Retiens cet enseignement :
un coup annule parfois le précédent.

S’il y avait bien une chose que je n’aimais pas, c’était les surprises. Du genre de celles qui vous tombent dessus sans que vous les ayez désirées et qui vont irrémédiablement changer votre vie – au moins pour les quelques heures à venir. J’en avais eu des surprises ces dernières années, des bonnes comme des mauvaises, mais quand j’ouvris les yeux sur un lieu totalement inconnu je cru avoir fait un bond de deux ans en arrière.

Papillonnant du regard, j’inspirai une odeur nauséabonde de plantes et de boue marécageuse tandis qu’un brouhaha déconcertant résonnait autour de moi. Un instant, j’eu l’impression d’avoir replongé. D’avoir de nouveau perdu pied. Mon réflexe fut de lever mes paumes devant mon visage et de constater qu’elles n’étaient pas couvertes de sang. Je n’avais tué personne cette fois – du mois, je n’avais pas laissé de traces si c’était le cas – mais je parvenais difficilement à expliquer la présence d’une hache posée à côté de mon bras.

Me redressant prestement et bondissant sur mes pieds, je constatai que je me trouvais au cœur d’une… Jungle. Ca en avait tout l’air, d’apparence comme de cœur, et le bruit incessant du piaillement des oiseaux comme des petits bruits de rongeurs commençait déjà à m’agacer les oreilles. Lorsque je remarquai un corps un peu plus loin je m’immobilisai dans mon observation, finissant par me baisser lentement pour saisir la hache entre mes doigts. L’homme poussa un soupir, signe qu’il était encore en vie mais je restai prudent. Silencieux. Méfiant principalement. Je n’avais pas coutume de faire confiance aux inconnus, encore moins dans une situation que je ne maîtrisais pas.

Mon pied glissa près d’un livre à la couverture sombre et je l’attrapai aussi ; un ricanement m’échappa en voyant Holy Bible inscrit en lettres dorées et sales. Quelqu’un semblait avoir beaucoup d’humour… Je la soupesai dans ma paume, essuyant un peu de la boue qui entachait son coin inférieur droit. Le sol était moite, humide comme l’air chaud que je respirais à chaque mouvement. Je ne savais pas où nous étions, peut-être vers l’équateur ? Ou un peu plus bas, pour le moment aucun détail ne me permettait réellement de trouver la réponse à cette question. Je ne voyais pas Anastasia ni Abigaëlle. En revanche…

« C’est à vous ? » Demandai-je au type qui venait de se relever, désignant la bible.

Il ne ressemblait pas vraiment à un pasteur, ni même à quelqu’un que je connaissais. Mais il savait peut-être par où aller pour sortir de cette jungle.

Distance parcourue : 11/100km
Arme & objet - Dimitri : Une hache + une bible
Arme & objet - Ali : ...

Ma malchance était ma meilleure amie, mais celle ci me guidait vers mes rêves. Le rêve de voir le monde et d'être le héros de pleins d'histoires. Ma plus belle aventure était sans doute celle de je vivais en ce moment : Celle d'être Papa d'une princesse d'a peine quelques semaines. Malgré les inconvénients que cette histoire apportait parce que la mère était portée disparue et que j'avais des sorcières du sable a mes trousses qui voulaient récupérer ma progéniture, pour attirer sa mère dans leur plan de domination et de pouvoir. J'étais épanouis..Je vivais mon petit rêve rose. Ce soir là, je m'étais couché tôt parce que les nuits n'étaient pas reposantes. Mais après que ma petite ''Kenza'' s'était rendormie après son dernier boire et que j'avais retrouvé mon lit avec mon singe qui m'attendait sagement dans les draps. Le sommeil prenait le contrôle de moi et m'apportait dans un autre univers.. Est-ce que c'était un sale coup des sorcières ou des autres demoiselles qui en voulaient a ma peau ?

Encore profondément endormi je n'avais pas conscience que je me trouvais dans une jungle. J'entendais des sons , mais dans la demeure ou je dormais, c'était jamais silencieux à cause de mes animaux exotiques, de mon meilleur ami qui faisait des soirées nocturnes et mon nourrisson qui pleurait tous les quatre heure pour réclamer son boire. Mais ce que je trouvais inhabituel en ce moment même, c'était de ne pas entendre la musique de mon ami , ni même de sentir la présence de mon petit singe qui me fouettait toujours le visage avec sa queue quand je dormais. Je soupirais donc et  j'ouvrais enfin mes yeux pour apercevoir un visage qui me disait vaguement quelque chose. Mais ou j'avais vu cet homme ? 

Je prenais quelques secondes pour réfléchir, avant de me souvenir que je l'avais aperçu du haut d'un arbre alors que j'étais perché a celui-ci à cause d'une Princesse qui ne savait pas articuler mais qui embrassait comme une déesse. Il semblait intime avec une rouquine que je croisais un peu trop souvent dans mes aventures. C'était  une des bonnes amies de mon ex fiancé : La Princesse Jasmine. Maintenant il fallait que je tombe sur ..C'était sans doute son mari. 

Je me relevais pour prendre un peu conscience que la situation était grave, car je n'étais plus dans mes draps, ma boule de poil et ma gamine n'étaient pas avec moi. Mais je n'avais pas eu trop le temps de comprendre la gravité de ce qui m'arrivait, que le type m'abordait avec une bible. Aux premiers abords c'était troublant. Est-ce que les forces spirituelles m'envoyaient un signe pour me prévenir de quelque chose ? Ou j'étais tombé dans une télé-réalité , ou j'étais en train de rêver que le fiancé de la Princesse rouquine essayait de me vendre une bible pour que je confesse ma luxure et la relation sexuelle que j'avais eu avant le mariage.  Puis je m'attardais par la suite a ses mots, il me demandait si c'était a moi. Ce n'était pas a moi  ,tout simplement parce que je n'avais pas le temps de regarder mes revues d'hommes ces temps-ci, alors pourquoi je prendrais le temps de  m'attarder sur une bible surtout qu'elle ne ressemblait pas de vue a une bible musulmane. 

-Non ce n'est pas a moi, et n'essayez pas de me vendre une bible Monsieur. Si j'ai envie de confesser mes pensées malsaines, ou mes flirts ratés envers les femmes j'irais voir mon psychologue. Parce que pour l'instant je ne fais confiance pas aux dieux surtout cette deesse de l'amour .. 

À ce moment là , que je mettais mes mains dans mes poches de pyjama, au cas ou le Monsieur louche insisterait pour que je touche a sa bible. D'une main je touchais deux dés. Est-ce que je trouvais ça suspect  ? Non pas du tout , parce que je jouais souvent a des jeux de société avec mon meilleur ami.  Par contre de mon autre main , je sortais de ma poche un couteau a tarte. Là, je ne me souvenais pas d'avoir fait des gâteaux hier, mais cela pouvait toujours servir au cas ou, que l'homme en ma présence ne serait pas tout a fait net. Quoi que ce n'était pas une femme tout va bien pour l'instant !  Pour m'assurer qui avait toute sa tête..Je décidais de lui poser quelques questions..


- Vous n' aurez pas vu un petit singe ou un bébé dans le coin ? Mais soudainement, je me pris les pieds dans quelque chose..et je trébuchais . Qu'est-ce qu'une corde foutait là ? Sans trop me poser de questions. Ça pourrait être utile aussi , on sait jamais j'aurais peut-être besoin d'attacher cet homme a un arbre pour ma survie après tout il avait une hache en main et une bible. On ne sait jamais.. Il connait peut-être Jasmine ,vu que c'est la copine de sa femme, elle lui a peut-être demander de m'intimider pour se venger de l'avoir abandonnée a l'autel de notre mariage.

Retiens cet enseignement :
un coup annule parfois le précédent.

D’accord. J’étais tombé sur un imbécile. Je le toisai des pieds à la tête en écoutant distraitement son discours pendant que nous avancions dans la jungle ; je ne lui avais pas demandé de me suivre mais il semblait décidé à ne pas me fausser compagnie. Vêtu d’un pyjama il détonnait grandement avec le décor et je songeai qu’il pourrait servir de leurre si jamais l’occasion se présentait… En tout cas, en plus d’être maladroit il était particulièrement bavard et ne semblait pas lassé de me poser des questions auxquelles je ne répondais pas forcément. Est-ce qu’il pensait sincèrement que j’avais vu un bébé dans les parages ? Si, si, mais j’ai préféré le laisser à sa place il était bien plus en sécurité dans un endroit inconnu avec les dangers qui allaient avec… N’importe quoi. Je m’en pinçai l’arrête du nez de ma main libre, poussant un soupir en enjambant une racine plus haute que les autres.

« Il y a des singes de partout. » Finis-je par répondre, désignant des bruits au travers des arbres au-dessus de nos têtes.

Il n’y avait sans doute pas que ça mais je préférai ne pas énoncer à voix haute la multitude de possibilités qui s’offraient à nous. De toute façon il semblait parti pour parler à ma place et je le laissai volontiers faire, ponctuant parfois d’un regard ou d’un signe de la tête sans pour autant reprendre la parole.

Après un long moment nous débouchèrent en bord de falaise, sur une vallée gigantesque qui nous en révéla un peu plus sur l’endroit où nous nous trouvions : de la forêt. Partout, absolument partout. Que ce soit autour de nous ou bien sur la montagne en face jusqu’à l’horizon où j’aperçu ce qui semblait être de l’eau. Un océan ? Tournant la tête de l’autre côté je constatai aussi la ligne bleutée au loin. Une île ? Nous étions sur une île ? Comment est-ce que…

Une flopée d’oiseaux s’échappa soudain de derrière nous en jacassant, des perroquets multicolores qui battirent des ailes à vive allure pour s’enfuir dans le vide de la vallée. Je fronçai les sourcils en les observant un court instant, me tournant pour fixer le chemin que nous venions de parcourir. L’homme – prénommé Ali, il s’était présenté – ouvrit la bouche sans doute pour poser une question mais je levai la paume, lui intimant le silence. Il y avait quelque chose d’étrange. Quelque chose qui clochait d’un coup, comme une atmosphère lourde et…

… Le silence. C’était ça, qui n’allait pas.

« On ferait mieux de se dépêcher. » Chuchotai-je à l’attention de mon compagnon de route, reculant d’un pas.

Cela ne me disait rien qui vaille ; nous qui vivions auparavant ans un tintamarre n’étions plus qu’entourés de bruits volatiles et discrets. Comme si la faune s’était tue pour ne pas se faire repérer par quelque chose qu’elle craignait et, à en juger par notre avancée, ce n’était pas nous qui l’inquiétions. Mieux valait ne pas se retrouver nez à nez avec quelque chose de dangereux, je n’avais pas prévu de rester vivre dans cet endroit et je comptais plutôt bien le quitter. Sans adieux déchirants ni regrets.

Nous avançâmes prudemment le long de la falaise et ne tardâmes pas à aviser d’un pont suspendu entre deux plaques rocheuses. La création était surprenante pour un endroit visiblement vide de toute vie humaine… Et primaire. Obsolète. Solide si on était un peu désespéré, mais tout de même. Je suivi le tracé des lattes de bois qui menaient à une grotte à l’ombre de la montagne, plongée dans une obscurité désaltérante vu la chaleur qui régnait alentour. Trouver un abri n’était pas forcément une priorité à l’heure actuelle mais, si j’évaluais la distance qu’il nous restait à parcourir pour rejoindre la plage nous n’allions pas tarder à devoir nous arrêter pour nous reposer. A mon grand désespoir.

Un bruit attira mon attention et je me retournai vivement, tombant nez à nez avec un immense gorille au dos argenté et à l’air passablement désagréable. Je n’étais pas un spécialiste animalier mais quelque chose me souffla que ce n’était pas le moment de rester dans les parages, surtout quand il souffla et commença à gronder en frappant ses poings sur le sol.

Ma main se resserra sur le manche de la hache que je tenais toujours, l’adrénaline fourmillant soudainement dans mes veines à mesure que le sang descendait vers mes jambes : fuir. C’était sans doute la meilleure de solution. Hors de question de jouer les héros, je n'en étais pas un de toute manière. L’animal poussa un rugissement qui nous révéla ses crocs épais, cognant à nouveau le sol comme pour nous intimer de ne pas le défier. Je m’exécutai et, prudemment, reculai en direction du pont suspendu pour grimper dessus.

L’ennui avec les grands singes, c’est qu’ils sont parfaitement capables de nous suivre. Il lorgna un instant dans le vide mais fini par s’engager à notre poursuite en faisant trembler les cordages dangereusement. J’entendis un grincement angoissant. Deux hommes et un animal, c’était sans doute bien trop pour la vétusté de ce passage : la preuve, une des cordes céda brutalement créant un déséquilibre notoire. Je me rattrapai de l’autre côté par réflexe, essayant de réfléchir en oubliant la perspective du vide en dessous de nous.

« Lancez-lui quelque chose ! » Indiquai-je à Ali, situé plus en aval que moi.

Il devait bien avoir quelque chose dans ses poches pour l’occuper ou le faire reculer ? Je me voyais mal essayer de m’approcher pour lui asséner un coup de hache et je ne pensais pas que la lecture de la bible allait l’intéresser outre mesure. Un objet brillant en revanche…

« La pelle à tarte ! » Précisai-je, au cas où il aurait la bonne idée de lui jeter la corde.

Je ne pensais pas devoir crier ça un jour, j'avoue...

Distance parcourue : 14+9 = 23/100km
Arme & objet - Dimitri : Une hache + une bible
Arme & objet - Ali : Une pelle à tarte + une corde

Je restais assis quelques instants sur le sol humide, même si j'allais sans doute salir mon pyjama bleu avec la boue mais c'était un détail. Quand on était un aventurier dans mon genre, on n'avait pas se rouler dans la boue ou même se retrouver dans des égouts comme dans mon aventure au Royaume d'Or.  J'observais autour de moi,  Nous étions dans une jungle, rien de bien extraordinaire et captivant pour moi. Tout ce que j'espèrais que je pourrais jouer un peu a Tarzan et trouver une Jane dans cette Jungle. Il faut bien un peu de motivation pour devenir le héros de cette quête. Parce qu'en regardant mon compagnon, on voyait toute suite a son apparence et son attitude, on pouvait s’apercevoir qui n'avait pas l'étoffe d'un sauveur. 

J'avoue , que j'aurais préféré  me retrouver dans un désert mais cet endroit c'était bien aussi , il avait quelques avantages comme de jolis animaux exotiques que je pourrais tenter de capturer et ramener a la maison pour tenir compagnie a mon petit zoo famial : mes perroquets, mes trois panthères et Amira ma capucine. Tient si je lui ramenais un petit copain ! Pour attirer un singe, il faut trouver des bananes. Et en même temps je pourrais déjeuner.. Je me relevais prenant la corde avec moi que mettait en bannière autour de moi. Pas question que j'offre ma corde a ce type ! Il pourrait m'attacher et m'abandonner. Même si je suis un survivant et que je sortirais vivant de cette balade de santé quoi qu'il arrive. 
Alors que je venais de lui poser une question pour savoir si j'étais apparu dans cette aventure seul ou avec mes petites princesses. Il me répondait pas pour l'enfant, je soupirais , me prenant la tête entre les mains me tirant les cheveux, mais qu'est-ce que j'allais faire elle ne pouvait pas perdre son père. Déjà qu'elle n'avait pas sa mère. Je devais trouver une solution pour retourner chez moi. Ça me rassurait de savoir que le pasteur , n'avait pas vu de petit singe qui ne ressemblait pas aux autres. Au moins ma fille n'était pas laisser a son sort. Amira avait été domter pour s'occuper du bébé en cas de pépins.

Par contre de la facon que me répondait l'homme , il semblait me prendre pour un idiot a cause de mon commentaire sur les singes. Pourtant je n'étais pas, je suis un homme vraiment intelligent mais simplement sous-estimé. Et je  le savais qu'il avait des singes partout. Mais je devais quand même préciser pour qu'il comprenne .

- Je sais que dans la jungle il a des singes partout , mais j'en cherche un en particulier elle porte un petit collier en diamant. Mais elle ne semble ici et tant mieux alors ! Au faites on ne sait pas présenter je m'appel Ali, vous êtes le Mari d'Anastasia ?

Il le confirma. Mon compagnon de route commençait a se mettre en route parfois il gardait le silence, et parfois il répondait a mon bavardage agaçant.  Je le trouvais  un peu trop coincé a mon gout.  Il prenait son air sérieux, aucun sourire sur le visage.
 
-Au faites on s'est rencontré vite fait vous et moi quand vous êtes venu la chercher au parc. J'ai vécu pleins d'aventures avec votre femme vous savez. Comme d'habitude je venais de faire une maladresse, l'homme allait penser que j'étais l'amant de sa Princesse. Je décidais de corriger ma parole maladroite. -Il ne faut pas s’inquiéter il n'a rien de cochon entre nous..On a juste sauver le monde en super héros et on sait déguiser en  Princesse et Prince lors qu'une aventure au Royaume d'or.  Mais en réfléchissant j’aggravais la situation, il allait penser que je jouais a des jeux érotiques avec son épouse.- C'est pas ce que je vous croyez, votre femme n'est pas de mon gout , je préfère sa copine..Mon ex fiancé Jasmine vous connaissez peut-être elle vient peut-être a votre domicile parfois. 

Espérant qu'il comprenne ou je voulais en venir et que c'était le destin qui me mettait sur la route de sa femme pour sauver le monde de super-vilains. Pendant le trajet mon ventre gargouillait. Je décidais donc de demander au type qui devait sans doute se retenir de me frapper a coup de hache. - Ca vous tenterais qu'on fasse une pause pour trouver des bananes ou même des noix de coco .. Je commence a avoir faim..  Mais Monsieur Grognon, continuait sans dire un mot. Ca voulait certainement dire non ! Je soupirais, exaspérer par la situation. Mais pourquoi je le suivais ? Tout simplement parce que c'est ennuyeux marcher sans compagnie..et surtout qu'il semblait savoir ou il s'en allait. 

Puis il me faisait signe de garder le silence je m'exécutais. Il me disait de me dépêcher et pour lui faire plaisir j’accélérais le pas. Mon compagnon semblait inquiet. Moi je n'étais pas du tout parce que une jungle n'avait rien d'apeurant et de  toute manière je savais de quelle manière j'allais mourir et cela depuis très longtemps. Tout simplement parce que j'avais consulté un oracle dans mon passé qui m'avait révélé bien des choses. Je ne mourrais pas dans une jungle. Je levais la tête vers le ciel: il faisait beau, je n'avais rien a craindre ! Et toute manière je préférais rencontrer une bête féroce qu'une femme complètement folle qui me donnerait la migraine. Si c'était ça notre inquiétude.

Je jetais un regard au loin, il avait une grotte. Au fond de moi j'étais tout excité de me rendre vers celle-ci. Ça me rappellerait les catacombes de Storybrooke ou j'aimais me recueillir pour avoir la paix de ces Storybrookiens. Parce que je détestais cette ville ! Mais il avait un long pont a traverser pour s'y rendre.

La scène suivante de notre aventure était vraiment intéressante. King Kong surgit du décor. Je le regardais avec des yeux tout pétillants. Je venais trouver le petit ami idéal pour mon singe. Il était parfait! On peut le ramener a Storybrooke ?  Quand il cogna sur le sol pour s'exprimer , j'avais envie de m'approcher pour faire sa connaissance et discuter avec lui parce que je comprenais les singes. Et Noa m'avait appris quelques techniques. Dimitri reculait vers le pont, près a fuir quand le Gorille exprimait sa frustration. 

-  Je vous l'avais dit on aurait dut s'arrêter pour cueillir des bananes..


Je m'approchais de lui doucement pour tenter de me faire sentir pour ensuite le caresser. Mais l'animal continuait  a se montrer imposant. Je reculais donc sur le pont pour rejoindre mon camarade et le Gorille avançait.
 
- Dites on peut le ramener a Storybrooke ? Je disais a Dimitri d'une voix très calme.

Puis une corde lâchait, je perdis légèrement l'équilibre et attrapait la même corde que Dimitri pour ne pas glisser.

- Dites oui, regardez il a envie de venir avec nous.. Il nous aime déjà ! À ce moment là, le russe voulait que je lui lance quelque chose: un objet. Il précisait de lui lancer ma pelle a gâteau. C'était une bonne idée, l'objet était brillant. Et toute façon , il était hors de question que qu'on lui lance une hache. Ça aurait pu le blesser et la bible peut etre toujours utile. On sait jamais si je m'ennuis trop je pourrais me divertir en lisant.Mais j'avais envie d'utiliser la corde de lui faire un joli laisse pour le ramener. Mais je devais me faire a l'idee qu'il etait trop gros pour mon palais. Je  sortais donc l'instrument, de ma poche et la secoua comme un hochet, devant le Gorille. 

- T'a envie de jouer ?  Je lançais de toutes mes forces l'objet en question plus loin.La bête fit captivée par la brillance et s'éloignait pour trouver l'objet. En voyant l'animal s'éloigné, je faisais une moue toute triste. 

- Voila par votre faute je vais devoir me trouver un nouvel ami..Puis je me ressassais.-  Allons y avant de finir dans le vide je n'ai  pas apporté de tapis volant pour nous rattraper si on tombe..

Retiens cet enseignement :
un coup annule parfois le précédent.

Le ramener à Storybrooke…. Est-ce que ce type parlait sérieusement de ramener un gorille en pleine ville ? Surtout celui-ci ? Soit il avait besoin de lunettes soit il était complètement stupide. Déjà qu’il semblait posséder un singe alors que c’était légalement interdit, mais en plus s’il commençait à vouloir faire ami-ami avec tous ceux que nous croisions… Nous n’étions pas sortis de l’auberge. Je lui lançai un regard noir quand il me reprocha d’avoir bafoué ces liens naissants, lourd de sens comme de reproches mais je n’étais pas certain qu’il sache les interpréter.

« Vous n’avez qu’à aller jouer avec lui si ça vous chante. » Raillai-je, avançant sur le pont suspendu pour enfin parvenir de l’autre côté de la falaise.

Et voilà qu’il me parlait de tapis volant… Ce type était dingue. Vraiment dingue. Et après on osait me dire que je n’étais pas complètement net dans ma tête, visiblement il y avait des fous bien plus dangereux en liberté. Curieux qu’Aloysius n’ai pas déjà tenté de s’en occuper ou simplement de le faire disparaître ; peut-être un peu trop mauvais sous la langue ? Mystère. Je n’aurais pas aimé être le psychologue de cet énergumène, il y avait de quoi avoir envie de s’enfouir le crâne dans le sable pour ne plus jamais l’entendre prononcer un seul mot.

Peut-être avait-il compris, vu mon absence de réponse, que je ne souhaitais pas parler d’Anastasia avec lui. Rien que de l’imaginer en sa compagnie était en train de me donner des boutons, alors l’entendre en plus associer les mots « aventure », « cochon » et « pas à son goût » dans la même phrase jouait royalement avec mes nerfs. S’il y avait bien une personne que je ne supportais pas d’entendre à proximité de ce vocabulaire, c’était bien elle ; Anya méritait au moins un minimum d’égards et d’attention, sûrement pas de se retrouver bringuebalée avec pareil bavard.

« Anastasia est ma femme. » Finis-je par lui concéder lorsque nous nous approchions de la grotte. « Et Jasmine ne me dit rien. Je ne fait pas spécialement attention aux différentes femmes que côtoie la mienne. »

Tant qu’elles ne s’approchaient pas trop près de ma maison ou de ma fille.

L’endroit ne me disait rien qui vaille ; je n’aimais pas les grottes ni les endroits clos, cela faisait ressurgir bien trop de souvenirs et d’angoissantes pensées… Les barreaux de ma prison avaient eu quelque chose d’apaisant mais ce n’était pas le cas de ces murs de pierre sombre qui nous menaient directement dans des profondeurs inconnues. Contre toute attente une torche nous attendait à l’entrée, éclairée, et comme prévu… Ali s’en empara et prit les devants. Pourquoi pas. J’aurais juste préféré qu’il n’aborde pas le sujet d’un probable trésor au bout du chemin puisqu’il y avait peu de chance que cela arrive. Nous n’étions pas dans un conte de fée ni dans n’importe quel film d’aventure ; nous étions dans une jungle perdue sur une île tout aussi perdue, avec des marques de civilisation mais aucun humain à l’horizon. Charmante perspective d’avenir.

Le laissant continuer ses déblatérations, je me contentais de fixer devant moi en avançant d’un pas prudent et mesuré. J’avais remonté les manches de ma chemise sous la chaleur, toujours intrigué qu’il continue à porter son pyjama comme si de rien était. Bientôt la route se fit pentue, puis une première marche nous surprit : un escalier. Ici ? Est-ce que c’était une blague ?

« Ne me dites pas que vous croyez encore à cette histoire de grotte au trésor. » Déclarai-je à l’attention de mon compagnon de route, qui me fixait avec un air enjoué et satisfait. « Il n’y a rien d’amusant là-dedans. »

Pour moi en tout cas. Pour lui… Il s’élança d’un pas vif et je n’eu d’autre choix que de le suivre, jetant un coup d’œil par-dessus mon épaule en voyant peu à peu la lueur du jour s’éloigner de nous. Et l’entrée avec elle. Plusieurs marches passèrent sans que rien ne vienne heurter notre attention, si ce n’était le petit bruissement incessant qui semblait provenir des murs. Un léger vrombissement. J’étais en train de me demander de quoi il s’agissait lorsque je vis quelque chose de noir tomber littéralement du plafond dans le dos de l’homme devant moi ! Plissant les yeux, je remarquai alors huit pattes se faufiler en direction de son cou et m’arrêtai à distance respectable.

« Vous allez vous faire mordre si vous... » Commentai-je en le voyant gesticuler, mais je m’interrompis en réalisant que d’autres araignées étaient en train de descendre lentement du plafond. « ... continuez… »

Ça ne sentait pas bon. Pas bon du tout. Hors de question de rester là ! J’attrapai la bible rangée dans ma poche et, d’un coup sec, je chassai l’araignée qui s’était accroché aux cheveux d’Ali ; celle-ci partie rebondir sur le mur et s’écrasa dans un crissement désagréable.

« Courrez ! » Ordonnai-je sans vraiment lui laisser le choix.

Quite à lui donner des ordres, autant lui en fournir qui le garderaient en vie. Ou presque.

Distance parcourue : 23+10 = 33/100km
Arme & objet - Dimitri : Une hache + une bible
Arme & objet - Ali : Une pelle à tarte + une corde

(Dés du jour 10)

Le membre 'Dimitri A. Chostakovich' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

---

'#Dé - Ordinaire' :