« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cette chose ne fondait pas. Et j'aurais préféré. N'ayant pas servi dans le meurtre de quelqu'un de Storybrooke, ou de quelqu'un de ce monde, simplement, nous avions gardé le morceau de glace dans les locaux de Magic League. Depuis que Killer Frost avait tué cette habitante de Gotham City derrière le portail qui s'était montré à moi, je n'avais rien d'autre que ce morceau de glace qui s'est détaché lorsque la porte s'est fermée dessus. Et j'étais persuadé qu'elle avait légèrement baissé la température de l'endroit. Ou bien c'était simplement mes angoisses. Les images ne m'avaient plus quitté, continuant à me persuader que c'était à cause de moi, que Terre-2 était ravagée de la sorte. Entre ça et la dépouille d'Ultron, le local respirait l'angoisse. Heureusement, les costumes des membres de la ligue, fraîchement rénovés par Géo, rajoutaient de la splendeur à l'endroit. La tête posé sur la table, regardant les costumes, je soupirais. Tout ce que je voulais, c'était sortir, et rassembler la Magic League, recruter plus de monde, pour partir sur Terre-2 immédiatement et combattre la Légion du Destin reprise et agrandie par le Joker.
Mais nous ne trouvions désespérément pas de portail vers ce monde, ce qui me faisait grincer les dents : en quelques heures, le Joker a réussi à devenir une menace de haute envergure dans un monde étranger. Qu'est-ce que cela donnerait si on lui laissait des mois entiers ? Et puis, j'avais peut-être omis d'en parler publiquement. Même les dieux, même Apollon, qui était à l'origine de la Magic League, ne savaient pas. Je refusais de leur dire, persuadé que la Magic League pouvait arranger les choses. Que je pouvais réparer mes erreurs. Je refusais de voir tout cela disparaître.
Toute cette histoire me prenait trop la tête, alors que j'avais déjà tant à faire ailleurs : être là pour Lukas, et pour mes ainés, dont Kara, avec qui je devais agir pour envoyer son soi maléfique dans l'oubli 2.0. Je voulais voir Hyo-Jin aussi, et Midnight par la même occasion, ainsi que les jumeaux, qui rayonnaient depuis quelque semaines. Ou Jezabel, je voulais pas rater la chance que j'avais peut-être.
Mais non. Il avait fallu que je sois con et que j'oublie carrément un de nos ennemis, lui laissant le loisir de détruire un monde.
Et si tu cherchais avec la glace ! Je m'étais brusquement relevé, ayant une idée, parlant à Géo, qui était par terre avec Alfred en train de scanner Ultron, dans le but de chercher des signes d'énergie utilisable. Si tu essayais de relier la glace avec son point d'origine, c'est peut-être possible d'y aller ?
Géo fit non de la tête. Killer Frost a été muté sur ce monde. A la limite je pourrai ouvrir un portail vers la Russie, puisque c'est là bas d'où vient cette glace. Il faut chercher ce que le Joker a utilisé, et Frost était avec lui, alors ce n'était pas ça. Bien tenté !
Désespéré, je reposais ma tête sur la table, reprenant mon activité principale qui était me morfondre de ma connerie en les attendant, que je puisse sortir et me changer les idées avec les personnes que j'aimais.
Puis je l'avais ressenti. Fort, profond, horrible. Je m'étais crispé, la sensation de froid m'ayant frappé d'un coup, alors que mes yeux s'étaient posé sur la glace de Killer Frost. Incapable de parler, j'avais voulu hurler à Géo et Alfred que Frost était en train de m'attaquer, par je ne sais quel moyen. Mais je serrais les dents, et lorsque je retrouvais assez force pour rouvrir les yeux et faire quelque chose, je n'étais plus au même endroit.
J'étais à Terre-2 ? Le regard choqué, j'observai la sombre pièce, illuminé de la pâle lumière des ténèbres. Je n'étais jamais allé à Terre-2, donc après tout, je n'en savais rien, mais j'avais finalement la conviction que non, je n'y étais pas. L'endroit était lugubre, malsain à regarder, mais semblait toutefois presque familier. Ce n'avait rien de Gotham City ou Central City.
Je me trouvais dans un endroit pitoyable, délabré, dans un bazar total, dans lequel je m'étais douloureusement cogné le pied dès le premier pas que j'avais fait. Je devais sortir d'ici, mais ça semblait impossible. Le fer qui sortait des murs me menaçait, le bazar qui se trouvait partout semblait vouloir me faire du mal au moindre de mes mouvements. Et surtout... rien ne semblait très stable.
Bon. J'suis un putain de lapin fait à base d'encre, capable d'assomer un Savant Fou d'un coup de patte. Je vais bien sortir de ce merdier. On respire...
Je n'étais pas serein. Les fois où j'avais disparu soudainement dans ma vie n'avaient jamais annoncé de bonnes choses : la première fois c'était à l'oubli naturel des toons qui m'avait tiré à Wasteland, l'enfer sans couleur. Puis lorsque j'avais gouté à la malédiction de Storybrooke avec Tac, à la différence de tous les autres toons. Pour mes autres voyages, j'avais traversé volontairement des portes. Là encore, c'était involontaire, alors ça ne pouvait pas être bon. Vraiment pas.
Pendant un instant, j'ai cru que ce que j'avais demandé à l'apprenti de mon père pour vaincre Lucy avait enfin abouti et que ça avait trop marché, et qu'encore une fois, me voilà oublié, envoyé dans un nouveau Wasteland. De tous les toons, j'étais le seul pour lequel c'était encore possible alors...
Je fermais les yeux, chassant mes angoisses, décidant de bouger. Doucement, un pas devant l'autre, marchant avec agilité là où il fallait marcher. Le sol qui craquait toutefois n'aidait pas vraiment mon calme. Et j'entendis soudainement un bruit. Derrière moi, tout prêt. Comme j'étais déjà anxieux, la surprise me fit bien plus peur que ça aurait du, me faisant trébucher.
AAAAH PUTAIN ! Je regardais ma main droite. Une barre de fer la traversait, faisant joyeusement danser les récepteurs de la douleur. J'aurai du me transformer en Oswald, ça ne m'aurait rien fait. Là, j'étais idiot, à me demander, en serrant ma machoire menaçant de la briser, si je devais enlever ma main, en sang, ou pas.
Mais je n'eus pas le choix : le sol s'effondra juste sous mon poids, enlevant d'un coup sec la barre de ma main pour me faire tomber l'étage au dessous. Je m'étais relevé animé par la colère. Je n'avais CLAIREMENT pas le temps pour ce genre de choses, ma vie était assez dérangée comme ça. Je voulus me concentrer, rappeler ma forme d'Oswald, pour me transformer et sortir efficacement. Mais la douleur qui me lançaient horriblement m'empêchait d'invoquer mon corps originel. Je ne pouvais pas me transformer.
Fais chier !
J'étais donc forcé à y aller avec ce que j'avais. Et rien dans ce bâtiment n'aidait à avoir un bon équilibre. Je m'étais cogné à plusieurs reprises, coloriant mes jambes de bleus, parfois mon ventre, puis mon visage alors que j'avais percuté un mur au détour d'une chute.
Je manquais de tomber lorsque j'avais ouvert la porte de sortie, retrouvant les rues de Storybrooke.
Pas trop tôt, grommelai-je en serrant les dents. J'allais prendre mon téléphone, pour appeler Regina, étant la première qui pourrait me soigner d'un simple revers de la main, mais je n'en fis rien lorsque j'avais compris où j'étais.
Je n'étais pas à Storybrooke.
Oh non non non... Non c'est pas possible... Les larmes m'étaient monté aux yeux, lâchant le téléphone par terre. Je ne connaissais qu'un seul endroit qui ressemblait en tout point à Storybrooke, actuellement désert, et qui étais aussi lugubre. Le monde de la désolation, Wasteland, la prison des toons oubliés.
J'eus du mal à respirer, habité par la crise d'angoisse que j'avais ressenti il y a peut être cinquante ans maintenant. C'était un peu différent, il y avait des couleurs, mais tout était lugubre, chaotique, une ville fantôme, entièrement recouverte par un brouillard épais et effrayant. Ce monde était pire que le précédent...
A l'heure actuelle, je ne le savais pas. Mais quand j'apprendrais où j'étais vraiment, j'allais regretter de ne pas me retrouver à Wasteland...
Marchant dans les rues de la ville, elle avançait en direction d’une rue spécifique où se trouvait l’une des habitations d’une des personnes qui avait disparue. Elle avait eu vent de rumeurs que plusieurs habitants de Storybrooke avait disparue et en tant qu’adjointe du shérif elle se devait d’enquêter. Elle s’était donc renseigner auprès de ceux qui en savait plus qu’elle pour établir une liste des gens disparue tout en récupérant leur adresses pour pouvoir y jeter un oeil.
C’est d’ailleurs en direction de la première habitation sur sa liste qu’elle se dirigeait, celle de Mina quand elle entendit des bruits venant d’un peu plus haut, elle se mit à courir le plus rapidement possible pour arriver juste derrière un espèce de grand blond,celui-ci s’en prenait d’ailleurs à Sasha, était-ce celui qui était responsable de la disparition des autres ? Pas le temps de se posez plus la question, elle s'interposa entre le grand blond et Sasha. Il avait des yeux bleus et dans son regard reflétait du danger, les yeux était souvent décrit comme étant le miroir de l'âme, cette individus devait en avoir une bien sombre.” Cours...va-t-en !.”Cria-t-elle à l’adresse de la jeune femme qui après quelques instant d’hésitation s’enfuit à toutes jambes. Alors qu’elle allait suivre Sasha, une sensation de froid immense la glaça de l’intérieur, comme si elle était soudainement à l’intérieur d’une chambre froid puis plus rien.
Quand elle reprit conscience, elle remarqua tout d’abord qu’elle était allongée sur quelques chose de dur et froid, elle se mit à tâtonner tout en gardant les yeux fermés, elle n’était pas allonger sur le bitume d’une des rues de la ville mais plutôt sur un espèce de lit. Ouvrant les yeux, elle plaça une main sur ses yeux quand une faible lumière l’aveugla, elle attendit quelques secondes avant de la retirer. La lumière oscillait entre allumée et éteinte assez rapidement, comme si elle était à deux doigt de s’éteindre. Emma se redressa lentement sur le lit, passant une main dans ses cheveux long pour les rabattre en arrière, remarquant enfin les barreaux qui l'empêchait de partir.
“Le poste de police ?.”Murmurra-t-elle avant de se lever pour marcher en direction de la porte, celle-ci était à moitié défoncé, c’était à se demander qui avait tenter de s’enfuir aussi violemment, d’ailleurs ce n’était pas la seule chose de saccagé: Un mur semblait avoir explosée et quand elle y regarda de plus près elle pu voir des empreintes de doigts ensanglantée, une personne avait donc été attaquer et blesser. Elle se mit à fouiller frénétiquement ses poches pour chercher les clés des cellules, mais elle ne les trouvais pas.”Merde.”Attrapant les barreaux de la porte elle essaya tant bien que mal de la tirer en arrière mais elle ne bougea pas d’un centimètre. Peut être qu’elle pourrait se faufiler entre l’espace qui à été crée ? “Qu’est-ce que... ?.”Elle avait été interrompue dans sa réflexion par des éclats de rire d’une femme venant du même bâtiment où elle se trouvait puis avant même qu’elle ne puisse réagir pour quitter la cellule et trouver la femme, un long bruit de klaxon se fit entendre, bientôt le bruit était tellement fort qu’elle dû se boucher les oreilles pile au moment où le véhicule s'encastre dans le mur de la cellule tout en défonçant encore plus la porte de celle-ci.
Par chance elle n’avait pas été blessé et quand elle jeta un coup d’oeil au véhicule, elle pu reconnaître sa coccinelle jaune.”Personne au volant.”Nota-t-elle à voix haute, elle marcha dans les décombres avant de se retrouver à l’extérieur. Elle devait retrouver la personne blessée et peut être aussi la femme qui avait rit. Sans plus attendre elle se mit à marcher dans les rues de Storybrooke, il faisait tellement sombre qu’il lui était bien difficile de se diriger. Soudain elle pu voir une silhouette dans le brouillard.”Hey !.”S’exclama-t-elle alors qu’elle accélérait l’allure pour tomber nez à nez avec un adolescent qui avait l’air paniqué,en le détaillant du regard elle pu remarquer qu'il était blesser à la main.
luckyred.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia aimait les journées ordinaires. Quelques jours plus tôt, elle était revenue de son escapade en Russie avec la Magic League et, quoique fière de sa performance (elle n'avait pas manqué de s'en vanter auprès de Dimitri), la rouquine était bien contente de revenir à la normalité, la banalité et la réalité. Anya ne savait pas si la Magic League ferait à nouveau appel à elle et n'éprouvait pas le besoin de le savoir dans l'immédiat. Elle n'avait, en fait, pas été mécontente de quitter son costume pour retrouver des habits ordinaires mais gardait précieusement ses lunettes high-tech dans le tiroir de son bureau. La jeune femme n'y avait pas retouché depuis mais ne pouvait s'empêcher d'y poser un regard fier et entendu dès qu'elle ouvrait le tiroir en question. Mais elle oubliait très vite cette paire de lunettes pour se concentrer sur l'écran de son ordinateur ou le livre posé sur ces genoux. Sourcils froncés, c'était sensiblement ce que faisait Anastasia quand un courant d'air froid - pour ne pas dire glaçant - lui parcourut l'échine. Bizarre. Elle n'avait pas eu le souvenir d'entendre Dimitri ouvrir la porte et n'avait pas non plus le souvenir qu'il faisait déjà aussi frais dans le Maine. Anya secoua la tête, s'intimant de ne rien imaginer. Mais l'instant d'après, sans réellement comprendre pourquoi et comment, l'esprit embrouillé et le corps gelé, la jeune femme réalisa qu'elle était allongée sur un sol recouvert de papiers qui n'avait rien à voir avec celui de son bureau. En prenant appui sur le sol poussiéreux, Anastasia froissa une page qui avait tout l'air d'avoir été arrachée à un livre. Et elle n'était apparemment pas la seule, à en croire les bruissements que le moindre de ses mouvements provoquait. Malheureusement, Anastasia n'en saurait guère plus car l'endroit n'était pas éclairé. Elle était dans le noir complet, ce qui, par chance ne l'effrayait pas. Ce qui l'inquiétait, en revanche, c'était de ne pas comprendre pourquoi elle était ici, elle qui, encore deux minutes plus tôt était à son bureau. Il y avait dans ce phénomène quelque chose de magique, elle en était certaine et elle n'aimait pas du tout cette idée. Un bruit, une voix, en fait, la fit sursauter. Dans ce noir total, Anya ne s'était pas attendue à ne pas être seule. La jeune femme se figea, à demi-relevée, tous sens aux aguets, pour essayer de comprendre les paroles de la voix. Après un instant d'écoute, Anya comprit que la voix ne se déplaçait pas et que c'était à elle de bouger - ce qu'elle entreprit de faire, cognant ses cuisses, ses orteils et parfois ses doigts dans toutes sortes d'objets et meubles dont une bibliothèque à demi vide qui avait donné l'intuition à la jeune femme qu'elle avait atteint l'un des murs. Ou pas. Anastasia se mordit la lèvre pour ne pas jurer et attirer l'attention sur elle le moins possible. De temps en temps, quand il semblait que son corps était à l'abri des coups, elle se figeait et écoutait. La voix féminine racontait apparemment une histoire au sens brumeux. Courageusement, Anya poursuivait sa route vers la voix de plus en plus claire et forte, preuve qu'elle avait suivi le "bon" chemin - si tant est qu'aller vers cette voix soit une bonne idée. Après un moment qui avait semblé durer une éternité (ce qui était dû à l'absence totale de repères d'Anastasia), la jeune femme posa ses mains contre une porte en métal. Elle y tâtonna quelques instants avant de sentir une valve qui permettait sans doute d'ouvrir ladite porte. Et, sans en avoir pleinement conscience, la rouquine commença à la tourner pour finalement déverrouiller entièrement le passage. Le choc fut violent quand la jeune femme pénétra dans une pièce éclairée. Elle plissa ses yeux, ses pupilles agressées par la vivacité de la lumière peinant à faire l'ajustement. Quand il fut enfin fait, Anya constata que les murs de cette nouvelle pièce étaient cachés par une multitude d'étagères remplies de livres. Le sol et le plafond, eux, étaient recouverts de messages et dessins. La plupart semblait n'avoir aucun sens, avaient été barrés ou n'étaient même pas lisibles mais d'autres interpellaient Anastasia. Elle en pressentait la cohérence mais celle-ci lui échappait pourtant. Un frisson lui parcourut l'échine. La jeune femme serait bien restée dans sa normalité. Après avoir balayé l'ensemble de la pièce du regard, Anastasia posa ses yeux au centre de l'endroit, sur une jeune fille qui lui tournait le dos, assise en tailleur sur le sol. Sûrement la voix qu'elle avait entendue auparavant. Anastasia hésita un moment puis se racla la gorge pour signaler sa présence et entamer la conversation d'une voix douce et rassurante. Peut-être que cette fille aussi était perdue ? L'effrayer ne lui paraissait en tout cas pas une bonne idée : - Bonjour ? Est-ce que tu peux me dire où je suis et comment sortir ? Pour toute réponse, Anya entendit cette drôle de conclusion, celle d'une histoire probablement tout aussi étrange dans son intégralité : - Et après une lutte acharnée, elle sombra si profondément dans la folie, que même son bourreau ne fut plus en mesure de l'atteindre. Anastasia déglutit. Elle ne voulait pas connaitre le reste du récit, oh ça non. D'ailleurs, elle n'aurait pas eu le temps de poser davantage car le livre qu'elle lisait venait de prendre feu de même que, quelques instants plus tard, son corps frêle et le reste de la pièce, devant le regard médusé d'Anya. La rouquine était tellement surprise qu'elle n'eut pas le réflexe de prendre ses jambes à son cou, constatant seulement que la pièce brûlait particulièrement vite, comme si elle était entièrement faite de papier. Ce qui n'était pas bon signe. Elle avait cependant détourné le regard du spectacle sinistre de la jeune fille en flammes pour qui elle ne pouvait malheureusement rien. Mais aurait-elle pu faire quelque chose si les flammes ne l'avaient pas surprise ? Tout était allé si vite et le feu la dévorait avec une hargne qui laissait croire qu'elle était morte au moment où le feu l'avait attaquée. Parce qu'elle n'était pas au bout de ses surprises, Anya sentit une main se poser sur son épaule et l'entrainer en arrière, loin de l'incendie. Ce contact eut l'effet d'un électrochoc. Anastasia réalisa l'ampleur du danger et ne se fit pas prier pour suivre cette personne étrangère qui disposait, heureusement, d'une lampe torche à la lumière certes faible et instable mais éclairant tout de même. En cela, elle avait donc un avantage certain sur Anastasia. Les deux femmes (car avec cette faible lumière Anya avait pu constater que sa sauveuse était une jeune femme de son âge environ) purent sortir à temps du brasier en train de se généraliser. Et quand l'inconnue lui intima de la suivre, Anya ne se fit pas prier. Il était évident que cette femme en savait plus et qu'elle pourrait l'aider à rester en vie. Quand il parut qu'elles n'étaient plus en danger de mort imminente, Anastasia s'autorisa quelques coups d'œil alentours, dans cette brume épaisse qui laissait entrevoir une version macabre de Storybrooke. Même à l'extérieur, il semblait qu'une lampe torche, aussi incertaine soit-elle, serait d'une précieuse aide.
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Maara Blackhunter
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Katie McGrath
| Conte : Les 5 Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Nightmare
Mon adieu à la Magic League avec le petit "À la prochaine" avait été court. Je n'étais pas douée pour les au-revoir et surtout, j'étais un peu déboussolée par cette aventure et ce qu'elle impliquait pour moi : j'étais devenue une héroïne, une vraie. Sous un faux nom, certes, mais tout de même ! Mes actions avaient aidé l'équipe et j'avais montré à quel point je pouvais être retorse mais surtout très forte. Ce n'était pas du tout dans mes habitudes...
Tout comme ce que j'étais entrain de faire. J'avais attendu quelques jours, puis j'étais allée voir Pinpin. La boutique étant fermée, j'étais allée chez lui, pour trouver là encore porte close. Je venais à peine de décider de faire demi-tour quand un froid intense me submergea soudainement. Puis plus rien. Non pas parce que la sensation était passée, mais parce que ça avait été le noir complet : j'étais tombée inconsciente. Je n'en eus pas conscience, évidemment... Mais me retrouver par la suite, bien éveillée et seule dans une pièce faiblement éclairée avait de quoi me montrer que quelque chose s'était passé... Quoi ? Je n'en avais aucune idée et c'était dans un état très confus que je me relevai. Puis j'observai l'endroit dans lequel j'étais.
Coïncidence ? J'étais dans la maison de Pinpin. Dans le salon plus précisément. Tout était dévasté autour de moi et c'était carrément flippant de me dire que mes pouvoirs m'avaient peut-être encore échappé. Je pouvais me glisser parmi les ombres pour me déplacer sur de grandes distances, presque à la manière des gens qui se téléportaient. Et pour le moment, c'était la seule explication logique. Même si ça n'avait carrément aucun sens que je me retrouve dans cette pièce et que celle-ci soit complètement dévastée... Au bout d'un moment, je me décidai tout de même à bouger. Vu les meubles détruits et les traces de bagarre, je supposai logiquement qu'il y avait eu un affrontement. Restait à savoir si Pinpin était toujours là... Mais à voir la pièce, il n'y avait pas de signe de lui. Me dirigeant vers la porte d'entrée, je découvris derrière le salon. J'étais revenue à mon point de départ.
Après d'autres essais infructueux, tant avec mon pouvoir des ombres qu'en cherchant à passer les portes, je me rendis rapidement compte que je revenais à mon point de départ. J'étais dans un labyrinthe ou quelque chose qui y ressemblait... Un long périple commença alors pour moi... Je tombais sur des pièces très étranges... Et jamais les bonnes. Du moins était-ce mon impression. Quand je ne tombais pas sur une pièce avec un [url=]lapin[/url]bizarre, je tombais sur une pièce où il y avait un double de moi. Si en soi, cela ne me gênait pas tant que ça, c'était quand je me retrouvais dans des positions ridicules, enfin mon double, que ça m'agaçait prodigieusement... Notamment que je me voyais entrain de pleurer devant un film romantique ou quand je me voyais en costume de lapine. Ah ça ! Non vraiment, je n'appréciais pas... Au bout d'un moment, j'arrêtais de me balader dans cette maison de folie. J'étais fatiguée. Sans doute m'étais-je endormie un moment, quoi qu'il en soit, je recommençai ce nouveau manège une nouvelle fois, afin de refaire une pause, puis de recommencer... J'aurais été incapable de dire combien de temps cela avait duré. Sans doute des jours vu que je m'étais endormie plusieurs fois...
Finalement, par hasard ou parce que la maison avait enfin décidé de ne pas continuer à m'agacer plus longtemps, je tombais sur un couloir noir au plafond et aux murs et avec une lumière rouge. Au bout du couloir se trouvait une table recouverte d'une nappe rouge avec trois boîtes où étaient peintes un point d'interrogation posées dessus. J'ouvris celle de droite qui explosa. Et je me retrouvai habillée d'une foutue robe rose bonbon, des froufrous dans les cheveux et des souliers roses et brillants. Par l'Enfer ! J'étais habillée en princesse !!! Furieuse, j'envoyais voler les deux autres boites contre un mur, emportant la nappe avec. J'étais si en colère, que je faillis ne pas la voir. La boite cachée sous la table. Méfiante, je pris tout de même la boite et l'ouvris, fermant les yeux m'attendant à une nouvelle explosion.
- Mais qu'est-ce que... Dis-je en réouvrant les yeux.
J'étais seule. Et dehors. Toujours vêtue de cette fichue robe. Quant à la ville... Elle me paraissait bien calme... Trop calme... Qu'est-ce qu'il se passait encore ?
Je m'ennuyais. Y'avais aucun mort à s'occuper ! Ils font grèves les vilains ou quoi ? Ils pouvaient pas même tuer un chat pour que je puisse m'occuper de lui ? J'étais allongée sur la table d'autopsie comme un gros phoque sur le ventre, me lamentant. Je veux un mort. Donnez moi un mort. Vous êtes franchement pas marrant les gars. Je levais la mains dans un acte désespérée pour attraper un café. Mais il était trop loin. Et j'avais pas envie de bouger. Hm. Problématique. Abracabra, viens à moi café tout là bas ! Oh le relou, il veut pas bouger sa grosse tasse pour venir me remplir le bec. Oh l'autre comment il est égoiste. Je sentais soudainement une sensation de froid m'envahir. Ce qui était pas normal, je renssentais jamais le froid d'habitude ! Je sentais soudain ma vision ce troubler, une horrible sensation de confusion envahis mon esprit. Je fermais les yeux en grimaçant. Je me souvenais pas avoir pris de l'alcool. Peu être que j'en ai pris inconsciennement et qu'il faisait effet? La vache, je sais pas qu'elle type d'alcool que c'est, mais il est franchement cool !
Sauf qu'un truc franchement pas cool c'était passée. C'EST QUI QUI A SACCAGÉ MA MORGUE PENDANT QUE J'ETAIS DOPÉ ????? Il y avait des débris partout, mes tiroirs que j'avais enfin pris l'initiative de rangée étaient ouvert comme ci quelqu'un m'avait cambriolée. Ma table d'autopsie était en lethargie par terre la pauvre. Mes outils étaient étalé sur le sol et les fenêtres étaient barricadé. Quelqu'un peu m'expliqué qu'es ce qui est arrivé à ma morgue ? Non mais parce que je suis pas trop sur d'avoir compris. Ou de vouloir comprendre. Un rire familier retentit dans la morgue. Tiens. Ca me dit un truc. Je tournais la tête de gauche à droite. C'était pas ...Mais si ! C'était la voix d'Harlina ! Je la cherchais du regard. Ca faisait un moment quand même que je ne l'avais pas vue. Je m'étais tellement éclaté avec elle qu'elle me manquait. Mes yeux perçurent sa silhouette passer devant l'entrée de la salled d'autopsie. Sauf qu'elle était translucide. Comme les fantômes. Ca c'était bizarre.
▬ « Minaaaaaaaaaaaaaaaaaa ma copine reviens !! » Criais-je en me dirigeant vers la porte. Ah beh elle était plus là. Une chanson retentissait dans l'air. Je comprenais pas grand chose à ce qu'elle disait. Ca devait être de l'Allemand, parce que jamais personne ne comprend l'Allemand. J'essayais de me concentrer, mais je comprenais pas. Et sa voix étaient diablement ensorcelante. En fait, tellement, que j'avais l'esprit complétement déconnecté. D'accord, c'est pas bon du tout ca. Je secouais la tête. J'avais juste compris le mot Poulet et Haven. Elle avait envie d'aller au KFC ? Ou alors elle connaissait un bon restau au nom d'Haven et qui servait du poulet. J'avais faim soudainement. Lorsque je voulu atteindre la porte, le plafond s'écroula. Je lâchais un cris en sautant en arrière alors que la sortie était à présent bloquée. « Non mais c'est pas sympa ca, après c'est encore bibi qui va tout nettoyer ! » grognais-je, les mains sur les hanches. J'avais pas les sous pour me payer une femme de ménage non mais oh ! J'étais pas rotchine !
Sauf que ma morgue ne tenait plus debout. Quelqu'un peut m'expliquer ce qui ce passe ? Je suis dans un cauchemars ? Je me suis endormie sur la table d'autopsie c'est ça ? Ah mais oui c'était forcément ca ! Et du coup j'étais dans un rêve. Ah bah ouai, pas bête la petite vache. Il me suffisait juste de suivre Mina. Je levais la tête, un nouveau morceau de plafond s'écroula droit sur moi. Je lâchais un nouveau cris de surprise et me protégeais la tête de mon bouclier. J'avais enclenchée ma nouvelle bague qui c'était arrondie dans une forme ronde et qui c'était agrandit. Mon bouclier de Wonder Woman. Je regrettais ma tenue. Elle me manquait. M'en fiche. J'y retournerais sans qu'ils le sachent pour la peine ! Je retirais mon bouclier, et les murs commençaient à tremblé. Je sentais une panique prendre possession de mes mouvements. Je courru en direction de l'impasse pour passer à travers l'eboulement qui me bloquait l'entrée.
Je me jetais littéralement vers l'éboulement, mais le plafond s'écroula pile au moment ou j'arrivais. Je pilais pour l'évité, mais je me sentis projeté contre le mur. Une douleur envahis ma colonne vertébrale, alors que d'autres morceaux de plafond fondait sur moi. Je m courru en avant, mais de nouveau, ma super vitesse ne voul pas coopérée, et je me prenais un nouveau mur en pleine poire. J'avais l'impression d'être la balle de flipper, celle qui ce prend des obsctacles dans la tronche. Ca faisait un mal de chien ! Pourquoi j'arrivais plus à courir ? Elle me cherchait la bagarre c'est ca ? D'ACCORD PAS DE SOUCIS ON VA VOIR C'EST QUI QUI EST LE PLUS FORT !! D'un hurlement de rage, je partis en avant en accélérant le mouvement. Sauf que le décor changea littéralement. La morgue s'évapora pour que je me retrouve dans un hopital. Je me pris le mur en passant, et ce fut suffisant pour m'arrêter. Un Medecin m'aperçu, et ce dirigea vers moi. Oh le medecin était beau. Il était sexy. Il était ...MAIS C'EST LE DOCTEUR MAMOIUR !!! Je restais consternée devant sa tête. Je peu toucher le monsieur?Et si je peu pas, je peu quand même hein ?
« Vous allez bien mademoiselle ? On a besoin d'un interne par ici ! Venez, je vais vous aidez. » Oh ouai. Aide moi. Fais ce que tu veux, j'ai mal partout je suis très très malade. Je lui lâchais un sourire, prête à le suivre partout. Comme dans la chambre de garde par exemple. QUOI J'AI RIEN DIT C'EST PAS MOI ! Je me laissais emporté par le monsieur, un sourire au lèvres. Il était beau. Oh la la. Pourquoi on avait pas de Docteur Mamour à Storybrooke hein ? C'était quoi cette injustice ? Attendez une seconde. Qu'es ce que je fais dans dans Grey's anatomy moi ? La dernière fois que j'y étais c'était avec Callio !
▬ « Euh attendez une seconde. Y'a un truc qui cloche. Franchement t'es canon et j'ai bien envie de tester les positions du kamasutra, mais j'ai pas trop le temps. » Déclarais-je. Je venais de passer du monde réel au monde des séries. Genre. Vraiment. J'arrivais pas à y croire tellement c'était géniale. Docteur Mamour ce pencha vers moi, un sourire charmeur au lèvre qui me faisait fondre.
« Tu dois vraiment partir ? On pourrait s'amuser juste un petit peu ... » déclara t-il d'une voix suave, caressant mon épaule de son doigt. Mama. Il eu un bug intersidérale dans mon cerveau. On était tout les deux dans la chambre en plus. Je lui gratifiais un sourire carnassier avant de me jeter sur lui et d'attraper sauvagement ses lèvres. Mon dos ce prit le mur plein fouet lorsqu'il me plaqua contre celui ci. J'envoyais tous ce qu'il y avait sur la commande valdinguer en tentant de me positionner convenablement. Il étais en train de me dévorer la gorge de baiser fiévreux qui me donnait affreusement chaud.je lui défaisais sa blouse blanche que je fis valdinguer par terre, avant de l'entrainer avec moi vers le lit d'hopital. C'était très excitant de faire ca alors qu'on pourrait être découvert d'un moment à l'autre. Prenez en de la graine les enfants, les docteurs c'est très gentil et ca aide à laver les amidales.
« Ce fut .. » commenta le docteur mamour après que nous ayont finis. Oh ouai. Ce docteur était une tornade. La porte s'ouvrit à la volé sur Meredith Grey.
« Derek tu ...Non mais c'est une blague ! » Oh oh. Elle était pas contente. Je fis un petit coucou à Meredith de la mains, avant de me lever et de me diriger vers elle.
▬ « Franchement, je l'ai testé, et je te l'approuve. » Décrétais-je en lui tapotant la dos comme ci j'avais tester une canette de bière. Bon.On ce concentre ! Si je suis arrivé ici par la possilibilité de la course, alors ca voulait dire que je pouvais recommencer ...Je pris mon elan et accélérais le mouvement jusqu'à ce que l'hopital ne soit une forme flou. Le décor changea de nouveau, pour m'offrir la vue d'une grotte et d'or. Je baissais la tête en m'arrêtant, manquant de trébucher sur un gros rocher. Je me pris des écailles en pleine tête, et tombais à la renverse. Qui c'est qu'a foutu un mur poisson sur mon chemin ? Je levais la tête. Le mur bougeait. Il grandissait, grandissait, jusqu'à ce que son regard de feu et sa gueule de lézard béant ne ce tourne dans ma direction. Oh. Un gros lézard volant.
« Qui est tu petit hobbit ? » Je fixais le dragon, et tournait la tête de gauche à droite. ▬ « Un hobbit ? Ou ca? »demandais-je. Ah. Ah. Mais le dragon à parlé ! « La vache. T'es riche. Mais c'est con pour un dragon quand même, tu vas faire quoi de toute ses pièces d'or ? » Lui dit -je en me relevant en croisant les bras. Il ce mit à ricaner, un sourire au dent. Ou au babines. « Tu es marrante petite créature. Tu sais ce que j'en fais moi, des petites curieuse comme toi ? » Grogna t-il. Je clignais des yeux.
▬ « Tu lui fais des brochettes grillés ? Si oui, j'en deux et que sa saute ! » Quémandais-je, levant le doigt pour venir faire une pichenette au dragon. Il grogna à ma remarque et ouvrit une gueule béante qui devint rouge vif. Une gerbe de flamme vint m'exploser au visage, consumant mon corps entier d'un feu ardent et ...Bah il était sympa son bain de braise, mais moi, j'avais déjà pris ma douche. Ses yeux exclamèrent une surprise perturber lorsqu'il ce rendit compte que je n'étais même pas brûlé pour un sous. « Mais comment est-ce possible ? » Grogna t-il, alors que j'affichais une mine blasée.
▬ « Je prend des bains d'allumettes tout les matins ! » déclarais-je avec un gros sourire débile avant de rigolé à ma propre blague.
« Misérable petite créature ! SI je ne peu pas te brûler, je vais te manger ! » Rugit t-il. Sa gueule béante fendit l'air dans le but de me gober. Cette épisode me rappelait celui de Neverland, ou le lézard m'avait mangé. La douleur de ses crocs transperçant mon ventre fut assez violente pour que je m'en souvienne, et que je prenne subitement peur face à Smaug. J'échappais à sa langue rappeuse pour courir dans les pièces d'or. Le dragon ce mit à planer et à le pourchasser dans la grotte en frappant les murs de sa queue de fer.
▬ « Oh bordel, téléporte toi ! Téléporte toi, téléporte toi ! » M'ecriais-je. Le décor changea pour un décor plus lumineux. C'était un tunnel bleuté, dans un vide intersidérale. Comme si je m'étais perdu dans le temps. Sans crier gare, un Tardis arrive à toute vitesse et me frappa avec violence. Le décor, tel une pièce de theatre, changea de scène. Je chutais brutalement sur le sol, me tenant la tête de confusion et de douleur. Je me suis prise un tardis dans la tête. Le docteur devrait sérieusement songer à passer son permis ! Je me relevais en grognant. Il faisait térriblement sombre, et les couleurs étaient très terne, presque proche du noir et du blanc. Une musique imprégnait l'air, laissant vue sur un immense parc d'attraction lugubre. Comme ceux qui sont abandonnée à la télé. L'atmosphère était froide, et pesante. Je marchais lentement, comme perdu dans une dimension.
▬ « C'est quoi ce délire ? C'est décidé, j'arrête les drogues fortes ! » Mais pas le café. Le café c'est bon. Je savais que j'étais dans un parc d'attraction, mais je n'arrivais pas à voir autour de moi. Comme ci tout était flou et brouillé. Entouré d'obscurité. Quand j'essayais de me concentré pour mieux voir, je n'y arrivais pas. Mes yeux ce posèrent sur un banc.Il était usé et il y avait un costume de lapin ensanglanté. Ma gorge pesait lourdement. « Au final j'aurais peu être du rester avec Smaug... » Balbutais-je. Il fallait pas me taper sur la tête pour comprendre que je m'étais remise du Tardis et que je me lançais dans une nouvelle course. Le décor bascula, et je passais dans une ville apocalyptique. Je m'arrêtais, il y avait un groupe de personne réunie, qui semblait occupé par quelque chose au milieu de la foule. « Oh la vache enfin des personnes civilisés ! Eh les gars, j'ai un problème ! Les gars ? » Je vins interpellé un homme, et celui ci ce retourna en me grognant dessus. Sa tête était décomposé, et il avait des tripes coincé dans sa dentition.
▬ « ARRIERE ZOMBIE ! » Hurlais-je, sa mains essayant de m'attraper et n'atteignant que le vide. La foule de zombie ce retourna pour fendre sur moi. Je disparaissais dans une nouvelle course effrené. Je commençais à en avoir marre là. Je veux revenir à réalité, c'est plus marrant ! Je m'éclate plus ! Les zombies disparurent, et je me retrouvais à Storybrooke. Je lâchais un soupire de soulagement, avant de comprendre que c'était pas le vrai. Les immeubles étaient en décompisition, la route pleine de trou, les voitures aussi morte que les zombies, et pour couronner le tout je voyais que dalle avec ce brouillard. Je levais la tête, je reconnaissais seulement le Granny's diner. « Bon Mina je veux bien être gentille, mais franchement, c'est plus drôle ! » me plaignis-je en aperçevant du mouvement dans le brouillard. J'espérais que c'était elle, parce que je comprenais rien à ce qui était en train de ce passer !
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
La jeune fille qui accompagnait Anastasia semblait nerveuse et sur ses gardes et l'état de sa lampe torche ne semblait pas arranger la situation, bien au contraire. D'ailleurs, l'angoisse, légère mais tenace, semblait gagner la rouquine, même si elle s'arrangeait pour donner le change du mieux possible. Ce n'était pas en paniquant qu'elle se tirerait de ce mauvais pas, bien au contraire. En attendant, la lampe s'éteignit à plusieurs reprise, parfois juste quelques secondes, parfois pendant des minutes (sinon plus ? il était difficile d'avoir une notion précise du temps dans cet endroit glauque et bizarre). On aurait dit que l'obscurité alentours aspirait la lumière, tel un trou noir. Après une énième perte de leur seule source de lumière, la jeune fille tapa nerveusement la torche contre sa paume. Puis elle se tourna vers Anya : - C'est à cause de ce lieu. C'était différent autrefois, mais depuis quelques années, les choses ont changé. Tout a sombré dans le chaos, mais tant que vous restez avec moi, vous êtes en sécurité. Anastasia opina silencieusement. Ca lui allait très bien de rester avec la jeune femme. Même si ce n'était pas spécialement rassurant, au moins n'était-elle pas seule. La rouquine envisageait d'en demander plus, sur ce drôle d'endroit sordide, mais son alliée ne lui en laissa pas le temps. Réalisant que ses paroles n'étaient pas très encourageantes, elle tenta de rassurer Anastasia : - Ne vous en faites pas. Tout va bien se passer, je vous le promets. - Je vous fais confiance, assura Anya. Maintenant que c'était entendu, la jeune fille tourna la tête et pointa un endroit au loin. Il était difficile, sinon impossible, de voir ce qu'elle essayait de montrer : pourtant Anastasia tentait de regarder dans la direction indiquée. Et plus elle regardait, plus elle s'y sentait attirée, aimantée. Une sensation, au creux de ses entrailles, lui intimait d'aller dans cette direction, même si elle n'en connaissait pas la fin. - Vous ressentez ça aussi ? devina la jeune femme en se tournant vers Anastasia pour reprendre son attention. L'effet fut immédiat, distrayant la rouquine de cet appel incompréhensible et irrésistible. - Il vous appelle, n'est-ce pas ? Le seul endroit encore sûr ici ? Je sais, c'est dingue. Les paroles de la jeune femme aussi étaient dingues. Mais la brune savait clairement mieux qu'Anya où elles se trouvaient et quelles étaient les règles de cet endroit bizarre alors la rouquine lui faisait confiance, voyant en elle la meilleure façon de s'en sortir. Sa compagne baissa la tête pour observer sa lampe torche et la taper du plat de sa main encore un peu avant de reprendre : - Mais c'est comme ça que ça fonctionne maintenant ici. C'est en quelque sorte, la dernière chose non corrompue encore debout. Mais lorsqu'on le perdra aussi... - J'imagine qu'il ne vaut mieux pas y penser, acheva Anastasia d'un ton égal. Elle était résolue à s'en sortir par tous les moyens mais elle ne savait pas si c'était bon signe que son alliée n'ait jamais achevé sa phrase ni rebondit sur ce qu'elle avait dit à l'instant. Après un énième coup, sa lampe torche du plat de la main, la brune parvint à remettre la lampe torche en marche et parut satisfaite. Anya l'était aussi, se sentant plus rassurée avec cette lumière d'espoir. - Suivez-moi. Nous avons déjà perdu trop de temps en restant ici, reprit-elle sans appel. D'ailleurs, elle remit en route sans demander son reste et Anya lui emboita rapidement le cas. Et puis, après un moment dont Anya n'aurait su évaluer la durée, elle perdit la jeune femme brune de vue. Et merde, pesta Anastasia tout bas. Elle tenta de l'appeler mais c'était difficile avec ce brouillard épais qui couvrait les sons. La réponse de la jeune fille semblait parcourir des kilomètres et se répercuter un peu partout et nulle part à la fois. Ne pas paniquer, surtout ne pas paniquer, songea la rouquine en regardant autour d'elle, dans cette brume épaisse où elle ne voyait littéralement pas plus loin que le bout de son nez. Il lui fallait un abri et c'est avec cet objectif qu'elle se mit en route, avançant prudemment dans une direction, les mains en avant pour se prémunir des obstacles. Jusqu'à présent, tout allait d'ailleurs bien de ce côté mais le sol ne tarda pas à se dérober sous ses pieds et Anya chuta lourdement, toutes mains en avant. Elle sentit quelque chose heurte sa temps gauche et l'égratigner tandis que ses genoux et ses mains accusaient le reste du choc. Fout endroit, pesta-t-elle intérieurement. Il fallut quelques instants à Anya pour se remettre du choc et envisager un plan : sortir de ce trou. Littéralement. Toujours à tâtons, elle chercha le bord de ce gouffre, bien décidée à remonter, ce qui lui coûta sueur et égratignures supplémentaires. C'en était décidé : une fois rentrée de ce pays de malheur, elle n'y reviendrait pas ! Une fois de retour sur le sol plus ou moins ferme, Anya poursuivit sa route d'autant plus prudemment, ce qui rendait sa progression lente. Après un moment qui parut une éternité, elle posa ses mains contre un bâtiment en le longeant du bout des doigts, elle mit finalement la main sur une porte en bois qu'elle poussa... pour mieux tomber dans un nouveau trou. Même Alice au Pays des Merveilles en avait fréquentés moins ! Mais contre toute attente, ce qui en résulta ne fut pas si terrible. Pas tout de suite, du moins. Anastasia se trouva propulsée dans une scène de comédie romantique qu'elle aimait particulièrement, comme si le bâtiment s'était calé sur ses goûts pour lui montrer ce qu'elle voulait voir. Très vite cependant, le rêve prit des allures de cauchemar, à moins que ce ne soit le contraire. Anastasia se réveilla dans la peau d'une femme particulièrement insatisfaite, cynique et blasée qui avait le malheur de vivre en colocation avec un homme misogyne qui, paradoxalement était amoureux d'elle. Mais à ce moment de l'aventure, Anya n'avait plus conscience d'être une Romanov : elle était persuadée d'être Debbie la soûlée condamnée à se coltiner un pot de glu irritant qu'elle méprisait plus que tout. Elle avait beau crier, le supplier et tenter divers stratagèmes, il ne la lâchait jamais. Et plus les jours avançaient plus elle était blasée, soulée et cruellement insatisfaite. Mais un jour, après ce qui avait l'air d'une éternité, Anastasia redevint elle même et fut brutalement arrachée à ce cauchemar par des pleurs angoissants dont elle ne connaissait pas l'origine. Ce qui était d'autant plus angoissant. La rouquine s'était réveillée dans une demeure bien différente de celle de Debbie, une demeure dans laquelle les courants d'air étaient nombreux. Elle se sentait seule tandis que la terreur la gagnait. Qui pleurait ? Quel était ce bruit de raclement sur le sol ? Alors qu'elle ne s'y attendait pas, une main l'attrapa par l'épaule et par derrière. Anya sursauta, laissant échapper un cri strident. Son heure était-elle arrivée ? Eh bien non. La jeune femme fut soulagée de constater que c'était la brune qui l'avait retrouvée et qui, bien que paniquée, gardait la tête suffisamment froide pour agir. Contrairement à Anya qui se sentait presque paralysée de terreur. - Vite, elle ne doit surtout pas nous trouver sinon nous sommes mortes toutes les deux. COURS !! Anastasia ne se le fit pas dire deux fois. Cette annonce avait eu l'effet d'un électrochoc sur son cerveau apathique. L'instant d'après, elle détalait aussi rapidement que possible, traversant chaque pièce de la maison sans la regarder, la main amicale de son alliée sur son bras. Les deux femmes se réfugièrent dans une chambre. la brune poussa Anastasia dans un vieux placard qui fermait mal et se cacha sous un lit à moitié défoncé et défait. Elle avait éteint sa lampe torche, ce qui était plus sage. Anya, elle, tâchait de maitriser sa respiration et les pulsations de son coeur qui grondait comme le tonnerre. Du moins, c'était son impression. Ne pas être trouvée. Ne pas mourir. Se calmer. Essayer de trouver un plan si elle nous trouve. Mais quoi ? Et où ? Le placard semblait vide et la créature venait d'entrer dans la chambre. Contre toute attente, Anya la courageuse ferma les yeux. Si elle ne voyait pas la créature, elle aurait plus de chances de rester calme et de ne pas trahir sa présence.
Cette ville était plus qu'étrange... C'était Storybrooke sans vraiment l'être. Et au fond, c'était sans doute ça le plus étrange... J'avais passé tellement de temps dans cette ville que d'en voir une semblable mais si différente en même temps, ça avait de quoi m'intriguer. Et me rendre un peu anxieuse aussi, je devais bien l'avouer... Mais après avoir survécu aux Gardiens et à ce fou de Cold, ce n'était pas ça qui allait m'arrêter. J'étais devant le Granny's dîner et le brouillard recouvrait la ville. J'avais horreur du brouillard... Parce que contrairement aux ombres, il était véritablement traître. On ne pouvait pas compter sur lui, jamais. D'ailleurs, la silhouette qui semblait venir vers moi devait bien le regretter : si elle s'attendait à profiter de l'effet de surprise, c'était raté. M'approchant légèrement, je m'arrêtais à distance raisonnable. Assez pour que l'on m'entende mais normalement pas assez pour que l'on me trouve facilement.
- Qui es-tu ? Demandai-je en serrant si fort mon bâton d'onyx que mes jointures étaient certainement blanches...
Mais aucune réponse... Et plus cela durait, plus j'étais en colère. Et plus j'appréhendais. J'avais peur. Mais je ne le reconnaîtrais jamais, il ne fallait pas rêver non plus. Et j'avais horreur d'avoir peur, ce qui alimentait ma colère. Cela me permettait de tenir le coup et de ne pas me barrer en courant. Déjà parce que c'était indigne de moi, mais en plus parce que j'avais toujours cette foutue robe rose bonbon sur le dos. Soudain une sensation sourde me colla de la sueur dans le dos. J'étais observée, je le sentais. J'avais l'impression que mes paumes étaient soudain glissantes et je resserrais mon emprise sur mon bâton tout en tournant la tête pour voir d'où venait cette sensation. Mais rien bien évidemment. Quant à la personne qui avait été devant moi encore un instant plutôt, elle avait profité de la fraction de seconde d'inattention pour disparaître. Merde. Je n'aimais pas ça... J'avais horreur d'être à la place de la proie. Et j'avais horreur de ne rien contrôler...
Soudain, des éclats de voix retentirent à l'endroit où je m'étais tenue précédemment, devant le Granny's. Si mon premier réflexe avait été de foncer là-bas, je me retins. Parce que si j'avais moins la sensation d'être oppressée, je sentais toujours le regard de quelqu'un sur moi... Peut-être les voix étaient-elles un piège... En tout cas, j'avais totalement perdu le contrôle de la situation, ce que je n'appréciais guère... Mais refoulant ma peur et m'en nourrissant même, je filais vers mon ancien positionnement. Les gens qui étaient là auraient du mouron à se faire s'il s'agissait d'ennemis...
J'y étais presque, j'avais été prudente et n'avais fait aucun bruit. Mais soudain, il y avait le feu. Au niveau du Granny's. Me protégeais le visage de la chaleur ambiante, je regardais la porte du restaurant qui était ouverte. Le spectacle des flammes aurait été magnifique à regarder s'il n'y avait eu cette enfant... Au beau milieu des flammes. Et en flammes. Si la chaleur était insoutenable, la fumée était plus que désagréable. Ma respiration commençait déjà à devenir sifflante à cause de la fumée d'ailleurs. Et pourtant... Pourtant je ne pouvais détourner mon regard de cette enfant. Non que j'ai envie de l'aider. Mais le spectacle, aussi morbide soit-il, me paralysait. Même l'odeur de chair brûlée et la fournaise de plus en plus chaude ne parvenaient pas à me faire bouger...
La petite avait des cheveux très étranges. Peut-être était-ce cela qui me paralysait, me poussait à regarder. Tantôt blonds, tantôt bruns, sa peau suivait le même cheminement. À croire que l'enfant changeait constamment d'apparence... Puis je ne fis plus attention à rien. Un chant s'éleva, parvenant même à surpasser le grondement des flammes. J'étais paralysée et cela ne me rappelait que trop l'épisode avec Yen Sid. J'avais une peur panique, une seule, moi la créature issue de la peur... Ne plus contrôler mon corps et en avoir conscience était une chose qui me terrifiait. L'enfant continuait sa chanson, tandis que sa voix prenait de plus en plus d'ampleur à mesure qu'elle avançait dans sa chanson. Et moi j'avais avancé. Jusqu'à me retrouver à deux pas du feu, ce dont je ne me rendis compte que lorsque le chant cessa. L'enfant se tourna alors vers moi. Pas de beaucoup, je ne pouvais voir que son profil. Et la terreur me prit de nouveau, sans doute aussi violente que précédemment, voire pire encore.
Puis tout cessa. Brutalement. Je me retrouvais de nouveau avec le brouillard autour de moi et le Granny's me faisait face. Toujours en si mauvais état mais loin d'être la ruine dévorée par les flammes que j'avais vu tantôt. Et à l'endroit où se tenait l'enfant, se trouvait un homme blond. J'attrapais mon bâton avec le plus de force possible, prête à m'en servir quand je vis qu'il était accompagné par une brune. Ils n'avaient pas l'air de vision... Et la fille me disait quelque chose, bien que je ne savais pas du tout pourquoi.
- Eh. Dis-je en interceptant la fille juste avant qu'elle n'entre dans le Granny's. Vous êtes qui tous les deux ? Et on fout quoi ici ?
Peut-être avais-je tort de croire en ce que je voyais... Mais il me fallait des réponses.
J'aimais bien Mina. Mais quand même. Fallais pas pousser mémé dans les orties hein. Bon a la rigueur on pouvait pousser pépé sur le bas coté. Je fixais cette ombre vraiment bizarre dans ce brouillard horrible. Elle allait rester planté là comme ca encore longtemps ou ? Vous croyez que j'étais tombée dans un monde paradoxal de storybrooke ? Si ca ce trouve j'avais acquiers un nouveau pouvoir et je pouvais traverser les mondes ! Elle me perturbait cette ombre. Il ne manquait plus que la musique flippante et je serais parée pour le film d'horreur. Je croisais les bras, me demandant si il fallait que je la rejoigne pour qu'elle me parle. Elle me devait quand même des explications ! Peu importe qui ce trouvais derrière ce gros tas de poussière atmosphérique ! Et en plus, elle m'avait pas répondu, comme ci elle en avait rien à carrer.
▬ « Eh, je t'ai causée hein ! » aboyais-je. Ma voix ce répercutait en écho. Pourtant, elle ne sourcillait pas. C'était vraiment très mal poli de sa part quand même. Sa maman lui avait jamais appris à répondre au inconnus ? Bon d'accord, pas à ceux qui t'offre des bonbons, faut pas trop abuser non plus. Moi je parle plus de ceux qui t'envoie dans des mondes bizarres et qui te répondent pas. Puis elle disparu en un eclair. Un eclair ..UN ECLAIR ? Non c'est à moi c'est mon pouvoir ! Pas le siens ! C'est pouvoir rien qu'a moi et à moi ! « Tu crois pouvoir m'échapper ? Tu te fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au tibias ! » m'ecriais-je, traversant le brouillard à mon tour pour la rattraper. Non mais oh. Elle était rapide aussi ! Non mais c'est quoi cette injustice ? J'allais lui dire ma façon de penser à celle là ! Voleuse de pouvoir ! Tricheuse !
Je courrais à vive allure dans les rues, je pouvais voir au loin qu'il s'agissait d'une brune. Je ne prêtais aucune attention au décor, mon objectif était fixée, et j'étais prête à tout pour le remplir. Oh la garce, en plus elle faisait exprès de tourner à la va vite pour me perdre dans les ruelles ! Elle m'aura pas aussi facilement ! Elle croyait pouvoir m'échapper ? Mais Wonder Jez avait plus d'un tour dans son sac ! J'avais une envie prononcer de lui balancer une boule de feu. Mais ce serait du meurtre quand même. Je suis pas une meurtrière, je laissais ca au experts du psychopatisme. Je sais pas si ce mot existe, mais dans tout les cas, maintenant il m'appartenait ! Ma bague prit la forme d'une sphère ronde imposante. Mon bouclier de Wonder Woman chéri. J'allais lui lancer en pleine tronche pour la stopper ! D'un mouvement du bras, je lâchais le bouclier qui ce rapprocha dangereusement de l'inconnu.
▬ « Eh mais ... » J'eu pas le temps de comprendre ce qui venait de ce passer, qu'un objet non identifier percuta mon visage d'une tel violence que je fus projeté brutalement à la renverse. Je tombais sur le sol, ma vision complétement trouble et une méchante douleur au visage qui était en train de me mettre K.O. Elle ma lacérait les joues, m'avait pétée le nez je suis sur, et en plus je sentais mon cœur battre dans mon crâne. Comment était-ce possible ? J'en avais aucune idée ! Oh la vache. Ca faisait quand même un mal de chien. Je lâchais un grognement en me tournant sur le ventre. Des étoiles dansaient dans ma vision et un mal de crâne prenait mes nerfs en otage. Aieuh. « C'est franchement pas sympa, ca fait mal ton truc ! » me plaignit-je, en me relevant, titubante. J'avais le visage en feu moi. Je suis sur qu'il était gonflé comme une pastèque en plus. Mon si beau visage ! Je me frottais le visage, comme ci ca allait faire partir la douleur qui battait à mes tempes. Je baissais le regard sur l'objet que je m'étais prise dans la tronche.
▬ « Euh... 404 no found ? » bredouillais-je. Allo Winston ? On avait un big problème là quand même.C'était mon bouclier. Enfin, je veux dire, elle m'avait balancer mon bouclier en pleine tronche ou quoi ? Mais j'étais sur de l'avoir arrêté ! Ou alors elle avait le même que moi ? J'étais dans l'incapacité de dicerner son visage avec tout ce brouillard. Comme ci il m'avait entendu , il finit par ce dissiper peu à peu. Le visage de l'inconnu prit une forme familière. Trop familière. « Que ... » mais c'était moi ! Si le choc me laissait pantoise, je ne pu m'empêcher d'admirer mes courbes. « Ah ouai je suis pas mal quand même. » déclarais-je. Mais pourquoi c'était moi ? J'avais une sœur jumelle psychotic et personne ne m'avait informée ? C'est pas bien. Elle me défia du regard, et j'étais franchement perturbée. J'osais pas bouger. Je faisais quand même peur quand j'étais en colère. Elle ce jeta sur moi et récupéra le bouclier alors que j'avais reculée en hurlant comme une troulliarde. Non mais attendez je veux bien être mais quand votre propre tronche vous saute dessus, ca fait bizare quand même!
▬ « Tu peu me rendre mon bouclier ? Non ? Tanpis ! » Demandais-je quand même. On sait jamais hein, si cette Jezabel était dans ses jours de bonté. Mais j'étais encore un peu secoué quand même. C'était une expérience perturbante. J'en avaias froid dans le dos. J'allais faire un pas, lorsqu'un crie me fit sursauter. Je me retournais d'effroie, cette voix m'était familière. Je la connaissais .. « ANYA ! » hurlais-je, alors que mon petit cerveau adoré avait été clément et m'avais révélé le visage de la nature de ce crie. Sans laisser mon reste, je déguerpie de ma position dans le but de rejoindre la nature de ce crie. Les batiments de Storybrooke défilèrent à vive allure. Lorsque je me rapprochais, un sentiment de terreur m'envahis et je me tétanisais sur place. Je comprenais pas d'ou ca venait. Je me sentais complétement térrifié. Tenue en joute. Je détestais ca. J'avais peur de quelque chose. Mais de quoi ? La panique me submergeais, et mon instinct m'hurlait de fuir. J'essayais de faire un pas pour m'en aller loin de ce monde de fou, mais la peur me paralysais complétement.
« L'une des vôtres est à l'intérieur d'une maison en ruine par là-bas. Avec l'une des miennes. Si personne ne vient à leur secours, elle seront morte toutes les deux d'ici quelques minutes. Le temps qu'elle s'amuse avec elles, avant de finalement les achever. » Qué ? Je tournais la tête vers l'homme qui c'était arrêté à ma hauteur, et qui regardais droit devant lui, perdu dans le brouillard. Qui allait faire mumuse avec Anya que lui dise ma façon de penser hein ? Mais je pouvais pas bouger. J'avais peur. Quelque chose était en train de s'amuser avec mes pensées et m'empêchait de bouger. Je tremblais presque, et j'avais la poitrine grosse comme une patate tellement j'étais à deux doigt de pleurer comme une petite fille.
▬ « Je comprend pas pa ...pa... pas ... » balbutais-je, complétement figé dans mon effroie. Il ce tue un moment, puis tourna la tête vers moi.
« Je sais que vous êtes terrifiée. Elle fait ça à tout le monde, personne ici où ailleurs n'est épargnée. Personne sauf... » Il ce tut, comme ci il était emprunt d'un souvenir douloureux. Il et bien gentil hein, mais moi je fais comment pour me débarassé de cette peur ridicule qui me retournait les tripes et me donnait envie de fuir en hurlant comme une gonzesse de fille d'horreur ? Il releva la tête et me cacha son visage en regardant ailleurs. Ah. D'accord, je ferais comme ci j'avais rien vue. Mais c'est pas grave hein. Tout le monde à le droit de laisser des failles dans sa coquilles un jour ou l'autre !
« Que vous me fassiez confiance où non, je suis votre seule chance de les sauver. "Elle" réagit aux souvenirs douloureux. A la peur. Aux remord. Tous ce que vous cachez de néfaste en vous, elle le sent et le sait. Et plus vous avez de chose à cacher, plus vous avez fait de mal, souffrez ou regrettez des choses, et plus vous êtes susceptible d'attirer son attention. Quoi qu'au final, personne n'est à l'abri d'elle. » Je tournais un regard tétaniser dans sa direction. Elle ce nourrissait de tout ..D'absolument tout. Elle était donc en train de me passer à la petite cuillière et de m'envoyer toutes mes douleurs, mes peines en plein visage ? J'avais vécu tellement de choses douloureuse. Elle avait de quoi s'amuser. Je détestais cette instant de vulnérabilité qui m'assaillit. Elle n'avait aucun droit ! Malgrès la peur qui continuait de me couper de tout mouvement, je serrais le poing de rage.
« C'est pour cette raison que j'ai besoin que vous me fassiez une promesse. Ensuite, seulement après que vous m'ayez promis de faire ce que je vais vous demandez, je vous aiderez pour sauver votre amie et la rôdeuse. » Des flammes innondèrent mes pupilles de haine. Je pris mon courage pour tourner la visage vers lui, ses mots percutant mon attention. « Je suis prêt à mourir mais à la seule condition, que vous la sauviez elle. Retrouver la. » Je le fixais, choquée. De qui il parlait ? Je ne comprenais pas. Je ne voyais pas. Il me donna un téléphone portable, alors que j'étais coupé de toute réponse. En fait, j'avais juste que des questions qui ce succédèrent dans mon esprit et il était incapable de faire le tri. Pourquoi je suis ici ? Qu'es ce qui ce passe ? C'est quoi cette endroit ? Pourquoi ta chevelure et plus soyeuse que la mienne ?
▬ « Je ..oui mais ... » je tournais mon regard sur le fond d'ecran de son portable. oh. Mais c'était Mina ! Elle avait pas une tête aidée la pauvre. Il l'avait prise à son insu ? Je me trompe ? Qu'il ne me mente pas, moi j'en avais pris plein des photos à l'insu des gens ! Et quand c'était voulu, ils avaient une tronche plus chaleureuse ! Je rangeais le portable dans ma poche. « C'est d'accord. Mais t'aurais pu la prendre sous un autre angle quand même, la pauvre. Ouuuuh j'en connais qui doit avoir des rêves interessant la nuit ! » Il déglutit comme ci j'avais touché une corde sensible, et braqua son regard droit devant lui. Eh mais faut pas être véxé l'ami ! Je lui dirais pas c'est promis. Pas tout de suite en tout cas. Mina était en dangée ? Je devais la retrouver ! Mais je nageais dans le noir complet, je comprenais pas grand chose à la situation, quelqu'un pourrait allumer la lumière s'il vous plait ? On a perdu quelque étages.
« Moi plus que quiconque ait des choses à me reprocher. C'est pour cette raison, parce qu'elle me veut, qu'elle devrait détourner son attention des deux autres pour reporter son attention sur moi. Je vais faire mon devoir. Je vais attirer son attention pour vous laissez le temps de les sauver toutes les deux. Mais pour ce faire, vous allez devoir prendre sur vous. Vous pensez être assez forte pour lutter contre le sentiment de terreur qui c'est installé en vous ? » J'avais reporté mon attention sur la maison. En était-je capable ? Jusqu'a partir de maintenant, je fuyais. Je fuyais mes problèmes. Je refusais de ressentir quoi que ce soit. Je refusais d'être responsable de qui que ce soit. Maria m'en voulait pour ca. De pas faire face à mes peurs. Avais-je assez de courage pour les affronters ? J'en étais incapable. Je ne pouvais pas. C'était trop douloureux. Je ..Non je pouvais pas. « Si j'étais vous, je réfléchirais vite. Mais quoi que vous fassiez, sauvez-la "elle" » Dit t-il, ayant perçu ma terreur qui venait de moi même.
▬ « Non je ne peu pas je suis une lâche !Je..reviens ! » Pourquoi cette idiot allait ce sacrifier de la sorte ? Les cries qui me parvenaient me déchirait la poitrine. Je marchais comme un lion en cage. Ca me rendait folle. J'étais pas assez courageuse pour affronter mes peurs. J'étais pas celle qui ce construisait une carapace comme Maria. J'étais pas celle qui prenait sur elle. J'étais juste celle qui faisait n'importe quoi, qui faisait rire les gens pour pas qu'ils ne perçoient mes faiblesses à partir de mon masque de clown. « Je suis nulle. Je suis une grosse nulle. C'est tous ce que j'ai toujours été. Maria à raison ! » me plaignis-je, le cœur gros. Enfin, si j'en avais un. Les cries redoublèrent d'intensiter. Je ne pouvais pas rester comme ca ! Alors Jez la lâche allait devenir Jez la vaillante ? Je revoyais Maria m'hurler de ne pas être assez mature et de ne pas endosser mes responsabilité. Je lâchais un gros soupire lasse.
▬ « Les gens m'ont jamais aimée pour ce que j'étais. Regarde bien Maria. Je vais prendre mes responsabilité. » Dis-je pour moi même. Si la peur de faire face à des choses me terrorrisait, l'envie de sauver Anya et les autres étaient encore plus forte. « Je ne laisserais pas mon amie mourir par ma lacheté. » affirmais-je. La peur qui c'était installer en moi était partout dans mon organisme. Elle m'appuyait l'esprit avec beaucoup de densité et il tissait ses files. L'homme était en train d'appeler la créature pour attirer son attention. Des bruits de sanglots et de chaine trainant sur le sol parvenait à mon oreille. Je devais retirer cette influence que la créature avait sur moi. Je devais bouger. Je devais aller les aider ! Je fermais les yeux quelque instant, essayant d'attirer le calme dans mon esprit. Je n'avais pas peur. Je n'avais pas peur. Sors de mon corps. Laisse moi tranquille. Les sanglots redoublèrent, et mes yeux ce redressèrent brutalement, des flammes noyant mes prunelles bleutés.
▬ « Tu ne m'aura pas. » décrétais-je, avec une détermination puissante qui ce répercutait dans tout mon êtres. Avec un regard noir et plein de défis, j'effectuais un pas sur le sol. Il m'était difficile de poser le deuxième, tellement la peur me susurrait avec délice de fuir, de ne pas rester là. Je refusais tout contact avec elle, et posait de nouveau un pas. Puis deux. Je sentais ma respiratio saccader ce calmer peu à peu, et la peur finissait par ce retirer de mes entrailles, remplacer par cette envie fulgurante d'agir. J'arrivais dans une pièce étaient striée d'éclaboussure de sang. Mon estomac ce retourna dans ma poitrine, et la peur resserait son emprise sur mes mouvements. J'ouvris le placard en grand, découvrant Anya. Un sourire soulager étirait mes lèvres, avant que mon visage ne soit à nouveau marquer par un visage grave et apeurée. « Il faut pas rester là ! » Dis-je, avant de prendre l'autre femme brune. Je les poussais du peu que je le pouvais jusqu'à la sortis, avant d'être marqué par un éclairs dans mon esprit.
▬ « Le garçon ... » Je me retournais pour fixer l'endroit. Je ne pouvais pas y aller. Je ...il fallait le auver ! Mais j'avais peur. Je ne voulais pas. C'était horrible. La peur me dévorait de l'intérieur. Mais je ne pouvais pas le laisser … « All...Aller au Granny's dinner. Je ..Je vous y rejoint. » Balbutais-je, à deux doigt de pleurer à nouveau comme une petite fille tellement la peur accentuait mes émotions. Je fermais les yeux un instant. Il fallait que j'y aille. Je ne pouvais pas le laisser mourir comme ca. Je n'étais pas comme ca. Je voulais prouver que je valais mieux. Je me détournais, aspirer par une terreur sans nom à cause de la créature. J'avançais lentement, surveillant chaque recoin, de peur de tomber sur la créature. Il fallait que je retrouve le blondinet à la chevelure plus soyeuse que la mienne et que je le ramène. C'était comme retourner dans une maison en feu. Sauf que je risquais de me brûler. Les bruits de chaine sur le sol continuait, ainsi que des bruits de lutte. J'attrapais le blondinet qui courrait dans ma direction par le bras afin de l'emmener dans mon coin. J'aperçu juste une ombre passer, et ma peur grandit d'un trait tellement fort que je claquais des dents et que des larmes striais mes yeux. La muerte avait peur. La morte mexicaine avait peur. Pathétique.
Une fois que la créature s'en allait, l'emprise devenait moins forte, et je tirais le blond par le bras, marchand lentement parce que tout dans ces couloirs étaient effrayant. L'ombre nous guettait probablement. Elle manquerait pas de nous sauter dessus à tout instant. Marcher à couvert ainsi, pouvant ce faire attraper à tout instant m'effrayait. Je n'avais pas la force de courir et de nous tirer de là en quelque seconde. Les bruits de chaine devenait plus forte, et la sortis encore plus proche. Paf paf paf. La créature ce rapprochait surement. C'était la première fois qu'une aussi grande peur m'empêchait de faire quoi que ce soit. Je n'arrivais pas à expliquer combien ca m'était difficile de bouger, de braver ce sentiment qui me bloquait comme un cadenas bloquait une porte. La sortis proche, je sautais dehors et continuait de tirer le blond en essayant de courir. Mais c'était comme dans un rêve : je courrais trop lentement, beaucoup trop lentement. Marcher allait deux fois plus vite. Le brouillard referma la maisons dans ses serres, et le granny fut asse proche pour que je puisse retrouver ma super vitesse et accourir avec le blond vers Anya. A peine eu-je vue celle ci que je lui sautais dans les bras, comme une gamine apeurée et voulant retrouver les bras maternelle de sa maman.
▬ « Je suis contente de te voir ! C'est horrible ! Je croyais être toute seule ! Etj'avaispeurdeteperdreaussi. » bredouillais-je à toute vitesse. Si ca ce trouve elle avait pas entendu hein ? Dite moi qu'elle avait pas entendu. Je relâchais la rousse pour regarder la brune aux yeux bleus. « Rien de cassée ? » Demandais-je. Elle répondit négativement, et je me tournais vers le blond en lui foutant une tape derrière la tête. « Quand on est intélligent, on ce fourre pas dans la gueule du loup comme ca ! La prochaine fois tu te débrouille ! » l'engueulais-je. Ouai. La peur redescendait et mon esprit n'aimait pas ce looping émotive.