« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je ne sais pas combien de minutes s'étaient écoulées avant que je décidais de bouger. J'avais eu le temps de compter le nombre de personnes qui m'avaient oublié. Puisque c'était la loi de Wasteland, les toons y vont une fois oubliés. Grâce à la malédiction qui avait transformé chacun d'entre eux en humains, et grâce à Lukas qui nous avait tous libéré l'année dernière, les portes de Wasteland étaient closes. Mais je savais qu'il y avait un risque que j'y sois de nouveau expédié depuis que je pouvais me transformer en ma forme originelle. Lukas m'avait oublié. Kara, Barry, Oliver, Caitlyn et Sarah m'avaient oublié. Mes frères et mes soeurs m'avaient oublié. L'apprenti de mon père m'avait oublié. Mes amis m'avaient oublié. La Magic League, ce que j'avais accompli de mieux, m'avait oublié. Que Mickey m'ait oublié cependant est une idée qui m'a très légèrement fait du bien.
L'âme de Lily, quelque soit le monde dans lequel elle se trouve, m'avait oublié.
Je marchais à petit pas, serrant une main que je pouvais soigner, mais d'une façon que je n'osais pas. Pendant quelques instants, je regrettais même d'avoir tué le premier Dyson, pour n'être qu'Oswald. Le Dyson forgé par la malédiction avait assez de souffrances pour se protéger bien mieux que je ne le pourrai jamais.
Je fermais les yeux, secouant la tête pour me ressaisir. Ce n'était pas moi qui disait ça. C'était la panique de Wasteland. Je ne pensais pas tout ça. Pour le moment, ce qui importait, c'était de trouver ce qui pouvait me servir de refuge. Wasteland n'étais pas un enfer : c'était pire que la mort. Je resterai dans cet état pour l'éternité, ne vieillissant jamais, ne mourant jamais, ressentant sans cesse la faim, la soif, et cette fois-ci quelque chose en plus : la solitude, puis-qu’aucun toon n'avait la capacité de venir ici.
J'observais l'environnement autour de moi. Je reconnaissais les formes de Storybrooke, comme Wasteland 1.0 depuis la malédiction. Alors, face à l'angoisse de l'oubli et la solitude évidente, je n'avais rien de mieux à faire que de ressasser l'histoire. Mon histoire, puisque j'étais le seul à pouvoir m'en souvenir à présent. Il n'y avait à l'origine qu'un sorcier qui créa un pinceau magique, animé par une source : l'encre, qui centrait en elle la peinture, créatrice, et le dissolvant, destructeur. Ce pinceau mit au monde, grâce à la peinture de l'encre, des centaines et des milliers d'animaux anthropomorphes, nommés toons, qui étaient chargé d'aider les enfants. Les accompagner durant leurs jeunes années et s'assurer de leur joie pour qu'ils ne grandissent pas seuls. Mais les enfants grandissaient. Ils oubliaient, envoyant, inconsciemment, leur premier meilleur ami, dans un monde sans couleur, une retraite forcée et terne. Vos enfants n'ont jamais eu d'ami imaginaire, sachez-le. Nous n'étions pas imaginaire. Jusqu'à un certain âge. Le pinceau avait crée Wasteland, le monde de la désolation, à la fois avec du dissolvant et de la peinture. Un monde des contes à part entière connecté au pinceau du sorcier, le père des toons, mon père, que je n'ai jamais rencontré, dans lequel les toons se retrouvaient après l'oubli. L'année dernière, les toons furent libérés, fermant les portes de Wasteland à jamais. J'avais demandé à l'apprenti de mon père (mon père étant mort pour nous aider) de recréer un second Wasteland pour trouver le moyen d'y enfermer le double maléfique de ma fille qui la hantait. Résultat des courses j'y étais enfermé, et ma fille ne pourra jamais s'en libérer. Et flute, même ressasser le passé revenait à cette idée là.
Il n'avait pas raté son oeuvre. Il n'avait jamais utilisé le pinceau avant, mais c'était déjà pas mal. Ce Wasteland 2.0 était encore plus flippant que le premier du nom. Dans la brume, dans laquelle je marchais encore, je cru voir des formes bouger, comme des fantômes, des âmes égarées, qui ne savaient pas où aller.
Parfois, des cris.
Mais quel film d'horreur il a regardé avant de crée ce monde, bordel...
J'avais chuchoté, ne parlant que dans un maigre souffle.
PU... tain. J'avais serré mes dents lorsque je m'étais retrouvé au sol, n'émettant aucun son. La bouche d'égout dans laquelle j'avais perdu ma chaussure était à peine visible. Je m'étais réceptionné sur ma main. Mais je n'étais toujours pas décidé à me transformé. Là, tout de suite, j'avais peur de l'encre, de la peinture, qui était en moi. Elle pouvait soigner ma main, recréer ce qui avait été transpercé, mais elle était surtout ce qui me connectait à ce monde. Ce qui m'avait envoyé ici.
Je m'étais relevé, n'ayant pas d'autres choix. Et puis je vis quelqu'un. Une autre ombre dans le brouillard, mais celle-ci fut plus distincte, de plus en plus au fur et à mesure que je m'approchais. J'avançais sur la défensive. A l'heure actuelle, je ne pouvais pas vraiment me battre sous cette forme. Si ce truc venait m'attaquer, je n'hésiterai pas à me transformer.
Des cheveux blonds... c'était une femme. Une femme que... je reconnaissais.
E... Emma Swan ?
C'ETAIT ELLE ! Une tornade de soulagement m'avait envahi. TU M'AS PAS NIQUE, WASTELAND A LA CON ! Si Emma était là, j'étais peut-être dans un monde horrible, ça c'était sur, mais je n'étais PAS à Wasteland. Parce qu'elle ne pouvait pas y être. J'étais prêt, à partir de de cet instant, pendant lequel un grand soulagement m'avait envahi, à assumer tous les mondes dégueulasses qui pouvaient exister.
Emma ! Par le Fantôme, qu'est-ce que je suis soulagé de vous voir. Ce monde, ce... Storybrooke. Vous savez où nous sommes vraiment ?
Jurer sur le Fantôme n'était pas très judicieux de ma part, mais j'emmerdais actuellement tout ce que l'encre avait crée de mauvais. Pendant ces quelques minutes, je n'étais plus habité par les superstitions des toons.
Elle eut l'air soulagé également. On se connaissait depuis la mairie et le département de la police, et je savais qu'elle partageait une famille avec Regina, mais nous n'avions pas eu l'occasion de faire plus ample connaissance. Non pas que la situation était très propice à devenir supers amis, mais au moins cela fut assez pour que nous nous reconnaissions. La dernière fois que j'étais aussi soulagé de voir une femme, c'était quand Wonder Jez était revenue d'Egypte en vie, alors que je croyais qu'elle avait été tuée.
Non, je me suis réveillée dans le poste de police mais j'ai comme l'impression qu'il est différent du notre.
Je confirme, ce n'est pas Storybrooke. J'ai déjà visité un monde qui a adopté les traits de la ville, et ce n'était pas un monde bienveillant. Celui-ci ne l'est pas non plus. Je baissais les yeux sur mon pied nu et ma main en sang. C'était assez évident pour elle comme moi pour conclure cela. Je ne sais pas vraiment comment sortir d'ici... Je vous propose qu'on aille vérifier ce qu'il y a au-delà des limites de la ville, pour savoir ce qu'il y a autour de nous, ça pourrait nous aider à savoir comment rentrer. J'en sais rien en fait, mais j'ai rien d'autre à proposer, si vous avez mieux, je suis preneur...
Je savais qu'aux limites de Wastebrooke, qui était la version maudite de Wasteland, il y avait aux limites de la ville un mur d'encre si noir qu'on pouvait penser à du vide. Je ne voulais pas savoir ce qu'il se passait si on si risquait. De toute façon ce n'était pas une question : Wasteland était détruit, je pouvais me réjouir de cette idée maintenant et arrêter d'y penser.
Emma semblait considérer l'idée quelques instants avant d'hocher la tête.
Je pense que vous avez raisons, allons voir les limites de la ville, peut être qu'en chemin nous croiserons quelqu'un qui pourra nous aider. Elle regarda autour de nous. En espérant qu'il y est quelqu'un d'autre...
Ce fut à mon tour d'hocher la tête. Si j'ai appris quelque chose de Storybrooke... chaque voyage inattendu est fait à plusieurs.
Wonderland, Wasteland, Monsters Inc... Je savais que Derek & Duncan avaient également été enfermés dans un livre de Victor Hugo ou emmenés dans un endroit nommé Zootopie (dont les résidents vivaient chez eux désormais) ou même à Tokyo... tous ces voyages étaient en groupe. Et quels groupes... il suffisait que je les perde de vue et voilà les jumeaux mariés, à Zootopie et à Tokyo. Mais c'est une autre histoire. Y penser était simplement la manifestation de mon soulagement qui m'habitait encore : je n'étais pas à Wasteland, et j'allais, j'y croyais maintenant, retrouver ces jumeaux atrocement attachants.
Mais retourner n'était pas à l'ordre du jour, puisque je n'eus pas le loisir de mettre notre plan à exécution. J'eus un moment de vertige. Un cri avait retenti... il semblait partout et nul part à la fois. Il semblait m'entourer et... entrer en moi. Il résonnait dans chaque partie d'encre qui formait mon corps, semblait faire vibrer mon âme ce qui faisait une sensation plus que désagréable. Il était fort... plus fort... trop fort. Puis ma vue semblait me perdre, mes sens semblaient me quitter dans un instant de doute. Je ne savais plus où j'étais, par flash apparaissait une pièce autour de moi. Des flash répétitifs et brefs. Je ne savais plus si j'étais encore dans les rues désertes et chaotiques avec Emma ou dans cet endroit qui venait à mes sens par flashs perturbants et maladifs. Ce nouvel environnement qui s'imposait à moi était vaste, sombre, aussi humide qu'en ruine, le tout me faisant prier les esprits de Wasteland pour que je puisse rester dans les rues aussi malsaines soient-elles. Les flashs restaient tout aussi furtifs mais ma vision s'y adaptait. Je pus voir au centre ce qui ressemblait à une grande cage ou à la fin, une pièce éclairée dans le fond.
Puis je fus plongé dans le noir. Avais-je oublié des choses entre là et mon réveil ? Je ne saurais pas dire.
J'ouvris les yeux face à un homme que je ne connaissais pas, brun, yeux foncés. Son regard était fixé sur moi, ne regardant que moi pendant un instant qui m'avait semblé aussi long que tous les siècles durant lesquels j'avais existé. Puis il appuya sur un appareil, et semblait prêt pour un entretien.
Un entretien ?
Je baissais les yeux sur moi-même. Je n'avais jamais connu cette sensation mais je savais ce que c'était pour l'avoir vu dans plusieurs film. Enfermé dans une camisole de force, je ne pouvais pas bouger. C'était très malsain. Trop malsain. Les toons étaient plongé dans l'oubli pendant une grande partie de leur vie, et l'oubli incarnait ce qu'il y avait de pire dans notre existence. Bien sûr, quoique je puisse vivre, ça resterait le cas, mais tout ça pour dire que je n'étais pas habitué à d'aussi horrible scène. J'avais oublié les spectacles horribles de la Floride en laissant mourir l'autre Dyson, et j'aurai aimé ne pas devoir vivre quelque chose d'aussi malsain.
Je ne comprenais pas un traître mot de ce qu'il me disait pour une bonne raison. Je le voyais et l'entendais parler en accéléré, exactement comme un film qu'on accélère pour voir la suite. Mon pouls s'accélérait. Je voulais bouger, je sentais ma main trouée frotter contre le tissu qui m'enfermait, ce qui rajoutait de la douleur au malaise et gêne qui me hantaient.
La scène semblait finalement se stabiliser. Semblait. Presque.
Le début de sa phrase, accélérée, fut incompréhensible. que vous m'entendez ? L'accélération reprit aussi vite que l'espoir de le comprendre s'envola, avant de s’arrêter de nouveau. vous m'entendez ?
Et je ne pus pas comprendre davantage. Était-ce la cause de son énervement. Le "psy" s'agita, devenant de plus en plus inquiétant, totalement paniqué. Je voulais partir, c'était horrible, je ne pouvais pas supporter tout ça. J'en avais marre, je voulais lui hurler de fermer sa gueule, je voulais que tout s'arrêter je voulais...
Je n'en pouvais plus.
Je fermer les yeux, me concentrant sur le sang qui coulait dans mes veines, le sentant bouillir de plus en plus alors que j'invoquais l'élément le plus important : l'encre. Je n'étais pas capable de faire ça depuis longtemps, et je me le reserver pour des conditions exceptionnelles. Cette condition était exceptionnelle. Je voulais autant fuir que lui casser la gueule à coup de patte.
J'ouvris les yeux, dévoilant mes globes oculaires entièrement noircis à l'homme qui me faisait toujours face.
C'est à moi de crier maintenant.
Toute ma peau se noircit, avant que la camisole de force ne gonfla, à cause de l'encre qui s'agitait et sortait de mon corps pour me recouvrir. Je rapetissais autant que je me sentais gagner en santé. En force. J'aimais cette forme. Mon vrai corps. Redevenu le Oswald que j'étais, je me dégageais de la camisole, mon corps entièrement soigné.
Mais je pus ni fuir. Ni lui casser sa gueule.
J'avais connu un Savant Fou. Aujourd'hui son corps devait flotter dans les reste d'un Wasteland disparu, la poitrine ouverte. J'étais prêt à lui faire face mais je ne pouvais simplement pas. Je ne pouvais pas bouger. Ma vision se perturba, alors qu'encore une fois, mes sens se perdaient. Tout autour de moi, j'avais l'impression que la pièce se désintégrait toute seule. Le docteur, furieux, se leva de son siège pour me regarder, les yeux inondés de colère.
CECI N'EST PAS ACCEPTABLE
Oui, le Savant Fou avait souvent ce genre de discours, et aujourd'hui comme maintenant, je n'en avais rien à foutre. Je voulais juste sortir. Bouger. Hurler. Combattre. Me réveiller.
Une radio s'alluma, émettant des grésillement qui, encore une fois, résonnèrent au plus profond de moi, de plus en plus fort, jusqu'à ce que je compris que ce n'étaient pas des grésillement : c'étaient des hurlements à glacer le sang. Des cris de terreurs qui m'envahissaient, me faisaient grincer des dents, faisant presque bouillir l'encre qui constituait mon corps.
Pourquoi c'était moi qui devait vivre ça et pas... Mickey ? Mickey il aime déjà pas la vie, alors un peu plus ou un peu moins de malheurs... Putain. Le psy s'approcha de moi dangereusement, d'un pas aussi inquiétant que le dernier Savant Fou que je connaissais. Je pus mieux voir son teint blafard, aussi dégueulasse que ses lèvres noires, qui paraissaient pourries. De son nez, sa bouche ou ses yeux, s'échappait un liquide noir, plus dense que l'encre que j'avais en moi. Il posa sa main sur mon cou pour me soulever et me jeter violemment dans le décor qui tourna autour de moi.
J'ouvris les yeux dans un endroit qui me plaisait beaucoup plus. Je savais que ce n'était pas les miens, mais me retrouver dans les locaux de la Magic League me rassuraient. C'était toujours différent, mais je me sentais déjà davantage dans mon élément.
Je repris alors forme humaine, profitant pour me chausser de bottes en cuir, et m'habiller de vêtements chauds, longs et épais. Les avantages de la transformation de toon étaient plaisants. Au moins un truc de plaisant.
Il n'y avait pas uniquement six costumes, comme dans mes locaux, à Storybrooke. Il y en avait beaucoup plus. Je pus cependant reconnaitre le costume d'Overwatch. Wonder Woman. Raven. Mais je ne trouvais pas le mien, celui de Spiderman. Il y avait en revanche une version féminine de Captain America. Supergirl. Et bien plus. Je les effleurais du doigt, et c'est celui de Batman qui se transforma à mon contact. Il se changea en un simple pendentif, le rendant plus pratique au transport. J'eus un sourire sur mes lèvres. Je ne sais pas si c'était possible, mais c'était une amélioration plaisante à apporter aux costumes de la vraie Magic League.
Je suppose que ça veut dire que tu es à moi, ici, fis-je en portant le pendentif à mon cou. Je continuais à explorer la salle, essayant de reconnaître davantage. Je ne trouvais pas le morceau de glace de Killer Frost. Quelque part, ça me rassurait. Tout devenait hostile ici, qui sait ce qu'un morceau de glace mutante pouvait devenir dans ce monde-ci.
AAAH !
J'ai failli tomber, me rattrapant agilement sur ma main, soignée grâce à l'encre. Dans mes locaux, j'y avais rangé la carcasse robotique d'Ultron, que Wonder Jez et Anya-Overwatch avaient réussi à massacrer. Mais je faisais face à un Ultron, debout, en très bon état. Il était éteint. Hors d'état de marche, normalement. C'était impossible qu'il fonctionne. N'est-ce pas ? J'avais ma salive, craintif.
Je me secouais la tête, regardant la porte. Qu'allais-je découvrir dans la mairie si j'ouvrais cette porte ?
Emma Swan*
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Après quelques secondes, elle finit par reconnaître Dyson qu'elle connaissait depuis qu'elle avait repris son travail au poste de police, un soupire de soulagement lui échappa, elle n'était pas seule dans cette étrange endroit qui lui donnait quand même la chair de poule, comme si à chaque coins de rue, quelques chose de mal pourrait lui arriver, alors qu'elle ne soit pas complètement seul la rassurait un peu.
"Emma ! Par le Fantôme, qu'est-ce que je suis soulagé de vous voir. Ce monde, ce... Storybrooke. Vous savez où nous sommes vraiment ?"
"Non, je me suis réveiller dans le poste de police mais j'ai comme l'impression qu'il est différent du nôtre."
"Je confirme, ce n'est pas Storybrooke. J'ai déjà visité un monde qui a adopté les traits de la ville, et ce n'était pas un monde bienveillant. Celui-ci ne l'est pas non plus.Alors peut être que rester sur place comme ça, n'était pas une bonne idée. Je ne sais pas vraiment comment sortir d'ici... Je vous propose qu'on aille vérifier ce qu'il y a au-delà des limites de la ville, pour savoir ce qu'il y a autour de nous, ça pourrait nous aider à savoir comment rentrer. J'en sais rien en fait, mais j'ai rien d'autre à proposer, si vous avez mieux, je suis preneur..."
Les limites de la ville n'était pas forcément l'endroit où elle serait aller en premier, mais en y réfléchissant bien ce n'était pas non plus une mauvaise idée, alors elle finit par hocher la tête."Je pense que vous avez raisons, allons voir les limites de la ville, peut être qu'en chemin nous croiserons quelqu'un qui pourra nous aider."Elle jeta un coup d'oeil vite fait à la rue où ils se trouvaient comme pour voir s'ils étaient espionner, mais aussi pour garder celle-ci en mémoire si jamais ils se perdaient."En espérant qu'il y est quelqu'un d'autre..."
"Si j'ai appris quelque chose de Storybrooke... chaque voyage inattendu est fait à plusieurs."
Sur ces bonnes paroles ils auraient pu peut être continuer leur aventure, mais quelques chose semblait avoir accaparer toute l'attention de Dyson, comme s'il était perdu dans ses pensées. Emma attendis quelques secondes pour voir si peut être il allait finir par revenir à lui, mais au bout de quelques minutes il était toujours aussi absent. Inquiète elle tendis le bras pour le déposer délicatement sur son épaule avant de le secouer gentiment."Dyson ? Est-ce que ça va ?."A peine ces paroles prononcée que sa vision se modifie, elle voyait à présent Dyson en double, celui qui avait l'air tout à fait normal et l'autre qui avait les traits fatiguée et émaciée et le regard vide.
Déstabilisée par cette vision, elle recula de quelques pas pour mettre de la distance entre elle et Dyson, elle n'était pas sûr de ce qu'il pourrait arriver si elle restait près de lui. Elle l'observa pivoter sur lui tête pour lui faire face et rien n'allait en s'arrangeant, elle pouvait toujours voir deux Dyson, le second avait toujours l'air aussi mal en point, comme s'il c'était battue contre quelqu'un, il avait la même blessure à la main, il semblait avoir perdu une chaussure et elle pouvait même voir des bleus et des contusions. Soudain l'apparence de Dyson changea complètement, il était à présent en noir et blanc et ressemblais trait pour trait à Oswald le lapin qui ne semblait pas du tout commode car il se mit à foncer dans sa direction, sans même lui laisser le temps de lui faire du mal, elle tendit les bras dans sa direction, une vague d'énergie de couleur blanche s'échappa de ses mains pour frapper Oswald de plein fouet pour l'envoyer valser un peu plus loin, pour qu'il finisse par atterrir au sol d'une manière assez douloureuse car sa tête tapa le bitume, elle fit la grimace et se promit de s'excuser auprès de Dyson un peu plus tard
Baissant les bras le long de son corps, elle continuait de fixer Oswald du regard, s'attendant presque à ce qu'il se relève, au lieux de ça, une espèce de fumée noir se mit à s'écouler de la bouche entre-ouverte du toon et semblait l'avoir prise pour cible. De surprise elle recula avant de lâcher un juron quand la fumée finit par la recouvrir complètement, elle aurait très bien pu s'enfuir mais elle n'avait pas voulu laisser Dyson tout seul. A présent elle n'y voyait plus rien du tout, ceci dura quelques instant avant qu'elle ne cligne des yeux et se retrouve autre part. Elle se laissa quelques secondes pour se remettre de tout ce qui venait de se passer avant de se reprendre, ce n'était pas le moment de perdre pied. Ses premières observation lui indiquent qu'elle était dans une chambre d'enfant, la décoration semblait plutôt richement décorée mais le lit lui n'avait rien de luxueux. Les différents jouets au sol ne l'aident pas à déterminer si la chambre était celle d'une petite fille ou d'un petit garçon mais en soit ça n'avait pas une grande importance. Reprenant son observation du lit elle pouvait voir des ressorts en sortir, le matelas était dans un sale état et il n'y avait ni drap, ni couverture.
"Qui peut vivre dans un endroit pareille ?" Murmura-t-elle tandis que son regard coulait en direction du mur qui était lui aussi dans un sale état, elle pouvait y voir quelques dessin certains étaient plus ou moins visible, les autres pas du tout. Elle jeta un coup d’œil au plafond noir et fissurée avant de baisser sur le carrelage blanc sous ses pieds, lui par contre était très bien entretenue par rapport au reste de la chambre. Elle fut interrompue dans ses observation par un bruit sonore venant de derrière un tableau encore accrocher au mur, il y avait un passage. S'avançant dans cette direction sans quitter le tableau du regard, elle tentait d'en saisir le sens mais c'était comme si le tableau ne voulais pas, elle le voyait flou et les couleurs ne semblait pas vouloir rester en place. Elle finit par se glisser derrière le tableau pour emprunter le passage, espérant que rien de dangereux ne lui arrive.
Le passage déboucha sur une vaste pièce qui était mal éclairée et vide, en y regardant de plus près elle pu apercevoir trois trous, trois petit trous. Avec prudence elle marcha en direction de celui qui se trouvait en face d'elle, une fois arrivée à la hauteur du trou elle jeta un coup d’œil dedans. D'abord elle ne vit rien puis quelques chose de sombre passa rapidement dans son champs de vision avant de disparaître. Sur le mur qui se trouvait à côté elle pu distinguer une phrase écrite à ce qui ressemblait à du sang. Wolf in sheep's clothing. A peine eut-elle finit de lire que quelqu'un fonça dans le mur, elle recula sous la surprise pour se rendre ensuite compte que le trou avait disparue.
Elle hésita quelques secondes avant de marcher en direction du mur de gauche pour se mettre à la hauteur du trou de celui-ci, il lui fallut du temps avant de comprendre qu'elle y voyait une chambre, mais pas une chambre normal, plutôt une chambre d’hôpital psychiatrique. Elle n'arrivait pas à distinguer ce qu'il se passait mais des ombres semblait bouger et puis après un certain temps, deux voix s'élevèrent.
" Tu sais ce qui t’arrivera si tu échoues ? Ce que tu as traversé pour venir jusqu'ici n'est rien, comparé à ce que je peux faire de toi si l'envie m'en prend. Tu crois être en mesure de t'opposer à moi petit ange déchu ?" Cette première voix lui semblait familière, mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt sur l'identité de cette personne.
"Non...bien sur que non."Cette voix là par contre ne lui disait rien.
" Ne me déçois pas, tu m'entends ? Tu peux jouer avec eux autant que tu veux, mais elle je la veux vivante c'est compris ? Maintenant part, avant que je ne décide de m'amuser un peu plus avec toi mon ange. Tu n'es peut-être pas celle que je veux, mais tu feras parfaitement l'affaire en attendant." Soudain la pièce sombra dans le noir et quelque chose se déroba sous ses pieds, elle lâcha un léger cris sous la surprise tout en se laissant entraîner vers le fond, la chute semblait d'ailleurs bien longue, comme si elle n'allait jamais en finir.
"Bordel !"S'exclama-t-elle une fois sa chute terminée. Elle reprit son souffle quelques instant tout en gardant dans un coins de sa tête ce qu'elle venait de voir à travers les différents trou, peut être que ça aurait son importance plus tard."Des mannequins ?" Murmura-t-elle à voix haute quand son regard se posèrent sur ceux-ci, ils n'avaient aucun vêtements par contre il y avait plusieurs pendentif,après un moment d'hésitation elle se décida à tous les récupérer avant de les glisser plus tard, chaque détail pouvait être important.
Elle fut attiré par de bruit venant dans la pièce à côté, sans y réfléchir plus que ça elle s'avança rapidement dans la pièce à côté et du s'arrêter un instant pour voir que Dyson était là et était en plein combat contre un robot. Ni une ni deux elle se jeta dans la bagarre enfin surtout sur le jeune homme pour ensuite l'entraîner avec elle dans la pièce suivante qui déboucha devant le Granny's où d'autre femmes se trouvait déjà, sans attendre l'avis de qui que ce soit, elle prit la direction du Diner avant de pénétrer à l'intérieur."Aussi vide que le reste."Commenta-t-elle à voix haute tandis que les autres la suivaient à l'intérieur pour ensuite tirer une chaise qui se trouvait pas loin d'elle et de s'y installer.
"Enfin plus vraiment."Ajouta-t-elle quand tout le monde prit place à une table.
luckyred.
Malakai D. Valerious
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| Avatar : Chris Wood principal
#CoupleImprobable
Wow !! Attend, t'as vraiment emmené un ventilateur portatif avec toi pour donner l'impression que t'as les cheveux aux vents ? C'est dingue ! Et après, c'est moi que tu traites de taré ? Faut revoir tes définitions ma vieille ! Sinon, tu veux une frite ? Elles sont hyper bonne, j'te jure ! Une vraie tuerie.
| Dans le monde des contes, je suis : : Kai Valeriùs
J’étais bien incapable de dire, depuis combien de temps je n’avais pas vu la lumière du jour. Tout comme j’étais incapable de dire, depuis combien de temps je n’avais pas fait une nuit complète. Les choses avaient bien changées depuis mon arrivé ici. Là d’où je viens, apprendre l’histoire est aussi inutile que… barbant. Du moins, c’est ce que pense la grande majorité des jeunes issus du même milieu social que moi. Il faut dire qu’à notre époque, on se fiche bien du passé. Aussi vivant et bien expliqué soit-il. Parce que la vérité, c’est qu’on a déjà tout à notre porté. Ça a toujours été comme ça, et ça n’aurait jamais du changer. Et pourtant…
« Max ! On a un problème. » M’annonce Lysandre avec sérieux, alors qu’elle franchie le seuil de la porte pour me rejoindre en cuisine. « C’est Logan, il est… »
« Logan est quoi ? » Demande Kyle que la jeune femme n’avait visiblement pas vu en entrant. « Il est revenu c’est ça ? »
Il était étrange de voir comment les choses fonctionnaient ici. Parfois, de nouvelles têtes faisaient leur apparition et étonnamment, personne ne trouvait ça choquant. Au contraire, c’était comme s’ils avaient toujours était là. Plus étonnant encore, certains avaient déjà des liens entre eux. C’était le cas de Kyle le damné, et de Logan le déchu. Et aucun des deux ne semblaient apprécier l’autre, ce qui expliquait sans doute, pourquoi le blond avait toujours le plus grand mal à se contenir, quand il découvrait que le brun était dans les parages.
– Vos petites querelles stupides ont fait leur temps. Je commence avec un ton autoritaire. Que tu le veuilles où non, nous avons le même but. Retrouver Ioueseni.
« Midnight. » Me coupe t-il d’un ton sec. « Elle s’appelle Midnight Athena Storm, pas Ioueseni. Elle n’est l’esclave de personne alors n’utilise plus jamais ce prénom. Tu m’as compris ? »
Kyle en tant que damné, était bien plus redoutable qu’il en avait l’air. Et pourtant lorsque j’avais entendu parler de lui pour la première fois, il avait l’air d’un gars tout à fait normal. Il était beau, charmeur, charismatique, intelligent et très riche… La première grande fortune de notre monde. Et plus important encore, il était comme nous. Privilégié. Intouchable. C’est pour cette raison que le voir débarquer ici a été une véritable surprise pour moi. Car Ioueseni n’était clairement pas son genre de femme. Du moins, pas le genre avec qui il était connu pour sortir. Pourtant, il était évident qu’il tenait à elle. Vraiment. Bien plus qu’il n’était capable de le reconnaître, si vous voulez mon avis. Ce qui expliquait sans doute, pourquoi lui et Logan ne s’entendaient pas. Au-delà du fait, qu’apparemment Logan avait fait souffrir la jeune femme. Amusant non ? De voir à quel point la vie d’Ioueseni était chaotique, même maintenant. A croire que la jeune femme, était destinée à souffrir toute sa vie. Comme moi.
– Il faut la retrouver. Je reprend imperturbable. Et nous devons mettre fin à ce chaos maintenant. Jusque ici, toutes nos tentatives se sont vouées par un échec. Mais il nous reste une dernière chance. Une chance que l’on ne peut pas se permettre de balancer aux chiottes, tu comprends ? Alors en tant que m…
Je murmure un juron silencieux avant de reprendre à son attention.
– En tant que personne la plus sage de notre groupe de survivant, crois-tu être capable de passer outre votre petite gueguerre le temps que l’on règle notre problème ? Où c’est trop te demander ?
Il ne me lâche pas du regard. Sans doute réfléchie t-il a me demande. Puis, il esquisse finalement un rictus avant de me dire :
« Parfois, tu me fais penser à elle. »
Sans calculer cette réponse, je croise les bras contre ma poitrine et demande.
– Ça veut dire oui ?
« Oui. »
Super ! Voilà une bonne chose de faite. La suite ?
– A part ça. Lysandre, est-ce que ça va ? Tu n'es pas blessée ? Je demande après avoir constaté l’état de la jeune femme. Les habits et la peau couverte de sang, ce n’était jamais bon signe. Et encore moins ici. Tu es tombée sur…
La jeune brune hoche la tête pour confirmer mes craintes, puis me coupe la parole pour m’annoncer.
« Mais je ne rentre pas seule. J’ai trouvé en plus de.. » Elle jette un coup d’œil à Kyle, sans doute pour vérifier qu’elle peut prononcer le prénom du brun devant lui, avant de reprendre. « J’ai trouvé une inconnue durant ma recherche et Logan, en a trouvé une autre pour nous aidez. (Kyle esquisse un sourire narquois et je lui lance un regard noir avant de reporter mon attention sur Lysandre) Deux autres étaient devant le Granny’s lorsque nous sommes arrivées et.. » Réalisant que j’étais déjà au courant, la jeune femme termine néanmoins «.. Deux autres viennent d’arriver à l’instant. Mais deux des nouveaux arrivant m’ont lancé un regard bizarre, ont aurait dit je sais pas moi.. qu’il avait vu un fantôme où un truc du genre. »
– Vraiment ? Je demande faignant d’être surprise, tandis qu’elle hoche une nouvelle fois la tête pour toute réponse. J’imagine que tu dois leur rappeler quelqu’un qu’ils ont connu.
« Ouai, sans doute. » Dit-elle pensive.
Avant de quitter la pièce, je lui tapote l’épaule et part en direction de la salle sans jeter un regard à Kyle. Tout ça commençait sérieusement à me taper sur le système. Si bien, que j’avais hâte de reprendre ma petite vie de merde si paisible.
J’ouvre la porte qui donne sur la salle du restaurant et découvre parmi les survivants du Granny’s, les fameux inconnus dont m’avait parlé Lysandre. Je m’approche de leur table, les jauges tous un par un puis, sans faire les présentations – de toute façon ça n’avait aucun intérêt, notre but étant justement d’éviter de perdre du temps avec des futilités - je commence à leurs attentions.
– Alors, c’est vous ceux qu’elle a choisie ? Vous êtes là pour Ioueseni c’est ça ? Je jette un regard en arrière, au cas ou Kyle se manifeste pour me faire comprendre qu’il a entendu puis, lorsque je vois qu’il ne vient pas, je me retourne vers eux et corrige. Où devrais-je dire, Midnight ?
En tout cas, ils ne venaient pas d’ici, c’était certain. Et contrairement aux autres qui ignoraient pourquoi ils leur étaient inconnus, alors que leurs doubles se trouvaient ici, moi je savais. Probablement parce que j’avais déjà vu défiler trop de nouvelle tête, pour me tromper aujourd’hui.
Je leur jette un nouveau regard, chacun leur tour. Mécaniquement, je donne des coups rapide de stylo sur mon bloc note, comme lorsque je suis nerveuse ou que je réfléchie.
– Elle l’a presque entièrement corrompu. Je commence enfin, ignorant royalement leurs questions. Le temps était un luxe, que l’on ne pouvait pas se payer. Et j’en avais strictement rien à faire, qu’ils me prennent pour quelqu’un d’impoli. Cet endroit, est le seul encore sûr dans le coin. Et vous, vous êtes notre dernier espoir. Vous devez réussir là ou nous avons tous échoués. Il n’y aura plus d’occasion après ça. Et je suis même surprise, je termine à voix basse à mon attention, qu’il nous en reste une.
Sans leur laisser le temps d’ouvrir la bouche, j’ouvre mon bloc note et y dessine quelque chose puis, j’arrache la page et le dépose le calepin ainsi que mon stylo, sur la table. Puis je retire mon tablier, un poing fermé à cause du papier que j’ai déchiré dans le bloc note et leur annonce.
– Venez, il faut que l’on se dépêche. Il ne nous reste que très peu de temps. J’ignore combien de temps il tiendra, et pour être franche, je n’ai pas l’intention d’attendre d’avantage pour le savoir.
Je m’avance d’un pas déterminé vers la porte de sortie pour quitter le Granny’s, mais apparemment, tout le monde parmi les nouveaux arrivants n’avaient pas compris l’urgence de la situation. A moins qu’ils leur manquaient quelqu’un ? Qu’importe, je n’avais pas le temps pour jouer aux devinettes.
– Alors vous attendez quoi ? Le déluge ?
Il était hors de question, que je leurs donnent la possibilité de me harceler avec toutes leurs questions. Aussi justifiée soient-elles. C’est pour cette raison, que je suis sorti à l’extérieur sans attendre qu’ils se bougent, leur donnant comme motivation, la disparition de deux de leurs camarades. Au cas où celle d’Ioueseni ne serait pas suffisante.
Et une fois tous à l’extérieur, après avoir poussé un soupir de soulagement en voyant que le soleil était entrain de se lever, même si soyons lucide avec le brouillard qu’il y avait sur la ville, ça ne changeait pas grand chose pour nous. Je me tourne vers les membres du groupe déjà à l’extérieur avec moi et reprend.
– Donc comme je vous l’ai dit à l’intérieur, deux des votre sont prisonniers et ont besoin d’aide d’après les rumeurs. Je ne peux pas vous dire qui ils sont, seulement vous dire où ils sont. Je vous propose donc de nous séparer en 3 groupes. L’un s’occupera de rechercher Midnight, tandis que les deux autres iront chercher les prisonniers au quartier général de Carter et dans le squat d’.. Ca n’a aucune espèce d’importance. Ce qui était vrai. Des questions ? Non, aucune, super ! Surtout qu’on n’a pas le temps pour ça.
Cette fois encore, je ne leurs avaient pas laissé le temps de répondre à ma question débile. Mais qu’est-ce qui m’avait prit la leur poser pour commencer ? Bien sur qu’ils en avaient ! Mais on n’avait pas le temps pour ça. Et s’ils ne l’avaient pas encore compris, c’est qu’ils étaient stupides. On serait au moins d’accord là-dessus. Ou presque.
Pendant qu’ils décidaient de qui fait quoi, je reste un peu à l’écart et ne m’approche d’eux, que lorsqu’ils ont terminé de faire les groupes. C’est à ce moment-là, que j’ouvre le poing et déplie la page que j’ai déchirée dans mon bloc note un peu plus tôt. Et avant que qui que ce soit n’ai l’idée de me poser la question, je prend de l’avance et explique :
– Puisque je ne peux accompagner que l’un des deux groupes de sauvetage, j’ai dessiné un plan pour se rendre au quartier général de Carter. Ne me demandez pas qui il est, nous n’avons pas le temps pour ça. Une fois que vous serez à l’intérieur, vous devrez…
« Tu devrais les accompagner. De nous tous, tu es la seule qui sache vraiment comment ça fonctionne là-bas. »
Inconsciemment, il avait du flair ce con là. Pour pourrir la vie de ses proches, il était très doué et toujours « trop » présent même. Irrité, je me tourne vers Logan et le fusille du regard. Va pleurer sur ton sort connard, et fou moi la paix.
« Non, elle ne devrait pas. » Mon regard se tourne vers Kyle qui venait de faire son entrée en scène, directement suivie par Lysandre. « Pas seule en tout cas, c’est beaucoup trop dangereux. Désolé mesdames et monsieur, je ne doute pas de vos capacités à survivre en milieu hostile, mais de véritable monstre vive ici. En plus des quelques ignares que l’on peut déjà y croiser... »
Lysandre se place devant moi, croise les bras et m’adresse un signe de tête pour que je force Kyle à s’excuser. De mon côté, je préfère tourner la tête et regarder le chaos alentour. Je n’étais pas sa mère et l’autre boulet l’avait bien cherché. Même si ça voulait dire que... Attendez quoi ?! NOOOON !!!
– Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans, je n’y vais pas hein ? C’est la négation qui pose problème ? Le pas ? JE.NE.VAIS.PAS.LA-BAS, un point c’est tout.
« Je peux y aller si tu veux ? J’en ai déjà entendu parler et... » Propose Lysandre, ce a quoi je répond par un non catégorique.
– Très bien, j’y vais. Elle n’avait pas besoin de connaître ce lieu. En entendre déjà parler, c’était suffisant. On le pensait tous. Mais je te jure que... Je m’arrêtes et me retiens de dire la suite. C’est bon, j’avais clairement eu ma dose de comparaison pour aujourd’hui. Alors autant ne pas en rajouter.
« Dans ce cas, je vais accompagner le second groupe. » Reprend-elle. « Donne moi la feuille. »
Celle-ci récupère la feuille que j’ai en main et l’examine avec attention. Décidément, ils étaient un peu trop proches de moi, tous. Vraiment.
« C’est dans le même secteur que le QG de Carter c’est ça ? » J’acquiesce d’un signe de la tête « Je ne suis pas souvent allée là-bas mais... ça devrait aller. Je crois que je sais par où passer. »
– Tu es sûre que tu veux le faire ? La pleureuse (J’adresse un regard à la personne concernée qui se contente de serrer les poings et la mâchoire pour toute réponse à mon pique) peut les accompagner. C’est une créature surnaturelle lui, il pourra les aider en cas de problème.
« Mais il n’a pas l’habitude de se balader en ville comme c’est le cas pour moi. » Rétorque-t-elle aussitôt. « Et puis de toute façon, il vaut mieux qu’il reste ici. Comme tu l’a dit, c’est un être surnaturel. Donc en cas de problème, c’est le seul qui... » Elle baisse la tête un instant, puis la relève et termine. « T’inquiètes pas, je vais m’en sortir. Je m’en sors toujours. »
Ouais. On l’espère tous.
Je me tourne alors vers le dernier groupe, le duo et leur fait signe de me suivre pour leur parler à part. En ce qui concerne Midnight, je n’avais aucune information sur sa localisation. Mais comme je n’allais pas non plus les laisser partir sans rien, je pouvais toujours leur dire ce que je savais. Enfin, c'était vite dit.
– Lorsqu’on pouvait encore sortir, je l’ai vu une fois ou deux. Elle s’amusait avec des petits vieux en fauteuil roulant, à descendre des pentes à toute vitesse, pour voir qui d’elle ou eux arrivait en bas le plus vite. Près de l’hôpital. Et avant que l’un d’eux n’ait l’idée de me soutenir qu’il n’y a pas de pente raide là-bas... Et oui, il y a bien une pente. Ou en tout cas, il y en a une maintenant. Bonne chance et éviter les ennuis d’accord ?
Le but du jeu, c’était pas qu’ils finissent en charpie.
– Bon bein... on y va. Je lance sans grande motivation alors que je retourne vers mon groupe.
Je regrettais déjà d’avoir cédé et rejoint le groupe de Carter. Même si au final, je n'avais pas eu le choix.
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Je passa ma main sur le médaillon que je portais autour du cou. Il représentait une plume, un côté gris et un côté blanc. J’avais demandé à Regina de l’ensorceler pour qu’il me permette de contrôler ma télékinésie, du temps qu’on trouve un moyen de faire taire Lucy pour de bon. Je leva le regard vers l’horloge murale de mon bureau et remarqua l’heure. Refermant mon macbook, je me poussa légèrement avec le pied avant de m’étirer. Me levant, je me rendis dans la salle de repos avant de me servir un café, j’avais un article à terminer et il fallait qu’il soit prêt pour le lendemain matin, je ne pouvais pas ne pas le faire.
Mes bottines à talons claquant sur le sol, je me dirige vers mon bureau alors que je remarque que la nuit tombe sur Storybrooke. Soudainement, je ressens un froid intense me parcourir toute l’échine, lâchant la tasse de mon café, elle tombe sur le sol alors que je me retiens à mon bureau pour ne pas tomber. Lorsque je reprends clairement mes esprits, je regarde autour de moi et ne tarde pas à me rendre compte que le lieu est très étrange, je suis dans les locaux du journal mais j’ai comme l’impression de ne pas réellement y être.
Tout est soudainement vide, il manque quelque chose mais je ne saurais dire quoi. Mon regard se porte très rapidement sur…un enregistrement vidéo ? En tout cas, c’est l’impression que j’eu soudainement car j’avais face à moi, une pièce qui se superposé tout bonnement au journal mais avant que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, me voilà dans la dite pièce. Faisant un tour sur moi-même, je comprends très vite que quelque chose ne va pas. J’ai l’impression d’être dans un de ces films d’horreur qu’aime regarder Barry, je suis sûre qu’il sera ravie que je lui raconte ça. Je me frotte les bras, il fait frisquet.
« J’aurais dû prendre ma veste. »
il est vrai qu’avec mon chemisier manche courte, je n’avais clairement pas chaud mais ce n’est qu’un détail. Sombre, vaste et humide. La description parfaite d’une salle dans les films d’horreur, mon frère serait très certainement ravi d’être là mais moi, il fallait à tout pris que je sorte d’ici.
« Où suis-je tombée bon sang ? »
Je m’approche du centre de la pièce et remarque une immense cage fermée. Surprise, je tends ma main vers cette dernière avant que mon regard ne se porte finalement sur une porte entre-ouverte à gauche de la pièce, vu la faible lumière, c’était très certainement mon moyen de sortie mais comment en être sûre ? Il fallait que j’en ai le coeur net. Une autre porte. plus proche de moi. Fermée. M’approchant des murs, je fais face à de la pierre, poussiéreuse. Renfermée. Mort. Voilà le mot qui me venait à l’esprit.
Un bruit venant de la porte entre-ouverte attire mon attention. Instinctivement, je me retourne et balaye la salle du regard. Quelque chose me dit que rien de bon ne m’attends. De longues minutes s’écoulèrent. De longues minutes durant lesquelles la peur au fond de moi grandissait. Je remarque soudainement que la porte jusque là entre ouverte est tout bonnement entièrement ouverte et que quelqu’un vient de m’attraper par les cheveux.
« NON LÂCHEZ MOI !!! »
La porte de la cage avait été ouverte, je n’avais eu le temps de voir qu'une silhouette sombre s'approchait de moi. Le signe de mon passage ? Une traînée de sang qui suivait tout bonnement « mes pas » si je puis dire ça comme ça.
« NON LÂCHEZ MOI !!! AU SECOOOOOOOOOOURS ! »
J’avais été traînée jusque dans la pièce du fond. Je n’avais pas la force de me débattre. J’avais un mauvais souvenir qui me revenait en mémoire, des larmes coulait sur mes joues, je me revoyais encore être la proie du Savant Fou, je sentais encore la douleur. J’ignorais combien de temps je me trouvais là, j’avais hurlé de toutes mes forces, priant pour que quelqu’un m’entende, j’avais hurlé à m’en détruire les cordes vocales, j’avais prié que quelqu’un vienne me sauver. J’étais là, assise sur une chaise. Fixée solidement sur le sol. Les mains et les pieds attachées par des chaînes en métal. En sang, j’hurlais, horrifiée, apeurée, en larmes. J’hurlais pour que quelqu’un m’entende, n’hurlais-je pas plutôt pour qu’on achève ma douleur ?
J’étais faible, horrifiée, trop apeurée pour espérer user de mes pouvoirs, toute manière, le médaillon m’en empêcherais. Je sentais le liquide chaud perler sur mon visage, je sentais la douleur dans tout mon corps, levant le regard vers le ciel, j’hurle à pleins moments.
« PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA »
Épuisée, à bout de forces, affaiblie, je baisse le regard avant de murmurer.
« Je t’en supplie, viens me sauver. »
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Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Une fois tous ce beau monde arrivé à destination, Lysandre coula un regard vers Logan, hésitant à s'approcher de lui pour finalement entrer dans le bâtiment. Le brun, lui, garda les yeux rivés sur la façade du bâtiment un moment certain avant de se tourner vers Jezabel : - Tu aurais dû me laisser là-bas. Anya arqua un sourcil intrigué mais ne s'autorisa pas à en demander davantage. D'ailleurs, il ne lui en laissa pas le temps, entrant à son tour dans la bâtisse. Le groupe auquel elle appartenait lui emboîta le pas l'instant d'après pour arrivé dans une pièce sensiblement similaire au reste de ce monde : dévastée et glauque, elle fichait le bourdon et glaçait l'échine. L'endroit était désert mais commença peu à peu à changer en partie : des visages inconnus apparaissaient de manière a priori aléatoire, un peu partout dans la pièce. Elle en semblait plus lumineuse et moins chaotique. Le groupe s'assit et la pièce changea, presque comme par magie. Anastasia ne voulait pas savoir à quelle morte atroce elle venait d'échapper : le plus important, c'était que Jezabel soit venue l'aider. Elle lui devait assurément une fière chandelle et saurait se montrer reconnaissante, probablement à vie. Peu à peu, la jeune femme reprenait ses esprits, croisant des visages connus attablés dans un Granny's sinistre mais presque rassurant par rapport au reste. Elle reconnaissait une partie de la Magic League mais aussi Emma Swan, la fameuse sauveuse et d'autres qui en savaient clairement plus qu'eux mais n'étaient pas décidés à parler. Il fallait pourtant les suivre, ce qu'Anastasia accepta facilement de faire. Car s'ils en savaient plus, ils étaient probablement la meilleure protection contre... quoi que ce soit en fait, et sauraient, il fallait l'espérer, les ramener chez eux, dans le vrai Storybrooke. Dyson, cependant, ne semblait pas suivre ce raisonnement. Il avait l'air on ne peut plus récitent à quitter le Granny's pour former des groupes. Alors la rouquine se tourna vers lui pour exprimer clairement le fond de sa pensée : - Vous savez quoi, Dyson ? Je pense que si nous voulons des réponses il va falloir les suivre sans discuter. Pareil si nous voulons rentrer chez nous et c'est bien ce que je compte faire, figurez-vous. Même si je vous accorde que ce n'est pas sympathique d'ignorer nos questions, je suis sûre qu'ils ont une excellente raison. Et puis... je préfère les suivre et tenter ma chance que me faire tuer par on ne sait quoi qu'on aura pas vu venir dans ce monde plein de lois étranges. Pas vous ? Vous n'êtes pas attaché à la vie et curieux ? Si ce sont aussi des Storybrookiens qui sont en danger alors la Magic League doit y aller. L'intéressé ferma les yeux, soupirant et serrant les poings pour contrôler une colère grondante. Anya aurait pu s'en agacer si elle n'avait pas vu qu'il savait qu'elle avait raison ce qui, contre toute attente, la fit sourire de fierté. S'il y avait une chose qu'elle aimait, c'était avoir raison. - J'espère qu'ils ont une très bonne raison. Cette fille-là a le visage de quelqu'un de très important que je connais... contre qui je suis très TRES en colère alors j'espère pour elle qu'elle ne compte pas nous mener en bateau. Anastasia suivit son regard vers la jeune femme qu'elle avait rencontrée en premier dans ce monde étrange puis reporta son attention sur Dyson. Elle lui sourit tristement, ne sachant que trop dire et ne voulant s'immiscer dans ses affaires personnelles, alors qu'il reprenait : - Vous êtes le cerveau de Magic League, si vous pensez qu'on devrait y aller. Nous irons, déclara-t-il finalement, achevant de flatter l'ego de la jeune femme. - Sage décision, approuva Anya en l'entrainant un peu maladroitement (elle n'était toujours pas familière avec les contacts envers des quasi inconnues) à la suite des autres. Des groupes furent rapidement désignés. Anastasia se retrouva avec Dyson, Emma Swan et la femme qui mettait Dyson en colère et répondait au doux nous de Lysandre. Ils avaient pour mission de rechercher une personne et n'en savaient pas plus. Ce qui ne les empêcha pas de se mettre en route. - Est-ce qu'on peut savoir qui on va sauver ? Et de quoi...ou qui peut-être ? hasarda la rouquine une fois auprès de son groupe. Autant essayer, se disait la jeune femme. Cela ne coûtait rien. Et ils avaient sans doute besoin d'en avoir un minimum pour être pleinement utiles. - Non, désolée, répliqua Lysandre. Nous n'avons aucun moyen de savoir ça sans être sur place. Anastasia opina en silence. C'était un peu étrange de savoir qu'un sauvetage devait être mené mais de ne pas connaitre la victime. Ses yeux bleus croisèrent ceux de Dyson et elle haussa les épaules alors que la jeune fille reprenait après un moment de réflexion : - Je ne sais pas. Il est rare que des survivants sortent. En dehors de moi, Logan ou Kyle. On sait qu'il existe une créature à l'apparence vaguement humaine qui saigne partout. On dirait presque... que c'était une femme qui a était torturée. Elle a essayé de m'attaquer avec un scalpel une fois, mais Logan s'est interposé et m'a sauvé la vie. - Rassurant, nota Anya, ironique. La Magic League a un équipement spécial film d'horreur ou pas ? glissa-t-elle à l'oreille de Dyson. - J'ai dans les locaux un robot meurtrier et un morceau de glace qui a servi à un meurtre, je crains qu'hélas nous ne soyons pas immunisés aux films d'horreur, au contraire... - Tant pis on fera sans, conclut Anya en reprenant ses distances tandis que Lysandre reprenait la parole : - Kyle a dit avoir vu une fois, une forme sombre à travers le brouillard. Et il m'est arrivé, de... Lysandre resta silencieuse un instant suffocant. Anya ne la quittait pas des yeux. - J'ai vu beaucoup de mes proches mourir. Enfin je crois. Tout ce que je sais, c'est que leur cadavre il... Elle marqua une nouvelle pause, non pas pour amener un suspense mais parce qu'il était clairement difficile pour elle de se livrer sur ce sujet : - S'ils étaient juste blessés, ils ne sont jamais revenus au Granny's. Alors peut-être que.. Elle se tut de nouveau, secouant la tête comme pour nier ses pensées. Alors Anastasia lui pressa affectueusement mais maladroitement l'épaule en signe de soutien. Il ne fallut pas longtemps à la jeune fille pour se remettre et demander à la rouquine : - Tu me prêtes ton dos ? Pour modifier le plan, précisa-t-elle en agitant le papier dans ses doigts. Anastasia opina positivement et se figea quelques minutes, le temps pour son acolyte de procéder aux changements nécessaires. C'était un peu irréel mais elle n'en souffla mot. - Merci beaucoup, dit Lysandre en rangeant la feuille dans la poche arrière de son jean avant de placer son stylo dans sa poche. Ensuite, elle détala rapidement à l'intérieur du diner pour récupérer des talkies walkies (3) et des lampes torches avant d'en faire la distribution : un pour celle qui répondait pas aux questions par manque de temps, un deuxième pour Maara / Raven et le troisième à Anya, qui était presque étonnée par cette confiance. Mais cela ne l'empêcha pas de serrer sa main fortement autour de l'objet pendant que Lysandre allumait une lampe torche qui, heureusement, fonctionnait. Anastasia s'en sentit soulagée, légèrement certes, mais tout de même. Qui heureusement fonctionne. Le faisceau tremblait quelque peu et aurait gagné à être plus fort mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait connu à son arrivée. - RENDEZ-VOUS IC… commença-t-elle à dire aux autres groupes avant de s'arrêter net. Les autres avaient disparu, le Granny’s aussi. Le groupe était seul, littéralement, au milieu de nulle part. Anya retint son souffle. Il n'y avait rien à dire puisqu'il n'y avait littéralement rien. Heureusement, Lysandre ne perdit pas son sang froid. On la sentait habituée à ce genre de surprises et Anya n'était pas mécontente d'être avec elle, d'autant plus qu'elle lui évita de justesse un accident mortel. Un immense trou dissimulé par le brouillard avait bien failli empaler la jeune femme si Lysandre n'avait pas été plus vigilante et n'avait pas placé son bras devant Anastasia pour la retenir. Alors seulement elle vit le lampadaire brisé en deux et l'espace d'une fraction de seconde, une silhouette. Anastasia cligna des yeux plusieurs fois, se demandant si son imagination lui jouait des tours, si elle devenait parano ou si ce monde était en train de la rendre tout simplement folle. Elle préféra ne pas demander si quelqu'un avait vu la silhouette, au cas où. Avec ce brouillard, elle n'était sûre de rien.
Après une longue marche durant laquelle ils avaient entendu des bruits suspects, le groupe se trouva face à des ruines très étranges, pour ne pas dire surprenantes. Il s'agissait essentiellement de tours d'architectures inhabituelles richement décorées. Dans un endroit aussi lugubre, le contraste était saisissant. Qui aurait pensé voir un mur entièrement incrusté de petit diamants ou une enseigne en or massif qui jonchait le sol ? Il y avait aussi des bornes en plus ou moins bon était mais ce n'était pas aussi surprenante que la voix dans ce qui devaient être des hauts-parleurs qui faisait la promotion de produits ou technologies très avancées dont Anya n’avait jamais entendu parler. - Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et tout ce décor high-tech ?laissa échapper Anya, sidérée. Lysandre n'avait pas l'air de comprendre son étonnement. Elle semblait trouver cet endroit tout à fair normal, pour ce monde, du moins. - Quel décor technologique ? Ce sont juste des bâtiments et des tours détruites c'est tout. Parfois, des petits messages passent, de vieilles publicités pour des téléphones ou des conneries comme ça. Mais la plupart du temps vu que les enregistrement sont abimés, on ne comprend rien à ce qu'ils disent. Pourquoi ? Vous n'avez pas de mégaphone qui diffuse des messages pré-enregistrés dans votre monde, vous ? Parce que vous venez bien d'ailleurs comme... les aliens non ? En d'autres circonstances, la comparaison aurait amusé Anastasia. Mais pas cette fois. Elle se contenta de songer qu'ils n'avaient manifestement pas la même notion du normal. - Je suppose que c'est comparable, répondit-elle en enfonçant ses mains dans ses poches. La discussion s'arrêta là car Lysandre sentait de nouveau le danger : - Ne vous éloignez pas. Anastasia se figea, observant la jeune femme qui, à l'aide de sa lampe, vérifiait que rien n'était à portée de vue avant de se retourner vers le groupe : - Il paraît… Merde ! s'écria-t-elle en oubliant son idée première. A leur tour, Dyson et Emma avaient disparu. Mais comment ? par où ? Anya tourna frénétiquement la tête dans tous les sens, cherchant à comprendre. - Mais c'est pas possible ! ils étaient juste là ! C'était sans doute le bon moment pour paniquer mais elle n'en avait pas réellement le temps, pas en terrain aussi hostile. Alors la rouquine tenta de se maitriser, de faire le vide dans son esprit pour se calmer et se sentit presque rassurée car Lysandre lui prit la main pour lui dire : - Ok. La situation n’est pas idéale, mais je suis sûre qu’ils se sont juste perdus. Ne me quittez pas des yeux d’accord ? Et en cas de problème, criez. Je viendrais vous chercher. Anya opina vivement pour signifier son accord. Avec ou sans le conseil de son alliée, elle n'avait de toute façon pas prévu de la quitter volontairement des yeux. Oh ça non. Lysandre, justement, se plaça devant Anastasia pour servir d’éclaireur. Anya la suivait de près, se tenant à leur accord et tentant de ne pas laisser la panique l'envahir. Pourtant, elle avait la désagréable impression que les ruines autour d'elle prenaient vie, comme si elles avaient brutalement décidé de se reconstruire pour inverser la courbe du temps. C'était irréel, comme un rêve, sauf que la rouquine n'avait pas l'impression de dormir, bien au contraire. Le décor prenait peu à un peu un aspect futuriste, comme si les jeunes femmes avaient atterri plusieurs siècles après 2017, ce qui était bien sûr impossible. A présent, elles étaient entourées de tours immenses et brillante, de magasins et autres bâtiments richement décorés à l’architecture pour le moins originale … Même le sol, nota Anya en regardant ses pieds pour éviter d'autres pièges, était recouvert d’or blanc. Pour l'heure, Anya restait muette et observatrice de cette ville aussi riche que morte. En revenant sur ces pas elle fut interpelée par des écritures anormalement visibles dans ce brouillard : - Bloody earth. Welcome in Carter's hell, lut distinctement Anastasia en pointant vers l'écriture pour le signaler à Lysandre et capter son attention. Lysandre... Tu vas me prendre pour une cinglée mais... Je vois des choses depuis tout à l'heure et je ne trouve pas cet endroit normal. D'abord il y a eu une silhouette, je crois, et maintenant... Les ruines se sont reconstruites toutes seules, on nous parle de l'enfer de Carter donc... vous parliez avant, non ? c'est quoi ce délire ? L'intéressée n'eut cependant pas le temps de répliquer. Elle était un peu plus loin mais à portée de voix car la rouquine avait très clairement entendu son cri. Anastasia tourna vivement la tête vers son alliée pour y découvrir... Jezabel, statique, à l'endroit même où se tenait Lysandre avant. Ensuite, Anastasia ne vit rien venir. Wonder Jez avait fait usage de sa supervitesse et l'avait assommée sans autre forme de procès.
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Je fermais les yeux de soulagement lorsque j'avais reconnu plusieurs visages au Granny's. Non pas que c'était rassurant de les voir également dans un tel monde, mais j'étais loin d'être seul, ce qui allait nous rendre plus efficace. Espérons.
Jez aussi était là. Ce qui me faisait sourire.
Jez ! Ah, j'suis super content de te voir ! Géné par mes propres mots, il fallait bien évidemment que je m’emmêle ensuite. J'oubliais presque qu'on se trouvait dans un monde qui essayait de nous tuer à chaque nouveau pas, juste pour tenter de bien m'exprimer. On repassera sur le sens des priorités. Oui, parce que.. tu vois... t'es super forte et tout, on a besoin de toi, c'est ce que je voulais dire.
Jez sourit en retour. Oh Dydy ! Comment ça va copain révolutionnaire ? Toi aussi tu comprend pas ce qui ce passe?
Pas du tout. J'imagine que la Magic League a une nouvelle mission. Ca va toi ? Ce monde complétement taré t'a pas fait saigner ?
Non t'en fais pas je suis une dur à cuir ! Répondit-elle fièrement. Il nous manque juste nos costumes et Harlina et là, la magic league serait de retour !
Je regardais autour de nous. En effet, Midnight n'était pas là. Ce qui était étonnant, son côté Harlina aurait sans doute adoré ce monde. C'est dommage, j'aurai aimé la voir aussi, voir si elle allait bien. Elle allait sans doute bien. C'était juste difficile à dire avec certitude avec elle, ayant radicalement changé entre la première et la dernière fois qu'on s'est vu.
C'est vrai, ce serait bien qu'elle soit là. Espérons qu'elle ne s'est pas perdue quelque part dans ce monde glauque. Les costumes, je les ai trouvé. Ils sont différents qu'à Storybrooke. Je jetai un coup d’œil au pendentif Batman que j'avais autour du cou. Ici je suis pas Spiderman apparement. Mais j'ai vu ton costume de Wonder Woman dans les locaux de la ligue. Ils se transforment en pendentif quand... le propriétaire le touche ? J'imagine que ça marche comme ça.
Si Géo Trouvetou pouvait me faire ça, ça serait vachement sympa d'ailleurs.
J'suis content, malgré tout, que la Magic League puisse de nouveau exister, fis-je en souriant de nouveau. Ca n'était certes pas idéal, mais nous voilà de nouveau en mission.
En pendentif ? C'était quand même plus cool avec les flammes ! Bon je le récupère ou mon costume ? Non attend, comment ça Batman ? C'est parce que t'es devenu un homme ca y est ?
Il est dans les locaux à la mairie... héé, j'ai toujours été un homme, Spiderman était un super homme aussi ! Tu aimais pas Spiderman ? J'étais vexé. Je croyais qu'à la fin de notre aventure, elle avait vu que j'étais tout ce qu'il y a de plus homme ! On avait fait la révolution ensemble !
Je préfère Batman il est plus sexy.
Je crois que j'ai presque rougit. Ah, donc tu peux me trouver sexy ? Enfin... pas mal. Enfin... voilà.
Je ne savais pas si j'appréciais le sourire espiègle qu'elle avait alors. C'est toi qui le dis !
Les portes du Granny's s'ouvrirent, mettant un terme à notre discussion.
Les... indigènes nous aggressaient quasiment, nous imposant une situation, refusant de nous expliquer quoique ce soit. Refusant de nous expliquer pourquoi ELLE était là.
Je ne voyais plus rien. Mes yeux étaient rivés sur son visage. Elle ne semblait pas me connaitre. Je la connaissais. Lily. Lyssandre ?
J'avais serré la mâchoire, ma vue se troublait, tout mon sang bouillait comme si l'encre s'y révoltait. Toute la colère que je ressentais envers Lily s'était réveillée en quelques secondes. Je n'étais pas prêt à faire face à ce sentiment. Ce n'était pas Lily. Ce qui m'énervait encore plus, ce qui me frustrait encore plus.
Et elle avait encore le culot de nous donner des ordres, sans prendre le temps de nous offrir des explications sur les choses essentielles : où étions-nous, qui était en danger, pourquoi cette... pourquoi cette fille avait CE visage. La voix d'Anastasia m'avait ramené à la réalité. J'étais toujours en colère, mais elle en avait dit assez pour me convaincre. Mais il était hors de question que je m'approche d'elle. De peur de la baffer.
En sortant, je m'étais tourné vers Park. J'avais en moi une grande colère contre Lily depuis que Dyson (le vrai Dyson, je n'étais qu'Oswald) était parti pour ne laisser que moi, mais je savais que Park n'avait toujours pas cicatrisé de la perte de Lily. J'aurai aimé rester là, avec elle, loin de cette Lyssandre qui avait osé prendre son visage et qui n'en avait pas le droit, pour me faire pardonner auprès de Park et lui apporter le soutien que l'ami que j'étais aurait du lui apporter.
Mais on me pressait. Je lançais un regard désolé à Park, je savais qu'on allait se revoir. Puis je partais, avec Anastasia et Emma, évitant à chaque fois de regarder Lyssandre, comme si j'ignorais sa présence.
Bien sûr, c'était quasiment impossible d'ignorer sa présence. Elle était celle qui nous permettait de ne pas mourir à chaque pas, ce qui arrivait quand j'étais encore seul ici au début. Admettre que cette fille me garantissait ma survie était très dur. Surtout quand on savait comment Lily était morte.
Merde. J'y repensais. Je ne devais pas y repenser. Je me mordis la langue, tentant de respirer plus fort pour me faire passer l'envie de lui hurler dessus.
Pour couronner le tout, elle m'avait sauvé la vie. Aveuglé par toute la colère que je retenais, j'avais été à deux doigts de voir mon corps déchiqueté. Les inconvénients de la peau humaine.
Je m'étais dégagé d'elle, refusant qu'elle me touche. J'ai de quoi me transformer pour ne pas être blessé, j'ai pas besoin qu'on m'aide, grommelai-je, mécontent, sans faire attention aux regards des filles, où à la réponse de Lyssandre. Qu'elle m'oublie. Ce que j'avais dit était faux : je ne pouvais pas mourir sous forme de toon mais je le pouvais sous forme humaine. Et je me transformais rarement, parce qu'être un toon trop longtemps pouvait m'envoyer directement à Wasteland. Ironique, puisque je voulais qu'elle m'oublie. Elle. Pas Lily.
Merde. J'y repensais. Je ne devais pas y repenser. Je me mordis la langue, tentant de respirer plus fort pour me faire passer l'envie de lui hurler dessus.
Je cognais un caillou du pied, ne prenant pas le temps de me dire que ça aurait pu être une bombe ou encore un monstre dans ce monde imprévisible, pour faire passer une once de ma colère. Ma colère se régénérait. Merde.
Puis quelque chose changea. Jusque là, le chemin dans le brouillard était monotone, n'offrant aucune distraction pour me faire oublier la haine qui hurlait en moi. Jusqu'à maintenant. Les ruines qui se trouvaient autour de nous, dans lesquelles nous marchions, étaient lugubres. Mornes. En somme, rien de surprenant pour ce que nous avions vu jusque là. Même Wasteland était, lorsqu'il n'avait pas ses couleurs, un monde plus joyeux. Ce qui n'était pas peu dire.
Ce fut un cri qui déchira le silence étouffant. Des cris. D'un enfant.
Je m'étais figé sur place. N'importe quel toon se serait angoissé pour un enfant en danger. Aujourd'hui cet enfant..
Un cri.
C'était le mien.
LUKAS !
Je fis un tour sur moi même. Les ruines avaient de nouveau disparu, ne laissant que le brouillard autour de moi. Tout comme Emma, Anastasia et... l'autre.
J'étais seul, face aux cris de mon fils. Lukas était là. Pourquoi Lukas était là ? La colère que Lyssandre avait placé en moi tripla, alors que je courrais aussi vite que je pus. La dernière personne qui avait osé faire du mal à mon fils, Dyson, l'autre Dyson, l'avait tué, ce qui avait failli me tuer en retour. Aujourd'hui je n'étais plus ce Dyson, et j'étais libéré des règles des toons. Je pouvais tuer. Et si quelqu'un avait osé toucher à mon fils, sa vie n'était plus très longue.
Les yeux animé par cette rage, je me continuais à suivre ses cris, avant de le voir. Face à moi, au milieu de la rue, dans le brouillard. Ce n'était pas Lukas.
Lukas aurait été tétanisé, même à mon arrivée. Lukas déteste être seul dehors. S'il faisait noir, c'était pire. C'en était une phobie qui le paralysait depuis les événements de la Floride en décembre dernier. Il refusait toujours d'être seul, et cette idée lui figea
Ce Lukas là, bien qu'en pleure, tendit les bras vers moi. Il n'aurait pas fait ça, en temps normal, ç'aurait été à moi de venir vers lui pour le prendre dans mes bras avant qu'il ne puisse bouger.
Mais c'était un enfant. Toute cette blague était un double de Storybrooke. Lyssandre était un double de Lily. Cet enfant était un double de Lukas. C'était un enfant. Je ne pouvais pas le laisser là.
Mais je me méfiais. Je n'étais pas sur que c'était un enfant. Cela ne pouvait être qu'une illusion qui masquait une sorte de démon ou je ne sais quoi. Je m'approchai doucement, commençant à tendre les bras pour le prendre, tout en restant sur mes gardes, craignant une énième attaque d'un monstre ou d'une créature des ténèbres.
Mais il m'échappa. Une force invisible entraina Luk... entraîna l'enfant en arrière, violemment.
Lukas ! Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Je courais pendant de longues minutes, poursuivant le corps du gamin qui se faisait emmener par je-ne-sais-quelle créature invisible, sans jamais réussir à le rattraper. J'avais deux options : me transformer pour pouvoir sauter plus loin, ou utiliser le costume de Batman et ses gadgets.
On ne m'en laissa pas le temps, l'enfant disparut. Essoufflé, hors de moi, je restais sur place, tournant dans tous les sens pour apercevoir quelque chose. Il ne pouvait pas disparaître comme ça. Je fis quelque pas, incertain, avant de voir quelqu'un dans la brume. Jezabel.
Jez ? J'avançais encore un peu, pour être sûr de ce que je voyais. Jez ! Je vois que toi aussi tu as perdu ton groupe. C'était donc courant dans ce monde instable.Content de t'avoir trouvé. Du nouveau de ton côté ? J'ai... peur de me faire avoir, ce monde me tourmente avec des visions qui m'embrouillent l'esprit.
Elle ne répondit pas, restant face à moi, immobile et silencieuse pendant de longues minutes, alors que je commençais à reculer, méfiant. Ce n'était pas elle, n'est-ce pas ?
Puis elle ouvrit la bouche, commençant à parler. Mais la voix, sourde, lointaine, était difficile à comprendre. Je ne pus distinguer qu'un seul mot.
-pardonne-
Pardonne ? Parlait-elle de Lily ? J'étais en colère contre Lily mais elle n'avait rien à se faire pardonner, le problème ne venait pas de là. Alors pourquoi disait-elle cela ? J'étais désormais convaincu que ce n'était pas elle, encore une manifestation étrange de ce monde qui voulait me parler.
Je ne veux pas écouter ce que tu as à me dire, saleté.
Puis je sombrai dans le noir. Je ne me souvins de rien après cet instant. Lorsque je me réveillai, je n'étais pas... moi.
J'en étais convaincu. Je ne me sentais pas moi. J'avais l'impression de voir à travers les yeux d'un autre, de ressentir ce que le corps d'un autre ressentait. Je n'étais plus maître de moi, puisque je n'étais plus moi. Et la personne que j'étais pour le moment était terrifiée.
La pièce était lumineuse. De ce que j'en voyais, elle semblait être en sous-sol, il était difficile de l'imaginer autrement. Tout était humide, avait une mauvaise odeur de... de cave, de renfermé. L'atmosphère respirait la mort, l'angoisse, la peur, la douleur, tout ce qui pouvait exister de mauvais semblait présent dans cet endroit. Je cru entendre des cris, des gémissement de douleur. Ou de peur ? Les deux peut-être. Peut être des supplications. L'endroit semblait hanté par de multiples voix qui hurlaient tout ceci en même temps. Parfois une à la fois, parfois toute ensemble.
Ne pouvant bouger de moi-même, je dus me concentrer mon analyser ma situation. Enfin, la situation du corps dans lequel je me trouvais enfermé. Un léger sentiment de vertige me prit, et je finis par comprendre que je n'étais pas au sol, j'étais suspendu par des chaines accrochées au plafond. La personne que j'étais ne pouvait pas se débattre. Surement que les chaines étaient trop fortes, mais surtout, je la sentais faible. Elle semblait... droguée ? J'avais tous les signes de la faiblesse : j'avais faim, soif, froid, et j'avais mal, j'avais mal aux poignets et aux côtes. Tout mon corps semblait tailladé par des coupures. Je ne pouvais pas voir grand chose, je n'avais que l’hémisphère droit de ma vision qui était opérationnelle. L'autre oeil semblait gonflé, meurtri. Ce qui s'accordait à un affreux mal de tête.
Cette personne avait été torturée. Et bien sur, j'étais à l'intérieur de cette personne, ressentant toutes ses douleurs. Super.
Quelqu'un arriva. Je cru la reconnaître. Je crois ? Elle marcha près des instruments de tortures, nous observant. Nous ?
Puis je remarquais la seconde prisonnière. C'était... Kara. Kara ! KARA !
Tout en moi s'affolait, mais je ne pouvais rien faire, ce qui ne faisait qu'agrandir une frustration que j'avais déjà depuis longtemps. Elle était attachée sur une chaise en fer, fixée au sol, attachée par des chaines au poings et aux pieds. Je ne pouvais rien faire. Elle allait mal. Je ne pouvais rien faire. Putain. PUTAIN. Elle semblait fatiguée, et à bout de force. Amaigrie elle avait du mal à garder les yeux ouverts.
Je voulais hurler, courir vers elle. Je maudissais ce corps dans lequel j'étais emprisonné.
L'autre personne, responsable de la torture, s'approcha de nous avec ses outils posés sur une desserte. Il s'avança vers moi, pour prendre mon visage, me regardant, d'un air angoissant, dans les yeux. Mais ce n'était pas normal. Lorsque ses doigts avaient rencontré mon visage, une horrible douleur s'était réveillée, comme si ses mains n'étaient que du fer rouge. J'avais l'impression que le visage que... j'empruntais ? brulait, la douleur était horrible, insupportable, se propageant dans tout mon crane. Je sentais la chair se consumer et une odeur de chair brûlée m'envahit.
Puis la douleur disparut subitement. Le malade, satisfait du cri de torture de la personne que j'étais, esquissa un sourire satisfait et se retourna vers Kara.
Tu vois Kara, même ce jeune homme est beaucoup plus coopératif que toi. Peut-être devrais-je le garder encore quelques semaines pour peaufiner mon art, qu’en penses-tu ? Mais j'avais l'impression d'entendre autre chose. Une seconde voix, sourde, résonna au dessus de cette phrase : Vois-tu Ioueseni, cette jeune femme est beaucoup plus… coopérative que tu ne l’es. Peut-être devrais-je la garder encore quelques peaufiner mon art, qu’en penses-tu ?
Il hésita sur le choix de l'instrument à choisir, passant sa main sur sa desserte, avant de reporter son attention sur Kara. Puis, une vision d'horreur s'offrit à moi. Le visage d Kara se métamorphosa, des flammes entourèrent le monstre à peine humain. Cela me rassura, me confortant dans l'idée que ce n'était pas vraiment elle. Ou peut-être que si ? En même temps, le tout restait vachement angoissant.
J'étais dans un cauchemar, tout en étant convaincu que tout ceci était réel.
A présent, c’est à toi de choisir Kara. Par quoi est-ce que je commence ? Et ça recommença, par dessus, une voix avait dit : A présent, c’est à toi de choisir Ioueseni. Par quoi est-ce que je commence ?
Son ton était inquiétant. Comme le reste de cette foutue scène en fait. Puis le psychopathe changea aussi. Des cornes poussèrent sur sa tête, tout en même temps que sa peau craquela sur son visage, comme s'il y avait de la lave en dessous. Sa peau étaient brulée à vif, ses yeux étaient en feu. Ce n'étaient que deux grands orbites profonds remplis de feus. Sur son tablier, des crochets, fixés à des chaines, étaient reliés à divers endroits de son corps. Cette chose n'était pas humaine. Ce n'était pas un démon. C'était pire.
Tu préfères laisser traîner les choses c’est ça ? Oh la vilaine fille… Par dessus, la voix étouffée avait dit : Tu es sûre que tu veux que je m’occupe d’elle seul, Ioueseni ? Si la séance me plait, tu auras le droit de l’achever à la fin mais si tu t’obstines à garder le silence…
Et sans prévenir, il entailla ma joue, agrandissant le sourire de la personne dans laquelle j'étais. La douleur fut horrible, et je ne pouvais rien faire, ni serrer les dents ou les poings, ni hurler, pour réagir à la douleur. C'était une torture intenable. La chose en face de moi en riait, alors qu'une chaleur avait envahie tout mon corps. Ce taré aimait la souffrance qui découlait de moi, se léchant les lèvres comme avec appétit. Et de nouveau brusquement, il me planta un couteau dans le torse, il remua son couteau, il me tailla tout ce qu'il pouvait, il... m'ouvrit le ventre, laissant s'échapper son contenu.
Mais le cauchemar devenait si intense, que j'avais perdu toutes sensations. Je ne m'en plaignais pas, mais je commençais à perdre pieds, à perdre conscience. Je me perdais moi même je-ne-savais-où. Pendant un instant, ma lucidité me revenait. Comme lorsque j'avais rencontré Emma, deux endroits se superposaient à ma vision à l'aide de flahs. La réalité semblait me revenir, combattant avec ce cauchemar interminable. Je ne voyais plus Kara, mais plus qu'une jeune fille, qui tirait sans doute vers les 12 ans. Ce qui n'était pas Kara. Elle n'a jamais été humaine durant son enfance.
J'étais allongé sur le sol, dans une flaque de sang. La terreur de la personne que j'étais était grande, ce qui était compréhensible, après tout ce qu'il avait subit. Quand j'étais là, et surement avant. La jeune fille, dont l'apparence alternait avec celle de Kara lorsqu'elle s'était transformée en monstre, s'approcha de moi, pour poser une tête sur une des jambes de ce que j'étais. Elle me regardait, ses yeux plein de larmes (sauf lorsqu'elle ressemblait à un monstre), avec un air désolé dans son regard. En ramassant un scalpel sur le sol, elle finit par me dire quelque chose.
Bienvenue en enfer papa. Lukas et tout ceux que tu aimes, seront les prochains. J'allais la tuer. Je ne savais pas comment, mais j'allais tuer ce truc. En revanche, de nouveau, j'avais entendu une voix étouffée par dessus : Je suis sincèrement désolée. Repose en paix.
Et sans autre forme de procès, elle trancha ma gorge. Avant que mes yeux ne se ferment, je pus apercevoir le visage démoniaque de Kara, et la silhouette d'un homme lugubre debout derrière elle, qui souriait, de façon malsaine. Encore un visage familier, lointain, sur lequel je n'arrivais pas à mettre un nom.
Et alors la mort vint chercher mon corps.
Emma Swan*
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| Conte : Once upon a time | Dans le monde des contes, je suis : : la fille de Blanche et Charmant
Elle dévisagea tour à tour chaque personnes présentes dans le Granny's, leur visage lui était familier car même si la ville était grande, elle n'était pas si grande que ça et puis à force de patrouiller dans les rues elle connaissait à peu près de vu les autres habitants de la ville, même si elle n'avait aucune idée de leur identités pour la plupart, elle ne connaissait simplement que Dyson et encore elle ne savait presque rien de lui mais elle était certaine qu'à leur retour à Storybrooke elle connaîtrait un peu plus les gens qui l'entouraient. En attendant la situation s’accéléra un peu plus avec l'entrée de nouvelles personnes qu'elle ne connaissait pas du tout, même de vue, venaient-ils de ce monde ? Probablement. En tout les cas elle n'eu pas le temps de poser la moindre question ni de protester que les choses bougeaient déjà et bien vite elle se retrouva en compagnie de Dyson, de Lysandre et d'une rouquine qu'elle avait déjà croisé en ville. Leur mission à présent était d'aller sauver un inconnu qui était apparemment prisonnier, de qui elle n'en savait rien et pourquoi ? Et bien elle n'en savait pas plus que ça non plus, elle aurait voulu poser des questions parce que c'était une partie de son métier d'enquêter, mais en écoutant Lysandre répondre aux questions de la rouquine, elle donnait l’impression de ne pas en savoir plus que ça.
Par contre elle était très utile pour les aider à naviguer dans cette version apocalyptique de leur ville d'origine, leur évitant de tomber dans des pièges qui avait été tendus par elle ne savait qui. Après un long moment de marche, ils arrivèrent devant des ruines, Emma prit un instant pour s'arrêter pour observer celles-ci avant de suivre les trois autres à l'intérieur, elle avait du mal à savoir à quoi correspondait ces ruines et elle espérait sincèrement que rien ne s'écroulent sur eux. Alors qu'elle avait détourné la tête pendant quelques secondes pour observer les alentours, elle finit par remarquer l'absence de Dyson.
"Hey, Dyson à -...Elle était bel et bien seule à présent dans les ruines car les deux autres femmes avaient elles aussi disparue, elle ne se risqua pas à les appeler à voix hautes car ça ne servirait surement à rien d'autre car révéler sa position et en cas de danger, ce n'était jamais une bonne idée de crier. Après quelques secondes de réflexion elle se décida de reprendre sa route, malgré qu'elle ne sache pas où aller et que naviguer des ruines inconnue avec un brouillard pareille n'était pas dans ces compétences, c'est pour ça d'ailleurs qu'au bout d'un certains temps, elle se rendit compte qu'elle était perdu, étant revenu au point de départ.
"Allons bon..."Murmura-t-elle avant de tenter une nouvelle fois de s'y retrouver dans ces ruines, elle tenta plusieurs chemins pour s'y retrouver tout en remarquant du coin de l'oeil qu'une silhouette qui la suivait, celle-ci se montrant pendant une seconde avant de disparaître complètement, elle semblait d'ailleurs vouloir la mettre mal à l'aise en lui tournant autour, ce qui était assez réussi, qui pouvait bien s'amuser à jouer avec elle comme ça ? Alors qu'elle continuait de marcher, elle sentit une présence derrière elle, la silhouette mystère c'était-elle enfin décidé à se montrer ? Elle se stoppa et fit face à la personne qui la suivait, fronçant les sourcils quand elle remarqua que c'était la jeune femme brune qui avait été en pleine conversation plutôt avec Dyson. Soudain la brune la poussa avec violence en arrière, elle ferma les yeux pour se préparer à l'impacte du sol quand quelques chose d'étrange se produisit, elle était comme tirée en arrière et personne ne semblait être derrière elle car elle avait vérifier en ouvrant de nouveau les yeux, par contre elle remarqua le mur qui se trouvait pas loin et que sa course dans les airs bien que longue, se termina enfin avec son dos rentrant en collision avec le mur.
"Aouch !"Puis le décors sembla pivoter sur lui même et bien vite elle se retrouva carrément en train de marcher au plafond, ouvrant de grand yeux horrifiée à l'idée d'être dans cette position, elle pris le temps d'observer le sol avant de reprendre sa progression dans un nouvelle endroit aussi lugubre que la ville. Toutes ces lumières qui grésillent lui donnait légèrement mal aux yeux, elle avait hâte que tout ceci se termine parce que tout ceci jouait bien trop avec ses nerfs, tout comme les silhouettes aux allure terrifiante qu'elle n'arrivait pas vraiment à distinguer ou bien les écrits qui figurent sur les murs et qui parfois disparaissent et dont le sujet n'avait rien de glorieux et toujours peint en rouge.
Elle pu apercevoir aussi des mots un peu plus court en continuant son chemin, un "Hello" sur sa droite, "He's watching us" un peu plus loin et enfin un qui lui fit un peu plus froid dans le dos "I see you darling", elle avait comme l’impression que les mots lui étaient adressés et ça avait de quoi la rendre assez parano. Par contre ce qui semblait bien réelle pour elle, enfin elle l'espérait, c'était cette sensation que quelqu'un l'observait encore une fois et en regardant à travers les trous dans les murs elle pu s’apercevoir qu'un œil semblait la fixer. Elle finit par se rendre compte que l'endroit où elle se trouvait était un hôpital ou du moins ce qu'il en ressemblait et qu'elle n'était plus du tout seul.
"Nooon… Je vous en prie."Fut les paroles prononcée par la femme hystérique qui s'en prenait à la porte, comme si elle espérait qu'à force de cogner dedans elle finirait par s'ouvrir, elle dû d'ailleurs comprendre que ça ne servirait à rien quand elle s'écroula au sol, se recroquevillant en boule et collant son front contre ses genoux, la jeune femme finit par éclater en sanglots. Pour couronner le tout la lumière qui grésillent finit par sauter et les deux femmes se trouvèrent dans le noir presque complet, il ne restait que le peu de lumière qui venait du panneau de sortie de secours, grâce à ce peu de lumière elle eu le temps d’apercevoir une silhouette ailée avant qu'un crie des plus horribles ne retentisse dans tout l'hôpital lui faisant momentanément perdre connaissance.
Au bout de quelques instant, elle reprit connaissance encore une fois sur une surface dur et elle avait encore une fois changer d'endroit, car elle y voyait à présent un peu mieux et ça ne ressemblait plus à un hôpital abandonné. Se redressant avec difficulté, elle s'appuya pour avancer contre le mur du couloir qui menait à un appartement qui ne ressemblait plus à rien et dont la porte avait été arraché de ses gonds et jeter sur le côtés. A l'intérieur ce trouvais une brune qui lui était inconnue, du mouvement sur le côté la fit réagir et elle s'attaqua à la première personne venu, pour finir par se rendre compte que c'était quelqu'un qu'elle connaissait déjà, mais avec le mauvaise éclairage et l'angle du mur, elle avait eu du mal à discerner qui était en train de s'avancer.
"Désoler."Dit-elle à l'adresse de la personne qu'elle avait attaqué avant de se rendre compte que tout le monde était encore une fois réunis, elle observa tout le monde avant que ses yeux ne se posent sur Dyson qui avait encore plus mal en point que tout à l'heure vu les nombreuses cicatrice, entailles et brûlure qu'il avait un peu partout sur le corps dont une du côté de sa bouche qui lui donnait un air étrange et une autre à la gorge ce qui faisait qu'elle avait l'impression qu'on le lui avait tranchée. La jeune femme à l'intérieur de l'appartement finit par avancer dans leur direction, mais elle ne semblait ne pas pouvoir quitter l'appartement.
J'étais contente de retrouver des têtes connues ! Voir le visage de Dyson, d'Anya, et de Maara me faisait un bien fou. J'avais l'impression qu'on venait de me retirer un poid en moins sur les épaules. Cependant, je continuais de ne pas aimer cette endroit. Et l'idée de retrouver Mina m'était entièrement précieuse. Je l'appréciais beaucoup et l'idée qu'elle est disparu ou qu'il lui soit fais du mal était mal intégré dans une partie de mon esprit. Je rejoignis donc Max qui avait la tronche d'une personne qui ne buvait pas dans les fêtes, et Kyle. Il avait l'air moins sauvage Kyle. Max partit droit devant sans demander son reste et nous attendre. Je restais prêt de Kyle en les suivants silencieusement. Franchement, en compagnie j'avais quand même connu mieux. Bizarrement, Callio me manquait. On ce serait amusé toute les deux. Je me lamentais silencieusement, j'aurais préféré être avec Anya et Dyson. Je les connaissais pas Kyle et Max, et en plus, j'étais persuadée que si je me retournais pendant quelque minute, Max allait m'arracher un bout de peau avec ses mâchoires de sauvage.
Non mais c'est vrai ! Elle me faisait peur. On déambulait longtemps, très longtemps. En fait, tellement longtemps que j'avais perdu la notion du temps. Je me demandais combien de cadavre j'aurais épluché à Storybrooke. C'était une ville fantôme et chaotique. La déco laissait à désirer. Ils connaissaient pas Valérie damidot ? Ou alors les gens qui aident les personnes en détresses pour reconstruire leurs demeures ? Non ? Je leurs filerais le numéro quand même. Les attraits architecturales de la ville devinrent peu à peu des ruines. Je sentais une tension palpable dans l'atmophère. Cette ville était paré pour Halloween, je vous le dis. Je jetais un coup d'oeil à Max qui semblait nerveuse et tendue. C'était pas bon signe ? Ca voulait dire qu'on allait ce faire bouffer par une grosse bêbête ? J'osais pas trop la ramener en fait. Quelque chose me disait que je devais rester prudente, même sur mes paroles. J'étais certaine qu'ils connaissaient les lieux. En plus ils cachaient un truc pas net. Enfin, ca, c'était ma vision des choses.
Je comprenais pas beaucoup ce qui ce passait en faite. Je gardais juste mon bouclier avec moi, me souvenait encore du coup que j'avais reçu comme un remontage de bretelle mentale : On fait pas de connerie et on reste en alerte. Kyle demanda à Max qui allait nous faire un arrêt cardiaque de nervosité si elle allait bien. Moi même je m'étais rapproché pour observer son visage. Elle le fusilla du regard pour toute réponse, elle s''éloigna devant pour entreprendre de mettre une distance entre moi et Kyle. Ah. Bon beh je crois qu'il avait une réponse hein. Je tournais un regard emprunt de compassion à Kyle. J'étais même prête à lui tapoter la tête de compassion.
▬ « Elle fait peur ta copine ! » déclarasi-je, alors que Max remarchait plus lentement maintenant qu'elle était un peu plus loin devant. Il me semblait qu'elle essayait de ce forcer pour mettre un pas devant l'autre. Comme moi avec l'espèce de chose qui avait prit possession de mes pensées et de mes mouvements. Je ravalais ma salive durement, et continuait d'avancer avec Kyle. C'est pas grave, au pire je peu me faire la conversation à moi toute seule. Je sais parfaitement me distraire. Dans mes pensées, c'est pas un film c'est toute une saison. Nous fîmes les derniers pas qui nous séparait de Max.
« Restez près de moi » Lâcha Kyle d'une voix légérement haute. « Toutes les deux. »
▬ « Pourquoi ? Ca craint ? Ca craint du paté ? On va ce faire bouffer par Max ? » lâchais-je d'un ton amusé pour détendre l'atmophère. Oh. J'aurais peu être du me taire, elle semblait pas apprécier le second degrès. C'est pas grave, je lui apprendrais. Il suffit de relever ses lèvres et de compresse son abdomen et de pousser des petit cris. C'est comme ca qu'on ris ! Au pire je lui expliquerais si elle connait pas. Kyle regarda autour de lui, avant de reprendre:
« J’ignore ce que vous avez croisé lorsque vous étiez à l’extérieur, mais ce n’est rien comparé au monstre qui règne ici. Surtout pour quelqu’un comme vous. Carter aime les femmes, surtout celles qui ont du caractère. » Mais c'est qui ce Carter bordel ? Je jetais un coup d'oeil méfiant à Kyle. J'avais pas peur, si il fallait faire des feux d'artifice avec son corps, j'étais prête ! Tiens ca me rappelle la dernière fois à la morgue avec Callio, quand on avait mis des feux d'artifice dans les urnes. C'était trop marrant. Kyle regarda Max. Même avec le brouillard et malgrès qu'elle avait encore réussit à mettre de la distance entre nous, j'avais l'impression qu'elle c'était figé quelque instant. Puis elle reprit la route. Je tournais un visage contrit vers Kyle. Bon les gars faut m'expliquer un peu. Non mais parce que j'avais la désagréable sensation que quelque chose crégnait un max. Et ca m'emballait pas des masses. Mon regard c'était baladé pour contempler les environs, avant de comprendre que Max c'était arrêté.
▬ « Ca sent pas bon votre truc. Elle a souvent des délires chelou comme ca Mina ? » Pas que le coté tordu avec le Storybrooke de Tim burton me déplaisait hein, mais fallait pas trop consommer en construisant le scénario non plus. Celui qui avait inventé ce monde en avait prit de la bonne quand même. J'arrivais à hauteur de Max, découvrant avec surprise des traces de pas enflammés incrustés dans le bitume. Ah. Tout vas bien. On frôle la crise cardiaque, mais tout va bien. La curiosité dévorait mon regard. Je levais le regard pour sentir mon sang ne faire qu'un tour. Il y avait une petite fille au loin, dans le brouillard. C'est quoi ce ramake de film d'horreur ? Les petites filles c'est jamais bon signe. Ca te fait les yeux doux et trois secondes après ca prend un visage monstrueux et ca te tue à coup de hache.
« Restez derrière moi, ce n’est pas l’une des notre. » Déclara Kyle en ce mettant devant nous pour servir de bouclier.Je sortais le mien, prête à me défendre au cas ou une hache volerait dans le environs. Les petits enfants, c'est vicieux. Kyle nous forçait à reculer lentement, alors que la petite fille leva une mains dans notre direction. Oh elle va balancer une hache ! Ah non. Elle nous montra uen direction. Elle désigna quelque chose derrière nous. Pitié, ne me dite pas que j'ai un sale type flippant derrière moi ! Je commençais à flipper. J'aimais pas ca. Je me retournais, mais il n'y avait rien. Juste des pleurs. Ca, c'était encore plus flippant.
▬ « J'aime pas votre monde. Mais je suis certaine que ce serait le paradis pour Tim Burton ! » déclarais-je en grimaçant. Je tournais ma tête de nouveau vers la gamine qui ...bah qui c'était volatilisé. « Elle est passé où ? C'est un jeux ? Ou je dois commencer un arrêt cardiaque parce que ca craint ? Ah merde, j'ai pas de cœur. Je vais faire comment ? Vous croyez qu'on peu faire un arrêt des poumons ? » Demandais-je. Oui quand je commençais à flipper j'étais capable de sortir les pires imbécilités du monde. Mais quand même, c'était une question très importante à élucider. Sans cœur, on fait comment ? « Eh ca va ? Toi en revanche, l'arrêt de cardiaque tu vas pas tarder à nous le faire ! » dit-je à Max qui était de plus en plus mal à l'aise. Kyle finit par la saisir comme un preux chevalier et la balança sur son épaule comme un sac à patate.
« Arrête kyle… LACHE MOI !! » Hurla t-elle, furieuse, en donnant des coups de poing dans son dos. Je suis pas certaine que c'était une très bonne idée pour le coup. Kyle disparu à toute vitesse, je restais quelque seconde choqué. Le temps que mes pensées montent à mon cerveau, comprenez. Genre d'ou il me pique mon pouvoir celui là ? D'un pas décidé, je le suivis et courru à sa hauteur. Il courrait pas très vite, c'était une lenteur d'escargot pour moi ca ! Mais il fallait bien que je le suive, c'était mon guide touristique. Je lui met un 10 pour l'ambiance glauque, et mais 4 pour l'activité pourrie du harcèlement morale. J'entendais encore des pleurs dans mon dos. Je suis certaine que c'était des gosses qui n'avaient pas assez mangés de frittes et à qui on avait servie des brocolis. Moi je les comprends les pauvres ptiot.
Nous entrions dans batiment en ruine et parcellement détruit. La déco laissait encore à désirer. Je sentais mon sang ce figé lorsque mes yeux ce posèrent sur les grosses tâches de sang devant l'immeuble, disposé un peu partout. D'accord. Non mais c'est bon, je veux pas rester là ca fait peur. C'est pas le fait qu'il y'es du sang qui me fait peur, mais le fait qu'un truc ai pu faire ca, et qu'il puisse me faire ca. La parole était restés coincé dans ma gorge. J'avais plus trop envie de dire quoi que ca soit là. Kyle s'avança, et il ce mit à pleuvoir. J'aurais aimé vous dire que tout vas bien. Que ce monde est très bien et qu'il pleut de l'eau. Sauf que …
▬ « MAIS C'EST DU SANG ! » paniquais-je en reculant brutalement contre un mur. Non mais je veux bien ne pas avoir froid au yeux, mais il y avait quand même des limites ! Je regardais Kyle et Max d'un air horrifié, portant ma mains sur mon visage. Lorsque je reculais celle ci, elle était couverte de sang. Je veux partir. J'aime pas cette endroit. C'est l'entre de la peur ! Même les enfers d'Hadès étaient plus chaleureuse ! Je suivais Kyle et Max à l'intérieur, dans un grand hall sale et inhospitalié. Je contenais la panique qui me menaçait de me submerger. Sauf que j'aurais nettement préféré rester dehors. Sur le sol, il y avait des cadavres entreposés un peu partout. Tous avec le même genre de blessure. Heureusement que ma nature de Muerte et mon travail à la morgue m'avait vacciné de ce genre de vision horrifique. Mais les découvrir comme ca me faisait froid dans le dos. Ils avaient tous un sourire inquiétant, avec des entailles et des marques de brûlure sur le corps. J'avançais lentement, sur mes gardes. La bouche soudainement sèche. Je crois que même en étant La Mort, mon esprit n'était pas prêt de ce débarasser ce cette vision.
▬ « Ne me dite pas que c'est votre pote Carter qui a fait ca ? » demandais-je à Kyle, prise de colère pour ces pauvres malheureux mort en vain. Il y avait des membres arrachés et brisés. Au final j'étais contente d'être la malheureuse élue pour ce champs de vision cauchemarsdesque. Je n'étais pas certaine que mes amis auraient eu le mentale d'y survivre. Moi oui. La mort était ma nature. Cependant je me demandais comment ils pouvaient être dans un états de conservation aussi impeccable, alors que la poussière sur eux montraient qu'ils étaient là depuis un bon moment. Je me demandais pourquoi ce n'était que des cadavres féminins presque. Je balayais la pièce, ne trouvant que de rare cadavre masculin.
« Elle n’aurait jamais du vivre ça.» laissa échapper Kyle. Quoi ? Qui ca elle ? Il marqua un temps de pause, alors que je baignais l'incompréhention la plus totale. « Personne ne le mérite. » Là dessus nous étions d'accord. Il coula un regard vers Max, qui l'ignora royalement et entreprit de visiter les lieux. Max inspecta le rez de chaussée, et Kyle décida de resté devant la porte d'entrée pour prévenir de l'arrivé d'une fille en sang. Bon bah c'est bibi qui ce coltine les étages ! Sans demandé mon reste, je disparu à travers les étages. Quatre des huit étages étaient disponible avec deux à quatre appartemment encore accessible. Il baignait une atmosphère pesante. J'avais cette impression d'insécurité. Je détournais le regard au vue des cadavres qui jonchais le sol. De plus en plus irrité qu'ils n'est pas eu droit à une cérémonie, ni même à un enterrement, au moins.
Charmant. Une réunion de groupe dans un Granny’s dévasté. Ça avait de quoi être sympathique non ? Peut-être était-ce pour cela que je restais de côté, écoutant Max et les autres nous donner leurs explications qui n’avaient franchement aucun sens. Je refusais de croire que Storybrooke était tombée. Je refusais tout simplement de croire que Pinpin ait pu disparaitre. On avait encore plein de choses à faire lui et moi et s’il avait eu l’audace de déjà partir, ça allait barder…
Quand Lysandre me donna un talkie-walkie pour rester en contact, tous les groupes disparurent. Ainsi que le Granny’s d’ailleurs. Et avec Park, nous nous retrouvâmes ailleurs. J’aurais été incapable de dire où nous étions et franchement, cela ne m’inquiétais pas. J’avais envie de rire et de m’amuser et Park était dans la même situation que moi. Si nous trouvions Mina au passage, ça serait tant mieux, mais en attendant, nous allions nous amuser.
Notre route croisa celle d’un être qui aurait mieux fait de rester cloitré chez lui plutôt que de sortir ainsi en ville. Franchement, depuis quand on acceptait les thons à Storybrooke ? Certes, on acceptait bien Regina ou les divins, mais à ce point-là, c’était vraiment abusé ! J’écoutais, morte de rire, tout ce que Park pouvait bien balancer à la créature, m’esclaffant comme pas possible, sans me soucier de faire du bruit.
Mon regard se porta sur la droite, il y avait quelques taches de sang et j’en rigolais, me demandant qui avait bien pu croire que ça ferait un bon décor que de se laisser saigner autant. Mais surtout, il y avait un petit serpent trop mignon ! Bon, un peu grand pour que je puisse le garder autour de mon cou, mais franchement avec sa peau écailleuse et tout, il était trop beau ! Je ne voyais pas ses yeux et s’était dommage à mon avis… Alors je m’approchai du petit serpent quand quelqu’un m’attrapa par la taille. Je me débattis et me rendis compte que Park aussi avait été capturée. Mince alors !
- Mais laisse-moi face de plouc, j’ai un nouveau copain à aller voir ! M’exclamai-je tout en me débattant.
Park parvint plus ou moins rapidement à se libérer de l’emprise de Logan – j’avais fini par le reconnaître – mais moi il me tenait bien ce con ! Me rappelant un truc que j’avais vu dans un film avec Pinpin, je lui filais un grand coup de coude dans le ventre. Quand il se plia en deux, son emprise se détendit et j’en profitais pour me barrer vite fait. Mais au lieu de retrouver Park, je débarquais sans trop savoir comment dans une chambre de l’hôpital psychiatrique de la ville. Je connaissais bien l’endroit, j’y venais souvent pour mes études. En tout cas, c’était avec le sourire que je commençais à arpenter les couloirs de cet endroit familier une fois que la porte eut compris qu’elle faisait mieux de me laisser partir rapidement.
Il y avait pas mal de gens ici. J’en connaissais certains. Y avait notamment Eugène, avec ses couteaux. Ou encore Tao avec ses explosifs. D’ailleurs comment il les avait trouvés ? Je n’en savais rien et de toute façon j’étais trop amusée à les voir se battre l’un contre l’autre pour m’en préoccuper. Eugène avait ma préférence, parce qu’il savait bien manier les couteaux et que c’était plus beau à voir que les explosifs. C’était un véritable maitre peintre, y avait pas à dire. Il avait une dextérité folle, même que j’en étais jalouse ! J’applaudis quand il trancha la gorge de Tao. Lui je l’avais jamais aimé de toute façon, il n’avait eu que ce qu’il méritait.
- Tu sais, y a d’autres moyens pour s’amuser hein ! Lançai-je à Eugène qui s’approchait de moi. Viens on joue à chat ! J’ai jamais joué à chat ! T’es le chat !
Et sur ces mots, je m’élançais en riant à gorge déployée, glissant parfois sur les taches de sang sur les dalles, m’esclaffant d’autant plus quand je manquais de tomber au sol. Finalement, je tombais sur un hall où je repérais un mec qui tentait de faire peur apparemment. La tête penchée sur le côté, je l’observais un instant avant d’aller le voir. Non mais franchement !
- Mais c’est pas comme ça qu’on fait pour faire peur ! Lui dis-je. Faut pas prendre l’air menaçant, ça sert à rien ! Reste froid, fait des petits sourires en coin et puis quand les gens commencent à s’approcher, tu fais un grand BOUH ! Crois-moi, ça fonctionne !
Mais mon élève ne semblait pas très coopératif. Il préférait rester stoïque et ne me répondait même pas en plus ! Ceci dit, il m’amusait à ne pas bouger et à ne pas faire ce que je lui disais ! En plus, il s’était trop bien déguisé ! J’avais jamais vu de déguisement de porte-manteau aussi bien fait !
« Tu veux un ballon ? »
Oh qu’il était beau lui ! Un clown était arrivé sans que je m’en aperçoive et me proposait un joli ballon. Sauf qu’il était orange et que j’aimais pas le orange. Alors même s’il m’amusait avec sa face, je décidais de l’utiliser pour montrer à mon élève comment on faisait peur.
- Nan j’en veux pas. Lui répondis-je avant de commencer à utiliser mon pouvoir de peur sur lui. Pourquoi t’es clown si t’as peur des enfants ? Lui demandai-je en tâchant de rester impassible alors qu’il faisait une drôle de tête et que j’avais juste trop envie de rire. Tu devrais aller voir le Dr Pierce, elle est douée et je suis sûre qu’elle réussira à te faire comprendre qu’être clown, quand on a peur de se faire battre par des enfants, c’est pas la carrière du siècle. Continuai-je en souriant.
Et mon pouvoir agissait de plus en plus, à tel point que je le fis frémir. Bah quoi ? J’étais gentille pourtant hein, je lui avais pas encore montré d’enfant avec des boucles d’oreilles en argent alors que manifestement, c’était de ça qu’il avait très peur. Le pauvre… Ça se soignait ce genre de peur hein.
- BOUH ! Criai-je ensuite, après une longue pause et alors que mon pouvoir agissait encore. Je vis le clown frémir. Oh. Tu entends ? Dis-je en faisant semblant de tendre l’oreille. Y a des gens qui arrivent. Vu le bruit… Je dirais que ce sont des enfants.
À ces mots, le clown manqua de pâlir – un exploit vu le maquillage blanc qu’il portait – et fila rapidement pendant que j’éclatais de rire. Ah non mais vraiment ! Un clown qui fuyait devant des enfants imaginaires ! Il devrait songer à une reconversion hein…