« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
L'intervention d'Aloysius et son lait chaud m'avaient fait le plus grand bien. J'étais gêné qu'il me laisse sa chambre pour la nuit mais en peine temps, je devais avouer que j'étais aussi rassuré. Il ne pourrait rien m'arriver dans la chambre de notre hôte n'est-ce pas ? C'est donc plus confiant que je montais les quelques marches qui conduisaient aux étages supérieurs. Je commençais sérieusement à fatiguer avec toutes ces émotions.
Je m'apprêtais à entrer dans la chambre d'Aloysius quand ce dernier m'arrêta en me prévenant que sa chambre aussi était piégée et qu'il allait régler ça avant que je ne rentre dedans. Je lui adressais un petit sourire de remerciement alors qu'il entrait dans sa chambre. Je restais dehors sans trop savoir où me mettre avant de le voir ressortir avec un homme sur son épaule. Je le regardais passer sans rien dire avant d'entrer dans la chambre à mon tour.
Je laissais mon regard parcourir la pièce à la recherche d'une quelconque anomalie. Je ne me laisserais pas avoir une nouvelle fois. Une fois assuré qu'il n'y avait rien dans la chambre et surtout rien de caché sous le lit, je commençais à me mettre à l'aise. Enlevant mon sweat pour le poser sur le lit, je constatais que je n'avais pas d'oreiller... Et il pas un seul en vu dans la chambre. J'entrebâillais la porte et passais la tête dans l'interstice pour voir s'il y avait une tête connue dans le couloir. Bingo ! Je tombais sur les jumeaux.
"Pssssst"
J'essayais d'attirer leur attention mais sans faire trop de bruit et en parlant le moins fort possible.
"Pssssssssst... Les jumeaux...."
Ils finirent par s'apercevoir de ma présence et se dirigèrent vers moi tout sourire avant de s'arrêter devant ma porte.
"Présents, camarade !"
Ils me firent un salue militaire. J'écarquillais les yeux d'angoisse avant de regarder tout autour d'eux dans le couloir et de poser un doigt sur mes lèvres pour leur faire signe de se taire et de faire moins de bruit.
"Chuuut"
Ils m'imitèrent en faisant "Chuuuut" à leur tour pour montrer qu'ils avaient compris. Je m'approchais donc légèrement d'eux pour pourvoir leur parler en chuchotant quittant le confort rassurant de la chambre.
"Dites... Vous voulez bien m'aider ? J'ai pas d'oreiller !"
Ils hochèrent la tête de façon déterminée avant de chuchoter à leur tour.
"Pas de soucis, allons y ! Opération oreiller !"
Je leur lançais un regard plein de gratitude.
"Merci les gars."
Ils mirent leurs bras autour de mes épaules et nous nous dirigeâmes vers la pièce adjacente. Ils ouvrirent la porte et allumèrent la lumière mais seulement six petites bougies électriques s'allumèrent donnant une lumière tamisée à la pièce. J'aperçus l'oreiller malgré tout et m'avançais pour aller chercher mais soudain des araignées gluantes tombèrent du plafond. Je reculais d'un pas dégoûté. Les araignées ne m'avaient jamais effrayé mais je n'aimais pas ça plus que ça non plus. C'était vraiment répugnant comme animal. Et l'effet plastique les rendait encore plus moches.
Leurs pattes dans mon dos me chatouillaient de façon désagréables et je commençais à gesticuler pour les enlever de sur moi quand les jumeaux s'attaquèrent aux dernières araignées encore présentes. J'esquissais un sourire à leur attention avant de continuer mon avancé vers l'oreiller. Je finis par le rejoindre et m'en emparais avec joie. Je me tournais vers les jumeaux victorieux avant de rejoindre le couloir sans encombre. Devant la porte de ma chambre, les jumeaux me firent un high five que je leur rendit joyeusement.
"Épreuve surmontée caporal !"
Je hochais la tête avec un sourire avant de voir Muerté arriver dans notre direction. Je lui jetais un regard froid alors qu'il s'avançait vers moi dans le but flagrant de m'interviewer.
"Oune grande soirée dé la peur d'enfin terminée ! Oune pétit mot ?"
Je fixais le présentateur un moment avant de déclarer froidement.
"Bonne nuit."
Puis sans un mot de plus, je lui tournais le dos et lui claquais la porte de ma chambre au nez. Je n'avais pas oublié le coup du confessionnal et je n'étais pas prêt à le pardonner. Je pus l'entendre marmonner quelques mots presque inaudibles.
"personne né mé respecte, snif"
Mais je m'en fichais. Et j'avais déjà rejoint mon lit douillé. Enfin, le lit d'Aloysius. Il était confortable et c'était un eu gênant de se dire que je dormais dans le lit de cet homme si impressionnant et si charismatique. Il m'intimidait un peu à vrai dire et j'aurais tout donné pour être un peu plus comme lui et un peu moins comme moi.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
| Avatar : Catherine Tate
- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
- Eh bien je suppose qu'il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne nuit. Ou souhaiteriez-vous lire avant d'éteindre ? J'avais pris place dans le lit, tout comme Aloysius et son pyjama vert que je n'avais pas manqué de salué d'un regard appréciateur. Le vert n'est pas une couleur qui sied à tout le monde. Par chance, il n'était pas tout le monde et avait la décence de porter un pyjama - il était tout de même en compagnie d'une dame ! - de bon goût. C'est donc avec confiance que je l'observai en train de prendre place à côté de moi mais pas trop près non plus. - Je lis rarement avant de me coucher... je suis plutôt du genre à dessiner... mais si vous souhaitez lire, ne vous gênez nullement pour moi, je dors en toutes occasions, expliqua-t-il une fois confortablement installé. J'arquai un sourcil, véritablement surprise. - La cuisine, le dessin... d'autres talents cachés ? questionnai-je, nonchalante quoique réellement intéressée (et non pas pour faire la conversation parce que c'était poli). Aloysius sourit, à la fois mystérieux et taquin. - Sans doute oui... mais laissons un peu de place au mystère pour le moment voulez vous ? D'ailleurs vous semblez être en experte aussi en mystère... comment donc une émotion à l'état pur a-t-elle pu se retrouver à Storybrooke ? C'était bien joué. Répondre à une question par une autre question afin que le mystère, justement, demeure entier. Tout comme moi, il aimait que plane le doute autour de sa personne, ce qui n'était pas sans charme. Aloysius magnait l'art du discours comme (trop) peu de monde à Storybrooke. Je n'avais pas été aussi stimulée intellectuellement depuis longtemps. - J'ai manifestement gagné le gros lot d'un concours de circonstances. A choisir j'aurais pris une autre ville, répondis-je platement. - Vraiment ? Je ne sais pas si vous vous y seriez sentie heureuse... croyez-moi, cette ville a une ouverture d'esprit bien plus forte qu'ailleurs... J'arquai un sourcil sceptique. Le Maine. Sa météo. Son absence de fashion week. Son quasi manque de gens civilisés et bien sous tous rapports. Sa mairesse incompétente. Et tout le reste. Je souhaitais faire confiance à Aloysius mais mes exigences dignes d'Oscar Wilde étaient à la peine. - Je consens à vous faire confiance et à chercher cette ouverture d'esprit, à défaut d'y avoir trouvé autre chose.
Je n'ouvris pas tout de suite les yeux, savourant le moelleux de mon oreiller et la finesse des draps. C'était presque aussi bien qu'à la maison, au détail près que la maison (ou plutôt le manoir, devrais-je dire afin de vous rappeler que je suis supérieure, d'Aryana) était plus calme que la pièce. J'ouvris grand les yeux pour apercevoir au pied du lit deux caméramen flanqués de Muerté. Un rapide coup d'œil m'apprit qu'Aloysius dormait encore. - Bouya ! Ci la Deborah qui s'est réveillée en prémière ! Ji gagné, allez allez on paye ! déclara Muerté, trop heureux à mon goût tandis que les deux techniciens lui remettaient un billet de dix dollars chacun. les caméramen vont tendre chacun un billet de 10 dollars à Muerté, ils ont manifestement parié - Muerté, quelle bonne surprise que de vous voir dès mon réveil, dis-je, mielleuse pour mieux dissimuler l'amertume dont il allait bientôt être recouvert. Le présage d'une bonne journée, surtout si je peux vous faire manger vos billets. - Tout ce que ji peux acheter avec 20 dollars, je vais pas les manger, ispèce dé folle ! s'écria le présentateur, choqué. En cet instant, mon mépris n'avait d'égal que ma supériorité et ma perfection. D'un geste gracieux, je repoussais les draps et me levai lentement, le visage froid et la démarche assurée. Arrivée à hauteur du présentateur, j'approchai mon visage près du sien afin qu'aucun doute quant à mon ressenti ne soit possible dans sa petite tête de linotte. - C'est moi que tu traites de folle ? demandai-je tranquillement, prêt à empoigner le col de sa veste et lui montrer ce qu'il en coûtait d'insulter Deborah Gust. Muerté blêmit, laissant passer quelques instants avant de reprendre d'une voix blanche et mal assurée : - Ah moi ji jamais dit folle, là ci la prémière fois qué jé prononce ce mot hein ! Ti as entendu folle toi ? demanda-t-il en se tournant vers le caméraman qui demeurait silencieux. Pirsonne a entendu folle, ci devait être oune brouit dehors ji pense ! assura-t-il vigoureusement en opinant comme un dément. Je souris, très fière du petit effet que j'avais sur lui et reculai - car trop de proximité avec cet être risquait de me contaminer. - Prends tes 20 dollars et va t'acheter une conduite. Il parait que c'est les soldes en ce moment, intimai-je en croisant les bras sur ma poitrine. Sans autre forme de procès, je poussai tout ce petit monde dérangeant vers la sortie et sans relever l'énième bêtise que son esprit étriqué avait produite : - Mi on peut s'acheter oune permis dé condouire ? Ci ginial !
Le brunch s'avéra bien plus agréable que ce réveil peu commun. Une fois de plus, Aloysius avait sorti le grand jeu : thés du monde, cafés, jus de fruits, viennoiseries, pain, œufs... La table était recouverte de denrées appétissantes. Je n'étais pas mécontente de reprendre des forces car Muerté était particulièrement épuisant. Et pourtant, j'ai beaucoup de patience. Nous avions mangé, discuté et nous étions prêts à nous en aller mais pas sans une dernière entrevue ô combien réjouissante avec le présentateur. Il fallait bien reconnaître qu'il faisait preuve de courage - ou d'inconscience - pour sans cesse revenir à la charge : - Deborah, ci la fin dé l'émission, régrettez vous d'avoir découvert la maison dé Aloysious qui est en fait oune pétit peu bizarre avec tout les troucs d'horreurs qué y avait ? Hihi. - Je n'ai qu'un seul regret, commençai-je en fixant un point devant moi avant de ménager un suspense maitrisé. C'est votre existence. Mais il parait que je dois être plus tolérante envers les personnes inférieures alors c'est ce que je vais faire en espérant ne plus jamais vous voir, conclus-je d'un ton tranquille. - Hihi, elle i trop marrante ! commenta le présentateur imbécile avant de s'adresser aux hauts parleurs; Monsieur La Voix veut savoir : allez-vous vous marier avec Aloysious ? Au dessus de nos têtes, justement, la fameuse voix crut bon d'apporter une précision : - Ce sont des fans sur Twitter, je m'en fiche de savoir ça, idiot. Je souris. Pour la peine j'aurais presque apprécié cette Voix. Presque. - Je crois que les fans vont devoir se contenter de fanfictions, décrétai-je, sans appel. A ces mots, Muerté se tourna vers la caméra : - Vous entendez ? Achétez des feux d'artifictions et peut être qué ça arrivera ! J'aurais voulu le frapper. Par chance, je savais me contenir. - Merci beaucoup Deborah Goust pour votre participation ! conclut-il, satisfait. Je ne le saluai pas, préférant me tourner vers les jumeaux pour commencer mes adieux. Plantée devant eux, je tendais une main délicate en signe de politesse : - C'était un plaisir de vous rencontrez. Plus ou moins, ne pus-je m'empêcher de préciser. - Ooooh merci ! s'écria l'un avant que tous deux ne me gratifient d'une révérence, ce qui n'était pas sans me déplaire. C'était ce genre de petits détails qui les faisaient parfois grimper dans mon estime avant que leur esprit limité et crédule ne se rappelle à moi. - Ce fut un grand plaisir, déesse ! Nous prierons pour vous, en même temps que la déesse des patisseries ! - D'ailleurs si vous la voyez, Amelia, dites lui bonjour ! renchérit le premier, bien trop heureux et jovial pour être supportable. Comme l'autre, d'ailleurs. Ils ne sortaient pas du même moule par hasard. Je connaissais l'Amelia en question. Du moins, je connaissais une Amelia pâtissière et, dans cette ville si petite, ce ne pouvait être que la même personne qui, clairement, n'avait rien de divin, sauf à considérer que la naïveté congénitale soit une bénédiction céleste. Ca et d'autres choses. Je tournai déjà les talons quand ils ajoutèrent : - Et vive les roux, c'est clairement un signe capillaire d'excellence. - Surtout me concernant, approuvai-je tout bas en me dirigeant vers Benjamin le trouillard en converses. - Bonjour Deborah, me salua-t-il poliment. - Benjamin c'est ça ? m'enquis-je en tendant ma main nonchalamment. Ravie d'avoir fait votre connaissance. Je crois que c'est ici que nos routes se séparent, conclus-je sobrement. Il attrapa ma main, la serra et sourit : - Oui c'est ça. Ravi de vous avoir rencontré également. - J'espère bien que vous l'êtes ! déclarai-je, fière, en me dirigeant vers notre hôte pour le salut final. Je prêtai à peine attention au sourire amusé de Benjamin mais entendit parfaitement sa bonne réponse : - Et bien je le suis ! Avec un sourire plus large, je m'adressai enfin à Aloysius, la seule vraie bonne rencontre de cette émission. - Cher Aloysius, ce fut un plaisir que j'espère reconduire sous es auspices plus calmes, déclarai-je avec un regard noir et appuyé en direction de Muerté avant que mes yeux assurés ne s'adoucissent pour se poser à nouveau sur lui. Aloysius inclina la tête en signe de respect et répondit : - Tout le plaisir était pour moi... et je l'espère tout autant que vous. N'hésitez pas à passer me rendre visite... vous connaissez le chemin à présent, suggéra-t-il avec un clin d'œil. Je lui adressai un sourire entendu. Il avait déjà ma carte. Je pouvais donc m'en retourner chez moi tranquillement et tâcher d'oublier qu'une personne telle que Muerté avait le droit d'exister. Peur allait en faire des cauchemars.
Derek ne se fit pas prier, et suivit son frère en se mettant debout avec une rapidité étonnante : les jumeaux avaient la même activité nocturne que les toons chez Dyson, c'est-à-dire le coucher à 1h du matin, pour se lever à 6h. C'était d'ailleurs, chez Dyson, les seules heures de silencieuses. Enfin, tout ça pour dire que les jumeaux avaient attendu l'heure officielle du réveil de chacun avec impatience. Ils avaient été presque choqués de voir à quel point tout le monde se couchent tôt, pour se lever tard ! L'heure était toujours matinale, mais n'avait rien du réveil des deux hyperactifs. Pour tuer le temps, ils avaient gigoté dans leurs lits encore et encore, finissant tous les jeux déjà téléchargés sur leurs téléphones.
Quel bonheur donc d'entendre de l'activité dans la maison ! C'était Deborah qui venait de se réveiller, et parlait à Muerté. En sortant de la chambre, c'est ce dernier que les jumeaux avaient croisé.
Venez vite ! Cria-t-il aux caméramen.Les souivants sont réveillés hihi ! Suivants ? Pas du tout m'sieur ! On est les premiers à avoir eu les yeux ouverts ici ! Tout le monde dort encore plus que notre ancien camarade de chambre chez Dydy ! Non quand même, c'était un paresseux. Littéralement. Il battait des records. Des records presque dépassés aujourd'hui !
Evidemment, ce n'était pas un reproche, ils s'étaient tout de même vachement amusés, et ne se plaignaient jamais lorsqu'ils s'étaient amusés. En général, ce fut une toute petite aventure mais très très divertissante ! Sacré fête, ils étaient content d'en avoir fait parti. Maintenant, les voilà tous devenus des stars de la ville, encore plus populaire que Nabilla, tout en étant, pour chacun d'entre eux, intelligents ! Ils sont vraiment trop forts ! Néanmoins, ils ne purent s'empêcher de penser que tout s'était passé trop vite : les voilà déjà en train de se dire au revoir ! C'était presque étrange, ils avaient l'habitude des longues expéditions dans des contrées lointaines (la dernière ayant été Zootopie, et Tokyo avant cela), alors une petite soirée mouvementée semblait bien courte, en dépit de tout l'amusement qu'il y avait derrière.
Deborah fut la première à partir.
C'était un plaisir de vous rencontrer. Plus ou moins, leur dit-elle. Evidemment, cela toucha beaucoup les rouquins. Oooh merci ! En signe de respect et de reconnaissance (n'oublions pas, c'était la déesse du style !), ils lui firent une révérence. Ce fut un grand plaisir, déesse ! Nous prierons pour vous, en même temps que la déesse des patisseries ! D'ailleurs si vous la voyez, Amelia, dites lui bonjour ! Entre dieux, ils devaient surement se connaitre, après tout. Et vive les roux, c'est clairement un signe capillaire d'excellence !
Et alors qu'elle rajouta quelque chose qu'ils n'entendirent pas, lorsqu'elle se dirigea vers quelqu'un d'autre, Muerté les rattrapa.
Mama mia, vous courrez dans tous li sens i après jé peux pas vous rattraper ! Mais on a pas couru aujourd'hui, promis ! Et pas dans tous les sens, on essaye toujours d'avoir une direction précise quand on marche, promis !
Muerté, essoufflé, prit quelques secondes pour se reprendre avant de demander : Vous pouvez dire à la caméra comment vous avez trouvé la soirée li garçons ? Hihi, même si c'était forcément parfait avec moi, hihi ! C'était trop cool ! On a pu rencontrer deux personnes suuuuper chics ! Mais surtout on a revu un super ami ! Et ça c'était génial ! Mais le surtout du surtout, on a super bien mangé !
Hihi ! Monsieur la Voix veut savoir, est-ce que l'un d'entre vous va sortir avec Benjamin Clawouzer ? Hihi ! Au dessus d'eux, la Voix avait réagit : Alors là, ni moi, ni les téléspacteurs veulent savoir ça, par contre. Et trente secondes plus tard : Idiot.
Les jumeaux froncèrent les sourcils, ne comprenant pas. Bah si on sort à trois par la porte ça va pas passer ! Déjà deux c'est chaud... Pourquoi on sortirait ensemble ? C'est pas pratique du tout !
Ils sont trop marrants ! S'enjailla Muerté.
D'ailleurs on doit lui dire au revoir ! Au revoir Muerté, vous aussi vous êtes marrant ! Merci, c'est normal, yé souis Muerté la mort !
Mais les jumeaux étaient déjà devant Benjamin, pour lui faire encore un super calin.
Surtout, dès que tu as peur, n'hésite pas à venir nous voir, ou à nous appeler ! On est encore plus efficace que les Ghostbusters pour chasser les peurs !
Benjamin, après leur avoir rendu le calin, hocha la tête : Promis si j'ai peur je débarque chez vous, fit-il avec un grand sourire.
En réponse, les jumeaux lui firent un highfive : Super génial ! A bientôt alors, Super-Benji !
Salut ! A bientôt et rentrez bien.
Compte sur nous !
Et enfin, avant de partir, ils allèrent voir Aloysius, l'hôte exceptionnel de l'émission. Les quatre mains serrèrent celle du psychologue avec fougue, tout en disant, d'un air triste : Bon... on doit déjà partir !
C'était trop génial, votre maison elle est drole ! Et vous cuisinez suuuuper bien ! Petit bémol cependant, vous dormez genre... beaucoup. Mais c'était pas que vous, tout le monde. 7h de sommeil au lieu de 3 c'est énorme. Mais c'est vraiment pas grave ! Vos lits sont supers ! Votre cuisine aussi ! Et votre maison est classe ! Surtout votre cuisine !
Aloysius eut un petit rire. Je suis ravi que cette soirée vous ai plu... Il est vrai que vous dormez peu, vous auriez dû me le préciser, nous aurions pu arranger cela... pour la prochaine fois donc. Avec un sourire complice, il accompagna ses paroles d'un clin d'oeil.
Les jumeaux sautillèrent de joie : Trop trop trop cool ! Ca veut dire qu'on se reverra ! Trop super génial, à bientôt alors !
A bientôt Derek, à bientôt Duncan.
Ils lui répondirent par un grand sourire avant de sortir.
(Mais un par un. Sans Benji pour bien passer correctement.)
Jean-Balthazar Trapp
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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*
*bug...*
| Conte : L'étrange Noël de Monsieur Jack et les légendes urbaines | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils du Père Fouettard
Mes yeux papillotèrent avant de s'ouvrir lentement sur un visage proche... Beaucoup trop proche du mien. Le temps de percuter ce que c'était et ce qui m'arrivait, je fis un bond en arrière en poussant un petit cri de surprise. Je remontais machinalement la couette sur mon torse avant de comprendre que ce n'était que Muerté qui me dévisageait d'un peu trop près. Je jetais un coup d'oeil aux trois cameramans l'accompagnant avant de me détendre légèrement.
"Voilà le 4ème à si révéiller ! J'itais sour qué les léopards ça dort moins que les lions, hihihi !"
Ok... C'était quoi le délire encore ? Je poussais un soupire avant de me redresser légèrement. Je jetais un regard hésitant en direction des caméras.
"Euh... Bonjour ?"
"Boooonjouuuur ! Vous avez gagné... Oune caresse sour la tête !" il va te caresser la tête rapidement xD "Pour vous être réveillé avant Aloysious, hihi !"
"Euh... Merci ? J'imagine..."
Je le regardais perplexe alors qu'il me caressait les cheveux. C'était vraiment étrange ça... Je m'aplatis les cheveux par réflexe.
"Mi dou rien ! C'est oune grand plaisir dé té donner cé... don !"
Il était vraiment vraiment trop trop bizarre. Je le fixais un moment avant de décider de me lever. J'avais pris l'habitude de dormir en caleçon, il faisait beaucoup trop chaud pour dormir en pyjama. Je laissais donc apparaître mon torse légèrement musclé devant les caméra alors que Muerté laissait échapper un petit rire en me dévisageant sans aucune honte.
"Hihi"
Je levais les yeux au ciel avant de me diriger vers la salle de bain tout en laissant échapper un petit sourire amusé. Ce qu'il pouvait être puéril ce type parfois. Je pris bien le temps de me réveiller en prenant une longue douche. C'était toujours agréable de sentir l'eau chaude dévalant mon corps. J'avais toujours aimé les bains. Je n'aimais pas nager, je n'aimais pas la piscine et la mer mais j'adorais les douches et les bains. C'était étrange mais c'était comme ça. Je finis de me préparer avant de descendre pour le petit déjeuner.
Quand j'arrivais dans la salle à manger, je pus remarquer que les jumeaux et Deborah étaient déjà levés. Je leur adressais un sourire avant de m'asseoir et de me servir copieusement en nourriture. Il y avait tellement de choix que s'en était presque indécent. Je pris de tout et en repris jusqu'à ce que mon ventre soit prêt à exploser. C'était tellement bon. Et cela signifiait également que c'était la fin de notre aventure. Je regardais tout le monde partir les uns après les autres avec une légère pointe de tristesse. Tout avait eu lieu tellement vite. Trop vite. Je n'avais pas eu l'impression d'avoir pu vraiment profiter de tout le monde avec tous les monstres de la veille. Mais j'avais été ravi de rencontrer Deborah. Elle était gentille... à sa façon.
Les jumeaux partirent en me faisant des câlins et en me faisant promettre d'aller directement chez eux si j'avais le moindre problème. Ils étaient adorables avec moi. Je les regardais partir avant de me diriger vers Aloysius pour le remercier de son hospitalité et lui signaler mon départ. Il avait été très prévenant avec moi et j'espérais qu'on se reverrait un jour prochain. J'allais quitter la maison quand Muerté vint vers moi.
"Benjamin Clawouzer ! J'imagine qué cette aventoure près dé moi était la meilleure de ta vie ? "
"Euh..."
Je le fixais perplexe avant d'esquisser un petit sourire gêné. Ce n'était clairement pas la meilleure de ma vie. Pas grâce à lui en tout cas. Mais je ne voulais pas le blesser alors je tentais de trouver les mots pour ne pas le froisser.
"Disons que... j'ai été ravi de vous rencontrer Muerté mais que vous n'avez pas été toujours très gentil avec moi. Ca se fait pas d'écouter aux portes."
"Mi... jé n'ai jamais fait quelqué chose comme ça ! Jé vous joure sour la tête dé Mama !"
J'haussais un sourcil dubitatif
"Mouai... ben je serai vous j'éviterai de jurer sur la tête de ma mère. Sauf si vous la détestez."
Je lui adressais un regard radieux histoire de mieux faire passer la pilule.
"Mi j'adore Mama ! Cé qui vous prouve bien ma bonne foi, tous les téléspectateurs lé pensent !"
Il mit ses mains sur son coeur comme pour montrer son honnêteté. Mais je ne croyais pas un mot de ce qu'il disait. Je savais qu'il avait écouté au confessionnal. Et comme pour confirmer mes doutes, la Voix retentit au dessus de nous.
"Hum... pas du tout."
Je pointais le doigt vers le plafond en direction de la Voix, un sourire vainqueur aux lèvres.
"Ah vous voyez... même la Voix est d'accord avec moi."
Muerté se vexa puisqu'il partit bouder sans même un au revoir. Je hausser les épaules avant de me tourner vers les cameramans.
"Il est toujours comme ça ? En tout cas... c'était cool de faire ça avec vous... Même si les fantômes dans les placards et les trucs bizarres... c'est pas trop mon truc."
Les cameramans haussèrent les épaules à ma question mais ce n'était pas grave. Je me doutais que s'ils voulaient garder leur travail, ils devaient être gentil avec Murté. J'esquissais une petite moue désolée avant de faire un coucou à la caméra.
"Bon ben... à plus !"
Ils me firent un petit salut militaire fort sympathique ce qui me fit sourire jusqu'aux oreilles. C'est le coeur léger que sortit de la maison, dévalant les marches en bondissant joyeusement.
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
“Everybody line up The show is about to start Places, the show is about to start You have to show a look Have a look, or give a look
Faces, beautiful No one ugly allowed Are you ready? Here we go”
Aloysius venait de refermer la porte sur le dernier invité avecun sourire, tandis qu'il soupirait de soulagement. Tout était fini. Enfin. Il allait retrouver sa maison dans l'état qu'elle méritait d'être et cela était un véritbale poid ôté de ses épaules. Il observa les équipes techniques défaire certains décors dan des pièces qui n'étaient désormais plus utilisées tandis qu'il repensait à ses trois invités. La rouquine avait un certain potentiel. Le dégoût était une émotion primaire, forte et puissante, il avait éprouver du dégoût pour nombr de choses : son frère, son neveu, le mauvais goût, la miêverie. Le Dégoût était pour lui comme une veille amie avec qui il aimait passer certaines soirées autour du feuavec un bon verre de vin. Peut-êtr que Déborah serait à la hauteur de ses soirées ?
Il devait bien avoué qu'il s'était trompé sur Benjamin. Pas complétement, bien entendu, il ne se trompait jamais complétement. Mais il voyait dans cet ex léopard bedonnant une étincelle, une fine lueur de potentiel qu'il pourrait sans doute exploité. Toute cette gentille, toute cette inonncence, qu'il faudrait démonter brique par brique et façonner, toute cette bonne volonté qui était l'une de ses puissantes alliées, Benjamin Clawhauser pouvait finalement être un jouet tout à fait satisfaisant.
Quant aux jumeaux, ils étaient amusants... ils lui rappelaient un peu ses hyènes avec toute cette bêtise et cette énergie constamment dépensée. Ils étaient plaisant uniquement à petite dose mais avait des points positifs non négligeable et qui pouvaient les sortir d'affaire à plusieurs reprise. On avait toujours besoin de personnes comme ça, des perosnnes prête à hurler pour les autres que Scar est un bon roi, qu'il faudrait le vénérer tout en préparant parade et affiches que l'on colle sans jamais les décoller. Oui ces rouquins étaient finalement à garder sous le coude...
- Bonjouuur Monsieur Black, alors vsiblement on a des petits problèmes avec le ménage ? Montrez-nous l'étendu des dégâts... - Ne vous en faîtes pas, avec Catherine, nous sommes des professionnelles du... - Je vous remercie grandement de votre soutien, l'équipe m'avait prévenu de votre venue. Sachez pourtant que je n'ai aucun problème avec le ménage tant qu'une équipe technique ne vient pas mettre la pagaille dans ma vie. - Bien sûr bien sûr... Bon... on va s'y mettre ! En tout cas, si vous avez envie d'être la star d'une nouvelle émission, n'hésitez surtout pas, on est en dèche d'audience.
Elle lui plaça sa carte dans les mains tout en lui faisant un clin d'oeil avant de disparaître dans une pièce à grands coups de "Ouhalala que c'est ça" "Rrrroooooh non mais tu as vu ça ?". Aloysius eu un petit sourire avant de secouer la tête de gauche à droite. Il se dirigea vers la cuisine pour y jeter la carte de visite et commença à penser au futur repas. Il fallait bien avouer que la célébrité ouvrait l'appétit.