« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'étais tranquillement installée à table, occupée à faire profiter tout ce petit monde de ma présnce quand le présentateur sans grâce ni style s'approcha de moi avec une bien étrange requête : - Deborah, pour la souite dé l'émission, c'est à votre tour de vénir dans les toilettes, comme Aloysious tout à l'heure, hihi. Ce ricanement stupide, autant le dire tout de suite, me donnait envie de lui faire manger sa langue. Et sa perruque hideuse. Ainsi que ses yeux et tout un tas d'autres trucs. Mais je ne fis aucun commentaire à cet égard, me contentant d'arquer un sourcil sceptique : - Les toilettes ? Hors de question, rétorquai-je en me désintéressant de lui aussitôt. Simple. Précis. Concis. On ne pouvait faire plus clair pour son esprit étroit. Pourtant, il revint à la charge : - Mi c'est lé confessionnal ou Aloysious à rencontré oune star internationale, ci impératif pour l'émission, ça marche comme ça, promis on broulera pas vos vêtements. Nous passerons sur son choix d'argumentation décousu pour en venir directement au fait. Cette fois-ci, je lui adressais un regard glaçant, espérant secrètement hanter ses nuits de cauchemars dès ce soir-là. - Suppliez moi plutôt de ne pas brûler vos vêtements ni le reste et là peut-être qu'on pourra négocier. Et encore : ce serait le cas si je me trouvais de bonne humeur, ce qui, en sa présence, était fortement compromis. J'avais recommencé à manger, sentant pourtant encore sa présence désagréable à mes côtés. Avisant la caméra, je songeais soudain à des inconnus, ce qui m'arrive très rarement. Je pensais à ma fanbase qui grandissait de minute en minute. Même si je ne regardais pas les émissions de télé-réalité, j'en connaissais le principe et je savais ce qu'était un confessionnal. Je savais, de fait, aussi que le bon goût imposait de ne pas le mettre aux toilettes mais c'était une toute autre question. - S'il n'y a que ça pour faire plaisir à mes nombreux fans, pourquoi pas. Je consens à ce sacrifice, déclarai-je finalement avant de me lever, trop heureuse de m'éloigner bientôt de cet importun. - Oh oui vos fans vont adorer ! renchérit inutilement le présentateur. Merci d'enfoncer des portes ouvertes, manquai-je de lui répliquer en prenant la direction qu'il m'indiquait avec toute la dignité et l'élégance qui s'imposent. Les toilettes étaient à l'image du présentateur : criardes, de mauvais goût, grotesque. On m'indiqua un siège rose sur lequel je pouvais m'asseoir mais j'aimais autant éviter. On ne savait pas où ce machin avait bien pu trainer. Point positif : Muerté n'était pas rentré. J'étais seule face à mes fans, ou plutôt face caméra. - Ici la voix, dirent les hauts-parleurs après quelques instants. J'arquai un sourcil et croisai les bras, attendant la suite. Au mauvais goût des toilettes ils s'étaient obligés de rajouter le mauvais goût de Secret Story. Je n'étais même pas surprise. - Les téléspectateurs vous ont posé trois questions, auxquelles vous devrez répondre. Avez-vous une... secret story à cacher ? Le pitch d'introduction était tellement mauvais que je ne pris pas la peine de répondre, ce que la Voix finit par comprendre. Elle enchaina donc avec une première question : - Quelle est la pire faute de goût ? Une fausse fourrure ou un leggin léopard ? Je manquai de pouffer face à la stupidité de la question. Je secouai finalement la tête, savourant ma supériorité avant de répondre : - Quelle que soit la personne qui a posé cette question - et que je remercie pour son intérêt envers le goût, je lui souhaite d'ailleurs d'en avoir - j'aimerais lui dire qu'elle ne pose pas la bonne question. Ce n'est pas tant de savoir qui de la peste ou du choléra est le plus acceptable car aucun ne l'est, même si la fausse fourrure apaise la PETA. La vraie question c'est POURQUOI ce couvercle de toilettes rose doit-il agresser ma vue ? Les leggings léopards et les fausses fourrures ont actuellement au moins la décence de ne pas être dans la même pièce que moi, conclus-je, professorale. J'étais fière de ma petite leçon mais apparemment l'importun présentateur n'y avait rien compris : - Hihi j'ai rien compris mi c'était drôle. Oups. Chut. Sa discrétion était proche du néant. Et encore, j'étais sympa. On l'entendait très distinctement derrière la porte mais le pire c'était probablement que je ne sois pas surprise. La Voix enchaina de toute façon, coupant court aux réflexions agaçantes qu'il faisait naitre en moi. - Trouvez-vous Aloysius plaisant ? J'arquai à nouveau un sourcil. Si on m'annonçait que mes fans avaient déjà commencé à me shiper avec lui, je ne répondrais plus de rien. - Je le trouve autrement plus plaisant que les autres invités de cette soirée et d'autant plus que l'équipe de tournage engagée pour l'émission. Ce n'est certes pas difficile pour lui tant le niveau est bas, néanmoins, le sien est plutôt élevé si on le compare à celui de la ville en général et de cette soirée en particulier. Je trouve sa compagnie et son verbe plaisants, de même que ses manières. Encore une fois, je souhaiterais rappeler que nombre de personnes ici ce soir n'en ont pas, ce qui, nécessairement, l'aide à sortir du lot. - Ouloulou j'adore ce ship, l'entendis-je encore. Il confirmait ce que je craignais : nous ne nous connaissions pas depuis deux heures et étions déjà shipés par des fous furieux. Su-per. - Renoncerez-vous au bon goût par amour ? Ils avaient décidément envie de tester la flexibilité de mes sourcils. Et ils espéraient sans doute que je me révèle subitement romantique, sinon romanesque et pourquoi pas sentimentale. Quel dommage qu'ils aient misé sur la mauvaise émotion. - Non, répondis-je tout simplement avant d'enchainer. J'ai un certain standing que toute personne espérant s'attirer mes faveurs se doit d'atteindre. J'ai les goûts les plus simples du monde : je me contente du meilleur. Vous n'en faites pas partie ? C'est dommage pour vous et ce sera tout pour moi. Sans attendre je quittais la pièce, comme le font des stars car j'en faisais déjà partie c'était une évidence. J'aurais pu leur expliquer mes besoins et aspirations mais je n'aimais pas étaler les tréfonds de mon âme. J'avais déjà aimé mais je n'avais de toute façon pas prévu de recommencer. J'ouvris la porte subitement et celle-ci entra en violente collision avec l'oreille indiscrète du présentateur. - J'adorais m'excuser mais j'en ai pas envie, commentai-je en passant mon chemin, en route vers le dîner.
Jean-Balthazar Trapp
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Les jumeaux tentèrent tour à tour de me redonner le sourire et surtout l'envie de manger. Je finis par céder à contre cœur avant que Aloysius ne s'adresse directement à moi. Il me fit suivre son doigt avant de me rassurer sur le fait qu'il prenait cette situation très au sérieux. Contrairement à Derek et Duncan qui semblaient ne pas se soucier de tout ça. Je reprenais donc le cours de la soirée comme si de rien n'était, laissant Aloysius apporter le plat principal alors que Deborah revenait de son entretien avec Muerté. Je jetais un œil suspicieux sur les plats qu'il ramena, je ne me ferais pas avoir une fois de plus et personne ne me surprendrait plus à manger de la viande. Rien que l'idée me donnait la nausée et un frisson s'empara de moi. Je fus donc ravi de constater qu'un plat de poisson était également proposé. Je jetais un regard rempli de reconnaissance à notre hôte.
Depuis mon arrivée à Storybrooke, la nourriture était à la fois complexe et simple. Je ne mangeais plus de viande, le moindre steak était prohibé, le moindre nuggets. Toutes ces choses qui autrefois pouvaient me rassasier étaient aujourd'hui une traîtrise sans nom à mon palais gustatif. Du bœuf, de la poule, du poussin, de la vache, du cheval, de l'antilope, de l'autruche en voici en voilà. C'était l'apothéose du barbarisme et je me refusais à cautionner une telle chose. A Zootopie, les prédateurs ne mangeaient plus de viandes depuis longtemps, du moins pas de la vraie. Nous nous contentions généralement de poissons, d'insectes et de fausses viandes. Des cellules souches génétiquement modifiées pour avoir le goût, la consistance et l'apport nutritif de la viande sans en être. Je pensais réellement que les hommes avaient développé une telle technologie vu qu'ils semblaient évolués mais visiblement la nature humaine était cruelle et archaïque.
Je fus donc touché de constater que Aloysius outre son plat de viande qui ressemblait à s'y méprendre à un filet mignon aux pruneaux avait également préparé un plat de poisson. Je n'aurais pas que des légumes au menu ce soir. C'est donc avec ravissement que je me servais allègrement en poisson et en ses accompagnements. J'allais commencer à manger lorsque l'un des cameraman s'approcha de moi pour attirer mon attention. Je le regardais approcher avec un sourire chaleureux alors qu'il m'adressait directement la parole.
"Benjamin, n'est-ce pas ? Je voulais vous dire... vous êtes très mignon !"
Je restais un moment interdit alors que le rouge me montait aux joues. Que pouvais-je répondre à ce compliment ? C'était gênant et en même temps très flatteur. J'avais pourtant la désagréable impression qu'il tentait maladroitement de me dire quelque chose à travers ces paroles. Je restais donc le plus neutre possible.
"Ah oui vous trouvez ? Merci..."
J'étais réellement très embêté et je ne savais plus vraiment où me mettre surtout lorsque l'homme continua en chuchotant à mon oreille. Je commençais à devenir mal à l'aise.
"Pourrai-je vous inviter à manger un soir ?"
"Euh..."
Je ne savais vraiment pas quoi faire ni quoi dire pour le coup. Je ne voulais pas être méchant ou mal poli mais je n'avais pas très envie de sortir avec ce monsieur un soir. Mais comment refuser ? Il était cameraman et si je ne faisais pas un minimum d'effort pour lui plaire à lui et à l'équipe, il pourrait faire en sorte de me faire vivre la pire émission de toute ma vie. Ce que je ne souhaitais en aucun cas. Je ne savais pas comment me tirer de cette situation et c'est donc un peu désespéré que je jetais un regard en direction de Deborah et Aloysius avant de le reporter sur mon assiette en rougissant de plus belle.
"Oui... Pourquoi pas..."
Je disais oui mais je mourrais d'envie de hurler non en me sauvant à toutes jambes. Seulement, je ne voulais pas faire de peine au cameraman, je lui adressais donc un petit sourire timide avant de détourner le regard et de me figer légèrement lorsque je le sentis glisser son numéro de téléphone dans la poche de mon pantalon. Il en profita d'ailleurs pour laisser ses mains traîner un peu trop sur ma cuisse et déposer un baiser baveux au creux de mon cou. Je réprimais une grimace de dégoût alors qu'il s'éloignait de moi. Je m'essuyais rapidement le cou avec la manche de mon sweat pour ne pas laisser sa trace trop longtemps sur moi. Ce petit échange me laissa gêné et troublé, mon regard se fixa sur mon assiette pensivement. Je ne savais plus trop quoi penser de tout ça, j'avais l'impression d'être sale. D'avoir été sali en public et que personne n'avait bougé le petit doigt pour m'aider.
J'avais envie de pleurer et de disparaître. C'est pile à ce moment là que la lumière s'éteignit brutalement nous laissant tous dans l'obscurité totale. Ce fut un soulagement de courte durée puisqu'une porte se mit à bouger brutalement. Comme si cette dernière était fermée et que quelqu'un cherchait à l'ouvrir par tous les moyens. La frappant et la secouant dans un acharnement terrifiant. Je ne savais pas de quelle porte il s'agissait mais j'étais littéralement figé à ma chaise. La peur s'emparant peu à peu de moi mais l'horreur n'était pas terminée loin de là. Une voix rauque qui me sembla féminine et qui s'exprimait très faiblement mais de façon très très très très flippante s'éleva dans la salle à manger.
"Au secouuuurs il veut me mangeeeer."
Et la lumière se ralluma. Je n'eus pas le temps de me poser la question de savoir qui voulait manger qui. J'étais bien trop apeuré pour bouger, parler, manger, faire quelque chose. Je tremblais de terreur tout en fixant les autres tour à tour. Mes doigts étaient crispés sur la nappe en bord de table. Ne surtout pas la lâcher ou j'allais tomber dans les pommes de trouille. Ou vomir. Au choix. Ou les deux et j'allais m'étouffer dans mon vomi pendant mon inconscience. Je sentais que les larmes n'étaient pas loin mais j'étais trop choqué pour pleurer.
"Je... Que se passe-t-il encore ?"
Je commençais vraiment à être épuisé de toutes ces blagues. Les jumeaux eux pourtant ne semblaient pas perturbés le moins du monde.
"Trop fun l'animation. Venez on va voir !"
Mes yeux se posèrent sur Muerté, accroupi au sol et la tête entre les genoux. Il semblait aussi apeuré que moi voir plus. Je secouais donc la tête en direction des jumeaux. Hors de question que je sorte de la salle à manger et que je m'éloigne d'Aloysius et de Deborah qui me semblaient être les deux personnes les plus compétentes pour me protéger de toute cette horreur.
"Non c'est pas trop cool. C'est trop méga flippant."
Ma voix commençait à partir dans les aiguës tellement je flippais.
Les jumeaux étaient en effet surs et certains qu'ils pourraient protéger Benji pour une très bonne raison : eux n'étaient pas du tout terrifiés par tout cela. Ils en étaient même amusés, et on pouvait observer (enfin non puisque les lumières venaient de s'éteindre) un sourire sur chacun de leur visage lorsque le cri effrayé d'une femme inconnue, dans une autre pièce, avait retenti. C'était tout comme un film d'horreur, mais aussi un film d'aventure dans lequel les jumeaux allaient être les sauveurs.
Hélas, Benji était donc très loin de cette perception des choses, et dans son sursaut et son cri de panique, son assiette avait voltigé sur le pantalon de l'un, continuant sa chute sur celui-de l'autre, tachant le vêtement au niveau de l'entre-jambe. Ce qui, bien sûr, importait peu car de 1, les jumeaux ne savaient pas pourquoi ce pouvait être ridicule, et de 2, la lumière venait de s'éteindre encore une fois, laissant place à d'autre gémissement et cri de femme. D on était dans le noir, personne ne pouvait voir quelque chose.
S'essuyant donc cette partie là sans grand soin, il se levèrent, firent un dernier bisou magique de courage à Benji sur sa tête, avant de s'adresser à tout le groupe, sans être certains que tous les regardaient ou qu'eux posaient les yeux sur eux.
Nous serons les héros de la soirée ! De cette pauvre femme ! (sauf si c'est un démon, mais après tout on est devenu pote avec Valak le démon-chaine hi fi alors pourquoi pas) Mais vos héros aussi et avant tout !
Ils avaient gonflé la poitrine, les yeux vers l'horizon, le regard fier, tant d'éléments que personne ne pouvait voir au vue de l'obscurité. Prudemment, mais rapidement, il se dirigèrent vers la source du cri, là où ils estimaient que la femme mystérieuse sur le bord de la mort se trouvait. L'émission continuait-t-elle ? Les caméras étaient sans doute dotées de caméras nocturnes ou un truc du genre, qui observait leurs faits et gestes.
Puis ils arrivèrent à la fameuse porte.
Ne vous inquiétez pas, on va vous aider ! On va ouvrir la porte !
Dans la logique des choses pour ce genre de situation, la porte était évidemment fermée, c'était obligé. C'était toujours comme ça pour ce genre de films, la porte qui intéressait était fermée. Alors Duncan rassembla toute sa force pour l'ouvrir d'un coup ET... s'apercevoir qu'elle était totalement ouverte. Le coup partit donc violemment, et la porte s'ouvrit avec fracas dans le nez du second rouquin. La lumière s'était alors rallumé, et on pouvait maintenant voir Derek saigner du nez.
Oh non ! Ca va ? Enooooorme, ce démon ne connait rien des films d'horreur, c'était pas fermé ! Fit-il simplement en riant pour se moquer, en se tenant le nez. Je vais à la salle de bain ! Acheva-t-il en laissant son frère.
Celui-ci observa l'intérieur. C'était un simple placard à balais. C'était étrange ce qu'il se passait chez Aloysius. Cachait-il quelque chose ? Si oui, c'était vraiment badass ! Duncan n'eut pas le temps de réfléchir davantage car une main sortit de l'ombre pour l'attraper par le col afin de l'attirer dans la petite pièce, qui se ferma sur lui, à clé cette fois-ci, le séparant de son frère, et du reste de l'émission.
Mi on peut pas vous filmer ! S'alarma Muerté. Mama mi les audiences vont chuter... Aaah vous avez fermé à clé cette fois, en fait vous êtes douée en film d'horreur, pas mal.
Panic-Land, en résumé.
Duncan détachait son regard de la porte pour regarder qui l'avait attiré dans la petite pièce. Il sursauta très légèrement devant la jeune femme qui lui faisait face.
Ouaaah, mais vous êtes en train de périmer ici depuis super longtemps. Vous voulez de l'aide ? Chuuuut, il va nous retrouveeer ! Fit-elle en adoptant un air de panique. Vous êtes enfermée ici, genre persectuée et tout ? C'est trop illégal ça ! Cessez de parler, il va savoir où on eeest ! Il va nous tuer ! Vous êtes une vraie victime ! C'est graaave ! Il vous est arrivé quoi ? Nan mais wesh ! Fit-elle finalement sur un air blasé. Tu la ferme et tu panique ou quoi ? Nan mais allô quoi c'est qui lui ? Il comprend rien il est teubé en fait. J'ai rien compris. On vous a frappé sur la tête. Mais c'est pas vrai wesh, finit-elle par dire en ouvrant d'elle même la porte, optant pour une course affolée dans toute la maison jusqu'à la porte, pour fuir, en hurlant IL VA ME TUEEEER !
Duncan sortit, incrédule. Elle a confondu Poltergeist et Secret Story je crois.
Deborah Gust
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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Une femme était brutalement sortie d'un placard et s'était enfui en courant sans demander son reste, sans saluer les invités, sans rien faire d'autre que prendre ses jambes à son cou. Je l'avais suivie du regard, incrédule. Je savais que nous passions à la télévision, qu'il fallait surprendre l'audimat pour qu'il n'ait pas la brillante idée de zapper mais tout de même ! On avait vu meilleure idée. Un gros plan sur moi aurait largement suffi, pas exemple. Néanmoins, ces bizarreries ne m'empêchaient pas de dîner. Une femme avait crié. Et alors ? Je ne la connaissais pas et je préférais ne pas la connaitre, sentant déjà que nous ne serions pas amies car elle était agaçante. Puis elle était partie en courant, ce qui réglait le problème, d'une certaine façon. De toute façon, les terreurs rousses avaient vraisemblablement décidé de mener l'enquête, continuant la mission que je leur avais confié. Je pouvais ainsi déguster ma succulente assiette de poisson tout en prenant mon air snob et distingué, m'assurant de temps en temps que la caméra avait mon meilleur profil. Mais pour maintenir la conversation, je me tournai néanmoins vers Aloysius, presque amusée, pour commenter : - Décidément votre demeure est pleine de surprises. Aloysius me rendit mon regard et répondit : - Vous n'avez pas idée... J'arquai un sourcil pour signifier qu'il avait mon attention et pouvait (devait) poursuivre sur sa lancée. Mais parce qu'Aloysius était un homme d'intelligence supérieure (et c'était bien le seul dans cette maison), il maniait à la perfection l'art du silence lourd de sous-entendu et emprunt de suspense, me laissant languir le temps d'enfourner une nouvelle bouchée. Il mastiqua soigneusement, si bien que je pouvais imaginer le mouvement de ses incisives qui découpaient la viande avant que ses canines ne prennent le relais pour la broyer et que finalement il déglutisse pour reprendre : - Et je dois bien avouer qu'elles sont aussi surprenantes pour vous que pour moi... la production s'est donné beaucoup de mal pour me faire passer pour un psychopathe de mauvais goût... j'espère qu'ils auront la sympathie de tout nettoyer à la fin de cette émission. Je souris, divertie par cette conversation stimulante. - Ce serait la moindre des politesses, approuvai-je. Ce fut ce moment que choisirent les jumeaux pour se rasseoir. Autant vous dire qu'ils ne m'avaient pas manqué. Pas le moins du monde. Ils auraient pu s'enfuir avec la demoiselle en détresse que je l'aurais à peine remarquer et certainement pas regretté. - On dirait quand même que y a du sang dans la maison, c'est bizarre, ça vient d'où ? demanda celui qui revenait de la salle de bain, son nez mal essuyé. Je réprimais une grimace de dégoût alors que l'autre (qui sortait du placard au sens littéral) ajoutait : - Elle est marrante votre maison Aloysius ! - Pourquoi y a tout ça chez vous ? - C'est pour ça qu'on vous appelle le psychopathe, parce que c'est bizarre ? Les jumeaux enchainaient ces curieuses questions tout en mangeant. C'était singulier, mais soit. Je laissai à Aloysius le soin de leur répondre : - Je pense qu'ils m'appellent le psychopathe car cela fait sans doute monter les audiences à la veille d'Halloween et... ma maison est bizarre uniquement car la production y a ajouter des choses bizarre... c'est une mise en scène. Je le croyais volontiers, ne pouvant m'empêcher de penser que cette idée de production n'allait pas avec la classe que notre hôte inspirait. Mais soit. Avait-il de bonnes raisons pour nous servir ce bobard au milieu du diner ? Sans doute. Dans l'absolu, je ne le connaissais pas suffisamment pour en juger. Mais j'avais décidé que c'était moins important que nos mondanités. Nous continuions de manger quand Muerté s'éclipsa dieu seul sait où dans la maison. Celle-ci était manifestement grande mais le présentateur avait apparemment la voix qui portait. Où qu'il soit, nous l'entendions sans peine : - Ooooh c'est flippant cé trouc ! dit-il, ou encore : Mi qu'est-ce que c'est qué cette horreur ! ou même Aaah ! J'arquai mon célèbre sourcil. Cette diva en faisait trop. C'était grotesque. Même ma vessie était de cet avis. Me levant gracieusement, je m'excusai : - Je crois que je vais aller dire deux mots à notre... ami. Il semblerait que certaines règles élémentaires de discrétion lui échappent. Ne nous mentons pas, c'était également le cas des rouquins et du trouillard mais c'était une autre paire de manches que je remonterai une autre fois. Pour l'heure, ma vessie réclamait mon attention et je comptais bien en profiter pour prendre Muerté entre quatre yeux. [Le personnage souhaiterait préciser que tout ceci n'est nullement son idée mais la faute entière et totale de sa crétine de joueuse qui n'a pas été foutue de faire 3 aux dés] Je suivais à la fois le bruit de sa voix et mon instinct quant au chemin à prendre vers les lieux d'aisance, si possible d'autres que le confessionnal rose immonde. Muerté fut le premier que je trouvais, ce qui, au vu de sa discrétion, ne m'étonnait guère. Je lui souris, mauvaise. - Vous a-t-on déjà dit à quel point votre compagnie est agréable ? Le spécimen papillonna des yeux, surpris. Je ne lui laissais cependant pas le temps de répliquer, levant une main pour le faire taire. - C'est normal, ce serait un mensonge. Maintenant, si vous voulez bien vous donner la peine de vous acheter de la discrétion et une cervelle, vous rendriez service à beaucoup de monde, à commencer par vous-même. Sans attendre de réponse, je tournai les talons. Evidemment, il choisit de me suivre jusqu'à la salle de bains et manqua de se coincer les doigts entre la porte. Ca, par contre, c'était dommage. Presque fâcheux. Mais je n'en fis pas une histoire et je me repoudrai le nez. Entre autres choses. Puis je revins à table, Muerté sur les talons, encore et toujours. J'espérais leur avoir manqué et c'est ce que je choisis de voir dans le regard d'Aloysius.
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“Everybody line up The show is about to start Places, the show is about to start You have to show a look Have a look, or give a look
Faces, beautiful No one ugly allowed Are you ready? Here we go”
Lorsque Deborah revint, Aloyisus l'accueillit avec un sourire avant de se lever à son tour pour se diriger vers l'espagnol qui lui tapait véritablement sur le système. Toute cette histoire lui mettait la tension à 50. Certes, les effets étaient de très mauvais goûts et bien trop grotesque pour que quelqu'un y croit véritablement mais la production n'était véritablement pas loin de son secret. Lorsqu'il avait entendu l'autre idiote frapper à la porte il s'était demandé un court instant s'il n'avait pas fait le ménage correctement. Il s'était pourtant revu la tuer la factrice, la gaver jusque son foie explose... en était témoin les dernières bouchées de l'apéritif restantes. Alors quoi ? Il en avait oublié une dans un coin de la cave? Et il était apparu que tout cela n'était qu'une énième blague pour tenter d'effrayer les invités et d'amuser le public. Il avait observer du coin de l'oeil que Muerté avait été aussi pétrifié de peur que Benjamin l'avait été... n'était-il donc pas au courant de tout cela ? Il avait décidé de tirer cela au clair lorsque la rouquine était revenue.
Il attrapa le coude du présentateur et l'attira un peu plus loin, à l'abri des oreilles indiscrètes pour tenter de le questionner.
- Dîtes... il y a encore beaucoup des suprises de ce genre ? - Oooooh mi je sais pas, ci votre maison !
Il avait haussé les épaules pour bien prouver qu'il ne savait rien du tout et cela transparasissant dans ses petits yeux sournois et vides. Aloysius commençait à perdre patience :
- Oui c'est ma maison mais ce sont VOS animations... ne vous en a-t-on pas mis au courant ? - Moi jé présente cé qué vous faites, ji fais rien dou tout !
D'un air grave, il hocha la tête d'un air entendu avant de préciser :
- Je comprends...
Il laissa un silence s'installer avant de préciser :
- J'aurai juste pensais que... enfin... vous sembliez important... mais visiblement non... pour qu'ils ne mettent pas dans la confidence c'est que vraiment, j'ai du me tromper...
Il tentait de le manipuler en feignant une véritable réflexion, en tentant de piquer à vif son égo. Mais il s'véra que Muerté était encore plus insignifiant et inutile qu'il ne l'avait pensé, en plus d'être entièrement inintéressan. Il fit un grand oui de la tête tout en pinçant les lèvres dans un air qui semblait clairement être une approchation fortement appuyée :
- Voiiiilà ci tout à fait ça ! Ji souis la qué pour lé physique dé l'émission !
Le visage d'Aloysius se décomposa brusquement face à la réponse de Muerté et préféra s'en aller d'une démarche souple et royale pour rejoindre de nouveau la table. Les assiettes commençaient à se vide, les différnets grands plats avait été bien entâmés et tous discutaient gaiement. Il se dirigea alors vers la cuisine pour y récupérer les différents desserts qu'il avait préparé comme une salade de fruits exotiques, un vacherin glacé, une crème brûlée à la pistache et quelques petits biscuits qui pouvaient éventuellement aller avec une infusion.
- Désirez-vous boire une boisson chaude avec vos desserts ? Ou du champagne peut-être ?
Il se chargea de ramnener à chacun ce qu'ils lui avaient demander avant de se rassoir et de planter sa cuillère dans son vacherin glacé. Muerté en profita pour venir rajouter à la soirée du nouveau "piquant", sans aucun doute :
- Sinon, comment vous allez dormir bande de pitis coquins ? Aloysious, vous mettez oune pijama ou bien vous aimez être tout nu, hihi ? - La nudité n'est pas quelque chose qui me dérange... mais je vous rassure, je dormirai en pyjama ce soir, je sais garder ce qui doit être garder dans le domaine de l'intime...
Il se tourna d'un air pataud vers Deborah et lui lança :
- Dommage, j'aurai essayé dé vous arranger le coup.
Il repartit dans un coin de la pièce sans ajouter un mot de plus et Aloysius, qui avait une ouïe plutôt fine se tourna à son tour vers miss Dégoût pour lui sourire complice... elle semblait apprécier le présentateur autant que lui... Il en profita pour ajouter :
- Le manoir comporte plusieurs chambres d'amis... Certaines ont été aménagées car pas habituée à avoir cette fonctionmais je pense que vous y dormirez bien... Les lits ont été fait pour chacun d'entre vous... Vous n'aurez pas à dormir sur mon canapé pied de lit Benjamin.
Il lui lança un sourire complice tout en remémorant cet étrange retour de Zootopie. Il ne restait plus qu'à espérer que la production n'en avait pas non plus fait qu'à sa tête pour le couché.
crackle bones
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La soirée devenait de plus en plus bizarre et angoissante. J'en étais à un point où je commençais à me demander si je n'allais pas tout simplement finir par quitter les lieux. C'était quoi cette façon de traiter les gens franchement ? Après, nous étions dans une émission de télé, il était logique qu'ils tentent de faire de l'audimat. M'enfin quand même, c'était pas cool de terroriser les gens. Surtout quand une folle dingue sortit d'un placard en hurlant après l'un des jumeaux. Je fixais la scène incrédule avant de fixer Aloysius et Deborah qui ne semblaient pas plus affectés que cela. Je restais donc à ma place en prenant sur moi pour ne pas courir partout en hurlant comme un fou.
J'étais courageux, j'étais courageux, j'étais courageux... Une litanie que je répétais sans fin dans ma tête. J'essayais de prendre exemple sur mon hôte pour ne pas céder à la panique et je me concentrais sur mon dîner. Le poisson était excellent, les légumes aussi. Oui voilà, c'était sur ça qu'il fallait que je me concentre. Je fermais les yeux avant de déglutir avec difficulté. Prendre sur moi, attendre que les jumeaux se rassoient à côté de moi et que tout redevienne normal.
Finalement, tout repris son cours normal. La femme fantôme disparût comme elle était apparue ce qui laissa penser qu'elle n'avait rien de réelle. Je repris donc un semblant de confiance en moi et esquissait un sourire aux jumeaux en reprenant un semblant de conversation. Je vis les desserts arriver sur la table avec joie. Ils avaient tous l'air plus appétissants les uns que les autres et je me servais copieusement. Mangeant avec un bon appétit, j'esquissais un sourire à la remarque d'Aloysius.
"J'en suis ravi. Pas que votre canapé soit inconfortable mais un lit c'est mieux quand même."
Ce n'est que lorsque je fus parfaitement repus que je vis les cameramans autour de moi s'éloigner comme pour me laisser passer. Je les regardais légèrement perplexe avant que Muerté ne vienne vers moi d'un pas assuré.
"Benjamin Clawouzer, ci à toi d'aller au confessionel, ci par là ci par là."
Je fixais le présentateur légèrement suspicieux avant de me lever pour le suivre.
"Euh... d'accord..."
Je laissais mon regard s'égarer un peu par tout dans la pièce pas très rassuré quand même. Et si un fantôme surgissait à nouveau de nulle part ? On savait jamais après tout. Et je me méfiais de l'équipe de l'émission maintenant. Mais leur présence me rassurait quand même un peu, ils m'accompagnèrent jusqu'aux toilettes qui servait de confessionnal. Muerté commenta d'ailleurs notre progression.
"Tou vas rencontrer notre souper guest, quel honneur hihi !"
Il s'arrêta devant la porte des toilettes et me laissa entrer avec l'un des cameraman tout en restant derrière la porte. Il n'était apparemment pas censé écouter la discussion qui allait avoir lieu. J'attendais donc légèrement anxieux l'apparition du mystérieux guest avant qu'une Voix ne sorte de nulle part pour s'adresser à moi...
"Bonjour, ici la Voix. Les téléspectateurs ont parlé, et vous ont posé des questions. Etes-vous prêt à y répondre avec sincérité ou avez vous une secret story à cacher ?"
Je levais les yeux vers le plafond, cherchant partout d'où pouvait provenir cette voix étrange et grave. Perplexe, je décidais donc de fixer le cameraman pour répondre.
"Euh... Bonjour... Ben... Euh... d'accord... je vais répondre à vos questions... J'ai rien à cacher de toute façon... Enfin, je crois."
"Première question : Pour séduire Aloysius, serais-tu prêt à manger de la viande ?"
La question me laissa pantois. J'ouvris de grands yeux surpris par cette question tellement bizarre...
"Euh... séduire c'est à dire ? Enfin euh non enfin.... Je mangerais pas de viande."
C'était tellement personnel comme question ça. Et hyper déplacé. Je plissais le nez de dégoût avant de baisser le regard. Qu'est-ce que ça voulait dire ça ? Que j'avais l'air intéressé par Aloysius ? Mais pas du tout en vrai. C'était mon ami, je le respectais pour son charisme et il avait un charme certain. Mais de là à dire que je souhaitais le séduire... non certainement pas. Je repris donc dans un souffle pour effacer tout doute concernant mes intentions à son égard.
"Pour personne."
"Ci trop noul, hihi"
La voix de Muerté s'éleva de derrière la porte. Si c'était sa façon de rester discret et de pas écouter les conversations des autres, c'était largement raté.
"M'en fiche si c'est trop nul d'abord ! C'est comme ça ! Et arrête d'écouter aux portes Muerté !"
Je croisais les bras sur ma poitrine, vexé. Je boudais encore quand la Voix se manifesta à nouveau me faisant la tête vers le plafond. J'étais bluffé par ce truc.
"Deuxième question : As-tu déjà éprouvé de l'amour en dehors de tes beignets ?"
Mais encore plus bluffé par ses questions méga indiscrètes. C'était quoi ça ? C'était n'importe quoi sérieusement !
"Vous en avez encore beaucoup des questions crétines comme ça ? Bien sûr que oui, j'ai déjà éprouvé de l'amour pour autre chose que mes beignets."
J'étais clairement vexé là. Si c'était pour ça qu'on me faisait venir, c'était pas la peine de me faire venir. C'était vexant d'être pris pour un gros goinfre insensible. Nan mais franchement ! C'était blessant. J'entendis à nouveau la voix de Muerté à travers la porte.
"Huhu trop mignon"
Je ne relevais pas alors que la Voix se manifestait à nouveau.
"Troisième question : quelle culotte mets-tu ?"
Je poussais un soupir en levant les yeux au ciel. Ça ressemblait à rien. Les bras toujours croisés sur la poitrine et boudant toujours, je répondais néanmoins à la question.
"Je mets pas de culotte, j'mets des boxers. C'est nase les culottes."
"Merci. C'est tout... pour le moment."
La Voix se tut et la porte des toilettes s'ouvrit sur Muerté qui faisait comme si de rien n'était. Je fronçais les sourcils et me plaçais devant lui, l'air pas content.
"C'était pas cool mon pote ce que t'as fait."
Puis sans un mot de plus, je lui tournais le dos en le snobant pour aller rejoindre les autres. Si les questions étaient aussi bêtes au prochain confessionnal, je répondrais même pas. Non mais et puis quoi encore ? Je voulais bien être gentil mais y avait des limites.
Des casseroles étaient tombés devant les jumeaux, alors que tout le monde s'était levé. Un étrange mouvement hantait encore la maison, malgré l'agitation de Muerté qui avait semblé se calmer. Malgré tout, Halloween persistait, et la maison avait toujours quelque chose d'étrange.
Ce qui, bien sur, excitait à mort les jumeaux.
Mais montre toiiii fantôôôôôôme ! Alleeeez !
Les jumeaux se turent, examinant les bruits, qui faisaient un peu tout bouger ici, mais ce qui ne faisait ralentir les Tweedles pour rien au monde, bien déterminés à attraper cette manifestion surnaturelle, avant d'en trouver la cause.
AAAH... Aaaah... Ooooh ! S'étaient-ils écriés sous la surprise alors qu'un placard s'était violemment s'ouvrir sur eux. On avait déjà quitté la table depuis quelques minutes, et Benji avait été emmené à l'écart avec Muerté, alors que Aloysius, Deborah, et les rouquins, s'étaient faits entourés de bruits et de mouvements suspects, qu'ils avaient finalement attrapé : cet adorable chien a tout niqué les produits en allant les voir pour les lécher encore et encore.
Si c'est lui qui doit nous faire peur... Qui doit hanter nos nuits... C'est super mignoooon !
Firent-ils à la caméra, alors que quelques personnes de l'équipe technique semblait déçus, tandis que Muerté revient avec un Benjy qui ne semblait pas totalement content. Derek & Duncan s'approchèrent de lui pour passer leurs bras autour des épaules de leur super ami, alors qu'ils ne virent même pas l'ombre qui les suivait.
Ouuuh, mais regardez-ça, il n'y a qu'oune seul oreiller ! Ricana Muerté en prenant le seul oregiller restant, qu'il evoyait ça à Derek. Aux autres, il fit : Il n'y a qué loui qui a été béni hihi ! Les autres devront chasseur éux-même la chasses de oreillers d'Halloween !
Face à un couloir, tout le monde en regardait le fond, que Muerté désignait, sur lequel s'échappait un fin filet de lumière faible, du coup on pouvait y identifier une ombre célèbre.
Eeeet on a un pote ! Duncan se tourna vers Muerté. C'est qui la bas ? Y a quelqu'uuun on le voit !
La forme était indistincte, comme si la personne portait une grand truc sur elle. Monsieuuuur ? On doit se préparer à dormir, peut-être que vous aimez pas dormir ? Mais c'est le jeu ! On peut avoir nos oreillers ? Aucune réponse. Pas très aimable !
Les jumeaux haussèrent les épaules (car Derek chercherait aussi l'oreiller de son frère avec lui, cela lui semblait évident), avant de trotter joyeusement dans le couloir, faisant fi de la silhouette, cherchant où pouvait se cacher leur bien. Ils entrèrent dans une pièce, alors que la silhouette bougeait à l'instant où ils y entraient.
Maaaaama mia oulala ! Fit Muerté pour exprimer sa surprise. Les jumeaux étaient déjà familiers de la pièce, la salle de bain. Ils cherchaient, sceptiques, avant de se rendre compte qu'ils ne pouvaient pas ouvrir.
De l'autre côté, on pourrait entendre, quelques secondes plus tard, les jumeaux mourir. De rire.
Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
| Conte : Inside Out | Dans le monde des contes, je suis : : Disgust
Je laissais les terreurs rousses tout à leur amusement, si étrange soit-il. J'aurais, bien sûr, pu ne pas les juger. Ca aurait été tout à fait possible si j'avais été une autre personne. Heureusement, j'étais Dégoût et je me chargeai donc de les juger puissamment, même si rien dans mon attitude ne le laissait paraître. Puis je me détournai de la pièce dans laquelle ils avaient disparu pour me mettre en quête de mon oreiller, puisqu'apparemment la production trouvait l'idée plaisante, sinon amusante. Inutile de vous préciser (et pourtant je vais le faire pour les plus distraits d'entre vous) que j'avais un avis tout autre sur la question. Mais je tenais à mon confort, alors je me mis en quête d'un oreiller, tâchant de ne pas prêter attention au caméraman maladroit qui me collait de trop près et dont le parfum bon marché démangeait mes narines. Une pièce, deux pièces, d'autres pièces. Et toujours aucun oreiller. Je gageai que l'audimat était en train de se faire la malle, lassé, lui aussi, par ce jeu idiot. Soudain, pourtant, je pillai, apercevant quelque chose qui, à défaut d'être véritablement intéressant, avait eu le talent de susciter ma curiosité. En face de moi, sur une porte que je n'avais pas encore ouverte, mes yeux perçants avaient détecté une tache. Une immonde tache. Rouge sang, si cela peut vous intéresser, bien que l'immondice de sa seule présente devrait vous suffire. Je fronçai les sourcils et décrétai que ceci n'était assurément pas une idée d'Aloysius. Un rapide regard en direction du caméraman m'informa que, en dépit de son incompétence congénitale, il avait su faire fonctionner sa vue et avait, lui aussi, repéré la tache. Puis il s'était figé, crispé dans sa position de travail. Pa-thé-ti-que, si vous voulez mon avis (et je ne doute pas que ce soit le cas des plus nobles d'entre vous). Le toisant, j'ouvris la porte en grand, prouvant que, moi au moins, je n'avais pas peur d'une tache, me contentant de la mépriser dans sa totalité. La porte entrebâillée donnait sur une nouvelle pièce dans laquelle la lumière du couloir filtrait, laissant apparaître d'autres taches foncées qui couraient vers le mur et la fenêtre ouverte. On distinguait aussi une paire de menottes d'un mauvais goût sans nom ce qui acheva de me convaincre qu'Aloysius n'était pas responsable de ce carnage du bon goût et que l'audimat allait partir en courant. Ce qui serait potentiellement aussi le cas du caméraman, dont je sentais à présent la sueur. Il était sur mes talons et avait depuis longtemps franchi la distance de politesse qu'un être civilisé laisse d'ordinaire entre lui et autrui. Un regard lourd de sens le lui fit parfaitement comprendre que c'était impoli, mais ce n'est pas pour autant qu'il se décala. Au contraire. Même Peur aurait été moins trouillard. - C'est du sang, souffla-t-il d'une voix blanche. - Non ce sont des taches non identifiées. Il est trop tôt pour se prononcer, corrigeai-je. Sauf si vous avez emporter votre kit du parfait petit chimiste, ce dont je doute grandement. Il opina, peu convaincu et déglutit avec difficulté, clairement mal à l'aise. - Tenez, vous voulez pas filmer ce que vous allez faire là ? hasarda-t-il en brandissant sa caméra pour me la tendre de ses gros bras tremblants alors que je venais d'ouvrir la porte en grand pour mieux observer la pièce. Sans. Déconner. Je ne savais pas ce qui était le plus affligeant : cette pièce ou ce type. Une chose était certaine, ce n'était pas ma classe naturelle qui s'était arrêtée de sorte à ce que mes pieds n'entrent pas en contact avec la substance épaisse et visqueuse au sol. Deborah et sa classe naturelle à l'abri des taches. Mon talent avait encore frappé. Je n'étais même plus surprise. - Prenez en de la graine, déclarai-je en adressant un sourire impeccable au caméraman. Sans autre forme de procès, j'enjambais gracieusement la flaque et pénétrai dans la pièce pour me saisir d'un oreiller moelleux déposé curieusement sur une étagère parfaitement propre. Je venais de m'en saisir, prête à repartir, quand un bruit en provenance de la fenêtre attira mon attention. Je me penchais à la fenêtre afin de connaître le fin mot de l'histoire mais vit seulement la silhouette d'une personne qui disparaissait dans les buissons, rampant sans une once de grâce et suivie, encore et toujours pas ces même traces. Mouais. S'ils espéraient me faire peur, c'était qu'ils me connaissaient vraiment très mal. Tout au plus le dandinement de cette personne m'avait-il vaguement dégoûtée, de même que ces taches, encore et encore. Sans plus de cérémonie, je fermai sèchement la fenêtre et quittai cet endroit grotesque en direction de ma chambre. Sur la route, je croisai Aloysius, également entouré de caméras, et déclarai sans me soucier d'être entendue de tout : - Je ne sais pas à qui vous avez confié votre maison mais ces individus n'ont clairement pas su s'en occuper avec le soin qu'elle mérite. Je vous laisse aller vérifier par là-bas si le cœur vous en dit. J'indiquai la porte d'un geste nonchalant, des fois qu'il ait réellement envie ou besoin de voir ça. Bien que personne n'ait besoin de voir chose pareille, de mon point de vue. Qu'il partagea naturellement : - Non... je pense que ma tension artérielle a déjà bien subi ce soir... je vais juste espérer qu'ils sauront au moins me la rendre dans son état originel... J'opinai, tout à fait de son avis. Je notai l'attention et ne manquai pas de la savourer. Voilà, ça c'était un gentleman comme on les aime. Puis je lui emboitai - Si j'étais vous je ne compterais malheureusement pas trop sur ces amateurs grotesques. Embauchez des pros. Vous sauriez m'indiquer ma chambre ? demandai-je en changeant de sujet, fatiguée par ses simagrées. Aloysius hocha la tête positivement : - Bien sûr, suivez-moi, j'ouvre la marche... de peur qu'ils n'aient piégé le chemin ou qu'il y ait encore quelque désastre dans votre chambre... Je le suivis au fond du couloir où nous attendait deux caméramen. Aloysius ouvrit la porte qui nous faisait face sur une chambre d'amie isolée des autres (car il avait tout à fait compris mon unicité et le traitement que cela impliquait) pourvue, comme il me le montra rapidement, de sa propre salle de bains et d'une grande fenêtre qui donnait sur le jardin. Tout à fait mon style, notai-je, ravie, en le raccompagnant sur la pas de ma porte. Aloysius s'en retourna vers les autres - ou sa propre chambre, si vous tenez tant à savoir ce qu'il fait de sa vie, demandez le lui - et je m'apprêtai à refermer ma porte quand j'aperçus quelque chose de particulièrement intéressant dans la poche arrière du jean d'un des caméramans à la discrétion décidément surprenante. Il s'agit d'un flacon vide sur lequel on lisait clairement :"FAUX-SANG lavable à l'eau". Bah voyons... Je me figeai, bras croisés sur la poitrine, le toisant. Cette fois mon visage exprimait clairement un jugement défavorable. Le caméraman ne tarda pas à s'en apercevoir et tenta tant bien que mal de cacher sa bouteille sous sa veste. - Mais tu foires tout ! siffla son collègue. Le premier chuchota en retour : - Pas ma faute, j'suis sûr la figurante dehors elle a tout fait foirer, elle y croyait pas j'y peux rien. Ils ne semblaient même pas avoir conscience que je les écoutais. Le comble du pathétisme saupoudré d'un manque de professionnalisme déconcertant. - C'est à votre stupidité qu'il est difficile de croire et pourtant il faut bien se rendre à l'évidence. Je ne vous dis pas bonne nuit.
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
“Everybody line up The show is about to start Places, the show is about to start You have to show a look Have a look, or give a look
Faces, beautiful No one ugly allowed Are you ready? Here we go”
Il avait présenté leur chambres à ses trois invités avant de rdescendre à toute hâte pour aller toucher un mot à l'équipe technique de cette émission qui passait de Charybe en Scylla toutes les secondes un peu plus... Il arriva face au petit groupe tout en essayant de rester calme et poli et demanda de parler à un responsable. Pour son plus grand malheur, l'espagnol se sentit brusquement investi d'une mission qui ne lui allait clairement pas :
- Lé responsable i pourra pas vous parler, mais ji sous oune formidable employé ! -Ecoutez... je ne voudrais surtout pas vous paraître désobligeant mais vous avez avoué vous-mêmes que nous n'étiez que le physique de cette émission donc... je veux parler à quelqu'un de compétent... - Jé souis totalement compétent ! - Non. Vous ne l'êtes pas. (Il était brusquement très catégorique) j'ai tenté de vous parler plus tôt dans la soirée de toute cette mise en scène grotesque et vous ne sembliez pas en savoir plus, alors maintenant vous me trouvez quelqu'un à qui je peux parler ou je risque de devenir moins conciliant... -Avez-vous été engagé par oune dieu dans votre vie ? Moi oui, pour travailler ici, parce qué jé souis bien plous compétent qué vous ! Haha ! - Excusez Muerté, il y a un problème ?
Il avait eu un élan vers la gorge de l'espagnol quand soudain cet homme avec une casquette s'approcha.Le lion se détendit instantanément. Enfin quelqu'un d'un temps soit peu responsable et ayant minimum de jugeotte, on commençait à avancer...
- Oui... concernant l'état de ma maison. Je n'étais absolument pas au courant de tous ces petits détails sanglants... il est bien entendu convenu que vous remettiez tout en ordre lorsque cela sera fini ?
L'homme smebla brusquement contrarié par sa question, il fit un signe aux caméramen qui coupèrent leur engin d'enregistrement d'un clic :
- Faut pas parler de ça durant l'émission, ça gache l'effet m'sieur. Z'inquiétez pas, on a Danièle et Béatrice de "C'est du propre !" qui viennent demain matin, en deux heures c'est clean. - C'est un impair que je ne commettrait plus. Mais avant que vous relanciez les caméras... serait il possible que l'on m'indique où se trouve mon oreiller ? Je ne suis pas grand fervent des jeux de cache cache...
Il lui avait souri poliment et l'homme s'était détourné de lui pour parler à l'un de ses collègues :
-Son oreiller, il est avec Ghostface ou avec la pendue de la salle de bain ?
Juste à côté de lui, son collègue se mit à réfléchir.
- La pendue c'est les rouquins j'crois - Votre oreiller il est caché sous vot'lit. Y aura juste un mec avec un couteau habillé en Ghostface, dégagez le et vous l'aurez juste-là. - Je vous remercie.
Avec un soulagement, il cru que ses péripethies étaient enfin terminées mais lorsqu'il en entendit Benjamin hurler à la mort, il dû se rendre à l'évidence, il y avait encore un long chemin à faire. Il ferma les yeux avant de les rouvrir presque aussi vite, signe de son impatience et monta les marches quatre à quatre vers la chambre d'ami qui logeait l'ex léopard. Il était livide et regardait à l'intérieur de la pièce avec des yeux exhorbités. Un cadavre était allongé dans le lit et du faux sang recouvrait fortement la pièce. Aloysius referma la porte et força le jeune homme à se mettre face à lui avant de lui poser une main sur l'épaule :
- Calmez vous... ce n'était qu'une mise en scène de plus... je suis désolée qu'elle soit tombée sur vous... je n'étais pas au courant... - Ce... n'est... pas... drôle.
Il avait murmuré sa phrase d'une voix blanche. Le pauvre garçon tremblait de tout son corps. Il s'accrocha à la manche du psychiatre, les yeux exorbités d'horreur. Il ne semblait plus pouvoir quitter la porte fermée des yeux. On pouvait voir que sa lèvre inférieur tremblait et qu'il tait à deux doigts de se mettre à pleurer :
- Je le sais bien... venez avec moi, je vais vous donner un petit remontant...
Jugeant son état de choc peu préocupant, il décida tout de même de l'éloigner du lieu en l'emmenant dans la cuisine où il versa du lait dans une casserole pour le faire chauffer. Benjamin s'était assis dans un fauteuil moelleux qui faisait l'angle de sa cuisine. Une fois le lait chaud, il ajouta quelques épices et du miel tandis que le léopard cherchait à refaire la conversation :
- Je suis désolé pour votre chambre Aloysius... - Ne vous en faites pas pour la chambre ce n'est qu'un décor ! En attendant je ne peux pas vous laisser dormir là dedans... je pense que vous prendrez ma chambre, j'irai dormir dans mon cabinet.
Il venait de récupérer un morceau de chocolat noir dans une de ses armoires et donna le morceau ainsi que le lait au jeune homme avecun grand sourire.
- Merci beaucoup. Votre lait est excellent. Et pour votre chambre, vous n'êtes pas obligé de faire ça... Je peux très bien dormir sur votre canapé dans votre salon. Après tout, je l'ai déjà fait. -Je me dois d'insister vous êtes mon invité et vous êtes traumatisé, vous dormirez dans un vrai lit! Et je vous rassure j'ai changé les draps !
Une fois le choc passé, Aloysius ramena Benjamin jusqu'aux escaliers et l'observa monter avant de se dirgeait vers son cabinet de psychiatrie. Il en avait également un en ville, qu'il utilisait bien plus mais celui-ci lui servait de bureau et d'assistance de secours lorsqu'un de ses patients pétait un plomb pendant un week-end. A sa grande surprise, il constata que le cabinet était pourtant fermé, bien qu'il ne se souvenait pas de l'avoir verrouillé. Une fois s'éleva de derrière la porte :
- Laissez-moi en paix... ceci est ma demeure... celle du petit garçon tué il y a 18 ans.
Exaspéré, le lion comprit que la production lui refusait cette solution pour s'endormir et se dirigea vers le canapé du salon. Cette fois, ce fut l'équipe technique qui décida d'intervenir d'elle-même, ne cessant de lui précisait qu'il ne pouvait pas dormir là tandis qu'il se défendait d'avoir dû offrir SA chambre par LEUR faute. Commme la situation ne s'arrangeait pas, elle finit par ameuter ses invités qui semblaient déjà plus ou moins prêts pour se coucher. Deborah, d'un ton désinvolte qui faisait clairement comprendre qu'elle ne cherchait qu'à terminer cette discussion pour aller se coucher proposa alors l'impensable :
- Y a de la place pour deux dans celle que vous m'avez alloué, si vous vous rappelez.
Le psychiatre sentit ses sourcils s'envoler haut sur son front tant il était surpris. Il se tourna vers elle avec une lenteur extrême tandis que tout dans son attitude montrait une profonde surprise. La production semblait soudainement ravie de cette proposition :
- MAIS OUIIII ! CA C'EST UNE BONNE IDEE ! - Les gens sur Twitter deviennent fous !
Un jeu homme avec une tablette numérique semblait surfait sur les réseaux sociaux pour identifier ce qui plaisait le plus aux téléspectateurs et apparament, cela figurait sur leur liste, pour le plus grand malheur du lion. Pour terminer le tout, il fallut que les rouquins, qui étaient ENFIN parvenus à sotir de la salle de bain, s'en mêlent :
- Devinez quoi, on s'est fait une nouvelle amie, cette femme, qui était pendue. - Mais vous inquiétez pas, c'était un déguisement, hahahaha !
La femme en question avait une voix aigue est très énergique ce qui la rendait également très énervante. L'équipe technique semblait quelque peu choquée par l'attitude de leur intermittente :
- Mais tu joues à quoi là ? - Je pouvais pas leur faire peur, ils viennent de Wonderland, ils sont suuuper cool ! - Ensemble on a vu sur Twitter, avec tous les gens qui parlent à la Voix de l'émission, qu'ils adoreraient qu'on dorme tous ensemble. - Ils veulent aussi une bagarre et un gang-bang mais je sais pas ce que c'est. - Moi je dis, tous ensemble dans la même pièce ! - Allez vieeens Aloy ! - Moi j'approuve totalement, hahahaha ! - Dégage toi - Ah oui pardon. Bon bah à plus !
La pendue sorti en passant devant le regard médusé d'Aloysius. Il n'était plus vraiment certain d'avoir suivi la conversation après le mot "gang-bang" et remercia intérieurment la natue d'avoir fait les jumeaux et Benjamin si pur... l'idée même de les voir s'acharner en sa compagnie sur la pauvre rouquine lui donnait soudainement la nausée, un grand dégoût, sans mauvais jeu de mot. Aloysius tenta d'argumenter en montrant que l'idée des deux Wonderlandiens était loin d'être bonne et si la production concéda sur ça, elle ne concéda pour autant pas sur le fait que le lion doivent dormir avec la femme qui lui avait gentillement proposé un refuge. Depité, il finit par monter l'escalier comme les autres et lorsque le léopard voulu enfin rentrer dans la chambre pour dormir, Aloysius, se souvenant de sa conversation avec le responsable un peu plus tôt, l'arrêta d'un bras :
- Un instant Benjamin. cette pièce aussi a été piégée, vous avez eu suffisament peur pour ce soir, je m'en occupe.
Avec un calme Olympien, il récupéra son pyjama qu'il posa sur une causeuse avant de s'approcher du lit et de regarder vers le bas. Il lança alors un violent coup de talon dans ce qui semblait être le "vide" et quelque chose craqua avant que le son dun gémissement s'étouffa dans les ténèbres. Le psychiatre s'accroupit alors et récupéra à pleines mains le Ghostface évanoui pour le jucher sur ses épaules. Il le descendit et le déposa sur le canapé en précisant à l'équipe technique :
- Je vous laisse ça là...
Il remontait alors prendre son pyjama ainsi que son oreillé que l'abruti de soit-disant fantôme avait traîné par terre et souhaita une bonne nuit au jeune homme avant d'attendre loooonguement dans le couloir que les rouquins sortent de la salle de bain. Voyant que le moment ne venait pas, le lion décida alors de rejoindre sa chambre d'un soir pour se glisser derrière un paravant chinois qui était digne d'une oeuvre d'art afin de se changer à l'abri du regard de Deborah, assise sur le lit :
- Vous savez, je vais peut-être m'arranger pour dormir sur ce canapé de boudoir... je ne voudrais pas vous prendre de l'espace vital et vous importuner... - Vous faites comme vous le sentez mais ne ronflez sous aucun prétexte. Si vous voulez une part de lit, vous êtes chez vous. Littéralement. Si vous préférez vous abimer les lombaires sur le boudoir, ça vous regarde aussi.
Il eut un petit rire. Cette conversation eût le don de le détendre. C'était un homme plutôt pudique et l'idée d'avoir une conversation pour chasser l'idée de la tête de l'un et de l'autre qu'il se changeait à quelques mètres d'elle derrière un bout de bois antique.
- Je ne ronfle pas... vous seriez étonnée de savoir à quel point je peux être silencieux... On ne m'entends jamais arrivé. - Dans ce cas donnez des cours au reste des habitants de la maison, ça ne leur ferait pas de mal. - J'y penserai, je vous le promets.
Et il sortit de derrière le paravant avec son pyjama vert en soie.
Derek & Duncan regardèrent leur amie-pendue partir avec un air triste. Éliminée de l'odyssée. C'était si dommage ! Ils avaient passé de longues minutes dans la salle de bain à devenir amis et à regarder des images drôles sur Twitter tous ensemble, avant qu'ils ne s'aperçoivent qu'ils avaient des fans sur le réseau social qui parlait de l'émission.
Une âme partie trop tôt.
Ils allèrent poser l'oreiller de Duncan sur son lit, pour ensuite aller faire un gros câlin à Benjy qui semblait toujours en voir de toutes les couleurs, quand Muerté s'était approché d'eux pour mettre un terme à leurs intentions.
Avant dé dormir, vous dévez vénir au confessionnal comme les autres, vous êtes les seuls à pas avoir répondou aux questions dé notre souper invité sourprise ! C'est la Voix votre invité. Ca doit être une surprise pour genre... vous tout seul, maintenant, haha ! Mais pas dou tout ! Se révolta-t-il. C'est oune totale sourprise, vous né vous y attenderez pas !
Les jumeaux se regardèrent, décidant alors de marcher dans son jeu, le suivant docilement. Ils entrèrent dans les toilettes, dans lesquelles ils étaient un peu à l'étroit, à deux, plus un caméraman. Le plus grand des jumeaux (qui dépassait l'autre de deux centimètres certes, mais il y avait donc un plus grand) se heurta la tête contre un des micros placés sur le mur, et le caméraman se vit serré contre la porte, situation qui faisait se demander comment allaient-ils pouvoir l'ouvrir.
Ici la Voix.
OUAAAAAAAAAAAAAH ! ON NE S'Y ATTENDAIT PAS ! Hurlèrent-ils pour faire croire à la surprise de Muerté. Derrière la porte, l'indiscret se fit entendre : Hihi, ci parce que jé souis un génie rousé !
Humhum ! Ici la Voix. Les téléspectateurs vous ont posé trois questions. Etes-vous prêts à y répondre, ou avez-vous une secret story à garder ? On peut tout vous dire ! Sauf la définition d'un gang-bang, on sait pas ce que c'est.
Première question : Est-ce que vous partagez aussi vos amoureuses ou est-ce que des fois elles vous confondent ? Ou alors vous en prenez une pour deux d'office comme ça c'est plus simple ?
Comme la Voix n'avait pas de visage, les jumeaux regardèrent le caméraman avec un air étrange. Le caméraman, qui n'était pas responsable de ça, haussa simplement les épaules, indiquant qu'il n'avait rien à voir avec la question.
On a des devoirs et des responsabilités dans ce monde. Nous sommes des héros de tous les jours. Nous ne pouvons pas nous permettre une telle distraction que le partage d'une amoureuse.
Pis on oublierait qui est amoureux aussi en plus.
Hihi, ils sont marrants, ils connaissent pas Tinedeur ! Fit la voix de Muerté depuis le couloir.
Deuxième question : Qui est Derek, qui est Duncan ?
Les jumeaux se regardèrent dans les yeux pendant trente secondes, avant de reporter l'attention sur la caméra. Et ils répondirent tous les deux en même temps, la même chose : C'est moi, et lui (en montrant l'autre du doigt) c'est l'autre ! Ils regardèrent l'objectif avec fierté, satisfait de leur réponse. Flute, ji rien compris !
Dernière question : Quel jumeau est le meilleur ? Ils haussèrent les épaules, répondant de nouveau en même temps : C'est moi ! Ils se regardèrent, choqués l'un de l'autre : Non c'est moi ! Même pas vrai ! Tu ne connais même pas ton nom ! Toi non plus ! Ah oui.
Ils se regardèrent de nouveau en silence, avant de regarder la caméra une dernière fois pour lui donner une réponse définitive, de nouveau en même temps : Bah c'est lui ! Firent-ils en désignant l'autre. Même pas vrai, c'est moi d'abord !
Miraculeusement, à l'aide d'un déboitage d'épaule du caméraman, la salle put s'ouvrir, permettant aux jumeaux et au sacrifié de sortir, passant devant Muerté qui faisait comme si rien ne venait d'arriver.