« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Impossible n'est pas une déclaration; c'est un défi.
Assister aux adieux de tous fut incroyablement long. Diables que n’eut-il eue été élevé dans la politesse, car il aurait bien put apposer son ridicule accessoire sur sa tête et marmonner du Bach sans préavis ! D’un claquement de langue, il posa un regard las et courroucé sur la silhouette évanescente de Raspoutine -et une fois de plus Carlisle refusa catégoriquement de songer qu’il pusse s’agir d’autre chose que d’un homonyme malheureux- qui finit par disparaître dans une sorte de brume colorée -bien que brume n’eut été le terme adéquat, l’aura semblant plus solide que si il avait été composé de gouttes de condensation. Nébuleuses électriques eut sans doute été un terme plus correct, mais Carlisle se refusa même à y songer.
Tout comme il se refusa à songer qu’il allait devoir non seulement poser cette immondice sortie des ordures sur son crâne -rien que d’en formuler l’idée abstraite, il en frémissait de dégoût, mais qui plus était, il allait devoir chanter une fois de plus afin d’activer sa magie propre. Etait-il énoncé plus saugrenue, il ne le pensait guère et savoir qu’il n’avait choix que de s’y plier était des plus humiliant et des plus absurdes.
Pourtant, tous les regards convergèrent soudain vers lui, chargés d’émotions plus ou moins vives et Carlisle fit à nouveau claquer sa langue, affichant un air dépité. Chose que l’on dut prendre pour une forme de tristesse car, brusquement, la princesse renégate qui lui avait donner cette fichue peluche qu’il avait sous le coude s’approcha, et le prit dans ses bras avec une force… Insoupçonnée pour un tel gabarit.
-Le meilleur moyen de réparer un coeur brisé ou qui soupire, lui glissa-telle, sur le ton de la confidence, c'est la tendresse !
-… Je vous demande pardon?
-Je suis sûre qu'au fond, vous avez de la tendresse destinée envers quelqu'un sous vos airs froid !
Elle eue un sourire, s’écartant à peine, à bout de bras, ses mains toujours posée sur ses épaules. Etait-il en train de fabuler ou était-elle en train de lui prodiguer des conseils concernant sa vie affective ?
-J'ignore ce que vous semblez croire de moi, fit-il, presque sèchement, mais je crains que la 'tendresse' ne soit ni dans mes habitudes, ni une solution adéquate dans le cas présent...
Mais qui lui avait donc parler d’Antropy ? La chose semblai-elle si évidente ? Cela était presque vexant pour son ego, ayant toujours été un excellent acteur. Sauf l’année passée, au vue de la misère dans laquelle sa détresse l’avait plongée…
-Vous savez, je suis sûre que la tendresse se provoque par le biais d'une personne qui arrive à déclencher chez vous cet élan de gentillesse. Peut-être ne l'avez vous pas encore rencontré, ou que vous l'exprimez de manière différente...
Elle semblait si confiante, si pleine de grâce à cette idée, comme si il n’y avait eue pour elle pas l’once d’un doute concernant cette vérité. Diable, que la naïveté pouvait aveuglé et abattre les sots comme les érudits…
-J'ignore tout de la gentillesse et de l'amour. L'amour est une faiblesse, princesse. Et elle vous fait tout perdre.
Son ton était brusque, cassant soudain. Il mentait, bien évidemment. L’amour n’avait rien d’une inconnue pour lui, c’était plutôt une ombre planant sur son existence, pâle et moribonde, une succube décharnée qui dévorait jusqu’à la moindre parcelle de souvenirs doux que Carlisle conservait malgré tout. Il n’était pas un être de pardon. Il n’avait rien d’un héros prêt à pardonner les péchés. Il avait été trahit. Par lui comme par son amant. Et il n’était pas en mesure de pardonner quoi que ce soit.
-Non, elle m'a au contraire fait gagner. Sinon nous n'en serions pas là.
Elle eue un autre sourire, des plus encourageants et Carlisle eue beaucoup de mal à se contenir, prêt soudain à lui ouvrir les yeux sur la futilité et l’insolence que l’amour pouvait provoquer, des nuisances sur le corps et le coeur, des morsures empoisonnées et assassines qu’elle laissait sur son passage.
-... Soyez prudente avec vos affirmations. Ce qui prétend être amour n'est parfois qu'une sombre illusion.
Lui même s’était laissé berné. Quand bien même, au fond, il commençait à croire les excuses qu’Antropy invoquait, quand bien même il s’attelait par moment à faire preuve de courtoisie, quand bien même il se vautrait jour après jour dans l’amertume et l’alcool pour ne pas voir vérité et douleur en face, il ne pouvait oublier la haine et le mépris. La colère. La déception, plus encore que le reste. Sans compter sur le chagrin, aussi immense que le puits insondable où il avait oublier son coeur, il avait dit de cela un an…
-ça tombe très bien que tu évoques le sujet beau gosse ! s’exclama soudain une voix, s’extirpant de la masse pour s’avancer vers eux.
Abordant une couronne de fleur de cerisier,la femme blonde s’approcha encore, allant jusqu’à poser sa main sur l’épaule de Carlisle, qui la dépassait pourtant de quelques têtes.
-Parce qu’en fait, j’aurais une proposition à t’exposer. Comme tu as l’air très au clair vis à vis de tout ce qui est l’amour, la romance et compagnie, je me demandais si tu n’accepterais pas un travail de ‘jouet’ à temps plein ?
L’expression qui parcourut son visage fut d’une gravité sans nom, ce qui eue le don de faire hurler de rire la jeune femme.
-Détends toi, fit Marivone, je vais pas te demander des trucs que les bonnes mœurs répriment. Juste… Un peu de bon temps quoi.
A nouveau, Carlisle la dévisagea, scandalisé par une telle proposition.
-Maintenant qu’il n’y a plus de problème de caste, on pourrait vraiment tirer tout les deux parties d’un tel emploi.
Elle haussa un sourcil aguicheur, pinçant même les lèvres et avant que Carlisle ne le réalise, le mots sortirent d’eux même de sa bouche.
-Je suis navré, je crains de devoir décliner votre proposition. Mon mari et ma fille m’attendent dans mon monde.
La mâchoire de Marivone lui tomba littéralement sur la poitrine et elle blémit en une seconde, avant de rougir vivement.
-Oh mais il peut venir aussi ! Surtout si il est du même gabarit que toi !
Cette fois, ce fût à Carlisle d’entrouvrir la bouche, choqué d’une telle proposition, ce qui valut un gros soupir de la part de la jeune femme.
-Je suppose que c’est pas ton truc. Ok, ok. J’arrête de t’ennuyer avec ça. Mais franchement… Quel gâchis !
Elle leva les yeux au ciel, comme profondément agacé, et Carlisle ne put s’empêcher de battre les paupières face à une telle… Attitude. Secouant la tête pour revenir à lui, Carlisle finit par croiser le regard de Malfalia, dont le sourire allait jusqu’à ses oreilles. Aussitôt, Carlisle sentit son sang se figer. Venait-il de révéler, avec une simplicité affligeante, son homosexualité et son statut falsifié de père ? Venait-il d’affirmer haut et fort que ses sentiments étaient encore vivant? Etait-il… Si sot ?
-N'oubliez pas de leur exprimer de la tendresse, de quelques façons que ce soit. Ce n'est pas une fois mort qu'il faudra le regretter. Toute personne, quelque soit le coeur qu'il possède, mérite de la tendresse.
-Même après une trahison? fit-il, acerbe.
Il ne voulait pas lui pardonner. Ce réflexe n’était que le résultat d’un choc et d’une surprise, en rien un aveux. Il n’éprouvait plus rien à l’encontre d’Antropy. Ne le devait plus.
-Si il est prêt à se faire pardonner, oui.
Malgré lui, Carlisle sentit brusquement son sang se glacer dans ses veines. Il n’était pas un être de pardon. Ne l’avait jamais été. N’avait jamais apprit à l’être. Alors peu importait combien Antropy tenterait de se faire pardonner. Ce n’était pas là le coeur du problème, non. Le problème venait de lui. De lui et de son fichu ego qui l’avait empêcher de le retenir quand il en avait eue l’occasion. Au fond, il le savait très bien. C’était à lui qu’incombait la faute. Ou peut-être… Etait-ce un peu à chacun d’entre eux ? Malgré lui, Carlisle secoua la tête. Ce n’était ni le lieu, ni l’instant de songer à de telles choses. Cela ne l’était jamais.
-Peut-être… N’est-il pas à lui d’être pardonner, avoua-t-il, à demi mots,plus pour lui même que pour quiconque.
Malfalia lui adressa un sourire, tendre, levant à nouveau la main avant de toucher son épaule.
-Dans ce cas, si cette personne est prête à tous pour se faire pardonner, la tendresse lui sera mérité.
Sans s’en rendre compte, Carlisle eue une sorte de moue, presque triste. Mélancolique. La tendresse ? Méritait-il seulement cela ? Non. Pas plus qu’Antropy sans doute. Mais pour Tasha, il fallait… Sans s’en rendre compte, ses doigts se serrèrent contre la petite peluche et Malfalia eue un nouveau sourire, avant de se hisser sur la pointe de ses pieds pour apposer une bise sur sa joue, avant de reculer. Il était plus que temps de partir désormais.
Fermant les yeux, Carlisle plongea dans ses pensées, à la recherche d’une chanson à entonner. Etant un musicien, beaucoup de musique sans texte lui vient, inutiles. Puis soudain, un souvenir lui provint, issue d’un souvenir. Un souvenir vient de quelques années. Mais doux. Un souvenir agréable et simple. Une après-midi pluvieuse passée au manoir, à écouter l’un des albums de ‘rock classique’ laisser par Antropy. Une découverte, un peu honteuse, mais dont le son l’avait marqué. Touché. Une chanson.
-Today is gonna be the day, That they're gonna throw it back to you. By now you should've somehow Realized what you gotta do. I don't believe that anybody Feels the way I do, about you now...
Sans rouvrir les yeux, Carlisle put sentir l’aura bleue sombre l’entourer, comme d’une douce chaleur, et sans même songer à en être affliger, il leva le bras pour poser la couronne ridicule sur sa tête, tout en continuant à chanter.
-Backbeat, the word was on the street That the fire in your heart is out I'm sure you've heard it all before But you never really had a doubt I don't believe that anybody Feels the way I do about you now And all the roads we have to walk are winding And all the lights that lead us there are blinding There are many things that I Would like to say to you but I don't know how Because maybe, you're gonna be the one that saves me And after all, you're my wonderwall...
Et avant même d’avoir finit sa chanson, aidé très probablement par son envie plus qu’évidente d’échapper à ce fichu royaume, Carlisle disparut.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
- Je ne voudrais pas vanter nos mérites mais je pense qu'on a assuré sur ce coup-là. On les a très bien choisis, ces six là, dit une première voix monocorde et masculine. - Je crois qu'on tient un bon concept, là. Le boss va être content, on devrait doper les ventes et nos commissions. Puis avec l'approche de Noël c'est parfait, approuva une seconde voix masculine. - L'escape game grandeur nature avec une vraie mission, de vrais enjeux. Je vous parie ma Rolex qu'ils ont tous adoré et que les retours utilisateurs vont être déments, renchérit un trosième homme qui, comme ses compères, cachait bien sa joie. - Mouais... faudrait déjà qu'ils se réveillent... On va peut-être travailler sur nos téléporteurs, ils doivent être trop puissants. - Je pense que ça tourne trop vite, en fait. On va dire à l'IT de bosser là-dessus. - Et mais juste... On fait quoi s'ils posent trop de questions ? - On fait comme pour les sélections de Slife : des réponses vagues qui ne répondent à rien. On leur dit que c'est une entité supérieure qui dépasse l'entendement qui les a sélectionnés et si ça leur convient pas c'est pareil. Y a pas marqué la Poste, il faudrait qu'ils fassent avec. Les trois hommes étaient trop occupés à se congratuler de leurs idées brillantes pour avoir conscience de l'étrange spectacle qu'ils donnaient. Ces trois hommes en costard noir se tenaient au milieu de la place, trois femmes déguisées en princesse dans leurs bras. Elles semblaient dormir, tout comme les deux hommes affalés grotesquement sur un banc et le troisième dangereusement positionné dans les branches d'un arbre au-dessus de leur tête. Pourtant ils continuaient de discuter d'un ton tranquille, si bien qu'ils ne prêtèrent pas attention à l'homme qui s'avançaient vers eux en dégainant son téléphone portable pour composer le numéro de la police. - Eh ! Vous là, ne bougez pas ! ordonna l'homme, sans appel. Enfin dérangés, les hommes en noir échangèrent un regard pendant que la rouquine semblait reprendre conscience peu à peu, sans doute à cause du bruit, à moins que ce ne soit la position peu confortable ou la combinaison des deux. Toujours est-il que le soleil l'éblouit un moment avant que ses yeux clairs n'y voient... clair. Les hommes, bien sûr, n'y prêtaient pour le moment pas attention, soudain emplis d'une panique certaine que certains maitrisaient mieux que d'autres. - Attendez mais vous faites quoi là au juste ? - Je crois qu'il appelle la police, expliqua factuellement celui qui avait tout l'air d'avoir toutes les réponses en plus d'une tête de plus que les deux autres et une assurance à toute épreuve. - Eh mais non ! paniqua le premier. C'est juste un jeu, c'est pas la peine de s'énerver ! Ah... tiens, y en a une qui est réveillée ça tombe bien je commençais à tétaniser. Son cri strident avait fini de convaincre Anastasia de se dégager de l'étreinte dérangeante de son porteur. La jeune femme se tenait à présent debout, dans la robe jaune de princesse, sa couronne légèrement de travers. - Dimitri ? s'étonna la jeune femme dont les souvenirs revenaient peu à peu. - Anya ?! lui rendit le jeune homme, surpris et soulagé de la voir en face de lui. Tournant la tête vers les trois personnes dans son dos, elle reprit : - Et vous êtes qui vous ? Anya s'était certes attendue à revoir son fiancé mais sans doute pas à atterrir en pleine rue ! - Attendez Madame, une question à la fois, nous devons d'abord empêcher Monsieur de commettre une erreur, la coupa le chef, tendant une main amicale vers son bras. Mais celle-ci n'eut guère le temps de s'y poser. A peine l'avait-il reconnue que Dimitri, son téléphone toujours en main, effaçait les quelques centimètres qui le séparaient de sa fiancée pour la serrer contre lui. - C’est bien toi ? … réalisa-t-il en la dévisageant, avant de tourner la tête vers les hommes en noir. - Une erreur ? demanda-t-il, méfiant comme à son habitude alors que son téléphone - qu'il semblait oublier - signalait que l'appel avait été pris en charge. - Mais oui Monsieur, une erreur ! reprit l'un des Men in Black. Ca se voit, non ? Tenez, regardez. D'un geste précis, il sortit une carte de la poche de son costume et la plaça dans les mains de Dimitri. La carte était épurée, à l'image des costumes. On y lisait simplement J.A.H.R : Jeux à Hauts Risques dans une écriture calligraphiée et moderne. - Tout le monde va très bien. Les autres sont juste endormis c'est pro-mis. Votre chère et tendre avait été sélectionnée pour une mission de la plus haute importante et maintenant que c'est fini vous pouvez tous rentrer et vous avez même gagné une loutre ! claironna l'homme avec tout l'enthousiasme dont il était capable (c'est-à-dire peu car ce travail exigeait un sérieux à temps plein). Comme si elle avait compris qu'on parlait d'elle, "Bertie" couina pour attira l'attention de tout ce monde et finir dans les bras d'Anastasia. - Non ils peuvent pas rentrer, ils doivent remplir le questionnaire de satisfaction d'abord, maugrée un des collègues en sortant quelques feuilles et stylo de la poche intérieure de sa veste. - Ah oui, approuva l'autre. Bon, Monsieur, donnez 5 minutes à Madame, elle remplit le questionnaire, elle nous le rend et vous partez et ensuite elle vous racontera à quel point elle s'est bien amusée grâce à nous ! Hein Madame ? Anya papillonna des yeux, incrédule. - On a sauvé un royaume d'une dictature, je crois pas avoir la même définition d'amusement que vous. Même si certains passages avaient été amusants, certes. Elle aurait préféré être prévenue avant la téléportation, pas simplement choisie par l'opération du Saint Esprit ou peu importe. - Vous êtes une HEROINE, Madame ! Monsieur, franchement, vous pouvez être fier. On a pas tout vu parce qu'ils avaient pas toujours leur caméra embarquée sur eux mais ils sont faits du bon boulot, assura le chef de la bande. Dimitri n'avait pas l’air convaincu du tout, ce qui n'étonnait pas Anya, bien au contraire. - Soit vous dégagez immédiatement et vous ne remettez plus jamais la main sur Anastasia, ou qui que ce soit… Le jeune homme s'interrompit, laissant planer un suspens en affrontant le type du regard. Finalement, il reprit, le regard glaçant et assuré : - … Vous ne voulez pas savoir ce que je peux vous faire si vous restez une minute de plus, conclut-il simplement. Anya tourna de grands yeux et un visage blême vers Dimitri, à la fois effrayée (elle le savait doué avec ses poings et capables d'actions extrêmes) et satisfaite de le savoir prêt à la défendre à coups de pelle. Ou autre, mais elle ne préférait pas imaginer. La rouquine décida néanmoins d'apaiser les tensions en posant une main apaisante sur le bras de son fiancé : - Laisse tomber, ça vaut pas le coup. Je suis là maintenant. On pourrait rentrer ? Juste... le temps de dire au revoir aux autres, peut-être... Ces autres, justement, émergeaient peu à peu, massant leur corps endolori. Anya esquissa un sourire rassurant auquel Dimitri répondit par un regard adouci... Jusqu'à ce que lui aussi ne balaye les lieux d'un regard qui se posa sur Raspoutine. Et zut, songea sa compagne. - Qu’est-ce que c’est que toute cette histoire ? C’est encore un de ses sortilège foireux ? demanda-t-il froidement en désignant ostensiblement l'ancien sorcier. Je vais le… Anastasia n'accorda aucune attention à Raspoutine et se contenta de poser une main calme sur le torse de Dimitri, cherchant à apaiser à la fois sa colère et son inquiétude. - Pour une fois c'est pas lui. Je t'assure, reprit la jeune femme en plantant ses yeux bleus assurés dans ceux de Dimitri. - Ah oui oui oui nous assumons l'entière responsabilité de ce jeu ! affirma l'un des hommes du J.A.H.R. Vous connaissez les escape games ? Bah c'était un peu pareil mais grandeur nature. Dimitri se pinça l’arrête du nez. - Vous êtes encore là ? demanda-t-il, franchement peu commode, à la limite de l'impolitesse. Baissant les yeux, il prit aussi conscience que la conversation était toujours en cours dans son téléphone. D'une main tendre, Anastasia fit glisser l'appareil de ses doigts chauds et le porta à son oreille : - Vraiment désolée de vous avoir dérangé, je crois que l'urgence est passée. Oui... Oui, je comprends... Storybrooke et ses mystères, vous connaissez la chanson. Oui... Bonne journée. Une fois que l'appel eut pris fin, elle remit le téléphone dans la main de Dimitri et se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser furtivement Dimitri. La sensation lui avait indéniablement manquée. Déjà plutôt, la simple étreinte de ses bras avait fait courir en elle une sensation chaude et agréable. - Je vais dire au revoir et j'arrive. On rentre bientôt. Vous m'avez manqué.
Le retour était plus difficile que prévu. Je m'étais attendue à de la douceur, de la musique, de la téléportation toute en finesse, mais hélas non. Je m'étais réveillée d'une sieste que je ne me souvenais pas d'avoir fait, les paupières lourdes, le cerveau embrumé et la bouche sèche. Pendant quelques instants, je pensais m'être réveillée d'un bad trip suite à une fête de trop organisée par Ambrosia. Les symptômes étaient presque les même qu'une gueule de bois. Ce qui avait changé, par contre, c'était le décor. Je me trouvais dans les bras d'un homme portant des lunettes de soleil et qui avait un léger air de ressemblance avec quelqu'un travaillant en secret pour le gouvernement. Qu'il me rassure, je n'avais quand même pas été la victime d'une sombre histoire de complot?
- Attendez... On était pas censés rentrer chez nous? Aux dernières nouvelles, je vis dans une maison de luxe, pas dans les bras d'un passant.
L'homme eut l'air de se vexer à mes propos. Il se raidit et me relâcha, le dos bien droit et le bas de son visage qui était dévoilé affichant une expression fermée.
- Je ne suis pas un "passant", Madame. Je suis un membre d'élite de l'unité du J.A.H.R, les Jeux à Hauts Risques.
Sur ces bonnes paroles, il me tendit une carte rectangulaire, à laquelle je ne jetais même pas un coup d'oeil. Que ce qu'il pensait? Que je prévoyais d'un jour le rappeler pour lui demander de m'organiser un autre jeu du même genre?
- Ravie pour vous, mais je n'en ai rien à faire de qui vous êtes. Oh, et la prochaine fois que vous me ferez participer à l'un de vos jeux sans mon consentement, on se verra au tribunal.
Un sourire de tigresse étirant mes lèvres, je ramassais Rajah Junior qui miaulait à mes pieds, rejetait ma chevelure brune en arrière et rejoignis d'un pas fier Anya. En passant devant les Hommes aux Bois Dormants qui ronflaient sur un banc ou dans un arbre. Je m'en étais tellement bien sortie, finalement.
- Attends... Ce ne serait pas ton Dimitri? Waouh, il vaut bien plus qu'un Prince Disney. Ou même un prince tout court. Voir même un prince qui n'en est pas un.
Lentement, je hochais la tête pour appuyer mes propos, en admirant le compagnon de mon ami. Elle avait trouvé une perle de rare et j'en étais plus que ravie pour elle. J'espérais de tout mon coeur que leur amour serait éternel et aussi magique qu'un Happy Ending niaiseux à la Disney.
- Attendez Princesse! Vous avez pas répondu au questionnaire de satisfaction !
L'homme aux lunettes de soleil se précipita vers nous pour tenter de nous rattraper, un questionnaire et un stylo à la main. Anya eut l'air gênée, mais je ne savais pas si c'était à cause de ce que j'avais dis ou si elle ne voulait pas répondre devant cet imbécile.
- Oui, c'est bien lui, c'est exact. Mieux qu'un prince, c'est certain...
Mon amie eut l'air gênée. Ce qui devait échapper par contre à l'enquiquineur en costume qui eut un sursaut en repensant à quelque chose qui venait de lui traverser tout à coup l'esprit.
- Vous aussi Madame vous n'avez pas encore répondu au questionnaire de satisfaction !
Il nous tendit alors deux questionnaires, que chacune prit avec un air agacé. Anya lui arracha même le papier des mains, ce que j'approuvais d'un coup d'oeil ravie et légèrement mesquin sur les bords.
- Aha! Y a une case à cocher si on ne veut plus être recontacté! Tiens, tu devrais peut être quand même remplir leur machin.
Elle parcouru le papier rapidement d'un air toujours aussi agacé et je fis de même. En soupirant et en levant les yeux au ciel, je cochais cette fameuse case et écrivit dessous d'une écriture toute en boucle et penchée: "Ne. Me. Recontactez. Plus. Jamais." Avant de rendre le questionnaire à l'homme d'un geste sec.
- Je vais partir du principe que vous savez lire. Alors lisez bien ce qu'il y a écrit et prenez-le en compte. Merci à vous. Je peux m'en aller, maintenant.
- Vous êtes totalement libres de vous en allez. Et n'hésitez pas à parler de cette expérience autour de vous.
Un autre costumé s'approcha de lui pour glisser quelques mots qu'il voulait probablement murmurer, mais que j'entendis pourtant parfaitement.
- Euh elle a pas aimé être notre bêta-testeuse, elle pourrait nous faire de la mauvaise pub.
Le premier opina et se reprit en changeant son discours.
- N'hésitez pas à ne PAS parler de nous.
- Oh rassurez vous, je ne comptais pas vous aider à faire fonctionner votre... petit business. Adieu, alors! Anya, il faudra qu'on se revoit, mais dans un endroit moins chantant et moins fêtard. Profite bien en tout cas de tes retrouvailles avec ta petite famille !
Sur ces bonnes paroles, je glissais un coup d'oeil vers Dimitri, avant d'adresser un clin d'oeil à mon amie. Ce n'était absolument pas lourd de sous-entendus.
Elle répondit d'un signe de la main et je lui adressais un sourire, en caressant la douce tête de mon chaton doré qui ronronnait dans mes bras. Pour enfin en profiter et m'en aller de là. Je ne pris pas le temps de dire au revoir à tout le monde. Soit je ne les connaissais pas, soit je ne les aimais pas plus que ça. Il n'y avait que Kida qui méritait qu'on s'intéresse à elle. Mais elle avait l'air occupée pour l'instant. Et moi j'avais trop envie de prendre des dolipranes pour patienter encore un peu.
Kida
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| Avatar : Saoirse Ronan
| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Avec douceur, Kida monta rapidement à l'arbre, attrapa le corps inanimé d'Ali qu'elle mit sur son épaule et redescendit en prenant bien soin de ne jamais blesser l'être vivant qui avait porté le jeune homme. Elle le déposa alors à terre et attendit qu'il se réveille pour tenter une nouvelle fois de le soigner... sans grande conviction d'y arriver. Elle décida alors de se déplace vers les trois hommes pour tenter d'en comprendre plus... ce qu'elle semblait avoir perçu ne lui plaisait pas, mais elle n'était pas certaine que le contraire serait plus plaisant :
- Donc ça veut dire que le Royaume d'Or n'a jamais existé ?Que toutes les personnes que nous avons rencontré n'étaient que de pures inventions ? - Bien sûr que si Madame. EScape game grandeur nature. Littéralement. Le mois prochain on prévoit une édition au Roy... Un regard de son collègue, un homme de couleur très grand et musclé, l'avait fait taire immédiatement. Il devait sans aucun doute être le décideur. Bref, c'était pour du vrai.
Toutes ces craintes se confirmaient : elle avait bel et bien compris de travers et la vérité était bien pire encore. Cela la revulsa tellement qu'elle en resta silencieuse quelques instants, ses yeux couleurs océans fixant profondément les deux hommes. Puis soudain, une moue de dégoût apparu sur son visage tandis qu'elle leur lançait :
- C'est honteux ce que vous faîtes... vous ne devriez pas monétiser le malheur des autres. - Ah mais c'était gratuit pour vous ! Vous étiez bêta testeuse !
L'homme avait beau hurlé pour la rattraper, elle avait déjà détourner les talons depuis la fin de sa phrase et se dirigeait de nouveau vers Ali en repoussant de la main le questionnaire que le troiième essayer de lui tendre. Elle n'avait aucune envie de leur être utile dans cette abomination. Elle revoyait la misère des Muselés, le besoin d'aide qu'ils avaient eu... tout ceci n'avait été que marchandisé, tout, même les mieux lotis n'étaient finalement que des pions, des produits de consommation. Elle se souvenait de la rage intérieure qu'elle avait eu, de cette envie profonde de les aider, cette chose qui brûlait comme un feu au creux de l'estomac mais sans jamais la détruire, bien au contraire, en la réchauffant... Cette pensée lui revint alors en pleine figure et elle se vit, de nouveau petite, à côté de son père et en face de Kayaht. Un jeune homme était assis entre Kayaht et son père et tenait sa main tremblante et sanglante comme il le pouvait. Un jaguar d'eau l'avait mordu lorsqu'il était parti à la chasse. Il avait vu son père le sauver, de la même manière qu'elle avait tenté de sauver Ali, avec les mêmes incantations et elle s'entendait de nouveau dire :
- Un jour, je serai comme toi papa ! Moi aussi je guérirai des gens ! - Un jour ce sera ton rôle Kidagakash... Ton frère reignera et toi tu guériras... - Mais papa, jamais je n'arriverai à faire des choes comme ça... - Si. Tu apprendras. La Nature est grande Kida, ne l'oublie jamais. Elle fait partie de toi, de ceux qui tu pourrais soigner, de tous ceux qui t'entourent... Elle te donne la volonté par la pureté de ton coeur. Si tu désires vraiment aider quelqu'un alors tu n'as qu'à le demander, communier, avoir la foi et confiance face au pouvoir qu'elle t'offre. Tout cela doit créer un feu en toi, un petit feu, pas un de ceux qui te dévorent, mais un de ceux qui te réchauffent et t'apaise. Il faut que tu te fasses confiance, tu as ça en toi.
Kida s'était agenouillée face à Ali qui commençait à ouvrir ses yeux. Elle sentait encore presque le doigt de son père posé sur sa poitrine, là où son coeur battait. Plus convaincue que jamais parce ce qu'elle venait de comprendre, elle ajusta les bandages qu'elle avait fait à Ali tout en fermant les yeux.
- Laisse-toi faire
Avait-elle murmuré. Puis elle avait de nouveau prié en Atlante, ressentant en elle ce feu qui la rechauffait, qui la guérissait et qui guérissait Ali. Elle avait alors pausé les mains sur son torse et elle ne s'était pas apperçu que son corps et le sien lévitaient à présent à quelques centimètres du sol, que ses cheveux volaient autour de son visage, que ses paumes reflétaient à présent une étrange lueur bleuâtre. Elle sentit la chaleur se balader en elle jusqu'à attendre les paume, tandis qu'elle gardait les yeux clos et qu'elle continuait à parler, puis la chaleur disparu de ses mains, la lévitation dura encore quelques secondes et les deux êtres furent reposer au sol. Ali se releva brusquement, allant visiblement beaucoup mieux, ce qui n'était clairement pas son cas. Elle se sentait faible d'un coup, terriblement faible et elle constata qu'elle n'avait pas entièrement guéri le jeune homme. Sans doute n'était elle pas encore assez expérimentée face à cette pratique. Elle prit quelques minutes pour se sentir apte à se lever et aida Ali à en faire de même. Elle entendait à peine ce qu'il lui disait, comme si tout se passait en sourdine. Elle s'entendit juste lui dire :
- Tu n'es pas entièrement guéri, je t'emmène à l'hôpital
Face à ses protestations, elle trouva juste la force de dire :
- J'en ai besoin tout autant que toi...
Bras dessus bras dessous, ils se soulevèrent l'un l'autre jusqu'au lieu dit. Arrivé dans la cour où une ambulance attendait la prochaine urgence, plusieurs personnes se précipitèrent vers eux pour leur poser des questions. Mais la jeune Atlante était désormais à bout de force. Elle ne se sentit pas s'effondrer, elle ne vit que le bleu du ciel qui devint plus en plus blanc, elle vit les visages des infirmiers se pencher sur elle, puis le visage de son père empli de fierté, elle eut un faible sourire avant de sombrer dans les ténèbres.
Est-ce que tu m'entends? Est-ce que tu me vois? Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ? Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ? Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?
FIN
Sloan Fyresciell
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• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Impossible n'est pas une déclaration; c'est un défi.
Carlisle avait déjà été drogué. On l’avait fait des somnifères et diverses drogues, en des buts et termes bien différents, à des fins toutes aussi diverses. Il savait reconnaître l’aspect pâteux de la langue et la courbure singulière de la mâchoire faisant suite à l’usage de médicaments, la crispation soudaine des muscles relâchés dès que l’on retrouvait conscience. Aussi fût-il très surpris de ne retrouver aucun de ces effets secondaires lorsqu’il ouvrit les yeux, avachi sur un banc dur, sa joue reposant sur l’épaule d’il ne savait qui -il comprendrait par la suite qu’il s’agissait de celle de Raspoutine. Au contraire, il pouvait ressentir tout les effets secondaires d’un endormissement non contrôlé. Nuque raide. Muscles ankylosés. Crispation de tous les muscles du torse et même, sursaut ô combien désagréable. Or Carlisle ne s’endormait jamais ‘sans s’en rendre compte’. Jamais. Issue d’une famille maltraitante, il avait apprit la vulnérabilité du sommeil, et ses études dans un milieu militaire n’avait fait que renforcer ses réflexes face à l’endormissement. Toujours tout contrôlé. Le lieu, et pour combien de temps. Toujours dormir avec une main sur son arme. Dormi sur le dos autant que possible. Prévenir chaque assaillant, chaque potentielle attaque.
Ce qui, au final, lui confirma donc que rien de tout ceci n’avait la moindre normalité. Et lui conféra aussitôt un profond sentiment de colère, à peine eut-il ouvert les yeux.
Avec un grondement, dut à la raideur de sa nuque, qu’il ne tarda pas à masser, Carlisle jeta un rapide regard circulaire, dans le but d’obtenir plus amples informations quant à sa situation. Il n’était pas entravé, ce qui signifiait qu’il ne s’agissait pas d’un enlèvement. Aucune odeur de poudre, ni présence d’armes, ce qui prévenait, sans retirer cette hypothèse, d’une prise d’otage. Les trois hommes face à lui semblaient converser de façon pacifique avec Anastasia et un autre homme, ce qui acheva de confirmer que leurs présences n’avaient pas de vocations ostiles.
Contrairement à la sienne.
-Puis-je savoir où je me trouve et qui vous êtes?! siffla-t-il d’une voix mauvaise, se relevant sans jeter le moindre regard à son compagnon d’infortune, dont la tête bascula en arrière, puis en avant, privée de son support.
Les trois hommes se tournèrent vers lui, l’avisant avec des attitudes fort dissonantes, allant de la surprise à la joie, en passant par une sorte de curiosité froide qui rendit l’expression de son visage plus rude encore.
-Unité d'élite du J.A.H.R, finit par lui déclarer l'homme le plus grand, dont l’attitude distante et calculatrice laissait supposer qu’il s’agissait du grand patron. Vous êtes revenus à Storybrooke.
-J.A.H.R? répéta-t-il, d’un ton glacial tout en le fusillant du regard. Et quel est votre nom? Que je sache à qui adresser mes avocats?
A la simple mention de recours judiciaire, Carlisle pu voir le visage des deux autres hommes blêmir, se tournant vers l’homme à qui il s’adressait, ce qui confirma son statut de ‘supérieur’. Cela n’adoucit en rien l’expression de Carlisle, bien au contraire…
-J'ai bien peur que ces informations ne soient confidentielles...
-En revanche, fit brusquement le plus petit des trois hommes, en articulant si distinctement les syllabes qu’on eue pu croire à un texte apprit et répété maintes fois,votre avis nous intéresse!
Et d’un geste tout aussi guindé, il lui tendit une feuille de papier au grain serré, à laquelle il adjoignit un crayon de papier qu’il lui mit carrément entre les mains. Le regard que lui adressa Carlisle lui fit perdre presque aussitôt le peu d’assurance qu’il avait cru retrouver.
-Mon avis sur...? releva-t-il avant de tout bonnement laisser tomber formulaire et crayon. J'exige de savoir ce que signifie tout ceci!
Dans quelle comédie ridicule croyaient-ils donc le forcer à jouer ?
-Vous avez été sélectionné afin de bêta tester un nouveau concept, l’informa le chef de cette risible bande, d’une voix si monocorde qu’on pouvait y sentir poindre l’ennui le plus grand, l'escape game grandeur nature. Votre mission était de libérer les Muselés du Royaume d'Or qui se situe plus à l'ouest du royaume dont vous venez. Le J.A.H.R mène toujours sa petite enquête sur ses testeurs. Vous avez réussi. Félicitations, vous gagnez... cette peluche, l’informa-t-il, en désignant le chat pelucheux que Carlisle pouvait sentir dans la poche de sa veste, ainsi que le droit de ramasser et répondre au questionnaire et de vous en allez librement.
Malgré lui, Carlisle ne put s’empêcher d’avoir un rictus, outré. Si il songeait, ne serait-ce qu’un instant, qu’il allait ployé l’échine pour remplir ce stupide formulaire….
-Et en quel honneur ais-je eue le privilège d'être sélectionné pour participer à ce jeu ridicule?
-Les voies du J.A.H.R sont impénétrables.
Et, sur ces termes, il se détourna tout bonnement de lui pour aller voir d’autres ‘participants’. La mâchoire de Carlisle manqua de se décrocher face à un tel comportement. De sa vie, jamais l’on ne s’était permit de le mépriser de la sorte. Et jamais on avait eue audace de s’approcher encore de lui, dans une attitude des plus quémandeuses.
-J'espère pour vous que votre patron aura une meilleure défense lors du procès...
-Bonne chance à vos avocats, fit le petit homme, dans une esquisse de sourire avenant.
Ce qui, de façon fort étonnante, ne fonctionna guère.
-Pour qui est-ce que vous vous prenez?! explosa Carlisle, sa voix s’écharpant tout autour de lui. Vous pensez pouvoir kidnapper un nombre conséquent de personne et ne pas subir de conséquences?! J'ai été enlevé contre mon gré de mon domicile, j'ai été forcé à participer à une humiliante épreuve, j'ai subis des pressions d'ordre sexuel et vous prétendez vous en sortir sans dommage?!
-Oui, fit tout simplement l’homme en face de lui.
-Nous sommes le J.A.H.R.
Ce fût la première fois que ce troisième homme, le second en taille, lui adressa la parole, lui amenant un argument qui, pour lui, semblait capable de résoudre le moindre des malentendus.
Grand mal lui en prit.
D’un geste brutal, Carlisle l’agrippa au col, le repoussant jusqu’au mur le plus proche avant d’appuyer sa main à même sa gorge, avec une telle force que l’homme put à peine émettre un glapissement rauque.
-Vous n'avez aucune idée de qui je suis.
Sa voix siffla, brûlante de haine, aussi coupante que l’était l’expression de son visage à cet instant. Si il avait eue son arme, il lui aurait probablement tirer dans le pieds, à la base des métacarpes. Empêchant ainsi l’utilisation de ses pieds de façon normale à tout jamais. Peut-être cela l’aurait apaiser. Peut-être cela l’aurait empêcher de continuer.
-Si on sait tout, marmonna l’homme, en tentant de la faire lâcher prise, on sait que vous étiez un orgue, c'est pour ça qu'on vous a pris.
La réaction ne se fit pas attendre et l’homme se retrouva avec la gorge broyée, l’air passant à peine sous la compression de ses doigts. En cet instant, Carlisle ne songeait qu’à une chose, lui faire payer son arrogance et son irrespect. Ce qui, cas échéant, pouvait passer par la mort.
-Vous savez que le meurtre c'est illégal ?
Si il eue été plus près, Carlisle l’aurait probablement étranglé à son tour, ou projeter au plus loin possible, quitte à lui fracasser le crâne à même le mur ou le sol. A défaut, il se contenta de le fusiller du regard, ce qui sembla le liquéfier sur place, mais avant qu’il n’eut pu prononcer la moindre parole, une main, hésitante, vint se poser sur son épaule. Le regard de Carlisle, emplit de la même haine, se tourna vers Anastasia, qui eue le courage de ne pas même esquisser un mouvement de recul.
-Carlisle ? Vous êtes sûr que ça en vaut la peine ?
-Ils nous ont enlevés Anastasia! Ils nous ont humiliés et ils prétendent s'en sortir de la sorte?! Non, siffla-t-il, appuyant encore au point de faire virer au cramoisi le visage de l’homme. Je ne tolérerai pas un tel affront.
-Certes. Oui.. oui... je vois ça, tenta-t-elle, appuyant un peu plus sa main sur son épaule. Vous me faites un peu peur là, je crois...
-A moi aussi!
Du coin de l’oeil, Carlisle vit Anastasia se tourner vers l’homme, comme pour lui signifier de se taire, avant de se racler la gorge.
-Je, euh… Je reste tout de même dubitative sur le meurtre en place publique. Je suis sûre qu'ils mentent quand ils prétendent être intouchables. Et je suis sûre que votre subtilité peut élaborer un plan légal et de meilleure facture.
Avec humeur, Carlisle leva les yeux au ciel avant de brusquement relâcher l’homme, juste assez de temps pour lui asséner un coup du tranchant de la main à même la pomme d’Adam. Le souffle de l’homme se coupa net, et il chuta à même le sol, les deux mains agrippés à sa gorge rougit. Happant l’air sans parvenir à le respirer. Carlisle ne lui concéda pas le moindre regard, se tournant vers Anastasia qu’il détailla avec colère. Et déception.
-Vous me décevez.
Face à son accusation, la princesse battit des paupières, comme blessée. Ce qui ne le toucha nullement. Il l’avait cru douée d’un esprit plus éclairée, mais elle demeurait comme toutes les autres. Trop propre sur elle. Trop faible. Trop respectueuse des codes de bienséances et de société commune. Elle n’avait rien de la grandeur de ceux qui prennent et exigent. De ceux qui sont sans avoir à expliquer. De ceux qui obtiennent d’un simple regard…
-Ne comptez pas vous en tirer de la sorte. Et si ce n'est pas par un moyen légal, je saurai en trouver d'autres...
Le second homme, qui était aller récupérer son collègue au sol, frémit, allant jusqu’à sursauter quand il écrasa le crayon qui se brisa sous son talons. Il crut l’entendre l’appeler une dernière fois mais Carlisle ne fit pas même mine de l’entendre, se dirigeant vers l’extérieur d’un pas vif et hargneux. Sec.
Son corps entier était raide et courbatu, crispé d’une tension qui parcourait ses veines et son sang, qu’il ne parvenait pas à faire partir. Il avait besoin d’une douche. D’un lit. De son lit. De récurer jusqu’à la moindre parcelle de son corps pour en retirer la plus petite once de cet univers attardé et ridicule fait de paillettes et de licorne. Avec un claquement de langue, il appuya sur le pavé numérique de l’ascenseur, inscrivant le code nécessaire pour monter à son étage, avant de se laisser aller contre l’un des murs. Il était épuisé. Nerveux. Cerné plus que d’ordinaire, et cette peluche baillant de sa poche lui fit lever les yeux au ciel plus d’une fois. Il la donnerait à Opy. Pour Tasha. Il ne voyait guère à qui d’autre la donner, après tout. Avec un soupir, il passa sa main sur son visage, s’interrogeant sur l’état dans lequel il allait retrouver son appartement. Et Antropy.
L’avait-on prévenu ? Sans doute. Après tout, ils ne pouvaient pas ‘prendre’ ainsi des personnes, sans en avertir leur famille, sous peine de conséquences juridiques lourdes ! Famille… Carlisle eue un nouveau soupir, pinçant l’arrête de son nez jusqu’à l’instant d’entendre le son des portes chuintant à leur ouverture. Quelques mètres encore, une empreinte et un code plus tard, et la sensation étrange d’enfin être à la maison.
Il n’eut cependant pas même le temps de retirer sa veste qu’une furie rousse débarqua au bout du couloir. Les yeux rougis. Le regard bouffis et hagard. Antropy ne lui avait jamais semblé si miséreux, et pourtant, il l’avait vu au bord de la mort. Il eue une respiration, courte, avant de brusquement se précipiter en avant, jusqu’à presque lui sauter dessus.
-Carlisle!
Ses bras contre ses épaules l’obligèrent à plier l’échine, tant il le serrait avec force. Son visage s’enfouit contre son torse, dans des pleurs auxquels se mêlait parfois une insulte.
-Imbécile, imbécile! Pardon, je suis… Crétin ! explosa-t-il, reculant d’un pas pour abattre son poing contre son épaule. Où tu… Pourquoi tu… Pas… Pas de nouvelles, rien ! Rien ! Même Thomas ne savait pas où… Tu… Crétin ! On a cru… On a eue peur que...
Le réflexe vint avant que Carlisle ne comprenne vraiment ce qui arrivait à cet instant. Une telle réaction le laissait pantois. Jamais il n’eut cru le retrouvé si… Bouleversé. Si perdu. Intrigué certes, curieux peut-être même, mais de là à pleurer de la sorte… Sa main se tendit, venant chercher sa nuque, l’attirant à lui pour enfouir son visage contre sa chemise. L’autre vint glisser contre ses reins, dans un geste qu’il n’avait plus esquisser depuis des mois, et sa joue se perdit contre sa tempe, ses yeux se fermant d’eux même. A son oreille, il cru l’entendre avoir un hoquet, perdant son souffle un instant avant de resserrer ses bras autour de lui, s’accrochant comme à une bouée. Comme à une survie.
-Tout va bien Antropy.
Un murmure, simple. Fatigué, mais apaisé. C’était la première fois qu’il lui parlait de la sorte depuis bien longtemps. C’était la première fois qu’il autorisait un tel contact depuis des mois. C’était la première fois depuis des éternités qu’il prenait le temps de le rassurer. De le calmer. De le laisser perdre et reprendre souffle, à même son torse. A même sa peau.
-Je suis rentré.
Et peut-être que cette fois… Il était vraiment là.
Fin
Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
Le maudit Karma. Il fallait toujours que ca tombe sur moi. J'étais moi qui était perché dans un maudit pommier en train encore de faire une maudite sieste. J'ai fais combien de sieste moi pendant le voyage ? Quatre fois ! Et en plus cette maudite Princesse m'avait laissé dans l'arbre pour aller s'occuper de son maudit chat ! Heureusement Kida avait du coeur, et à son réveil, elle s'occupait de moi comme une maman, s occupe de son bébé. Elle venait me décrocher de mon perchoir, me mettait son épaule. Une chance que j'étais encore dans les pommes, parce que je trouverais encore ce moment un peu étrange. Elle était aussi forte que Hulk ! Comment je m'étais retrouvé la ? À cause d'une princesse encore ! C'est toujours de leurs fautes tout ce qui m'arrive ! Princesse Tournesol, avait mal chantée et je m'étais retrouvé en train de faire Mowgli dans l'arbre. Elle n'était pas capable de m'envoyer à Agrabah par erreur ? C'est trop demander d'entrer dans mon vrai chez moi ! Maudit destin je te renie !
Kida m'avait mis dans l'herbe le temps que je me prenne mes esprits. Quelques instants plus tard, j'ouvrais les yeux pour m’apercevoir qu'il n'avait aucune trace de Jasmine. Mais que Kida était agenouillée à mes cotés. Troublé ? Qu'est- ce qui s'est passé encore ? Comme d'habitude j'avais un train de retard ! Elle ajusta mes bandages puis me disait de me laisser faire. Je ne bougeais pas ,toute façon je pouvais pas aller très loin. Elle me rechantait cette sérénade romantique dans cette langue que je ne comprenais pas. Décidément, elle m'aimait bien celle là. Ça fait deux fois que j'avais le droit à ce moment là ! Puis elle reposait ses mains sur moi . C'est devenu une habitude on dirait ! Surpris, je sentis mon corps décollé du sol , c'est quoi ça ? Il est ou le tapis volant ? C'est de la poussière de fée ?Il va falloir qu'elle m'en dise plus sur son don. Est-ce que j'avais peur non pas du tout, j'avais l'habitude de voler dans les airs. J'observais la sirène. Je la trouvais d'avantage jolie quand elle utilisait son pouvoir, même si certains pourraient la trouver flippante. Ensuite je retouchais le sol. Et la suite s'enchaîna..Demoiselle en détresse. Je jouais aux gentlemans et direction l’hôpital à mon plus grand regret, parce que je n'avais aucune compétence en magie, mais je ne pouvais pas laisser ma petite sirène dans cet état. Au moins je terminais à l'aventure en tant qu'héros, sauveur de sirènes..
Allongé dans un lit, qui n'était pas le mien a mes plus grands regrets. J'ouvrais les yeux pour découvrir encore une fois je me trouvais dans cet endroit qui me faisait flipper. Cet endroit aux murs qui manquaient de vie, car cette pièce était froide. Les murs étaient blancs comme le plancher. Sur une petite chaise non loin de moi , se trouvait mes effets personnels . Mon sac à souvenirs qui un peu bien remplit et mon costume de Prince. Donc tout ce qui s'était passé n'était pas le fruit de mon imagination. Donc cette peine que je ressentais au fond de moi était bien réelle. Cette peine d'être revenu dans mon monde. J'étais revenu à Storybrooke a mon grand plus malheur. En plus j'étais à l’hôpital. Cet hôpital que j'avais fuis un mois plus tôt , quand j'avais eu ma cuisse blessée et que j'avais refuser qu'on me soigne. Et j'avais du revenir d'urgence parce que la dernière fois je me vidais de mon sang. Je détestais qu'on prenne soin de moi, surtout par des inconnus. Je m'étais toujours débrouillé seul la plupart du temps pour me soigner . C'est à ce moment là, je décidais d'enlever le collant et que je grimaçais enlevant l'aiguille du ''soluter '' de son poignet.
Je détestais aussi cette place, parce que je n'avais pas envie d'être leur petit cobaye d'observation. De me faire poser des millions de questions sur ce qui s'était passé. Et surtout parce que l'idée de me retrouver cet endroit seul me faisait peur. En plus , Jasmine n'avait même pas pris la peine, de venir voir comment j'allais, et après c'était moi le sang coeur ? J'avais du chagrin, mais aussi de la colère envers elle. Elle aurait pu quand même faire un effort. Maintenant qu'on s'était abandonné une fois l'un et l'autre. J’espérais que la prochaine fois serait différente. Parce que moi mon pardon , je le veux ! Et cet image qu'elle avait de moi était fausse. Donc humeur de chameau ou non , elle devra se faire apprivoiser et avoir une bonne discussion avec moi . Et elle devra entendre ma chanson que je devrais y chanter.
Je m'assois donc sur le rebord du lit. Je me sentais encore un peu étourdis, parce que Kida n'avait pas pu me soigner totalement par manque de force. Je me relevais lentement de mon lit, faisant de mon mieux pour pour prendre mes affaires et me revêtir convenablement dans ma tenue de Prince. Pas question que je reste dans une jaquette d’hôpital , a moitié à poil en dessous. J'aimais être souvent être nu. Me sentir à l'aise mais pas un endroit bondé de gens. Je garderais ce petit moment privilège pour mon retour chez moi ou pour une autre de mes aventures. Je décidais de garder mes bandages sous mon chapeau, parce que c'était un souvenir de Kida. C'était un bout de sa robe qu'elle avait déchirée pour moi. C'était donc mon devoir de faire quelque chose pour elle, donc je devais retrouvée Kida. Savoir ou elle était , car elle était venue avec moi. Mais les médecins nous avaient séparés. Mais avant de la rejoindre, je devais m'assurer que j'avais retrouver ma voix, car il n'était pas question que je murmure toute ma vie, car Jasmine devait m'entendre et ne pas faire sourde. Je décidais donc de me mettre à chanter cette chanson, qui me faisait penser à la Jasmine.
Oublie cette séductrice, Oublie cette sale menteuse qui a trompé ton coeur. Oublie tout ses sourires, Oublie ses bras où tu adorais te blottir.
Avec un aire supérieur, tu voles, décolles, tu m'donnes mal au coeur. Il suffit de quelques jours pour oublier l'amour.
Oublie cette romance, Oublie avant que ton coeur reprenne sa danse Oublie ton émois, Quand elle t'a regardée la première fois. L'amour que c'est révoltant. Ce sentiment est un écœurement. Il suffit d'un jour, Pour oublier l'amour
Je 'n'ai jamais oublié ce doux émois, quand sa main effleura ma main. Ma joie et mon bonheur.. Au premier baisé.. Ca m'fait pleurer. Oublie donc ses caresses ,Comment oublier ses caresses C'est vraiment qu'une petite chose sans importance. Et pourtant j'y pense
Vivre seul c'est bien mieux, quand il y en a pour un,il n'y en a pas pour deux. L'amour est plein de surprises.. Qui viennent te cueillir comme une cerise. L'amour me rend fou.. Ces doux rendez-vous.. Pour oublier l'amour, tu vois ,il faut bien plus d'un jour! Il a une étoile dans mon coeur. Qui danse pour la vie au ciel de mon bonheur. Je veux danser ,La nuit est un miroir ,Je vois briller mes rêves et mes espoirs A travers..Le temps, l'absence ou les pleurs, n'effacent pas la mémoire du coeur.
J'avoue que ça faisait du bien de s'entendre, surtout sans douleur. C'est à ce moment là, qu'un type vêtu d'un habit noir faisant son entré avec un air très assuré et sans frapper en plus . Un type qui ressemblait à un agent du FBI . Ca y est ! Je suis pris au piège, il venait m'arrêter pour mon crime d'avoir fait des faux passeports pour Alex et moi . Parce que je devais partir en voyage , avant cette fameuse aventure. Et c'était beaucoup plus amusant de voyager sous de fausses identités. Je devais lui inventer un baratin. Un scénario pour me sortir de ce faux pas. Pas question que je finisse en prison. Surtout j'avais des projets, je devais partir pour ''road trip'', je devais aller apprivoiser mon petit chameau, je devais aller voir Lena pour poser avec les vêtements de sa nouvelle collection, je devais retrouver Kida , et surtout retrouver mon lit , qui me manque terriblement. Je suis un homme très occupé ! Il me disait : - Ah parfait, vous êtes là. Tenez, voici le questionnaire de satisfaction.Un questionnaire de satisfaction ? Ils sont ou les menottes ? Je dois remplir un questionnaire de satisfaction sur la prison ? Comment je peux faire ça, je n'ai jamais mis les pieds la-bas . Il te tendait un papier et un stylo , je commençais à lire le questionnaire. Pendant ce temps là, il m observait, et reprenait : - Naturellement les coups et blessures font partie des risques mais vous allez vous en sortir. Je lui disais : - Je suis un survivant Monsieur, je sais que je vais m'en sortir.. J'ai frôler 9 fois la mort .. Je me fais battre à tous les jours par des princesses folles. Des coups et des blessures c'est pas ça qui va changer ma vie.. Je mis le papier sur une petite table et je commençais a répondre à ses question un peu farfelue.
Formulaire a écrit:
Nom : Nacer
Prénom : Ali
Mission : SingOn - La libération des Muselés
Lieu : Royaume d'Or
Durée : 48h
Dangerosité : 4/10
Début le 30 septembre 2017
Fin le 2 octobre 2017
1) La livraison du télétransporteur s'est-elle effectuée sans heurt et à la bonne heure ? À la bonne heure , sans doute je faisais la grâce matinée. Par contre la prochaine fois juste m'avertir qu'il ne s'agissait pas d'une bombe. Ou un paquet cadeau explosive de la part de ma colocataire qui veut ma peau. J'ai cru que j'allais mourir ou frôler la mort pour la dixième fois en deux mois.
2) Les règles du jeu étaient-elles clairement énoncées ? Il avait des règles ? Donc non ! Et toute facon je ne suis pas le genre de type qui se plie au règlement .J'ai tendance a désobéir.. Et toute facon votre règlement les princesses l'ont sans doute pas respectés. Donc pourquoi je l'aurais respecter ?
3) La mission pour laquelle vous avez été engagé(e) sans votre consentement, s'est-elle, selon vous, bien déroulée ? Oui et non, nous avons réussis à rétablir les fins heureuses des Musselés, mais bien déroulée ça dépend pour qui , j'ai encore souffert mentalement et physiquement. J'aurais voulu avoir moi aussi ma fin heureuse dans votre petit jeu. Genre terminer avec un rencart avec Jasmine..
4) La mission était-elle suffisamment difficile mais pas trop sans être trop facile non plus ? C'était une mission ? Je croyais qu'on devait sauver un royaume de musselé en détresse à cause de vilaines princesses. Difficile, oui c'était difficile sur le moral . J'ai été maltraitée par une musselée attachante. Mon ex fiancé était là , elle embrassait un prince c'était pénible ! 5) Vanille ou chocolat ? Il n'a pas la saveur napolitaine dans vos options. Si je dois trancher je dirais Chocolat . 6) La nourriture était-elle bonne ? Quelle nourriture.. Il avait un buffet gratuit ? J'ai pas eu la chance de manger un truc. J'ai même pas eu le temps de déjeuner avant de partir . Par contre votre alcool du rêve bleu est excellente . Je veux la recette par la poste. 7) Les membres du JAHR vous ont-ils remis ce questionnaire ? Oui 8)Est-ce la première fois que vous êtes bêta-testeur/se d'un jeu JAHR ? Oui c'est la première fois. A moins que ma vie n'est qu'un jeu et que vous êtes derrière tous mes malheurs. 9) Recommanderiez-vous l'expérience JAHR à vos amis ? Bien sûr, mes amis sont de grands aventurier comme moi . Vous voulez les noms ?
10) Souhaitez-vous être recontacté(e) sans votre consentement pour de nouvelles aventures ludiques mais dangereuses ? Oui parce que j'avoue que participer à des aventures. Des Jeux de la sorte me plait bien. Sauver des royaumes , chanter , faire l'idiot, être blessé . Je ne dis jamais non à une aventure ! Surtout que vous avez pris la peine de prendre mon ex fiancé comme testeuse. J'étais merveilleux et fabuleux. On aurait pu même vivre le rêve bleu a deux, si madame était moins chameau . Si je peux être de nouveau candidat a une de vos missions et je pourrais vous fournir la liste des princesses de ma vie. Ça pourrait être utile !
Je lui retournais donc le papier et le crayon. Il s'en s'apprêtait à s'en aller, mais je n'avais pas finit moi j'avais besoin d'un dernier détail : - Hey attendez.. Il se retournait et je lui disais : Vous n'avait pas l'adresse de la Princesse Jasmine par hasard ? Et il me disait avant de quitter : Nous ne sommes pas habilités à fournir ce type de renseignements. Ils sont la propriété du JAHR. Nous vous conseillons de tenter votre chance avec l'annuaire. Quoi l'adresse de Jasmine était votre propriété ? Jamais de la vie ! Tout ce qui concerne Jasmine c'est un peu mes affaires.. Il voulait que je regarde dans l'annuaire. Il voulait rire de moi ? Il n'était même pas capable de fournir quelques mots et un chiffre. Alors que moi j'ai participé à son jeu. Et j'ai même pas le droit à un prix de participation. C'était une belle arnaque ! Il n'a pas un formulaire de plainte ? Peu importe Princesse je te retrouverais !
Je quittais moi aussi donc moi aussi la chambre, pour demander des informations sur ou je pouvais trouver Kida. Je me baladais dans les couloirs de l’hôpital , je m'arrêtais dans une petite boutique cadeau pour en ressortir avec une petite peluche en mains. Et je me rendais direction la chambre de la petite sirène. J'ouvris doucement la porte et je me dirigeais vers son lit ou elle dormait paisiblement. Je prenais son drap , pour la couvrir d'avantage pour qu'elle n'attrape pas froid. Je me penchais vers son front, pour y déposer un baiser de remerciement. Parce qu'elle avait veiller sur moi tout le long de cette aventure. Parce qu'elle avait guérit mes blessures du mieux qu'elle pouvait . Mais elle n'avait pas été assez puissante pour guérir mes blessures intérieures. Guérir ma solitude, ma culpabilité de mes erreurs et mon chagrin envers deux princesses. Mais je connaissais déjà le remède à ses plaies. Le remède était l'amour véritable et cette fin heureuse que j'attendais avec impatience. Mais Kida avait fait de moi un homme meilleur, elle m'inspirait qu'un jour je pourrais trouver la paix dans mon coeur.
Mais maintenant c'était à mon tour de veiller sur elle. Parce que j'aurais pu très bien fuir, et l'abandonner à son sort. Être ce rat égoïste que j'étais pour Jasmine. Non je n'étais plus cet homme ! Je ne serais pas plus un lâche, mais le héros courageux qui vient au secours de Princesse en détresse. Ce va nu pied que Jasmine devait épouser.
Je déposais le toutou à coté de ma sauveuse. Par la suite, je m'en allais prendre une chaise pour m'installer à son chevet. Prenant l'une de ses mains et la faisant prisonnière entre mes mains. Je voulais qu'elle sente ma présence. J'attendais sagement que la sirène pose ses prunelles bleus océans sur moi. Qu'elle comprenne que je veillerais sur elle milles et une nuit pour m'assurer qu'elle allait bien.. Parce que les princesses pouvait bien attendre un peu et je pouvais bien faire croire à ses princesses , qu'elles avaient eu le dernier mot envers moi . Mais ce n'était pas le cas. Jasmine pouvait savourer sa victoire à sa bataille. Mais Aladdin n'avait pas encore dit son dernier mot, n'avait donner son dernier souffle . Il n'avait pas encore chanter le rêve bleu.
Légèrement étourdi, c'est bien à Storybrooke que Greg se réveilla. Il fut surpris cependant, de se retrouver, parmi tous les endroits possible de la ville, allongé sur un banc en centre-ville. Il se redressa, se massant les tempes pendant quelques secondes, pour reprendre ses esprits. Avait-il juste rêvé ? Il avait du faire preuve de beaucoup de somnambulisme pour se retrouver là.
Il se remémorait tout particulièrement un élément de ce songe, l'instant où Anastasia avait terminé sa dernière chanson. Lorsque Greg l'avait vu partir, il avait observé, au tout dernier moment, la silhouette d'Alexandra. Anastasia, portant la couronne de sa mère, apprêtée dans cette somptueuse robe avait tout de l'impératrice. Alors, dans la dernière seconde de lumière, pendant laquelle sa silhouette, gracieuse, rayonnait presque, c'était elle que Greg avait pu voir. Une image qui l'avait déstabilisé pendant quelques instants, et de nouveau maintenant qu'il y repensait.
Mais, alors qu'il commençait à craindre d'avoir chanté durant son sommeil à travers la ville, il eut la confirmation que les aventures du Royaume d'Or étaient belles et bien réelles, observant Carlisle s'énerver, ou Ali partir à l'hôpital avec Kida. Il se leva donc, pour se diriger vers les trois personnes qu'il ne connaissait pas qui, s'il avait bien compris, étaient responsables de ceci.
Vous êtes donc responsable de tout ceci ? Jouer avec la patience, le bien être, et la vie d'innocents vous apportera quoi donc ?
Effectivement, nous sommes responsables. Mais ce n'est pas tant ce que cela nous apporte mais vous apporte. A ce propos... L'homme qui lui avait répondu sortit un papier de sa poche pour le tendre à Greg qui, surpris devant l'insolence de cette personne, cligna des yeux avant de regarder la feuille. ... Votre avis nous intéresse ! C'était un vulgaire questionnaire de satisfaction.
Le J.A.H.R. a pour vocation d'élargir les horizons de ses participants. Cela leur apporte du divertissement, du frisson, l'impression d'avoir été un héros et des souvenirs inoubliables, expliqua le deuxième homme qui lui tendait une carte de visite du J.A.H.R..
Greg ne prit pas la peine de prendre la carte de visite, l'ignorant simplement, avant de plier le questionnaire pour le remettre dans la veste du premier.
Et sans consentement. Kidnapping, mise en danger de la vie d'autrui, et cela pourrait même tendre sur des combats illégaux : non seulement vos actions ne sont pas légales, mais elles ne sont pas morales non plus. Nous avons certes pu sauver un royaume durant cette aventure, mais vos intentions restent tout autant misérables que vous.
Aha ! Vous le dites vous même ! Il pointa Greg du doigt. Vous avez sauvé des vies ! Donc c'était utile ! Et je parie que vous vous êtes fait plein de nouveaux amis ! Parce que c'est ça aussi le J.A.H.R : on créé des liens mémorables.
Si telles étaient vraiment vos intentions, vous auriez organisé un pique-nique, idiots. Si vous vouliez vraiment sauver un royaume, faites une annonce, cette ville est remplie de héros qui n'auraient pas dit non. J'admets ne pas regretter d'avoir pu aider à sauver ce monde au détour du voyage, mais cela ne vous donne aucun droit de kidnapper quiconque pour les mettre en danger. L'un d'entre nous vient de partir à l’hôpital, et ça aurait pu être pire, ce n'était pas le seul à s'être blessé. Tout est dans le nom "Jeux à Hauts Risques". Vous jouez des vies innocentes comme une vulgaire distraction. Je vous souhaite d'un jour vous retrouver dans un monde chaotique sans aucune aide pour en ressortir, et nous autres pourrons commencer à nous amuser réellement.
Oh ne vous en faites pas pour nous, on ne bêta test pas nous-mêmes les escapes games grandeur nature. On est pas fous ! Mais on est plus innocents que vous...
Et sans attendre de réponse, ils tournèrent les talons. Si Greg avait été quelqu'un de violent, il aurait pu les frapper pour ce culot sans égal. Il vit Anastasia un peu plus loin, ce qui lui fit oublier quelques instants ces hommes agaçants. Conscient d'en arriver à l'heure du départ, il s'approcha d'elle. C'est elle qui brisa la glace.
Bon... Je suppose que c'est un au revoir.
Elle lui tendit sa main pour la lui serrer. Le geste était un peu sec, signe qu'elle avait du mal à agir en sa présence. Greg voulait bien sur qu'elle l'accepte comme ami, mais avait conscience que ça ne pouvait pas se faire en quelques minutes seulement. Alors il souriait en retour, prenant sa main pour la saluer.
En effet. J'espère que nous nous reverrons, cependant.
Elle hocha la tête, avant de repartir auprès de Dimitri, qui se trouvait plus loin. Alors que Greg se décida à commencer à marcher pour rentrer lui aussi, il fut surpris de voir, en se retournant, un homme, noir de peau, sortit tout droit de nulle part.
Vous savez ce qu'on dit ? On peut trouver du bonheur même dans les temps les plus sombres. Il suffit de se rappeler d'allumer la lumière. Ils ne devraient plus tarder à refaire surface maintenant. Car s'ils ne reviennent pas avec tout ça, ils ne reviendront jamais.
Ce qui voulait rien dire, du moins, pas sans explication. Greg, méfiant et sur ses gardes, fronçait les sourcils en le regardant droit dans les yeux.
Et qui sont "ils" ?
Vous le saurez bien assez tôt. Le J.A.H.R sait tout, même ce que vous ignorez. C'est pour eux que nous vous avons sélectionné. Il s'arrêta un instant. Nous vous souhaitons bon amusement dans votre vie. до свидания comme on dit chez vous.
Greg fut davantage surpris de voir qu'il avait prononcé "au revoir" dans un russe parfait, sa langue natale, ce qui le motivait à redoubler sa méfiance envers lui, mais également sa curiosité. Cependant, le voilà qui s'éloignait déjà, pour se diriger vers une limousine noire. Greg l'arrêta avant qu'il ne parte. Il avait la sensation que quelque chose d'important ce cachait là dessous, et qu'il allait le revoir, alors autant savoir de qui il s'agissait.
Qui êtes-vous au moins ?
Je suis le J.A.H.R, répondit-il, comme si c'était clair et évident. Cette réponse lui rappelait quelque chose, qui le fit froncer les sourcils, de nouveau.
Il y a quelques mois, certains jeunes répétaient "Je suis Negan" tout comme vous, et cela n'avait rien de rassurant.
Je ne suis pas Negan, si telle est la question. Puis il monta dans la limousine sans demander son reste.
Greg secoua la tête, préférant oublier ces quelques instants mystérieux et sans aucun sens pour commencer à se mettre en route. Mettant les mains dans les poches, il marcha sur une centaine de mètres, la tête levée pour observer la ville et ses passants, avant de se figer soudainement.
Pendant une seconde, le temps parut s'écouler lentement, parut même arrêté totalement. Il entendit sa respiration, comme amplifiée dans un environnement totalement silencieux. Juste une seconde. Une vie. Littéralement une vie.
Comme un vent qui frappait au visage, des images de toute une existence venaient violemment s'ajouter à ses souvenirs. Une seconde était exagérée, il s'était écoulé une minute, peut être deux, mais ça lui semblait si court et si long qu'il perdit la notion du temps.
Des souvenirs. Les Romanov. Un terrible passé. Les leçons du diable. Une histoire... Le tsar ... maudite. Trahison Des mémoires... Un compagnon claires... Un lieu légendaire. ... et empoisonnées. Le cadeau diabolique. Un cauchemar... Une guerre ensorcelée. ... chaotique ... Des menaces. ... sombre ... Des vengeances. ... et apocalyptique. Une victoire... une défaite ?
Essoufflé, Greg reprit petit à petit conscience du vrai, voyant la vie reprendre son cours normal, observant les quelques passants qui l'observaient, figés, curieusement. De toute évidence, le soulèvement de la magie durant les combats du Royaume d'Or avaient délivré.
Bouleversé, déchiré, perdu, Greg... Raspoutine ? ne savait plus quoi faire. Il baissa ses yeux vers sa main, attendant la vérité.
Et de sa paume ouverte... naquirent de faibles étincelles.