« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Vous situez Eugène ? Vous savez, le soi-disant beau gosse dans Raiponce ? celui qui veut pas chanter ? Parce que moi non. J'ai jamais regardé aucun Walt Disney et je compte pas en regarder avant ma prochaine vie au moins. Mais ma joueuse tenait absolument à faire la comparaison parce que, clairement, je n'allais pas chanter. Même si toute une chorale était venue prêter main forte. Même s'ils avaient tous l'air un peu trop à fond pour n'avoir bu que de l'eau. Même si Malfalia pensait sans doute que nos vies en dépendait. Je. Ne. Chanterai. Pas. J'avais d'ailleurs croisé mes bras sur ma poitrine et durci mon regard afin de bien le leur faire comprendre. Ambrosia avait la bouche pincée d'insatisfaction, ce qui n'était pas pour me déplaire. Oh que non. Mais décida - évidemment et sans surprise puisque nous sommes dans une mission musicale - qu'il allait (encore) falloir chanter. La miss avait d'ailleurs commencé ses vocalises comme pour signaler que la lutte finale allait commencer. Malfalia lui faisait toujours face, dans un axe parfait. Au final, ça aurait presque pu se jouer entre elles deux si Opal et Allegro (franchement qui sont leurs abrutis de parents qui leur ont donné un prénom pareil ? On a déjà passé 40 posts de mission et personne n'a fait la remarque) n'étaient pas, elles aussi, décidé à en découdre. - Euh... maintenant ce serait bien qu'on chante tous, suggéra Malfalia d'une petite voix, les yeux exorbités. Et sans attendre, elle commença ses vocalises, afin de contrer le chant/champ de force ennemi. - Désolé, moi je peux pas, déclara Petit Ami en reculant. - Bah c'est à dire que ça fait longtemps que j'ai pas chanté donc je vais aller faire quelques vocalises par là-bas, ajouta Krampus en s'en allant également. Tralalala... En bon ami fidèle, Hobo, lui, fit un pas en avant et commença à chanter mais je plaquai aussitôt ma main sur sa bouche, coupant les trois notes qu'il avait eu le temps de sortir. - Désolée Mal mais les Muselés ne chantent pas. Et toi, lecteur, je te mets au défi de me juger. Déjà, tu le fréquentes pas, le Royaume d'Or. Tous les Muselés ne sont pas des rêveurs aux ambitions contrites par un tatouage. Certains ont un peu d'amour propre et ne vont tout simplement pas commencer à chanter parce que maintenant on leur en donne le droit. Non mais sérieusement, ça va pas la tête ? OK, Mal était un peu (beaucoup ? totalement ?) déçue et ça se voyait sur son visage. Ca se voyait aussi dans les regards interloqués que certains me lançaient. - On t'a suivie jusqu'ici mais les Muselés. Ne. Chantent. Pas, maintins-je tout en gardant la bouche de Hobo fermée.
I'm not gonna sing There's just no freakin' way Muzzled have pride
déclarai-je en relâchant ma prise sur Hobo qui me répondit :
But we're gonna die So sing please okay? Music flow in our blood, From times long ago
Yeah like when we lost the war I'm not gonna do this Oh hell fregging noooooo
C'est alors que je constatai que quelque chose n'était pas comme d'habitude :
Hey wait what is this? Oh waouh am I singing?
Yeah isn't it great?
renchérit Hobo, le visage illuminé de joie.
Holy crap I'm on fire!
m'écriai-je en découvrant que c'était en fait plaisant. Comme quoi tout arrive.
And I'm all warmed-up
ajouta Krampus en revenant au devant des princesses.
Hey guys can we focus?
Objectivement, la rouquine (Anastasia si j'ai bien suivi) n'avait pas franchement tort. On allait bouffer de la méchante princesse et ça allait être bien !
Let's tear this place down!
Sing onnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn, sing onnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn,
La révolution était en marche. Enfin. Je commençais à penser que nous étions condamnés à faire la fête toute les nuits et à avoir la gueule du bois le reste du temps. Mais quelques retournements de situation étaient survenus, changeant la donne. Ambrosia savait désormais qu'elle était entourée de "traîtres" et que, surtout, la fin de son règne était proche. Peut être allait-elle pleurer, mais son royaume se porterait enfin pour le mieux. Elle était aussi insupportable qu'une plaie d'Egypte. Et encore. Le Nil qui se remplit de sang et les sauterelles dévorant les champs, ce n'était rien comparé à une vie entière de servitude, à se plier à ses caprices ridicules. Il était temps que quelqu'un la remette à sa place et lui donne une bonne leçon. Qu'elle comprenne enfin qu'elle n'était qu'une petite fille pourrie gâtée et mal éduquée. Ça lui ferait le plus grand bien.
Ambrosia démontra d'ailleurs une nouvelle fois à quel point elle se fichait de tout. D'un geste rageur, ses dents parfaitement blanches serrées, elle arracha des mains du présentateur son micro de reporteur. L'homme n'osa pas protester et se contenta de s'éloigner de quelques pas, les mains vides. La princesse me tendit alors le micro, les épaules crispées, en pinçant les lèvres d'un air très snobe que j'avais probablement très souvent utilisé moi aussi.
Honneur aux invités.
J'avais oublié que j'étais la dernière présente à ses côtés. Tous les autres avaient rejoint Malfalia. Et il était temps pour moi de faire de même. Je pris donc son micro, soupirais avec un air désolé et en prenant mon temps me positionnait face à Ambrosia pour la regarder droit dans les yeux tandis que je m'apprêtais à chanter, comme elle me le demandait. Sauf que ça risquait de ne pas beaucoup lui plaire. - I'm doin' this morning, You're probably gonna start a fight. I know this can't be right. Hey Ambrosia come on, I prefer you endlessly When you weren't there for me. So now it's time to leave and make it alone I know that I can't take no more It ain't no lie I wanna see you out that kingdom Ambrosia, bye, bye, bye...
Et sur ces paroles des plus sincères, j'allais rejoindre le groupe de Malfalia. Je me glissais aux côtés d'Anya, ne pouvant m'empêcher de sourire avec plaisir, fière de mon petit numéro de chant. Même si je venais de chanter la chanson d'un Boy's Band. Ne me demandez pas comment je la connaissais. Je n'étais pas prête à répondre à cette question.
- Honneur aux invités, c'est ça?
Je battis des cils à l'attention d'Ambrosia, qui semblait vouloir essayer de nous tuer en nous jetant des regards si sombres qu'un frisson me parcouru. Pour une fois, elle avait l'air réellement dangereuse. Mais ce n'était pas ça qui allait m'empêcher de lui faire mordre les paillettes.
- Une idée de chanson bien badass pour lui faire rentrer dans la tête qu'elle est la honte des princesses?
Ma question des plus innocentes était destinée à Anya. Son répertoire musical était toujours parfait. Comme cette fois-ci encore.
- We are the champions?
C'était parfait. Je lui adressais un sourire de remerciement et sans attendre, me mis de nouveau à chanter. Doucement, d'abord. Puis les paroles devinrent de plus en plus fortes, de plus en plus puissantes, tandis que je me laissais entraîner par les paroles motivantes de Queen.
They paid their dues Time after time They've done their sentence But commited no crime And bad mostakes They've made a few They've had their share of sand Kicked in their face But they've come through And we mean to go on And on and on and on We are the champions – my friends And we'll keep on fighting Till the end We are the champions We are the champions No time for losers 'Cause we are the champions of the World
C'était magique. Je voulais dire encore plus que le chant ne l'était d'habitude dans ce monde. Les Muselés continuaient à chanter en choeur avec moi, et leurs voix se mêlaient à la mienne, faisaient grossir le nuage de magie bleu et doré qui flottait dans les airs, prêt à se jeter sur le trio de princesses. Qui avait décidé de me faire face toutes ensembles. Et en plus elles avaient choisis Beyoncé pour me défier. Les... garces!
"Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess!
Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess!
Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess! Who run the world? Princess!"
... c'était tout? Elles allaient se contenter du refrain? Apparemment, oui. Leurs voix se mêlèrent pour créer une magie compacte et quasi électrique, qui se jeta sur nous pile au moment où la notre fit de même. Il y eut comme une explosion, un flash lumineux, une odeur de bonbon brûlé et je me retrouvais tout à coup rejetée en arrière de manière peu élégante. J'avais même peut être fait un salto arrière dans ma chute. Je n'étais pas certaine, je ne voyais plus rien à ce moment là.
Heureusement, Anya était là pour m'aider à me relever, alors que je laissais échapper quelques sifflements de douleur, le bas du dos me lançant horriblement.
- T'inquiète, tu leur as fait plus de mal qu'elles ne t'en ont fait. C'était méga badass!
Et elle ne mentait pas. En lançant un regard sombre aux princesses, je vis qu'elles étaient dans un piteux état. Pas encore hors d'état de nuire, mais je ne les avais pas raté. Apparemment, elles avaient été plus touchées par notre magie que moi par la leur. Merci les nouveaux amis!
- J'aurai quand même préféré éviter de me prendre un coup en retour. Là ça aurait été plus badass. Mais bon, on va se contenter de ce qu'on a.
J'étais vexée. Un peu. Mais juste assez pour que mon orgueil en prenne un coup. Je n'aimais vraiment pas "perdre". Surtout face à des filles comme ça.
- Et dire que j'étais presque amie avec ces bécasses...
- Presque. Elles ne te méritent pas.
La remarque d'Anya me fit sourire. On était d'accord.
- Et moi je ne te mérite clairement pas.
Elle était trop bien pour être mon amie, j'en avais conscience. Et c'était pour ça que j'allais la garder précieusement.
Thalia: 90% Trio Maléfique: 80% :panda:
Kida
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| Avatar : Saoirse Ronan
| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
La tension était palpable de toute part et de tout bord. Kida sentait que ce monde était prêt à s'entailler mais qu'il ne voulait le faire d'âne dans le sang... alors qu'il en soit ainsi. Elle avait tenté d'apaiser les esprits, de les faire réagir par des moyens plus doux et pacifistes... elle n'y était pas parvenue. La Guide savait qu'elle ne pouvait pas aller contre Mère Nature, que rien n'était plus fort qu'elle... si ces êtres de la Surface ne savait changer que par le moyen primaire qu'était celui de la guerre alors elle n'avait plus qu'à choisir son camp et il était choisi depuis le début. Elle avait lancé un sourire sympathique à Malfalia en se rangeant de son côté, un clin d'œil à Hobo et avait intensément regardé Hazel dans les yeux. Maintenant elle en avait la preuve vivante, toutes les princesses n'étaient pas des monstres et certaines savaient sortir leurs privilèges pour défendre les opprimer et les installer sur un pied d'égalité. Thalia en avait fait de même, sans doute plus à la surprise générale que sa propose position. Il fallait bien avouer que le double jeu de Jasmine avait été très bon.
Bien sûr, tout cela n'était pas au goût de la principale intéressée, Ambrosia, qui ressemblait de plus en plus à un dragon qu'à une princesse. On pouvait voir tout le mal qu'elle incarnait à mesure que les minutes passait et la méchanceté la rendait particulièrement laide... elle observa un instant Thalia avec un parfait dédain avant de se tourner vers l'Atlante avec un sourire carnassier :
- Eh bien je suppose qu'on va aussi devoir se faire quelques princesses avant de s'attaquer aux muselés.
Elle avait sans doute dû évaluer Kida comme la plus faible du groupe de par son côté pacifiste mais elle avait vu récemment un film dont une citation reflétait bien l'éducation qu'elle avait reçue "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Elle était plus forte et plus robuste que la plupart des Surfaciens, elle était une guerrière hors pair car son rôle aurait dû être chef des armées si tout s'était bien passé, si son frère avait survécu et qu'il était monté sur le trône de l'Atlantide. Elle aurait donc pu corriger n'importe qui à son moindre désir, les martyriser pour son bon vouloir. Seulement voilà "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités" et la sienne était de tenter de calmer le jeu avant que ça ne dégénère car elle se savait en supériorité martiale et physique... seul le Trident de Poseidon planté dans sa cuisse l'avait pour l'instant laissé au sol plus d'une minute.
- Il n'est pas encore trop tard Ambrosia... tu peux tout arrêter et être celle qu'on appellera "la sage" ou bien nous pouvons régler cela par la violence... mais soit prudente car tu ne me connais pas et les apparences sont trompeuses ...
Allegro se mit à glousser de manière mauvaise tout en poussant gentille ment Ambrosia :
- Et tu vas faire quoi ? Chanter peace peace love love ? - Non. Tout Guide se doit de demander la paix... mais la paix ne se demande qu'une fois
Elle avait retirer sa lance de son dos et l'avait planté à côté de son pied droit, prête à s'en servir. Elle avait demandé la paix, elle avait prévenu. Un Atlante ne prévenait pas deux fois. La prochaine fois elle frapperait. Nokia du sentir que la situation se corsait et il tenta de reprendre quelque peu contenance pour continuer à faire son job malgré les circonstances. Tout en restant à bonne distance de Kida et de son arme, il hurla en sa direction, caché derrière les princesses:
- Et vous comptez faire quoi exactement? Parce qu'on avait convenu d'un combat vocal et à moins que ça vous serve de micro je suis perplexe devant votre technique...
La jeune femme ne prit pas le temps de le regarder, trop concentrée sur les princesses mais lui répondit tout de même :
- Un combat vocal ? Tous les combats que vous avez eu jusque maintenant ont été vocal et n'ont mené que l'horreur et l'oppression. On ne devrait pas se servir de sa voix pour faire autant de mal... si on déclare la guerre, on a le courage d'en affronter véritablement les conséquences - Conséquences ? Je connais pas ce mot. Jsuis une princesse. - Je crois qu'elle veut dire qu'on doit assumer nos actes. - Ouais mais c'est barbant, c'est mieux de te mettre suffisamment en colère pour que tu veuilles agrandir le spa pour te consoler ou pire qu'on copine finalement avec une autre caste! Brrrr! C'est pas le royaume de Cendrillon ici!
Kida soupira en secouant la tête de gauche à droite, excédée. Ces gamines ne comprenaient vraiment rien. C'était précisément quand on avait le pouvoir qu'on devait se soucier des conséquences de nos actes... elle se tourna vers le reste de son groupe à la recherche de soutien et trouva réconfort dans les yeux d'Anastasia. Tout dans son expression signifiait "qu'est-ce qu'on fait avec elle bon sang ?"
- Je pense que si tu as la foi tu pourras peut être en convaincre une mais trois ça me parait viser trop haut. Si t'as la patience à toi l'honneur je ne crois pas l'avoir. - Qu'est-ce que tu préconise alors ? De te livrer à leur bataille de chant débile ? - Si ça peut les faire taire ça vaut le coup non? Il sera toujours temps ensuite de lancer la lance.
Kida hocha la tête d'un air entendu. Bien... on pouvait encore faire selon les règles au moins une fois mais c'était sans doute la dernière car elle perdait vraiment patience. Elle hésita un instant sur la chanson. Toujours aussi atteinte à l'idée de chanter, seule l'alcool ayant un peu aider à oublier, elle ne trouva aucune chanson adéquate, la lassitude n'aidant pas. Elle demanda alors à Anastasia qui, après un instant de réflexion proposa :
- Don't stop me now ? De Queen?
Kida eu un instant de réflexion. Elle connaissait cette chanson. Elle se souveniat que c'était l'une des préférée d'Alexis... elle l'avait vu une fois se trémousser comme une possédée chez elle, pendant qu'elle faisait le ménage, tandis que l'Atlante attendait Vaiana pour une petite virée entre fille. Elle l'entendait encore chanter faux avec des positions ridicules qui ponctuaient le tout, un chiffond sale à la main. Ce souvenir la fit sourire tandis qu'elle acceptait d'un signe de tête. Ala surprise générale et surtout celle d'Hobo qui sembla profondément choqué, Hazel se manifesta pour être de la partie et s'empara du micro. Kida lui lança un sourire de gratitude, espérant qu'elle changeait doucement d'avis sur certaines princesses et Malfalia s'avança à son tour pour chanter avec Kida, Anastasia et Hazel... il ne restait plus qu'à les appeler le quatuor de l'enfer car elles allaient clairement mettre la misère aux trois autres.
Leur musique entraînante se mit à retentir tout dans tout le studio tandis que les jeunes femmes s'avançait vers les micro. A l'autre bout, la chanson Royal de Lorde s'était également lancée, pour la pire des bataille.
I've never seen a diamond in the flesh I cut my teeth on wedding rings in the movies And I'm not proud of my address, in the torn up town No post code envy
Tonight I'm gonna have myself a real good time I feel alive and the world I'll turn it inside out - yeah And floating around in ecstasy So don't stop me now don't stop me 'Cause I'm having a good time having a good time
But every song's like gold teeth, Grey Goose, trippin' in the bathroom Bloodstains, ball gowns, trashin' the hotel room We don't care, we're driving Cadillacs in our dreams But everybody's like Cristal, Maybach, diamonds on your timepiece Jet planes, islands, tigers on a gold leash We don't care, we aren't caught up in your love affair
I'm a shooting star leaping through the sky Like a tiger defying the laws of gravity I'm a racing car passing by like Lady Godiva I'm gonna go go go There's no stopping uuuuuus
And we'll never be royals It don't run in our blood That kind of lux just ain't for us We crave a different kind of buzz Let me be your ruler, you can call me Queen B And baby I'll rule (I'll rule I'll rule I'll rule) Let me live that fantasy
We're burnin' through the sky yeah Two hundred degrees That's why they call us Princess Fahrenheit I'm trav'ling at the speed of light I wanna make a supersonic woman out of you
don't stop me don't stop me don't stop me
A mesure que la musique passait et que les filles chantait de plus en plus fort et de manière de plus en plus déchaînée, Kida commençait à comprendre pourquoi Alexis avait une telle envie de se trémousser quand elle l’entendait. L'Atlante s'était mise à bouger ses cheveux dans tous les sens sur le rythme de la chanson et Hazel semblait tout aussi déchaînée qu'elle. Elles firent un duo de danse effrénées, partageant le même micro, comme si jamais une animosité été née au début de l'aventure entre elle. Une vague de fumée multicolore croisa la rose bonbon des princesses et tandis que leur vague envoya valser les trois pestes un peu plus loin, Malfalia vascilla un peu et Kida la rattrapa au vol :
- Tu vas bien ?
Lorsqu'elle constata que la blesse de la jeune femme n'était pas très importante, elle regardait ses compères avec un sourire complice avant de leur lancer :
- Bravo les filles, vous avez assurés... je pense qu'on les a bien eu.
Elle se tourna vers les trois princesses qui se relevaient avec un regard courroucées. La partie n'était pas encore terminée... Capacité vocale :
Hazel avait chanté. Hazel. On parlait bien de la même Hazel hein ? Je la regardais, emprunte de choc. En plus elle chantait hyper bien ! Vous croyez que si lui disais de chanter pour souvent j'allais mourir ? On sait jamais hein ! Même si au début je pensais vraiment que j'allais être toute seule. Voir autant de personne dévouer à nous aider m'embeaumais le cœur. Jasmine avait rejoint notre cause. La surprise marquait mon visage, alors qu'un soupçon de plaisir étirait mes lèvres. DANS TA TRONCHE AMBROSIA ! AH ! Et dire que je n'aurais jamais pu faire ca toute seule si ils n'avaient pas été là ! Leur nuage était assez difficile à combattre. Je devais avouer que ses princesses étaient aussi résistante que les moustiques en début d'automne ! C'est pas de ma faute si on est en été indien hein.
Je regardais Jasmine et Anastasia chanter, je voulais aussi le faire ! Je voulais aussi chanter et évincer ses princesses une bonne fois pour toute ! Je sautillais presque sur place, alors que je faisais un sourire ravie et fière d'Hazel. Maman était fière des premiers pas de son bébé ! Bon d'accord, vue le regard qu'elle était en train de ma lancer ...On va quand même éviter de sourire comme une débile. On sait jamais. Vous savez, c'est pas parce que je suis sa meilleure amie qu'elle ne me mord pas. J'ai souvenir de traces de dents sur ma jambe droite. Mais c'est rien hein ! Sinon on s'adore quand même. L'amour vache, vous savez ? Bon d'accord je vais vraiment arrêter de regarder Hazel avec des yeux fières. En mode '' BIEN FAIS POUR TOUS CE QUE TU M'AS DIT !''
Une nouvelle bataille allait avoir lieu, et même Hazel s'empara du micro tellement elle était impatiente de faire le show la petite. Aussitôt, je mêlais ma voix à celle de Kida, Hazel et Anya. Notre nuage était encore plus lumineux que ceux des princesses ! Je me dechaînais sur la musique, elevant ma voix le plus fort possible afin d'atteindres les pestes. Nos voix combinés poussèrent le nuage encore plus loin, jusqu'à toucher celui des autres princesses. Le choc qui les propulsa me fit visciller. Un bras me rattrapa avec force, et je croisais le visage de Kida. Elle était la meilleure Kida. J'adorais Kida. J'aime Kida. On devrait tous aimer Kida. Voilà. En plus elle était gentille. Des étoiles naissaient dans mes yeux. J'aimais bien quand elle me parlait, parce qu'elle était trop gentille. Un sourire étirait mes lèvres alors que je repris mon équilibre.
▬ « Oui top moumoute ! Allons cogner de la princesse ! » décrétais-je en me redressant pour leurs faire fasse.
« La bataille fait rage ici au château. Des deux côtés, des coups ont été donnés et reçus. Mais il semblerait que le clan Muselé ait un avantage considérable, peut-être du fait des 500 choristes en back-up. Nous allons tenter de nous approcher pour comprendre. » Déclara Nikos en nous rejoignant. C'est vrai que les muselés nous aidaient pas mal ! Je tournais un regard fière vers eux. La révolution était en marche ! A bas la Monarchie absolue des princesses ! Il est temps qu'on arrête de vivre dans la barrière du chant et de la misère ! Nikos alla vers les trois princesses qui c'étaient relevée, mais elles l'envoyèrent directement dans le décor pour venir rouler à mes pieds. Alors ca c'était vraiment pas gentil il a rien demander Nikos ! En plus il nous le faut en forme pour les Princesses Music Awards ! Déjà qu'il continue pas Danse avec les princesses, alors ca va bien hein !
Personne a envie de danser une rumba ? Nan ? #hastaghAppeldephare #Hashtaghmessagequipassesubtilement
J'aidais Nikos à ce relever, époustant son tailleurs afin qu'il puisse rester présentable. On l'aimait bien Nikos. Même si il passe un peu trop sa vie sur TP1, on peut pas lui en vouloir. On va peu être bientôt le retrouver pour la méteo. Vous le voyez en robe ? Moi je le voyais très bien.
▬ « Eh bro, chante avec nous ! » Lui dis-je d'un clin d'oeil. Oh. Rallier le présentateur à sa cause ? Mais totalement ! Et puis il est gentil Nikos. Quand il va être en retraite il va nous manquer. Ses yeux ce furent brillant.
« Vous croyez ? » hésita t-il.
▬ « Mais bien sur ! Allez y Nicky ! » Le poussais-je, pour qu'il nous montre ce qu'il avait dans le ventre. C'est toujours les présentateurs qui servent de poteau pour présenter les choses, mais après on les vois jamais participer ! Ca lui fera pas de mal. « Bon... » Dit t-il en ce retournant vers son caméraman pour expliquer ce qui était en train de ce passer aux télespectateurs. Comme ca, ca nous faisait une super pub promo. « Il semblerait que pour une fois ce soit moi le candidat et que j'ai été choisi par l'équipe de... » Il hésita en me faisant des appels de phare avec ses yeux. Il avait déjà oublié mon prénom ? C'est d'un triste !
▬ « Malfalia ! » lui reppelais-je en clignant des yeux comme une biche.
« Malfalia, la... reine et libératrice des Muselés ! Nous sommes plus proches que jamais de l'action, c'est ça le direct sur TP1 ! » Libératrice des muselés ? Reine ? Ca me plaisait bien. Bien que je n'occuperais pas ce statut de la même manière mysogine que les autres princesses. Moi, si je suis reine, déjà, tout le monde sera libre de faire ce qu'il veut !
▬« Rising up, back on the street Did my time, took my chances Went the distance, now I'm back on my feet Just a man and his will to survive » Chantonnais-je en donnant des coups poing dans le vent. Je sais pas pourquoi mais je trouve que ca donnait un style. J'allais créer un mythe autour de ca. Dans tes dents Rocky.
« So many times it happens too fast You trade your passion for glory Don't lose your grip on the dreams of the past You must fight just to keep them alive » Chantais Nikos. YEAH BABY ! Ses poings rejoignaient les miens, et le nuage de fumé battait son plein en carburant de puissance. La puissance de nos voix faisaient vibrer le nuage.
▬ « It's the eye of the tiger It's the thrill of the fight Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks his prey in the night And he's watching us all with the eye of the tiger » continuais-je, exécutant un petit pas de danse vaincoeur aux paroles. Les princesses ce mirent aussi à chanter, nos paroles s'entrechoquaient. Mais elles avaient plus de mal à produire de la magie que tout à l'heure. C'était une bonne chose ca ...Un sourire sournois étirait mes lèvres, un regard cynique occupant chaque recoin de mes prunelles. Elles étaient presque éssouflés, les pauvres ! Elles pouvaient arrêter et abandonner quand elles voulaient. Et nous déclarer vainqueur accessoiremment pour reprendre notre droit sur le royaume. Moi ca me dérangeaient aucunement.
« Face to face, out in the heat Hanging tough, staying hungry They stack the odds still we take to the street For the kill with the skill to survive ! » Repris Nikos. Nos voix ce mêlaient assez bien ensemble. J'aurais du songer au duo plus tot ! Je me retournais, nos voix étaient accompagnés par des Muselés qui faisaient les cœurs. Cela intensifiait un peu plus notre pouvoir. Nous allions gagner. Je le sentais. Les princesses ripostaient, mais nous étions bien plus fort qu'eux. Notre nuage touchèrent de nouveau le leurs pour mon plus grand plaisir. Le jury de The voice vint féliciter Nikos qui avait très bien chanter.
▬ « It's the eye of the tiger It's the thrill of the fight Rising up to the challenge of our rival And the last known survivor Stalks… » finissais-je, fixant les princesses avec une hargne brûlante de fierté. Les princesses ralèrent et ce relevèrent en feulant comme des chats. C'était troublant. Ca troublait personne ? Nikos ce tourna vers moi, un sourire aux lèvres.
« Quelle victoire, Malfalia ! De mémoire de présentateur de télé j'ai rarement vu une battle aussi efficace ! Heureusement que nos jurés n'ont pas à voter ! Alors dites nous tout : ça fait quoi d'être badass ? de mener une révolution pour son peuple ? » On ce sent juste libre et aimé. Mais je me fichais d'être aimé. Moi, je voulais juste récupérer un royaume libre ou chacun était libre de chanter !
▬ « CA FAIT DU BIEN ! HIYAAAAAAAAAAAAAAA ! » m'écriais-je de bonheur en levant les poings au ciel. Il regarda son caméraman, perplexe. Quoi ? On avait chanter de cris de guerre et on m'avait prévenu ? J'allais quand même pas imiter le''wouhou'' d'Amir ? Si ?
« Ca c'est ce que j'appelle de la joie ! Avez vous quelques mots pour vos fans ? Ceux que vous avez inspirés et qui vous ont rejoint pour faire les chœurs et chuter l'audience ? » Je me tournais vers la caméra avec un air déterminé au visage. C'était maintenant ou jamais. Ce que j'allais dire allait soulever tout le monde.
▬ « Oui ! Quoi qu'il arrive, ne vous laissez pas abattre ! Quand ont le veux, on le peut ! A bas la monarchiiiie ! » hurlais-je, d'un cris rageur alors que des ''OUAI'' venant des choeurs accompagnait mon cris de guerre. Je me tournais vers les princesses en les défiants du regard. Bah alors on a plus de pailette ? Le rose à tournée au rouge ? Le vinaigre à tournée au nutella ? Quoi comment ca, ca existe pas ? Ah pardon. On me dit dans l'oreille que le nutella est remplie d'huile de palme. C'est pas bien pour la ligne les enfants.
Ali Nacer
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| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
On ne fait pas de mal à la Princesse Jasmine sans mon consentement
Tout le monde sait que je suis une version masculine de Malfalia. Je suis un fanatique de princesses. Moi des royaumes dorés , je pourrais en sauver à tous les jours. Je serais même prêt a rester prisonnier de ce monde. Parce que cela serait plutôt plaisant de vivre dans un monde ou le chant règne. Je pourrais chanter des sérénades à l'eau de rose à tous les jours. Je pourrais enfin goûter au cocktail rêve bleu inspiré de ma chanson. Il suffisait qu'on donne une bonne leçon à ses princesses. Reconquérir le château. Je pourrais demander a Majestés Malfalia de m'offrir une place à la cour. Je pourrais demander à Jasmine de rester avec moi. Si elle me pardonnait, on pourrait avoir notre fin heureuse. On pourrait se marier au Royaume doré. On chanterait la Fantasia et ensemble on pourrait créer notre petite princesse. Ça serait merveilleux et fabuleux comme le rêve bleu. Toute façon, qu'est-ce qui me retenait à Storybrooke ?
Je commençais a m'attacher à ce royaume et à mes nouveaux amis. ! J'étais même attachée la petite rouquine badasse, l'apprécier pourrait être un atout pour moi parce qu'elle était proche de la princesse. J'appréciais même le papy qui me prenait pour un gamin immature. Parce qu'il m'avait charmer avec sa prestation. Et si lui parvenait à trouver rédemption et pardon. Alors pourquoi je ne pourrais pas réussir ? Il avait aussi le mec qui ne souriait jamais qui était attachant. Son petit aura mystérieux m'intriguait. Et Kida, la petite sirène je l'adorais, mais tout le monde l'adorait parce que c'était une Peace and Love !
En parlant d'attacher, je suis toujours ligoter à cette table. Parce que tout le monde était très préoccupé par ses princesses. Je les comprenais, moi aussi les princesses ça me préoccupait l'esprit, surtout en ce moment, parce que Jasmine n'était pas très loin. Pendant que tout le monde s'occupait des vilaines princesses. Je pouvais l'admirer en silence. Pervers ? Non ! J'occupais mon esprit en attendant qu' un bon samaritain me détache. Toute façon, j'ai même pas la chance de me faire tatouer Jasmine sur le torse. C'est un détail ! Je trouverais bien un salon de tatouage quelque part pour me faire graver son prénom. Et toute façon, je n'ai pas vraiment le choix puisque je viens de perdre mon petit tatouage dans le cou. Et je trouvais ça plutôt sexy moi !
Tout le monde faisait ses petites prestations, je restais tranquille à écouter du Acapela jusqu'à.. J'avais eu même le droit à un Miracle ! Hazel avait chantée.. Bref ! Les minutes passaient.. mais tout à coup.. Quoii elles ont osées ? Je vis ma princesse faire une pirouette arrière involontaire à cause d'un nuage magique. Inquièt , espérant qu'elle ne soit pas blessée. Et j'espèrais sincèrement que pour les vilaines princesses, qu'elle ne s'était pas brisée un ongle parce que ça allait très mal pour elle. Parce que à ce moment là, le héros en moi avait pris la dessus. Il vengerait sa princesse, car on ne fait pas de mal , à la demoiselle sans mon consentement. J'aurais tellement voulu accourir auprès de la princesse en détresse. Vérifier qu'elle aillait bien. La mettre à l'abri de ses vilaines princesses. Faire mon devoir d'homme et la protéger. Malheureusement c'est toujours les autres qui font ce que j'ai envie de faire. La rouquine aidait son amie à se relever. Parce que moi je suis encore dans une mauvaise posture. Mais un jour, je voudrais mon moment de gloire ! Le moment ou je redeviendrais le héros de la Princesse en détresse d'Agrabah. Et j'avais hâte à ce moment, parce que je voulais lui prouver que j'étais toujours celui qu'elle avait aimer. Que je serais son petit muselé à tout jamais.
Pendant sa chute, je m'agitais dans tous les sens sur la table. Que le bruit de la table était bruyante . La table avançait même toute seule à force que je bougeais. À force que je donnais des coups de pieds sur celle-ci. Si il fallait que je détruise cette table pour aller voir Jasmine, je le ferais. À ce moment là , que le vrai héros de l'histoire vu ma détresse. Le seul qui avait un coeur si pur qu'un diamant brute. C'était Hobo ! Il s'exclamait : Oh mince, t'es toujours attaché c'est vrai ! J'étais convaincu qu'un jour, il serait à son tour sauveur d'un royaume. Il faisait déjà preuve d'un grand héroisme, en me sauvant. En plus il avait déjà la Princesse Hazel en bonus, le petit chanceux. Celui-ci venait détacher mes liens. Je lui souriais en guise de remerciement et je lui fis signe qu'il pouvait retourner auprès de sa dulcinée. Je me relevais. Je prenais ma petite poupée sans tête pour la rangée dans mon sac. Petit souvenir !
Je caressais mes poignets, les bougeant un peu pour les dégourdir. On sait jamais je vais peut-être devoir cogner de la princesse. D'habitude je suis un peu pacifique, mais j'aime bien me bagarrer une fois de temps en temps. C'est mal de frapper une demoiselle, mais là, celles-ci abusent de ma patience en rabaissant des personnes que j'apprécie. Oui j'apprécie même la croqueuse de princesses, qui m'a tabassé et ligoter avec du barbelé. Elle était attachante.. Elle me faisait penser a Jasmine avec son petit caractère. Je souriais bêtement à ce moment là. Jetant un coup d'oeil à la Princesse.
Quand soudainement, la princesse Opal était jalouse. Elle voulait de mon attention. Elle venue m'interrompe mon fantasme sur Jasmine qui commençait a prendre vie dans ma tête, en m'agressant en me parlant : Toi aussi tu veux chanter ? Si je voulais chanter, bien sûr que j'étais toujours prêt à chanter. J'avais surtout envie de chanter le rêve bleu avec la princesse turquoise ! Je foudroyais du regard les princesses, surtout Opal parce qu'elle me dévisageait avec dégout. Je lui répondais sèchement : Bien sur que je veux chanter, si c'est la manière de votre royaume de se venger. Parce que je veux venger ma Princesse. Je m'approchais donc vers les princesses , attrapant Hobo par le chandail pour qu'il chante avec moi. Un peu de soutien masculin , et parce que j'avais envie qu'il soit mon padawan. Parce qu'un jour ça sera son tour de sauver des Royaumes pour gagner le coeur d'Hazel. Je lui murmurais à l'oreille le titre de la chanson. Puis je me mis à chanter en approchant dangereusement des vilaines princesses. Je mis à danser quelques minutes d'un déhanchement provocateur devant elles. Je chantais cette chanson
Hush just stop There's nothing you can do or say, baby We have enough We're not your properties as from today, bye bye
You might think that we won't make it But you're wrong
Cause now we're stronger than yesterday Now there is nothing in our way Our muzzleliness aint kill us no more Now we are STRONGER
Than you ever thought that we could be, baby We used to go with the flow You did not really care about us You might think that we can't win it But you're wrong
En chants de coeurs, on pouvait entendre les autres personnes présentes chanter derrière moi. Hobo chantait aussi à tour de rôle avec moi le premier couplet . Sérieusement j'appréciais trop Hobo. Depuis le début il est toujours là , pour moi. À répondre à mes questions. À venir à mon secours. Je crois que je garderais ses vêtements dans mon petit sac en souvenir de lui. Mais les paroles que je chantais était mensongères. Non je ne suis pas fort . Je suis faible ! L'amour me rend faible. La solitude qui me tue plus. C'était totalement faux. La solitude me tuait à petit à feu. Mon rêve bleu me tuait. Me faisait sombrer dans la déprime. Me donnait peu le gout en la vie, mais je survivais à cause de l'espoir. L'espoir d'un jour avoir ma seconde chance. Avoir mon mariage luxueux, qui coûterait cher selon mes amis , à cause de mes désirs et parce que je vois parfois très grand. Oui je discute avec mes amis de mariage. Parce qu'ils savent que j'en rêve , que ça me déprimait de ne toujours pas être marier à trente ans ! Et de ne pas avoir ma petite princesse dans mes bras. Mais c'est ce rêve là, qui me tenait en vie.
Puis un nuage de magie sortait de moi ,pour frapper en plein fouet les vilaines princesses les affaiblissant . Je ricana, parce que les voir dans cet état m' amusait, parce que je me nourrissais de leurs détresses pour nourrir ma vengeance au nom de Jasmine. Puis c'était leur tour de chanter un couplet de leur chanson
Etre Princesse être Reine Avoir tous les pouvoirs mais aucun droit Etre princesse ici-bas Vivre au dessus des lois
On m'envie mais de quoi? On dit lui en parlant de moi On me craint on me croit Pour qu'ils aient chaud j'ai froid Et pourtant je l'avoue Je sacrifierais tout Pour garder sur vous
Le pouvoir on le savoure C'est bien plus fort que l'amour Bien plus doux que les velours Des hommes qui me font la cour Le pouvoir, c'est la jouissance Et je jouis de leur confiance Et quand je donne ma semence C'est à l'histoire que je pense Le pouvoir, c'est fantastique Je suis une femme mais public Dans ce monde où tout s'achète Je suis le seul à qui on prête Dans ce monde où tout se vend On me donne sinon je prends Des nains je suis le géant Et je mens, je mens, je mens
Le pouvoir, ah! mes amis Si vous en saviez le prix C'est la mort qui vous sourit L'éternité dans une vie Et quand je rends la justice La vertu contre le vice
On en meurt, Le pouvoir, le pouvoir, le pouvoir... Le pouvoir
Mais quand elles chanteaient c'était de plus en plus lentement. Toutes les trois manquaient de souffles. Leur nuage de magie étaient de moins en moins gros alors que celui autour de moi se déploait facilement. Puis j'étais de nouveau mon tour. Je chantais avec le refrain, mais cette fois ci sans Hobo. Tout le long de la chanson, je jetais des coups à Jasmine, parce que je voulais qu'elle soit ma muse. Je voulais que les princesses payent pour le mal qu'elle lui avait fait..Puis une nouvelle onde nuageuse magique venait les balayer. Puis c'était leur tour de chanter avec le peu de force qui leurs restaient. À la fin de leur chanson, un nuage se dirigeait vers moi, mais se défia vers la Princesse Jasmine qui reçut le nuage magique dans la gorge. Mais elle reculait vers l'arrière, car leur puissance était affaiblit. Et parce que la Princesse Anastasia retenue par le bras son amie.
C'est à ce moment que je me précipitais vers Jasmine, pour m'assurer qu'elle allait bien car je culpabilisais à l'idée qu'elle souffre par ma faute. Je disais à la princesse : Ca va princesse ? Mon regard était rempli d' inquiétudes.
Soudainement, Allegro commençait à m'agresser verbalement. Elle était surement furieuse par leur défaite.De l'autre coté les princesses se relevaient encore une fois avec les yeux rouges de colère : Britney c'est so 2001 ! Pas très viril comme choix ! Avoue que t'as rien dans le pantalon et que c'est pour ça que Jasmine t'a plaqué ! Jasmine m'avoir plaqué. Cette princesse ne connaissait pas la bible des princesses, car ce n'était pas elle qui m'avait plaquée mais c'était moi. C'était moi le connard qui avait abandonné la princesse à l'autel pour notre mariage. Donc la princesse était dans le faux. Jasmine n'était pas furieuse pour rien. Je lui répondis : Je vois que mon entrain jambe t' intéresse ta envie de voir ce que j ai le pantalon . Je rigolais, et je me retournais vers elles pour voir leurs réactions. Je prenais un petit air provocateur. Elle faisait un petit geste pour signifier qu'elle avait envie de vomir. Puis Opal décidait de se mener a notre conflit en rajoutant: Quelle classe. Ca m'étonne pas que les Muselés ait une réputation aussi sale vu l'élégance de tes propos. Et je lui répondais :moi j ai de classe je m attaque pas a mes semblables. En parlant de Jasmine , parce qu'elles lui avaient fait du mal.
Puis Opal continuait a essayer de me narguer : Tes semblables ? Tes SEMBLABLES ? elle continuait de me balancer sa gastro verbale , mais elle toussait avant de reprendre : J'ai vraiment l'air de te ressembler ? A toi ? Le voleur mendiant faux prince et menteur ? Appelez BPM TV ils vont pas en croire leurs oreilles. Mais ces princesses sont vraiment pas des lumières. Je décidais donc de leur expliquer. : Vous êtes vraiment idiotes je ne parlais pas de moi en disant semblable.. Il faut que je te rappel que vous fait du mal a Princesse Jasmine .. Puis Une des princesses s'exclamait Jasmine est une traitresse, elle ne nous ressemble plus. Je souriais à ce moment satisfait de sa réponse . Et je lui répondis Tant mieux si elle vous ressemble plus, Toute facon elle préfère aimer un muselé , qu'être copine avec des princesses trop prétentieuses. Jasmine elle a de la classe au moins. Jasmine est parfaite..surtout à mes yeux.
40 % Princesses 85% Ali -5 % a enlever du total à Jasmine
Sloan Fyresciell
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : King Tom Hiddleston
• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Impossible n'est pas une déclaration; c'est un défi.
Être libéré de ce.. marquage hideux sur sa gorge lui fit l’effet d’une bourrasque libératrice. Ce fut comme si soudain, un lien, qu’il n’avait pas ressenti jusqu’alors, glissait de sa gorge et, comme les autres, il ne put s’empêcher d’effleurer sa peau de ses doigts. Malgré lui, il ne put retenir un soupir libérateur. Dieu du Ciel, on lui avait retirer cet hideux marquage ! Rien que de songer avoir du le garder à vie, Carlisle ne pu réprimer un frisson, soudain emplit d’une bouffée d’allégresse… Et d’une grande envie de vengeance.
Plus encore que les autres compagnons d’infortune de cette histoire, Carlisle ressentait une profonde haine envers ces idiotes dépourvus de goûts et de cervelles, à cause de qui il avait eue la grande mansuétude de se faire passer pour un être bas et vil, issu de la plèbe et d’un bas peuple trop soumis pour s’être rebellé auparavant.
C’était certes chose faîte désormais mais il était tout à fait regrettable qu’il ai du s’avilir à ce point pour qu’ils osent émettre des objections face à cette dictature ridicule !
Carlisle ne parvenait toujours pas à considérer la magie comme ‘réelle ‘. C’était pour lui une chose totalement inconcevable et ce, quand bien même il voyait à l’oeuvre ces…. Voiles de couleur qui semblaient s’attaquer mutuellement. Non. Pour Carlisle c’était une chose absolument impossible, son esprit le réfutait intégralement. Cependant, la simple idée que ces ignobles rustres incrustées de paillettes puissent éprouver de la souffrance mettait Carlisle en joie. Un sourire carnassier s’étira lentement sur son visage, à mesure que les ‘princesses’ se trouvaient en difficulté, et même l’intervention du ‘présentateur’ réussit à le faire sourire.
Quel dommage qu’il n’eut su rester à sa place.
-Et toi ? lança-t-il, essoufflé, en s'approchant de lui. T'as aussi envie de prendre part à la bagarre ?
La moue que prit le visage de Carlisle symbolisa une myriade d’émotion. Le dédain. Le mépris. La surprise d’être abordé de la sorte et surtout l’incroyable dérision que lui inspira telle situation. Sincèrement ? Chanter dans le but de faire ‘souffrir’ son adversaire ? Croyait-il vraiment qu’il allait se mêler à une telle mascarade ? Il s’était déjà produit par deux fois dans ce maudit royaume, et contre son gré, il ne comptait pas donné pareil plaisir à de telles idiotes et encore moi sur un plateau de télévision à peine bon pour un public prolétaire !
Cependant… Il y avait une chose que Carlisle tenait à dire à ces imbéciles de princesses. Une chose simple, mais que son verbe le suppliait d’exprimer. Un peu de ce venin qu’il n’avait pu user lorsqu’elles le déshabillait du regard et l’observait avec luxure. Tel un jouet. Un simple et banal jouet. Avec véhémence, il attrapa le micro des doigts de ce cher présentateur, qui face à tant de violence, recula de quelques pas, cependant que Carlisle s’approchait du centre du groupe.
-Chères princesses, dit-il, dans une large révérence, vous n'êtes que des simplettes avides de luxures et pauvres de cervelles. Si préoccupées de leur 'fête' que vous en oubliez de gouverner votre dictature....
Derrière lui, il entendit un souffle retenu, cependant que l’une des princesses, au regard si vide qu’il ne lui manquait guère que de mâcher un chewing-gum pour ressembler en tout point à un bovin, haussa des sourcils hautains.
-J'ai rien capté. Trop de mots compliqués.
-N’est-ce pas là ce que je soulignais? précisa-t-il, avec un sourire assassin.
A nouveau, il entendit un son derrière lui, qu’il assimila à un rire étouffé, et Carlisle cru reconnaître la voix d’Anastasia. Ses doigts se serrant, il chercha ses mots pour exprimer à ces princesses combien leur ridicule les excluait de ce que l’on nommait de personnes avec un titre mais soudain, une main se posa sur son épaule, que Carlisle évita dès qu’il la sentit. Derrière lui, cet imbécile de présentateur le fixait avec des yeux plein d’une supplique mièvre.
-Mais… Tu ne veux pas chanter ? Je veux dire, elles… Elles ont presque perdus. Tu ne veux pas… elles t’ont quand même traité comme un objet!
-Si vous craignez tant leur colère, il ne fallait pas se lancer dans cette ‘bagarre’ comme vous le souligniez si bien plus tôt... grinça Carlisle, appréciant peu d’être ainsi interrompu.
-Mais tu ne veux pas te battre !… Pour ta famille ! s’exclama-t-il brusquement, comme si il eue une idée brillante soudain. Ta famille doit aussi être muselée, non ? Tu dois bien avoir une femme, quelque part, non?
La véhémence avec laquelle Carlisle manqua de le frapper fut égale à la haine qu’il éprouvait de ces soit-disant souveraines. Une émotion brusque, vivace, s’enquit de son âme, et gonfla, comme les voiles d’une ire inextinguible, emplissant sa gorge et son sang, qui se mit à battre dans ses tempes, et avant qu’il ne le réalise, Carlisle fut prit du même mal que ses confrères.
Celui du chant.
-I died Some months ago
Il était mort quand Antropy était partit. Quand Antropy avait refait sa vie. Quand il l’avait laissé derrière et avait prit le large. Il revenait à peine à la vie et voilà que cet imbécile lui demandait de songer à sa famille ?! Il n’avait pas de famille ! Tasha n’était pas sa fille. Antropy n’était pas son mari, il était à peine son ami à nouveau ! Son compagnon. Une ombre perdue dans une myriade d’émotions contraires.
-But you can make me feel Like it isn't so And why you come to be with me I think I finally know
I’m scared Ashamed of what I feel And I can tell the ones I love I know they couldn't deal Whisper in a dead man's ear, It doesn't make it real
Prit d’une émotion plus vive, songeant soudain à ses sœurs, Carlisle sentit brusquement une bouffé d’air l’entouré, et un halo bleu roi l’enveloppa sans que cela ne parvienne à le toucher. Brusquement, il ressentait cet horrible besoin de chanter, et son regard se tourna vers les princesses qui, les yeux grands ouverts, le fixait avec une expression mi-bovine, mi-aquatique.
-That's great But I don't want to play 'Cause being with you touches me More than I can say But since I'm only dead to you I'm saying stay away And let me rest in peace….
Let me rest in peace ! Let me get some sleep ! Let me take my love and bury it, In a hole six foot deep ! I can lay my body down, But I can't find my sweet release, So, let me rest in peace!
C’était tout ce qu’il désirait. Qu’on le laisse à sa souffrance. Qu’on le laisse mourir en paix, sans que les pleurs de Tasha ne le tiraille. Sans que l’entendre gratter vaguement des cordes de guitare ne le dégoûte et le ravisse. Sans que la haine ne l’étrangle à chaque fois qu’il se surprenait à l’aimer à nouveau…
-There's a humming in the restless summer air, l’interrompit brusquement la voix de l’une des princesses, dont le souffle était clairement peu égale. And we're slipping off the course that we prepared But in all chaos, there is calcul… Ation And euh…. just to hear them break You've been...ing like the world was gonna end
Essoufflées et échevelées, les princesses n’avaient de cesse de se consulter entre elles, cherchant visiblement des paroles qu’elles ne maîtrisaient guère.
-You know, you've got a willing slave And you just play the part like you might misbehave But until you do Stop visiting my grave And let me rest in peace continua brusquement Carlisle, reprit d’une soudain colère face à une telle faiblesse.
N’y avait-il rien qu’il haïssait plus que cela ? Être faible. N’être rien. Rien de plus qu’un amas de faiblesse tel que lui l’avait été des mois durant ?
-I know I should go -And the cry goes out. -But I follow you like a man possessed -They lose their minds for us, and how it plays out! -There's a traitor here beneath my breast -Now we're in the ring and we're com….. -And it hurts me more than you've ever guessed reprit Carlisle avec plus de vigueur, la coupantavec une impolitesse qui ne lui était pas régulière. If my heart could beat, it would break my chest But I can see you're unimpressed So, leave me be!
La couleur rouge sang qui entourait les princesses se mit à trembler, comme amoindrit soudain, à mesure qu’elles perdaient en prestige et en présence alors que la couleur bleutée ne cessait d’entourer Carlisle, gonflant avant de brusquement se répandre tout autour de lui, ‘attaquant’ les princesses qui tentèrent de se défendre pitoyablement. Carlisle ne saurait jamais si cela fut du à une erreur de la part de la princesse la plus idiote ou si cela fut du à son propre ‘halo’ magique, qui le ‘protégea’ mais la vapeur rouge fusa vers l’avant, allant rencontrer l’épaule de l’homme nommé Raspoutine. Un grondement lui échappa, et Carlisle n’en fût que plus véhément soudain, portant enfin le micro à sa bouche.
-And let me rest in peace ! Let me get some sleep ! Let me take my love and bury it, In a hole six foot deep ! I can lay my body down But I can't find my sweet release Let me rest in peace ! Why won't you let me rest in peace?!
Greg se massait l'épaule, tentant d'apaiser la douleur. Mais elle importait peu. Greg avait raison, l'alliance du peuple qui mettait en marche cette révolution spectaculaire était efficace. Grâce à cette force, cette dictature répressive était sur le point de tomber. C'était beau et fort à la fois.
Puis il les avait observé, les princesses. Cette histoire, c'était l'histoire typique de héros contre les méchants. Mais était-il digne d'une telle histoire ? Car la sienne était trouble, il se souvenait d'un homme simple mais était en fait le méchant de l'histoire, pour aujourd'hui tenter d'être le héros. Oui, il s'était affirmé, il n'avait pas honte de qui il était à présent. Mais était-il vraiment un héros. Ces pimbêches voulaient simplement être puissantes. Mais en quel honneur s'était-il permis d'assassiner les Romanov ?
La voix d'Anastasia le ramena à la raison. Je crois que c'est à vous de chanter. Elles ont l'air faible, ça devrait bientôt être fini.
Puis-je vraiment prendre part à ce combat ? Ces gens, vous aussi Anastasia, sont des héros, qui se battent contre des dictatrices, les méchantes de l'histoire, qui n'ont pas de scrupules à réprimer la population. Et bien que je ne m'en souvienne pas, je ne peux pas renier que moi aussi je l'ai été. Voire pire.
Pour toute réponse, Anastasia se dirigea vers Nikos, lui arrachant le micro des mains, afin de le placer dans celles de Greg. Vous prétendez avoir changé de camp. Bah c'est le moment de le prouver. Je m'en fiche que vous ne soyez pas un héros... du moment que nous libérons ce peuple c'est ce qui compte.
Greg regarda le micro, hésitant. Très bien. Les chansons issues droit du coeur étaient les plus puissantes. S'il voulait vaincre les princesses, il devait lui aussi y mettre du coeur à l'ouvrage. Exprimer ce qu'il ressentait en cet instant.
Les coups de poings dans l'âme Le froid de la lame qui court Chaque jour me pousse Un peu plus vers la fin Quand je monte sur scène Comme on prend le dernier train
Même les soirs de drame Il faut trouver la flamme qu'il faut Pour toucher les femmes Qui me tendent les mains Qui me crient qu'elles m'aiment Et dont je ne sais rien
C'est pour ça qu'aujourd'hui Je suis fatigué C'est pour ça qu'aujourd'hui Je voudrais crier...
De nouveau, ma voix s'affirmait au fil des vers. La musique aidait à affirmer ce que l'on ressentait en chacun de nous, Greg n'avait pas de mal à s'exprimer ainsi.
Je ne suis pas un héros ! Mes faux pas me collent à la peau Je ne suis pas un héros Faut pas croire ce que disent les journaux Je ne suis pas un héros Un héros
Je ne suis pas un héros Mes faux pas me collent à la peau Je ne suis pas un héros Faut pas croire ce que disent les journaux Je ne suis pas un héros Un héros !
Et les princesses vinrent avec une ultime riposte, en dépit de toutes les défaites qu'elles essuyaient. Mais sans doute fut-ce à cause de la faiblesse qu'elles avaient désormais, mais le chant fut hésitant, sans rythme, sans rime. Pathétique, comme elles.
C'est déç'vant, Greg est... pas dans l'vent De... faiblesse en... peine On chante qu'il est le plus... nul euh...
Oh, et elles ne connaissaient pas toutes les paroles non plus.
Enfin bref,
Il n'était personne, zéro, zéro Il... devient pire... un... super zéro ! Lui le marmot qui ne disait mot De zéro en zéro, il... n'a pas changé du tout ! Zéro en zéro, illico !
Leur chant, qui ne sortait de nul part, qui était bancal et raté, n'avait soulevé aucune magie, alors que les fortes paroles de Greg avait réveillé une puissante aura verte, qui se déployait avec facilité. Celle des princesses existait, mais elle n'avait pas de couleur, était fébrile, fragile, ridicule et insignifiante. Mais les princesses ne voulaient pas échouer, elles n'avaient que de la rage dans leurs yeux.
Il fut un temps certainement, où cette même rage habitait le regard de Greg.
Le médecin se changea les idées, préférant ne pas y penser. La magie de Greg s'amplifiait de plus en plus à chacun de ses mots, coloriant l'environnement d'une couleur verte intense. Jusqu'à ce qu'il ne le retienne plus.
BOOM
Le râle émit par les princesses était horrible. Greg tenait encore debout, mais le vent était apocalyptique. Nous devions tous fermer nos yeux devant tant de lumière. Près de moi, en tendant le bras, je sentais la présence d'Anastasia, sans en trouver d'autres. Des longues secondes. Des longues minutes.
Puis ça se calma, et la lumière se dissipa doucement. Très doucement, laissant place au chaos que cela avait engendré. Le calme était impressionnant. Greg vit en premier les princesses, au sol, recroquevillées à cause du poids de la douleur. Pour leur groupe, quoiqu'un peu décoiffé, tout le monde avait tenu. Les choeurs avaient bien résisté, tout comme la petite équipe initiale. Il put voir Kida, Carlisle, Hazel, Hobo, Malfalia, Anastasia et Thalia... Oh, il manquait quelqu'un...
Faisant les comptes mentalement, il finit par se rendre compte de l'absence d'Ali. Nikos, hélas, était également là, à marcher un peu partout, sans but, cherchant à faire témoigner le premier qui voulait bien. Mais d'un coup, il trébucha. Ce qu'il avait mérité, mais c'était une autre histoire.
Bah alors jeune homme, vous faites quoi par terre ? On vient de gagner là c'est pas l'heure de faire un somme !
Nikos avait donc trouvé Ali. Il le releva, et son état, piteux, horrible, fut exposé à tout le monde. Médecin, Greg s'avança vers lui. Il avait clairement pris l'essentiel des dégâts, ce qui l'avait sérieusement amoché. Si Greg voulut lui poser des questions, il ne le fit pas, voyant déjà que c'était inutile : il avait toujours sa voix, mais semblait ne rien pouvoir dire d'autre que de simples râles de douleurs. Tout autour d'eux, le peuple s’agitait joyeusement. Soigner quelqu'un ici devenait impossible.
LES PRINCESSES SONT MUETTES !
L'information avait soulevé une vague supplémentaire dans la joie quotidienne. Greg fit quelques pas vers les princesses afin de les observer. Lorsqu'il entra dans le champs de vision d'Ambrosia, celle-ci voulut crier, ça s'était vu, mais, muette, elle était désormais incapable de dire quoique ce soit. On pouvait entendre la voix d'Ali, celle des princesses en revanche semblait avoir totalement disparu.
J'ai eu la chance de ne pas être seul lorsque j'ai pu me relever après tant d'année sur le chemin des ténèbres. Je doute que ce soit votre cas, mais je vous le souhaite. Mais je crains que votre vie s'annonce misérables.
Sur ce, il se retourna vers Ali et son groupe. Il a besoin d'aide, nous devons sortir de là et rejoindre un endroit plus serein. Il s'adressa maintenant à Nikos, qui était en train d'aider Ali. Merci, nous prenons la relève avant que vous n'empiriez les choses. Si Greg n'appréciait pas Nikos, c'était parce qu'il semblait incapable de beaucoup de choses, ce qui était finalement rapidement agaçant.
Vous devriez rester ici, pour surveiller les princesses, pendant que j’amène Ali dans un endroit plus calme. Ici, faire quoique ce soit est inutile. Il se retourna vers Kida. Voulez-vous bien m'aider ?
C'est en fait Ali qu'elle aida le plus. Surhumaine, elle porta elle même le corps d'Ali sans aucun problème avec sa force. Ils purent monter sans encombre, évitant la foule de gens qui les entourait, avant de retrouver un meilleur endroit, calme, sain, où ils pouvaient l'allonger. Vous avez l'habitude de porter des poids conséquents ? Dit-il alors qu'il commençait à examiner Ali. Ne s'attendant pas à cela, la super-force de Kida l'avait surpris, puis fasciné. Elle semblait vraiment être quelqu'un de surprenant, inattendue.
Kida, qui regardait les plaies, répondit, rude. Oui... mon peuple est également un peuple guérisseur... j'ai vu mon pere faire à de nombreuses reprises mais... j'ignore si je serai capable d'en faire autant. Je ne connais aucune autre médecine que la traditionnelle que je pratiquais au château. Je serais bien curieux de découvrir la votre.
Greg : 90% Ali : 25%
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
| Avatar : Ashley Clements
| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
Anastasia ne s'attendait certainement pas à ce que le chant de Raspoutine provoque pareils dégâts. Mais, à la réflexion, c'était sans doute la suite logique d'un combat commencé de longues minutes auparavant, en équipe, ce qui n'était pas sans lui rappeler la Magic League. Peut-être qu'eux pourraient être la Music League ? L'idée amusa la rouquine mais elle n'en fit part à personne, se concentrant plutôt sur les princesses tandis que Grigori et Kida emmenaient Ali. Il semblait en piteux état et ce n'était pas peu dire. La jeune femme s'interrogeait. Pourquoi lui ? Comment, sur une foule aussi compacte que celle des ex Muselés et de leurs alliés, avait-il pu concentrer tous les dégâts ? Ses sourcils roux légèrement froncés, Anya observait le trio de princesses - muettes, d'après ce qu'elle avait entendu dire, une rumeur qui, d'ailleurs, s'était propagée comme une trainée de poudre - en cherchant à comprendre. Elle prêtait à peine attention à l'agitation autour d'elle, si bien qu'il dût s'y reprendre à deux fois pour se faire entendre : - Mademoiselle a l'air préoccupé, nota Michael Caine. Il s'était approché de la jeune femme qui sursauta en l'apercevant. - Oui, admit-elle. Je ne comprends pas. Le majordome sourit tandis qu'un éclat mystérieux passait dans son regard. - Vous connaissez Patrick Bruel ? demanda-t-il subitement, à la grande surprise d'Anastasia. - Euh... oui, répondit la jeune femme, incertaine, après avoir papillonné des yeux un certain temps. Pourquoi ? - Disons que nos princesses se sont "cassé la voix", comme il dirait, sourit Michael Caine, un sourire que la rouquine lui rendit. Les forces en puissance étaient trop inégales, c'était à prévoir. Elles ont eu l'orgueil de penser que leurs voix porteraient plus que celle de plus de cent personnes. Jusqu'à présent, c'était le cas dans ce royaume mais il semblerait que cette époque soit révolue. Anastasia opina, songeuse. - Et Ali ? demanda-t-elle brusquement. - Un coup de malchance. Je pense que c'est le nuage de votre acolyte, Raspoutine, qui a explosé, mais les princesses, en dépit de leur état ont néanmoins produit une ultime dose de magie musicale emprunte d'une colère sourde qui... J'imagine était douloureux. - Donc tout est fini. - En effet, approuva le majordome. - Et... que va devenir votre royaume ? Le peuple était certes trop occupé à célébrer sa victoire mais il faudrait tôt ou tard que quelqu'un dirige ce pays, de préférence sans remplacer une dictature par une autre. Anya était certes enfant lors de la chute de sa dynastie mais elle avait étudié et savait que le régime qui avait suivi celui de son père, s'il avait, dans un premier temps, enthousiasmé les partisans d'une ère nouvelle, n'avait guère apporté de solutions pérennes. Elle ne pouvait certes rien pour son monde des conte dévasté de pauvreté mais ne voulait pas qu'un monde qu'elle s'était acharnée à libérer connaisse le même sort. Sauf que personne n'avait de plan concernant la suite des opérations et Ambrosia avait de toute façon un père. En tournée promotionnelle, certes, mais il était toujours le roi du royaume. Au final, la victoire en était-elle une ? -Where do we go... from here? demanda la jeune femme en s'apercevant qu'elle chantait, une fois de plus. C'était presque devenu un réflexe. - Where do we go ...from here? répété le majordome.
The battles done And we kind of won So we sound our victory cheer...
compléta Michael Caine en faisant apparaitre une bouteille de champagne et trois flûtes.
Where do we go from here?
Why is the path unclear? When we know home is near.
Thalia les avait rejoints et s'était emparée d'une des flûtes de champagne pour que Michael Caine ne les ait pas faites venir pour rien. Et tous les trois reprirent en choeur :
Understand we'll go hand in hand But we'll walk alone in fear Tell me! Where do we go from here.
When does the end appear? When do the trumpets cheer? The curtains close on a kiss, god knows We can tell the end is near... Where do we go from here?
Et pendant que le trio chantait ses doutes quant à l'avenir immédiat, Malfalia et Petit Ami avaient enfin conclu, comme poussés par les paroles de la chanson. A moins que ce ne soit leur élan d'affection qui ait induit ces paroles ? Le saurait-on un jour ? Il importait maintenant de s'assurer que le royaume serait dans de bonnes mains et de rentrer. Anya en avait hâte. Elle aimait certes chanter mais elle aimait encore plus Abigaëlle et Dimitri.
Savourer une victoire était un pur délice. Rires, sourires et chants étaient bien plus plaisants encore qu'une fête organisée par des princesses incapables de se contenter d'une vie sans excès. C'était cruellement satisfaisant de les savoir réduites au silence, à ne plus pouvoir dire des bêtises plus affligeantes les unes que les autres. Le peuple allait enfin pouvoir reposer ses tympans et apprécier la douceur d'une voix qui ne hurle pas parce que le talon de sa chaussure est abîmé. Comment les anciens Muselés avaient pu supporter ces princesses pendant aussi longtemps sans tous devenir complètement fous?
Tandis que je terminais ma flûte de champagne doré, le sourire aux lèvres et les cordes vocales vivrant encore de notre petit trio musical, Michael Caine s'approcha des trois princesses muettes, une lueur féroce dans le regard.
- Permettez que je nous en débarasse?
Je levais mon verre en hochant la tête pour lui exprimer mon accord, et il se mit à chanter de nouveau, un nuage de magie s'élevant à chaque note et entourant les princesses ainsi que lui même.
"I don't like you little games Don't like your glimmer stage The role you made me play Of the slave, no, I don't like you"
Et à peine eut-il terminé de chantonner que tous disparurent. Étant donné la chanson, j'étais ravie de ne pas être à la place d'Ambrosia. Quand on vous associe à du Taylor Swift, en général, c'est que tout ne va pas bien se passer.
- Je vais aller me laver. Je me sens sale, poisseuse et j'aimerai quand même profiter des salles de bain du coin avant qu'on ne s'en aille.
Je terminais le fond de mon verre, le déposais sur un plateau et adressais un sourire en coin à Anya. Nous allions bientôt rentrer, non? Alors il était temps de simplement savourer nos derniers instants dans ce... monde? J'aurais pu me mêler au peuple pour parler politique, mais le rôle me semblait être plus adapté pour Kida. Elle était assez patiente pour ça. Ou du moins elle en avait l'air. Et j'aurais aussi pu aller voir comment allait Ali... mais je n'en avais pas envie. Sa présence ravivait toujours des souvenirs douloureux et je savais d'avance que je me montrerai méchante avec lui. Il n'avait pas besoin de ça pour l'instant.
Alors je me contentais d'aller passer mon bras autour de celui de James, ce prince charmant de rêve, qui eut l'air d'abord surpris avant de voir qui j'étais. Ses lèvres dévoilèrent ses dents parfaitement blanches et alignées dans un sourire colgate qui aurait chavirer n'importe quel coeur. Il réussissait presque avec le mien.
- Dis moi, mon prince, aurais-tu l'amabilité de me conduire jusqu'à l'une des salles de bain de ce palais pour que je puisse me repoudrer le nez et peut être même prendre un bain?
Ma requête eut l'air de lui plaire. De lui faire un effet monstre, même. L'air soudainement très sérieux, il posa genou à terre, attrapa ma main et planta son regard vert-gris dans le mien.
"Je t'emmènerai jusqu'à la salle de bain même au beau milieu de la nuit Je te frotterai le dos si tu en as envie Je brosserai tes cheveux jusqu'à ce qu'ils soient parfaitement lisses Je te ferai un massage Oui, rien que pour toi.
J'empêcherai le temps de t'enlever ton sourire Je me ferai marin si un matin tu chavires J'f'rau n'importe quoi Oui, rien que pour toi."
Encore une fois, il s'emballait pour un rien. C'était à la fois épique et agaçant. Mais sa facilité à pousser la chansonnette n'allait pas gâcher mon plaisir. Je le forçais à le relever et me mis en marche pour le forcer à suivre le mouvement.
- Contente toi de m'emmener jusqu'à cette fameuse salle de bain pour l'instant, d'accord?
Et c'est ce qu'il fit. Après un petit déshabillage rapide et n'ayant (presque) rien de sexy, je me glissais avec délice dans l'immense piscine qu'était la baignoire. L'eau ne m'arrivant qu'aux hanches, je m'assayais au fond, mes cheveux noués en un chignon lâche, la tête câlée contre le rebord de la baignoire. Elle était toute en mosaïque, avec une inspiration orientale qui rappelait les contes des Milles et une nuit. Un peu comme le mien. Encore une fois, il y avait une fontaine au centre de la pièce, mais ornée de la statue dorée d'une sirène aux longs cheveux entourée de poissons colorés. La surface de l'eau était couverte d'une épaisse couche de mousse parfumée à la fraise et aussi rouge qu'un bonbon Tagada. Elle cachait ainsi ma poitrine et même jusqu'à mon menton, faisant flotter dans l'air une ambiance des plus agréables. Dans les différents niveaux de la fontaine étaient posés tout un tas de shampoings, de gels douches, de lotions pour les cheveux et laits pour le corps à l'apparence et aux parfums différents. L'un promettait la chevelure rose d'un poney magique, l'autre une peau aussi douce que des fesses d'angelot... je me contentais d'un savon parfumé au miel et d'un shampoing pour princesse orientale. Usant de ma voix, pour m'amuser, je fis s'envoler dans les airs les flacons qui se versèrent d'eux même sur ma peau et mes cheveux, me savonnant par magie.
Dès que je me sentie assez propre, je quittais la chaleur de l'eau pour aller chercher une serviette de bain. Ou plutôt, je laissais la serviette se glisser seule autour de mon corps tandis qu'une autre plus courte s'enroulait autour de ma tête pour contenir mes cheveux et les sécher. Tout ça sur les paroles de "Bibidi bobidi bou", s'il vous plaît.
Chanter la fameuse chanson de ma collègue Cendrillon me donna d'ailleurs une idée... toujours enroulée dans ma serviette, je m'approchais d'une des fenêtres embuées de la pièce pour l'ouvrir et faire entendre ma voix à la faune et la flore du royaume.
"Venez mes amis Vous allez m'habiller en chantant Apportez moi vêtements et sous-vêtements Retroussez mes manches et commencez à me coiffer N'hésitez pas à me tresser En chantant gaiement"
Et c'est ce que mes "amis" firent. Écureuils, moineaux, bestioles en tout genre et autres souris accoururent pour m'habiller, apportant vêtements, brosses et élastiques pour s'occuper de moi et me refaire une beauté. Le relooking dura à peine deux minutes. Vraiment. Ils disparurent en chantant dans leurs langages animaliers, me laissant coiffée d'une tresse façon Jasmine, parfaitement maquillée et habillée d'une robe légère et bleue qui rappelait celle de Gisèle, à qui j'avais emprunté la chanson.
Je sortis donc ainsi, ravie du changement de vêtements et de la douceur qu'avait laissé le savon sur ma peau. Ma mise en beauté eut l'air de faire son petit effet sur James, qui attendait patiemment à la porte que je termine de me faire belle. J'entendis très distinctement sa mâchoire se décrocher. Avec un sourire ravie, je pris la main qu'il me tendait. Et attendit qu'il rejoue les princes charmants chanteurs.
"Love is a many splended thing! Love lifts us up where belong! All you need is love! We should be lovers!"
Nous n'avions pas failli l'être? Je pris un air songeur, tandis que ses doigts se glissèrent entre les miens et qu'il semblait sur le point de défaillir si je ne lui répondais rien. Je ne savais toujours pas si je devais trouver ça d'un charme incroyable ou incroyablement pathétique. Mais pourquoi pas m'imaginer pour quelques instants charmeuse du moulin rouge cédant aux charmes d'un prince brûlant d'amour que de toute façon jamais je ne reverrai...
Kida
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Kida avait regardé Greg d'un air gêné avant de poser de nouveaux les yeux sur Ali qui était d'une pâleur inquiétante. Il semblait véritablement souffrir de sa blessure et la jeune Atlante commençait à craindre le pire. Et si la méthode de Raspoutine n'était pas assez rapide ? Si elle ne parvenait pas à faire fonctionner la sienne ? Après tout, avoir vu son père faire ne lui conférait pas le même pouvoir. Ils étaient à Atlantis à cette époque et le Cristal était encore bien présent, en lévtation au-dessus de la Cité, pas en la dernière survivante de ce peuple disparut. Elle se râcla la gorge avant de prendre maladroitement sa lance et de caresser le cristal qui s'y trouvait du pouce. Comment l'activer ? Le combiner à l'énergie du véritable cristal ? Il était tout au fond d'elle et elle n'avait jamais réussi à le ramener à elle sur commande, il n'en faisaitqu'à sa tête, lui lançant de flash quand bon lui semblait et cela ne lui semblait plus depuis bien des mois... Etait-il seulement toujours bien elle elle ? Elle déglutit en posant son arme à côté du jeune homme qui respirait fortement, d'une voix douce, elle le prévint :
- Il ne faut pas trop bouger, d'accord ? Cela risquerait de t'épuiser. Je vais tenter de faire le nécessaire, je te le promets... je...
Elle ferma ses poings et les déplia machinalement plusieurs fois, comme pour contrôler son stress avant de poser les paumes au-dessus du torse du jeune homme. Un rapide regard vers Greg lui affirma qu'il l'observait avec une attention et curiosité toute particulière. Elle inspira et ferma les yeux. Elle posa alors ses main sur le torse du jeune homme, les remonta sur ses épaules et les passa sur ses bras tout en inspirant et expirant profondément en se concentrant su l'énergie du cristal contenu dans sa lance et celui qu'elle tentait de trouver au fond d'elle. Elle s'était mise à parler en atlante à voix basse, comme une prière ou un chant étrange. Mais rien ne se passait. Elle essayait encore et encore... sans plus de succès. De désespoir, elle finit par rouvrir les yeux en soupirant en se passant les mains dans les cheveux :
- J'en suis incapable... je suis vraiment désolée...
Elle observa le sorcier puis le blessé. D'une voix sombre elle ajouta à son attention :
- Je vous laisse lui prodiguer les premiers soins... que cela serve au moins à quelque chose...
D'un coup sec, elle déchira un pan de sa robe et s'éloigna pour aller passer la bande de tissu dans une petite bassine d'eau fraîche qui se trouvait là. Elle revint vers Ali et entreprit de l'enrouler de manière serrer autour de la tête de celui-ci de manière suffisamment serré pour la lui maintenir tout en lui précisant :
- Ne prends surtout pas tes blessures à la légère... Tu es vraiment mal en point, ta plaie à la tête est inquiétante... N'essaye pas de te relever d'accord ? Au moins le temps que je trouve une solution pour faire fonctionner ce truc, que je comprenne comment mon père faisait... Ne parle pas, repose-toi...
Elle croisa le regard du sorcier et lui fit une moue navrée. Elle faisait ce qu'elle pouvait... Et elle ne pouvait visiblement pas grand chose. Des pas se firent entendre à la porte de la chambre et Kida et Greg tournèrent la tête d'un même geste vers l'individu qui venait d'arriver. Il portait un habit plutôt onéreux bien que sans aucun doute confortable pour tuer des dragons... à en juger par l'énorme tête de la bestiole qu'il tenait sous l'un de ses bras :
- Mais qu'est-ce que c'est que tout ça ? - C'est votre chambre ? Veuillez nous excuser, nous avions besoin de place pour sauver notre ami... - Je vois ça, jeune dame. Et puis-je savoir qui vous êtes ?
Elle s'avança vers l'homme pour se présenter en pointant sa poitrine avec la paume de sa main avant de montrer les deux autres :
- Je m'appelle Kidakagash Nedakh et voici Gregory Raspoutine et Ali Ababoua... et vous, pouvons-nous savoir qui vous êtes?
Il papillona des yeux de la même manière que Michael Cane avant de lui répondre :
- Robert Gold. Je suis... roi. - Oh...
Elle était foncièrement suprise et cela se voyait, de sa bouche entrouverte à ses yeux écarquillés :
- Le père d'Ambrosia donc ? - C'est cela oui. Vous êtes donc une de ses amies ? Invitée à je ne sais quelle fête qui se tient en bas ?
Elle se sentit rougir face à la question. La situation éait plutôt gênante, il ne semblait pas au courant de ce qu'il se passait ni de dans quel état était sa fille...
- Hum... plus ou moins... j'étais invité à la fête de l'anniversaire de votre victoire sur la Matrone Noire... vous n'êtiez pas là pour cette fête d'ailleurs... pourquoi ? Vous en êtes pourtant le héros... - Oh vous savez... moi et les conventions... Oui, c'est vrai, c'était une belle victoire, j'étais jeune et pimpant et j'avais mieux chanté qu'elle mais depuis que Michel Sardou a pris sa retraite je chante beaucoup moins. J'avais fait cette guerre parce qu'il fallait la faire pour rétablir l'ordre et je l'ai gagnée parce que la Matrone a une voix éraillée. J'évite de m'en vanter. Je préfère les dragons (il brandit alors la tete coupée) Regardez cette belle bête ! Mieux qu'un disque d'or non ?
Elle papillona à son tour des yeux, désarçonnée par le je-m'en-foutisme évident du roi et par son histoire :
- Oui... Sans doute... Rétablir l'ordre vous dîtes ? - Alalala mon petit c'est vrai que vous n'étiez pas née à l'époque... Il y a 30 ans nobles et roturiers se disputaient le pouvoir du chant dans la violence la plus totale. Les battles faisaient rage pour asseoir sa domination. Alors nous avons réglé les choses officiellement : une petite guerre, une grande victoire et voilà le travail. Les roturiers ne pouvaient plus se battre par le chant donc tout allait mieux. - Et bien ce soir il semblerait qu'une nouvelle guerre a été déclarée et que... vous ne l'ayez pas gagnée cette fois... votre fille et ses amies sont devenues muettes et c'est les Muselés que vous avez vu faire la fête en bas...
Elle vit alors le roi blémir d'un coup :
- Mais... Quelle idée de refaire une guerre ! Ils ne pouvaient pas tuer des dragons comme tout le monde ? Toujours cette même rengaine, encore et encore. Qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire ? - Ce qu'on va faire ? C'est arrêter tout ça !
Elle reprenait soudainement du poil de la bête. Elle avait annoncé cette phrase avec une conviction profonde et assumée, forte de ses idées. Elle poursuivit alors :
- Plus de noblesse, plus de roturier, plus de princesses et de musélées. Tout ça, c'est dépassé et si vous fuyez vos responsabilités pour aller chasser des dragons, vous aussi vous le savez. Je suis née dans une Cité où la royauté est un devoir que l'on porte comme un fardeau, je vis dans une ville qui mets sur un pied d'égalités les gens quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent, quelque soit leur naissance et c'est CA la clé du succès. Il faut arrêter de vouloir séparer les gens sous prétexte qu'ils sont ou pas nés du bon côté de la balance. Il faut laisser à tout le monde le droit de s'exprimer, la chance de toucher du doigt la liberté et l'opportunité de devenir qui ils veulent être si ils en ont l'ambition et qu'ils y travaillent dur... Vous vous devez de les guider, de les aider, d'être présent, pour votre fille comme pour le reste de vos sujets... inculquez leur le respect, la fraternité, l'ouverture d'esprit et votre monde vivera en harmonie, libérez la voix de chacun et vous libérerez votre peuple... - Vous avez de grandes qualités d'oratrice, Kidaga... Kida. Vous devriez songer à faire de la politique, c'est votre fort et ce n'est clairement pas le mien. Néanmoins, je consens à suivre votre conseil... Mais entre nous soit dit ; chasser les dragons c'est honnêtement plus intéressant que gouverner.
Elle eut alors un sourire amusée, nullement dégoûtée par sa réaction. Pas tout le monde était fait pour gouverner. Il n'avait visiblement pas eu l'éducation qu'elle avait reçu, cette éducation qui était nécessaire pour apprendre à faire une telle tâche sans en être disposé de naissance. Il ne semblait pas en vouloir de cette couronne et pour la jeune femme, ce n'était pas un problème. Elle était en train de lui insuffler une grande réforme... changer de gourvement pouvait aussi en être l'occasion. Avec douceur elle reprit alors :
- Alors laissez ce rôle à quelqu'un qui aura la véritable volonté de tout changer... pourquoi pas laisser les gens choisir par le vote ? C'est comme cela qu'ils font à Storybrooke ! Mieux vaut pour vous et le peuple que vous consentiez à vous décharger d'un poids que vous ne sauriez transformer en chance...
L'homme médita. Un long moment. Très long. Puis soudain, il tourna les talons, comme si cette conversation n'avait jamais existé ou si il avait brusquement oublié leur présence. Il sortit de la pièce sans dire un mot et Kida le regarda médusé. Avait-il pris une décision si importante que cela demandait de l'action avant des mots ? Elle doutait soudainement. Elle espérait qu'il ferait le bon choix et si tel n'était pas le cas, il fallait être prêt...
- Greg ? Je peux vous laisser vous occuper d'Ali ? Je dois aller me changer, cette robe est déchirée...
Elle disaprut alors derrière le paravant pour récupérer sa tenue d'Atlante de départ qu'elle portait toujours en dessous de sa robe. Elle espérait de tout coeur qu'elle était parvenue à convaincre Robert... Ali ne pourrait sans doute pas survivre dans cet état bien longtemps.