« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Greg s'était réveillé, la tête lourde, dans un endroit bien moins charmant que la maison d'Anita. Le sol n'avait rien de confortable, et, n'ayant pas l'habitude de s'endormir à même le sol, surtout lorsqu'il était froid et humide, il put facilement en déduire qu'il n'avait pas rêvé de la dernière chose dont il se souvenait. Bien sûr, en quelques mois à Storybrooke il avait eu vent plusieurs fois que la ville n'était tout ce qu'il y avait de plus serein et que parfois, sans explication, il se passait quelque chose et cela se traduisant principalement par la disparition vers un nouveau monde avant d'en revenir plus tard. Greg s'en était d'ailleurs étonné que personne ne s'en effrayait davantage : on pouvait marcher dans la rue et se faire happer dans l'univers de Satan de façon totalement aléatoire tous les samedis du mois et la population ne semblait pas en être bouleversée. Concluant finalement que justement, cela ne devait donc pas être très dangereux, puisque tout le monde finissait par revenir, il choisit de se relever sans céder à la panique, gardant son calme habituel.
Il se trouvait donc dans une décharge, dans une tenue qu'il s'étonna de voir, puisqu'il ne l'avait pas mise depuis fort longtemps. Était-ce toujours dans un pareil endroit que l'on se réveillait lorsque l'on disparaissait de la ville ? Certainement pas, les "voyages" imprévus avaient l'air, selon les dires des rues, assez variés. Savoir que lui aussi était en train de vivre l'une de ces disparitions mystérieuses avait presque quelque chose d'excitant. Cependant, quelque chose de désagréable semblait l'étourdir. Il ne sut pas ce que c'était, la sensation était étrange, comme s'il était plus lourd, que son équilibre était plus fragile, alors qu'il ne se sentait pas si faible que ça. C'est alors qu'il se souvenu de la couronne du tsar. Avec une expression bouleversée il porta rapidement les mains à sa tête pour s'emparer de celle-ci et l'enlever aussitôt, décidant de la tenir plutôt que de faire l'affront de la porter davantage.
Pardonnez-moi, marmonna-t-il, au ciel, avec sincérité. Finalement, il douta un instant de plus. Il était concerné par ces disparitions soudaines de la ville, où avaient-ils étaient emmenés aux portes de l'enfer pour répondre d'un tel acte ?
Ce qu'il entendit par la suite le fixa définitivement :
Tu nous suis et tu mouftes pas, capiche ?
Il se tourna vers la voix, entendant plusieurs bruits de pas témoignant de l'arrivée de plusieurs personnes dans sa direction. Sans prendre le temps de se méfier, la couronne de Nicolas II en main, il fit quelques pas lui-même en direction des bruits, décidant que la population locale serait à même de l'aider pour se repérer quant à sa localisation actuelle. Il ne s'était cependant pas attendu à voir un jeune homme, menotté avec du barbelé (cela devait certainement être douloureux, aussi, Greg serra les dents un instant en imaginant les blessures que cela devait lui infligé) aux mains d'une jeune femme rousse qui était clairement de mauvaise humeur et d'un homme brun qui semblait beaucoup plus sage. Si Raspoutine hésitait à parler, c'est la femme qui le fit lorsqu'elle finit par le voir :
C'est pas vrai y a un deuxième guignol ! Hé c'est pas carnaval machin !
Greg ne sachant quoi répondre à cela, décida de ne pas y réagir, tentant de changer le sujet à son intérêt : Et bien je suppose donc que vous savez où je me trouve ?
Elle répondit simplement en lâchant un soupir plein de colère et d'exaspération, avant de choisir leur prisonnier comme défouloir pour extérioriser sa colère. Greg haussa les sourcils, étonné devant tant de violence gratuite, alors qu'elle le secoua assez fort pour rendre même le plus fort des hommes malade. Son "collègue" sembla cependant un peu dépassé par les événements, et semblait indiquer par son air ahuri qu'il n'avait manifestement pas le pouvoir dans le duo. Cependant, à la surprise de Greg, il se retourna vers lui pour justifier cela.
Elle a eu une longue journée, faut l'excuser. Ici c'est le ghetto du royaume d'or et vu votre tenue vous devriez pas êtr... Eh mais attendez ! si ! vous aussi vous en êtes un ! Ca va régler pas mal de soucis, je dois vous dire.
Il appréciait l'attention que le jeune homme avait en lui fournissant quelques explications, mais cela n'avait hélas pas de sens pour lui. Je suis un ? De quels soucis parlez vous ? Excusez moi je n'ai jamais entendu parler d'un Royaume d'Or.
Le garçon écarta le col de sa chemise pour lui indiquer un symbole tatoué sur son coup, montrant que tout le monde l'avait ici. Grigori aussi, manifestement. Un Muselé. La rousse en colère enchaîna, ayant vu à l'instant, en maltraitant son détenu, le même symbole. L'autre aussi c'en est un. J'avais pas vu à cause de ses longs cheveux moches et sales mais il l'a aussi. Par contre le tien il a une tenue cheloue pour sa caste.
Raspoutine effleura son cou, perplexe. Un muselé ? Qu'est-ce un muselé ? En quoi ça peut régler pas mal de soucis ? Je suis certain que je ne suis pas originaire d'ici, à moins d'avoir encore oublié une partie de ma vie, donc je ne connais rien de tout cela, hélas.
Et il ne le souhaitait pas. L'amnésie était bien trop troublant, même s'il ne souhaitait pas qu'elle s'arrange. Il ne souhaitait cependant pas qu'elle s'empire. Le garçon lui répondit, mal à l'aise. Bah.. entre nous, mec, t'as plus un look de prince charmant en plus vieux et c'est pas bon d'être habillé comme ça par ici. Grigori regarda ses vêtements, étonné. Il les portait il y a longtemps au château, lorsqu'il travaillait pour la famille impériale, mais il ne s'était jamais considéré comme un prince dans ceux-ci pour autant. Le peuple des Muselés n'est pas très attachée à la vie politique royale ? Demanda-t-il tout de même, faisant tous les efforts qu'il pouvait pour tenter de comprendre la situation, puisque ces deux-là étaient assez médiocre dans ce qui était l'indication touristique pour les étrangers.
La question ne plut pas à la colérique, qui décida de nouveau de s'énerver sur le menotté en le maltraitant encore une fois. VOUS AVEZ VRAIMENT DECIDE DE TOUS ME POURIR MA JOURNEE ! Greg eut un regard désolé au prisonnier, n'ayant pas voulu lui attirer les foudres de cette femme. Pour sa propre sécurité cependant, il fit un pas en arrière, s'éloignant légèrement d'elle, qui s'arrêta un instant pour parler au pauvre homme : C'est un ami à toi, hein ? Non, tu sais quoi, réponds pas.
Son ami, qui incarnait le total opposé d'elle, s'approcha d'elle pour lui masser les épaules. Ca va, Hazel, ça va aller. On ira mordre des princesses plus tard, t'inquiète pas. Cela confirmait donc leur amertume envers les princes. Puis s'adressant de nouveau à Greg : Vous êtes pas du coin, c'est ça ?
Greg conclut donc qu'il comprenait lentement, en lui expliquant lentement. Mais au moins avait-il finit par avoir la lumière pour le comprendre. Je ne suis pas du coin, ni de tous les coins alentours je pense. Je vois... Et c'est quoi votre petit nom ? Demanda-t-il alors que la rousse resserrait les barbelés atour des mains martyr. Greg se retint, réfléchissant. Les noms pouvaient avoir du pouvoir, il en était persuadé. Etait-il bon de le donner à ces personnes ? Il s'en méfiait légèrement. Je suis... Efimovitch. Vous pouvez certainement m'appeler Efi ? Il parut songeur quelques instants. Efi.... C'est pas comme la nana dans Hunger Games ? je l'aime bien, elle. Moi c'est Hobo, elle c'est Hazel et l'autre... il viendrait pas de par chez vous, des fois ? Maintenant il pouvait enfin associer des noms à leurs visages. Greg regarda le troisième, toujours inconnu, qui se faisait bailloner par Hazel qui semblait en avoir marre qu'il puisse autant parler. Hunger Games... et, qu'est-ce que Hunger Games ? Il était vraiment perdu. A chaque phrase, il rajoutait encore un détail qu'il ne connaissait pas, sans même songer à lui expliquer ce que c'était. Je ne connais pas cet homme, je ne saurais dire. Tout autour de lui lui étant inconnu, il fut peu convaincu que cet homme venait de Storybrooke lui aussi.
Il n'eut pas de réponse. Hobo et Hazel se rapprochèrent, pour se parler face à lui, murmurant. La situation était assez gênante, car il était évident pour tout le monde qu'ils parlaient de lui, mais Greg n'eut pas d'autres choix que d'attendre.
Bon. Moi je vous aime bien, elle, elle est un peu plus sceptique mais si vous bronchez pas et ne partez pas en courant, on va pouvoir rester civilisés. Parce que les Muselés sont civilisés, quoiqu'en dise Princesse Ambrosia. De base on était à la recherche de notre amie. Si vous nous aidez, on vous aide. Et l'autre.... Perso, je vais pas me prononcer, il a embêté Hazel donc je la laisse gérer. Notre copine, donc. Vous l'auriez pas vue ?
Voilà un arrangement pour lequel il était totalement d'accord, pensa-t-il en regardant celui qui avait du bien énerver Hazel pour en arriver à cette situation. Rester civilisés, ça me convient parfaitement. Je viens de me réveiller, je crains que vous soyez les premières personnes que je croise. Bon bah... faites au mieux ? Elle est pas très grande et très bruyante, c'est pas hyper compliqué non plus. Cela n'avait pas l'air compliqué en effet. Pourtant ils semblaient avoir du mal à la trouver. Hazel n'aimerait pas ce commentaire, aussi, il ne le fit pas. C'est compris, fit-il simplement, se résolvant à les suivre même s'il se méfiait encore un peu.
Kida
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Le vent avait changé d'émotion... Kida pouvait le sentir... très faiblement... de manière brumeuse... comme s'il était n'était pas entièrement relié à la Nature. Elle se sentait lourde, peu présente, peut-être était-ce du au fait qu'elle était toujours endormie, à peine en début de phase de réveil. Petit à petit, elle pouvait sentir que l'odeur qui l'entourait était toujours nauséabonde... qu'est ce qui s'était passé au juste ? Elle tentait de revenir à elle, de se remémorer. Elle s'était réveillée, on avait sonné à la porte, elle avait reçu un colis, elle était tombée dans les vapes... elle avait vu ce garçon avant de s'endormir... et maintenant elle était là, allongée sur quelque chose d'étrange. C'était mou... mais inconfortable, comme si le matelas ou le coussin ou le support sur lequel elle se retrouvait était rempli de différents objets qui demandaient à son corps quelques contorsions pour éviter de trop souffrir. Elle déglutit, les yeux toujours fermés. Sa phase de réveil touchait à sa fin. Elle voyait maintenant une ombre ternir la luminosité qui filtrait par ses yeux clos, elle sentit un souffle sur son visage et soudain :
- OH PUNAISE J Y CROIS PAS J Y CROIS PAS J Y CROIS PAS ! JE LE SAVAIS PUNAISE JE LE SAVAIS !
Ce qui du cœur avait été tellement puissant, strident et intrusif qu'il avait mis tous les sens de l'Atlante en alerte instantanément. Elle avait ouvert les yeux brusquement et sa main droite était partie se loger directement sur la gorge de la jeune femme en face d'elle. Son cri s'étrangla tandis que Kida basculait pour se relever tout en plaquant le visage de la jeune femme à l'endroit où elle était allongée quelques secondes auparavant. Essoufflée bien plus par la panique que l'effort physique, elle regardait la proie qu'elle venait de rendre inoffensive et qui semblait... d'elle même inoffensive en fait...
- Oh punaise vous êtes aussi badass que dans les histoires ! mais c'est trop coooooooooooooool ! je suis une de vos plus grandes fans.
Sa voix était un peu cassée par la prise sur sa gorge et sa diction légèrement écrasée puisque Kida lui maintenait la tête sur le sac en appuyant de sa paume sur sa joue. Quand elle eu compris qu'elle était en train de martyriser cette pauvre fille qui ne lui voulait visiblement aucun mal, elle la souleva aussi simplement qu'on soulevait une feuille pour la remettre sur pied. Il fallait dire que sa force était légèrement disproportionnée face aux Surfaciens et que dans la panique, elle l'oubliait parfois. Maintenant que l'Atlante avait compris que son corps avait reposé sur un sac poubelle et que l'odeur nauséabonde venait du fait qu'elles se trouvaient dans un espèce de lieu rempli de choses casées et de poubelles, elle prit quelques secondes pour épousseter la tenue de la jeune brune d'un air gêné tout en observant si elle n'avait rien de cassé.
- Désolée... je... je suis vraiment désolée je ne voulais pas vous faire mal c'est juste que... vous m'avez fait peur et...
Kida se souvint soudain des paroles de la jeune femme. Elle la regardait à présent avec un air d'incrédulité.
- Vous... vous avez dit vous étiez une ... fan ?
Elle voyait très bien ce qu'était une fan maintenant qu'elle vivait à la Surface... c'était quelqu'un qui était épris d'un certain amour étrange et obsessionnel pour quelqu'un qu'il définissait parfois comme modèle... généralement un acteur ou une rock star... mais Kida n'était ni l'un ni l'autre... son peuple était à peine reconnu comme ayant disparu depuis des milliers d'années... alors comment pouvait elle avoir des fans ?
- Bah ouais j'suis une fan, quoi ! Une vraie de vraie ! J'aime bien les autres princesses, hein et vous pourrez leur dire parce que vous êtes toutes copines, non ? Belle, Jasmine, Anastasia, Aurore... elles sont toutes cool ! Mais Kida quoi ! Vous ! En vrai, avec la vraie tenue, tout, tout, tout et en plus vous êtes carrément une REINE ! On peut faire un selfie ?
Tout allait beaucoup trop vite pour elle. Cette fille allait trop vite pour elle... Elle en était encore à ce demandait qui diable lui avait dit que « toutes les princesses » étaient amies et comment elle connaissait sa tenue traditionnelle que déjà elle sentait la petite brune lui poser la main autour des épaules et la tirer à elle avant de sourire et de pointer son téléphone sur elles. Un petit bruit d'objectif se fit entendre et Kida observa la photo d'un air peu assuré... si la jeune femme semblait radieuse dessus, l'atlante semblait plutôt perdue et légèrement apeurée par la situation. Mais apparemment cela sembla lui convenir puisqu'elle rangea son téléphone avec des étoiles pleins les yeux.
- Guide. En fait... je suis plus Guide que Reine... c'est comme ça qu'on appele les dirigeants chez nous mais ...Comment est-ce que tu me connais ? La Cité Atlante est perdue depuis des millions d'années... - Mais tout le monde vous connaît ! Vous êtes Kida, vous êtes p34 de « l'ABCDaire des Princesses, Reines, Guides et autres nanas trop cool ». - Ah...
Oui... très pertinent... mais à dire vrai, elle n'avait vraiment rien de plus éloquent à dire... Tout semblait soudainement si compliqué et si incroyable... elle avait l'impression de remonter à la Surface pour la première fois... pour la deuxième fois de sa vie. Pour se donner contenance et tenter de comprendre un peu mieux son environnement, elle regarda un peu mieux autour d'elle. Elle se rendit compte que sa lance était posée à côté du sac poubelle qui lui avait servit de lit et elle se baissa pour la ramasser, ravie de constater qu'elle était désormais moins seule... et moins inoffensive aussi... voilà qui était rassurant.
- Mais... vous faîtes quoi dans le coin au fait ? Me semblait bien avoir entendu des princesses qui chantaient mais c'est quand même méga surprenant de vous voir ici ! - Et bien... (tout en parlant, elle plaça sa lance dans son dos, en la calant comme elle savait le faire dans son page et dans le bandeau en tissu qui lui cachait les seins) Je pensais peut-être que vous pourriez me renseigner mais apparemment non. Je me souviens juste d'avoir vu un nuage assez fortement dosé en odeurs affreuse après avoir posé une couronne de fleurs sur ma tête. Ensuite je me suis évanoui et puis vous m'avez trouvé... euuuuh... désolée mais je manque à tous mes devoirs... Je ne vous ai même pas demandé votre prénom... - OMG OMG OMG princesse Kida a demandé mon prénom !!!
Elle s'était soudainement mis à hyperventilé. C'était étrange... chez les Surfaciens, on la regardait de travers quand elle n'utilisaient pas les bons codes sociaux mais cette fille semblait s'extasier sur tout ce qu'elle faisait... Elle lui posa alors avec douceur une main sur l'épaule et se mit à la masser sur certains points de pression tout en lui disant, en la tutoyant pour la première fois :
- Inspire et expire... ça va aller... Et je ne suis pas une princesse... - Je m'appelle Malfalia, je suis une Muselée mais je ne mords pas et je n'ai pas la rage... c'est que des rumeurs ça ! - Je suis enchantée de te rencontrer Malfalia. Tu es donc une... Muselée... Tu sais, je ne sais pas vraiment ce que ça signifie, pour moi, vous êtes tous pareils en tant que Surfaciens.
Elle lui avait fait un sourire encourageant. Elle avait appris qu'à la Surface, nombreux étaient les gens qui pensaient que les êtres humains n'étaient pas égaux de par leur ascendance, leur compte en banque, leurs croyances, leur couleur de peau, leur sexe... une véritable abération pour le peuple Atlante qui croyait que toute créature de Mère Nature était semblable à une autre... Un jaguar d'eau était semblable à un humain... et ici, même les humains se différenciaient entre eux. Cela lui faisait toujours autant de mal que de constater cette injustice et ce manque de jugement. Il était de son devoir de rassurer les laisser pour compte.
- Excuse-moi... mais... où sommes-nous ? Et qu'est-ce que ça veut dire en réalité « Muselée » ? Aaah et... tu peux me totuyer tu sais... - Ca t'intéresse pour du vrai ?!? - Pour du vrai, oui ! Avait-elle assurée en hochant la tête d'un air entendu. - Muselé c'est ça ! (elle montra un étrange tatouage qu'elle avait au niveau de la gorge. Cela ressemblait à une note de musique noire). C'est pour pas qu'on chante parce que ma mère, la Matrone Noire a perdu la Guerre de la Musique quand j'étais petite alors maintenant c'est comme ça. Mais toi... t'es une princesse ! Tu veux pas me chanter une chanson ? Dis oui, dis oui, dis ouiiiiiii
Elle s'était mise à sautiller en tapant des mains comme une enfant à qui on promettait la lune. Kida n'avait pas eu le cœur de lui répéter une fois de plus qu'elle n'était pas une princesse. C'était important pour elle. Il y avait une sacré différence tout de même ! Elle n'était pas là pour valoir mieux que les autres de part son sang mais se sacrifier pour les autres, leur être dévouée et leur montrer la voie... mais c'était sans doute peine perdue que de tenter de lancer ce discours. Elle la regarda alors avec une certaine hésitation... L'idée de chanter ne lui plaisait pas vraiment... C'était une tâche qui revenait à la femme et à la fille du Guide... Une tâche qu'elle avait eu enfant, qui était porteur d'un message, d'un espoir. Les femmes du Guide avaient la voix du Soleil, celle qui réchauffait les cœurs et les esprits... Elle, on lui avait volé tous ses rêves depuis bien longtemps, on lui avait brisé son cœur tant de fois... elle n'avait plus personne pour qui chanter à part elle-même... et c'était pour cela qu'elle avait décidé de se taire, après la disparition de sa mère, la mort de son père, de son frère, de son peuple... Mais Malfalia, elle n'avait plus le droit de chanter. Ce n'était pas un choix... c'était un ordre... ce devait être terriblement douloureux. Elle était Guide. Elle se devait de sacrifier sa propre douleur au profit du bonheur de la jeune Muselée.
Moloba ʻoy, Moloba'oy E te ko nayoak poho i ka likoy Tefi tak ke au A hoʻi aʻe au Palika myal tomori na mai ʻO ta haliʻa moloba i piki mai Fe kone aʻe ney ii Luʻu wanawa ʻO ʻoy nō kaʻu tipo moloba A lowo e mana nel
(bien sûr l'Atlante n'existe pas donc j'ai un peu inventé ! Mais voici l'air de la chanson : click
et les paroles traduites : Adieu à toi, adieu à toi Le charmant qui habite la maison de lumière ombragée Une douce étreinte Bientôt je partirai Jusqu'à ce que nous nous revoyons De doux souvenirs me reviennent Ainsi que la mémoire Du passé A jamais tu es des nôtres De toi, nous garderons ta sagesse éternelle )
La jeune femme avait désormais les yeux écarquillés et la bouche entrouverte :
- Wahou comment c'était trop beau ! Tu veux bien dédicacer mon... (elle chercha quelques minutes avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas de nombreuses solutions) bah... mon T-Shirt du coup !
Elle était restée humble face au compliment Malfalia, se contentant de joue légèrement rosies et d'un tout petit sourire. Elle était contente de lui avoir fait plaisir, se gardant bien de lui dire que c'était généralement une chanson qu'on chantait aux ancêtres morts et que c'était d'autant plus de rigueur pour un peuple entièrement disparu. Elle déglutit pour éviter aux larmes de lui monter aux yeux et pris le stylo pour lui signer maladroitement son haut avec des lettres Atlantes.
- Dis-moi... tu l'as déjà vu ici ? A la télé ou... dans mon château dans cette ville ? Comment tu m'as dit qu'elle s'appelait déjà ?
C'était la manière la plus polie pour lui rappeler qu'elle ne lui avait pas répondu la fois précédente... et le meilleur moyen pour tenter de comprendre si dans ce monde (car plus cela passait, puis elle se rendait compte qu'elle n'était plus prêt de Storybrooke) elle avait un double qui permettait aux habitants de la connaître aussi bien.
- Ah non je t'ai jamais vu ici ! Sinon j'aurai été un peu plus calme que ça. D'habitudes les princesses viennent pas dans ce quartier du Royaume d'Or mais comme j'ai entendu chanter, bah... j'ai suivi les voix et TADAM ! Toi, moi, un selfie, une chanson, le bonheur. Je pensais aps te croiser un jour parce que je sais que t'es pas du coin ? C'est marqué dans l'ABCDaire p34. - Il... il a l'air drôlement bien ton livre !
Elle lui sourit d'un air encourageant.
- D'accord, bon... tu dis que tu as entendu des voix... ça te dirait qu'on continue à les chercher... parce que ça ne pouvait pas être moi vu que j'étais endormie... non ? - OH MAIS OUAIS CARREMENT ! On va aller chercher tes copines les princesses !!!!
Elle lui attrapa le bras avec la même énergie dont elle faisait preuve depuis le début et les lança sur la route des princesses. Kida ne savait pas si ça risquait de l'aider, mais dans le doute, autant avancer... Ce n'était jamais bon de stagner très longtemps... cela lui permettrait peut-être de comprendre comment elle était arrivée et... comment repartir.
Une voix ce fit entendre au loin. Une belle voix. Mais c'était une voix de princesse ca ! Ca ne pouvait être qu'une voix de princesse je suis désolé. C'est ca ou je m'y connais pas. Si. J'ai un nez à princesse moi. J'ai peu être pas la voix, mais le nez, je l'ai ! Oh mon dieu. OH MON DIEU y'avais une princesse dans les parages ! Ouh loulou. OUH LOULOU. Je tournais les yeux dans un degrès dépassant les possibles de la géométrie, analysant le vieux entrepot désaffectés, avec les rats qui courraient un peu partout dans les cartons. Je regardais Hazel et Hobo. Mon radar à princesses c'étaient activés. Impossible de faire demi-tour. Ce n'était plus possible. Mes tremblaient nerveusement à cause de la cafeine qui faisait battre mon cœur un peu plus vite dans ma poitrine. Ce truc c'était bon. Je me sentais comme un rayon de soleil actuellement. Aussi vif que l'eclair.
▬ « Vous entendez ? C'est une princesse. C'est forcément une princesse. Ca ne peut être QUE une princesse. On y va. Non négociable. » déclarais-je, effectuant des petits bon sur place. J'avais rassemblés mes deux mains au niveau de ma poitrine dans une position pleine de cuteness, et mes yeux c'était arrondie dans une émotin qui exprimait l'envie. C'était une princesse je vous dis ! Même qu'Hazel qui n'avait pas l'air d'accord ne pouvait me contrer sur ce sujet ! AUX ARMES CITOYENS ! FORMEZ LE BATAILLONS POUR LES PRINCESSES !
« Hors. De. Question. »Je crois qu'elle avait pas très bien compris la gravité de ma situation. C'est quoi ces mots qui butent dans l'air là ? Elle a jamais apprit à former une phrase correctement ou quoi ? Fallais que je lui apprenne ? Je connaissais pas le refus moi. Dans sa tête ca sonnait peu être comme une négativté, mais dans la mienne, ca voulait juste dire '' Oui on y va, s'il te plait emmène moi !''. Je restais interdite. Analysant ses mots. Puis le chant de la princesse devenait plus fort. Ca voulait dire exactement ce que ca voulait dire. En somme : ON CE REMUE LE TROGNON ET ON FONCE !!!
▬ « Mais je te demande pas ton avis ! Reste dans ce trou à rat si ca te chance, moi j'y vais. Une princesse, ta pigé ou pas ? Franchement tu me déçois. » Ta mère ta très mal éduquée. Ne pas répondre à l'appel d'une princesse était un crime. Un crime très important et sévérement punie. Par qui ? Bah moi même ! Je me proclame dès aujourd'hui défendeur des princesses. J'étais presque tentée de refaire la lecture à Hazel pour lui faire comprendre à quel point c'était d'une importance capitale. Non mais oh. On rigole pas avec ca. Ouh loulou. Je mis mes mains sur mes hanches avec convictions. Je défendais mon butin jusqu'au bout. « Ta pas l'air de saisir mon enjeux émotionnel. » Fis-je avec sérieux. Et comme elle était décidée à ne pas bouger et Hobo aussi, bah j'allais y aller toute seule ! Qu'ils ce plaignent pas si ils n'ont aucun autographe ! Parce que moi, j'allais en avoirs et des touts pleins ! Avec que des selfies et rien que des selfies. Ouh loulou j'étais déjà impatiente ! « Allez tchao les nazes ! »leurs lançais-je en me détournant.
Je relevais la tête pour apercevoir un nuage étrange dans le ciel. Tiens. C'est bizarre. Ca sort d'ou ca ? C'était pas là y'a cinq minute ! Bah. Toute façon je peu pas aller voir ce plus prêt. Et ca pas l'air bien méchant ! PRINCESSE ME VOILAAAAAAAAAAAAAA!
Princesse Kida. Non mais princesse Kida quoi. Elle était trop canon. Trop belle. Je l'aime d'amour. Le premier qui la touche je le mord. Je suis muselé et alors ? Je peu juste pas chanter, mais rien ne dit que je peu pas mordre ! Je fixais mon tee-shirt en me mordant fortement la lèvre, les yeux explosés de joie et aux seuil des larmes. Elle ma touchée la gorge. Je me sens honorée. Je me laverais plus la gorge du tout. Ouh loulou.je me depêchais de nous mettre en fond d'ecran. Bon. Elles sont où les autres princesses ? Je me dévissais le coup de gauche à droite, avant d'apercevoir Hazel, Hobo et ….OH MON DIEU C'EST LE PRINCE ALI ??????
Mais pourquoi ils l'ont attachés ces abruties ??? Et ...Oh NON. Pas lui. Pas Rasputin. Pourquoi c'était pas lui qui était attaché ? Non franchement une relecture du ABCDaire s'impose. J'avais très honte. Y'a pas plus calée que moi sur les princesses et les méchants ! Number One, je vous défis de dire le contraire ! Ils étaient au détour d'un amas de déchats, ils ne pouvaient pas nous voir. Mais moi si. Ahah. Oh. Mais ils me cherchaient ! C'était mon nom que j'entendais. Enfin je crois. Ah oui. Le Rasputin laissait ses yeux ce baladés avec une expression observateur. Si il touche mes copains je le bute.
▬ « Oh mes copains en ont trouvés d'autres ! Je savais qu'ils étaient adorateur de princesses au fond. je l'ai toujours su ! » Maman était fière d'eux. Au final, ils avaient finit par ce secouer les puces pour m'aider ! Bon d'accord, y'avais pas de princesses et ils avaient l'air d'avoir confondu Aladdin et rasputin. Mais c'est pas grave, ils étaient là ! J'étais touchée. J'avais envie de pleurer. Je me tournais vers Kida. Parce que j'aime Kida. Je respire Kida je vis Kida. Elle avait la mains en l'air, descendant légèrement dans son dos pour saisir la lance. Ah non pas de baston, tout vas bien ! Evereything's gonna be alright ! Mais au final elle ce radoucit et ce déplace pour mieux voir. Non mais sors ta lance. T'es tellement badass avec. Moi j'aime bien.
« D'autres... donc... eux non plus tu ne les as jamais vu ? » Demanda t-elle. Non mais je les connaissais !
▬ « Mais oui c'est Hazel et Hobo ! Les débiles, ils sont attachés le grand prince Ali à la place de Rasputin ! » déclarais-je d'un ton outré. « Ce sont mes copains muselés ! » Dis-je fièrement en relevant la tête, avant de partir d'un pas décidés vers Hazel et Hobo. Fallait leurs remettrent les pendules à l'heure ! J'étais pas d'accord du tout ! Ouh loulou ca allait barder. « Non mais vous avez des trognons pains dans les yeux ou quoi ? C'est lui le méchant qu'il faut attacher, pas le prince Ali ! Je vais devoir vous refaire une lecture du ABCdaire p3 et p39 ou quoi ? » Les grondais-je. AH la la, cette équipe de bras cassés je vous jure ! Heureusement que la chef était là ! Moi, en l'occurence. Je me suis auto proclamée chef de l'expédition ! Parce qu'il fallait bien une spécialiste quand même. Tiens. Il me manque un truc. Je cherchais de gauche à droite, contrariée, avant de voir Kida. AH ! La voilà ! On laisse pas Kida dans un coin non mais oh ! Je l'attrapais par le bras pour l'approcher de moi. Kida était à coté de moi. Juste à coté de moi. Oh punaise on respirait le même air. LE MEME AIR !! Ouh loulouulouuu !!!
▬ « Moi j'ai une princesse ! » déclarais-je de pied ferme en tirant la langue à Hazel avec provocation. Moi j'ai une princesse et toi ta un esprit malfaisant, c'est trop triste. Voilà ce qui arrive quand on contacte pas les spécialistes ! On pêche n'importe quoi dans les lacs ! Et les poissons étaient vraiment moche. Enfin le vieux surtout. Ali était beau lui. Kida regarda Hazel et Hobo, puis les deux autres avant de les saluers.
« Bonjour … » dit t-elle un peu gênée. Elle était trop cute d'être aussi mignonne. Y'a que les princesses pour être aussi cute. Hazel fixa Kida avec méprit. Je vais lui faire un ravalement de la façade elle va rien comprendre. On regarde pas Kida comme ca ! Je la réprimandais d'un regard. Hobo lui fit un salut de la mains. Je souriais en encourageant son geste. Au moins il est polie lui ! Je me penchais vers Kida pour me diriger vers son oreille, une mains pour couvrir ma voix au détriments des autres.
▬ « Fais pas attention à Hazel, c'est une rabat joie, elle peut pas comprendre à quel point t'es juste parfaite. » Dis-je avec conviction. Mais c'est pas grave, une bonne révision du ABCDaire et elle allait très vite s'en mordre les doigts d'avoir été méchant avec Kida ! J'y veillerais personnellement. Au pire elle le copira cent fois pour la prochaine fois. Rasputin fit une révérence. Je le fixais avec véhénence. Il m'aura pas le vieux débris ! Kida laissa échapper un ''Ah'' en rougissant. MOUAH comment elle était trop mignonne !! J'avais envie de lui pincer les joues et l'étouffer sous plein de calin. Non. On ce contrôle on ce contrôle. On ce concentre i tout, tout ça tout ça. Voilà. On inspire, on expire. Elle regarda Ali et fit un signe de tête dans sa direction.
« Qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ce châtiment ? » Ouai tiens, pourquoi ils ont attachés le super prince alors que le vrai danger était même pas à deux centimètres d'eux ? Ils avaient interêt à avoir une bonne explications, je les attendaient de pieds ferme ! Je fixais Rasputin du coin de l'oeil. Il m'inspirait que de la méchanceté ce type.
« Je ne cherche pas à faire de mal, je ne sais pas de quoi cet homme est accusé. » Répondit Rasputin. Ila vait pas des danses Russes à exploiter ailleurs lui ? Qu'es ce qu'il ramenait sa votka dans la conversation ?
▬ « Toi je t'aime pas. Ta touché mon bébé Anastasia. » Dis-je abruptement avec violence. On touche pas à Anya. Elle est géniale Anya. C'est ma déesse vivante avec Kida. C'est des princesses badass quoi. Un peu de respect ! J'avais envie de lui refaire le portrait. Qu'il ne touche même pas à une seule mèche rousse d'Anya ou je le brûle le vivant ! Puis Anya elle avait bon goût parce que Dimitri était franchement canon. Il me donnait des bouffés de chaleurs. Un point en plus pour dire à quel point elle était géniale dans tout les sens du terme.
« J'aimerai qu'on en parle pas, ce n'était pas vraiment moi, je n'en suis pas fier. » Répondit Rasputin mal à l'aise. Quoi ? Genre d'où il ce range du coté des gentils ? Je le crois pas, un méchant ca reste méchant ! Si ca à gouté au mal une fois, bah ca l'empêchera pas de recommencé ! Il ce fichait de moi ! Menteur ! Tricheur ! AUX ARMES ! OUH LOULOU QUE JE SUIS ENERVÉE. « En quel honneur tu te range des cotés des gentils ? je te crois pas espèce de menteur !Un méchant sa reste méchant ! » Lui claquais-je d'un ton orageux. Non mais oh. Je voulais pas de lui dans la team ! Il dégage ! Next ! Suivant !
« Je ne suis pas un... "méchant". Une part de moi l'a été, malgré moi, et elle est bien loin désormais. » Je le croyais toujours pas. Qu'il aille essayer d'impressionner des vrais personnes capables de gober son mensonge. Moi c'était NIETTE. En plus il me répondait l'espèce d'insolent ! Je sentais la colère faire vibrer mon esprit.
▬ « Ah ouai ? Et laquelle de tes parts veut ma mains dans ta tronche ? la bonne ou la mauvaise ? » Raillais-je, le regard vicieux et provocateur. Non mais oh. Il avait fait du mal à Anya et je la défendrais croix de boix croix de fer père et mère. Jusqu'au bout !
« Ouais on s'en cogne de tout ça. » lâcha hazel. Ah je l'avais oubliée. En fait, j'avais un peu oubliée ce qui ce passait autour de nous. Parce qu'un vilain Russe c'était foutu en travers de ma route. Faut pas ramasser les déchets qui traine, c'est dangereux. Je croisais les bras sur ma poitrine avec une expression venimeuse.
« S'il vous plaît, on ne va pas s'énerver. » Fit Kida. A vos ordres chef ! Rien que le son de sa voix fit disparaître la colère qui m'habitait. C'était magique les princesses ! Je me pendais presque à ses lèvres, prête à décrocher la lune pour elle. Voilà, Kida a dit qu'on s'énerve pas, alors tout le monde obeis ! J'appuyais un coup d'oeil sur chaque visage, m'assurant que tout le monde ai bien reçu l'ordre. Je m'acquittais de cette tâche avec assiduité.
« Bah quand même ca peut être pratique de savoir à qui on parle et du coup tu pourrais détacher prince ali je sais pas quoi ... » Dit Hobo à Hazel. Ah beh oui, pour l'amour du ciel quelqu'un allait le déctacher l'autre ? Honte à Hobo d'avoir oublier son prénom ! J'en étais courroucée et honteuse pour lui.
▬ « Ali Ababoua s'il te plait ! » le corrigeais-je. Ah, ses enfants, jamais attentif en classe ! Je regardais Hobo le détacher et le débaillonner. Wouahhhh il était encore mieux debout.
« Oui si tu veux. » fit Hobo comme ci mes paroles ne l'intéressait guère. Je levais les yeux au ciel.
Le réveil fut difficile. Il avait les inconvénients d'une gueule de bois, mais senteur fraise des bois et shampoing DOP pour enfant. Le tout agrémenté d'une musique et d'un cri presque inhumain qui me vrillaient les tympans et qui m'affligea aussitôt d'une migraine abominable.
Je remuais lentement sur le fauteuil dans lequel je m'étais retrouvée comme par magie, la bouche pâteuse et les paupières encore lourdes. Des lumières m'aveuglaient et rendaient le retour à la réalité encore moins agréable. Je ne savais absolument pas où je me trouvais ou ce qu'il pouvait bien se passer tout autour de moi. Tout ce dont j'avais vraiment conscience, c'était du poids lourd qui entravait le sommet de mon crâne. D'une main hésitante, je tâtonnais mes cheveux, jusqu'à ce que mes doigts entre en contact avec ce qui semblait être un diadème. Comme celui que j'avais trouvé dans ce fameux paquet envoyé par un inconnu?
Peut être. Très probablement. Mais ça n'était pas le pire. Non. Porter une couronne qui avait l'air de pouvoir téléporter les gens n'était rien comparé à la tenue que je portais. Je me redressais d'un bon, les doigts plantés dans les bras du fauteuil, le coeur bord des lèvres alors que j'étais incapable de détourner le regard de mon ensemble de princesse bleu qui me laissait le ventre à l'air et les épaules dénudées.
- C'est quoi cette merd... ça?!
Je réussi à retenir le juron qui avait failli m'échapper, dégoûtée par cette vision qui me rappelait des souvenirs d'un ancien temps. Le genre de souvenir qui est agréable de se rappeler, en général, mais qu'on a pas forcément envie de revivre pour autant. Les pantalons bouffants? Non, merci.
En tournant la tête sur le côté, à la recherche de réponses et d'informations, désormais complètement réveillée, je me rendis compte qu'une rouquine bien connue se tenait à mes côtés. J'hésitais entre être soulagée ou paniquer.
- Anya? Que ce qui se passe? Tu m'as organisé une journée entre filles ou on a des ennuis?
Je m'étais légèrement penchée vers pour qu'elle puisse m'entendre même si je murmurais, afin d'être un minimum discrète étant donné le monde qui se trouvait dans le coin.
- Je dirais qu'on a des ennuis. Y a une scène derrière nous et y avait un type qui chantait puis il est tombé dans une trappe qui s'est ouverte ses pieds... Moi j'appelle ça des ennuis. J'aurais préféré la journée entre filles mais j'aurai pas choisi cette tenue.
Oh oui. Moi aussi. Dommage, pour une prochaine fois peut être. J'allais lui demander si elle savait comment s'enfuir de là quand tout à coup une nouvelle chanson débuta. J'aurai bien aimé l'apprécier, mais je n'arrivais pas à me détendre. L'adrénaline et l'envie de quitter ce fauteuil étaient un peu trop fortes pour que je puisse me concentrer à 100% sur les paroles de cette musique qui pourtant était très agréable pour mes tympans délicats.
- Du coup... On joue le jeu? On ne tente pas de s'enfuir tant qu'ils sont tous obnubilés par la personne qui chante? Est-ce qu'il faut qu'on appuie toutes les deux sur ce gros bouton ou il vaut mieux ne toucher à rien?
À voix basse, je montrais le buzzer posé devant moi à Anya, la tête pleine de questions. Personne n'avait prit le temps de m'expliquer les règles, aussi. J'étais perdue. Et c'était encore pire comme sensation que celle d'être coincée dans un jeu musical alors que je n'avais rien demandé.
- Je pense qu'on doit jouer le jeu si on veut en savoir plus et éventuellement rentrer chez nous... Personne n'a l'air de nous vouloir du mal...
Elle jeta un coup d'oeil au public avant de reporter son regard sur moi.
- Pour le moment du moins...
Anya se tortilla tout à coup sur son siège pour regarder qui était en train de chanter. Je n'étais pas sûre que ça soit les règles, par contre...
- Je crois que je reconnais le chanteur, mais je suis pas sûre du coup... Je vais appuyer sur le buzzer pour voir si ça l'empêcherait pas de passer à la trappe. Et si j'ai tort... on avisera. Mais j'aurais pas tort.
Sa remarque me fit sourire. J'étais certaine aussi qu'elle n'allait pas se tromper. Vous connaissez l'intuition féminine? Eh bien c'était quelque chose que Anya semblait maîtriser à la perfection.
Ce qui se révéla d'ailleurs vrai. Le chanteur fut sauvé de la trappe, Anya avait bien reconnu un visage apparemment amical et le présentateur n'avait pas du tout l'air étonné de nous voir là. Bien. C'était désormais à moi qu'il s'adressait. Le but du jeu allait être de savoir répondre correctement à sa question. Et si une simple erreur de ma part faisait tout basculer? Après tout, il y avait peut être des sujets ou des paroles qu'il était interdit de balancer sans tabou. Sait-on jamais.
- C'était... excellent. Vraiment excellent. Cet élégant monsieur a une voix puissante et juste. Un pur régal pour les oreilles!
J'accompagnais mon avis simpliste au possible d'un sourire royal, de mains posées joliment sur les hanches et de petits coups d'oeils légèrement suspicieux à l'égard du présentateur et du reste de l'équipe qui s'affairait sur le plateau. J'essayais d'en savoir le plus possible sur l'endroit où nous nous trouvions et sur la situation. Tout les détails et indices étaient bon à prendre.
À ma grande surprise, je vis l'homme qui venait de chanter me détailler de la tête aux pieds avec un air outré. Je fronçais les sourcils en lui adressant un regard interloqué. Que ce qu'il avait? Il était jaloux parce qu'au moins au moins j'étais une princesse et que je pouvais poser mes fesses sur un fauteuil plutôt confortable au lieu de devoir me donner en spectacle en chantant italien?
Le présentateur eu l'air plus satisfait de ma prise de parole. Il se détourna de moi pour observer le siège vide sur lequel était écrit "Kida", avant de reprendre la parole à la suite d'un petit blanc.
- Eh oui, Princesse Kida n'est pas mal là mais ce sont les aléas du direct! Comme on dit The Show Must Go On!
Que ce qu'ils avaient tous avec Queen? Heureusement que Anya était là pour détourner le tout.
- Et on pourrait pas dire plutôt The Show Must Go Home?
Je dû retenir le rire qui menaçait d'exploser en me pinçant les lèvres, sans pour autant pouvoir cacher mon air amusé. Le présentateur eu un sourire crispé et reporta son attention sur moi, comme si il attendait une réponse de ma part.
- Je suis du même avis qu'Any... Que Princesse Anastasia ici présente. Nous commençons à fatiguer, il faut dire que les talents ne sont pas vraiment au rendez-vous aujourd'hui! J'ai de plus une migraine absolument affreuse! Vous n'avez pas envie de rentrez chez vous relaxer un peu? De retirer ce beau costume pour le troquer contre quelque chose de plus confortable?
Avec un sourire enjôleur et un battement de cils, je posais ma main sur son bras. Que ce soit bien clair, je ne le draguais pas. Je jouais juste de mes charmes pour voir si il y était sensible et donc plus à même de nous laisser partir. J'étais jolie, mes dents étaient parfaitement blanches et en plus de ça j'avais une couronne de princesse. Si ça ne lui faisait aucun effet, alors ça voulait dire qu'il était amoureux de son micro. Ce que je ne jugerai pas. Après tout, j'étais bien tombée amoureuse d'un voleur qui se balade pieds nus et qui parle à un singe. Chacun ses fantasmes honteux.
Le présentateur se contenta d'avoir l'air mal à l'aise, alors que Anya me lança un regard sidéré que j'ignorais. La seule arme que j'avais là tout de suite maintenant, c'était ma paire de seins. Je faisais comme je pouvais.
- Euh... Eh bien chers téléspectateurs et cher public, on dirait que les auditions à l'aveugle sont finies pour ce soir.
Il manquait de motivation, tout à coup. À croire que tout ça ne l'avait pas convaincu. J'avais le droit d'être vexée?
- La récolte a été bonne, puisque Anastasia remporte un talent! Je vous en prie, allez rejoindre votre coach.
Il donna tout à coup une tape dans le dos du chanteur, comme pour le faire avancer. Celui ci eut l'air encore plus outré qu'on ose le toucher. Il se mit tout de même en marche, le dos droit et la démarche sèche au possible comme si il se croyait dans l'armée.
J'en profitais pour partir me cacher en coulisses, les autres sur les talons. Je dû jouer des coudes, l'endroit étant peuplé de techniciens, d'une femme qui avait l'air très occupée à donner des ordres et d'une bien trop longue file de personnes qui abordaient exactement le même tatouage sur la nuque que l'homme qui nous accompagnait. Mystérieux, tout ça. Vraiment très mystérieux. Ça ne serait pas une histoire de gangs qui se battent en chantant, par hasard?
Prenant les devants, j'ouvris la porte de ce qui semblait être une loge, la porte décorée d'une couronne en argent et pailletée qui brillait sous la lumière des néons accrochés au plafond, passait la porte par l'encadrement, me rendis compte qu'il n'y avait personne à l'intérieur et en profitais donc pour attraper mes camarades par les bras et les entraîner à l'intérieur de la pièce qui sentait bon la fraise et qui faisait mal aux yeux à cause d'une forte dose de rose. Je terminais par claquer la porte derrière nous et caser une chaise en velours rouge contre celle-ci pour être sûre qu'on soit bien enfermés et désormais tranquilles.
- Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe? Et vous, vous êtes qui? C'est un ami à toi, Anya? Ça veut dire qu'on doit l'embarquer avec nous?
Je tendis le pouce vers l'homme, tout en fixant Anya. Lui n'eut pas l'air de beaucoup apprécier et fit claquer sa langue de manière insupportable.
- Je ne suis pas l'auteur de cette horreur. Et puis, puis-je savoir qui vous êtes?
Il n'avait donc pas reconnu le costume? Certaines personnes ici semblaient manquer de culture générale...
- Je le connais seulement de vue, en fait, mais on est dans la même galère alors autant se soutenir. Bonjour, moi c'est Anastasia.
Mon amie lui tendit la main. L'inconnu pas si inconnu se contenta d'abord de la toiser de haut en bas, l'air suspicieux, avant de finalement lui serrer la main, toujours aussi sec.
- Carlisle Evil. Puis-je savoir où est-ce que nous sommes, pour l'amour des diables?
Quelle charmante façon de jurer... Il semblait excédé, mais son ton trahissait sa fatigue.
- Pas la moindre idée, j'en ai peur...
- Qui sont ces gens? Cette mascarade est trop "officielle" pour n'être qu'un canular...
- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pour vous, mais dès que j'ai mis cette couronne sur ma tête, je me suis retrouvée embarquée dans un tourbillon parfumé à la fraise et avec pleins de paillettes. La personne qui m'a envoyé ici connaissait ma véritable identité, en tout cas. Ce qui rend le tout encore plus improbable.
Et incompréhensible. Je n'avais aucune explication en tête. Et je ne semblais pas être la seule.
- À peu près pareil que toi, mais c'est ma belle-mère qui m'a mis la couronne sur la tête. Je pense honnêtement que ce soit un détail.
Anya avait murmuré cette dernière phrase, ce qui m'arracha un sourire malgré le contexte plutôt tendu. Dommage que monsieur soupe à la grimace ne se permette pas de sourire à son tour. Histoire de montrer qu'il était capable d'afficher une toute autre palette d'émotions.
-... Je crains d'avoir vécu une chose similaire avant de me réveiller dans l'une de ces... loges.
- Je voudrais pas m'enfoncer mais... tous les candidats – je pense que c'était des candidats – avaient un tatouage si j'ai bien regardé la file. C'est peut être un genre de pass. Il a quelque chose de spécial ce tatouage?
Monsieur Evil eut un temps de réflexion, réfléchissant à la question d'Anya.
- À part d'être d'une vulgarité agricole... il me semble que lorsque je me... produisais, ii m'ait... Affecté.
- Comment ça, "affecté"? Il a altéré votre comportement tandis que vous chantiez? C'est étrange d'ailleurs que moi et Anya n'ayons pas de tatouage. Peut être parce que nous faisons parti du jury? Si ça se trouve, c'est un peu comme un laissez-passer, pour pouvoir se produire sur scène? Un moyen de savoir qui participe à l'émission. Ou quelque chose de ce genre.
Le regard perdu dans le vide tandis que je réfléchissais, je passais distraitement ma main le long de mon cou, là où aurait pu se trouver un tatouage comme le reste de la population que nous avions croisé.
- Je me demande si votre tatouage ne va pas nous poser de problèmes, du coup. Si nous n'en avons pas, il doit y avoir une bonne raison. On devrait peut être le cacher avec du font teint ou par un autre subterfuge. Juste au cas où.
Le Carlisle haussa un peu sourcil peu avenant, qui me fit grincer des dents. Que ce qu'il y avait encore?
- ... Ce n'est pas dénué de sens.
Et il était vraiment obligé de faire cette tête d'enterrement même quand il approuvait une de mes idées? Roulant des yeux, je fis un pas vers lui pour pouvoir mieux observer son tatouage mais tout de suite il fut sur ses gardes.
- Non, je vous remercie! Trouvez moi du fond de teint "Peach" ou "Sand", mais je refuse que l'on me touche encore contre ma volonté.
Avec un soupire, j'adressais un regard agacé avec Anya, avant de leur tourner le dos pour m'approcher de la coiffeuse installée au fond de la pièce. Il devait bien avoir du maquillage quelque part.
Je grimaçais quand je vis mon reflet dans le grand miroir décoré d'une licorne se cabrant accroché au mur face à moi. La décoration était de mauvais goût et en plus de ça mon costume de princesse me semblait désormais ridicule. Merveilleux. J'entrepris de fouiller les tiroirs de la coiffeuse, tombant sur tout un tas de rouge à lèvres aux noms sortant de l'ordinaire: "Pomme empoisonnée", "Corne de Licorne Fun", "Rouge-Gorge chantant"... Il fallait que quelqu'un parle au directeur marketing parce que là ça n'allait pas du tout.
Heureusement, je trouvais rapidement la pochette de fond teint. Marque "LeRoyal", aux teintes "Princesse Cadavérique", "Princesse à la peau blanche comme la neige et les lèvres rouges comme le sang", "Bébé Princesse"... Ce dernier ferait l'affaire. Même si son appellation risquait de faire grincer les dents de Monsieur Evil. Parfait.
Je refermais le tiroir et m'approchais de lui pour lui tendre le maquillage d'un geste sec qui trahissait mon agacement. En même temps, ce n'était pas comme si j'essayais de le cacher.
- J'espère qu'il sera à votre convenance. Si vous avez besoin d'un avis après vous être tariné le cou, n'hésitez pas. Vous n'êtes pas le seul à vous y connaître, en maquillage.
Il me répondit par un fusillement du regard, prit le maquillage et s'en alla faire sa petite affaire, tandis que je me détournais de lui pour reporter toute mon attention sur Anya.
- On tente une évasion après que monsieur est terminé de se maquiller?
- Ça marche! Et on essaye aussi d'en apprendre un peu plus, ça peut servir.
Je hochais la tête, complètement d'accord avec elle. Tout ça était beaucoup trop mystérieux. Et en même temps terriblement excitant. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu d'aventures à vivre et de mystères à résoudre.
- Partez devant, je vous en prie...
Et voilà que Caliméro sortait les violons...
- On va peut-être quand même rester groupé, non? C'est encore la meilleure façon de s'en sortir.
- C'est votre "amie" qu'il faudra convaincre...
Attendez trente secondes? C'était quoi ces accusations? Et pourquoi Anya m'adressait un regard quelque peu désolé, comme si elle était sur le point de me faire de la peine ou de me balancer une triste nouvelle?
- On pourrait peut-être... mordre un peu plus tard? Quand on aura trouvé où on est et comment rentrer?
Que... Quoi? J'en restais bouche bée. Comment ça, "mordre"? J'avais l'air de vouloir mordre Carlisle? C'était lui qui avait commencé! La main sur le coeur, je pris un air attristé.
Tes accusations me font de la peine, Anya. Monsieur Evil est désagréable au possible depuis que nous l'avons rencontré. Et la politesse, ainsi que le respect, sont des valeurs que j'apprécie tout particulièrement, surtout en période de crise. Alors je ferai un effort quand lui en fera aussi.
- Une main sur la hanche, je pris un air plein de défi. Je n'aimais pas du tout le manque de respect. Et j'étais bien trop têtue pour faire comme si de rien n'était. Il était peut être tout perturbé, mais c'était le cas pour nous aussi. Alors autant que tout le monde fasse des efforts pour la bonne cause!
- D'ailleurs vous devriez étaler un peu plus le fond teint vers la droite. Juste comme ça.
Moi? Vouloir à tout prix avoir le dernier mot? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Sloan Fyresciell
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : King Tom Hiddleston
• Franchement Slo', on a pas besoin de se retrouver dans un parking glauque pour que tu m'annonces que tu me prends comme ton témoin de mariage !
• Ssssssh discrétion Al' discrétion !
• Sloan ? Tu m'écoutes ? Lui là ... je peux le tuer quand tu veux !
• Hum oui oui Dew' ... oui oui
| Conte : Le Hobbit | Dans le monde des contes, je suis : : Smaug le magnifique
Impossible n'est pas une déclaration; c'est un défi.
Cette jeune femme avait le don d’être véritablement… Irritante. Non seulement elle utilisait ses attributs comme une publicité de mauvais genre pour faire oublier l’inavenant de ses attitudes mais en plus elle se permet de se dissimuler derrière des fausses valeurs, qu’elle n’appliquait par ailleurs aucunement ! Son ton sarcastique avait le don de mettre Carlisle, déjà dans des dispositions plus que précaire, dans un état d’exaspération… Conséquent.
Sa dernière remarque, destinée sans doute à faire douter Carlisle de la perfection de son camouflage, n’eut pas l’effet escompté. Au contraire, Carlisle ferma même de façon assez discrète pour sembler inconsciente, mais assez visible pour faire comprendre son inintérêt de ses ‘conseils’, la petite boite de fonds de teint, d’une couleur assez… Etrange. Fort heureusement, il était parvenu à opacifier et teinter un peu plus sa coloration, afin de se fondre à sa propre carnation.Non mais vraiment, quelle novice ! De l’ivoire quand sa peau approchait plus le pêche…
Avec un claquement de langue, il se releva, faisant face aux deux jeunes femmes. Leur déguisement étaient au moins aussi étranges que le sien, mais étrangement, elles semblaient toutes deux s’accorder sur un thème qui se voulait celui du princier. Cependant, l’une d’elle était clairement plus vêtue que l’autre, et Carlisle ne put s’empêcher de songer combien un voile de plus n’aurait été de trop sur ses épaules...
La jeune femme le toisa tout autant qu’il lui rendit la politesse, et Carlisle manqua vraiment de devenir aussi irrespectueux qu’elle l’accusait d’être.
-Vous dîtes ne pas supportez l’impolitesse, sachez que je ne supporte pas la votre. Vous vous permettez de parler de moi sans vous adressez directement à moi mais à votre amie ici présente et vous osez parler de manque de respect ?!… Le respect se mérite, jeune fille, il n’est pas acquis.
Son regard de glace se tourna vers la jeune femme qui l’avait reconnu, l’observant avec un peu moins de froideur, sous le regard outré et estomaqué de son amie.
-Je vous donne raison sur ce point en revanche. Un groupe a toujours plus de chance de s’en sortir, qu’il s’agisse de force brute ou… D’intellect. Tant que nous ignorons qui nous a enlevés… Je crains qu’une cohabitation s’impose….
Il acheva sa phrase sans détourner son regard de la brune, s’attelant à se souvenir de son prénom. Anastasia si il ne s’abusait pas.
-Il faut que nous trouvions la sortie de ce… Studio d’enregistrement.
Cela semblait d’une évidence pleine et entière et Carlisle ne prit pas la peine de vérifier si celle-ci était approuvée ou non. D’un pas rigide, il traversa la loge, ouvrant la porte avec l’aisance de celui qui a toute la légitimité d’agir de la sorte. Ce qui ne lui valut qu’un vague regard de la part de la jeune blonde qui releva la tête vers lui.
-Mademoiselle! la héla-t-il, la faisant stopper net, la bouche à demi-ouverte, avant de se désigner de l’index. Oui vous, comment vous appelez vous?
-M… Moi ? Je euh… Truc, bafouilla-t-elle, l’air encore plus idiote que son prénom ne l’était déjà.
Carlisle dût par ailleurs s’empêcher de grimacer face à tant de ridicule.
-Truc, répéta-t-il, fatal. Puis-je vous importuner un instant très chère, je vous en serais éternellement redevable, glissa-t-il, d’une voix suave et tendre, comme il ne l’avait pas utiliser depuis fort longtemps… Je me trouve dans l’embarras voyez-vous, je dois menez ces jeunes femmes vers la sortie la plus proche mais hélas, je me perds dans ce dédale de couloirs ! Croyez vous pouvoir nous aider?
Le ton était juste, la mine, parfaite. A aucun moment la pauvre Truc n’eut la moindre chance. Rougissante comme une pivoine, elle lui indiqua en des indications brèves comme se rendre dans le prochain couloir, puis tout droit, avant de tourner à droite. Un panneau devait alors leur indiquer la direction voulue. Avec un sourire digne d’un tableau de grand Maître, Carlisle s’avança, baisant la main de la jeune femme, qui gloussa avant de s’enfuir en tenant son planning contre sa bouche.
Diable que la gente féminine pouvait parfois lui sembler faible.
-Allons-y, fit-il, froidement, en se retournant vers ses compagnes d’infortune, son visage à nouveau fermé.
Truc était peut-être une créature rougissante et manipulable, mais elle demeurait un assez bon guide. Au détour de quelques câbles, ils finirent par apercevoir au bout du couloir un immense panneau rose clignotant, indiquant en effet la sortie. Sans les attendre, Carlisle passa devant, s’interrompant tout de même pour les laisser passer devant lui. Question de principes. Et de stratégie. Une immense porte de métal, abritant sans le moindre doute un ascenseur, leur faisait face, indiquant un « -1 » fatidique.
Malgré lui, Carlisle se figea, observant lesdites portes de métal avec un suspicion éhontée. Si il était bien une chose que Carlisle haïssait, c’était de ne pas contrôler la situation ? Hors découvrir qu’il se trouvait dans un sous-sol était un cruel rappel de son manque total d’informations. Chose qui ne sembla pas déranger Anastasia, qui s’avança doucement pour appuyer sur le bouton d’appel, haussant les épaules quand Carlisle la dévisagea, incertain du bien fondé de cette action. Cependant, les portes s’ouvrirent sans le moindre problème, et après une brève hésitation, Carlisle finit par la suivre, au moment où elle appuyait sur le numéro « 7 » du tableau des étages.
Une musique atroce prit alors possession de la cabine, et Carlisle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Cependant son calvaire fut de courte durée, et les portes s’ouvrirent rapidement sur le septième étage. Un parquet doré traçait les contours d’un couloir de bonne mesure, ornée de murs aux portes ajourées de dorures elles-aussi. Un tel prestige laissa Carlisle pantois, après l’affreuse vulgarité de divertissement télévisé qu’il venait de quitter. Et qu’il ne désirait retrouver pour rien au monde.
D’un pas mesuré, il s’avança dans le couloir, observant avec attention les portes qui les entourait. Rien dans leur aspect général ne semblait les distinguer, pas même un moindre son au-delà des planches de bois épais. Après un temps, Carlisle releva les yeux, interpellant les deux femmes du regard. En quelques oeillades, il leur fit comprendre son intention d’ouvrir l’une des portes, et chacune d’elles sembla contracter les muscles de leurs torses, dans l’éventualité d’une altercation. Carlisle hocha rapidement la tête, retenant sa respiration…. Avant de brusquement ouvrir la porte la plus proche.
Pour leur plus grand étonnement -et plaisir, si l’on pouvait en juger par l’air radieux que prit le visage d’Anastasia en constatant l’endroit dans lequel ils venaient de débarquer, cette pièce se trouva être une bibliothèque, de taille raisonnable, mais fort bien fournie. Les murs, presque jusqu’au plafond, étaient ornés d’ouvrages aussi épais que… Colorés. Malgré lui, Carlisle fronça le nez devant une telle explosion de couleurs. C’était… De mauvais goût. Véritablement de mauvais goût. Particulièrement ce registre des plus épais, couvert de paillettes et recouvert de peinture… Rose.
« ABCédaire des Princesses, Reines, Guides et autres nanas trop cool »
Avec un claquement de langue, Carlisle soupesa le livre, avec curiosité. Comment un simple abécédaire pouvait-il être aussi épais ? Cela ressemblait d’avantage à un dictionnaire ! Et puis, quel titre ! C’était si… Enfantin ! Antropy aurait tout aussi bien pu écrire un titre pareil… Nonchalamment, Carlisle ouvrit le livre, plus pour la forme que pour son contenue, qui lui rappelait terriblement ces choses qu’Antropy achetait pour sa fille, en attendant qu’elle grandisse. Des Abécédaires des animaux, de nourriture…
Pourtant, ce que Carlisle trouva à l’intérieur eue le don de le surprendre. En effet, dès la première page, Carlisle pu observer le visage en très haute qualité photographique d’une jeune femme supplantée du titre ‘Ambrosia’. La jeune femme était par ailleurs affublé du titre pompeux de ‘Princesse de notre beau Royaume d’Or’, et d’un long paragraphe la détaillant comme une personne d’une qualité rare et exemplaire. Carlisle manqua de lever les yeux au ciel, tournant sèchement la page… Pour tomber nez à nez avec le portrait de la jeune brune qui déambulait d’étagères en étagères devant lui. L’espace d’un instant, Carlisle les considéra, Anastasia et son portrait, avant de se diriger vers elle. Elle leva des yeux discrets vers lui, avant de brusquement se figer lorsqu’elle vit sa photographie, saisissant le livre à son tour.
-C'est vraiment.... Intrusif ce truc, marmonna-t-elle, en parcourant des yeux ce que l’on racontait sur sa personne, avant de tourner les pages du livre.
De nombreuses photos figuraient dans le livre, toutes accompagnées d’un titre et d’une légende. Blanche-Neige, Starla, Kida, Aurore… Et même cette sotte de Belle, dont la légende explicative mentionna le nom d’un être que Carlisle exécrait tant qu’il préféra se détourner, avançant dans la bibliothèque, l’esprit aux aguets.
- Toi aussi t'es dans le bouquin ! Page 39, fit à un moment la jeune femme, s’adressant à sa compagne qui s’approcha à son tour.
Pendant un temps, les deux jeunes femmes demeurèrent absorbées par l’abécédaire, avant que Carlisle ne finisse par les interrompre.
-Ce sont des rapports vraiment détaillés. Vous a-t-on menacé récemment?
-Pas depuis décembre dernier fit Anastasia, après avoir consulté Thalia. Mais c'est réglé depuis, compléta-t-elle, déclenchant chez Carlisle une sorte de rictus.
-Non personne n'a eu l'air de vouloir ma peau récemment, ajouta Thalia, d’un ton sec. Tout allait pour le mieux jusqu'à l'arrivée du paquet à ma porte.
Avec raideur, Carlisle hocha la tête, comme pour lui même.
-Ces gens vous considère visiblement comme d'une classe supérieure à la leur… Il faut que nous l'utilisions à notre avantage. Vous devez avoir accès à des informations précieuses. Sur où nous sommes et pourquoi. Cet... Homme, présentateur, fit-il, avec un claquement de langue emplit de dédain, il... s'adressait à vous comme figures connues, il ne vous a pas présentées, et ce livre semble le confirmer. Vous... Êtes célèbres ici.
-Su-per, railla Anastasia, en pinçant les lèvres. Mais c'est un bon plan… Y avait pas un mode d'emploi sur comment faire pour avoir toutes les infos, des fois ?
-Page 1. Je crois que cette femme est la source d'information que nous devons trouver.
Rapidement, elle revient à la première page, la parcourant avec curiosité, mais en vitesse, avant de brutalement refermer le livre entre ses mains.
-Allons y alors ?, lança-t-elle, en rangeant le livre à sa place.Si nous sommes au Royaume d'Or et qu'elle en est la princesse... On doit être dans son palais, non ?
-Je le suppose... Bien qu'il me semble être de très mauvais goût d'avoir un... studio d'enregistrement dans son propre palais...
-Chacun son truc, admit-elle, moi du moment qu'on peut rentrer ça me va.
Sur ce point, Carlisle était plutôt d’accord avec elle.
-Il nous faut juste trouver où se situe cette jeune femme...
- Eh bien ne perdons pas de temps, on a encore six étages à explorer !
Ô comble de l’allégresse...
Kida
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| Avatar : Saoirse Ronan
| Conte : L'Atlandide, le monde perdu | Dans le monde des contes, je suis : : Kida
Ces gens devaient manger des baies plutôt corsées pour être aussi surexcités… ou prendre du café, une boisson qu’elle avait découvert en remontant à la Surface, dont raffolait nombre de Storybrookiens et qui avait tendance à exciter l’âme des personnes.Le ton était monté rapidement parmi toutes les personnes présentes et si au début Kida n'avait pas voulu se joindre à eux parce qu'elle ne les connaissait pas, elle avait fini par sortir de sa cachette quand Malfalia l'avait présenté à tout le monde. Elle détailla les deux hommes, celui qui semblait plus agé ainsi que celui qui était attaché et bailloné. Apparamment, ils venaient du même endroit qu'elle et n'en savait pas plus sur leur sort.
Elle observa ensuite la rouquine qui semblait ne pas l'apprécier au premier regard ainsi qu'un garçon un peu timide qui lui avait fait un signe de main. Elle se souvint de lui comme étant la dernière personne qu'elle avait vu avant de s'endormir... Elle lui lança un sourire avant de se promettre mentalement de lui en toucher un mot unpeu après. Puis Malfalia s'était énervée à l'idée qu'on avait attaché la mauvaise personne, Ali semblait être un héros tandis que "Raspoutine", un méchant qui avait touché un bébé du nom d'Anastasia, était en liberté. Elle contasta pourtant que l'homme semblait plutôt gêné de ce passé et sincèrement embarrassé à l'idée qu'on le considère comme tel. Elle avait alors décidé d'intervenir pour calmer le jeu, en même temps qu'Hazel et leur regard se croisèrent. Kida avait la vague impression que si la demoiselle avait pu la tuer d'un simple regard, elle l'avait sans doute fait... Elle lui rappeler un peu Melody, pleine de rage et de rancoeur, un peu perdue et esseulée... mais si l'Atlante ne pouvait pas aider la sirène, elle pouvait au moins tenter sur cette "Muselée".
- Est-ce que vous allez bien ? - Ce serait mentir si je disais que je n'ai jamais connu de meilleurs jours, mais je vais bien, pour le moment. Merci. Et vous ? - Je vais bien je vous remercie... Vous aussi vous vous êtes endormi à Storybrooke pour vous réveiller ici ? - Pas exactement. Je suis certain que je ne dormais pas à cet instant. Je me suis endormi, je pense, lorsque je suis arrivé ici. J'ai même vu cette jeune femme, Malfalia, avant de m'endormir, je l'avais oublié avant de la revoir. - C'est intéressant ce que vous dîtes... moi c'est cet homme, Hobo que j'ai vu... et moi aussi je ne viens que de m'en souvenir...
Elle était songeuse tout d'un coup... ainsi donc elle ne s'était évanoui qu'à son arrivée ici plutôt que de s'évanouir à Storybrooke ? Elle avait beau chercher dans on esprit, elle ne parvenait pas vraiment à s'en souvenir. De son côté, Ali semblait s'être enfin défait de toutes ses chaînes :
- Et vous, est-ce que ça va ?
Il semblaut être légèrement troublé, comme si elle venait de dire ou de faire quelque chose d'incroyable. La jeune Atlante avait beau se refaire la scène, elle n'avait vriament pas l'impression cette fois-ci d'avoir fait quelque chose qui pourrait être étrange pour un Surfacien.
- J'ai eu des meilleurs rêves. Mais oui ça va merci - Un rêve ? Je suis désolée, peut-être que cela va être un choc pour vous mais... je ne pense pas que ce monde soit un rêve... je pense que tout ceci est bien réel...
Elle laissa un silence se poser devant eux, afin d'être certaine que le jeune homme assimile la nouvelle sans trop de mal avant d'ajouter gênée :
- Je ne suis pas une créature qui rêve... pas depuis que je suis remontée à la Surface en tout cas... et pourtant... je suis là... c'est forcément réel...
Elle ne voulait pas le voir paniquer. De ce fait, elle posa avec douceur une main avenante sur son épaule
- Je pense que nos hôtes sont très gentil mais qu'il vaut mieux avancer selon leurs règles... ne vous en faîtes pas, je pense que nous allons nous en sortir...
Elle lui lança un petit clin d'oeil encourageant et le garçon devint rouge pivoine. Ah... oui... elle oubliait que pafois ce geste pouvait provoquer un double sens... Elle aurait aimé parlé un peu plus avec les deux garçons qui semblaient aussi perdus qu'elle, mais la jeune Hazel la perturbait trop pour le moment. Un souvenir lui revenait en mémoire, elle était petite et elle hurlait "PAPA!!" en priant pour que son père raplique au plus vite. Elle tenait dans les mains un loup turquoise, un étrange animal type de l'Atlantide. Il n'était encore qu'un louveteau et se convulsait dans les mains de la petite Kida. Son heure était proche. Elle revoyait son père s'accroupir prêt d'elle, lui poser une main sur l'épaule et la seconde sur l'animal en parlant à sa fille de sa voix grave et basse :
- Kida... - Papa, il faut que tu fasses quelque chose... il va mourir ! - Je ne peux rien faire mon enfant... son sort est dans les mains de Mère Nature... Vois-tu, les loups turquoise vivent en meute... là est leur force... ils vvent ensemble et se soutiennent les uns, les autres. Parfois, le caractère et le vécu font que certaines créatures choisissent des chemins différents et sortent du sentier que Mère Nature crée pour eux... Celui-ci voulait vivre seul, s'affranchir de ses pairs...
Son père avait alors récupérer le petit animal des mains de sa vie. Il s'était encore convulsé quelques instant avant de ne plus bouger du tout. A jamais.
- Le loup solitaire meurt, mais la meute survit.
Son souvenir lui revint comme un électrochoc et la piussa à agir. Hazel avait deux meutes : celle qu'elle formait avec les Muselée et celle qu'ils étaient en train de construire maintenant. Kida ne savait pas pour combien de temps elle durerait mais seule l'entraide pouvait aider les Storybrookiens à rentrer chez eux et les Muselés à briser leurs chaînes. Mais si la rousse restait aussi optu, si personnelle, elle n'allait que mourir... il était hors de question que cela se produise. Pas une seconde fois, pas devant ses yeux. La blonde d'argent accéléra le pas pour rejoindre la jeune femme qui marchait en tête de cortège, les yeux fixés droit devant.
- Tu m'en veux.
Elle lui avait dit cela comme une constatation, sans aucune animosité, comme si elle c'était présenté, tout simplement.
- T'es une princesse. Les princesses sont pas nos amies. Fin de l'histoire. - Pourquoi ?
La jeune femme soupira très buryamment pour lui faire comprendre qu'elle n'avait pas envie de parler et qu'elle l'embêtait sans aucun doute. Kida respecta son choix et continua de marcher à ses côtés mais en silence. Au bout de quelques minutes pourtant, Hazel reprit d'elle-même la conversation :
- T'as jamais entendu parler de la Guerre de la Musique ? - Si... il y a quelques minutes... Malfalia m'a expliqué. Mais cela ne réponds pas à la question. Pourquoi ? - Pourquoi y a eu la guerre ? Je sais pas. D'après toi, c'est des prétextes intelligents qui déclenchent les guerres ?
Elle avait clairement un air désabusé mais la jeune atlante de s'en formalisa pas. Elle se contenta d'hausser les épaules en lui répondant simplement ;
- Chez nous... les guerres n'existent pas. Non je me demandais plutôt pourquoi cette guerre qui semble t'avoir fait tant souffrir tu souhaites la perpétuer ? Pourquoi tu me juges sans même me connaître alors qu'il semblerait que ce qui fait que votre peuple - pardonne moi si j'utilise le mauvais terme, je ne suis jamais douée pour cela - soit aussi asservi de manière si horrible. Et enfin... pourquoi ce serait la fin de l'histoire ? Pourquoi ce ne serait pas un nouveau début. Rien n'est immuable... - Pourquoi je devrais faire une exception pour une princesse sortie d'on ne sait où qui prétend être gentille ? Je veux bien croire que tu sois pas du coin - les princesses d'ici elles s'habillent pas comme ça. Mais même. Je dois te faire confiance parce que Malfalia est fan de toi ? - Non. Tu ne devrais pas faire d'exception. Tu devrais être plus ouverte auprès de tout le monde. Je suis sûre que cela réglerait beaucoup de choses à la Surface si les gens étaient ainsi. Et tu ne dois me faire confiance parce que quelqu'un m'apprécie, tu dois me faire confiance si ton cœur et ta tête (elle les montra lentement l'un après l'autre en posant d'abord sa paume contre son coeur puis son index sur sa tempe) te le disent. Mais pour les entendre murmurer... il faut voir et écouter...
Un silence lourd tomba. Il était clair que la Muselée se demandait ce que Kida avit fumé vu la façon dont elle la regardait mais une fois de plus, la demoiselle s'en fichait. Ce n'était pas la première à la regarder comme cela et sans doute pas le dernière... mais elle avait ses convictions et elle y croyait. La rebelle ajouta :
- Tu ne sais pas ce qu'ils nous font.
La Guide secoua la tête de gauche à droite d'un air désolée avant d'hocha la tête lentement :
- Non je ne sais pas... C'est vrai...mais je veux savoir et comprendre... est ce que tu veux bien m'expliquer ? - Demande à l'un des types de chanter et tu verras bien.
Elle avait pointé du doigt Ali et Greg. Kida s'était alors retournée vers eux d'un air gené. Elle avait envie de comprendre car ce n'était que comme ça qu'ils pourraient s'entendre et avancer ensemble mais l'idée de choisir lequel des deux condamner au chant sans même savoir l'effet que ça leur ferait la gêner. Malfalia avait dit qu'elle n'avait pas le droit de chanter...
Contre toute attente et sans aucun doute face à la détresse qu'on pouvait lire sur le visage de Kida, Ali sortir du fond de la troupe pour s'avancer vers elles en se portant volontaire pour un petit chant. Il se râcla la gorge sous l'oeil à la fois intéressé et craintif de l'Atlante.
Anastasia Romanov
« Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
A présent, Anastasia pouvait comprendre à quel point elle et Dimitri avaient pu être pénibles et admirait le flegme et le calme dont Vladimir avait fait preuve à l'époque. Elle doutait, certes, que Carlisle et Thalia finissent ensemble (en fait, elle l'espérait et l'appelait de tout son cœur, peu certaine de pouvoir les endurer plus longtemps que le temps de cette aventure étrange) mais ne pouvait s'empêcher de noter le dédain et la compétition dans cet acte qu'ils avaient instauré presque immédiatement, dès les premiers mots échangeaient. Il avait donc été plus difficile que prévu de former une équipe mais tout le monde semblait s'être mis d'accord sur le fait que la collaboration primait sur leurs animosités. Thalia ne rechigna d'ailleurs pas à les suivre hors de la bibliothèque à la recherche de cette fameuse Ambrosia. Si Anya avait vu juste (et elle était à peu près certaines que ce soit le cas), elle ne serait probablement pas difficile à trouver. D'autant plus si les choses étaient telles que dans le monde des contes qu'elle connaissait, celui dans lequel les princesses devaient rester au palais, porter une couronne, saluer la main à la verticale et pondre des héritiers entre deux ou trois fêtes et décisions royales. Le petit groupe fit rapidement le tour du septième et dernier étage : des suites, encore des suites et toujours des suites à n'en plus finir. Dans l'une d'elle, la jeune femme perçut une présence, une respiration à peine audible mais bien présente. - Vous aussi vous l'entendez ? chuchota la jeune femme en se tournant vers Carlisle et Thalia, le front plissé d'incompréhension. - Entendre quoi ? qui ? Je n'entends que le silence. Pas toi ? s'étonna Thalia. - Moi j'entends respirer, chuchota Anya. Ecoute, ajouta-t-elle sur le même ton, espérant réellement que, cette fois, quelqu'un entendrait la même chose qu'elle. Thalia se rapprocha de la rouquine, tous sens en alerte, scrutant les alentours, méfiante. - Je crois que j'entends la même chose que toi, souffla-telle après quelques instants d'intense concentration. Que Thalia la croit suffisait largement à Anastasia qui observa la pièce à son tour, tâchant de suivre le bruit. Elle comprit assez vite que celui-ci venait d'en-dessous de la couette épaisse qui recouvrait le lit à baldaquin au centre de la chambre. Sans hésiter, elle s'y dirigea d'un pas déterminé et souleva la couette sans ménagement. C'était assurément une drôle de cachette mais ce n'était certainement pas la chose la plus bizarre de la journée. Anastasia trouva particulièrement rassurant de découvrir un jeune homme allongé sous cette même couette dont elle tenait encore un pan. Il l'observa, les yeux écarquillés et l'air inoffensif sinon soumis. - Vous devriez reposer la cape d'invisibilité de Princesse Opal sinon elle va se fâcher, expliqua-t-il. Je suis son jouet, vous comprenez ? Mais il y en a d'autres un peu partout et certains ne sont pas encore attribués, sourit le jeune homme en attrapant le pan de la couette pour la remettre sur son visage. Anya en resta interdite d'ébahissement et il lui fallut plusieurs instants pour détacher son regard de la couette qui respirait, se soulevant au grès des inspirations et expirations de l'homme. Ils allaient faire demi-tour quand une idée germa dans l'esprit de la jeune gemme qui souleva à nouveau la couette. - Vous ne sauriez pas où se trouve Princesse Ambrosia, à tout hasard ? demanda-t-elle comme si ce type n'était pas couché dans un lit et n'avait pas parlé d'une cape que seul Harry Potter possédait. - Essayer la salle de la mignonitude. Au cinquième, indiqua l'homme (dont le cou n'était pas non plus tatoué, nota Anya maintenant qu'il s'était tourné dans tous les sens pour changer de position). Se tournant à nouveau vers ses alliés, Anastasia haussa les épaules. - Ca se tente. C'est probablement pas l'idée la plus farfelue du jour. Le trio ne mit pas longtemps à descendre au cinquième étage et, quoique le palais (car il était à présent certain que c'était dans ce genre de bâtiment qu'ils se trouvaient) soit grand, il ne mirent pas non plus longtemps à trouver cette fameuse salle, pour la simple et bonne raison qu'on ne pouvait pas la louper. Sa porte rose à paillettes, sa licorne gravée à même le bois, sa poignée arc-en-cil et son nom calligraphié en haut du battant ne pouvait tromper personne. Incrédule, Anya hocha la tête sans rien dire ni oser regarder ses acolytes. En espérant que la mignonitude n'était pas dangereuse, la jeune femme enclencha la poignée de la porte et l'ouvrit en grand, révélant une salle des plus étranges. La pièce semblait aussi vaste qu'une cathédrale. Il était d'ailleurs probable qu'elle occupe tout l'étage tant elle contenait d'élément. Anastasia n'avait fait que quelques pas dans l'endroit mais cela lui avait été largement suffisant pour apercevoir dans l'ordre : une licorne qui mangeait des paillettes, un autel dédié à Jenna Coleman, déesse du mignon (c'était ce qui était écrit), un panier immense de chatons qui jouaient avec des pelotes de laine, divers jouets adorabes et, au centre de la pièce, un bassin gigantesque avec des loutres. Oui. J'ai casé mes loutres. - C'est... pas banal, commenta Anastasia en faisant quelques pas supplémentaires pour se pencher sur le bassin. Des remous s'y firent de plus en plus forts jusqu'à ce qu'une corne n'émerge de l'eau. Apparemment, il y avait aussi un narval, la fameuse licorne des mers. qui cohabitait semble-t-il très bien avec le banc de loutres qui se tenait la main et se câliner. A la question "comment ne pas fondre ?" Anya n'eut bien sûr aucune réponse et, l'instant d'paèrs, sans même se rappeler comment et pourquoi, elle tenait une loutre contre elle. - Mais pas de Princesse Ambrosia, nota la jeune femme qui, en dépit de toute cette dose de cuteness n'en oubliait pas celle qu'ils cherchaient.
Ali Nacer
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| Avatar : ❤Deniz Akdeniz❤
| Conte : Aladdin | Dans le monde des contes, je suis : : Le héros au coeur pur
J'ai besoin de ta main, pour me guider sur la voie de la réalité . Parce que la vie n'est pas un rêve. Même si je le voudrais bien, car la douleur serait moins douloureuse.
Vie : 95 %
Réactions a vos rp :
Tu nous suis et tu mouftes pas, capiche ? Être le souffre de douleur , était devenu une habitude. C'était même devenue l'une des conséquences à la malédiction de mon être. J'étais le martyr de ses princesses. Tout ça c'était à cause de mon premier amour. J'en étais convaincu, j'avais eu la trousse de l'engagement . Que le karma a décidé de prendre sa revenge en me tourmentant. Ce mauvais Karma mettait sur mon chemin des femmes qui me torturaient physiquement et mentalement. Alors qu'Hazel me menottait les poignets. Est-ce que ça me faisait mal ?
J'ai connue bien pire comme torture! La rouquine ne réussira jamais à détrôner ma colocataire dans ce domaine. Parce qu'elle était la meilleure! Elle avait quand même essayée de me faire sauter avec une boite surprise. Et elle aurait pu m'achever à coup de batte. Et c'était la seule qui avait réussit à me blesser sévèrement. Elle avait atteint mon coeur, à coups de claques. Elle avait même décrocher ma mâchoire, que j'avais été quelques semaines à manger mou et à devoir presque faire le mime pour me faire comprendre, parce que discuter avec mon entourage avait été douloureux. Hazel glissait un tissus entre mes lèvres, pour empêcher de gémir de douleur et de crier ma détresse .Mais je n'avais pas besoin de cela, pour hurler ma souffrance. Je pouvais la vivre en silence.
Heureusement pour moi, mes poignets ne seront pas trop abîmer, car le barbelé frottait contre mes bracelets de cuirs. Mais avoir une blessure de plus, ne me dérangeait guère. C'était des tatouages de mes aventures. Chaque égratignure et cicatrice portait le prénom d'une princesse. Je regardais Hobo d'un air désespéré, me suppliant d'essayer de raisonner sa petite copine folle, car je ne comprenais pas ce que j'avais fait de mal pour mériter ce châtiment. Et toute façon vous savez quoi à ce moment là ? Je m'en fichais, parce que c'était simplement un rêve.
La prochaine fois je vais m'abstenir de manger du chocolat pour combler mon coeur vide qui se meutri par l'amour. Surtout parce que je ne pouvais pas me permettre de devenir un homme bedonnant à cause de ma carrière de mannequin pour la boutique Sunny Cloting. J'étais encore une posture délicate et en infériorité. Parce que c'était encore une demoiselle qui avait le contrôle sur moi. Qui me menait par le bout du nez. Et je ne pouvais pas riposter car je craignais le pire. Je décidais donc de les suivre. Je ne pouvais pas vraiment aller nul part. Parce qu'à part me réveiller de ce rêve farfelu, il n'avait de miracle. Pourquoi je prenais autant à quitter le monde de Morphée ? J'étais sans doute épuiser de toutes mes péripéties avec mes princesses.
Papy en cavale
Soudainement, un vieil homme arrivait dans notre direction. C'était lui ? Son visage me disait rien. Ni même ses vêtements un peu démodé. Son style faisait grand-père. Je ne pouvais pas rien dire, je ne pouvais peut-être rien faire. Parce que j'étais vulnérable, mais je pouvais penser librement. Et quand ce fameux Hobo disait qu'elle avait eu une longue journée. Je me disais qu'elle n'aimerait pas être à ma place, surtout depuis quelques temps ou j'étais dans une passe difficile. Alors que toute l'attention était sur le Papy. J'écoutais attentivement, parce que le grand-père posait les bonnes questions. Puis Hazel me donnait une claque au visage, j'ai eu le réflexe de tourner la tête et on apercevoir que j'avais un tatouage en forme de note. Quoi j'étais tatoué ? Qui m'avait tatoué ? Peu importe les tatous moi ça me plait vraiment beaucoup. Après tout dans mon pays, on se dessine la peau avec une encre spéciale.
L'autre aussi c'en est un. J'avais pas vu à cause de ses longs cheveux moches et sales mais il l'a aussi. Des cheveux moches et sales ? Tu veux qu'on parle de la tienne? Je foudroyais le Papy quand la rouquine Farouche me tappait de nouveau. Je me mordais dans le tissus entre mes lèvres sous la douleur. J'encaissais pour le moment parce que je ne voulais surtout pas qu'elle... Quoi ? Elle mord !Surpris et troublé parce que je ne voulais pas terminer dévorer par une cannibale , ni même attraper la rage. Mais quelques secondes, j'entendis qu'elle mordait des princesses.
Dommage qu'elle ne soit pas réel, j'aurais bien voulue qu'on soit amie,et qu'elle vienne de Storybrooke. Elle aurait pu mordre les princesses qui me rendre la vie difficile. Je ne pourrais pas la prendre en otage à mon tour, pour l'apporter hors de mes rêves. Déçu !
Alors que le garçon répondait à l'interrogatoire du grand-père. Hazel était aux petits soins avec moi, elle resserrait les liens aux poignets et me remit le tissus en bouche parce que celui avait glissé. Dans le fond, il fallait que je sois le type obéissant. Et l'autre.... Perso, je vais pas me prononcer, il a embêté Hazel donc je la laisse gérer. Disait le garçon trop gentil. La laisser gérer ? Je crois que je vais faire profil bas moi ! Parce que cette phrase me terrifiait un peu.. Et je l'ai embêter comment la demoiselle susceptible? Ah oui avec le mot princesse ! Que voulez-vous je suis dépendant aux princesses..Mais un jour ça changera peut-être..
***
Alors que la croqueuse de princesses, me faisait faire ma petite promenade. On fit une nouvelle rencontre. Au début je me sentais craintif, puis après tendu. Je la trouvais amusante, pleine d'énergie. Et elle semblait une très connaissance des princesses. En faites je l'adorais déjà parce qu'on avait ce point en commun. Si j'aurais eu la chance de parler. J'aurais bien aimé qu'elle me conseille en matière de princesses. Qu'elle joue les entremetteuse pour m'en trouver une. Je l'imagine bien animé un Talk -Show ou il faut matcher des Princes et des Princesses. C'est ce que sa présence m'inspirait. Puis une autre femme apparue. Un court moment j'oubliais ce qui se passait autour. Je l'analysais de mon regard noisette. Elle n'avait pas l'air d'être dangereuse comme la rouquine.Elle n'était pas une demoiselle avec un surplus d'énergie à dépenser. Elle était toute sereine, calme et plutôt mignonne. Et sa tenue ne me laissait pas indifférent. Parce que j'aimais les demoiselles qui dévoilaient leurs atouts. Qui portait peu de tissus. Une tenue qui me faisait penser à Jasmine. Un douloureux souvenir ! Mais je détournais rapidement le regard parce que je me sentais gêné. Et surtout parce que je n'avais pas envie de lui montrer le Prince Ali. Qui se la jouait au type pervers. Avec elle je pourrais sans doute me sentir à l'aise de lui dévoilé le mec sous la couronne : le va nu pied. Elle me fit un petit signe de tête. J'aurais voulu lui sourire mais je ne pouvais pas. J'étais encore sous la tutelle d 'Hazel. Qu'est-ce qu'il a fait pour mériter ce châtiment ? Demanda Kida. Tout heureux qu'enfin quelqu'un se préoccupe de moi. Elle semblait d' une demoiselle qui avait l'air très différente du genre de princesses que je fréquentais.
Mais personne ne répondit, car tous était occupés par le grand-père qui avait touché un bébé. C'était chelou comme truc ! J'attendais sagement dans mon coin. Grâce à la présence de cet homme qui avait toute l'attention. J'aurais pu m'éclipser en douce, mais je préférais rester en leur compagnie c'était plus prudent. Puis la mignonne petite princesse décidait de faire l'arbitre. C'est là que le gentil garçon Hobo proposait qu'on me détache en déformant ce pseudo que le génie m'avait donner autrefois, pour partir à la conquête d'une princesse. Trop bonne idée ça ! Parce que j'étais une malheureuse victime. Et Hobo fit de moi un homme libre. Que je remerciais d'un simple mot.
***
Et vous, est-ce que ça va ?
C'était à ce moment là, que la jolie princesse Peace Love m'adressait la parole. Je la regardais légèrement troublé. Pourquoi ? Parce que je n'avais pas l'habitude qu'une demoiselle soit aussi gentille avec moi. Parce que j'avais tendance a me faire remballer d'habitude. Donc pour moi me faire demander si j'allais bien c'était déboussolant. Puis je lui répondis. Je croyais que tout ceci n'était qu'un rêve. Elle me déclarait que ce je vivais était la réalité ? Donc si c'était la réalité, la croqueuse de princesses était réelle, je m'étais fais tatouer sans m'en souvenir et on avait osé me toucher durant ma perte de connaissance pour me habiller avec mes anciens fringues. Donc c'était peut -être un complot de princesses aussi.Si c'est réel, c'est un complot de mes prétendantes ? Je demandais à Kida.
Elle me regardait d'un air un peu surpris et songeuse .Je décidais donc de lui expliquer. - Quand je dis prétendantes, c'est des femmes avec qui j'entretenais des liens proches. Comme mon ex fiancé qui m'a sans doute oublier, parce qu'elle n'est jamais revenue vers moi. Pour que je lui explique, que j'ai eu peur du mariage et tout le tralala. Et ma colocataire, qui veut ma peau pour. Je voulais surtout la rassurer , pour ne peut pas qu'elle croit que j'étais un Donjuan. Mais pour qu'elle comprenne que les princesses et moi c'était compliquée surtout concernant les raisons sur sa colocataire.
Je pris un temps de réflexion. Puis elle rajoutait qu'elle était une créature qui était remontée la surface. J'avais du mal a capter ce qu'elle était .. Je croyais à la magie, je suis quand même le type qui a eu un génie, un tapis volant et qui a vaincu un sorcier. J'étais même émerveillé à l'idée qu'elle soit une créature magique. Parce que j'aimais les personnes différentes, avec une touche de fantaisie. Je suis quand même le coloc d'une ombre et d'une renarde à neuf queues. Donc le paranormal je connaissais. Et si elle était réelle c'était tant mieux, parce que j'avais vraiment envie de me rapprocher un peu plus d'elle. Faire plus sa connaissance. C'était pas tous les jours qu'on rencontrait une créature qui ne rêve pas. Même si c'est dommage de ne pas rêver. Si je la revoyais un jour, je pourrais lui proposer de la faire rêver à ma façon.
Quand vous dites remonter la surface vous êtes une sirène ? Elle se mit à rire en faisant non de la tête. Et elle m'expliquait : Non je ne suis pas une sirène, je suis une Atlante... mon peuple a vécu caché au fond de l'Océan pendant des millions d'années... je n'ai jamais vu autre chose que le fond de l'Océan jusqu'à il y a 2 ans... j'appelle Surface tout le monde qui vit... disons... SUR les mers.
Intéressant. Je me sentais intrigué. J'aurais voulu en savoir plus parce que j'étais curieux pour beaucoup de raisons concernant sa vie sous l'océan. Mais si elle n'était pas une sirène biologiquement parlant. Pour moi elle sera une sirène . Ça sera son petit surnom secret. Parce que j'avais pris l'attitude de donner des surnoms.
Elle déposait doucement sa main sur mon épaule. Mal à l'aise je ne savais pas comment réagir. Parce que je me mémorisais un souvenir douloureux dans ma tête. Je me voyais pleurer. Je voyais mon rêve arc-en-ciel me crier dessus, me donnant des poussées sur le torse. Et j'entendais cette phrase résonner dans ma tête : Je m'approche plus.
À cet instant, que je reculais de quelques pas, un peu sur la défensive. Mes mains tremblaient légèrement. Parce que j'avais du mal à capter les signaux des femmes maintenant. Puis elle me fit un clin d'oeil ce qui me faisait rougir de gêne. Parce que Le Prince Ali était un frimeur, qui lui dévoilé son charme et sa confiance en lui . Il lui aurait offert son plus beau sourire . Mais en ce moment c'était le Va-Nu-Pied était prenait le dessus, et laissant parler son coeur. Son coeur lui disait d'être prudent.
***
Nous marchons tous ensemble. Mais nous étions toujours dans le Ghetto. Je marchais au côté du Papy, parce qu'il avait beau avoir été un méchant dans sa vie antérieur. Il avait l'air aujourd'hui d'un innocent bébé. Je gardais le silence, pourquoi ? On parle de quoi avec un vieillard ? Et j'avais un peu de mal, parce qu'il avait l'âge de mon père. Dont il symbolisait un mauvais souvenir en moi : Un père qui avait préféré abandonné sa famille pour partir à l'aventure. Un gêne qui m'avait laissé comme héritage, parce que je rêvais de voir le monde. Mais moi je le ferais avec ma petite famille. Nous vivrons le rêve à trois. Puis la petite marche fût ralentie parce que Hazel pointait Greg et moi. Puis je l'entendis dire qu'il fallait qu'un de nous chantent. Est-ce que je dois paniquer ? Ça sentait le piège ! Puis je détournais le regard vers la sirène de la cité perdue. Je pouvais lire sur son petit minois une détresse, parce qu'elle n'arrivait pas a choisir entre le grand -père et le beau Prince.
Une petite clochette résonnait dans ma tête. C'était mon détecteur de princesses en détresses. Le héros en moi se réveillait et je m'approchais de Kida et Hazel, gardant une certaine distance avec la Cannibalisme. Hobo ,qui était aux côtés de sa copine rouquine me lançait un regard d' appréhension .Hésitant parce que je sentais que j'avais l'impression que quelque chose d'atroce allait se produire. Kida voulue me rassurer elle me disait : tu veux que je chante avec toi pour que tu aie moins peur ?" En guise de oui, je glissais discrètement ma main vers la sienne. Entremêlait mes doigts entre les siens. Lui caressant nerveusement la peau. Elle sursautait à ce moment là, mais elle me laissait faire. Je me suis senti rassuré à ce moment.
Donc pour les beaux yeux bleus saphirs de la'' sirène ''Je me racla la gorge. Mais qu'est-ce que je pouvais chanter ? Ma spécialité c'était les chansons à l'eau rose.. Mais pas n'importe quelle chanson. Une qui reflétait une blessure profonde.Une chanson qui représentait ce besoin de vivre ce feeling. Le feeling d'aimer dangereusement. J'aime les relations pimentées d'aventures. Je me mis à chanter l'air de la chanson :Chanson . Puis Kida se mit à chanter les premières paroles pour m'encourager : Ça va faire mal ,Mais j'en prends d'abord la responsabilité.
Puis je mis à chanter à mon tour pleins d'assurances, parce que j'avais de me libérer. De dévoiler que l'amour était ce qui avait de plus précieux pour moi.
Car j'ai ignoré la vérité , Ivre de cet amour
Je serrais fermement la main de Kida. Je sentis une brûlure intense au cou. Qu'est-ce qui se passait ? Ma main devenait moite et Kida pouvait le ressentir. Mais persévérant je décidais de continuer à chanter, Ça a rabaissé ma tête haute ;Il n'y a pas de façons de t'oublier, je t'ai aimé dangeu--reuse--ment . Pourquoi continuer alors qu'on pouvait voir ma douleur se dessiner sur mon visage expressif , car j'avais besoin d'exprimer ce que je refoulais depuis quelques temps . De mon autre main je me tenais par la gorge, la serrant comme si j'avais le gout de m'étriper moi-même. Je poussais un hurlement, Parce que je ressentais c'était des couteaux dans mes cordes vocales. Je mis à genoux devant la demoiselle, un peu la manière si je la demandais en mariage. Mais ça n'était pas une. Je ne pouvais ressentir la douleur plus longtemps.
Je croisais le regard de Kida, avec les larmes aux yeux. Mais je ne pouvais pas lâcher sa main. C'était le symbole qui m'empêchait de perdre mon courage et ma persévérance face cet obstacle. C'était une sorte de soutien moral. Puis la douleur s' estompa. Et lâchais la main de la demoiselle subitement, mal à l'aise par la situation. Mais je ne voulais surtout pas qu'elle le soit elle aussi. Parce que je préférais penser à elle, avant moi .Mais aussi , parce que j'étais craintif j' avais peur de me faire jeter ,même par des potentielles amies. Tout ça à cause de mes mauvaises expériences. C'était à cause l'incident avec ma colocataire. Je n'arrivais plus à être confiant. C'était cette partie là de moi qu'elle avait tuée..
Puis je dis à la sirène : Je suis désolé pour votre main. Est-elle correct ? Mais je me sentais soulagé que mon premier contact avec la demoiselle c'était bien passé. Espérant qu'elle soit là de nouveau si je devais chanter de nouvelles notes, parce que je me sentais bien en sa compagnie. Elle était si gentille et rassurante. Dans ma vie, des femmes comme elle s'était rare.
C'est à ce moment là, que le grand-père s'approchait de moi en tentant sa main. Je lui tendis pour m'aider à me remettre debout, car il était beaucoup trop tôt pour une demande en mariage. Je dis au Papy: - Merci Beaucoup . Tous les deux gardaient le silence. Hazel brisera ce silence en disant à Kida :Bah voilà maintenant t'as vu. Et ça c'est la faute de la royauté. La royauté ? Curieux mais hésitant. Je demandais à Hazel un peu plus de précision. Elle me répondue : Guerre de la Musique. Perdue. Muselière. Douleur. D'un ton un peu sec, car cela la soûlait de parler de ça encore et encore du même sujet.
Puis le vieux sage disait à la réplique de Hazel : Vous vous contentez de vivre de la sorte, dans la menace de la douleur, forcés à taire vos sentiments et vos désirs de musique, pour avoir perdu une guerre qui vous a placé sous l'autorité de princesses qui ressemblent davantage à des dictatrices ? La situation est difficilement acceptable, il faut réussir à changer les choses !
Malfalia rajoutait : Oh mais t'abuses, elles sont pas si méchantes, elles ont des licornes !
Soudainement , la petite troupe pouvait entendre des chants. Des chants de sirènes ? Non de princesses. Les voix semblaient très proche de nous. Malfalia se mit à courir dans la direction de ses chants mystérieux. sans jeter un dernier regard à ses camarades.
Papy Greg essayait de rattraper Malfalia, elle avait filer trop vite . Il voulait la raisonner en lui disant : Si ces princesses méprisent tant ceux qu'elles considèrent inférieurs et pas assez digne de chanter, je doute que courir vers elles soit une bonne idée. Elles pourraient vous vouloir du mal"Si ces princesses méprisent tant ceux qu'elles considèrent inférieurs et pas assez digne de chanter, je doute que courir vers elles soit une bonne idée. Elles pourraient vous vouloir du mal. Hazel regardait un air surpris le vieux et lui disait : 'J'en reviens pas que t'aies dit un truc sensé, toi Greg haussait les épaules et rajoutait : ''Ca m'arrive, je suppose." Disait il avec un air un peu amusé.
Puis Hobo s'exclamait : on devrait la rattraper avant qu'elle ait des ennuis. Intrigué par cette histoire des chants de Princesse et de l'attitude de Malfalia. Je jetais un coup à Kida, avec un sourire comme si je me m'attendait à ce qu'elle me retienne auprès d'elle. Parce que j'avais marcher à ses côtés dans un grand silence. Encore gêné par ce petit duo à deux. Je mis à courir pour rattraper la demoiselle accro autant que moi aux princesses. Mais le cri d'Hobo , m'arrêtait dans ma course. Non mais attends Prince machin ! C'est dangereux quand on connait pas . tu vas pas te perdre si tu fais ça Prince machin? Il n'avait pas toujours pas retenu mon prénom. C'est pas grave au moins il me prend un prince, mais ce qui ne savait pas c'est que je n'avais pas eu le temps de goûter à la royauté, parce que j'avais trouvé un échappatoire à l'engagement. Mais je le regrettais toute ma vie. J'aurais voulu retrousser chemin, mais la malédiction m'a piégée. J'étais encore le mec qui rêvait à sa vie princière. Et toujours à la recherche d'une princesse. Puis je mis à crier à mon tour: Mais vous attendez quoi ? Il faut l'a attraper. Tout le monde finit par me rejoindre.
Et on continuait de se mettre en route en marchant tout de même vite. Hobo était en tête, suivit d'Hazel à ses trousses. Mais soudainement en plein milieu d'une rue étroite et sombre. Cette rue menait à cul de sac .Malfy s'était arrêtée. Elle ne bougeait plus du tout. Son visage exprimait un air béat. Elle était en admiration divine. .
Alors que la petite troupe s'approchait .. Et on pouvait apercevoir deux brunes et une blonde contre un mur qui faisait une impasse. C'était qui ? Des princesses qui étaient vêtues de belles robes digne d"un conte de fées. Elles portaient fièrement leurs couronnes et elles souriaient à pleine dents.
Oh mon dieu. Ouh loulou. OUH LOULOU. C'était ...non c'était trop beau. Les larmes vinrent envahirent mes yeux, alors que mon cœur battait trop vite dans ma poitrine. J'arrivais pas à le suivre tellement c'était le plus beau jour de ma vie ! Autant de Princesse réunie dans la même rue du Ghetto, c'était juste GE-NIALE. J'essayais de contenir mon excitation de voir leur visage posé sur moi. Oh. Elles me regardaient. ELLES ME REGARDAIENT. On reste calme. On respire. Oui, c'est bien de respirer moi je dis. Même ma respiration s'en allait, et je chassais les quelque larmes qui coulaient on coin de mon œil. J'effectuais des rebonds sur le sol, hurlant des '' OH MON DIEU OH MON DIEU.'' A tout vas. Mes palpitations allaient de plus en plus vite. Puis les autres finirent par nous rejoindres.
▬ « Vous êtes encore plus belles que dans l'ABCdaire ! HAZEL REGARDE COMMENT ELLES SONT TROP JOLIES !!! » hurlais-je à cette dernière, les yeux emplie de papillions. Même dans mon ventre ils voletaient, les papillions. « Oh Oh Oh, là, c'est princesse Allegro ! C'est la sauveuse des licorne du royaume de la Joyeuseté Perpétuelle ! Elle a récemment lancé une ligne de vêtements fabriqués en recyclant des pets de licornes ! ET LA ! LA, c'est princesse Opal, ex sirène badass du royaume de Sous L'Océan !! Elle est actuellement en tournée pour promouvoir son documentaire animalier sur l'importance de la vénération des narvals !! ET ET HAAAAAAAAAAAAAA » J'en pouvais plus, j'avais retenu ma respiration tout le long de mes explications, dévalant mots après mots avec vitesse et montrant les princesses du doigts, secouant Hobo et Hazel au passage d'excitation. Mes mains tremblaient. J'arrivais plus du tout à les retenirs. Mon cœur allait faire un trou dans ma poitrine.
▬ « ET LA ! » m'exclamais-je en présentant Ambrosia, coupant la parole aux autres. Je sais pas qui avait commencée à parler, mais ca pouvait attendre d'accord ? On a plus important ! On a les princesses à présentés ! Non mais je vous jure ! Ce manque d'éducation était hallucinant. AFFLIGENT. Ouh loulou. « Princesse Ambrosia du Royaume d'Or, fille du Roi d'Or, grand vainqueur de la Guerre de la Musique ! » Expliquais-je en la désignant. « Contre la Matrone Noire. Ma ..ma mère. » hésitais-je, mal à l'aise. Mes joues chauffaient soudainement, et je secouais la tête pour chasser la rougeur qui s'installait. « Ah au fait moi je suis Malfalia, là c'est la plus belle de toute les princesse, Kida ! » Présentais-je en montrant celle ci. Ah, comme elle était mignonne. « Lui c'est le prince Ali, La y'a Hazel, elle fait juste peur mais sinon elle est pas méchante ! Couché Hazel ! Là c'est hobo. » Terminais-je d'un signe de la mains. Un silence s'installa. Les autres semblaient me regarder comme ci j'avais oublier quelque chose. Je voyais pas quoi. Ah si. Le vieux placard à balais là, Raspoupou.
▬ « Ah ouai, ce truc aussi délabré que les sous sol du château d'or c'est Raspoutine. » ajoutais-je avec mauvaise foie, d'un coup de pousse blasée dans sa direction. Maintenant qu'on était tous d'accord pour dire qu'on ce moquait de Raspoutine, on pouvait en revenir aux princesses non ? Parce qu'elles étaient tellement belles ! Ambrosia nous fixa d'un air snob, avant de dire à ses copines princesses qui ce trouvait auprès d'elles :
« Je vous avais dit que ce serait plus fun de venir ici que de rester au château. » Déclara t-elle alors que ses copines ricanaient. Un sourire emplie mes lèvres, c'étaient trop jolie leurs petits rire cristallin ! Mes yeux s'écarquillèrent d'adoration. Comme une douce mélodie à mes oreilles. En revanche, Hazel et Hobo avaient montrés les dents. Je me tournais vers eux avec une expression fâcheuse et les poings plaqués sur les hanches, l'air de les réprimanders. Hazel ce méfiait, et avec ses canines pointues, elle faisait vraiment peur quand même. Non mais c'est quoi cette éducation ? Y'avais vraiment tout à refaire, c'était d'une désolation totale !
▬ « ON MAIS ! Haz ! Bobo ! Rangé moi ses crocs ! Bobo tu t'es mal brossé les dents en plus ! C'est pas des manières ça ! » m'écriais-je en effectuant une pichenette sur le nez d'Hobo et d'Hazel. Ils semblaient blasés de mon attitude. Mais je m'en cognais. Y'avais des princesses. C'est plus important que tout le reste des princesses ! Je me tournais vers elle. Parce qu'une princesse, en plus d'être super jolie, ca chantait. Et moi, mon rêve, c'est de chanter avec l'une d'elles ! Mon cœur était au bords de l'implosion sous tant d'émotion. Je fixais les princesses, un air implorant dans le regard. « Vous chantez ? J'ai toujours voulu chanter avec une princesse !! Oh s'il vous plaît laissez moi chanter avec vous !! Je tuerais pour chanter avec l'une d'entre vous ! » les implorais-je en effectuant des rebonds de haut en bas. Si j'aurais pu effectuer de grand signaux, je l'aurais fais. J'avais envie de leur faire des calins en plus. Parce qu'elles étaient vraiment trop belles. Je veux juste chanter. Avec une princesse. C'est trop demander au monde entier de me permettre cette jouissance pendant un labs de seconde ? De nourrir cette envie qui dévorait mon être entièrement ? De toute façon elles allaient dirent oui. Parce que ce sont des princesses et les princesses c'est super gentils. Je suis sur qu'elles m'aimaient déjà. Ca ce voit dans leurs regards colorés et intense qu'elles vont dirent oui !
▬ 'C'est mon rêve ! » Ajoutais-je, une mine de chien battu au visage. Elles allaient craquer. C'était d'une sureté !
« Toi ? La fille de la Matrone Noire, tu veux CHANTER ? » Fis Ambrosia. Oh c'est bon elles avaient saisient ma requête ! Et elles allaient accepter ! C'est trop beau, beaucoup trop beau, je vais défaillir ! Mon rêve, enfin réalité !
▬ « OUI OUI OUI ON PEUT ????? » Je sautais, je tenais plus en place. J'avais de me précipité vers elle et de la serrer le plus fort possible dans mes bras pour lui montrer mon affection. Ma gorge était sérrés de reconnaissance, et je me retenais de pleurer. Des pas retentirent derrière nous, je me retournais pour voir l'homme qui venait à nous.
« Ah vous êtes là ! Ca fait 100 ans que je vous cherche ! » Déclara t-il. Oh mon dieu. Oh mon dieu. Tant mort. Le prince charmant. Le vrai. Genre, le beau gosse. Mes yeux semblaient ce retourner dans leurs orbites tellement il était ...wouah. Je restais accroché à ses traits, à la splendeur de son vsage. A ses cheveux soyeux, à son regard emprunt de séduction. Il m'embeaumait le cœur. Il ce mit soudainement à cavaler d'une manière que je ne connaissais pas. Je me sentais bizarre. Et j'aimais bien ce petit courant electrique que me procurait la venue de cette inconnu. Mes mots restèrent encré profondément dans ma gorge. Je voulais juste continuer à le regarder, à me scotcher à ce magnifique tableau.
C'était mal de vouloir ce monsieur ? Il passa à coté de nous pour rejoindre les princesses. Je le regardais passer sans perdre une once de sa prestance qui me subjuguais. Pardon. On est quel jour déjà ? Je m'appelle comment ? En fait, ca n'avait plus aucune importance. Il s'arrêta devant moi, dévoilant un sourire au dents blanches. Je crois avoir sentis mon cœur boité maldroitement dans ma poitrine. Je savais plus ou me mettre, j'étais même tentée de me cacher derrière Kida.
« Recule Petit Ami, on sait jamais, ils ont peut-être la rage. » Déclara Ambrosia. Je tournais un regard surpris vers Ambrosia. On avait pas la rage ! Elle n'avait pas le droit de dire des choses pareil ! Haz avait de plus en plus envie de mordre. Je me contentais de secouer la tête, trouvant cette remarque absurde. « Vraiment ? Vous n'avez pas la rage ? Tu me le jures sur ta vie ? » Mais pourquoi elle me demandait ca ? Bien sur que oui nous n'avions pas la rage ! J'avais pas les lèvres écumés de bave ! J'aimais pas son comportement.
▬ « Je le jure ! » Jurais-je en la dévisageant profondément. N'aimant pas cette réfléxion que je prenais comme une insulte. D'un air triste, Ambrosia me désigna le tatouage qui habitait ma gorge. Je n'aimais pas ce tatouage. A cause de lui, je ne pouvais pas chanter. Ca me faisait beaucoup de peine. Mais je ne le montrais pas.
« Mais quel dommage que tu aies ce petit tatouage qui empêche de chanter... Il faudrait pouvoir le défaire avant, non ? » Mes yeux s'agrandirent d'espoir. Elle pouvait me le retirer ? Ca voulait dire que je pourrais chanter de nouveau ? Comme réparé le cœur un peu ébroché grâce à une aiguille et du fil ? Le sentiment qui embaumais mon cœur était sembable à une chaleur délicieuse.J'étais contente ! Elle allait me le retirer ! S'il vous plait, faite qu'elle le face ! De toute façon elle allait le faire non ? C'était une princesse après tout !
▬ « Tu peu faire ça ? » Lui demandais-je, revigoré d'espoir, les yeux brillants d'émotions. Hazel et Hobo ne semblait pas comprendre la chance qui s'offrait à nous. Elle allait réaliser mon rêve ! Pourquoi la blâmer ? Princesse Ambrosia s'approcha de moi, et je me laissais captiver par son regard alors que sa mains prit la mienne pour m'emmener au centre de l'allée. Une musique retentit, et sa belle voix ce mit à retentire en ricochet sur les murs de l'allée.
I'm glad you're here girl, come with me Leave behind that bourgeoisie A whole new world of royalty Awaits the finest pedigree
So sing high Darling, hum a least Music divides us from beasts It's a tale as old as time So sing high child, unleash your rhymes
Oh mon dieu. C'était beau. Sa voix était envoutante, et son regard hypnotisant. J'étais captivié, emporté par ce registre musicale enivrant. Mon cœur ne cessait de battre un instant, et je la suivais. J'adorais. Je l'adorais. Elle. Sa voix cristallin. Elle fit un geste de la mains, et une belle robe de princesse à la place de mes vêtements noirs de jais. Mes yeux ce posèrent dessus, et mon cœur rate un battement. Elle était sublime. J'étais une princesse. Une vrai princesse ! J'avais l'impression de renaître. Ce rêve était tellement beau. Pourvu qu'il dur, qu'il ne s'arrête jamais. Je voudrais me perdre dans les abysses de cette scène musicale. La princesse Allegro fit apparaître une coiffeuse qui dans lequel elle m'installa. Je reste consterné par tant de joyaux. Je tournais un regard émerveillé vers Hazel et Hobo. Petit Ami dansait à coté d'eux, alors qu'eux le regardait de travers. Mère serait surement en colère de me voir agir de la sorte. Mais c'était mon rêve !Elles étaient trop belle !!! Elles avaient une robe magnifiques chacunes !! Et leurs son de leur voix allaient me faire une crise cardiaque !
The tabloïds love you, when you're a party princess All eyes are on you, when you're a party princess A world of excess, when you're a party princess Cause life's a party, when you're the glitteroli
Le pouvoir de leurs voix faisait apparaître des trucs. Comme une coupe entre mes mains dans lequel je buvais un délicieux brevage. Elles étaient géniale ! Et cette musique était trop bien ! Je tournais un visage vers nos nouveaux compagnons, qui semblait pas aussi emballer que moi. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, d'être au anges. J'étais heureuse. Complétement.Les princesses défilaient autour de moi avec leurs magnifiques voix, et que je les regardaient en les suivants chacunes, me perdant dans ses notes de musiques exaltante. Je le suivais euphorique, ma respiration suivait très mal la concordance de mon esprit, trop chevrotant de mon excitation. Elles me rasseya sur la coiffeuse et ce mirent à me maquiller. Je les regardais tour à tour, buvant leur parole, leurs discours. Adhérent à chaque note de leurs sublime voix.
It's your time to shine, girl Shiy is so last year Come on sing your song, girl There's Nothing to fear
« C'est à toi. » Fit Ambrosia, un micro apparaissant dans sa mains qu'elle me tendit. A moi. C'était à moi. C'était mon heure. Je ne savais plus réfléchir. Je savais juste que j'allais vivre le plus beau moment de ma vie. Le pouvoir de leur voix fit disparaître mon tatouage. Je me regardais dans la glace de la coiffeuse. Le tatouage avait disparu. Je le savais. Je le savais qu'elles allaient nous aider ! Une excitation faisait vibrer mon esprit s'empara de moi. Tout était parfait. Je laissais ma voix me transporter, commençant cette douce chanson qui me vint en tête.
Don't tell me not to live Just sit and putter
A peine avais-je chanter ses paroles qu'un crie strident s'échappa au même moment qu'une douleur m'atteignit à la gorge. Je la sentais brûler de toute part. Ca faisait mal. Trop mal. Tellement mal...Le sol sembla ce dérober sous mes pieds, alors que la douleur insoutenable m'emporta dans les ténèbres de l'inconscience.
« Toi t'es des nôtres, t'as rien à faire ici. » Fit Opal à Kida en s'approchant d'elle. Mon esprit captura juste l'instant ou elles ce téléportèrent dans une chanson douce. Puis plus rien. Le noir complet. Et la chute d'un rêve noyer sous le cauchemars.
J'aurai aimé dire que tout ce qui se trouvait dans la pièce ne me faisait absolument aucun effet. Que j'étais insensible à toutes ces mignonneries exposées comme dans un musée dédié aux paillettes et aux différentes nuances de rose. Mais ça aurait été un mensonge. Un énorme mensonge, même. Je devais me contenir pour ne pas laisser échapper des petits couinements de bonheur à chaque fois que je posais les yeux sur un objet ou un animal plus mignon que le précédent. Un peu comme les loutres qui se câlinaient dans leur bassin. Qu'elles étaient adorablement adorables. Mais je les laissais se faire papouiller par Anya, et me dirigeais plutôt vers un panier immense où des dizaines de boules de poils ronronnaient comme des locomotives, tout en courant derrière des pelotes de laine multicolores. Je sentie mon coeur fondre dans ma poitrine à la vue de ces chatons au pelage duveteux au possible. Comment résister, franchement?
- Coucou vous...
Me penchant vers l'avant, les mains sur les genoux, je ronronnais presque moi aussi, tandis que les chatons trottinaient jusqu'au bord du panier en agitant leurs petites pattes aux coussinets roses et ronds. Bientôt, ils miaulèrent en chœur pour avoir des caresses, et je n'hésitais pas à plonger mes mains au milieu de cette marée de boules de poils pour frotter leurs petites têtes et les gratter derrière les oreilles, en gloussant de manière incontrôlable. Tant pis pour mon image.
Au bout de quelques minutes à câliner cette marée de chatons, je me relevais avec un nouvel ami dans les bras. Il était roux tigré et ressemblait étonnement à Rajah, mon tigre, quand il n'était encore qu'un tout petit être pelucheux. L'animal se lova dans mon cou, ronronnant de bonheur, en me léchant de temps en temps le bout du menton avec des yeux pleins d'amour. J'avais le droit de le ramener? Et la licorne aussi?
Parce que oui. Il y avait une véritable licorne qui machaît des paillettes roses et violettes. Son pelage blanc argent brillait sous la lumière, de même que sa crinière aux couleurs arc-en-ciel. Elle était magique. Une incarnation vivante d'un Petit Poney avec une corne.
Je m'approchais doucement d'elle, une main tendue pour qu'elle puisse voir que je n'étais en rien un danger et que je ne risquais pas de lui faire de mal. Elle me fixa de ses yeux rosés, cessant d'avaler ses paillettes pour m'observer avec attention. Du moins, c'était l'impression que j'en avais.
- Tu es superbe. Tu le sais, ça? Oui, je suis sûre que tu le sais déjà. Que je ne t'apprends rien. Dis, ma belle, est-ce que tu me laisserais monter sur ton dos? C'est un rêve d'enfant qui se réaliserait. Ou plutôt un rêve d'adulte, mais on peut dire que ça fonctionne quand même, non?
Tout en lui parlant avec toute la douceur possible, je ramassais une grosse poignée de paillettes que je présentais comme une offrande. Ou comme si je donnais un morceau de sucre à un cheval. Sans aucune hésitation, elle fit claquer ses sabots dorés sur le sol en s'avançant vers moi et lécha la paume de ma main dans laquelle se trouvait les paillettes. Étrangement, ce ne fut pas du tout dégoûtant. Je n'avais même pas de bave qui me collait entre les doigts.
Posant d'abord le chaton roux sur mon épaule, en lui soufflant de bien s'accrocher, je plongeais mes mains dans la crinière parfumée de la licorne et me hissais sur son dos, en amazone. Je fus prise tout à coup d'un élan de fierté qui fit gonfler mon égo de manière surdimensionnée. Je montais une licorne. C'était magique. Qui pouvait faire mieux que ça?
Alors que l'animal fantastique mais bien réel se mettait en marche, rendant le moment encore plus inoubliable, la porte de la grande pièce s'ouvrit et un majordome apparu dans l'encadrement, droit comme un "i" et élégant dans son costume sophistiqué. J'intimais la licorne de s'arrêter pour pouvoir observer le nouvel arrivant, une main sur la hanche, le chaton toujours roulé en boule sur mon épaule et le menton relevé de manière absolument royale.
- Ah parfait, vous êtes là! Pour une fois les domestiques ont bien fait leur travail et vous ont amenés là où vous deviez être. À présent, suivez-moi. Il va être l'heure.
Je haussais un sourcil. Que ce que c'était encore que cette histoire? Je n'avais pas envie de partir. J'étais très bien dans cette pièce. Sûrement que Carlisle s'étouffait devant tant d'éléments adorables, mais ce n'était pas mon problème. Je préférai rester dans un endroit pareil en attendant que les choses s'arrangent. Même si je venais de me souvenir que de base nous devions trouver une certaine princesse. Et zut.
- L'heure de quoi? Du thé? Je préférerai continuer à m'amuser avec Mademoiselle la Licorne.
Avec un petit air prétentieux au possible, je pris mon plus bel accent anglais en jouant les princesses capricieuses. Après tout, c'était l'image que le reste du monde avait de nous. Ça ne devait pas être très différent ici. Je jouais simplement mon rôle à fond.
- L'heure pour l'avant gala, Princesse. Si vous voulez bien me suivre, cela ne va pas tarder.
Hélas, il était temps de partir à présent. Le coeur lourd, je descendis de la Licorne et reposais le chaton dans son panier, non sans le caresser une dernière fois. Ses miaulements et ronronnements m'accompagnèrent jusqu'à ce que je rejoigne le Majordome. Je vis que Anya avait elle aussi beaucoup de mal à lâcher la loutre qui la câlinait avec un trop plein d'amour dans son regard brillant. Mais je me repris vite, chassant la tristesse de la situation pour la remplacer par un sourire alors que je penchais la tête vers l'homme costumé.
- Alors allons-y, mon brave... Quel est votre nom, déjà?
- Michael Caine. Mais vous pouvez m'appeler Majordome. Elles le font toutes.
Mon sourire s’agrandit, tandis que nous nous engouffrions dans l'ascenseur qui nous descendit jusqu'au rez-de-chaussée.
- Je vous appellerai Monsieur Caine, alors. Je ne suis pas comme les autres princesses.
Et c'était bien plus poli que de le traiter comme un chien qu'on appelle quand on a besoin. Majordome... Je n'aimais déjà pas quand on me donnait du "Princesse" alors si ça sonnait encore plus péjoratif...
Mr Caine nous emmena d'ailleurs dans une salle de bal à couper le souffle. Une scène avec des micros décorés de diamants et autres pierres précieuses se trouvait tout au fond de la pièce, près de longues tables couvertes de nourritures et de boissons en tout genre. Une fête semblait être en préparation. Il manquait juste les invités, en fait. Car pour l'instant, il n'y avait que moi, Carlisle et Anya. Plus Caine, mais il n'avait pas l'air d'être là pour s'amuser.
- C'est festif.
Je dû retenir le ricanement qui manqua de m'échapper à la remarque sarcastique d'Anya. Je lui lançais un regard moqueur, avant de repporter mon attention royale sur le majordome.
- Est-ce que c'est normal? Que la pièce soit vide, je veux dire. Apparemment, nous sommes en avance. On peut quand même déjà se servir un verre?
- Vous êtes ici comme chez vous, Princesse. La nuit vous appartient, la musique aussi. Faîtes comme bon vous semble.
Comme bon nous semble... Nous étions potentiellement en danger et surtout à la recherche de quelqu'un, mais nous pouvions quand même profiter de l'instant présent, non? Après tout, la princesse était peut être invité à cette fête. Il n'y avait qu'à attendre un peu pour voir.
- Vous, vous savez comment parler aux femmes.
Je fis un grand sourire éclatant à Caine, avant d'attraper Anya par le bras et lui montrer l'ensemble de la pièce d'un mouvement de la main.
- Je vais t'offrir un monde, aux milles et une splendeurs, dis moi princesse, n'as-tu jamais participé à un karaoké? Bon j'avoue, cette reprise était très mauvaise. Mais ne me dis pas que tu n'as pas envie de profiter de toutes ces installations? J'aimerai au moins voir si ils ont une fontaine à champagne à disposition.
Parce que pourquoi pas, après tout?
- Elle est de ce côté.
Caine me montra la fameuse fontaine à champagne, avant de disparaître. Qu'il était doué. Je me glissais vers elle pour me remplir un verre. Rien que l'odeur laissait sous entendre que mes papilles allaient adorer la saveur de la boisson.
- On cherchait Ambrosia, mais... j'imagine qu'on peut l'attendre en chantant? Tu veux chanter quoi?
- Voilà, détendons nous! On va bien finir par la trouver, cette Ambrosia. Hum... tu nous conseillerais quoi comme chanson féministe, badass et qui met surtout dans l'ambiance?
Elle devait avoir un répertoire de la sorte beaucoup plus fourni que le mien. Et demander à Carlise avant probablement aucun intérêt.
- Euh... Sia ? Unstoppable?
- Excellent!
Je tapais dans mes mains, approuvant totalement sa proposition. Quand je disais qu'elle saurait quoi chanter, je ne m'étais pas tromper. Après tout, je ne me trompais quasiment jamais. C'était pour ça, aussi.
Prenant par la main Anya, je l'entraînais à ma suite jusqu'à la scène sur laquelle je nous fis grimper. Je pris un micro dont le manche était recouverte de diamants bleutés et en passait un doré à mon amie. La couleur allait bien avec sa robe, comme ça. Faisant glisser mes cheveux sur mon épaule, j'adressais un battement de cils à Carlisle, qui ne semblait pas vouloir s'amuser.
- Vous nous rejoignez? Ou vous préférez regarder?
J'étais sûre que la chanson ne lui plaisait pas. Sans oublier qu'il avait toujours cet horrible tatouage qui avait l'air de poser problème quand il se mettait à pousser la chansonnette. Comme c'était dommage...