« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« La véritable amitié, ce n'est pas d'être inséparables...
...c'est d'être séparés et que rien ne change. »
J'aurai sans doute rigolé en la voyant vêtue avec mes habits, car il n'y avait pas photo, ça ne lui allait pas. Mais je n'avais pas spécialement envie de rire. A dire vrai, je prenais une nouvelle fois très mal ce qu'elle me disait. En quoi ça la dérangeait que j'avais une colocataire ? Je ne l'avais pas choisie. Ca ne me dérangeait pas de vivre avec Apple, car elle était adorable, mais je ne lui avais pas demandé de me suivre. C'était elle qui était venue et de son plein gré. Robyn se montrait juste cruelle...
« Oui, elle chante. Et elle chante même très bien, elle ! »
Ok, j'étais peut-être allé un peu trop loin. Mais Robyn ne chantait pas. Il m'était peut-être arrivé de l'entendre chantonner légèrement sous la douche, mais quoi qu'il en soit, ce n'était pas comme Apple. Apple avait une magnifique voix qu'elle utilisait de la meilleure manière qui soit. Et tant pis si ça choquait Robyn que oui, Apple chantait bien, elle !
« Et tu fais très bien les pâtisseries ! C'est un fait, on ne revient pas en arrière ! » dis-je catégorique.
« Dites les filles, vous êtes en train de vous chamailler à cause de moi ? » marmonna Apple en levant la tête, les cheveux totalement ébouriffés.
« Non, tu peux te rendormir, il est encore tôt pour toi. »
La jeune fille passa une main dans ses cheveux, tout en me dévisageant avec un air sceptique.
« C'est une critique ? »
J'allais exploser... mais je m'étais contenté de me mordre les lèvres avant de serrer les dents. Ca faisait mal, mais ça m'évitait de leur hurler dessus.
« Absolument pas. Il est que midi, c'est pas grave si tu dors encore. »
« C'est une critique. » dit-elle en hochant la tête et en sortant totalement de sous les couvertures. « Mais c'est pas grave, je l'accepte. Et puis je ne dors pas jusqu'à pas d'heure. Je repose ma voix, c'est tout. Comme ça je chante bien. »
J'avais levé les yeux au ciel, avant de soupirer. Elles voulaient ma mort toutes les deux, c'était ça ?
« Tu soupires parce que tu trouves que je chante mal ? »
« Apple. S'il te plaît. Une dispute après l'autre. »
« Ok, j'ai compris, je suis en trop. »
Elle s'était levée, faisant glisser ses pieds au fond de ses pantoufles et elle avait pris la direction de la salle de bain en prenant un air des plus blessé... On règlerait ça tout à l'heure. Comme je le disais, je pouvais assumer qu'une dispute après l'autre. Quand Apple avait claquée la porte de la salle de bain, je m'étais tourné vers Robyn et je l'avais regardée bien droit dans les yeux.
« Il faut que tu arrêtes avec tes caprices ! J'aime la cuisine de Tony parce qu'il fait des spaghettis et boulettes de viande comme personne. J'adore entendre Apple chanter, parce qu'elle chante magnifiquement bien et qu'elle m'apaise avec ses chansons. Et... et... j'aime tout chez toi, parce que tu es ma meilleure amie. Et c'est pas parce qu'on ne vie plus ensemble, et qu'on est parfois loin l'une de l'autre, que ça change quoi que ce soit. La véritable amitié ce n'est pas d'être inséparables, c'est que même séparés, rien ne change. Car rien ne change ! Tu compte toujours autant pour moi qu'avant ! »
Je me mordis une nouvelle fois les lèvres. C'était pas facile de dire et de faire comprendre à quelqu'un, à quel point on avait besoin de lui et que personne pourrait rompre une amitié de ce genre. Je pensais toujours à Aeon, même maintenant qu'il n'était plus là. Je tenais toujours autant à Elliot, même si je savais qui il était réellement. Quand quelqu'un entrait dans ma vie et que je le considérais comme un ami, je ne pouvais plus rompre ce lien. C'était quelque chose d'indestructible. Elle n'était pas capable de comprendre cela ?
« Quand je suis arrivée ici, tu étais là. Tu as toujours été là pour moi et je serai toujours là pour toi. Même si là j'ai juste envie de te frapper. »
Oui, j'avais vraiment envie de prendre mon bâton et de lui donner un coup, juste pour lui faire ressentir de la douleur. Car si elle avait mal, elle saurait que c'était parce que je l'avais frappé et que par conséquent j'étais bel et bien présent, là en face d'elle. Et que ce qu'elle disait, la manière dont elle le disait, ça m'affectait et me faisait tout aussi mal que si on m'avait donné un coup de bâton !
« Tu es ma meilleure amie. Met toi bien ça dans la tête et arrête d'imaginer un tas de choses. » dis-je catégorique, en la fixant droit dans les yeux, avant de laisser échapper un petit sourire. « Et oui c'est vrai... tu as l'air d'un saucisson au chocolat. »
Je n'avais pas pu m'empêcher de lui dire ça. Maintenant que j'avais déballé mon sac, je pouvais bien lui dire ce que je pensais depuis qu'elle avait enfilé ma tenue.
« Mais tu es la seule que je trouve jolie même avec une tenue qui ne lui va pas du tout. »
C'était étrange, mais habillée comme moi, j'avais la sensation qu'on était encore plus proche. En tout cas, elle allait totalement rendre cette tenue initulisable. Et c'était ma préférée... qu'est ce qu'on ne ferait pas par amitié.
Robyn W. Candy
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Donc, on était en train de se disputer. C'était elle qui venait de le dire. Moi, je voyais pas une dispute. Juste un règlement de compte. On remettait la farine dans le bon pot. Rien de plus. C'était pas la peine de s'engueuler ! Elle rendait juste les choses encore plus difficiles ! Même moi je criais pas ! Du moins pas à voix haute !
- C'est pas des caprices ! Tu trouves que j'ai l'air capricieuse ? N'importe quoi ! J'essaie juste de mettre les choses au clair, de comprendre ce qui se passe !
Bon ok, là je criais. Un tout petit peu. Mais j'étais obligée, aussi. Fallait bien que je me fasse entendre, sinon j'allais tout me prendre en pleine gueule sans pouvoir me défendre. Et pourtant, j'avais des arguments qui jouaient en ma faveur. J'étais sûrement pas rose bonbon, mais elle l'était pas non plus hein ! Elle pouvait dire ce qu'elle voulait, j'avais quand même l'impression de me faire remplacer par sa nouvelle bande de potes. Et ça me faisait bien plus mal que de rater toute une fournée de macarons.
Les bras croisés et la moue boudeuse, j'attendis qu'elle termine de dire ce qu'elle avait sur le cœur. Elle disait qu'on serait toujours amies. Mais aussi qu'elle voulait me frapper et que je ressemblais effectivement à rien dans sa tenue. À sa place, j'aurai pas terminé par ça. C'était pas hyper facile à interpréter du coup.
- Mouais, c'est ça.
Je ronchonnais, en lui jetant un regard aussi sombre qu'une plaquette de chocolat noir. Moi ? Jolie ? Pfff, c'était des conneries. Sans être serrée dans ses fringues, j'évitais déjà de me regarder dans un miroir. Alors là... ça devait pire que tout.
- Tu vas finir par me remplacer. C'est obligé. On va se voir moins souvent qu'avant, t'auras de nouveaux amis, une toute nouvelle vie... Où est-ce que tu trouverais le temps de voir la pâtissière que je suis ? J'ai pas beaucoup de potes. Et c'est la toute première fois qu'ils s'éloignent tous alors qu'on a été si proches pendant si longtemps. Je vois pas comment ça pourrait rester comme avant.
C'était pas possible. Rien pouvait plus être pareil. Et c'était justement ça qui m'énervait, aussi. On avait perdu notre petite vie sympa tous ensemble. Maintenant, je vivais dans une pâtisserie toute seule, avec personne pour partager des éclairs ou des cookies. Je me sentais comme la Vanellope qui se cachait seule dans le mont Cola en rêvant d'une vie meilleure.
- Je peux pas m'en empêcher, d'imaginer les pires choses qui existent. Personne reste jamais. J'ai déjà vécu ça. Et rien que l'idée que ça puisse se reproduire... ça me brise le cœur.
Je reniflais, en me grattant de manière la plus discrète possible la paupière inférieure. Je voulais pas éveiller ses soupçons et qu'elle pense que j'étais deux doigts de verser quelques larmes. C'était le cas, mais quand même. Elle était pas obligée de le savoir, non plus. Parler de ce genre d'événements, ça me rappelait un peu trop toutes les personnes qui avaient débarquées dans ma vie pour mieux en disparaître. Suffisait de se rappeler Ralph, qui était aux abonnés absents depuis des années alors qu'on était supposés être les meilleurs amis du monde. Super la confiance.
- Tu penses qu'on sera encore amies quand on sera super vieilles et que je t'engueulerai parce que tu te seras montré juste un peu sympa avec une autre grand-mère ?
C'était pas parce qu'on ressemblerait à rien toutes ridées que ça m'empêcherait de faire encore preuve de jalousie. Quoi que...
- Eh mais rassures moi, tu vas vieillir au moins, même si ta mère est Gaïa ? J'ai pas envie de devenir vieille toute seule, ça craindrait à mort !
J'avais pas des masses envies qu'une Nora toute jeune et tout fraîche vienne me rendre visite dans mon petit appart' miséreux pendant que je gueulerai sur les passants depuis ma fenêtre en bouffant des parts de fondant au chocolat bien crémeux. Y avait des limites à notre amitié. Je préférai encore qu'elle m'achève plutôt que de subir ça.
- Je ferme enfin ma gueule et j'oublie toute cette histoire si tu promets que tu viendras me rendre visite au moins une fois par semaine. Même si c'est que pour cinq minutes, ça me fera super plaisir. Ah et aussi je voudrais qu'on fasse genre que j'ai jamais porté cette tenue. Je suis assez ridicule comme ça, pas besoin d'en rajouter une couche.
Du coup il allait peut être falloir faire un lavage de cerveau à Apple pour lui faire oublier ce qu'elle avait vue. Si elle avait pu apercevoir quelque chose à travers ses yeux tout collés par la fatigue. Les dieux avaient pas des gadgets Men In Black en cas de situation d'urgence ?
- Mais ça va là? T'as moins envie de me frapper ?
J'avais pas hyper envie de me prendre son bâton dans la gueule. C'était un peu trop violent comme technique de dispute. Même moi avant je me contentais juste de balancer des gâteaux sur les gens.
Sinmora
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Est-ce que j'allais vieillir ? C'était une question que je ne m'étais jamais posé, et c'était aussi l'une des raisons pour laquelle j'avais emménagé à Olympe. Ici, j'allais non seulement pouvoir poser toutes les questions que je voulais, mais également en apprendre plus sur mes origines et sur moi même. C'était le meilleur endroit pour prendre conscience de qui j'étais réellement. Je pouvais mourir, du moins je le pensais. Je vieillissais chaque année un peu plus, j'en étais convaincue. Mais à quel point j'étais différente des jeunes femmes de mon âge ? Ca je l'ignorais encore.
« J'ai jamais réellement eu envie de te frapper. » lui avouai-je avec un petit sourire.
Robyn pouvait se montrer parfois un peu trop caractérielle, mais on avait tous nos petits défauts, et les siens n'étaient pas tous aussi terrible que ça.
« Il te faut un endroit où vivre. » affirmai-je. « Un endroit différent de ta pâtisserie. »
J'avais regardé la chambre où on se trouvait. Je lui aurai bien proposé d'habiter ici, mais je ne savais pas si elle en avait envie et à dire vrai, je ne savais pas si j'en avais le droit.
« Vaiana habite chez Jules je crois. C'est ce qu'on m'a dit. Alexis je ne sais pas. Et toi il te faut un endroit où vivre. Tu as songé à proposer à Alexis ? Ou alors à prendre un véritable chez toi ? »
Elle donnait l'impression d'aimer vivre seule, mais en même temps elle vivait toujours en colocation. J'aurai vraiment voulu vivre avec elle, juste nous deux. Mais ce n'était pas le bon moment. Un jour, surement. C'était évident même.
« Oh... » laissai-je échapper, les yeux perdus dans le vide. « Tu crois que Sir Simon va bien ? »
Je n'avais pas pris de nouvelles de lui. Il était du genre invivable et lui, j'avais vraiment eu envie de le frapper avec mon bâton. Mais ça n'empêchait pas qu'il n'avait pas de chez lui. Est-ce que quelqu'un s'en était occupé ?
« Tu crois qu'il va bien ? »
Est-ce qu'un mort pouvait aller mal ? Je regrettai d'être partie sans m'en assurer. Mais quelqu'un l'avait sans doute fait. Je regardai ailleurs, tentant de réfléchir à qui je pourrai demander pour être certaine qu'il avait un endroit où vivre lui aussi. Mais aucune idée me vint à l'esprit en dehors d'Anatole, ou plutôt d'Hyperion. Je ne savais plus trop comment l'appeler. Je pourrai lui demander la prochaine fois qu'on se verrait.
« Ce soir tu ne dors pas dans la pâtisserie, tu as bien compris ? »
Fallait être catégorique parfois avec Robyn. Et la pâtisserie c'était un lieu de travail et non un lieu de repos. En plus elle était fermée en ce moment, surement parce qu'elle vivait dedans. Du coup il allait falloir la ré ouvrir et ça lui changerait les idées.
« Et demain tu ré ouvres ta pâtisserie. Tu veux vraiment pousser tout Storybrooke à manger que de mauvaises choses à longueur de temps ? Et tu veux surtout que je me retrouve remplie de pâtes en continu ? Il faut des éclairs au chocolat ! Des macarons, des cookies, plein de bonnes choses ! Et je ne plaisante pas. Tu dors quelque part ce soir et tu cuisines demain. »
J'avais croisé les bras en la fixant. C'était ce que faisaient les gens d'ici quand ils voulaient se faire entendre, n'est ce pas ? Je me demandais quelle allure ça me donnait. Autoritaire ? Et surtout, si ça allait marcher !
Robyn W. Candy
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Pourquoi elle voulait pas que je reste dans ma pâtisserie? C'était un endroit parfait! Plus que parfait, même! On pouvait pas rêver mieux, pour une ancienne princesse de Sugar Rush qui en plus de ça était une pâtissière de métier. Depuis quand fallait vivre dans une vraie maison ou un appart' pour être bien? J'avais jamais vu ça noté nul part. Du coup, je la soupçonnais d'inventer tout ça. Pour pas culpabiliser? Ouais, bon, fallait peut être que je me calme avec mes théories de complots visant à briser notre amitié.
- J'ai pas des masses envie de vivre de nouveau avec quelqu'un de l'ancienne coloc.
J'étais pas encore prête, du moins. L'explosion était encore trop présente dans mon esprit. Je pouvais pas m'empêcher d'imaginer ce qui se serait passé si quelqu'un d'autre avait été présent et que ça avait été bien pire. Et si j'avais eu la garde de Candy, ce jour là? Il aurait survécu? J'en doutais, et ça me broyait le coeur rien que de penser à cette possibilité.
Est-ce que j'étais la seule à pas réussir à m'en remettre? Nora vivait sur Olympe, maintenant. Elle allait de l'avant. Anatole avait l'air de vivre sa vie tranquilou, pas plus traumatisé que ça, vu qu'il avait eu le temps de discuter récemment avec Nora de son passé et de sa famille. Même Vaiana avait un nouveau chez elle. Elle squattait chez Jules. OK. Pourquoi pas hein. Il avait le droit d'avoir son harem personnel si il voulait. C'était pas mes éclairs.
- J'en sais rien pour Sir Simon. J'ai plus de nouvelles. Pourtant je l'ai cherché partout, j'ai fouillé les salles de bains et les vestiaires pour femmes, mais personne a sa douche de hantée.
Je me mordis l'intérieur des joues pour essayer de faire taire la panique qui s'emparait de moi à chaque fois que je pensais à mes colocs perdus. Sir Simon était clairement pas une lumière et il était un sacré pervers, mais il manquait quand même. C'était un boulet, mais c'était mon ami. Et pas savoir où il se trouvait me donnait mal au ventre à force de stresser.
- Oui maman.
Avec une moue boudeuse, je grommelais entre mes dents et en regardant le bout de mes chaussures pendant que Nora prenait une grosse voix autoritaire. Valait mieux que je joue pas les ados rebelles parce que sinon elle allait vraiment avoir envie de me foutre un coup de bâton sur la tête.
- Mes gâteaux ont pas l'air de manquer tant que ça à la population, y a encore aucune cliente désespérée qui est venue gratter à la porte en me suppliant de lui préparer une boîte de mignardises.
Tout le monde avait l'air de s'en foutre, même. À croire que la fermeture de ma pâtisserie les surprenait pas plus que ça. Alors que je fermais quasiment jamais et que je bossais pratiquement toutes les semaines 7j/7. Ils s'attendaient à ce que je pète un câble un jour ou quoi? Pourtant j'étais bien plus zen et sympa qu'à mes débuts.
- Tu crois... que je pourrai rester sur Olympe juste pour cette nuit? On pourrait se faire une soirée entre nous, ça serait pas mal, non? Comme ça je m'entraînerai à refaire des gâteaux et tu seras mon cobaye!
Si on réussisait à jarter l'autre cuistot, ça pourrait être l'éclate. J'avais méga envie d'utiliser les fours de cette cuisine et d'avoir un peu le temps de fouiller les placards. On était chez les dieux, ils avaient sûrement tout un tas d'ingrédients originaux et dingues!
- Mais si ça te tente pas, je peux toujours essayer de contacter Lily. Je l'ai pas vu depuis super longtemps, mais ça pourrait être l'occasion là. Enfin si elle, elle a envie de me parler. Je sais pas. J'ai pas envie qu'elle pense que je l'appelle uniquement par intérêt. Parce que ça serait pas le cas, hein.
Je cherchais à me justifier. J'avais l'impression d'être une connasse, à pas prendre de nouvelles de Lily. Alors que c'était Lily. Qu'elle comptait toujours énormément pour moi et qu'elle me manquait. Mais bon, justement, c'était Lily. Avec elle, ça réussissait jamais à être simple. Du moins pour moi. J'étais vraiment une amie de merde, en fait.
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« Non. » dis-je tout simplement en réponse à la proposition de la jeune femme, de venir dormir ici cette nuit.
J'aurai pu lui dire oui, c'était évident, mais ce dont elle avait besoin, ce n'était pas de dormir à Olympe, mais d'aller de l'avant. Du coup ce soir, ça n'allait pas être elle qui dormirait chez moi.
« Je vais venir avec toi aujourd'hui et je dormirai chez toi ce soir. Enfin, là où t'auras décidé qu'on dort. Mais pas ici. Faut que tu ailles de l'avant, et je suis sûre que si tu dors ici, tu retourneras dormir dans ta pâtisserie dès demain soir et ce n'est pas la bonne solution pour faire un pas en avant. On va aller te chercher un appartement. »
J'étais décidé. On passerait la journée à éplucher les petites annonces. Et si on ne trouvait rien et qu'on n'avait nulle part où aller, on reviendrait ici cette nuit. Mais je voulais faire ça pour elle et l'aider à avancer. Elle ne devait plus dormir dans un local de pâtisseries.
« On va trouver un garde olympien pour descendre sur Terre. Tu as une idée d'où tu veux habiter ? A l'extérieur de la ville ? En centre ville ? Dans un grand appartement ? Un petit ? »
Une chambre me suffisait amplement à moi, mais j'aimais bien la maison qu'on occupait, même si je la trouvais un peu trop grande. Est ce qu'on n'aurait pas pu tout simplement demander à quelqu'un, tel qu'Elliot, de nous la rebâtir ? Mais c'était peut être un peu trop demandé. Et puis ça ne nous permettrait pas d'aller de l'avant.
« Et tu devrais garder contact avec Lily. Vous êtes amis. Ce n'est pas bon de s'éloigner de ses amis. » dis-je avant de poursuivre d'une toute petite voix. « Et tu ne dois pas la remplacer par moi... »
Parce que c'était la sensation que j'avais, qu'elle me prenait moi comme amie au lieu d'elle. A ce que j'avais entendu, Lily et Robyn étaient toujours liés et soudés. Depuis mon arrivée, elle me voyait plus qu'elle voyait la jeune femme. Et j'avais déjà suffisamment pris à Lily pour lui prendre davantage. Je devais remettre les deux jeunes femmes ensemble.
« Tu l'inviteras dans ton nouvel appartement. Grand, spacieux, avec plein de lumière. Ou alors petit, étroit et... terne. »
Je n'avais vraiment aucune idée de ce qu'elle aimait, vue que je ne l'avais jamais vue vivre seule. Elle y arrivera financièrement ? Si elle remettait sur pied sa pâtisserie, ça ne devrait pas poser de soucis.
« Allez, il faut se dépêcher, il est bientôt midi et j'ai faim. On pourra éplucher les annonces tout en mangeant. »
Je mourrais de faim. On avait mangé à peine quelques boulettes vue que Robyn n'aimait pas cette cuisine et mon estomac hurlait encore famine.
Robyn W. Candy
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Elle était malade de me dire ça comme ça! Pendant trente secondes beaucoup trop longues, j'avais vraiment pensé qu'elle refusait que je reste sur Olympe avec elle parce que... bah, elle en avait pas envie. J'avais fait une micro crise cardiaque, à deux doigts de devoir m'asseoir sur le lit d'Apple pour tenter de reprendre mes esprits. J'étais sensible en ce moment, c'était pas la peine de jouer avec mes émotions!
- Euh tu sais, je suis pas sûre de pouvoir louer un appartement en un après-midi. C'est un peu plus compliqué que ça.
Je voulais pas briser ses rêves, mais tout était pas aussi facile. Et puis fallait prendre le temps de réfléchir un peu avant de se lancer dans une nouvelle vie. J'allais emménager seule, dans un plus petit endroit, sans être entourée de tout un tas de gens et de mon éléphant. Ça allait pas être simple, et puis ça me faisait surtout vachement peur.
- J'ai aucune idée de ce que je veux. J'aurai bien voulu une maison, comme... avant, mais vu que maintenant y a que moi, bah ça servirait à rien. Tout ce dont je suis sûre, c'est qu'il me faut une méga cuisine super équipée et grande. Ah et aussi une douche plutôt qu'une baignoire. Et puis un appart' équipé avec un fantôme ou un esprit du même genre, ça serait cool! Tu penses pas?
Fallait que je me montre enthousiasme. Alors je proposais des idées et affichais un sourire aussi motivé que possible, en me disant que ça allait mener à rien, cette histoire. Je savais déjà à l'avance que ce soir, j'allais retrouver mon sac de couchage et la douce odeur du chocolat.
- Où t'as vu que je remplaçais Lily par toi? Ça a rien à voir! Je vous aime toutes les deux, mais pas de la même manière. Lily a une place spéciale dans mon cœur. Et toi, t'es ma meilleure amie. C'est très différent. Et je veux surtout pas que tu penses ce genre de choses. T'es pas du tout un bouche-trou pour remplacer Lily.
Très sérieusement, je plantais mon regard dans celui de Nora, en espérant que le message passait bien. C'était horrible qu'elle puisse penser ça. J'avais fait quelque chose qui lui laissait penser qu'elle était qu'une remplaçante? J'espérai que non, parce que c'était absolument pas le cas. On pouvait pas comparer.
- Ouais! Allons bouffer! Sur Terre par contre, hein. J'ai pas du tout envie que l'autre cuistot nous refasse des pâtes bolognaises.
Je grimaçais en repensant à l'odeur de son plat. Qui sentait super bon. Mais qui trouvait pas grâce à mes yeux parce qu'il était préparé par un type un peu trop doué à mon goût. La compétion dans le monde de la cuisine fait rage, parfois un peu trop violemment.
- Allons chercher un garde, alors! Qu'il nous ramène à la pâtisserie. Mon frigo est toujours plein, tu pourras te faire plaisir pour le dessert.
Et puis comme ça, elle se souviendrait encore mieux du goût plus que délicieux de mes cupcakes à la banane et autres éclairs fourrés de crème pâtissière maison. Non, c'était pas tordu comme idée. Pas du tout. Je voulais juste lui faire plaisir. Et lui rappeler qu'elle devait manger que mes gâteaux parce que son palais était désormais habitué au luxe.
Je me mis en route la première, plus que ravie de me casser de là. Ça serait sûrement mieux une fois que je serai dans mon élément. Dans notre élément, même. Parce que la pâtisserie était aussi la seconde maison de Nora. Si elle le désirait toujours.
- Excuse-moi. Tu peux nous emmener dans ma pâtisserie?
Putain, ils étaient tous aussi géants les gardes Olympiens? J'avais mal au cou, à devoir lever la tête pour essayer de croiser son regard et attirer son attention. Il s'en foutait sûrement, de ma mortelle et humaine personne. Avec contact occulaire, il pourrait pas faire semblant de m'ignorer. Ou pas.
- Le mot magique.
Il avait dit ça sans même me lancer un regard. Rien. Que dalle. Il restait impassible, à fixer l'horizon, préférant grogner quelques mots complètement cons. Il se croyait où? À l'école? Son grand rêve dans la vie c'était de devenir un adulte responsable qui envoie sévèrement balader des gosses ou des Robyn hyper polies? Parce que j'avais dis "excuse-moi". On pouvait pas faire plus poli que ça.
- Euh... S'te plaît?
Bon, ça aussi, c'était une formule de politesse. J'en connaissais pas d'autres. Il pouvait pas m'en demander plus.
- Le mot magique.
Encore le même ton morne et presque grognant, la même position de statue qui s'en foutait de ma gueule. Et qui peut être se foutait même de ma gueule. Il était quand même pas sérieux à ce point?
- Mais j'en sais rien moi! Je suis pas du coin, j'ai été invité par ma pote Nora! Elle vit ici. Et on veut aller bouffer parmi les mortels. Donc ça serait super cool que tu nous y emmènes. S'il te plaît. Et merci d'avance?
C'était ça? Fallait dire merci, aussi? Depuis quand les gardes, qui étaient supposés obéir façon chiens bien dressés, étaient aussi à cheval sur la politesse? Ils faisaient ça avec tout le monde ou c'était juste ma gueule qui leur revenait pas? Ou alors c'était les fringues que Nora m'avait prêté? J'avais l'air tellement ridicule que c'était plus fun de se moquer de moi plutôt que de faire les choses rapidement?
- Le mot magique.
OK. Fallait que je ferme les yeux. Que je compte juste à cinq. Ou dix. Ou vingt. Ou même cent. Parce que sinon, j'allais demander à Nora de me prêter son bâton pour que je le frappe sur la gueule avec. Si la politesse marchait, peut être que la violence le ferait mieux.
- Douze... treize... quatorze....
Le décompte marchait pas super bien. J'avais toujours envie de hurler sur le garde. Peut être que si je comptais plutôt à l'envers...
- Le mot magique.
- Putain mais ta gueule!
Ah bah ça, tout de suite, ça faisait du bien! Manquait plus que de lui éclater quelque chose sur la tronche, et ça serait encore mieux!