« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je n'étais pas sûre de moi. On ne pouvait jamais savoir avec ce genre d'animaux. Là comme ça, il semblait bien portant et en excellente santé. Il ne donnait pas l'impression d'avoir besoin de se sustenter. Mais en même temps, le fait qu'il ouvrait la bouche aussi grandement et qu'il montrait ses crocs tout en avançant dans notre direction, ça signifiait peut-être qu'il mourrait de faim. En tout cas, les trois poissons qu'on lui avait lancé ne semblaient pas plus que ça l'intéresser.
« Il n'aime peut-être pas les poissons. »
C'était étrange, car Apollon lui-même m'avait tendu ce seau rempli à raz bord de maquereaux. Il m'avait demandé si je pouvais nourrir son ours qui se trouvait aux abords de la plage d'Olympe. Depuis que j'avais emménagé dans la Cité, je souhaitais plus que tout me rendre utile. Le matin, je le passais à nager dans la mer pour profiter de sa fraîcheur matinale. Puis, je me préparais un petit plat avec ce que je trouvais, avant de passer par la bibliothèque. Je m'étais mis en tête d'apprendre à lire, écrire et de m'informer sur tout ce que je pouvais. Et le restant de la journée, je le consacrai à l'entraînement avec Cookie et à faire diverses tâches, dont celle qui débutait aujourd'hui : nourrir l'ours. Sur le papier ça s'avérait bien plus facile que ça.
« On devrait essayer avec autre chose. Peut-être qu'il faudrait pêcher du poisson frais. »
Tout en parlant, j'avais pris un poisson dans le seau et je l'avais approché de mon nez, afin de sentir son odeur. Il donnait l'air d'être bon. C'était peut-être une histoire de race ? Les maquereaux n'étaient pas ses préférés. Si Apollon comptait changer la nourriture de l'animal, il aurait pu m'en avertir et me donner autre chose au cas où il n'aimerait pas le nouveau dîner.
« Tu sais quoi ? Tu n'as qu'à rester là et tenter de le raisonner, tandis que je vais aller pêcher autre chose. »
Je lui avais mis le poisson dans les mains, avant de me diriger vers l'eau. Mais c'était sans compter le fait que l'ours s'était mis à brailler. Il voulait que ce soit moi qui reste ? Ou alors il voulait qu'on reste toutes les deux. A moins que c'était autre chose. Pourquoi il nous regardait de cette manière ? Et qui plus est, il s'était remis à avancer. Prenant le poignet de Robyn, je l'avais faite se reculer.
« Tu n'as pas la sensation qu'il nous observe d'une manière vraiment bizarre ? »
Sans compter le fait que je n'aimais pas trop la façon qu'il avait de se lécher les babines. Cet ours ne m'inspirait absolument pas confiance. Pourtant d'ordinaire j'aimais les animaux. Mais là, il y avait quelque chose qui ne passait pas. Cette journée aurait dû se passer de la manière la plus naturelle possible. J'avais convié Robyn à me rejoindre et un garde olympien m'avait accompagné jusqu'à chez elle. Je l'avais trouvé dans sa pâtisserie, les rideaux fermés. Est ce que c'était le jour de congé ? Vue à quoi ressemblait la pâtisserie, on aurait plutôt pu penser que quelqu'un vivait là dedans. C'était une question que je comptais poser à la jeune femme, mais pas pour le moment. On m'avait confié une tâche et je devais la mener à bien.
« Pourquoi y'a un oreiller et des draps dans ta pâtisserie ? »
Bon d'accord, allez savoir pourquoi, mais la question tournait en boucle dans ma tête et même si ce n'était pas le moment, j'avais envie de la sortir. Je m'étais mordu les lèvres, m'en voulant un peu de ne pas avoir attendu, mais bon...
« Tu vis là bas ? » lui demandai-je d'une toute petite voix.
Je ne voulais pas l’embarrasser. J'avais aucune idée de ce qui la poussait à habiter dans sa pâtisserie. Notre colocation avait explosée, mais j'étais persuadée qu'elle avait trouvé un nouveau logis. Je ne m'étais pas posée la question car les premiers jours, j'avais préféré quitter la ville et m'éloigner, afin de prendre le temps de me poser pour réfléchir. En vagabondant dans la forêt, je m'étais retrouvée face à une cabane abandonnée. Puis, diverses choses s'étaient passées et une jeune femme du nom de Lily avait débarquée là où je dormais. Elle m'avait demandé de garder Apple quelque nuits, avant de me retrouver ici, sur Olympe, d'abord face à un combat, puis en tant que locataire à temps plein.
« Je pensais que tu serais allé chez Lily... » murmurai-je en me rendant compte que je ne m'en étais pas assurée...
Est ce qu'elle s'était retrouvée toute seule ? Et si oui, depuis combien de temps était-elle dans sa pâtisserie à attendre je ne sais quoi... ?
Robyn W. Candy
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Que ce qui était passé par la tête d'Apollon pour qu'il pense qu'adopter un ours brun serait une bonne idée ? C'était con. Mais alors vraiment très con. Une sacrée idée de merde, même ! Il aurait pas pu plutôt adopter un chihuahua ou un hamster ? Juste histoire de faire simple, hein. Et éviter d'accueillir un prédateur qui devait peser deux tonnes. Alors ouais, j'étais pas la mieux placée pour juger vu que j'avais un éléphant pour me rapporter le journal et arroser ma pelouse. Mais quand même. C'était pas pareil. Mon Candy à moi, au moins, il me caresse les cheveux quand je lui rapporte sa bouffe. Alors que la grosse peluche aux dents pointues qui grognait de manière bien flippante juste en face de moi, bah il avait plutôt l'air de vouloir me décapiter d'un coup de patte. En plus j'avais la vilaine impression que ses petits yeux noirs brillaient vicieusement. Mouais. Je le sentais pas. Pas du tout même.
- Il aurait pas pu venir nourrir son animal de compagnie tout seul, le Blond ? Et surtout, personne lui a dit que pour adopter un être vivant faudrait être un minimum responsable ?
Je grommelais entre mes dents, plus bourrue que l'énorme animal qui secouait sa toute aussi grosse tête de manière pas contente du tout. J'avais envie de croiser les bras pour souligner mon agacement, mais je m'étais rappelée juste à temps que mes mains puaient le poisson.
- Ou alors il avait qu'à s'acheter un poisson rouge. Ça nous aurait éviter le risque de nous faire bouffer par Teddy l'ourson grognon.
Voilà. Il aurait dû éviter de buter les maquereaux pour les mettre dans un bocal histoire de les admirer de temps en temps. Et dire qu'on osait me traiter d'immature. À côté d'Apollon, je pourrai passer pour une vieille sage !
- Tu crois pas qu'on a mieux à faire que de parler de ça ?
J'avais coupé sèchement Nora, en me risquant au passage à lui jeter un petit regard noir en coin. Je fis très vite, parce que je voulais pas non plus quitter trop longtemps des yeux le mastodonte qui avait fait quelques pas de plus vers nous.
- On s'en fout, de savoir où j'habite. Je vois pas pourquoi tu t'intéresses à ce genre de conneries. Toi t'as l'air d'avoir bien vécu l'explosion et tout ce qui s'en est suivi.
C'était pas des vrais reproches. Juste des tous petits. Des discrets. Je voulais pas être méchante, mais j'avais pas non plus envie d'être gentille. Parce que j'étais vexée. Et énervée. Et triste. Nora s'en sortait bien, alors que moi, j'étais une foutue loque qui vivait dans le fond de sa pâtisserie. Vie de merde.
- Et puis me parle surtout pas de Lily. Plus jamais. C'est du passé.
Putain, ça faisait mal au cœur de dire ça. J'avais réussi à avoir l'air neutre, pas trop impliquée émotionnellement. En réalité, je me mordais très fort l'intérieur des joues pour pas lui demander des nouvelles de Lily. Parce qu'elle arrivait encore à me manquer.
- Mais tu vas la fermer ta grande gueule, putain ?
Cette fois, je parlais pas à Nora, hein. Je m'étais adressée directement à l'ours, qui grognait toujours à notre attention sans qu'on comprenne pourquoi. J'en avais rien à foutre de ses états d'âmes ! Qu'il la ferme, parce qu'il me cassait les bonbons sévère là !
- OK. À retenir, il comprend ce qu'on lui dit et il a l'air de se vexer super facilement.
Instinctivement, je me plaçais juste devant Nora pour la protéger au cas où la bête aurait l'excellente idée de balancer sa patte griffue au possible. Parce que quand je lui avais gueulé un bon coup dessus, il s'était arrêté, nous avait fixé de son regard flippant et s'était ensuite levé sur ses pattes arrières en rugissant comme un lion qui ferait trois mètres une fois debout. Bordel. Fallait que j'apprenne à fermer ma grande gueule. Ça pourrait être une sacrée bonne résolution de fin d'année ça !
- C'est moi qui me fait des films ou il bombe le torse ?
Je penchais la tête sur le côté, pour essayer d'avoir un meilleur point de vue. J'avais toujours l'impression qu'il essayait de faire son impressionnant. Putain, pourquoi j'avais pas embarqué Lucille avec moi ? Une arme, ça aurait été vachement bien. Parce que là, tout ce qu'on avait pour se défendre, c'était un seau de poisson et... une pelle en plastique à moitié enfouie sous le sable ?
- Béni soit le dieu qui aime faire des châteaux de sable !
Me jetant vers elle comme si j'étais en pleine partie de rugby, je l'attrapais par son manche vert pour l'extraire du sable en la brandissant au dessus de ma tête façon Excalibur. Pour ensuite faire la chose la plus logique qui soit. Quand on s'appelle Robyn. Et qu'on utilise rarement sa tête. Je la balançais sur l'ours. En pleine gueule. Elle frappa son front velu avec un son creux, pour retomber à ses pieds (pattes?). Fin. Il saignait pas, et il avait même pas bougé d'un millimètre. Hum hum. Pourquoi j'étais conne, déjà ?
Mais tout à coup, l'ours s'effondra au sol en laissant échapper un énorme... euh... gémissement ? Il se retrouva sur le dos, les pattes en l'air, la tête renversée en arrière, à nous fixer, la langue pendante comme un gros chien. Il poussait des espèces de petits glapissements de chiot triste, en se remuant de la même manière que le ferait très probablement un asticot très velu. Sauf qu'il se déplaçait pas. Il devait poser trop lourd, ce monstre.
Les yeux écarquillés de stupeur, et ne comprenait absolument pas ce qui était en train de se passer, je tournais la tête vers Nora.
- Tu crois qu'il veut des grattouilles sur le ventre ?
J'avais un doute. Candy faisait la même chose quand il voulait qu'on lui papouille son ventre tout doux. Mais y avait pas besoin de lui foutre un coup entre les deux yeux pour qu'il réclame des câlins. Il avait quand même pas un traumatisme crânien à cause de moi ?
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« Je ne sais pas... je ne pense pas... » dis-je sceptique et l'esprit ailleurs.
Oui, l'ours avait bombé le torse et je n'avais aucune idée de si c'était un bon ou un mauvais signe. Je n'avais pas la sensation que c'était pour avoir des câlins, mais plus pour s'affirmer en tant que mal dominant. Cela dit, c'était pas le truc qui me préoccupait le plus en ce moment même.
« Tu m'en veux ? » interrogeai-je à la jeune femme.
Elle avait répondu un peu trop cash quand à son habitation et je ne l'avais jamais vue dire du mal de Lily ou ne pas avoir envie d'entendre parler d'elle. Elles avaient eu des passages à vides, mais j'avais la sensation que toute cette rage qu'elle dégageait en frappant l'ours, c'était ce qu'elle ne pouvait pas dégager face à d'autres personnes.
« Comment tu peux dire que j'ai bien vécu l'explosion ? »
Je me souvenais encore d'être arrivé sur les lieux après que ce soit produit, et d'avoir vue tout mon chez moi partir en fumée. Heureusement que j'avais mon bâton en dehors de la maison, car sinon il n'aurait pas survécu. C'était la seule chose que je possédais.
« Tu n'as pas le droit de dire ou de penser ça ! Je n'ai pas voulu que ça arrive ! Et je n'en suis pas responsable ! »
Ok, je haussais un peu le ton, mais c'était la faute à l'ours qui n'arrêtait pas de gémir. Il allait arrêter à la fin ?
« Je me suis enfuie dans la forêt. J'avais besoin de réfléchir à tout ça. »
Et j'avais trouvé refuge dans une cabane. Elle n'allait pas me reprocher de ne pas être restée ? Tout le monde était en sécurité. J'avais assisté à la scène à Olympe. Et je n'avais passé qu'une seule et unique soirée chez Lily dans le seul but de surveiller Apple, comme elle me l'avait demandé. Elle m'en voulait qu'elle me l'ait demandé à moi et pas à elle ?
« Je ne suis pas Lily. Si tu as quelque chose à lui reprocher, tu vas la voir, mais tu ne rejette pas la responsabilité sur moi ! » dis-je tout en adressant un regard furibond à la jeune femme. « Et il n'a pas envie qu'on lui grattouille le ventre ! Apollon m'a dit de le nourrir, alors il va manger ! »
J'avais récupéré le seau, puis j'avais jeté un maquereau sur l'ours qui avait rebondis sur sa truffe. Quand au second, c'était à côté de lui et le troisième sur son ventre et le quatrième... j'avais projeté le restant de poissons du seau directement sur l'ours, avant de jeter le seau par terre, légèrement énervée. Au moins le bon truc dans tout ça, c'était que l'ours s'en était allé, soit parce qu'il était totalement vexé, soit parce qu'il était énervé lui aussi...
« Il est nourrit. » conclu-je, avant de me détourner de Robyn pour m'approcher de l'eau et fixer l'horizon.
C'était vraiment pas le bon moment pour me reprocher quoi que ce soit. Surtout pas quand on n'avait pas pris soin de prendre de mes nouvelles. Car même si je ne m'attendais pas à ce qu'elle se soucie de moi, elle aurait pu au moins tenter de me retrouver au lieu de rester enfermé chez elle. Et je n'étais pas resté dans mon coin, j'avais besoin de respirer un peu !
« Apprendre qu'on a vécu avec un Titan qui avait depuis le début la réponse à la question que je me posais depuis toujours, c'est pas ce que j'appelle bien vivre les choses... » murmurai-je. « J'ai accepté la proposition d'Apollon uniquement pour en apprendre plus. Je serai plus proche d'eux et de la bibliothèque où ils mettent leur histoire et celle de ma... mère. » avouai-je. « C'est tout. »
Je voulais être clair avec elle. Tout ça me dépassait et je voulais juste avoir une chance d'en savoir plus.
« Et tu n'as pas le droit de m'en vouloir pour ça... » achevai-je d'une toute petite voix en croisant les bras sur ma poitrine, et en regardant toujours au loin, sans croiser son regard.
Elle n'avait pas le droit... non, elle ne l'avait pas... pas elle...
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Euh... Nora venait vraiment de me gueuler dessus ? J'étais pas sûre et certaine que ça avait été le cas. Peut être qu'elle avait juste parlé un tout petit peu plus fort à cause des gémissements de l'ours qui frottait son dos contre le sol. Peut être qu'à force de respirer de la farine je devenais folle et j'entendais des engueulades imaginaires. Ou peut être qu'en fait, Nora avait réellement décidé de me remettre à ma place aussi sèchement. C'était choquant. Parce que celle qui savait pas gérer ses émotions et qui pétait des câbles pour un rien, c'était moi, en général. Je savais pas comment gérer cette situation de crise.
Au moins, ça avait eu pour effet de me calmer direct. Mes épaules s'étaient décrispée et j'avais sentie ma colère dégonfler comme un ballon rempli d'un trop plein d'émotions qui avait été sur le point d'exploser. C'était le moment d'arrêter d'être une conne nombriliste, de délaisser mes petits soucis et de savoir comment allait ma meilleure amie. Et héritière. Le titre était important, ça la rendait encore plus spéciale à mes yeux.
- Je t'en veux pas. Je suis désolée. Sincèrement.
Je m'étais rapprochée d'elle, sans pour autant me tenir à ses côtés. Je préférais rester un peu en retrait, le temps que la tempête se calme et histoire d'être sûre qu'elle m'en foutra pas une. Si elle décidait de réagir exactement comme moi, y avait un risque pour que ça arrive. Et j'avais pas des masses envie d'avoir le nez pété.
- Quand je suis triste, je réagis comme une conne. J'ai pas envie de m'écrouler devant les gens que j'aime, alors c'est mieux de les blâmer et de leur gueuler dessus que d'avouer sa tristesse.
Ma main s'était figée en l'air, à quelques centimètres de son épaule. J'osais pas trop la toucher. Toujours la peur qu'elle se mette à me frapper ou pire, qu'elle me repousse. Je préférais encore finir avec un os brisé. Si j'avais le droit de choisir.
- Mais... ça veut dire que tu vivras dans le coin pour toujours ? On se refera plus jamais de coloc ? Tu veux plus venir travailler de temps en temps à la pâtisserie ?
Ça me brisait le cœur d'imaginer ces possibilités. Je voulais pas que Nora devienne aussi inaccessible que la plupart des divins. Quand je pourrai aller la voir pour partager un bout de gâteau avec elle ? Hein ? Et puis elle allait pas finir par m'oublier, si on se voyait qu'une fois à la Saint Glin-Glin ?
- Eh mais attends trente secondes... T'as dis quoi ? T'as parlé de ta mère, non ? T'as découvert d'où tu viens ? Tu sais qui est ta mère ? Mais putain, pourquoi tu m'as encore rien dis ? Je veux dire que t'aurais du te jeter sur moi pour direct me dire ça ! Putain ! C'est dingue ! C'est qui alors ? C'est pas Hypérion ? Tant mieux, il a des goûts pour les séries plus que discutables.
Je me souvenais très bien ce qu'il m'avait avoué, après m'avoir offert un bout de gâteau au chocolat. Je garderais son secret, mais quand même. C'était un fardeau plutôt lourd à porter. Et un secret difficile à garder. Personne allait se marrer en cœur avec moi !
- Juste une petite question technique et pratique vite fait. On fait quoi de l'ours ?
Le but, c'était pas de gâcher son moment. Mais de base, on était là pour la bestiole. Bestiole qui s'amusait à déchiqueter à coups de griffes les poissons qui traînaient un peu partout tout autour de lui. Sympa, la décoration intestin et yeux écrabouillés. J'étais pour qu'on le laisse là où il était et qu'on se barre. On avait mieux à faire que de lui donner un bain. Comme apprendre les fameuses origines de Nora.
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J'avais laissé échapper un soupire quand Robyn m'avait confié qu'elle ne m'en voulait pas. Je ne lui en voulais pas non plus de m'avoir pris pour cible juste avant. On était sans doute toutes les deux un peu trop énervées et fatiguées après tout ce qui venait de se passer. Je n'avais pas beaucoup dormi, restant allongée à fixer le plafond et à penser à une foule de choses. Étrangement, je ne me sentais pas spécialement fatiguée, mais je sentais que j'avais besoin de temps pour ne pas craquer et pour ne pas devenir insupportable avec les autres. Olympe ça me procurait le plus grand bien et j'espérais qu'elle le comprenait.
« J'aimerai beaucoup qu'on revive ensemble. Peut-être même que toutes les deux, par la suite... mais pour le moment j'ai vraiment besoin de tout ça. » dis-je en indiquant ce qui nous entourait du bout du doigt. « Je me sens... apaisée ici. C'est un peu comme si j'étais toujours sur Meter... »
Je m'en voulais de dire ça, car le lieu n'était pas du tout le même. Mais proche de la Cité, j'avais la sensation d'être proche de mes origines. C'était une sensation que je n'éprouvais pas à Storybrooke. J'avais toujours eu du mal à me faire à cette ville et un peu plus d'un an après mon arrivée, je ne m'y faisais toujours pas. Ici, c'était différent. La vie était différente.
« Tu me manques... » murmurai-je sans pour autant croiser son regard.
J'avais la sensation que si je pouvais la faire venir ici, ça irait encore mieux. Mais je ne pouvais pas imposer qui que ce soit au dieu des dieux. Peut-être que si je lui en parlais, il accepterait, mais dans l'immédiat j'avais vraiment la sensation d'avoir besoin d'être seule, de tenter de comprendre qui j'étais réellement, avant de pouvoir aller vers les autres. Même si cela allait être compliqué.
« On se fera des journées quand tu voudras. Même des soirées, si tu es d'accord. C'était pour ça que je voulais que tu me rejoignes aujourd'hui. J'ai pas envie qu'on ne se croise plus. Tu es ma meilleure... ma seule amie. » avouai-je en croisant son regard cette fois ci et en tentant de lui adresser le regard le plus tendre que je pouvais.
Elle était réellement la seule qui se rapprochait de ce qu'on appelait une amie et sans doute l'unique que j'avais. Je n'étais pas très proche des gens d'ordinaires. Puis, quand elle avait évoquée ma mère, je m'étais rendu compte qu'elle ne devait pas être au courant de toute la situation. Ca faisait du bien de savoir que ça n'avait pas fait la Une des journées. Je préférais que ça reste secret pour le moment.
« Non. » dis-je en souriant, quand elle avait évoquée qu'Hyperion pourrait être mon père. « Anatole n'est pas mon père. » affirmai-je.
J'y avais songé à un moment. Je m'étais posée beaucoup de questions sur mes origines, et j'avais émis l'hypothèse que je pourrai être la fille de ce Titan, mais ce n'était pas le cas. Je ne savais pas si j'en étais satisfaite ou non, mais quoi qu'il en soit, apprendre qu'Anatole était mon père, ça m'aurait paru trop bizarre. Il était juste... Anatole à mes yeux. Même si maintenant c'était aussi un Titan et j'avais encore du mal à assimiler la chose. Mais non, il n'était pas mon père.
« A dire vrai j'ignore qui est mon père. Je sais juste que ma mère est... »
Je m'étais stoppée. J'avais encore du mal à y croire. Durant toute ma vie j'avais vécu sur une planète du nom de Meter, qui se trouvait dans les plaines de Vigrid et étaient la planète mère de notre mère à tous. Elle s'appelait Gaïa et on la respectait, même si peu d'entre nous l'avaient déjà vue. Et je me souvenais qu'à mon départ de la planète, juste après sa destruction, la titanide nous était apparue et... elle ne m'avait pas adressée un seul regard. Je ne lui en voulais pas. Peut-être qu'elle ne savait pas qui j'étais. J'avais changée au fil des années et... je préférais ne pas trop me poser de questions sur ce jour là. Je me souvenais légèrement de ce à quoi elle ressemblait, mais ça s'arrêtait là. J'aurai tout le temps pour obtenir d’avantages de réponses. Anatole m'avait promis qu'on discuterait tous les deux et je m'étais dis que j'attendrais, tout simplement.
« ...Gaïa. Elle est une titanide. C'est Anatole qui m'a confié cela. Il savait depuis le début... »
J'avais murmuré la dernière phrase. Il savait, mais à lui non plus je ne pouvais pas lui en vouloir. A dire vrai, je ne savais pas si j'en voulais réellement à quelqu'un. Il y a un moment, où il faut tourner la page et tenter d'aller de l'avant. Je me trouvais pile à ce moment là de mon existence.
« On va le laisser là. Il a l'air de se faire au poisson. Et de toute façon, il n'a pas d'enclos. Et puis, je voulais te montrer quelque chose. C'est pour ça que je t'ai demandé de venir. »
J'avais passé une main sur mes yeux. Je ne pleurais pas. Absolument pas. C'était simplement que de parler de tout ça et de penser à tout ça, ça me procurait une sensation assez étrange. Je devais me changer les idées. Laissant l'ours ici, j'avais indiqué un chemin à Robyn et on s'était mis à marcher vers la Cité. Je n'avais pas parlé durant le trajet, me contentant de sourire bêtement par moment, et une fois arrivé devant les grandes portes de la Cité, j'avais adressé un petit sourire à un des gardes qui nous avait ouvert. Ca faisait du bien de les voir un peu de partout. Ca donnait un sentiment de sécurité. On avait longé plusieurs salles avant d'arriver devant une porte. C'était là où je voulais l'amener et lui montrer ce que j'avais découvert dans la Cité.
« Je crois qu'on peut se trouver ici. Apollon m'a dit que je pouvais aller n'importe où, sauf dans l'aile ouest. Mais pour le moment, je n'ai pas encore trouvé cette aile et cette salle se situe à l'est. Du coup il n'y a pas de soucis. »
Je lui avais adressé un regard sûre de moi. Car oui, on était bel et bien à l'est.
« J'ai découvert cette salle en explorant la Cité. Et... je pense que tu vas aimer... »
A peine j'avais ouvert la porte qu'on avait vue sur un tout nouveau décors...
« C'est la plus grand cuisine que je n'ai jamais vue. Il y a une multitude d'ustensiles, de casseroles, de fours... »
Je m'étais stoppée, la laissant contempler le décors. C'était tellement immense et complet. Je me demandais si ça lui ferait plaisir cette découverte. Parce que si tel était le cas, on allait pouvoir cuisiner des choses incroyables ici et elle pourrait sans doute m'apprendre à faire plein de bons trucs.
Robyn W. Candy
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Nora me manquait à mort. Qu'elle soit plus là, ça rendait tout plus triste. C'était sûrement aussi pour ça que je lui en voulais un peu, que je m'étais montrée méchante. J'étais triste, parce qu'elle partait. On serait plus tout le temps ensemble. Et c'était pas vraiment facile à digérer. Même si il proposait des solutions pour remédier à ça. J'avais peur qu'à vivre parmi les dieux, elle finisse par oublier les mortels sans intérêts qui continuaient à vivre leur vie tout en bas.
- Anatole ? Ton père ? Pfff, elle est excellente celle là !
Je pouffais, les joues gonflées, en essayant juste d'imaginer Anatole papa. Maintenant, fallait rajouter le fait que sa fille aurait eu presque le même âge que lui. C'était d'un ridicule ! À moins que Nora vienne du futur, comme Neil. Mais dans ce cas là, ça serait qui sa mère ? Ellie ? Tiens tiens, théorie vachement intéressante...
- Waouh. Ça doit faire super bizarre de découvrir que maintenant tes origines. Gaïa est ta mère. C'est noté. Et j'en mettrais une à Anatole pour t'avoir rien dit. Le p'tit con !
C'était pas méchant hein, j'avais une sacrée affection pour Anatole. Mais si il savait depuis le début, pourquoi il avait rien dit à Nora ? C'était pas sympa. Pas sympa du tout même ! Il méritait de se prendre une claque à l'arrière de la tête pour pas avoir fait ces révélations à notre coloc et amie. Au passage, faudrait aussi que je lui demande si il cachait pas d'autres détails importants. Si ça se trouvait, moi aussi j'avais une maman quelque part ?
Je m'attardais pas sur le sujet « mère ». C'était pas mon truc de réconforter quelqu'un, et je voyais bien que ça bouleversait Nora. J'avais pas envie qu'elle s'effondre émotionnellement. Pas parce que je saurai pas comment lui redonner le sourire, mais plutôt parce que j'aurai envie d'aller en foutre aussi à Gaïa pour avoir osé abandonner sa fille géniale, forte et parfaite. J'avais déjà des fourmis au bout des doigts et mon côté féroce qui se réveillait.
Mais j'allais pouvoir me changer les idées, vu qu'elle m'embarquait dans la fameuse « Aile Est ». La partie Ouest qui était interdit par Apollon m'avait fait tiquer. Je gardais quand même le silence, parce que je savais pas si le Blond avait dit ça pour se marrer ou si y avait vraiment un truc chelou caché dans cette zone là. Dans le doute, j'allais éviter de lui proposer d'y aller faire un tour. Et puis ça devait être bien moins impressionnant que la cuisine dans laquelle on se trouvait.
- Putain ! C'est complètement dingue ! C'est tellement grand qu'il y a carrément de l'écho quand je parle !
Je tournais sur moi même, émerveillée, essayant de capter chaque petit détail. C'était vieillot et j'aurais peut être mis plus de fenêtre, mais je voulais bien la même à Noël. Non mais toutes ces casseroles accrochées aux murs quoi ! C'était le paradis pour une pâtissière !
- Si j'avais une cuisine aussi bien équipée que celle-ci, je travaillerais beaucoup plus vite. Et je pourrai même embaucher un apprenti, ça pourrait être trop bien !
Fallait que je calme mes ardeurs, parce que je m'y voyais déjà. Et merde. J'étais là depuis même pas cinq minutes et voilà que j'étais sous son charme. L'amour devrait être aussi facile que de se trouver une cuisine.
- Bordel... j'ai hyper envie de pâtisser. Genre là. Tout de suite. Maintenant. Et surtout ici. Tu crois que les dieux me casseraient la gueule si je touchais leur précieuse cuisine ? Eh mais d'ailleurs, comment ça se fait qu'il y en ait une alors qu'ils ont pas besoin de bouffer ? Tu penses que c'est pour quand ils ont des invités «lambdas » ? Je veux dire qui sont humains, hein. Ou presque humains. Ce qui me fait penser au passage que t'es pas si humaine que ça, en fait. Enfin on en reparlera plus tard, vaut mieux d'abord bouffer un truc pour nourrir nos cerveaux et après débattre comme si on était des jeunes femmes responsables et qui s'extasient pas devant... Oh putain t'as vu la taille de ce four ?!
Trop tard pour moi, on m'avait perdu là. Mais c'était la faute du four ! Il était immense ! Un truc de dingue ! On pouvait facilement faire tenir quatre personnes dedans ! J'avais le nez collé à la vitre de la porte et l'estomac qui gargouillait alors que j'imaginais le nombre incroyable de cookies qui pourraient cuire en même temps. Je pouvais pas rester vivre sur Olympe aussi ?
- Faudrait qu'on trouve où ils cachent la bouffe. Tu penses qu'il y a un cuistot ou que les dieux se préparent tout seuls leur casseroles de macaronis ? Ça me ferait marrer que... Eh ! Que ce qui se passe ? Pourquoi il fait tout noir ? Nora ?
J'étais en train de fouiller les tiroirs et les placards quand tout à coup la pièce s'était plongée dans l'obscurité la plus totale. Pourtant il devait toujours faire jour dehors, mais je voyais que dalle. J'étais devenue aveugle ? Y avait pas des pièges posés un peu partout pour empêcher les pauvres mortels dans mon genre de voler les réserves divines ?
- Putain mais c'est quoi cette merde ?
La lumière était revenue au bout de même pas trente secondes. Et pourtant... y avait un peu trop de trucs qui avaient changés d'un coup. Déjà, des rideaux épais recouvraient les fenêtres. Toute la cuisine était illuminée par un bon paquet d'énormes bougies. Y en avait même une au milieu de la table ronde et couverte d'une nappe à carreaux à laquelle nous étions désormais assises moi et Nora. Devant nous, y avait une grosse platrée de spaghettis à la bolognaise avec des boulettes de viande monstrueuses. Sans oublier la petite musique d'ambiance qui allait bien avec le thème.
- Ok. Tu crois que c'est moi le Clochard et que c'est toi la Belle ?
Je me souvenais pas d'avoir demandé un remake du Disney à poils. Y avait un fan dans la pièce qui voulait nous voir dans les rôles principaux ou cette cuisine était juste accro à la bouffe italienne ? On allait quand même pas devoir faire rouler les boulettes avec le bout de notre nez ? J'aimais énormément Nora, mais pas non plus au point de vouloir partager ce genre de moment.
Sinmora
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Le décors avait changé. Des rideaux épais étaient apparus sur les fenêtres. La cuisine était bien plus illuminée grâce à de très nombreuses bougies. Et sur la table, une magnifique et grosse assiette de spaghettis à la bolognaise avec des boulettes de viande monstrueuses, s'y tenait. J'aurai pu paraître aussi surprise que Robyn et ne pas me contenter d'émettre un petit sourire quand elle avait parlé de la Belle et le Clochard, mais non. Je n'étais pas surprise. Cela dit, ça m'avait flatté que Robyn me range plus dans la catégorie Belle que Clochard.
« Tu devrais mettre ta serviette. » dis-je en lui indiquant d'un léger mouvement de la tête la serviette rouge qui se tenait juste à côté de son assiette.
J'avais pris la mienne que j'avais mise sur le devant de mes habits, puis, je m'étais saisie du couteau et de la fourchette. Comme je le disais, j'aurai pu être surprise, mais ce n'était pas la première fois qu'une telle chose se produisait.
« Quand je suis venu ici la toute première fois, il s'est passé exactement la même chose. A la différence que quelqu'un est apparu pour m'inviter à manger. »
Ou plutôt "inciter" devrais-je dire. J'avais beau le chercher du regard, mais il n'était pas là. A moins qu'il venait uniquement quand on refusait de manger. Je me souvenais de notre rencontre et elle était des plus surprenantes, mais c'était une autre histoire. Quoi qu'il en soit, je me souvenais aussi du fait que je m'étais régalée.
« Il y a un mélange de piment de Cayenne et de sucre dans la recette de la sauce tomate. » affirmai-je, vue que quelqu'un m'avait confié son petit secret.
« C'était un secret. »
Quand on parlait du loup, il avait surgis de nulle part vêtu de sa tenue de cuistot, sans toque sur la tête, mais avec ses cheveux blonds légèrement coiffés sur chaque côté. Il avait sur sa manche une serviette blanche et il observait nos deux assiettes.
« Spaghettis à la sauce bolognaise selon la recette de maman ! » avait-il dit avant d'observer Robyn avec un petit sourire aux coins des lèvres. « Elle était italienne. Vous auriez adoré sa cuisine. »
« Ne te laisse pas apitoyer par son sort. Il n'a pas de mère et il a toujours vécu dans cette cuisine. »
Il porta une main à son coeur.
« Vous me brisez mon petit coeur... »
« Vous avez brisé le miens la dernière fois qu'on s'est vue ! » le coupai-je, avant de me rendre compte que ça pouvait mal être interprété. « Il m'a pris par les sentiments pour me forcer à manger quelque chose que je ne voulais pas. »
« Mais vous avez aimé... »
« Ce n'était pas une raison. » dis-je cash.
Il se contenta de sourire, avant de nous indiquer nos assiettes et de nous souhaiter un bon appétit. Dès qu'il avait disparu, j'avais simplement coupé un petit morceau de boulette de viande que j'avais porté à mes lèvres. C'était aussi surprenant au goût que la première fois.
« Il est pénible, mais il sait cuisiner. Tu devrais bien t'entendre avec lui. »
J'avais pris une seconde bouchée de viande, avant de manquer de m'étouffer. Est ce que je venais réellement de dire que Robyn était pénible tout en étant bonne pâtissière ? Heureusement qu'on avait de l'eau dans nos verres, car j'avais pu éviter l’étouffement et me ressaisir.
« Je ne disais pas que t'es pénible. Je parlais plutôt du fait que vous savez tous les deux cuisiner. Et que c'est au niveau de la cuisine que vous vous ressemblez. »
C'était bien mieux ainsi. Maintenant qu'on était sûres d'être toujours amie, mieux valait ne pas briser une amitié en parlant des défauts de chacune. Surtout que je ne l'avais véritablement jamais trouvée pénible. Elle était plutôt adorable, même si parfois elle grognait un peu trop fort. Mais c'était une gentille Robyn. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'avais soudainement une folle envie de lui grattouiller la tête. Heureusement, j'arrivais facilement à me retenir quand j'avais des pulsions de ce genre.
« Tu sais, je pense qu'il y a moyen que tu empruntes des casseroles ou des choses de ce genre. Il n'a pas l'air méchant Tony. Et peut-être qu'il te laissera même utiliser sa cuisine. Ca pourrait être trop bien de t'avoir ici de temps en temps pour faire des pâtisseries ou n'importe quoi d'autre qui se mange ! »
Est-ce que j'étais effrayante vue que j'avais les yeux grands ouverts et que je la regardais avec envie ? Je devais me calmer.
« J'adorais l'odeur des pâtisseries les matin au réveil... » avouai-je en prenant un morceau de pain et en le trompant dans la sauce.
Robyn W. Candy
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J'étais supposée manger de ce machin ? C'était pas parce qu'un cuisinier chelou avait foutu du sucre dans sa sauce tomate que j'allais avoir envie de me jeter sur l'assiette pour tout bouffer. Il en fallait plus à une plâtrée de spaghettis pour me charmer. Déjà, il aurait fallu remplacer la sauce par du ketchup. Et il était où le gruyère rappé hein ? C'était quoi cette arnaque absolue ?
- Mouais. Je pense pas que j'aurai adoré sa cuisine, à ta mama. Si c'est pas de la glace ou du tiramisu, ça sert à rien d'essayer de me faire bouffer italien.
Les bras croisés, je m'adossais au dos de ma chaise, fixant d'un œil soupçonneux l'assiette qui était toujours pleine de mon côté. Le cuistot avait beau avoir un sourire charmant au possible, c'était pas une raison. En plus apparemment, il avait brisé le cœur de Nora. Il pouvait sourire autant qu'il voulait et essayer de briser mon palpitant à moi, il était hors de question que je me risque à me bousiller le palais à cause de pâtes cuisinées dans des conditions inconnues.
- Si t'as encore faim, prend ma part.
Une fois le type parti, j'avais légèrement poussé mon assiette vers Nora du bout des doigts. Elle aimait ce genre de cuisine ? Elle préférait des spaghettis cuisinées avec du piment à un éclair au caramel ? C'était en partie pour ça aussi qu'elle voulait rester sur Olympe ? Elle préférait un cuistot à sa meilleure amie pâtissière ?
Et en plus de ça, elle me trouvait pénible ? Donc j'étais supposée bien m'entendre avec ce blond bizarre dont j'avais jamais entendu parlé ? Elle voulait que je regrette pas son départ ou quoi ? Ça devait se voir que j'avais très envie de me casser de là dans mon regard parce qu'elle s'était empressée de rectifier le tir. Hum hum.
- Parce que tu trouves que nos cuisines se ressemblent ? Je cuisine pas. Je fais des pâtisseries. On peut pas comparer.
Non. On pouvait pas du tout comparer. La cuisine, ça avait rien à avoir avec la pâtisserie. C'était pas de l'art. C'était pas une bouchée de gâteau qui envoyait direct au septième ciel. C'était absolument pas pareil. Ça se voyait, quand même !
- Hum hum. Je sais pas si ça serait une si bonne idée que ça. J'ai pas très envie de venir faire un trianon et qu'au final tu le trouves moins bon qu'une assiette de pâtes préparé avec amour par ton nouveau copain.
Je m'étais pas rendue compte que j'avais réduit en miettes les boulettes de viande dans mon assiette avec ma fourchette. Les dents serrées, je me forçais à arrêter et à reposer l'ustensile sur la table, à même la nappe. Le cuistot super cool aura qu'à faire la vaisselle, ça devrait pas lui poser de problème !
- Oh oui ! C'est la meilleure odeur du monde ! C'est dommage que tu puisses plus les sentir, maintenant. Je penserai à toi en mangeant mes pancakes tout chauds et dégoulinants de sirop d'érable, si tu veux !
Ma voix était faussement enthousiaste, alors que je me forçais à sourire comme si je pensais effectivement à des pancakes. En général, ça suffisait à faire pétiller mon regard. Là, ça devait pas être le cas. C'était pas gentil du tout, mais j'arrivais pas à faire autrement. Il m'avait perturbé l'autre cuistot aussi, à faire de la bouffe qui avait l'air meilleure que la mienne !
- Je devrais peut être y aller, d'ailleurs. Je penche sur une nouvelle recette de glace maison à base d'oréos, ça demande du boulot. Et puis faut aussi que je trouve quelqu'un qui soit tenté d'y goûter, vu que toi maintenant t'es occupée ici. En tout cas je suis contente de voir que tu seras bien nourrie.
Sûrement qu'il lui préparerait une mousse au chocolat tellement merveilleuse qu'elle oublierait la mienne. J'étais peut être un peu trop parano, mais c'était pas ma faute ! Je tenais à ce qu'on me soit fidèle côté bouffe !
Il était temps de partir avant que ça dégénère. Pour me lever, je posais les mains sur le bord de la table et poussais, histoire de me dégager et partir en toute tranquillité. Sauf que cette putain de table était un peu trop lourde et que du coup elle se contenta de trembler très fort. Et bien entendu, c'était qui qui avait foutu son assiette un peu trop sur le bord, hein ?
- Merde ! Merde merde merde !
Je repoussais la chaise, chose que j'aurai dû faire dès le début, me levais et entrepris de retirer les pâtes et les morceaux de boulettes écrabouillées qui s'étaient étalés sur mon haut. C'était dégueulasse, j'en avais partout. Et même si j'envoyais tout par terre, j'avais toujours une énorme tâche de sauce rouge et grasse qui donnait l'impression que j'avais bouffé comme un porc.
- Putain de karma...
Je grognais entre mes dents, en attrapant la serviette toujours roulée qui était de mon côté pour m'essuyer du mieux que je pouvais. Le résultat fut juste que je m'étalais encore plus de sauce un peu partout. Merveilleux. Bordel quoi !
- Par le plus grand des hasards, ton copain cuistot ferait pas aussi apparaître des fringues ?
La question avait été dit un peu timidement. Je me sentais mal de demander une faveur alors que je m'étais, encore une fois, comportée comme une conne parce que mon égo en avait prit un coup et que j'aimais pas voir Nora traîner ailleurs. Mais c'était ça ou je restais le soutif à l'air, vu que je venais de retirer mon haut pour le rouler en boule et le jeter à mes pieds. On était entre filles hein, pas la peine de faire des chichis.
Sinmora
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Je l'avais regardée dans les yeux, avec un petit air exaspéré et en secouant légèrement la tête de gauche à droite. Pourquoi elle était grognon ? Elle pensait réellement que je préférai la cuisine de Tony à la sienne ? C'était pas la même chose. L'une était chaude, l'autre était froide. L'une était salée, l'autre sucrée. Ils se complétaient simplement.
« Tu es en train de gâcher tes boulettes. » dis-je d'un ton catégorique tout en pointant sa bouillie de viande du bout de ma fourchette.
Je venais tout juste d'en reprendre un morceau et j'aurai bien fini les siennes, mais elles ne ressemblaient plus à rien. Une nouvelle fois j'avais plissé des yeux quand elle avait cette fois ci évoquée des pancakes tout chaud et dégoulinants de sirop d'érable. Pourquoi elle me faisait ça ? Cette torture mentale rimait à quoi ? Voyant qu'elle était sur le point de se lever pour partir, j'avais quitté ma chaise à mon tour afin de lui dire que je ne comprenais pas ses agissements. Mais sans crier gare, l'assiette posée sur le rebord de la table s'était renversée sur la jeune femme et elle avait poussé des jurons, une fois encore.
« Wouah... » laissai-je échapper.
C'était réellement écœurant de voir dans quel état elle s'était mise à cause d'une simple assiette de pâtes. Et plus elle essayait d'essuyer, plus il y en avait. Qui plus est, des morceaux de viandes roulaient tout doucement de son haut jusqu'au sol.
« Attends, laisse moi t'aider. » dis-je en prenant ma serviette de table et en m'approchant de la jeune femme.
Mais en chemin, je m'étais stoppé. Car elle avait opté sur retirer son haut. C'était peut-être plus simple. N'empêche, je l'avais rapidement observée et qu'est ce qu'elle était bien garnie. Dans le sens où elle avait bien plus de chances comparé à moi sur certaines choses. J'avais des boulettes toutes écrasées pour ma part et c'était sans doute pour ça que ça n'attirait pas réellement les garçons, et qu'ils se contentaient de me faire souffrir. Que ce soit Elliot, même si ce n'était pas sa faute, ou Jaspeur que je n'avais plus revu depuis Noël dernier.
« Tu... as bien fait... c'est mieux ainsi... pour toi. » bégayai-je, tout en posant ma serviette sur la table, sans pouvoir détacher mes yeux d'elle.
Mais il allait bien falloir le faire, car ça en devenait bizarre. Heureusement, Tony était revenu avec un grand sourire aux lèvres et... oh non... si il se moquait d'elle ça allait mal finir.
« Regardez moi ça ! Un 30 ou un 45 ! »
Je l'avais observé, avant de regarder une nouvelle fois Robyn.
« J'aurai plus dit un 90. » affirmai-je, avant de sentir mes joues devenir toutes rouges et chaudes.
Je ne m'y connaissais pas beaucoup dans ces nouvelles choses que j'avais découvertes. De là où je venais, les soutiens gorge n'existaient pas. Mais j'avais vraiment l'impression que ça allait dans les 90.
« Je parlais de la lessive. Ca doit passer dans le linge délicat à 30 degrés. »
Il ramassa le haut de Robyn et l'ouvrit en grand, afin de regarder l'étendu des dégâts, tandis que je ramenais mes bras contre ma poitrine, me sentant légèrement gênée d'avoir mal compris. Il analysa le vêtement avant de le prendre avec lui et de s'en aller tout en marmonnant que c'était du gâchis de salir une telle merveille. Pour moi c'était qu'un haut.
« Tu crois qu'il sait laver le linge aussi ? Je pensais qu'il était juste cuistot. »
Ca voulait dire que les dieux se salissaient également ? A quoi bon avoir des employés si ils pouvaient tout faire eux même. Ca devait leur apporter quelque chose, mais je ne voyais pas quoi.
« Tu veux qu'on aille dans ma chambre ? » dis-je en retirant mes bras de tout contre moi et en pointant de l'index la porte derrière moi. « J'ai des vêtements. Je ne suis pas sûr qu'ils t'iront, mais ça pourrait faire l'affaire le temps que les tiens soient propres. »
Sans attendre sa réponse, j'avais fait route en direction du grand couloir, passant à côté de pas mal de pièces dont certaines que je ne connaissais pas du tout, et on était enfin arrivé devant la porte de la chambre où je logeais avec Apple. A cette heure ci, elle n'était surement pas là. Ouvrant la porte, j'étais entré la première. La chambre était grande et lumineuse. Et comme à son habitude, mon petit lit était bien refait, quant ce à lui d'Apple, les couvertures étaient roulées en boule au centre de son grand lit. Elle avait demandé un lit double à Apollon, tandis que je m'étais contenté d'un tout petit. Mon bâton reposait quant à lui tout contre le mur du fond, juste au coin.
« On est chez moi. Chez nous. Apple et moi. »
Je lui avais dit que j'avais une colocataire de chambre ? Quoi qu'il en soit, elle trouverait sans doute de quoi se rhabiller. J'avais un peu regardé dans l'armoire et j'avais pris un haut que je portais fréquemment.
« Ca devrait t'aller. » dis-je en le lui tendant, avant de m'asseoir sur le bord du lit d'Apple.
Comme ça elle pourrait tranquillement se changer. Mais au moment où je m'étais assise, j'avais entendu un grognement. Du coup, je m'étais levé d'un bond et je m'étais tourné en direction du lit, tandis que la boule de couverture se mettait à bouger dans tous les sens à la lenteur d'un escargot qui laisserait échapper quelques bruits sourds.
« I.l.. les..t qu..elle...he.u.r ? » grommela une voix de sous la couette.
Apple dormait encore ? Sous cette boule ?
Robyn W. Candy
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Putain, mon karma était de plus en plus merdique. Après l'accident des spaghettis, voilà que le cuistot plus que parfait ramenait son cul dans le coin. Il avait pas un lien parental avec Sir Simon ? Lui aussi avait le don d'apparaître pile quand on voulait pas le voir et qu'une jeune femme était pas beaucoup habillée. On trouvait des pervers même sur Olympe, c'était dingue quand même !
- Un 90 ? T'es sûre ?
Je baissais les yeux sur ma poitrine pour essayer de voir si elle avait raison. Je comprenais que dalle à ces histoires de taille de soutif. Comment j'étais supposée connaître mon tour de poitrine ? Y avait une technique pour savoir ça ? On me l'avait jamais apprise, en tout cas. J'achetais toujours le même soutif au même rayon, quand y avait besoin. Je m'en foutais d'avoir de beaux sous-vêtements ou de porter de la dentelle.
- J'en sais rien. J'espère pas. Il serait vraiment beaucoup trop parfait, du coup ça me donnerait encore plus envie de foutre une tonne de sel dans sa bouffe.
Et puis je vivais pas ici, j'étais pas supposée savoir si il faisait la lessive ou pas ! Moi j'étais qu'une touriste qui se la jouait naturiste.
- Ouais, allons-y. Bonne idée. Ça sera mieux que devoir rester à moitié à poil en attendant que quelqu'un d'autre débarque.
C'était pas que j'étais mal à l'aise comme ça, mais quand même. C'était pas trop mon truc d’exhiber mon soutif à la vue de tous. Au contraire. Et puis se rendre dans la chambre de Nora, ça me permettrait de voir si elle était mieux que celle qu'elle avait eu à la coloc. Juste histoire de faire la comparaison, hein.
Une fois arrivée à l'intérieur de la pièce, je fus sceptique. Mouais. Bof bof. L'endroit avait pas le même charme que l'ancienne maison qu'on avait partagé pendant de nombreux mois. Où on avait vécu ensemble. Il manquait un truc. Voir même pleins de trucs. Comme, justement, une odeur de pancakes parfument l'air.
- Attends... Comment ça, avec Apple ? Tu plaisantes là ? Hein ? T'es quand même pas en train de me dire que t'es en colocation avec... Apple ?
Ça me paraissait inconcevable. Je refusais d'y croire. Elle pouvait pas avoir fait ce coup là. C'était trop... trop... traître quoi ! Elle me trahissait en ayant une nouvelle... coloc ? J'adorais Apple, mais quand même. Quand même ! C'était... crevard au possible ça ! Pire que tout ! Je voulais bien qu'elle me trompe avec un cuistot, mais y avait des limites !
( Tu crois vraiment que ça va m'aller ? Ce machin ? Tu l'as dit, je fais du 90 ! Comment tu veux que mes seins passent là dedans ? Je vais être toute compressée là dedans ! Regarde !
Les dents serrées, j'entrepris d'enfiler la tenue que Nora m'avait passé. Déjà, ça bloquait au niveau des hanches. Génial, j'avais justement besoin de savoir que je bouffais plus qu'elle et que donc je rentrais pas dans ses fringues ! Et puis maintenant que j'attaquais le haut, ça se voyait parfaitement que c'était trop petit. J'avais une poitrine trop imposante, comparée à la sienne. La pauvre était toute compressée et faisait craquer le tissus à chaque fois que je levais les bras ou que j'essayais juste de bouger. Je devais avoir l'air parfaitement ridicule. C'était peut être le but recherché ?
- J'ai l'air d'un saucisson au chocolat. Sur toi ça serait génial, sur moi c'est juste moche au possible.
Putain. Je haïssais ma voix tremblotante et mes yeux qui commençaient à me piquer. Ma gorge était nouée, tandis que je lui tournais le dos ainsi qu'à sa nouvelle meilleure amie pour prendre une grande inspiration afin de me calmer. Un peu. Ou du moins essayer.
- Je suis sûre que tu peux prêter tes fringues sans problèmes à Apple. Au moins sur elle, ça serait peut être trop grand. Pas trop petit. Ça doit être cool. Je comprends pourquoi tu la voulais comme coloc. En plus elle doit te chanter des chansons. C'est tellement mieux que des pâtisseries. Grâce à elle, t'as pas du mal à rentrer dans les vêtements de tes amies.
J'étais pas très grande, moi non plus. Mais pourtant, ça m'allait pas. C'était tout moche. Les amies étaient pas supposées pouvoir tout partager, même les fringues ? Finalement, c'était peut être une bonne chose que cette assiette se soit renversée sur moi. Ça avait permis de découvrir des choses.
- Rendors toi, Apple. Ma présence ici n'est qu'un mauvais rêve.
Le cœur lourd, j'essayais quand même de pas avoir l'air trop miséreuse en disant ça, alors que je me retournais finalement vers Nora pour lui adresser un regard qui voulait tout dire. Est-ce qu'elle savait déjà ? Ou elle aussi, elle venait juste de s'en rendre compte. J'avais peut être fait qu'idéaliser notre relation.