« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'étais donc à une fête de losers. Génial, énorme, merveilleux ! Amelia aurait au moins pu faire l'effort d'inviter des personnes amusantes et bien foutues, au lieu d'une assistance constituée à 99% de vieux et de mères aux foyer. Brrr. Je n'osais pas m'approcher de la foule, de peur de me faire tousser dessus par un grand-père baveux ou qu'une mère débordée me refile sa progéniture moche comme un poux. Les femmes comme ça sont capables de ce genre de choses. C'est scientifiquement prouvé que c'est ça ou le meurtre infantile à force de trop entendre brailler dans les oreilles H24 et 7j/7 !
- On touche avec les yeux et on se fait des films où l'actrice principale à mon physique et ma souplesse de loin, merci bien !
Le nez froncé, je tapais sur la main d'un type qui avait l'air de vouloir m'inviter à danser. Il sentait la lose à plein poumon. Je m'étouffais presque à cause de son odeur de raté. Ou de paysan. J'arrivais pas à savoir, le parfum était quasiment le même. Eau de Cologne bon marché et déodorant Axe. Sur des mâles, des vrais, ça aurait peut être fait son petit effet. Là, je devais me retenir pour ne pas vomir sur leurs chaussures tout aussi craignos.
- Ooooh ! Tu es directement allée la chercher pour moi ! Je suis émue là, il fallait pas ! Tu aurais dû exploiter directement un de tes invités ou un de tes enfants !
Je pris la bouteille de rhum et la serrais contre ma poitrine, en adressant à Amelia un regard sincèrement ému. Mooooh. C'était trop mignon ! J'avais presque plus d'importance qu'elle à son propre mariage. Elle venait faire enfler un peu plus mes chevilles, c'était si beau !
- Regina n'est pas ivre. Quand moi je me serai enfilée toute cette petite merveille, tu vas voir ce que ça fait d'être réellement ivre. Et même carrément bourrée. Tu devrais en distribuer à tout tes invités, histoire qu'ils retirent leur balai coincé dans l'arrière-train et qu'ils se décident enfin à se lâcher un peu !
Parce que là, c'était triste à en pleurer. Les mariés aussi devraient se servir quelques verres. Sinon ils allaient finir par se rendre compte que leur mariage était un fiasco et ça ferait des supers souvenirs. Heureusement, moi j'étais là pour leur donner l'occasion d'avoir pleins d'anecdotes croustillantes à raconter !
- Je sais ! Je vais faire un discours ! Pour te remercier de m'avoir apporté mon rhum adoré !
Je calais ma bouteille sous mon brais gauche et entrepris de taper dans mes mains, fière de mon idée si parfaitement parfaite. J'allais rattraper celui tout pourri de la Pizza. Et moi au moins, j'allais éviter de chanter juste après une chanson toute aussi naze. Personne ne voulait se dévouer pour lui fourrer tout un tas de petits fours dans sa trop grande bouche !
- Paysans, rustres et chômeurs ! Veuillez reporter toute votre attention sur mes belles jambes à la peau lisse, merci ! Les autres, contentez vous de jalouser mon corps de rêve !
J'étais de retour sur une table, à taper sur le verre de la bouteille avec un couteau piqué dans l'assiette d'une bonne femme. Au cas où certaines personnes n'auraient pas entendu que j'avais donné mon autorisation pour qu'on me mâte sans gêne !
- Pour ceux qui n'auraient jamais été baver sur moi au Rabbit Hole, je suis Callio. AKA la meilleure amie jeune d'Amelia. Je suis sûre qu'elle n'a jamais parlé de moi, mais ça me vexe pas. Il faut dire qu'on s'est vu que deux ou trois fois donc bon. Elle m'a peut être légèrement oublié depuis ! Bref. Je suis ravie pour toi que tu te maries de nouveau avec ton ancien mari qui ne l'était plus tellement. Moi à ta place, j'en aurai profité pour aller séduire Bradley Cooper, voir même Ryan Gosling. Mais bon. On a pas tous les même exigences dans la vie. J'ai lu dans un article une fois qu'on a du mal à s'habituer à un autre pénis que celui de son mari. Ça vient peut être de là ! En tout cas, si jamais tu veux pimenter un peu ta vie sexuelle, saches que je suis là. Je serai absolument ravie de vous rejoindre tous les deux pour un plan à trois. Vous verrez, je suis super douée pour donner un orgasme ! Oh et je vous apprendrai la position de la Coccinelle ! Et même que je pourrai venir déguiser en Wonder Woman ! Apparemment, c'est super excitant. À moins que toi tu veuilles le porter ? Je suis rarement la soumise dans la relation, mais ça pourrait être marrant à essayer. Surtout que je me suis jamais fais une femme. Jamais jamais ! Ça serait l'occasion ! Oh allez ! Dîtes oui ! Ça pourrait être trop cool !
Je trépignais d'excitation, en oubliant carrément mon discours. J'avais déjà oublié ce que j'avais prévu de dire. Tout ce qui m'intéressait maintenant, c'est qu'elle me laisse nous organiser un plan à trois. C'était trop bien, les minis-orgies ! Une fois qu'on essayait, on pouvait plus s'en passer.
- Si tu veux, j'ai d'autres arguments convaincants !
Elle en avait besoin. Ça se voyait. Et puis son mari aussi. Mais j'étais pleine de ressources et très très douée pour échauffer les esprits. Une fois qu'ils seraient tout émoustillés, ça serait pas difficile de leur donner envie que ça aille plus loin !
Je déposais ma bouteille sur la table, jetais un regard noir aux personnes les plus proches pour les effrayer au cas où ils essayerait de toucher à mon précieux rhum et sautais de la table pour rejoindre avec une démarche féline la mariée. Qui avait l'air d'avoir un petit peu peur. Il fallait pas, j'étais à jour côté vaccins !
Sans lui laisser le temps de réagir, je posais une main sur sa nuque, passais l'autre dans le bas de son dos, pour ensuite l'attirer tout contre moi et... lui rouler une pelle. Avec tout le talent dont j'étais capable, bien entendu. Je connaissais ma langue, j'étais donc une experte. Abondance de salive, dents qui s'entrechoquent... il n'y avait pas de ça avec moi. C'était juste sexy au possible et merveilleusement bien exécuté.
Au bout d'une poignée de secondes qui m'avait paru plus longues alors que je savourais mon premier baiser avec une femme, je finis par la relâcher. J'avais le souffle court et la langue plus musclée que jamais, mais punaiiiiiise ! Ça c'était du roulage de pelles comme je les aimais ! En plus elle sentait super bon Amelia !
- Tu veux essayer aussi ?
J'adressais un sourire de prédateur au marié, qui se tenait à côté. J'aurai pas été contre une pause rhum, mais ça me dérangeait pas non plus de recommencer !
La cérémonie terminée, ils s'étaient tous retrouvés chez le couple Peters qui avaient tout prévu pour passer une soirée agréable. Wyatt avait bien pris en compte que certains allaient boire plus que de raison. Mais jamais il n'aurait imaginé voir Regina bourrée. Rien que pour ça, il se fit un petit plaisir en la prenant en photo à chaque fois qu'elle faisait une connerie. Il n'allait pas la faire chanter, ça n'était pas son genre. Mais voir ces photos quand il avait un coup de blues, c'était certain, ça lui redonnerait le sourire ! Ceci dit, la Mairesse n'était clairement pas la pire...
Amelia avait invité l'une de ses amies. Et si Wyatt la trouvait un peu excentrique, il la trouvait carrément cinglée en fait. Calliope était cinglée. Mais vraiment. Et il adorait ça ! Ça mettait une ambiance de malade ! Le lion ne se serait cependant jamais attendu à la proposition du plan à trois ni à ce qu'elle avait fait. Embrasser Amelia. Sur la bouche. Bordel ! Même si le publiciste ressentait une certaine jalousie, il trouvait ça aussi incroyablement chaud... Et puis deux femmes ensemble... C'était plus ou moins le rêve de tout mec. Même si en réalité, Wyatt ne partagerait jamais Amelia avait quelqu'un au lit... Mais bon, apprécier le spectacle, ça n'était pas interdit !
- Mais ouais ! S'exclama-t-il quand elle lui proposa d'essayer tout en choppant discrètement la bouteille de rhum. Mais pas avec toi. Lui dit-il. Tiens, on échange. À toi le rhum et à moi ma femme.
Sur ces mots, Wyatt mit d'office la bouteille entre les mains de Calliope et prit sa femme contre lui avant de l'embrasser. Histoire d'effacer le baiser de l'autre cinglée. Et aussi de rappeler à l'autre qu'Amelia était à lui et rien qu'à lui. Et non Wyatt n'était pas possessif. Mais ce qui était à lui, restait à lui. Point barre. Et Amelia et lui, ils s'appartenaient l'un à l'autre depuis bien longtemps...
Amelia Peters
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Elle l'avait embrassée, comme ça, sans prévenir. Calliope l'avait embrassée et on ne parlait pas d'un petit bisou sans conséquences mais d'un vrai baiser. Et d'une vraie première expérience lesbienne dans la vie de la pâtissière dont le cerveau n'avait pas su comment réagir. Alors Amelia ne s'était pas défendue sans pour autant répondre à ses coups de langue maitrisés. Calliope était douée, cela ne faisait aucun doute. Son talent, d'ailleurs, était la chose la moins suprenante dans toute cette affaire. Son discours, déjà, avait été haut en couleurs. A croire que les invités s'étaient passé le mot pour pondre le discours de mariage le plus improbable au monde. Mais peut-être que Faith ou April en feraient également un et que celui-ci serait un peu plus conventionnel que ceux de Regina puis Callio. Car non contente de l'embrasser, elle était prête à passer la nuit avec elle et son mari et Wyatt... avait semblé prêt à accepter la proposition, l'espace d'un court instant. Décidément, on en apprenait tous les jours. Elle qui avait eu peur que son mari désapprouve la présence de Calliope, elle se rendait compte que c'était tout le contraire. Par bonheur, il ne semblait pas décidé à aller au bout de ses fantasmes masculins et Amelia l'en remercia intérieurement tout en répondant à son baiser fougueux alors que Calliope faisait de nouveau les yeux doux à l'amour de sa vie : le rhum. Quant aux autres invités, soit ils n'avaient pas remarqué le baiser lesbien de la mariée, soit ils avaient décidé de ne pas se fendre d'un petit commentaire. Soulagée, Amelia entraina Wyatt sur la piste de danse. - Si on ne valse pas maintenant on ne valsera jamais. J'ai peut-être vu un peu grand pour le dessert alors je pense qu'une fois qu'on aura tout goûté on aura plus envie de bouger avant au moins trois semaines. Faith et son mari dansaient également sur l'espace de jardin prévu à cet effet. Le regard des deux sœurs se croisa et elles se sourirent. Tout en se laissant bercer par la musique (qui n'était pas du Céline Dion, Amelia avait eu pitié) la jeune femme observait la fête. Declan et Velma dansaient ensemble, ce qu'elle trouva adorable. - Sacrée soirée, hein, reprit la jeune femme. Je crois qu'on s'en souviendra longtemps. Les discours, la chanson... Le baiser... A ce propos, je vais sans doute te décevoir mais je suis contre le plan à trois, décréta-t-elle sérieuse mais malicieuse. Tu es à moi pour toujours et si d'ici 20 ans tu as des doutes, je suis prête à te re re épouser !
Si c'était à ça qu'il allait devoir faire face lors de son mariage, Dale allait peut-être reconsidéré l'idée de faire une cérémonie qui réunirait tout le clan... Franchement, les filles étaient déjà bourrées ! C'était quoi ça ? Au fond, le cabot s'amusait, mais bon... Le plus amusant étant la tête qu'aurait Iris une fois qu'elle se réveillerait le lendemain... Heureusement qu'ils n'avaient pas les jumeaux, parce qu'il les imaginait très bien pleurer pour réveiller leur mère qui ne serait pas du tout en état. Prenant note de mettre de l'aspirine sur sa table de chevet, l'ancien militaire laissa Iris quelques instants. Il rejoignit Amelia et la remercia pour l'invitation et la félicita une nouvelle fois, de même que Wyatt. Puis sans perdre trop de temps, il rejoignit Anita -qui heureusement était sobre - et l'informa qu'il ramenait Iris.
Puis il retourna vers sa fiancée et soupira. Elle n'était pas du tout en état de marcher... Souriant malgré tout, Dale la porta jusqu'à la voiture et par la suite, il la monta dans la chambre quand il se rendit compte qu'elle était endormie. Le mécanicien se débrouilla pour la déshabiller puis il s'occupa de préparer de l'aspirine pour le lendemain avant de se déshabiller à son tour et d'aller prendre une douche. Puis il s'endormit aux côtés de la lionne, souriant malgré tout. Ça avait été une bonne journée. Ceci dit, elle avait intérêt à moins boire pour leur mariage !
April King
« Long live the queen »
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BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Oui tu sais les lionnes sont vraiment des reines. Leur amour elles donnent et plus jamais ne le reprennent...
Les choses avaient légèrement...Dérapées. Je ne savais pas qui était la jeune femme qui venait d'arriver mais quelque chose me disait, que sa manière de se comporter ne plaisait pas beaucoup à Faith. Sa manière de pincer les lèvres sans doute ainsi que son regard devenu subitement glacial avaient dût me mettre sur la piste. Le mieux à faire, semblait encore de l'éloigner le plus possible. Le buffet me semblait, la meilleur solution au problème actuel. Je ne doutais pas du fait qu'Amy réussirait à régler ce soucis d'elle même. Au pire, Wyatt filerait un coup de patte. C'était leur mariage après tout, à eux de gérer. J'avais fait promettre de ne pas m'en mêler -et déjà que ça semblait difficile pour Faith de ne pas faire de commentaire, je n'allais pas rajouter mon grain de sel-
Je laissais mon ainée se servir en petits fourre, préférant m'orienter du côté de Samuel, qui quand à lui ne semblait pas perdre une miette du spectacle. Pendant environ une dizaine de secondes, je restais tranquillement à côté de lui sans rien dire, jusqu'à ce que je ne me décide finalement à me racler la gorge, signalant par la même occasion ma présence à mon fils :
- Tu veux une paire de lunette peut-être ? Lui demandais-je
"M'man ! C'est...C'est pas du tout ce que tu crois"
Je haussais un sourcil dubitatif devant sa réponse. Croisant les bras attendant l'explication vaseuse qu'il allait me donner. Je le connaissais, suffisamment pour savoir que Simba, semblait avoir sans arrêt l'impression qu'il devait se justifier quand il s'agissait de moi, de l'une de mes soeurs ou encore d'Anita :
"J'veux dire, c'est rien, des nanas comme ça il y en avait plein à l'époque au Rabbit Hole, et même des fois c'était pire, ça ne m'impressionne pas du tout" continua-t-il en bombant fièrement le torse
- Donc, si je résume bien, cette jeune femme n'est rien de plus qu'un bout de viande qui ne mérite pas plus d'attention que cela si l'on suit ton raisonnement
Il sembla perdre un peu de sa superbe, tandis-que je secouais la tête. Apparemment, mon unique progéniture semblait être une cause perdue. Est-ce que je me faisais du mal à pourtant toujours espérer un changement ? Sans doute, mais il était un peu tard pour y songer. Et puis, j'étais quelqu'un d'obstiné malgré tout. Aussi, allais-je probablement continuer dans cette voie là. Et puis, on va dire que ça le rendait attachant malgré tout. Ou bien était-ce moi qui me cherchait des excuses ? Sans doute un peu des deux. Mais comme le dit si bien le proverbe "On se refait pas"
"Non" reprit-il penaud, "c'est pas..." Il ouvrit la bouche sans doute pour continuer son argumentaire puis la referma immédiatement semblant réfléchir à ce qu'il allait dire. Il l'ouvrit à nouveau, la referma encore une fois et répéta l'action pendant environ deux minutes puis reprit à nouveau la parole "En fait, oublie m'man c'est rien" pour bien prouver ses dires il se dirigea vers le buffet pour engloutir des mignardises "Huum ch'est chuper bon"
D'accord, c'était peut-être bien un cas désespéré. Il y avait bien que lui pour fuir une conversation de la sorte. Je me contentais de soupirer, et de le laisser faire. Inutile de se prendre la tête là-dessus pour le moment. Et de toute façon, une pression sur mon épaule, m'interrompit dans mes pensées :
"Sarabi" chantonna la voix de Jillian
Étant donné, qu'elle m’appelait rarement "Sarabi" et employait rarement ce ton, il y avait de quoi être légèrement méfiante. Généralement, c'était l’intonation "coup fourré" annonciatrice de tout sauf de bonnes idées. Et ce qui amenait aussi souvent le conflit avec Faith. Deux options s'offraient à moi : le replie stratégique -extrêmement tentant je devais l'admettre- ou affronter la tornade Jillian en priant les ancêtres qu'elle aille par la suite se trouver une nouvelle victime bien plus attrayante que sa grande soeur à embêter. Et après avoir rapidement pesé le pour et le contre, j'optais finalement pour la deuxième solution. C'était ce qu'il y avait encore de mieux à faire. Après, elle irait surement changer de victime, et sans doute que ce serait Christopher qui aurait cette chance :
- Oui Dwala ? Me contentais-je donc de répondre
Un sourire espiègle passa sur le visage de ma petite soeur :
"Je te mets au défi d'aller sur la piste de danse et de danser la macarena"
Les bras croisés, j'observais Jillian pendant quelques instants, avant qu'un sourire tout aussi espiègle que ne l'était le sien il y a quelques instants étirait mes traits :
- Je vais le faire, mais à la seule condition que tu le fasse aussi
La tête qu'elle tira à ce moment valut tout l'or du monde. On dirait que pour une fois, l'une de nous ai réussit à la moucher. Je n'aurais jamais cru cela possible mais si : Jillian Mitchell était en train d'hésiter
- Qu'est qu'il se passe Dwala tu as peur ? La provoquais-je
"Absolument pas !" S'exclama-t-elle, "d'ailleurs je vais te le prouver"
Sans dire un mot de plus, piqué dans son orgueil, la plus jeune d'entre nous sortie son portable qu'elle brancha sur une enceinte avant de s'élancer sur la piste de danse tandis-que je la rejoignais en riant. Il n'y avait pas de mal à se rendre ridicule et à s'amuser de temps en temps
ON S'AMUSAIT SUPER BIEN ICI ! les jumeaux ne regrettaient pas d'être revenu. Si bien sur leur présence bienfaitrice avait été appréciée (si si) lorsqu'ils avaient apporté leurs cadeaux, magnifiques présents qui allaient bien au delà de tous ceux qu'Amelia avait pu avoir (si on ne comptait pas le fait qu'elle avait un mari qu'elle aimait), leur présence avait été courte. Mais heureusement, Derek & Duncan faisaient parti de cette race d'être humains qui étaient super doués pour les fêtes et savaient les égayer encore plus lorsqu'ils y étaient.
OUAIIIIIS ! S'écrièrent-ils en voyant deux des invitées se précipiter sur la piste de dance, au son de la macarena. C'est qu'on savait faire la fête chez les dieux ! La déesse Amelia était définitivement bien entourée. Ils s'avancèrent donc, évidemment, sur la piste avec elles, pour prendre part à la dance, en remarquant toutefois qu'il manquait quelque chose : ils étaient quatre à danser.
CEUX QUI NE VIENNENT PAS DANSER... DEVRONT MANGER QUE DU TOFU PENDANT 10 ANS !
Ouais, il fallait savoir que les jumeaux étaient aussi un puits d'intelligence et étaient super malin pour convaincre les gens. Eeeet ouais, ils étaient comme ça. Mais bon, il fallait se l'avouer que ce n'était pas très dur là : à moins d'être nul, tout le monde aimait danser. Et c'était la famille divine d'Amelia, personne n'était nul ! Il y avait même Regina qui était invitée et qui avait fait un concert à elle même.
Ils surveillaient l'heure tout de même, parce qu'encore une fois ils n'étaient pas venus les mains vides. Mais ce cadeau là était différent. Loin surtout. Et programmé. Mais tout était prévu : ils avaient largement le temps de s'amuser et rendre cette fête de mariage encore plus géniale qu'elle ne l'était. Une fois la danse terminée, les jumeaux applaudirent tout ceux qui avaient gagné le droit de manger autre chose que du tofu pendant 10 ans. C'était un argument choc, puisque le tofu était la viande du diable (et rappelons le, cette famille était divine).
Se retirant de la piste de danse, ils allèrent à la rencontre de celle qui venait de lancer le mouvement avec sa soeur. April.
Bonjour ! Vous êtes la maman ? La soeur ? La fille ? Nooon, pas la fille, vous ressemblez pas à une adolescente. Mais vous êtes pas vieille hein ! Vous êtes ravissante ! Mais votre famille est si compliquée ! Y a un monsieur, Aloysius, on l'a rencontré et on a rien compris ! Parce que Amelia est mariée au patron de la mafia et Aloysius lui avait dit... Oh attendez, pas de soucis, c'est un patron flexible, il doit être d'accord pour ce mariage là. Toute façon c'est un rat-écureuil. Et Aloysius avait dit que c'était son frère. Non son père. Noooon... son ex ? Son beau-frère par alliance. Son beau-mari ex du frère. Ohlalala, vous savez c'est quoi, Aloysius, par rapport à Amelia, vous ?
Ils lui avaient lancé un regard rempli de désespoir devant tant de complications. April les regarda quelques secondes avant d'exploser de rire devant le regard fier des jumeaux : ouais, ils savaient aussi distribuer de la bonne humeur puisqu'ils faisaient le bonheur des gens.
Doucement un à la fois. Moi qui croyais avoir tout vu avec Simba...
Ooooh elle connaissait le Simba du film ? Est-ce qu'ils pouvaient le prendre par les épaules pour le soulever dans le vide face à la population ?
Aloysius c'est le frère de mon mari, enfin c'était plutôt on va dire. Ce qui fait que par le mariage il est mon beau frère et par conséquent le beau frère par alliance d'Amy et de mes deux autres soeurs.
Une sonnerie avait retenti dans le cerveau des rouquins, alors qu'ils marquèrent une pause, regard concentré, sourcils froncés, tandis qu'ils comptaient sur leurs doigts pour s'aider à récapituler les mots d'April, avant de plus ou moins comprendre ce qu'elle voulait dire.
Aaah d'accord ! Donc c'est même pas un cousin ? Et donc vous vous êtes les belle-soeur de Wyatt ! Et du patron de la mafia !
Secouant aussitôt la tête, elle répondit rapidement. Non ce n'est pas un cousin. On peut même dire qu'il ne fait pas vraiment partie de la famille. Elle pinça les lèvres, et les jumeaux comprirent qu'ils ne s'appréciaient pas. S'ils décidaient alors de ne pas insister et qu'il comprenait donc pourquoi il n'était pas invité aujourd'hui, ils en étaient cependant surpris, puisqu'il avait l'air super super super cool à Zootopie. Et c'est ça je suis la belle soeur de Wyatt et du pa... elle s'interrompit, soudainement surprise. C'est quoi cette histoire de patron de la mafia ?
Ooooh charmant jeune homme ! Enfin jeune... notre père avait l'air moins vieux. Et le temps avait déjà fait ses ravages pourtant. Quoique... ça vit combien de temps un rat-écureuil ? On était à Zootopie, vous savez, là où y a queeee des animaux ! Et pour mon mariage... Ou le mien ? Enfin le premier, puisque quand on était à Tokyo je me suis marié avec Sasha ! Ou moi ? Enfin, à Zootopie, c'était celui de Maxine en tout cas ! Amelia a sauvé le patron rat-écureuil de la mafia ! Et il est tombé amoureux. Et comme Amelia faisait la cérémonie, elle s'est auto-mariée. Ils sont mignons ensemble. Mais elle est un peu grande à côté de lui. Carrément galère pour se serrer dans les bras.
Donc, si je résume bien ma soeur s'est auto mariée à un rat-écureuil lors d'une cérémonie à Zootopie qu'elle officiait. Alors que les jumeaux hochèrent vivement la tête, avec un sourire, celle-ci soupira. Mais dans quel pétrin s'est-elle encore fourrée ? Elle avait raison, y avait des ballons mangeurs d'homme à ce mariage, sacré pétrin. De toute façon, ça ne compte pas comme un vrai mariage. Déjà parce qu'Amelia officiait et après, parce qu'il n'y a que Wyatt qui puisse la rendre vraiment heureuse.
J'suis pas sur que tout le monde soit de cet avis. On a chez nous plein de gens qui shippent totalement AmelBoss. Petit nom qu'on a trouvé. Enfin, c'est surtout le Boss, c'est la prunelle de ses yeux. Amelia a obtenu un diplome sur internet pour lui ! Toute façon vous avez raison, il est loin maintenant. Le pauvre, il doit être triste.
Croyez moi, Amelia n'a d'yeux que pour Wyatt. Que ça soit dans le monde des contes ou ici, c'est son seule grand et unique amour, fit-elle en regardant le couple marié plus loin, attendrie, mais étonnement légèrement triste. Pensait-elle à Mufasa ? Ils avaient fait le lien avec le dessin animé lorsqu'elle avait parlé de Simba. La mort de Mufasa avait été un des plus grands traumatisme de l'enfance des jumeaux. Du moins celle qu'ils avaient dans leurs souvenirs maudits. Mais cette déesse était assez forte pour quand même plaisanter : Et puis de toute façon, en tant que chef de clan je n'ai pas donné mon accord à ce Boss pour qu'il obtienne la main de ma soeur.
Oooh bah oui. Vous êtes la reine des dieux, c'est normal.
Ils se mirent alors correctement face à elle, pour lui faire une révérence pleine de respect. Merci, ô grande divine soeur de la déesse Amelia, d'avoir répondu à notre question. Puissent vos divins pouvoirs assurer le bonheur de votre famille.
HEEEEE ! S'écrièrent-ils en fonçant vers le buffet, déjà distraits par autre chose, ce qui ne laissait pas le temps à April de répondre. On peut boire du jus avec toi ? Ils avaient vu Calliope qui avait déjà enfilé plusieurs verres, ce qui avait rendu les jumeaux inquiets, ne voulant pas se retrouver avec une pénurie de jus avant qu'ils ne puissent en boire. On fait la course ? Celui qui en boit le plus a gagné tous le jus ! Ils se mirent aussitôt en action, prenant deux verres par deux verres chacun, pour les boire aussitôt, avant de tout recracher au bout de quatre enfilés.
MAIS C'EST QUOI CE JUS HORRIBLE ? QUI A OSE RAMENER DE L'ALCOOL AU PUR MARIAGE D'AMELIA ?
Ils se précipitèrent alors vers la bouteille de coca, pour la finir le plus rapidement possible en se servant verre sur verre, avant de regarder Calliope d'un air triomphant. Haha ! On a gagné tout le coca de la soirée ! Fit Duncan.
Puis, leur montre sonna, ce qui les distrayait de nouveau. Ce bip signifiait que le cadeau d'Amelia arrivait dans exactement 5 minutes. Alors il leur restait une dernière chose avant le grand final. La démonstration de leur talent. Enfin, d'un de leur talent.
Ils allèrent mettre l'instrumental de la chanson qu'ils avaient choisi sur les enceintes, avant d'attraper deux micros. Car les jumeaux étaient aussi des stars de la musique !
Ils montèrent sur des tables vides quand la chanson commençait.
Qu'importe l'endroit, le contexte On a toujours un bon prétexte Pour tomber nos "fruit of the loom" Quand toi et moi on fait boum boum boum
Bien sûr, ils n'avaient pas conscience de la forte et claire signification de la chanson. Pour les jumeaux, c'était une belle histoire d'amour, ce qui correspondait donc totalement au beau mariage de la divine amie. Et ils adoraient la chanson, se trémoussant à chaque Boum Boum Boum du "refrain" répétitif. Au deuxième couplet, ils se dirigèrent vers Wyatt et Amelia.
Hier on était chez ta mère Elle a failli tomber par terre En entrant dans le dressing room Quand toi et moi on f'sait boum boum boum
Ils n'avaient pas totalement compris ce couplet, mais, présumant que ça traitait de danse, ils avait, en passant un bras autour des épaules de chacun d'entre eux, poussé délicatement Wyatt et Amelia ensemble pour les amener à danser.
Et tous les bourgeois du seizième Se demandent pourquoi je t'aime Pour le voir pas besoin d'un zoom Quand toi et moi on fait boum boum boum
La chanson dura, et l'ambiance ne se perdit pas. Telle de vraies star du rock'n'roll (ils en étaient en fait), ils mettaient le feu, envoyant de fortes ondes de bonne humeur à tous, dansant parmi eux sans s'arrêter de chanter, micro en main.
LES ÉTAGÈRES FONT BADABOUM QUAND TOI ET MOI ON FAIT BOUM BOUM BOUM !
Et c'est sur ces paroles qu'au loin, des feux d'artifices se firent voir, le tout mis en place par les frères et soeurs de Dyson (et le porte-monnaie de ce dernier). Quand ils explosaient, presque parfaitement calés sur le boum boum boum de la chanson, c'était d'immenses coeurs roses qui illuminaient le ciel de Storybrooke.
Tous nos voeux de bonheur, fit l'un des jumeaux, plus calme, lorsque la chanson était terminée, à l'oreille d'Amelia devant les feux d'artifices qui duraient encore quelques instants.
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
Je n’aurais jamais cru pouvoir être capable d’ingurgiter autant d’alcool avant d’être malade et pourtant c’était bel et bien le cas, j’avais bu dieu seul sait combien de verres et je m’étais tout bonnement plus ou moins ridiculisée en montant sur scène. Grand dieu Regina, où avait-tu la tête ? Au final, après le dieu seul sait combien ème verre, je me suis dirigée vers Amelia avant de lui sourire.
« Amelia, je vais… je crois que je vais rentrer, j’ai un peu…un peu beaucoup abusé sur l’alcool. Je vais rentrer à pied. Encore tous mes voeux de bonheur, tu le mérites...»
Me dirigeant vers la sortie, je m’empara de ma veste avant de l’enfiler et manqua de peu de me casser la figure dans les escaliers. Ma tête commençait à tourner et il est clair que je n’avais plus les idées très claires. Je ne pouvais tout bonnement pas me téléporter, parce que je risquais de me retrouver autre part qu’au manoir. Je me mis donc à marcher, tentant de ne pas me tordre une cheville chaussée de mes escarpins à talons.
Je ne sais pas combien de temps j’avais mis mais il me fallut une bonne demi-heure pour trouver la serrure et surtout un bon quart d’heure pour pouvoir arriver en vie jusqu’à ma chambre avant de m’écrouler dans mon lit, toute habillée. Qu’elle soirée…
Calliope Lloyd-Webber
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| Avatar : Emmy Rossum
| Conte : Coraline | Dans le monde des contes, je suis : : Coraline Jones, la fillette trop curieuse et qui a deux mamans
C'était pas aujourd'hui que j'allais pouvoir m'essayer au sexe avec une femme. Tant pis! J'étais un peu déçue, quand même. Ça devait être une expérience vachement chouette, originale et différente. Surtout si c'est avec une femme d'un certain âge qui pourrait être ma mère et qui en plus le ferait avec moi devant son mari. Qui était un gros rabat-joie, au passage. Quel homme normalement constitué refuserait un plan à trois avec une jeune femme aussi merveilleusement belle, sexy, souple et douée que moi? Personne, exactement! Moi à la place d'Amelia, je le lâcherais direct à cette fête sans intérêt et j'irai me trouver un petit minet moins simple d'esprit et plus chaud au lit. Mais bon. C'était Amelia, il fallait pas trop en espérer non plus, apparemment.
Pareil pour le reste de ses invités. C'était Plouc-Land, cette soit-disant "fête". J'aurais dû me faire une raison, mais ça continuait à me choquer. Entre les deux rouquins qui devaient se partager un cerveau de la taille d'une noix et la personne qui avait osé (je dis bien OSE) lancer la macarena... j'étais à deux doigts de partir en courant, des bols d'apéritifs sous le bras et une bouteille de rhum à la main. Mais comme j'étais la plus sympa des meilleures amies jeunes et fraîches, et qu'au moins là j'étais présente pour relever le niveau, je me forçais à rester. Au moins le temps de finir les petits fours jambon/fromage.
- Vous êtes tous ridiculement nuls! Sérieusement! C'est pas une fête ça! On se croirait à ma boum de fin d'année quand j'étais en primaire! Et encore, y avait plus d'ambiance! Des feux d'artices? Mika? Du coca cola? J'achète pas du tout! Il faut que ça bouge! Que tout le monde finisse par arrachés ses vêtements! Exactement comme ça!
Avec des gestes lents et langoureux, je retirais hauts et bas pour me retrouver en petite tenue de velours rouge qui montrait... presque tout, en fait. C'était un de mes uniformes de travail, et il était tellement confortable que je l'avais piqué pour le porter tout les jours et être à la fois à l'aise et sexy. Il faisait toujours son petit effet!
- Alleeeez! Tous en sous-vêtements! Je veux voir vos fesses molles et pas musclées se remuer sur du LMFAO en rythme! En rythme j'ai dis! Toi là bas, rhabille toi s'il te plaît. Tu fais juste pitié et je viens de perdre un oeil à te regarder. Pense un peu aux autres et va voir un chirurgien je t'en supplie!
Pitié, même. Recevoir de l'acide dans l'oeil aurait été plus agréable que la vue de son corps pâteux et mal entretenu. Un peu comme celui de... tout le monde, en fait. Pourquoi j'étais si belle et le reste de la population si laid? Que ce qui s'était passé pendant la création du commun des mortels? Quelqu'un avait loupé le moule, je voyais pas d'autres explications.
- Je sais! Je vais aller chercher des collègues qui se déshabilleront à votre place! Comme ça ce sera chaud mais on sera que des canons à poils! J'adore mes idées! Restez là tous, je reviens! Sauf les très moches. Vous pouvez partir. Ce sera mieux pour tout le monde.
Bouteille de rhum à la main et réserve de chips dans la bouche, je me dépêchais de déguerpir de là, toujours aussi habillée que la strip-teaseuse que j'étais quasi tout les soirs de l'année. Je connaissais pleins de gogo danseur, Amelia allait adoré!
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Jamais Amelia n'aurait imaginé que sa fête de mariage soit aussi... inoubliable. Et elle n'était même pas sûre que ce soit le mot adéquat. Une chose était pourtant certaine : elle allait se rappeler longtemps de cette soirée et des excès qu'elle avait amenés. Par chance, Amelia n'avait été victime d'aucun accident, comme si le destin avait décidé qu'elle et sa robe seraient intouchables le temps d'une soirée. Et pourtant, encore les divers concours de boissons, les parts de gâteaux à n'en plus finir, la terre du jardin ou encore les flûtes de champagne, elle n'avait pas donné cher de sa tenue, ne connaissant que trop bien sa maladresse et craignant un accident. Mais rien. Pas la moindre tache, pas le moindre trébuchement, rien. Tout c'était déroulé exactement selon son plan, au détail près des excès des uns et des autres et des révélations gênantes que les jumeaux Byrom avaient faites à April... en oubliant de préciser le point le plus important : la menace de mort qui planait au-dessus de sa tête au moment de prendre la décision qui n'en était pas réellement une. Il faudrait qu'elle en touche un mot à sa sœur avant qu'elle ne s'imagine des trucs malsains ou pire, avant qu'elle ne crie à l'infidélité. Tout au plus Amelia avait-elle, bon gré mal gré accepté un baiser chaste de la part du Big Boss. Il n'y avait absolument rien de mal... et pourtant, elle comptait bien ne jamais en parler à Wyatt qui n'avait pas besoin de savoir dans quels ennuis elle était capable, à quarante ans, de se fourrer comme une grande. Wyatt, justement. C'était dans ses bras qu'elle dansa jusqu'aux petites heures, s'arrêtant parfois pour reposer ses pieds ou saluer les invités qui s'en allaient. Comme Regina avait consumé sa soirée particulièrement vite, elle était repartie assez tôt, de sa démarche chancelante. Callio, elle, s'en était allée en grandes pompes, ce qui n'était pas étonnant. Les jumeaux n'avaient pas su faire mieux et pourtant, ils étaient plein de ressources. Les sœurs lionnes, elles, étaient plus discrètes en dépit d'une macarena endiablée à laquelle personne n'aurait osé rêver. - Ca c'était de la fête, commenta Amelia en se blottissant contre Wyatt après avoir salué les derniers invités. Ca va en faire du rangement, constata-t-elle ensuite en observant le jardin qui, loin d'être saccagé, était tout de même dérangé. On avait plus fait de nuit blanche depuis 20 ans, je crois ! Sauf quand les enfants étaient bébés mais je dirais que ça compte pas... Amelia balaya leur jardin du regard avant de reprendre. - Je crois qu'on s'en tire bien pour une seconde noce. Tu crois qu'on remettra le couvert quand on aura 60 ans ou les gens en auront marre de nous voir nous marier ?
La soirée et la nuit s’étaient écoulées… Sans incident ? Wyatt n’en avait pas l’impression en tout cas. Clairement, ils s’étaient passé des choses qui resteraient pour toujours tues. Ce qui se passait à une soirée de mariage restaient dans cette soirée. En tout cas, le lion avait tâché de toujours rester avec sa femme pour lui permettre de passer une agréable soirée et aussi avouons-le pour éviter que Calliope ne recommence à venir l’embrasser.
Quoi qu’il en soit, même s’il considérait que ça avait été une soirée démente, le quarantenaire n’était pas fâché que tout ceci se termine. Les derniers invités s’en allaient enfin, certains avec plus de grâce et de dignité que d’autres, mais peu importait. C’était fini et ils allaient pouvoir se reposer. Ou passer aux choses sérieuses, cela dépendait en fait. Le lion se tourna vers sa femme quand celle-ci vint se blottir contre lui.
- On est pas prêt de l’oublier effectivement… Sourit-il. Non mais j’ai loué les services d’une agence de nettoyage, ne t’en fais pas. Lui apprit-t-il.
Wyatt n’avait pas fait grand-chose pour le mariage, en dehors de goûter les gâteaux avec Amelia, mais ça, il y avait pensé.
- C’est sûr… Je me fais un peu vieux pour ces conneries. Dit-il avec un sourire en coin. Et je pense qu’on en parlera en temps voulu de cette prochaine fête. En attendant, y a une chose que je dois faire…
Et après avoir embrassé sa femme, Wyatt se pencha et la porta comme la mariée qu’elle était pour passer le seuil de leur maison et l’emmener tout droit dans un endroit où ils ne seraient pas dérangés… Après tout, c’était leur mariage, la partie la plus intéressant pouvait bien commencer…