« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je portais un costume noir avec une chemise blanche et des bretelles. Ma veste se trouvait sur le canapé, bien pliée, tandis que j'étais assis, les mains ramenées l'une contre l'autre, observant l'être fantomatique qui se trouvait face à moi.
« Souhaitez-vous quelque chose à boire ? Ou à manger ? Il reste des pâtisseries dans la cuisine. Un soufflé au caramel et une multitude de grappes de raisin, pommes, poires et quelques bananes. »
D'un simple signe de la main, je lui avais fait comprendre que je n'avais pas faim. De toute façon, je pouvais très bien faire apparaître tout ce que je souhaitais, sans avoir besoin qu'un fantôme fasse le service. C'était sans doute pour cela, quand je m'étais enfoncé dans le fauteuil, qu'une tasse de thé était apparu dans ma main. Je l'avais portée à mes lèvres, la sentant, car je n'avais jamais fait confiance à ces apparitions, puis, j'en avais bu une gorgée, gardant ensuite la tasse dans ma main.
« Tu l'as trouvé où ? Dans une brocante ? Chez un marchand de fruits et légumes ? »
Ma question était à l'attention d'Alexis qui se trouvait assise sur le canapé. Elle m'avait fait venir pour une histoire de fantôme et je n'avais aucune idée de ce qu'elle attendait de moi. Pouvait-elle se montrer plus clair ?
« Je ne suis pas un exorciste. »
« Grand dieu, non. On ne vous a pas appelé pour exorciser quoi que ce soit. »
Pourquoi c'était le fantôme qui me répondait ? Ils m'avaient appelés ensemble, ou c'était qu'elle qui l'avait fait ?
« La raison de votre présence est simplement que nous apprécions les visites et que nous voulions vous offrir le thé. »
« C'est moi qui l'ait fait apparaître. »
« Justement, cela montre à quel point vous êtes quelqu'un de bon, qui n'utilise pas les autres pour obtenir ce qu'il souhaite. »
Il était con ou il le faisait exprès ? Quoi qu'il en soit, j'avais tourné la tête dans la direction d'Alexis, en affichant un très grand sourire faux cul.
« Tu m'as dérangé pour absolument rien ? Tu sais ce que j'étais en train de faire ? » demandai-je tout en réfléchissant à la réponse. « Rien ! Et justement, je le faisais très bien tout seul. C'était inutile de me faire venir pour ce truc là. »
J'avais indiqué le fantôme du doigt. Si elle avait un fantôme chez elle, elle devrait en profiter pour le pécho, ça la changerait. Ou sinon elle devrait s'habituer à sa présence, déplaisante ou non, car je ne pouvais pas et je n'avais pas envie de faire quoi que ce soit. Et puis, c'était quoi ça de me demander quelque chose sans prévoir un paiement à l'avance ?
« J'ai un spectacle à organiser. Apple ne va pas tarder à arriver. Je dois y aller. » dis-je en me levant, en faisant disparaître la tasse de thé et en prenant ma veste sur le canapé.
Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
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Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Vous avez déjà eu l’impression de créer un évènement, faire un truc qui va engendrer pleins d’actions mais sans pour autant que vous ayez le contrôle dessus ? Ben c’était EXACTEMENT ça qui était en train de m’arriver… C’était pourtant pas compliqué, j’avais appelé Judah pour qu’il m’aide à gérer Sir Simon… Sauf que je me retrouvais avec un illustre inconnu assis à côté de moi qui avait rien de Judah, qui paraissait beaucoup plus calme, posé et séduisant, et on avait Sir Simon qui nous servait le thé que le mec avait fait apparaître tout en badinant joyeusement… C’était où que je m’étais foirée dans la formule ? Les yeux grands ouverts, bouche bée, je regardais l’échange en ne sachant pas trop comment revenir au centre de l’attention et au poste de contrôle. Le monsieur m’avait parlé mais c’était le fantôme qui avait répondu… et le monsieur m’engueulait… avant de se lever et de faire signe de partir… Il avait déjà posé sa tasse, pris sa veste… il se retournait… faisait un pas en avant, puis deux… au lieu de disparaître tout simplement ce qui m’arrangeait. Sans réfléchir, je balançais un truc qui aurait sans aucun doute fait réagir Judah… Je lançais une boule d’éclair droit vers le fessier de l’homme et levait les mains en un « c’est pas moi » loiiiiin d’être convaincant lorsqu’il se tourna vers moi.
- Mademoiselle Alexis, je crains que la bienséance ne permette pas que… - Euuuuh… Sir Simon, vous savez ce qu’elle veut la bienséance maintenant ? Que vous me laissiez quelques minutes tranquilles et seules avec mon ami que j’ai invité. Merci pour le thé c’était trop bien !
Il se contenta de me remercier d’un hochement de tête et de disparaître tandis que je me levais d’un bond et que je rejoignais l’homme à grandes enjambées.
- Primo il s’est passé quoi ? T’es passé sous un bus ? Pourquoi t’as cette tête-là ?
Je lui montrais son visage d’un geste circulaire du doigt, un peu perplexe… Je le trouvais plus… « hadessique » comme ça, c’était pas la question, mais j’étais pas non plus certaine que c’était vraiment Judah…
- T’es plus avec Merida ? T’as chopée une sexagénaire qui a envie de se faire un petit jeune de 50 ans ou quoi ?
J’étais vraiment perplexe… Mais on avait d’autres trucs sur le feu. Je regardais un peu partout d’un air paniqué, terrifiée à l’idée de voir le fantôme revenir à la charge et j’agrippais ses bras tout en parlant à voix basse et rapidement pour éviter que des oreilles indiscrètes nous entendent.
- Je te jure qu’il faut que tu m’aides. Apple elle peut bien attendre deux secondes, elle a pas besoin de toi pour avoir une jolie voix… et c’est cool de savoir que le patron va au boulot de temps en temps c’est rassurant, je te remercie de ta visite. Bref… Ce mec là… c’est un PER-VERS ! Il nous observe… il nous observe toutes…
Je lui faisais un signe de la main pour lui demander de me suivre avant de monter les marches quatre à quatre vers le premier étage, vers la salle de bain d’Anatole et moi. Je refermais la porte derrière nous et sans rien dire, tout en lui intimant le silence d’un index levé, j’ouvrais le débit d’eau de la baignoire douche et pointait mon doigt vers l’évacuation. Quelques secondes plus tard, un œil globuleux et vitreux vint se passer en demi-teinte au niveau du trou de l’évacuation.
- Aaaaah Sir Simon… vous veniez nous aider ? C’est gentil de votre part, je montrais juste à mon ami comment fonctionne ce truc, il ne sait pas trop visiblement ce qui explique son odeur… Mais ne vous en faîtes pas, on se débrouille très bien tous seuls ! Vous pourriez allez voir la lingerie si tout se passe bien ?
Je souriais gentiment avant de me retourner vivement vers Judah d’un air paniqué.
- T’as vu ? Le mec il me regarde sous la douche, j’en suis sûre bordel !! Et j’en peux plus de m’imaginer épier comme ça toutes les trois secondes ! Et il passe les murs aussi le bougre donc… je sais plus quoi faire… je veux pas que tu l’exorcise… il est cool quand même je veux juste que… tu le solidifie un peu… tu vois ?
Je le regardais d’un air atterré en réalisant ma bourde avant d’ajouter :
- Quoi ? Même quand t’es vieux faut un paiement en échange ? Je croyais que toi et moi on étaient passés au-dessus de tout ça que Flash et compagnie c’était derrière nous, qu’on étaient… vieux et responsables maintenant… non ?
Hadès Bowman
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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
J'avais passé une main sur mes fesses, ramenant ensuite ma main vers moi, afin de voir si il y avait quelque chose dessus, mais rien. J'avais dû avoir un petit coup de jus, rien de bien grave et qui n'étais pas du tout en rapport avec la folle qui m'avait fait venir ici dans le but d'exorciser un fantôme. C'était peut-être le fantôme qui avait fait ça. En tout cas, une chose était sûre, ça n'allait pas me retenir ici.
« Quel bus ? Quelle tête ? » demandai-je avant de me passer une main sur le menton. « Oh ça ? C'est rien. Un changement de décors, de vie, d'objectifs. »
J'avais de nouveaux objectifs. Reconquérir les Enfers, même si Sasha me les laisserait sans résistance, puis fermer le Rabbit Hole ou alors en faire quelque chose de différent et de nouveaux. Et surtout... trouver l'âme soeur. Ou plutôt un plan cul pour le week end. Sinon, je risquais fort de m'emmerder tout seul sur mon trône. Peut-être que j'irai faire un tour dans le monde des contes et conquérir quelques contrées de plus. C'était toujours bon à prendre, même si la résistance était tellement insignifiante que ça serait juste ennuyeux.
« Ca c'est Aphrodite. Elle se tape les vieux les généralement. »
Car oui, François était vieux quand elle se le tapait, sous prétexte qu'il fallait qu'Elliot ait la sensation que ses parents sont normaux. Qu'est-ce qu'on en avait à foutre qu'un jeune puisse dire à tout le monde qu'il avait des parents ordinaires et non divins. Et il serait sans doute devenu moins con si il avait sû d'entrée de jeu que sa mère était la déesse de l'Amour, et son père, le digne héritier du trône d'Olympe.
« Pourquoi tu m'as amené jusqu'à la salle de bain ? » lui demandai-je.
Car oui, elle m'avait pris la main, me forçant à la suivre jusqu'à ce qui semblait être une salle de bain. Tout ça dans quel but ? Me montrer un oeil qui dépassait du conduit d'eau ? Et alors ? Elle voulait une solution pour faire fuir un pervers qui habitait chez elle ? C'était tout simple.
« Pourquoi tu ne te promènes à poil dans toute la maison ? Sérieusement... La seule chose qui veut, c'est de te voir nue. Tu te promènes nus dehors et il ne cherchera plus à venir te voir sous la douche. Y'a aucune différence entre nue dans le salon ou nue dans la salle de bain. Et puis comme tu l'as dit, on est vieux et responsables maintenant, alors autant se comporter en adulte et régler nos soucis de manière rapide et efficace. Tiens. »
Sans lui laisser le temps de répondre, je l'avais intégralement déshabillée, même si elle avait agrippée rapidement une serviette de bain. En tout cas, la solution me semblait totalement efficace.
« Regarde si l'oeil est encore là. Je te pari qu'il est partit. Et maintenant si tu adoptes ce look en continu, il ne reviendra plus te déranger dans la salle de bain. C'est bon ? Problème réglé ? »
J'allais partir pour de bon et en me téléportant. Cette discussion servait à rien et elle pouvait très bien régler ce genre de problèmes toute seule. Elle me prenait pour qui ? Son père ? Son grand frère ?
« Oh et... t'es sûre que c'est pas juste un problème de sexe ? Sérieusement... tu t'es envoyée en l'air quand pour la dernière fois ? T'as de la chance d'avoir un fantôme qui te trouver à son goût et tu viens te plaindre. Il te faut quoi ? Toute la terre entière à tes pieds ? Profite du bon temps. Ca doit être fun avec un fantôme en plus. J'ai jamais essayé. A dire vrai c'est le premier fantôme que je vois. Si il a une copine et beaucoup plus jeune, n'hésites pas à lui dire de me la présenter. »
Ca sentait le renfermé ici. Elle en oubliait de s'amuser...
Alexis E. Child
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- Tu me le diras jamais et tu vas encore te défiler parce que t’es beaucoup trop fière et surtout ultra con pour l’avouer mais t’es malheureux. Y’a un truc qui cloche.
Je prenais le temps de remettre ma serviette autour de moi en prenant bien soin de couvrir ce qu’il y avait à couvrir tout en nouant la serviette avec le plus grand soin pour qu’elle ne bouge pas. Je m’étais même pas affolé plus que ça, ça devenait tellement habituel quand il s’ennuyait. Et au moins il m’avait pas foutu en porte-jarretelle, c’était l’horreur ce truc, inconfortable au possible, bien que très sexy. Là j’avais plutôt l’impression d’être en toge c’était assez cool. Les mains sur les hanches, je relevais un regard plein de défi vers lui.
- C’est quoi le délire ? Hein ? T’as le même procédé que le bifidus actif ? T’es vieux à l’intérieur et ça se voit à l’extérieur ?
J’avais fait les petites mimiques que dans la pub des yaourts.
- Ma vie sexuelle et sentimentale se porte très bien, crois-moi. C’est pas parce que t’as décidé de partir d’enfermer dans un autre monde que moi j’ai arrêté de vivre. Par contre toi… T’es complétement mort… Elle est plus là Merida ? Elle t’a encore plaquée c’est ça ?
J’avais eu un petit sourire moqueur. Il avait encore se venger, je le savais mais tant qu’il parlait pas, autant continuer.
- Tu parles de te taper Aphrodite que quand t’as plus Merida ou que t’es blessé par elle. Parce qu’au fond Aphrodite, c’est quand même celle qui a réussi à faire battre l’espèce de cœur qui a sous la carcasse hein ? Et puis t’as tellement un problème d’égo que quand ça va pas, c’est toujours plus rassurant de préciser que tu pourrais te taper la déesse de la beauté et du sexe en personne.
J’avais soupiré en lui passant devant et en allant ouvrir la porte.
- C’est toi qui t’empâte papi. C’est quand la dernière fois que t’as profité de la vie, sérieux ? T’es juste là, une fois sur quarante pour aller regarder le concert d’une fille de 14 ans comme si grand-père allait voir sa petite fille. J’te fais chier, pourtant t’es quand même là… Donc t’espérais qu’on fasse un truc ! A mon signal, déchaîne les enfers ou un truc du genre ! Allez quoi, décoince-toi, tu me fais mal au cœur là ! Y’a même pas encore 6 mois tu m’aurais pas laisser finir ma phrase, on serait parti à Paris braquer une banque, à Rome arnaquer un innocent ou même sur Saturne pour faire sauter son anneau ! Il est où Judah ?! EEEEEHOOOOOO y’a quelqu’un ? - Vous désirez une autre tasse de thé ? - Non je parlais pas à vous Sir Simon, je parlais au truc moisi que j’ai en face de moi… D’ailleurs vous avez pas une copine très jeune dans la même condition fantomatique que vous ? Il aimerait bien tester.
J’avais croiser les bras sur ma poitrine avec un sourire. Il allait pas aimer. Il aimait jamais se faire provoquer… Le pire qu’il pouvait faire, c’était battre en retraite et partir… Je croisais els doigts pour qu’il ne le fasse pas… Parce que là je ne pourrais vraiment plus comprendre ce qui se passait… Fallait toujours pousser pour avoir les informations avec lui, c’était tellement fatiguant, ça me donnait envie d’abandonner plus d’une fois… Mais y’avait quelques mois il était en train de reconstruire sa fourche en construisant une armée et là il avait la tête d’un cinquantenaire qui attendait la mort en écoutant une blondinette chanter… Il avait besoin de sang, de sexe, il était un mec digne de Game of Thrones ou de Viking, y’avait besoin que ça pète de partout, il avait besoin de glaive et de bouclier… Il avait besoin de se confronter à Napoléon, Jules César, Commode ou même Titus…
Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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« Tu crois aux contes de fées ? C'est ce qui t'as poussé à venir ici ? A t'enfermer dans une ville remplie de crapauds qui peuvent se changer en Prince Charmant ? »
Elle avait raison sur un point. Peut-être que je cherchais toujours à conquérir Aphrodite, à la posséder dans son intégralité quand une femme se refusait à moi. Peut-être que j'avais cette pulsion qui s'éveillait en moi, de partager la même couche que la déesse de l'Amour et du sexe, dès que ça allait mal. Mais ce n'était pas une raison pour me le rappeler, pour me le jeter en pleine face.
« Tu penses que je suis mort sans Merida ? Tu me vois déjà le corps inerte, affalé dans un canapé, l'esprit totalement absent ? »
Elle était passée devant moi, quelques instants auparavant, afin d'ouvrir la porte. Vue qu'elle se trouvait entre moi et le couloir, j'avais avancé lentement, mais d'un pas décidé, afin de la faire se reculer et quitter la salle de bain. Je n'aimais pas les salle de bain. Ce n'était pas là que je prenais mon pied d'ordinaire.
« Offre moi quelque chose qui ne meurt pas, si tu penses que c'est ce qui me manque. »
Merida allait mourir de toute façon, tôt ou tard. Je n'avais aucune chance de pouvoir la garder avec moi pour l'éternité, même si je le souhaitai. Ce n'était pas un Amour avec un grand A, comme elle le pensait. C'était simplement un amour avec un petit a, qui durerait le temps de quelques heures, quelque jours, quelques mois, années, et ça s'arrêterait. Elle pouvait m'offrir plus ? Quelle était l'espérance de vie d'une déesse magique ?
« Peut-être qu'une camomille vous détendrez plus qu'un thé. » suggéra le fantôme.
« A ta place, je disparaitrai. »
J'étais et je serai toujours le dieu de morts. Mieux valait pour lui qu'il ne me pousse pas à bout, comme venait de le faire la jeune femme. Le décors autour de nous avait changé. Je l'avais fait reculer jusqu'à la chambre du fond, la sienne. Une faible lumière entrait à l'intérieur, tandis qu'elle buta sur le lit, se stoppant. Je m'étais arrêté à un mètre d'elle, le regard toujours plongé dans le siens.
« Paris, Rome... de pauvres innocents. Tu crois qu'on est amis ? Qu'on est pote parce qu'on a fait quelques petits trucs ensemble ? Dit moi franchement... Ca représente quoi une petite action dans une vie de cinq millions d'années ? »
Je m'étais approché un peu plus, saisissant son poignet d'un geste rapide et l'agrippant fermement. Elle me sentais mort, elle pensait que le sexe avec la déesse de l'Amour me permettrait de changer la donne, d'avoir la sensation d'être vivant, d'exister. Elle se trompait.
« Un simple mortel pourrait trouver compensation avec la déesse de l'Amour et du sexe et se sentir ainsi vivant. Mais tu sais ce qui excite réellement un dieu ? »
De ma main avait jailli une chaleur qui avait sans doute provoqué des picotements dans ses doigts, avant de monter le long de son bras, passer sur ses épaules, descendre jusqu'à sa poitrine et poursuivre son chemin. Elle se consumait de l'intérieur. Ma main devait lui brûler la peau, laisser des traces un peu partout sur son corps, tel des ecchymoses. Peut-être que je pourrai accentuer la chaleur pour que ces traces soient visibles.
« Le sexe. Tu as misée juste. Le sexe. Mais non pas avec la déesse de l'Amour. Non pas avec la déesse de la chasteté ou celle de la guerre. Non... simplement le sexe à l'état brut. »
« Je pense que je vais vous laisser... »
« Sage décision. » répondis-je au fantôme, tandis que je serrai un peu plus le poignet de ma proie.
Elle m'avait agressée verbalement, me traitant de vieux, de faible, de mort. Elle pensait qu'elle pouvait absolument tout se permettre avec moi, comme je laissais parfois passer avec d'autres personnes. Elle voulait briser ma carapace alors qu'elle ignorait totalement qui j'étais réellement. J'avais approché mon autre main de sa joue, la caressant de bas en haut, lui faisant ressentir la chaleur qui se dégageait de cette main aussi.
« Quand deux personnes sont consentantes on appelle ça faire l'Amour, mais quand l'une des deux ne l'est pas, j'appelle ça dominer l'autre. Ou plus précisément... se sentir vivant. Tu veux que je déchaîne les Enfers ? Es-tu vraiment sûre d'avoir envie de voir cela, ou même de le ressentir ? »
J'avais baissé mes yeux sur sa serviette dont émanait quelques flammes qui ne lui brûlaient pas la peau, mais avaient pour effet de faire considérablement diminuer la taille de ce morceau de tissus qui la séparait de moi. Pendant que ça agissait, ma main qui était contre sa joue, arriva sur sa nuque et je lui fis avancer sa tête dans ma direction, jusqu'à ce que nos lèvres ne soient plus qu'à quelques centimètres les unes des autres et qu'elle sente mon souffle tout contre sa peau.
« Parle moi encore une fois de cette manière et je jouerai avec ton corps jusqu'à ce qu'il soit inerte, mort. Et là... j'aurai déchaîné mes Enfers, sur toi. » lui murmurai-je avant de déposer un baiser sur ses lèvres, et de les lui mordre légèrement de manière à faire perler une goutte de sang dessus.
Alexis E. Child
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Je brûlais, me consumais de l’intérieur mais pour une fois, je n’avais plus peur. Je n’étais plus une enfant que l’on effraye avec des petites menaces et quelques gestes mal placés, non. Cela pouvait marcher encore l’année dernière, lors de notre visite dans le monde des morts, à Dun Broch, quand j’étais encore perdue, quand je me sentais seule et que j’avais besoin d’affection, que je la cherchais sans vraiment savoir où la trouver. Ni même comment faire. Non tout ça c’était fini, Alexis est morte, vive Alexis ! Les dents serrés, je l’avais laissé faire, les yeux fixés sur lui. Si seulement j’avais aussi le pouvoir de lancer des éclairs par les yeux, je l’aurais réduit en cendre. Alors comme ça j’avais trop joué avec le feu ? Lui avait trop joué avec la foudre. Dans les deux cas on finit carbonisés… J’étais instoppable. Si seulement j’avais su à ce moment que je n’étais pas encore prête à le revoir sans péter un plomb si grand… mais c’était trop tard, il me poussait dans la cour des grands et cette fois-ci je ne reculerai pas. Tu vas morfler bébé, je te jure qu’à mon signal tu vas déchainer les enfers. Toujours aussi furieuse, j’avais léché ma lèvre inférieure pour récupérer la goutte de sang qui coulait de la lèvre. Il n’y avait plus rien, même plus de serviette… le monde pouvait bien se déchirer, brûler, se détruire, se consommer maintenant, j’en avais rien à foutre.
- Ben vas-y déchaîne !
Avec une petite impulsion, j’avais envoyé une forte décharge électrique de mes mains vers son torse, ce qui, sur le coup de la surprise, lui avait fait faire un pas en arrière. J’en avais profité pour détacher mes poignets de ses mains et je l’avais poussé violemment une fois de plus, de toutes mes forces, mes mains sur son torse. Le bord de mon lit étant juste derrière lui, il avait alors basculé sur mon lit et je ne lui avais pas laissé le temps de se relevé que déjà j’étais au-dessus de lui, à califourchon, la serviette presque entièrement consumée.
- Quand une des deux n’est pas consentante c’est pas de la domination, c’est du viol… tu devrais revoir ton vocabulaire papi. Mais malheureusement pour toi, je suis consentante…
J’avais lancé des éclairs sur ses bretelles qui avaient lâchés sur le coup du choc, l’une lui arrivant droit sur le visage. J’avais ensuite attrapé à deux mains sa chemise que j’avais arrachée violemment, faisant sauter tous les boutons. Je devenais dingue. J’étais incontrôlable… N’étais-ce finalement pas lui qui déchaînait les enfers plus que moi ? A croire que j’avais ce besoin enfuit en moi depuis bien trop longtemps, le besoin de m’élever, le besoin de grandir, le besoin de m’affirmer plutôt que de me faire marcher sur les pieds… et c’était lui qui en faisait les frais… N’était-ce pas finalement l’ordre logique des choses ? J’étais bien trop perdue dans mon affaire pour ne serait-ce que me poser la question.
- T’es un dieu… un dieu… pffff tous les hommes pensent en être un quand on parle de ce genre de choses… tu n’es rien. Dieu des enfers… moi faite de chair, je me demande qui de nous deux est supérieur en ce qui concerne les plaisirs charnels…Comment tu fais déjà ? Ah oui, comme ça …
J’avais attrapé mon tour sa main gauche et je retenais son poignet tout en y lançant une salve électrique… la foudre laissait certes moins de traces que le feu mais c’était bien plus dérangeant biologiquement parlant, ça picotait de partout, on ne contrôlait plus son corps dans une situation pareille. Mes cuisses se resserrent d’autant plus sur son bassin, mes cheveux tombaient devant mon visage et je ne cessais de le regarder droit dans les yeux.
- Fais bien attention… Ce que tu me propose, c’est de me confier l’essence même de ta virilité… La seule chose qui semble te donner l’impression d’être vivant et important… Qui sait ce que je suis capable de faire… On est peut-être en train de dépasser une limite qui n’aurait jamais dû être dépassée… pèse bien ta décision, y’aura pas de retour en arrière… Du sexe à l’état brut donc ?
J’étais décidée… j’irais jusqu’au bout… mais je ne le laisserai pas dominer. Fini de se cacher. Fini de pleurer. Fini de demander pardon. Alexis est en train de mourir, vive Alexis ?
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
« Le viol est un mot inventé par les humains pour essayer de quitter leur situation d'animaux sauvages. La domination est un terme qui existe depuis la nuit des temps. Les plus forts dominent les plus faibles. Les hommes dominent les femmes. Les dieux dominent les hommes. Mais si tu préfères rester à un langage basique d'humain à humain, soit. Je préfère toujours miser plus haut et laisser le soin aux humains de justifier leurs pulsions animales comme bon leur semble. »
Ca ne datait pas d'hier que les dieux descendaient sur terre pour courtiser les humaines lambda. Au lieu de s'en plaindre et de faire croire qu'elles étaient consentantes, elles pouvaient simplement prendre du plaisir et se rendre compte de l'immense honneur que les dieux leurs faisaient. Alexis était l'une de ces femmes complexes et compliquées, qui voulaient mettre un nom plus classe sur tout. Viol, chair, état brut... Je sentis ses cuisses se resserrer contre mon bassin, ce qui eu pour effet de me faire frémir.
« Garde tes forces. » lui dis-je en la sentant utiliser bien trop ses pouvoirs et en tentant bien trop de parler ou de me faire comprendre qu'elle était consentante. « Un dieu n'est pas nécessairement meilleur. Cinq millions d'années d'expériences ne font pas toujours tout. Mais une heure, deux heures, trois heures, trois jours, trois semaines... sans limite, c'est la durée que ça peut durer. Notre corps se régénère en cas de blessures, mais il y a bien d'autres choses qui récupèrent bien plus vite que chez un humain lambda. »
J'avais eu un petit sourire et rictus en sentant une nouveau coup de jus me traverser. Elle avait si peu confiance en elle qu'elle en venait à utiliser ses pouvoirs même pour une simple partie de jambe en l'air ? Ou alors c'était qu'elle pensait que ça pimenterait le jeu ? Je n'étais pas un homme à douleur, même si j'adorais l'infliger aux autres. J'étais un dieu à plaisir, rien de plus. Douleur ne rimait pas avec plaisir. On pouvait orgasmer de manières bien différentes, que ce soit plongé dans le désir ou la douleur, mais c'était deux choses dont il fallait user et abuser l'une après l'autre et jamais les mélanger.
« Les limites tu les as déjà dépassées depuis longtemps. Le jour même où nos routes se sont croisés. On ne revient jamais en arrière. On se contente de se laisser porter par le destin, par les années qui passent, par le Temps en lui même. Et ce que tu appelles du sexe à l'état brut, j'appelle ça... »
Une liane de feu était venue englober son cou, sans pour autant la brûler. Ca l'avait fait reculer, tandis que deux autres lianes étaient venues se loger au niveau de ses chevilles, afin de la faire se redresser, debout sur le lit. Je n'étais plus allongé, mais j'étais debout moi aussi, en face d'elle, avec juste un pantalon.
« ... »
~ ... ~ ... ~ ...
« ... »
J'étais apparu sur un fauteuil dans la chambre de la femme frustrée qui ne s'était pas envoyée en l'air depuis tellement longtemps, qu'elle aurait mélangée domination et viol dans le seul but de garder le dessus sur un dieu. Mes vêtements et mes bretelles étaient revenues sur mon corps.
« ... »
Alexis n'était plus attachée par des lianes de feu, mais un feu grandissait en elle. J'avais tout fait pour que le sexe brutal qu'elle souhaitait, soit plus jouissif qu'autre chose, petit à petit pour elle. Je n'avais aucune idée de l'effet que ça lui avait provoqué, mais ça pouvait sans doute la calmer pour quelques jours, semaines... le temps de trouver un partenaire qui lui permettrait d'évacuer ce qu'il fallait. Bien que ça serait lui qui évacuerait le plus de choses.
« Tu en avais besoin... » dis-je catégorique.
Elle était debout, une nouvelle serviette la recouvrant totalement. C'était plus un drap de plage aux couleurs de Rebelle, le dessin animé. Ca m'avait fait sourire en l'imaginant emmitouflée dans tout ça. Ce qui n'était peut-être pas au goût du mec qui se tenait dans l’embrasure de la porte, vue qu'il n'observait pas la scène et fixait un côté de cette même embrasure.
« Elle en avait besoin. » précisai-je au jeune homme qui venait tout gâcher, même si je ne comptais de toute façon pas aller plus loin.
Mais la pauvre quoi ! Je lui avais procuré du plaisir sans même la toucher, et voilà qu'elle ne pouvait même pas en profiter pleinement. Toute cette chaleur à évacuer dans son corps... gâché par l'arrivée d'un être indésirable.
« Tu en aurais besoin aussi. » ajoutai-je une nouvelle fois.
« ... »
Pas sûr qu'il pourrait être comblé avec une frustrée de la vie, mais si il changeait de cible, voir prendrait celle qui était emmitouflée dans une serviette, il prendrait sans doute son pied encore ce millénaire. Sinon, tant pis pour lui... tant pis pour eux.