« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins. Le maître et son apprenti.
“Résoudre un problème, c'est comme la chasse, un plaisir de sauvage, et nous avons cela dans le sang.”
Dyson Walters était un estimé collègue. Aloysius l'avait toujours pensé. Il navait ni haine, ni dégoût ni même une envie de meurtre envers ce garçon. Juste une certaine sorte de sympathie. Bien qu'il n'eût représenter aucun delicieux potentiel à mettre en éclat, il restait néanmoins d'une bonne intelligence et sa capacité d'analyse dans son métier était suffisante pour qu'Aloysius Black daigne s'intéresser à lui.
C'est qu'il y en avait des abrutis fini dans leur profession. De quoi l'affliger et le désespérer. Mais, une fois de plus, Regina avait été clémente avec lui lors de la malédiction... Elle lui avait inventé un jeu "apprenti", un jeune homme pour qui il avait été le mentor durant sa thèse fictive de psychiatrie, et qui était aujourd'hui une connaissance des plus amicales. Oui. Dyson Walters était poli, courtois, d'une intelligence plus que convenable et c'est sans doute ce qui avait poussé le lion à poursuivre leur petit rituel de malédiction.
Ce "petit rituel" était des plus simples, des plus "humains" s'il en était. En effet, il n'était pas rare que le docteur Black invite le Docteur Walters dans sa demeure afin de parler ensemble de leurs clients respectifs... Des cas qui pouvaient sembler difficiles ou nécessitant l'avis dun confrère autour d'un verre de vin, de bière ou de tout autre chose que le jeune homme affectionnait. Loin d'eux l'idée donc de se nourrir de la haine vénale de la concurrence. Certains préféraient aller chez le Docteur Black, d'autre chez le Docteur Walters et jamais le maire n'avait laissé entendre de mauvaises choses à propos du jeune homme, leurs préférant l'éthique de la profession et la cohésion.
Enfin... Tout cela, c'est ce qu'il montrait au jour le jour... Il y avait une autre raison aussi à cette proximité, plus sombre et inavouable. Aloysius avait un ego surdimensionné. Scar en avait eu un sur la Terre des Lions, Le psychiatre en avait eu un durant toute la malédiction... Comment cela pouvait en être différent aujourd'hui? Et l'idée même d'avoir un "proche" dune intelligence dans la norme, de pouvoir le berner sans pour autant sans cesse jouer avec son esprit, pouvoir parler de psychopathes avec un collègue estimé sans pour autant se faire démasquer... Cela avait quelque chose de plus que grisant... C'était délicieux.
Et cette soirée n'allait sans doute pas déroger à ce délice intellectuel. Dyson, tout comme lui, avait des relations avec l'hôpital psychiatrique de Storybrooke. Il avait sans aucun doute entendu la grande nouvelle: Dimitri Chostakovitch que l'on appelait parfois "le boucher de Storybrooke" allait finir par se faire relâcher par sa propre victime. Relâcher dans la nature... Auprès de sa douce femme et innocente petite fille... Était-ce alors si étonnant qu'Aloysius reçoivent un Sms de Dyson lui demandant la permission de venir chez lui pour discuter? Le psychiatre avait sourit à ce message... La joute verbale allait être intense. Il était désormais 20h... Il n'allait sans doute plus tarder...
Ce qui expliqua d'ailleurs sans doute un air alerte lorsque la sonnette retentit enfin. Avec un sourire et un pas souple il se dirigea vers la porte d'entrée, son masque bien ajusté sur son visage. Il ne se lasserait sans doute jamais de ces jeux. Faire semblait faisait après tout partie de sa nature... il jouait un rôle pour se fondre dans la société et ne se révélait qu'à travers ses crimes. Docteur Jekyll et Mister Hyde des temps modernes en quelques sortes...
- Bonsoir Dyson. Je suis ravie de te voir, même si je dois bien avouer que le ton pressant de ton SMS m'a quelque peu surpris... je te connais plus patient... Entre, je t'en prie... j'espère que tu vas bien.
Il se recula pour lui laisser le champs libre, referma la porte sur lui et le suivi vers le salon que le jeune homme connaissait si bien avec un sourire non dissimulé. Il s'amusait déjà follement... et ils n'étaient qu'au début de la soirée...
crackle bones
Dyson R. Parr
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« La folie par quelques touches dessine des sourires. Tempétueuse, elle perle le sang»
Les rares journées où j'avais quelques affaires à l'hôpital psychiatrique, je travaillais la plupart du temps avec Harmony, qui, à force du temps, était devenue une amie. Et puis la dernière "crise" que nous avions connu avec Park là-bas, nous avait davantage convaincu qu'on pouvait être ami.
Ainsi, ce midi, j'avais déjeuné avec elle, et c'est ainsi que j'avais remarqué les murmures que certains collègues d'ici ébruitaient. Apparemment, ils venaient d'apprendre quelque chose, et un nom (ou quelques surnoms, un en particulier, peu mélioratifs) étaient remontés à mes oreilles. Fronçant les sourcils, je me retournai vers Harmony.
Il semblerait que tous parlent de la même chose aujourd'hui. Quelle est la grande nouvelle du jour ?
Elle m'informa -en marchandant, vile créature- de la libération prochaine de Dimitri Chostakovitch. Hmm... J'avais suivi cette histoire de loin. Je n'étais pas le psychologue qui le suivait, mais il est vrai que c'est une affaire délicate que j'avais donc suivi. C'était Aloysius Black qui était en charge de lui, et c'est une des raisons pour lesquelles je m'étais intéressé à cette histoire.
Oui, c'était une vie que la magie avait dessinée de toute pièce, mais elle a tout de même existé, et elle faisait parti du passé qui avait influencé ce présent-ci. Il avait été ce que j'appelle mon mentor, celui qui avait guidé mes pas vers la psychologie. J'avais toujours respecté son travail, et aujourd'hui, je ne le voyais en rien comme un concurrent, il était toujours un ami, que je considérais de bon conseil.
Quelque chose me dérangeait avec la libération de Chostakovitch. Je n'avais nullement le souhait qu'il reste enfermé encore quelques années, simplement, non, c'était dur comme situation, d'autant plus en sachant qu'il a une famille à Storybrooke. Non, dans le meilleur des cas, cet homme serait libre, et vivrait avec sa famille. Mais je me demandais si réellement, était-ce une bonne chose. Tout du moins, maintenant. S'il était encore instable, ne représentait-il pas l'ombre d'un danger pour cette famille ? Je trouvais ces mots durs, oui, mais j'y réfléchissais.
Je n'étais pas le psychologue de Dimitri Chostakovitch, après tout. C'était pourquoi j'avais envoyé un message l'après-midi, à Aloysius, pour lui demander s'il acceptait d'en discuter. Je n'avais pas suivi personnellement le patient, mais il était toujours bon d'en discuter, parce que quelque part, c'était une vraie inquiétude que j'avais.
Cette idée ne m'enchantait pas, mais les seules personnes qui étaient libre pour le soir pour s'occuper de Lukas quelques heures étaient Derek et Duncan. Je les aimais bien mais avais tout de même une appréhension lorsque ces tornades étaient avec le petit. Mais ils l'aimaient bien, et ça ne me dérangeaient pas de leur donner un petit boulot. C'était donc aux alentours de 20h, l'esprit plus ou moins tranquille, que je m'étais rendu chez Aloysius.
Bonsoir Dyson. Je suis ravie de te voir, même si je dois bien avouer que le ton pressant de ton SMS m'a quelque peu surpris... je te connais plus patient... Entre, je t'en prie... j'espère que tu vas bien.
Je lui répondis par un sourire. Oh oui, excuse moi pour ça, merci à toi d'avoir accepté ! Il me laissa entrer tandis qu'il refermait la porte.
Oui, je vais plutôt bien, merci. Et toi ? Je me rends compte maintenant que nous ne nous voyons plus très souvent.
A sa proposition, je m'asseyais. Je viens te parler de quelqu'un dont tu t'es occupé, j'imagine que tu t'en doute. J'ai appris aujourd'hui que Dimitri Chostakovitch va être libéré. Et j'y réfléchissais, bien sur, je n'ai pas été avec lui personnellement mais... Je toussai pour reprendre de la voix. Dis moi si je me trompe, mais n'est-ce pas un peu précipité ? Il a une famille et.. n'est-il pas encore légèrement... alarmant ?
Aloysius Black
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Dyson était un homme bien… sous tout rapport, tout comme Aloysius mais surtout au plus profond de lui… pas comme Aloysius. Le psychiatre était aux antipodes de ce que son disciple pouvait être. Il urait pu éprouver du scrupule à jouer au chat et à la souris avec lui… mais seulement voilà, il n’avait aucun scrupule. Il n’en avait jamais eu et n’en aurait sans doute jamais. C’était sans doute pour cela qu’il était bien plus en jubilation mentale qu’en proie aux remords lorsqu’il avait refermé la porte derrière le jeune homme, avec un sourire carnassier qu’il dissimula bien vite sous un sourire amical lorsqu’il se retourna vers le docteur Walter.
- Il est vrai que mes affaires me prennent un certain temps… La double fonction demande une grande organisation… et des sacrifices, j’en ai bien peur…
Il lui lança un sourire avant de déboutonner la veste de son costume et de s’asseoir en face de lui. Dyson attaquait déjà, signe de son impatience et de son inquiétude, sans aucun doute. Aloysius hocha la tête d’un air entendu tout en le laissant déballer tout ce qu’il avait à lui dire puis après une inspiration, il se contenta de lui poser cette question :
- Veux-tu boire quelque chose ? Quelque chose de frais ou une infusion par l’heure tardive ? Je m’en voudrais de te proposer un café ou un thé…
Le regard de reproche que lui lança son ancien élève eu le don de soulever un tout petit sourire moqueur de ses comissures :
- Allons ne fais pas cette tête. Je ne cherche pas à me dérober à ta question, je vais y répondre, détends-toi. Je me dis simplement que le sujet risque d’être un peu long à expliquer et surtout lourd… une boisson nous permettrait de nous détendre, tu ne crois pas ? J’ai une très bonne infusion marocaine à base de menthe et d’épices… je compte bien en boire une tasse, tu me suis dans ma démarche ?
Il attendit que le jeune homme lui réponde avant de se lever et de mettre de l’eau à chauffer. Puis il revint dans le salon et retira sa veste. Après tout, il était chez lui, l’heure était à la détente et non pas à la consultation… Il se rassit enfin en face de lui et commença à s’expliquer tout en remontant ses manches :
- Dimitri a été longtemps l’un de mes plus proches amis. Nous avons élucidé bien des mystères ensemble. Tu aurais dû voir son don… il est époustouflant… mais c’est un cadeau du diable qu le déstabilise bien plus qu’il ne le sert. J’aurais dû voir qu’il avait franchi la mince frontière entre l’équilibre et la folie… Son empathie et sa proximité mentale avec celle des tueurs a fini par le ronger et réveiller en lui des pulsions meurtrières…
Il avait à présent fini de remonter manches et se penchait en arrière tel un roi sur son trône.
- Tu as bien conscience que si je te raconte tout cela, c’est pour te planter le décor, t’expliquer mon choix… afin que tu puisses en tirer le meilleur des avis n’est-ce pas ? Tu m’as bien dit que tu ne le connaissais pas si bien, je me permets donc de t’éclairer. Mais il semblerait que l’infusion nous attende…
Il se releva et alla chercher deux tasses dans la cuisine dans lesquelles il plaça les petits sachets. Il revint les poser sur la table basse avant de revenir vers la cuisine pour récupérer l’eau bouillante. Dyson semblait véritablement attentif… allait-il basculer vers son avis ou se battre contre ? Tous ces choix semblaient bien intéressant et il était temps d’aller de l’avant. Après avoir versé l’eau et s’être rassit, il se décida alors à poursuivre.
- Oui, j’ai commis une erreur Dyson… et je l’ai payé… de ma propre vie ou, devrais-je dire, la vie de Clarisse.
Il leva sa tasse comme s’il lui portait un toast funèbre avant de boire une gorgée de son liquide encore bien chaud mais qui ne lui brûla pourtant pas la langue. Il reposa sa tasse et poursuivit.
- Mais tandis qu’il commettait son acte « impardonnable », j’ai le pu voir dans ses yeux… J’ai vu qu’il n’avait pas tout à fait franchi la limite… il était perdu entre deux eaux aussi fasciné que terrifié par ce qu’il faisait…
Tout comme un tueur en série lors de son premier meurtre… la terreur en moins, l’émotion en plus. Est-ce que Dyson allait l’objecter ? Les cartes étaient dans ses mains de nouveau…
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« La folie par quelques touches dessine des sourires. Tempétueuse, elle perle le sang»
Il est compliqué de connaitre ceux dont les souvenirs sont faussés. La plus solide certitude peut être un fragile savoir sur le monde qui nous entoure. Depuis le jour où l'on m'a vu naître, je vis de cela. D'un fragile savoir caché sous la brume de certitude dessinée au fil des expériences. C'est le chat qui se mord la queue : La certitude de connaitre, de se souvenir peut provoquer cette fragilité, car le doute et/ou l'ignorance sont amenés par la confiance. Et pourtant, une fois cette fragilité qui s'immisce dans les fondations de notre clairvoyance, elle n'engendre pas seulement l'ignorance, mais également une solide certitude. Autrement dit, une fois que le destin décide de nous y plonger, il est très compliqué d'en sortir.
Depuis que la vie m'a donné apparence et aptitudes humaines, cela est encore pire. Il m'est d'abord venu quelques certitudes, qui, pour cause de leur solidité et fausseté, ont crée cet immense fragile savoir de la vie, pire encore que les hommes qui en ce temps nous ressemblaient : sans aucune connaissance de la magie, car non seulement je n'en avais aucunement connaissance, mais il s'agissait de surcroît de ma vraie nature que j'avais oublié. Et ce sort était vicieux. Car de ce fragile savoir dissimulé en solide certitude, se sont gravées des images claires à s'y méprendre. Pendant tout ce temps synthétique, il m'a été forgé un savoir à la fois vrai et faux, subjectivement et objectivement, qui ont crée celui que je suis aujourd'hui, que ce soit dans une solide certitude ou dans un fragile savoir.
Dans ces mystères du savoir, fragile et solide à la fois, j'ai connu Aloysius. Il a forgé le savoir qui est mien à présent, dans cette couche de réalité dont nous avons conscience et qui n'a pourtant jamais été. C'était la force de ce sort : avoir crée une si complexe psychologie. J'étais satisfait d'avoir baigné dans ce domaine là, bien qu'il est issu d'un non-être.
Aloysius, ami que je connaissais d'une solide certitude, sans me soucier d'un fragile savoir puisqu'il est bien difficile de déceler ses fragilités. C'était la raison pour laquelle j'avais tant de respect pour son travail et qu'il m'arrivait fréquemment de le suivre. Cela justifiait aussi qu'il me paraissait important d'en discuter avec lui, bien que son travail ne touchait pas le mien. Cela fondait cette complexe psychologie qui se tissait depuis bien des années. Et qui sait, je faisais peut être parti d'une solide certitude -ou d'un fragile savoir-.
Il est vrai que mes affaires me prennent un certain temps… La double fonction demande une grande organisation… et des sacrifices, j’en ai bien peur…
Je n'en doute pas. J'espère que tu n'en est pas submergé.
Bien que, à voir son aisance habituelle dans ses gestes ordinaires, il était difficile de voir là un homme submergé par quoique ce soit. S'en était presque une aisance trop parfaite, qui, si l'on y réfléchissait, pouvait paraître étrange, ou, pour certains, admirable.
Il décida de ralentir la discussion pour me proposer à boire. Je me doutai qu'Aloysius avait ses raisons, et qui étaient sans aucun doute loin d'être mauvaises, et qu'il serait fort possible qu'au court d'une telle conversation nos avis viendraient à diverger. Était-ce pour cela qu'il ne voulait pas s'y mettre ?
Non. Alors d'un geste de la main j'acceptai alors qu'il annonça une infusion marocaine. Dans ce cas, volontiers.
Il m'introduisit la personne de Dimitri. Car si j'avais eu l'opportunité de lire quelques mots sur cette histoire, cela ne m'avait suffit en rien pour le connaitre comme quiconque pouvait le connaitre -ou comme un psychologue pouvait connaitre son patient.
La démesure aurait-elle entraînée la folie ? Les mauvaises langues parlent de fou sans en connaitre la signification. Tu introduis là un homme en souffrance porté à un déséquilibre certain, dis-je sans volonté d'argumenter quoique ce soit, parlant alors qu'il s'était levé pour ramener les infusions. Je le remerciai en prenant celle qu'il m'offrait.
Clarisse. J'en avais eu vent aussi. Singulier, mais on pourrait utiliser ce mot pour qualifier le quotidien de cette ville. Ma propre vie avait été menacée à la pendaison par une rose dans un monde où l'on chevauche des chevaux à bascule. Donc singulier en effet, mais aucune surprise vint s'y ajouter.
Mais ce n'était pas important. Alors qu'il continuait j'absorbai la portée de ses mots.
Je comprends et je n'en doute pas. Il n'est pas simple de pardonner la folie puisqu'elle résulte elle même de l'incompréhension de ceux qui désigneront le fou sans autre forme de procès. Cet homme semble loin d'être noyé dans la folie, non, il n'y est pas. Mais il est sensiblement proche de la frontière. Il est possible qu'il s'en éloigne pour la condamner à jamais.
Je bus une gorgée, trop chaude pour en boire davantage pour le moment, soufflant sur l'eau l'aidant à refroidir. Mais s'il y avait un vent, dont on ignore la force, qui le ferait chuter de nouveau vers cette frontière, le rendant de nouveau victime de lui-même ?
Je reposai mon dos sur le dossier du fauteuil. Le calme d'Aloysius avait le don d'attiser le mien. Je ne suis pas de ceux qui le jugent coupable. Je n'ai pas saisi de culpabilité en lui, mais s'il est dépassé par plus grande force, qu'est-ce qui t'a convaincu qu'il s'éloignerait de cette frontière ?
Je bus de nouveau. J'ai lu autrefois, continuai-je en étant conscient que cette lecture faisait partie de ce fragile savoir nait du non-être, mais qui avait forgé ma solide certitude, que la folie que nous percevons généralement n'est qu'une déraison mineure de nos vies. Mais si dans son cas la déraison mineure vient à être plus importante, n'est-ce pas encore trop dangereux ?
Aloysius Black
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Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins. Le maître et son apprenti.
“Résoudre un problème, c'est comme la chasse, un plaisir de sauvage, et nous avons cela dans le sang.”
La vie était joueuse et pour en apprécier ses moindres jeux du sort, il fallait apprécier l’humour acide qu’il s’en dégageait… Aloysius savait l’apprécier tout comme il apprécier l’ironie aussi, dont elle faisait très souvent preuve également. Mais pas ce soir. L’ironie aurait été de voir Dyson dominer ce dialogue… ce qui n’était clairement pas le cas aux yeux du psychiatre chevronné. Admirez donc cette farce servie sur un plateau d’argent… Dans le monde des contes, le docteur Walter devait être un vulgaire lapin, tout aussi insignifiant que le reste de son espèce, tandis que lui, Scar, Aloysius Black était un lion, puissant et majestueux. Certes il n’était pas le plus reluisant de sa tribu, ce qui lui avait d’ailleurs valu « l’immense honneur » de rester parmi les autres sur la Terre des lions. Ne nous leurrons pas, si Mufasa l’avait toléré, ce n’était pas par bonté d’âme comme ses pleureuses italiennes aimaient à se le répéter mais bien parce qu’il avait évalué que son petit frère ne représentait aucune menace pour son palmarès sur les lionnes… et sur sa couronne… le pauvre fou. Vous n’y croyez pas ? Regardez donc un reportage animalier alors et nous verrons.
Mais voilà qu’il s’égarait dans ses pensées… Il fallait revenir à son sujet de base : l’humour teinté d’acide. Dyson était donc un pauvre lapin que même lui, Scar, lion mal en point et quelque peu défriché aurait attrapé d’un revers de patte, aurait dévoré d’un seul coup de mâchoire… et nous en étions à présent là… 31 ans plus tard à vivre la même situation. Le pauvre lapin se perdait en confusion tandis que le lion tournait autour du pot, réfléchissant à quelle sauce le manger. Certes, Dyson Walters avait été un brillant élève et il restait un psychiatre doué et un homme doté d’intelligence, mais pas suffisamment pour lui arriver à la cheville, il en était convaincu.
- Je comprends et je n'en doute pas. Il n'est pas simple de pardonner la folie puisqu'elle résulte elle même de l'incompréhension de ceux qui désigneront le fou sans autre forme de procès. Cet homme semble loin d'être noyé dans la folie, non, il n'y est pas. Mais il est sensiblement proche de la frontière. Il est possible qu'il s'en éloigne pour la condamner à jamais.
Aloysius avait parlé en premier, la politesse était donc de laisser son invité à son tour tirer ses premières conclusions et c’est ce que le psychiatre lui permis de faire, en l’écoutant avec attention, tout en buvant une gorgée de son infusion.
- Tout à fait… Je suis d’accord avec toi… Dimitri Chostakovitch est bien souvent un patient en proie à la folie mais il parvient assez souvent à avoir des moments d’extrême lucidité qui me permettent de croire à sa rédemption future. Il joue avec la frontière de la folie mais il est attaché à sa famille, et je suis certain que ce facteur engageant, accompagné d’un suivi thérapeutique poussé permettrait de remettre son paramètre de lucidité au centre.
Et si tel n’était pas le cas, il égorgerait femme et enfant avant de sans doute chercher à les dévorer ? Oups… une erreur était si vite arrivée… une erreur de jugement, sans aucun doute… Mais dans tous les cas, le psychiatre avait conscience qu’il jouait également avec son intégrité professionnel - après tout c’était cela que Dyson tentait poliment de remettre en cause – la manœuvre était donc périlleuse et devait être contrôlée. En attendant, le lion reprenait une gorgée pour dissimuler un sourire qu’il venait d’esquisser lorsqu’il l’entendit parler de « vent dont on ignore la force ». C’était lui donner trop d’importance voyons… mais il la méritait clairement. Tant de compliment de cette phrase pourtant anodine. Et la suite était tout aussi intéressante.
- Tu ne le juge pas coupable et tu ne vois pas de culpabilité en lui ? C’est intéressant, pourrais-tu développer ce point ? Car, avec tout le respect que je te dois, je peux t’assurer que c’était bien ses doigts qui tenaient fermement ma gorge.
Le sourire était sympathique, le ton était cordial, loin de toute possible animosité qu’aurait pu engendrer cette parole. Il était loin d’être énervé, il s’en était sorti non ? Bien plus qu’agaçante, la situation l’amusait follement et il avait hâte de voir comment son ancien élève allait se dépatouiller de cette discussion.
- Comme je te l’ai expliqué, je pense que sa famille lui serait d’un grand soutien. Etre dans un lieu qui lui est familier et accueillant pourrait l’aider à dépasser ce trouble… Il faut le visiter pour le comprendre, il tourne en ce moment même comme un… lion… dans sa cage… Il ne sait plus à quoi se raccrocher d’autre qu’à ses murs de pierre humide. Les rares moments où sa douce amie vient le voir avec leur bébé lui renvoie cette terrible douleur de savoir que tout est de sa faute, qu’il est coupable et qu’il les abandonne… abandon symbolisé par les barreaux… Je pense que cet état est plus nocif pour lui que jamais. Certes, le danger est toujours présent mais… je ne suis pas certain que nous l’évitons du mieux que nous le pouvons en le laissant là-bas.
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Dyson R. Parr
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Je me raclai la gorge, alors qu'Aloysius fit allusion à l'attaque qu'il avait subi de la part de Chostakovitch. On oubliait rapidement que c'était lui qui s'était fait agressé par son patient. Quelque chose de particulier émanait de lui qui rendait cette idée singulière. Comme si on s'imaginait davantage Black attaquer un patient et non l'inverse. Je chassai ces idées de mon esprit. Je connaissais Aloysius depuis le début de cette malédiction. Pourquoi irait-il faire ça ?
J'ai sans doute parlé rapidement. Bien sûr, qu'il est l'auteur de l'attaque. Non, je voulais simplement dire, s'il est en proie à une folie qui le hante au point de prendre le contrôle de son être, peut-on réellement le blâmer ? Je suppose qu'il ne dégage de son geste peu ou aucune intention délibérée, si cela résulte de folie. Me suis-tu ?
Je le regardai dans les yeux, attendant sa réponse.
C'est en ce sens que vont mes craintes. Peut-on être certain que ce "mal" qui l'habite est éliminé ?
Il y eut l'ombre d'une surprise sur mon visage, que je n'avais laissé paraître qu'une fraction de seconde, imperceptible, je l’espérais. Le sourire qui se trouvait sur son visage lorsqu'il m'avait parlé de l'attaque était curieux. Il ne s'en souvenait pas avec colère, certes, je pouvais le comprendre. Ce que je ne comprenais pas, c'est qu'il avait presque l'air de s'en souvenir avec... plaisir ?
Le psychologue justifia son choix de renvoyer Dimitri Chostakovitch chez lui, auprès de sa famille.
Tu es donc certain qu'il n'y a aucun facteur qui peut le renvoyer à ses chemins noirs ? Je ne doutais pas d'Aloysius, il avait bien plus d'expérience que moi, et je le recommanderai volontiers à mes propres patients. C'est en réalité ce sourire qui m'avait troublé.
Je ne comprenais même pas pourquoi cette simple apparence me faisait poser tant de questions, soudainement. Il n'était pas inhabituel de voir Aloysius affublé d'un sourire qui révélait qu'il était maître de la situation. Il était rare qu'il ne le soit pas. Simplement, voir du plaisir se dégager de celui-ci alors qu'il parlait de ce sujet-là restait étrange.
Ou alors je me trompais. Ce qui était également fort probable.
Pourquoi t'a-t-il attaqué ? D'accord, c'est un acte taché d'inconscient. Mais même à travers la folie on peut être poussé par des raisons particulières. T'a-t-il agressé totalement inconsciemment ou avait-il sa part de raison ?
Je n'insinuais rien. Non, loin de là. Mais elle me trottait, cette question à présent.
Aloysius Black
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- Tu es donc certain qu'il n'y a aucun facteur qui peut le renvoyer à ses chemins noirs ? - Sot est celui qui croit être certain en psychiatrise Dyson… je pense que je ne t’apprends rien ? Je ne peux malheureusement pas en avoir la certitude absolue… mais ma certitude s’en approche jusqu’à un certain point.
Il avait feint l’embarras au moment de dire qu’il ne pouvait pas en avoir la certitude. Oui… Un homme qu’on envoie dans le monde réel alors qu’il en avait été privé pendant si longtemps… Pouvait-on « malheureusement » avoir la certitude qu’il ne s’en prendrait à personne ? Non, assurément, il y avait toujours une infime marge d’erreur… que bien sûr Aloysius espérait qui pèserait de tout son poids dans la balance Chostakovitch pour le faire sombrer dans une folie meurtrière… Une nouvelle, une sans appel, qui le ferait aller jusqu’au bout de son acte, déchiquetant sa petite, égorgeant son âme sœur. Il fallait qu’il passe ce pas, uniquement ce pas et alors il comprendrait à jamais la beauté de la couleur du sang au clair de lune. Il ne pourrait plus revenir en arrière, coupé de tout lien affectif, en proie à sa pulsion meurtrière qu’il apprendrait par la suite à maîtriser, avec la sagesse qui était la sienne depuis longtemps. Il lui faudrait apprendre comme un jeune loup en attente de ses premières victuailles quel cœur arrêter, quel cœur laisser battre. Se rationner pour mieux vivre donc.
Dyson semblé troublé. Aloysius l’observa du haut de l’œil, tout en reprenant une gorgée dans sa tasse de porcelaine. Il aimait voir les pensées se bousculer, s’agglutiner dans le cerveau de son si brillant ancien élève, sans qu’il ne puisse pour autant en sortir une conclusion satisfaisante. Le psychiatre avait la planque parfaite, il en avait bien conscience… il était là, à la vue de tous. Les tueurs en série avaient généralement tendance à vivre reclus, avec leurs solitudes et leurs désirs, avec leurs pulsions. Ils étaient généralement de moyens modestes. Lui était tout le contraire : il était riche, il était connu, il était un psychiatre renommé, véritable philanthrope de métier, maire de son état depuis plus de deux ans… qui donc pour le soupçonner, lui, le bon, le grand Aloysius Black, qui faisait tant pour ses citoyens tout en dilapidant et mangeant ceux qui ne manqueraient à personne ? Les gens avaient une facilité déconcertante pour fermer les yeux sur ce qui était évident lorsqu’on était apprécié et puissant, comme si toute autre solution leur paraissait plus acceptable que la terrible vérité d’être un tueur en série cannibal.
- Comme tout acte de folie… il y a toujours une part de raison. Irraisonnée pour la plupart des gens du commun mais qui fait office de voix salvatrice et philosophie pour que le fou qui l’écoute. D’après Chostakovitch, la raison était Clarisse. Ce n’est pas moi qu’il a cherché à détruire… C’est mon double féminin… Dans sa démarche il espérait que la voir morte me permettrait de redevenir qui j’étais. J’ignore qui a pu lui donner une telle matière à penser mais je dois bien avouer qu’il n’avait pas tout à fait tort puisque me voici à présent devant toi…
Il tendit les bras comme pour lui faire constater le résultat.
- Il a ensuite pendant de long mois commencer à m’accuser de son sort… coup classique pour un patient attends d’une telle folie… La psychiatre entrouvre le chemin vers la guérison… il est possible que le patient se perde en chemin… et c’est nous qui sommes ensuite sur le banc des accusés… un cas d’école, je ne t’apprends rien…
Dieu merci c’était effectivement un cas d’école… Etait-ce simplement de la chance ou le vieux lion avait-il calculer son coup jusqu’aussi loin ? Il n’allait certainement pas le dévoiler.
crackle bones
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
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| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins. Le maître et son apprenti.
« La folie par quelques touches dessine des sourires. Tempétueuse, elle perle le sang»
J'avais bu une gorgée de mon thé, pour finir par plonger mes yeux dans la tasse, écoutant chacun des mots d'Aloysius. Certaines interrogations me venaient tout d'un coup. L'inquiétude que j'avais pour ce patient que je n'avais jamais rencontré se justifiait-elle par le soucis professionnel ? Il me semblait curieux, tout d'un coup, de m'en inquiéter autant.
J'en étais venu à questionner Aloysius sur ses choix. La folie de cet homme me rappelait le poison du passé, la colère qui me repoussait, qui m'avait plongé dans l'oubli et l'ignorance. C'était curieux. Je soupçonnais à présent la malédiction de m'avoir forgé psychologue pour résoudre ces petites folies et colères qui m'effrayaient tant.
Je secouais la tête, un sourire amusé sur le visage. Les mots d'Aloysius étaient juste. Ils n'effaçaient pas cette inquiétude que j'avais quant à cet homme, probablement parce que je le savais père. Mais ils restaient juste, après tout.
J'ai pu comprendre que M. Chostakovitch n'était pas tendre avec toi. Je me dois de te féliciter pour le chemin accompli jusque là, malgré tout.
Il n'avait pas besoin de félicitation. Au fond, on n'en avait jamais eu besoin.
Et bien, buvons à cet homme. J'avais levé la tasse pour en boire une nouvelle gorgée.
C'était curieux, à quel point Aloysius pouvait représenter un appui essentiel mais qui impressionnait tant.
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins. Le maître et son apprenti.
“Résoudre un problème, c'est comme la chasse, un plaisir de sauvage, et nous avons cela dans le sang.”
Aloysius avait levé sa tasse en même temps que Dyson, un petit sourire sur les lèvres, qui ne s’était qu’accentué lorsque ses commissures se firent dissimuler par la porcelaine qui embrassait sa bouche. Il but une longue gorgée de thé avant de reposer sa tasse. La soirée passa, sur un ton des plus cordiales, amical même. Puis Dyson prit congé. C’est en refermant la porte que le rire d’Aloysius retentit de le hall de son entrée. Walters parlait de Chastokovitch… y avait-il meilleure soirée que celle-ci ? Un véritable délice pour l’esprit, son intellect semblait rassasié de cette petite joute verbale, de ce petit combat de gladiateur.
Il voyait Dyson en tenue de combattant, Dimitri aussi peut-être, tous deux de cuir et de fer vêtus, retenu dans leur costume dans un semblant de porte-jarretelle masculin. Il se voyait lui dans la toge du philosophe, tous le glaive en main, pour se battre pour on ne savait quel dieu, Jupiter, Neptune ou encore Saturne. Perdu dans son palais mental, il se retirait vers son bureau pour prendre feuille et fusain et dessiner cette tragédie gréco-romaine qui se jouait à présent dans sa tête. Une vrai bataille digne d’un peplum cinématographique à la Gladiator, un film qu’il avait chérit de nombreuses fois de par ses images, sa violence, sa psychologie. Il aimait voir à quel point Commode finissait rongé par sa propre cruauté, bien trop stupide pour savoir s’en servir correctement… Sans compter le sang qui giclait autour de Russel Crowe tandis que de ses muscles saillant il tranchait têtes et membres avec une volonté de fer.
Qui était Commode ? Qui était Maximus ? Aurait-il était Marc-Aurèle ? Ou bien Titus ? « Tes fautes de fils sont mes défaillances de père. » Oui… les fautes de Chastokovitch relevaient bien de son art… mais ce n’était pas ses défaillances, non. C’était sa puissance, son ingéniosité qui avait fait ressortir la bête tapie dans le corps du russe… quel délicieuse soirée que celle-ci… Il avait fini par aller se coucher, avec un bon verre de vin, de nombreux dessins et la chevauchée des Walkyries en fond sonore. Il allait s’endormir dans un calme infini, en embrassant la noirceur sans aucun remord. Il n’avait pas honte. Il était fier de ce qu’il faisait. Après tout, nous ne sommes qu’ombre et poussière.
FIN
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Toujours par deux ils vont, ni plus ni moins. Le maître et son apprenti. } Dyson