« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Lily, on emmènera pas Pirate. La dernière fois que nous étions après les Vertigos, il a failli mourir. Et puis on en a pour 3 jours de bus, on ne pourra pas. Derek & Duncan restent à Storybrooke, ils garderont ton chien.
Derrière Derek & Duncan affichaient un visage déçu.
Oui, oui, on peut mais... S'il te plait, on veut venir !
Je plongeai mon regard dans celui des Tweedles.
Je sais. Et je vous en remercie, vous êtes de vrais héros. Mais je refuse, vous devez vous occuper de votre soeur. Et puis, même si Regina a confié Daniel aux fées, il va falloir quelqu'un pour lui rendre visite de temps en temps. Pirate a besoin de vous aussi.
Ils soupirèrent, en deux semaines, je leur avais répété le même discours assez de fois pour qu'ils comprennent que je ne changerais pas d'avis. Ils se retournèrent vers Lily.
Bon, t'inquiète pas, on s'occupera bien de Pirate !
***************
Je me garai au centre-ville. J'avais donné rendez-vous au reste du groupe devant la tour horloge. Et les voici, avec leurs affaires. Je m'approchai d'elles, leur accordant un dernier discours.
Je tiens à vous répéter que vous n'avez pas à faire ça pour moi vous savez. Vous n'êtes vraiment pas obligées.
Je vis leurs regards déterminés. Ca me faisait chaud au coeur.
Je vous remercierai jamais assez. Merci, vraiment.
Je regardais Midnight.
Merci à toi aussi ! Park m'avait dit que tu nous accompagnerai. Merci beaucoup.
Ca m'avait vachement étonné lorsque Park m'avait appelé en me disant que sa colocataire ferait parti du voyage vers le Texas. Après tout, on ne partait pas en vacances, on partait reprendre mon fils, et ça allait être vachement dangereux. Elle non plus, je ne la remercierai jamais assez. En temps normal j'aurai davantage insisté pour qu'elles ne viennent pas m'accompagner, à cause du danger. Mais ça me rassurait. C'était sans doute égoïste, et j'en étais désolé. Mais je me sentais chanceux d'avoir croisé leurs routes.
Bon alors, là, on va tous à Portland, avec ma voiture. La-bas, on ira à la gare pour prendre le bus. Ca sera un très long trajet. On passera par New-York, on descendra jusqu'en Louisiane, et on longera la côté Sud des Etats-Unis jusqu'aux limites ouest du Texas, à la ville d'El Paso. Un voyage de 3 jours, j'espère qu'il passera vite.
Et j'espère qu'après deux semaines et 3 jours, Lukas est encore en vie, me retins-je d'ajouter.
Encore une chose : les gens de Storybrooke sont soumis à une loi de plus sur le sol américain : on ne doit pas utiliser la magie en présence "d'humains". D'humains d'ici, terriens, sans magie, je veux dire. Ca doit rester secret, c'est comme ça.
“Don't you worry, don't you worry child see heaven's got a plan for you don't you worry, don't you worry now”
M
ary Margaret n'avait plus vraiment l'habitude de l'action depuis un certain temps. Alors, lorsque Regina était venue la voir, deux semaine plus tôt pour lui raconter sa péripétie avec les autres aventuriers du monde sans couleurs, pour partir à la recherche de Lukas, le fils de Dyson, qui avait été kidnappé, la princesse n'avait pas hésité avant de proposer son aide. Parce qu'elle savait à quel point on souffrait lorsque son enfant disparaissait, mieux que quiconque... D'autant plus depuis la malédiction de Lémuria. Elle allait encore devoir prendre sur elle pour s'éloigner des jumeaux. Mais elle les savait aussi plus qu'en sécurité avec Nolan. Un Nolan qui bien évidemment s'inquiétait de son voyage... " Mais ne t'inquiète pas, chéri. J'ai mon portable avec moi. Je t'appelle si j'ai du nouveau. Promets-moi juste de bien t'occuper des jumeaux. Et n'hésite pas à m'appeler si tu as des doutes. Et je te promets de revenir vivante. Je suis avec Regina, je ne risque rien !" Ce n'était pourtant pas cet argument qui allait rajouter Nolan, mais soit...
Q
uelques jours plus tard, Mary Margaret était donc fin prête. Elle avait pris le temps de préparer ses affaires pour cette expédition un peu périlleuse. Bien évidemment, elle avait prévu d'amener son arc et ses flèches magiques. Parce que d'après le récit de Regina, il y avait eu de la bagarre la dernière fois. Son sac avait été préparé minutieusement et comportait donc des tenues de rechange, des sucreries et deux bouteilles d'eau, histoire de s'hydrater, son chargeur de portable et son portable avec le numéro d'urgence de Nolan au cas où et un vieux manteau qu'elle avait trouvé dans les placards de son compagnon, histoire d'avoir chaud. Et c'est donc ainsi préparée qu'elle était bien décidée à partir. Mais... Il restait un dernier obstacle...
N
olan lui barrait la porte d'entrée, les bras croisés sur son torse. Et voilà qu'il allait lui refaire son discours moralisateur. Elle ne se retint même pas de lever les yeux au ciel, le laissant parler, tout en soupirant, pour finalement le couper, en lâchant alors :" Nolan... Je vais vraiment être en retard... La vie d'un enfant est en jeu. Je reviendrais c'est juste un voyage de trois jours... Et d'accord... Je te promets de ne pas rester seule avec Regina, ça te rassures ? Parfait ! Oui, promis je t'appelle une fois sur place. Et... Ouhlà, doucement !" Ca c'était parce que Nolan venait de la prendre de cours en l'embrassant fougueusement. Sa tactique était presque bien joué, parce qu'elle avait presqu'oublié qu'elle devait y aller. Presque, hein ! " Je t'aime Nolan. A dans trois jours !"
A
ussitôt dit et elle était déjà dehors, courant jusqu'au centre-ville, près de l'horloge au lieu de rendez-vous. Evidemment, tout le monde était déjà en train de prendre place dans la voiture, alors que Dyson disait que la magie était interdite. Bon, en fait, Regina ne servirait à rien. La brunette haussa les épaules et prit place à côté de sa belle-mère, tout en s'excusant : "Désolée du retard... Et oh ! Tiens salut Midnight ! Comment vas-tu ? Ah oui, je disais, désolée du retard mais c'est la faute à mon homme... Vous savez comment ils sont, on les laisse trois jours et ça y'est ils sont dépassés par les événements..." Bon, au moins, elle avait tenté de faire un peu d'humour. Mais en voyant le regard des autres sur elle, elle se tût et sortit son portable pour envoyer un texto à son dit homme : "Au final, t'avais raison, on aurais dû passer trois jours sous la couette... Ils ont pas l'air très joyeux..."
Ah ! S'il en est un dans les cieux qui ait jamais veillé sur toi, que devient-il en ce moment ? Il est assis devant un orgue ; ses ailes sont à demi ouvertes, ses mains étendues sur le clavier d'ivoire ; il commence un hymne éternel, l'hymne d'amour et d'immortel oubli.
Dernières recommandations données aux fées et sortilège de protection sur la chambre de Daniel plus puissant que précédemment, je respire longuement et quitte le Couvent en direction du Manoir, je devais récupérer mes affaires avant de partir. Je ferme la fermeture éclair de mon sac et vérifie que tout se trouve dans les endroits adéquats dont mon arme secrète, personne n’allait s’y attendre à celle-là. Je glisse la seconde arme dans mon soutien-gorge -une vraie agent secret moi je vous le dis – et quitte le Manoir. Nous n’avions pas pu stopper l’avion mais il était certain que je n’allais pas laisser tomber et que nous allions ramener Lukas sain et sauf. J’avais parlé de ma petite mésaventure à Mary Margaret et cette dernière avait proposer de nous accompagner, je n’avais pas refusé et Dyson avait accepté donc j’allais me coltiner ma belle-fille pendant le voyage, génial. Non pas que je sois mécontente mais…si un peu quand même. Enfin bref.
Dyson signifia le fait que nous ne pourrions pas utiliser la magie ou tout du moins pas devant les humains. Je poussai un léger soupir et leva les mains comme un signe de paix.
« J’ai compris, pas d’inquiétude, pas de magie. »
Je mets mes affaires dans le coffre et monte aux côtés de ma belle-fille après que Dyson lui ait dit de ranger son arc dans le coffre vu qu’on allait passer plusieurs frontières. Et c’est qu’elle essaie de faire de l’humour en plus ? Je pousse un profond soupir et alors que Dyson démarre, je tourne la tête vers la route. J’avais encore des séquelles de notre précédente confrontation avec les Vertigos et ma lèvre après deux semaines conservée toujours une légère teinte violette mais j’allais finir par m’y faire, néanmoins, le voyage serait sans doute vraiment long mais bon… La tête appuyée contre la vitre, je ne quittais pas la route des yeux, regardant le paysage qui défilait devant mes yeux.
J’avais envie de dormir, c’était un truc de fou. Fermant les yeux quelques minutes, je me posai un peu avant de sentir ma belle-fille contre moi. Je la repoussai légèrement avant de rouvrir les yeux et brisa le silence qui régnait entre nous.
« On s’arrête quand ? J'ai envie de faire pipi. »
J’avais envie de faire pipi et ça faisait un bon moment qu’on roulait donc on allait pouvoir s’arrêter un peu non ?
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Eternalys N. Dystopia
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Cette fois, j'ai pris mes précautions. J'ai laissé mes livres à la maison et j'ai pris deux ou trois armes en plus, au cas où...
Feat. Des suicidaires comme moi.
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Ces derniers mois ont été des plus intéressants. Pour commencer, j’ai découvert les nouvelles techniques de torture que l’autre a préparé à mon intention pour faire ressurgir je cite : « la véritable moi, celle que je cache aux autres ». C’est d’ailleurs grâce ou à cause de ça, que j’ai rencontré ma nouvelle colocataire, Park. J’ai aussi visité quelques maisons hantées (seule ou accompagnée), supporté mon pouvoir de merde, étudier un grimoire sorti de nulle part qui apparemment, appartient à ceux de mon espèce mais qui à la mauvais habitude de se réécrire constamment. Sans oublier, que j’ai franchie les limites de Storybrooke pour visiter un musée à New-York sauf qu’au final, je me suis retrouvée en plein désert à moitié à poil, à combattre des momies, un taré chauve et des fausses divinités à la con. Avec en prime, un billet aller simple pour le monde miroir en compagnie d’Eloise, sans possibilité d’annulation et sans avoir la moindre idée de comment nous sortir de là. J’avoue que sur le coup, j’ai fait fort. Ont étaient vraiment mal toutes les deux, mais aller savoir comment, les choses ont fini par s’arranger. La preuve, je suis là aujourd’hui. Où ? Vous verrez bien. En tout cas, le début et pas glorieux, glorieux…
« On s’arrête quand ? J'ai envie de faire pipi. »
Qu’est-ce que je disais ? Mais reprenons depuis le début, vous voulez bien ? Bon ! Vous l’aurez compris, j’ai rencontré ma colocataire Park à cause d’un léger malentendu. J’ai tenté de la tuer, mais pour ma défense, celle que je voyais en face de moi, c’était Darkness, pas elle. Mais passons. Quelques temps avant qu’elle n’emménage chez moi (non, je ne propose pas une coloc à tous ceux que j’ai tenté de tuer) je suis partie à New York visiter un musée. Musée que je n’ai jamais visité, puisqu’à la place, j’ai rôti sur la coque du vaisseau spatial de grincheux, divinité de la bonne humeur et des armes en tout genre. Arès quoi. Quelques temps après mon retour au bercail, Park a aménagé chez moi. Étant donné que je n’ai pas vraiment « visité » les ¾ de l’immense demeure, je lui ai montré les pièces importantes de l’habitation. A savoir : la cuisine, le 1er étage avec salle de bain et chambres, la bibliothèque et aussi le salon. Parce que tout le monde ne s’en sert pas seulement pour lire ses livres la tête à l’envers sur le canapé, comme moi.
Tout ce blabla ci-dessus, nous mène directement à ce moment précis. Moi, dans une voiture avec des visages inconnus et connus en direction de Portland à la poursuite d’un groupe, qui porte un nom de médoc contre le vertige. Où le mal des transports. Un truc dans le genre quoi. Et qui a enlevé le gamin de l’une des connaissances de ma colocataire. Pour faire court, on poursuit des cons suicidaires pour sauver un enfant. Mon premier sauvetage d’enfant, si on compte pas la fois où j’ai foiré celui de la petite Daget coincée dans une jarre. Sans commentaire.
– Et si vous m’en disiez un peu plus sur le groupe au nom ridicule qu’on poursuit ? Parce que Park m’a fait un rapide topo sur la situation, mais quitte à risquez ma peau, j’aimerai bien savoir dans quoi je me lance. Histoire d’éviter toute situation fâcheuse.
La situation fâcheuse, c’est l’autre. Aller savoir pourquoi, depuis que je lui ai tenue tête en l’empêchant de s’attaquer à Eloise, elle attend le bon moment pour me le faire payer. Et le sauvetage de cet enfant, est justement l’un des « possibles » bons moments qu’elle peut utiliser pour ça. En prévention d’un probable retour de sa part, j’ai prévenue Park qu’elle allait devoir garder un œil sur moi et intervenir au moindre comportement suspect de ma part. Mais soyons lucide, elle ne me connaît pas depuis assez longtemps, pour être capable de faire la différence entre l’autre qui joue la comédie et moi. Quand on sait que l’autre, a été capable de tromper Eloise alors qu’elle me connaît depuis presque 1an… je ne me fais pas trop d’illusion concernant la capacité de Park à démasquer son petit jeu. Mais c'est pas non plus comme si j'avais le choix. Après tout, c'est ma colocataire et la seule à connaître l'existence de l'autre. En tout cas ici. Ce qui veut dire, que c'est la plus apte à intervenir en cas de problème. Espérons juste qu'elle n'ai pas à le faire.
Aujourd'hui c'était le grand jour, nous étions prêtes au départ. Cela faisait maintenant deux semaines que l'incident c'était produit. Lorsque j'étais rentrée à la coloc, j'avais mis Midnight au courant de la situation. Evidemment, elle avait souhaité m'accompagner pour la suite de l'aventure. Allez savoir pourquoi mais en tout cas cela me rassurait quelque peu de l'avoir à nos côté. J'avais déjà eu affaires à ses compétences de combat et je dois bien dire qu'elle se débrouille très bien. D'après Dyson, nous allions faire un voyage de trois jours avant d'atteindre le lieu où doit se trouver notre fameux groupe. Nous avions donc préparé plusieurs affaires avec Mid. Personnellement, j'avais pris le strict minimum, de quoi me changer, me laver et mon sabre. Il me fallait bien une arme, puisque Dyson nous avait mis au courant qu'il ne nous était pas possible d'utiliser nos pouvoirs devant des humains. Stupide loi. J'espérais simplement que ma transformation en renard reste tranquille pour le moment. Depuis que j'avais réussi à me retransformer, je n'arrivais pas vraiment à contrôler la forme que je pouvais avoir. Je ne vous raconte pas les poils que Mid à dû nettoyer dans l'immeuble lorsque je suis resté trois jours sous cette forme.
Enfin, revenons à nos moutons - décidément, en tant que renard j'approuve cette expression -. Dyson nous avez donné rendez-vous à la tour de l'horloge ce matin même et nous étions maintenant réunis face à lui. Il nous expliqua le dérouler de notre voyage et nous remercia de nouveau pour la énième fois. Je savais qu'on allait sauver son fils mais il en faisait beaucoup trop. C'était pour moi normal de l'accompagner et puis je voulais de l'aventure ! L'ennuie de Storybrooke était parfois pesant ! Il était temps que je voyage et que je sorte de ma petite vie ! D'ailleurs cette fois-ci au lieu de seulement Midnight en plus, il y avait aussi Mary-Margaret, la dernière fois que je l'avais vu c'était à notre retour du Monde de la Désolation, depuis je ne l'avais pas revue. Et... je ne suis pas sûr qu'elle m'ait manqué à vrai dire sa petite blague m'avait laissé perplexe, enfin nous verrons bien durant le voyage.
Nous montâmes finalement en voiture où je pris place aux côtés de Mid. Nous étions serez jusqu'à Portland où nous prîmes un minibus. Au moins nous étions beaucoup moins serrez. J'étais toujours à côté de ma coloc, qui m'avait demandé de la surveiller au cas où il y aurait un problème. Je ne savais pas si je pouvais être à la hauteur mais au moins j'essaierais. Et j'espérais qu'elle puisse s'occuper de moi aussi si je me retrouvais sous ma forme de renard.
Tandis que certains dormaient pour le début du voyage, j'avais décidé de m'occuper de mon téléphone, je ne comprenais pas comment on pouvait dormir dans une voiture, cela faisait tellement de bruit ! Enfin. Je venais de découvrir une application totalement intéressante et vraiment amusante pour rencontrer des gens. Je dois dire que les mâles étaient assez étrange mais très drôle lorsqu'il s'agit de chasse. Et oui, vous aviez peut-être deviner mais Tinder était tout simplement génial ! J'avais de quoi m'occuper durant mon voyage je crois !
Enfin sauf lorsque Regina se réveille enfin et qu'elle décide de vouloir aller aux toilettes ! A côté de ça, Mid demande des informations sur le groupe que nous poursuivons. C'est vrai qu'à part leur nom et savoit ce qu'est en gros cette organisation je ne connaissais pas vraiment.
- Je n'ai pu lui résumer que le minimum pour les Vertigos car je ne connais pas non plus vraiment leurs activités. As-tu des informations à nous donner en plus Dyson ?
Dyson aurait aimé avoir écouté ce vendeur, il y a trois ans, qui lui avait proposé un forfait avec connexion internet efficace. Mais il avait un si grand air d'arnaqueur que le psychologue ne lui avait pas fait confiance. Résultat des courses, le voilà, attendant que sa fichue page internet ne s'ouvre sur son smartphone.
Les pensées vagabondaient naturellement dans la tête de Dyson, qui les faisait volontairement fuser les unes après les autres. Lorsqu'il ne le faisait pas, il avait une image mentale de Lukas qui souffrait, et il ne pouvait pas le concevoir. Il lâcha un soupir, se reprenant.
Oui bien sur. Je vais tout vous expliquer, juste...
La page se chargea enfin. L'ancien toon observa les horaires de bus. Ils s'approchaient bientôt des 6 heures de trajet, et c'était déjà le voyage le plus long qu'il avait fait -du moins sur Terre-. La question de Regina faisait sourire mais elle avait raison : ils n'allaient pas rester dans un bus jusqu'à la fin de la journée à l'hôtel. Ca faisait déjà un premier bon bout de voyage, il était temps d'un break. Les horaires de bus lui indiquaient que s'il s'arrêtait à la prochaine aire de route, ils pourraient y rester une heure avant le prochain bus. Parfait.
On va descendre au prochain arrêt, c'est une aire de repos. On pourra y rester une heure, pour les toilettes et pour manger. Et je vous expliquerez tout.
En descendant du bus, Dyson dut plisser les yeux. Le soleil était fort dans le ciel. Ce beau temps semblait aujourd'hui pesant, agaçant. Tout le monde semblait montrer que tout allait bien, alors qu'un véritable ouragan se formait dans son esprit. Et il ne le savait pas encore, mais la suite des événements allaient prendre une horrible proportion, comme il ne s'y attendait pas.
C'est pas l'endroit idéal pour visiter, mais nous sommes à New-York.
Ils entrèrent dans l'aire de jeu sans hésitation, fuyant aussi vite le soleil qui leur tapait le crâne.
Il est vrai qu'on est sait pas beaucoup, dit Dyson une fois la nourriture posée autour de la table à laquelle ils étaient assis, Regina revenue des toilettes. Ils sont venus comme ça, personne ne s'attendaient à eux. Derek et Duncan sont partis vérifier, John Queen est bien sur le registre de Storybrooke, et ce, à l'origine, il n'est pas arrivé entre temps. Comme il l'a dit, il fait parti des maudits de Regina. Si on recolle les morceaux, Queen et ses hommes étaient lassés de Storybrooke donc sont sortis de la ville dès que la limite a été brisée. Ils ont découvert les Vertigos, des trafiquants d'organes qui droguent leurs patients avec quelque chose qui porte leur nom "vertigo", et totalement humain. Ils ont rejoints leur rang et ont vécu comme ça depuis. Dans le meurtre et le trafic illégal.
Nerveux, Dyson mangea une frite avant de reprendre.
C'est là qu'il faut être attentif pour tout comprendre. Ils ont un jour reçu un client qui leur a commandé précisément le corps (ou les organes) de Lukas Walters à Storybrooke. C'est pourquoi Queen et ses hommes ont fait découvrir la magie à quelques humains du Vertigos, dont l'agent Clifford, la chef, policière d'El Paso corrompue, et le Dr. Rozz, responsable médicale pour le vertigo. Ils sont donc venus et sont repartis comme prévu. Voilà où sont les mystères : le client mystère vient donc également de Storybrooke et connait Lukas. Ça peut être par moi, par les jumeaux ou par ma précédente babysitter. Ou plus encore, ce qui est compliqué pour la relier à quelqu'un, et surtout, à une raison valable. "Pourquoi", et "qui" sont les grandes questions de l'histoire.
Il termina en se massant les tempes. Cette histoire était folle, inconcevable. C'était impossible qu'il puisse se passer tout cela. Il finit par relever la tête, dans un énième élan de force. Il observa à tour de rôle Lily, Midnight, Park, Regina et Mary Margaret.
Les Vertigos qui sont venus à Storybrooke connaissent donc mon visage, ainsi que celui de Lily, Park, et Regina. Ceux de Derek et Duncan aussi, mais je leur ai demandé de rester à Storybrooke. Midnight et Mary Margaret, vous allez être de grands avantages sur eux, s'ils ne connaissent pas encore vos visages et identités. J'ai conscient que tout ça est dingue. Si vous voulez renoncer maintenant, je comprendrai totalement.
Regina Mills
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
| Conte : blanche neige et les sept nains | Dans le monde des contes, je suis : : la méchante reine
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
C’est après avoir manger comme quatre que nous avions fini par reprendre la route. C’est à 22h que nous arrivons à Petersburg en Virginie. « Il faut que l’on soit prudents » énonçais-je finalement à Dyson. Après tout, des gens étaient à notre poursuite et pas des gens très gentils d’ailleurs. J’avais eu du mal à dormir pendant la nuit, rêvant de Storybrooke, de Daniel en danger, surtout en présence de ma sœur, j’avais peur qu’elle tente quoi que ce soit pendant mon absence mais au final c’est à trois heures du matin que j’avais fini par trouver le sommeil. Lorsque le réveil sonna, ce fut une chose compliqué de sortir mes deux pieds du lit, je ne rêvais que d’une chose, c’était d’y rester dans ce lit même si les draps douillets de chez moi me manquait atrocement.
Le voyage jusqu’à Mirtle Beach me parut étonnement court. M’enfin bon, il était 14h et je commençais cruellement à avoir faim. Assise à table, une frite dans la main et la tête dans l’autre, je jouais avec ma frite avant de poser mon regard sur Dyson « C’est fou ce que je me sens inutile. ». On ne pouvait pas utiliser la magie, enfin pas devant des humains, donc genre quasiment jamais quoi et sans pouvoirs, je n’étais que peu utile. « Pas le moins du monde Regina ! Lukas a besoin de nous tous, je ne peux qu'être incroyablement reconnaissant de ton aide ! », hum. Oui, il avait peut-être pas tord. « C’est vrai ? », je ne le quitte pas des yeux « La magie ne fait pas de toi quelqu'un de puissant. C'est la personne que tu as décidé d'être qui fait ça. »
Je tourne la tête vers Dyson et lui souris « Tu as sans doute raison. ». On est repartit à 15h de là où on n’était et on est arrivé à 21h à Jacksonville avec le bus. Quand Dyson est descendu, il a regardé autour de lui « Bon l’hôtel que j'ai réservé n'est pas tout près de l'arrêt de bus si je me souviens bien... Il me semble que c'est par là », Jacksonville est une ville assez fréquentée, il semble encore y’avoir du mouvement même à 21h. Mais bon, dix minutes plus tard, Dyson semble toujours aussi perdu, voir même de plus en plus perdu. « Mais où est ce fichu hôtel ?! » dit-il en commençant vraiment à s’agacer. On se trouve dans des plus petites rues mais y’a quand même un peu de monde.
« Je parierai un rein que vous n'êtes pas d'ici. Quel hôtel vous cherchez ? », je me retourne et regarde le nouvel arrivant en fronçant les sourcils tout en m’approchant de Dyson « Dyson, cet homme ne m’inspire pas confiance. ». Il tourne la tête vers moi et me fais un signe positif de la tête. Du coup, il reste sur ses gardes et ne s’approche pas de lui. L’homme va lever les mains. « J'vous veux pas de mal, je vais juste travailler. Je connais la ville, si je peux vous aider c'est volontiers ! », Dyson ne s’approche toujours pas. « On est pas d'ici non. Vous pouvez me dire où se trouve la Fort Caroline Road ? », l’homme remonte ses lunettes avant d’éternuer « Excusez-moi. Il fait peut être chaud mais le changement de température entre le jour et la nuit, vous verrez, c'est horrible. Sauf si vous connaissez ? Bref, la Fort Caroline Road, il vous suffit de longer cette rue, de tourner à droite, continuer sur la rue où vous êtes, et vous arriverez sur la Fort Caroline Road. ».
Les flammes me brûlent les doigts, j’ai une folle envie d’user de mes pouvoirs. « Merci. » énonce Dyson simplement sans aucune sympathie. « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je travaille à la pharmacie au bout de la Merrill Road, à l'ouest, pas loin du lac. », « Ça ira merci ». L’homme hoche la tête pour nous dire au revoir « Bonne soirée » et il s’en va dans une autre direction. « J'ai demandé la Fort Caroline Road pour la sécurité, on ne sait jamais, mais on est un peu plus loin, sur une rue qui la longe. » nous énonce Dyson une fois qu’il est partit. Une quarantaine de minutes plus tard, je pose mon regard sur l’enseigne du Hilton Hotel.
Mary Margaret s'était endormie assez vite une fois arrivée à l'hôtel de Jacksonville. Si bien que lorsque l'alarme de son portable sonna - vers 4 h du matin -, le lendemain matin, elle ne mit pas très longtemps à émerger. Elle fut la première à aller toquer à la porte des autres, avant que tous ne soient enfin prêt pour prendre le bus.
Elle préféra rester silencieuse durant toute la durée du trajet, hésitant à prendre son téléphone pour envoyer des messages à Nolan. Parce qu'ua fond d'elle, elle ne sentait pas ce voyage. Son regard dériva vers Regina. C'était souvent à cause d'elle que les problèmes s'accumulaient, non ?
Lorsque le bus les déposa enfin, sur les coups de 14 heures, en Nouvelle-Orléans et qu'ils allèrent manger, Mary Margaret ne put s'empêcher de demander à Dyson ce qu'il s'était passé la dernière fois. Parce qu'elle n'avait pas été présente et Regina ne lui avait raconté qu'en partie... Et c'est en partie en colère qu'il répondit alors :
- Ce jour là j'étais avec Regina, quand les jumeaux, qui gardaient Lukas, m'ont envoyé des messages pour me prévenir de sa disparition. Park était avec eux à ce moment, et Lily nous a rejoint ensuite. On s'est séparé pour le chercher. Park et les jumeaux se sont fait kidnapper, pendant que Regina, Lily et moi avons découvert comment : un certain John Queen avait créé une potion qui étouffe la magie pour quelques instants. Ils font parti des trafiquants d'organes dont je vous ai parlé à New-York, les Vertigos. On a rencontré l'agent Clifford, la chef des Vertigos, policière pourrie d'El Paso, la Dr. Rozz, chargée de leur drogue, et John Queen qui semblait être à l'origine du mouvement de son groupe en dehors de la ville pour se mêler à ce business meurtrier. On s'est battu, c'était un carnage, mais ils ont réussi à s'enfuir en avion avec Lukas. C'était il y a plus de deux semaines maintenant, mais je refuse de croire qu'il soit trop tard. - Je suis vraiment désolée pour vous. Si c'était arrivé à mes enfants, j'aurais aimé qu'on m'aide à les retrouver. Alors je vous promets de tout faire pour retrouver Lukas.
L'homme la regarda alors avec un regard reconnaissant, avant de finalement reprendre la parole :
- Merci infiniment. Cette histoire c'est un truc de dingue, que vous ayez accepté de vous embarquer là-dedans pour Lukas c'est incroyable. Je ne pourrai jamais vous remercier assez, votre aide est précieuse.
A vrai dire, l'institutrice ne savait pas vraiment quoi dire. Il n'avait pas besoin de la remercier après tout. Parce que n'importe qui ferait ce genre d'expédition pour aller sauver un enfant, non ? Elle se contenta d'hausser les épaules, avant de continuer de manger, tout en prenant part aux conversations de temps à autre. Et finalement, arriva l'heure de repartir pour huit heures de route.
Durant le long du voyage, la brunette veilla sur Dyson et Lily qui étaient tous deux endormis, se disant qu'elle ne devait pas succomber à son tour. Tout le trajet se passa plus ou moins en silence et Mary Margaret réveilla Dyson au tout dernier arrêt de bus. Ils étaient maintenant à El Paso. Le plus dur allait commencer...
Une fois sortis du bus, Dyson, pas trop réveillé, les fit longer une rue, avant qu'ils ne tournent à gauche pour en longer une seconde. C'était éclairés de quelques lampadaires mais le tout restait très sombre. Les ennuis allaient arriver plus tôt que prévu...
En relevant un peu la tête, la maîtresse d'école pu apercevoir les lumières d'un môtel. Bon, au moins, ils ne dormiraient pas dehors, bon point ! Dyson releva le regard de son téléphone, pour annoncer :
- Voici le Superlodge, le motel n'est pas très cher, d'après les commentaires les salles de bains, la literie, la propreté et l'entretien pouvaient être améliorés. Je m'excuse d'avance si les conditions ne sont pas si idéale. Mais le Superlodge n'est pas cher car peu fréquenté, y a pas beaucoup de passage, on y voit pas beaucoup de monde. C'est une base parfaite pour rester discret. Vous n'y voyez aucun problème ?
Mary Margaret hocha négativement la tête. A vrai dire, du moment qu'elle pourrait appeler Nolan, elle s'en fichait.
- On a pas vraiment le choix de toute manière...
Dyson leur dit d'attendre pour aller réserver les chambres à la réception et Mary Margaret observa les alentours, restant aux aguets du moindre mouvement venant d'un type louche. Mais rien ne se passa à vrai dire. Elle soupira donc de frustration en voyant leur guide revenir, en annonçant :
- Pour 80 dollars, j'ai pu avoir deux chambres, trois lits chacunes. Je m'appelle Luc Vorwerk. Mettons nous d'accord sur nos identités, histoire de pas faire de gaffe, il faut être discret. Et je pense que tout le monde voudra dormir ensuite. - Disons que je m'appelle Christine Grey.
Bon, peut-être qu'elle avait un peu abusé du film 50 nuances de Grey dernièrement. Mais ce n'était pas sa faute si l'acteur ressemblait autant à Nolan, non ? Et qu'elle pouvait baver tranquillement dessus du coup. En parlant de Nolan, il ne lui avait fallu pas longtemps pour sortir son téléphone, une fois dans sa chambre, pendant que Regina prenait sa douche. Elle en profita pour envoyer un SMS à son chéri :
-Tout va bien pour moi. Tout se passe bien à Storybrooke ? Les enfants vont bien ? Et toi ?
La réponse ne tarda même pas puisqu'à peine deux minutes plus tard, il lui envoyait déjà une réponse :
- Tout va bien. Les jumeaux n'arrêtent pas de demander quand est-ce-que tu rentreras. Vous avez retrouvé Lukas ?
La brunette se mordit les lèvres. Parce qu'être loin de ses enfants lui faisaient énormément de mal en réalité. Mais elle savait aussi que Dyson souffrait plus qu'elle et elle ne voulait pas s'apitoyer sur son sort. Alors, elle se contenta de répondre, toujours positive :
- Dis leur que je rentre dans trois dodos. On est arrivés à El Paso. C'est frustrant, parce que Regina ne peut pas utiliser sa magie, mais je suis certaine qu'on parviendra à réussir sans.
Pas de réponse. Bon, il fallait croire que la jeune femme avait répondu quelque chose qu'elle ne devait pas. Elle se relit alors, n'entendant plus l'eau de la douche couler à côté, avant que le portable ne vibre une nouvelle fois :
- Je te souhaite d'y arriver. Mais j'ai aussi hâte que tu rentres.
Ca c'était du Nolan tout craché qui n'osait pas lui avouer qu'elle lui manquait et qu'il l'aimait. La brunette leva les yeux au ciel, hésitant entre faire la niaise et ne rien répondre ou bien le prendre à son propre jeu. Et elle opta pour cette solution, en répondant simplement :
La situation était désormais claire pour tout le monde. Chacun savait ce qu'il avait à faire ou du moins, on savait ce qu'on faisait pour le moment. Nous avions trois jours pour nous balader à travers l'Amérique, de restaurant en restaurant et d'hôtel en hôtel. Les lieux étaient différents mais le principe était le même. La seule chose qui avait changé, c'était que nous avions changé d'identité en arrivant à El Paso. J'étais désormais Eloise London, ne me demandait pas pourquoi j'avais choisi ce nom. Le prénom m'étais venu au hasard, quant au nom de famille. J'avais vu une brochure pour Londres juste avant. Ah si ! Il y avait eu un peu d'action lorsqu'un soir je m'étais amusé à rencontré l'un de mes match tinder... Cette application était vraiment une invention stupide ! Comment ces personnes arrivent-elles autant à ne pas ressembler à leur photo ? Ma soirée avait été un fiasco et la seule chose que cet homme dénué de toute beauté avait pu m'apporter c'était son porte-feuille. Bon je lui avais juste piqué son argent. Je n'allais pas lui prendre tout ses papiers mais ça avait été tellement simple de le séduire et de lui prendre son argent. Je dois avouer que ça avait été la partie la plus amusante.
Enfin bref, désormais nous étions dans un motel à El Paso, ce n'était pas l'endroit le plus luxueux mais on allait au moins pouvoir ce reposer. Enfin, juste pour la nuit.
La nuit se passa sans encombre ou presque. Je fus réveiller par un léger bruit, quelqu'un toussait. Et cette personne n'arrêtait pas de rôder dans les alentours. Je me levai doucement, il faisait sombre, mais je n'avais jamais eu de problème pour me diriger dans le noir. Je saisis mon portable afin de voir l'heure, 6h. Il était encore tôt et à en voir les autres dormir je devais être la seule à m'inquiéter d'entendre quelqu'un se balader devant notre porte. Je me dirigeai vers la fenêtre et j'entrouvris légèrement le rideau. Je la voyais enfin, elle se trouvait devant mes yeux. Il s'agissait d'un homme, surement assez jeune. Il avait des cheveux bouclés ainsi que des lunettes. Il avait l'air de chercher quelque chose en regardant par les fenêtres de la chambre d'à côté. Il se redressa et se tourna face à moi, bien entendu il ne pouvait pas me voir. Mais moi, je le voyais distinctement désormais, il n'avait pas l'air d'avoir plus de 18 ans et il portait... un pull de l'université de Storybrooke. D'après son visage, il n'était pas menaçant, plus effrayé. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui faire aussi peur ?
Je n'attendis pas plus longtemps et sortis de la chambre. Lorsque le garçon me vit sortir, il tomba sous la peur. Franchement, qui tombait sur les fesses lorsqu'il a peur de nos jours ? Surtout un habitant de Storybrooke. Je m'approchai de lui et lui tendis la main.
- Que fais-tu là ?
Je le vis remonter ses lunettes. Il hésita quelques instants puis il saisit ma main. Je le soulevai afin de le remettre debout. Il était légèrement plus grand que moi. Pourtant, il avait clairement peur de moi, il bégayait.
- Hem... est-ce que... que.. que vous venez de... de... Storybrooke ? - Oui, c'est pour ça que je me demande ce que tu fais en dehors de la ville.
J'étais certes froide avec lui, sans doute trop puisqu'il était effrayé mais avec le temps j'avais appris à me méfier des apparences.
John Queen. Lui et... et... son gang, ils ont ma sœur. Quand j'ai appris que vous étiez arrivés à El Paso, c'était forcément pour John Queen, n'est-ce pas ? La coïncidence est trop forte, j'ai... j'ai besoin de votre aide s'il vous plait.
Lui aussi il cherchait John Queen, grosse coïncidence n'est-ce pas ?
- Comment avez-vous su que nous étions là ? Et qui êtes-vous ? -Je... m'appelle William... j'ai hacké le réseau de Storybrooke pour trouver de l'aide, y a trois jours, j'ai vu des recherches sur El Paso, des réservations d'hôtels pour arriver jusqu'ici. J'ai su que quelqu'un venait.
- Penses tu réellement que nous accordons notre confiance aussi facilement au premier pleurnicheur venu ? Qu'est ce qui nous permet de dire que tu n'es pas un ennemi ?
Je le vis soupirer, il baissa les yeux. J'avais sans doute dû y aller un peu fort. Il reprit cependant son argumentation, mais cette fois ci sa voix était rauque, il avait du mal à parler.
- Je sais pas, je sais pas comment je peux vous prouver ça, je sais même plus qui sont mes ennemis aujourd'hui. Je veux juste pas perdre ma famille, s'il vous plait...
Cette fois-ci il releva les yeux vers moi. Il pleurait. Je n'avais pas envie de le croire. Pourtant si c'était vrai... Je ne pouvais pas prendre de décision seule, je devais voir avec les autres ce qu'ils en pensaient, ils auront sans doute un autre avis que moi. Je ne voulais pas être la seule à juger ce gamin. Je le pris par le pull afin de le traîner dans la chambre... sauf que je n'en eu pas le temps. Tandis que je me retournais vers la porte, un homme immense était désormais disposé devant.
- Qu'est-ce que c'était beau William !
Je ne pus réagir plus vite que lui et il me donna un violent coup de poing qui me cogna la tête contre le mur. Décidément, il fallait vraiment qu'ils arrêtent avec ma tête ! Ce n'est pas un punshing ball ! Je vais finir avec un traumatisme crânien avec eux avant la fin du mois !
Alors que l'inconnu allait me relancer un nouveau coup, j'eus cette fois-ci le temps de réagir, je n'allais certainement pas me laisser faire. Je savais que ce gamin était louche. S'il y avait bien une chose que je détestais au monde c'était d'être manipulée ! J'adorais manipuler les gens mais personne ne me manipulé ! J'allais en faire un patté ! Sauf que tout ne se passa pas vraiment comme prévu. Tandis que je me lançais sur William pour me venger de cette offense, je pris ma forme de renard. Décidément ! Le fait de pouvoir de nouveau se transformer me donner du fil à retordre, au moindre sentiment je partais en vrille. Je ne contrôlais désormais plus mon apparence ! Enfin cela ne m'empêcha pas de mordre violemment le jeune crétin à la jambe. Je ne pu me satisfaire de son hurlement que durant un court moment, l'homme derrière moi avait désormais sorti une arme à feu qu'il pointait sur moi. Tss, comme-ci je ne pouvais pas l'éviter.
- La voiture qui est garée devant le motel est remplie de trois gentlemen qui ont leur arme pointée vers toi, tout comme moi à l'instant.
Bon, ça ce n'était pas vraiment prévu. Je me retournais lentement vers l'homme en question et quelle ne fut pas ma surprise de voir le Docteur Rozz, jeter de sa fichue poudre sur la porte des chambres tandis que le reste du groupe tentait de sortir pour me venir en aide.
- Juste viens avec nous, créature, cette poudre risque de les tuer, à moins que tu ne viennes avec nous. Et il serait dommage que des humains découvrent l'existence d'un renard-garou magique, qui a tué ses amis, n'est-ce pas ? - Un renard-garou
Enfin, je tentai de parler. Il était beaucoup plus compliqué pour moi de communiquer sous cette forme, mes paroles ressemblaient plus à des râles. Je me mis même à rire juste après, mais cela donnait plus l'impression que je grognais. Cette sa***e, je savais que j'aurais dû la tuer quand j'en avais l'occasion, je n'aurais jamais dû laisser les jumeaux m'arrêter et j'aurais dû la déchiqueter vive. Pourquoi cette stupide apparence était-elle venu à ce moment ?! Dyson nous avait pourtant prévenu. Pas de pouvoir, j'espérais qu'aucun humain en dehors d'eux avaient pu voir ça. Maintenant je me retrouvais coincé.
- Très bien, je vous suis.
Le jeune abr... William, était toujours derrière moi, en sang et en larme.
- Relève toi, la reine.
Même les hommes de son équipe se moquaient de lui. Etrange, il ne devait pas vraiment être utile. C'est alors qu'au lieu de réagir à l'homme, William se mit à crier en direction des chambres.
- CHERCHEZ DANS LA CAVE, TOUT EST DANS LA...
Le même inconnu qui m'avait porté le premier coup assomma le gamin avec son arme et le transporta en le tenant par le bras vers la voiture.
Pourquoi avait-il dit ça ? Serait-il vraiment innocent ? Avais-je mordu un pauvre gamin ? Dommage. Ce n'est pas que cela m'apporte peu d'avoir mordu un innocent mais... en faite si, cela ne me dérange pas vraiment, je dois dire qu'il n'avait pas si mauvais goût. Enfin, pour le moment j'avais d'autre chat à fouetter, actuellement, Rozz était en train de me ligoter les pattes ainsi que le museau. Pourquoi tant de ficelles franchement ? Ce n'est pas comme ci je mourrais d'envie de la dévorer. Elle avait même osé mettre sa poudre étrange sur le bandeau qui m'entourait le museau.
- Pour s'assurer que ça reste immobile. Je doute de la tranquillité d'un renard-garou, je dois simplement m'assurer que tout se passe bien.
Déjà que le fait d'être ligoté par une femme que j'aurais dû tuer me mettait en rogne mais je vous préviens que si elle dit encore une fois que je suis un renard-garou je me ferais un plaisir d'arracher sa chair lentement alors qu'elle serait en train de me supplier d'arrêter.
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nina Dobrev
I'VE TASTED BLOOD AND IT IS SWEET
I'VE HAD THE RUG PULLED BENEATH MY FEET
I'VE TRUSTED LIES AND TRUSTED MEN
BROKE DOWN AND PUT MYSELF BACK TOGETHER AGAIN
STARED IN THE MIRROR AND PUNCHED IT TO SHATTERS
COLLECTED THE PIECES AND PICKED OUT A DAGGER
I'VE PINCHED MY SKIN IN BETWEEN MY TO FINGERS
AND WISHED I COULD CUT SOME PARTS OFF WITH SOME SCISSORS
« ... »
| Conte : Un conte ? Pourquoi faire ? | Dans le monde des contes, je suis : : Un mystère qui évolue sans cesse.
Génial, on va danser avec des petits rats de l’opéra. J'ai hâte !!!
Feat. Des suicidaires comme moi.
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Les longs voyages – qu’ils soient à plusieurs ou pas – sont très ennuyant, surtout si l’on a rien pris pour s’occuper pendant le trajet. Discuter, ce n’est pas vraiment mon truc. Et par un manque de pot incroyable, mes écouteurs m’ont lâché le matin même de notre départ. Et bien entendu, comme j’avais pris la décision de laisser mes livres à la maison, je n’avais rien pour m’occuper un tant soit peu l’esprit.
Lorsque nous étions dans le bus, il me restait toujours la possibilité de reporter mon attention sur les autres passagers et d’observer leurs comportements. De cette façon, j’ai pu découvrir un mari infidèle, une femme tout juste plaquée, une serveuse au bout du rouleau et un type apparemment pété de thune qui à eu une merde avec sa bagnole et qui était révulsé à l’idée de se retrouver avec autant de « raté » (pour ne pas dire autre chose) dans un même endroit.
Puis, nous avons fini par descendre du bus pour manger et visiter des toilettes qui, je le pense sincèrement, devrait être fermé pour cause d’infection très probable en cas d’utilisation. Dans le monde d’où je viens, les toilettes sont auto nettoyante. Et je parle de TOUT ce qui constitue les toilettes. Lorsque l’on rentre dans la pièce, celle-ci est toujours propre, désinfectée et sent toujours bon. Enfin, je parle des toilettes que l’on trouve dans les lieux civilisés. Dans les lieux non-civilisés, c’est autre chose. Il faut les nettoyer comme ici. Mais apparemment, l’entretien des lieux publics et un concept qu’ils ne maîtrisent pas encore dans ce monde. De vrai cochon, ces utilisateurs de toilette publique.
– Je vous souhaite bien du courage. Je lance à Regina tendis je fais demi-tour pour sortir des toilettes. En tout cas, c’est l’endroit parfait pour torturer quelqu’un. C’est répugnant, des apprentis poète à deux balles on eu la sympathie de partager leur pensée inutile avec les autres utilisateurs de ce lieu et…
Mon regard tombe sur le coin d’une cabine d’où je peux apercevoir par terre, un préservatif usagé. Je grimace de dégoût.
– Je suis sur qu’on peut se chopper un truc bien plus dégoutant encore, que ce qui c’est déjà passé ici.
Après ça, je presse le pas pour sortir, perturbée à l’idée de me choper un mauvais truc. Pourtant, je ne suis pas du genre craintive. Quand je vivais avec Kyle, en zone non-civilisé, j’ai dû apprendre à nettoyer les toilettes moi-même. Et à les déboucher aussi. Ce qui était bien plus irritant que dans notre ancien chez nous, puisqu’en zone civilisé, les toilettes étaient toujours propre grâce à l’intelligence artificiel qui nettoyait toute la pièce après utilisation. Dans tous les cas, une vision pareille avait de quoi filer des cauchemars. Aussi, j’ai retrouvé les autres membres du groupe et nous nous sommes installé autour d’une table après un petit moment d’attente. Et alors que je louchais furieusement sur la nourriture qui s’y trouvait, espérant pouvoir l’attaquer bientôt, le père de famille pour qui l’on a fait toute cette route, le fameux Dyson de Park, a commencé un monologue interminable à mon grand désarroi.
« Il est vrai qu'on en sait pas beaucoup. Ils sont venus comme ça, personne ne s'attendaient à eux. Derek et Duncan sont partis vérifier, John Queen est bien sur le registre de Storybrooke, et ce, à l'origine, il n'est pas arrivé entre temps. Comme il l'a dit, il fait parti des maudits de Regina. Si on recolle les morceaux, Queen et ses hommes étaient lassés de Storybrooke donc sont sortis de la ville dès que la limite a été brisée. Ils ont découvert les Vertigos, des trafiquants d'organes qui droguent leurs patients avec quelque chose qui porte leur nom "vertigo", et totalement humain. Ils ont rejoints leur rang et ont vécu comme ça depuis. Dans le meurtre et le trafic illégal. »
Je savais que toutes les informations qui nous étaient transmise, était importante. Pourtant, avec la nourriture sous les yeux, j’étais incapable d’entendre autre chose que blablabla et les ferme-là que ma voix prononçait à chaque nouveau mot de sa part, dans ma tête. Sans mentir, je suis habituellement quelqu’un de très attentif. Je suis à l’écoute de tout et de rien, je rassemble des informations en examinant les autres et en les écoutant mais là… j’en était tout bonnement incapable. Parce que j’avais faim. Et quand j’ai faim, il faut que je mange. Peut-être, que pour certain cela peu paraître comment dire… idiot. Parce qu’après tout, la nourriture ne va pas s’envoler. Mais pour quelqu’un comme moi qui a passé une grande partie de son existence dans la rue, la nourriture ne provoque pas les même réactions que chez une personne normale. C’est sans doute pour cette raison, qu’une main m’a retenu (ma colocataire sans doute ?) quand je me suis saisie de la bouteille d’eau, avec l’idée de la lancée à la tête du gêneur en question.
Personnellement, je n’avais rien contre lui. Mais le moment de manger, c’était comme les livres. Sacré. Et quand on m’empêchait de me remplir le ventre, je pouvais devenir dangereuse. Très dangereuse même.
Puis, les choses se sont calmées d’elle-même, lorsque j’ai vu les autres entamer leur plat. J’ai lâché ma fourchette (que je n’avais pas du tout l’intention de planter dans la main du papa tourmenté) et j’ai attrapé le premier truc qui m’est tombé sous la main. C’est-à-dire, un de mes 3 sandwichs. Le gâteau, c’était pour la fin. Et la fourchette, c’était pour celui ou celle, qui tenterait sa chance pour me taxer ma bouffe. Et pour le gâteau aussi…
« C'est là qu'il faut être attentif pour tout comprendre. Ils ont un jour reçu un client qui leur a commandé précisément le corps (ou les organes) de Lukas Walters à Storybrooke. C'est pourquoi Queen et ses hommes ont fait découvrir la magie à quelques humains du Vertigos, dont l'agent Clifford, la chef, policière d'El Paso corrompue, et le Dr. Rozz, responsable médicale pour le vertigo. Ils sont donc venus et sont repartis comme prévu. Voilà où sont les mystères : le client mystère vient donc également de Storybrooke et connait Lukas. Ça peut être par moi, par les jumeaux ou par ma précédente babysitter. Ou plus encore, ce qui est compliqué pour la relier à quelqu'un, et surtout, à une raison valable. "Pourquoi", et "qui" sont les grandes questions de l'histoire. »
Comme prévu, les explications étaient beaucoup plus clair maintenant que je mangeais. D’après lui, d’anciens habitants de Storybrooke avaient fait découvrir la magie à des habitants de ce monde à la suite de la commande des organes du jeune Lukas et on ne sait pas qui se cache derrière tout ça.
Puisque je n’étais pas en mesure d’utiliser ma capacité à entrevoir les différents futurs possibles ni de calculer les probabilités pour découvrir qui avait le plus de chance d’être directement (ou indirectement) lié à l’enlèvement de l’enfant d'après les noms cités, je ne pouvais que réfléchir et émettre quelques hypothèses de mon côté.
Et pour l’instant, j’en avais tellement qu’il me fallait plus d’information pour faire le trie dans tout ça. Ce qui n’était visiblement pas pour tout de suite…
« Les Vertigos qui sont venus à Storybrooke connaissent donc mon visage, ainsi que celui de Lily, Park, et Regina. Ceux de Derek et Duncan aussi, mais je leur ai demandé de rester à Storybrooke. Midnight et Mary Margaret, vous allez être de grands avantages sur eux, s'ils ne connaissent pas encore vos visages et identités. J'ai conscient que tout ça est dingue. Si vous voulez renoncer maintenant, je comprendrai totalement. »
– Dingue ? Vous plaisantez j’espère ? Si pour vous ça c’est « dingue », dite-vous que la dernière fois que j’ai quitté Storybrooke pour visiter New-York et son musée, je me suis retrouvé collée sur la coque d’un vaisseau spatial appartenant à Arès le ronchon de service, à griller comme un steak sur un grill et le pire, c’est que je n’ai MÊME PAS PU COLLER UNE GIFLE APRÈS CA !
Réalisant que j’ai légèrement haussé le ton vers la fin de ma phrase, je m’éclaircis la gorge et reprend avec un ton plus maitrisé mais toujours autant remontée.
– Qui plus est, je déteste que l’on s’en prenne à un enfant. Et même si je n’ai visité de New-York que ses toilettes publiques, qui sont particulièrement crade soit dit en passant, je n’ai pas l’intention de partir. Aidez les gens, c’est ce que je fais. Et vous avez cruellement besoin d’aide pour retrouver votre fils, alors je reste.
Je reporte mon attention sur Mary-Margaret puis reprend :
– Et toi aussi, je me trompe ?
***
Nous avons donc reprit la route bien plus tard. Et pendant le voyage, une certaine routine à fini par s’installer avec le temps. Prendre le bus, descendre à un arrêt pour manger, reprendre le bus, puis redescendre à un arrêt pour manger à nouveau et dormir à l’hôtel… Même si le rythme était bien différent de ce que j’avais l’habitude de vivre, je n’étais cependant pas perturbée par ce changement brusque de condition de vie. Au contraire. L’ombre en moi se sentait plus excitée, plus attentive, en alerte, plus vivante aussi. Tendis que les autres faisait leurs trucs, moi j’avais pris l’habitude d’examiner chaque chose qui m’entourait. Dans mon esprit, des plans se formait, puis disparaissait pour laisser la place à d’autre. Et durant nos nuits à l’hôtel, j’avais pris l’habitude de faire un premier tour du propriétaire afin d’examiner les lieux, et de ne dormir que 3 heures par nuit. Ce qui était suffisant, pour me permettre de veiller sur le sommeil des autres et d’arpenter les couloirs à la recherche d’un éventuel danger sans être gênée par la fatigue. Qui plus est, j’étais toujours armée. Notamment, pendant mes siestes. Mon poignard ne me lâchait jamais si bien, qu’il aurait été fou de m’attaquer. Même durant mon sommeil. Parce qu'un ombre, ne dormait que d'un œil. Toujours.
En tout cas, même si rien ne laissait réellement présager que nous étions déjà repérés, quelque chose pendant notre petite escale à Jacksonville avait éveillé mes soupçons. Ce type louche, qui avait abordé notre groupe avec cette phrase troublante. Je cite :
« Je parierai un rein que vous n'êtes pas d'ici.»
A ce moment-là, tout le groupe à tiqué. Logique, lorsque l’on connaît la raison de notre présence ici. Mais si plus tard, certain on pu oublier cette rencontre, moi pas. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser, qu’il n’avait pas dit ça juste comme ça… Que c’était volontaire. Calculé. Peut être un sous entendu ? Annonçant qu’ils savaient déjà que nous étions sur leur trace ? Dans tous les cas, ma vigilance c’est renforcé après ça. Et mon poignard, ne m’a plus jamais quitté.
Puis à El Paso, les choses se sont drastiquement compliquées.
A peine Park avait-elle ouvert la porte, que j’ouvrais les yeux en alerte. Quelque chose était sur le point de se passer, c’était en tout cas, l’impression que j’avais. Aussi, je filais vers la porte pour rejoindre la jeune femme, notamment à cause des bruits de bagarre qui commençait à se faire entendre, lorsque je me suis rendu compte, que nous étions enfermés dans la chambre.
Les salauds.
Crier le nom de ma colocataire n’aurait servie à rien. D’autant plus, que cela ne serait utile à personne. Aussi, j’ai préféré opter pour une solution plus utile. Sortir par la fenêtre. Pourtant, ouvrir la porte n’était clairement pas un problème pour moi. D’autant plus, que nous les ombres, étions capable d’ouvrir n’importe quel serrure. Il était réellement impossible de nous retenir prisonnier, même les pièces sans porte ni fenêtre ne nous retenaient pas. Cependant, les intrus étaient toujours dans le couloir et si je voulais éviter d’éventuels dommage collatéraux, je devais être plus intelligente qu’eux. C’est-à-dire, attaquer par derrière.
Aussi, ce ne fut pas plus compliqué que ça de briser la fenêtre (une formule latine et le problème était résolu) pour sortir de la chambre et libérer les autres. Et une fois notre petit groupe au complet, j’ai réalisé que Park avait été kidnappée. J’avais été trop lente et ça nous avait couté l’un des membres de notre groupe.
« Oooooooh comme c’est dommage ! Tu arrives trop tard Mina. Mais ne t’inquiète pas, je suis certaine qu’ils vont bien s’occuper de la saleté poilu. En commençant, par la dépecer. Vivante, je précise. Parce que je déteste cette misérable créature puante. Elle salie MON DOMAINE et j’ai horreur des poils qu’elle laisse partout. Qu’elle crève donc, je n’attends que ça. J’espère même que ce sera long et extrêmement douloureux... »
Depuis très longtemps, je suis en guerre avec l’autre. Plus connue sous le nom de Darkness ou plus récemment, en tant qu’Enyo Tenebrae, l’autre est un véritable fléau. En plus d’être un fardeau. C’est une meurtrière, qui n’attache aucune importance à l’existence des autres. Seul elle a de l’importance et malheureusement, ça m’inclue aussi dans le lot. Parce que nous sommes liés, vivant dans un seul et même corps et que bien sur, aucune de nous deux ne peut aller voir ailleurs. Ce qui donne évidemment lieu, à des manifestions non désirée de sa part, comme celle-ci. Et si avant je prenais la peine de lui répondre, ce n’est plus le cas maintenant. Même si je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils énervés, tandis qu’une furieuse envie de lui exploser le crâne contre l’un des murs du couloir, m’envahit.
Il semblerait qu’elle soit définitivement de retour à présent. Dommage. Elle ne m’avait pas manqué.
– Si l’on veut retrouver Lukas et Park, il faut prendre une décision et vite. En ce qui me concerne, je propose que l’on s’attaque directement à l’une des racines du problème. Le fournisseur de la drogue qu’ils utilisent pour rendre plus « docile » leurs victimes. S’ils considèrent Park comme intéressante et pouvant rapporter gros à leur buisness, ils vont sans doute tenter de l’utiliser sur elle. Voir même, d’en créer forme plus évoluée en faisant des tests sur elle. Donc le plus logique selon moi, serait d’aller voir le docteur Rozz pour plus… d’information. Puisque c’est elle la responsable médicale du groupe des trouducs, elle doit savoir plus de chose que les pions de base.
Au final, tout le monde était d’accord sur la marche à suivre. Direction le laboratoire de recherche.
Une fois sur place, nous avons choisie la discrétion pour investir les lieux. Seul ombre au tableau, je me suis faite repérée (j’ignore encore comment) par un gugus au détour d’un couloir. La bonne nouvelle ? C’est que nous étions rentré sans problème. La mauvaise ? C’est qu’on allait avoir droit à toute une troupe de danseuse étoiles armée jusqu’au dents en guise de message de bienvenue.
Quelque part, ça m’arrangeait fortement. Parce que j’étais à cran depuis que je m’étais faite repérée de façon aussi stupide à l’entrée (chose que l’autre n’a pas manqué de me répéter encore et encore) et entamer une danse avec des pseudo rats de l’opéra me donnait très envie. D’autant plus qu’une fois leur compte réglé, on les aurait plus dans les pattes. Et si le docteur nous posait des problèmes, le fait de ne pas avoir 3 connards pour l’assister était un plus. Espérons seulement qu’il n’y en avait pas d’autre cacher quelque part. Sinon, ça risquait de devenir comment dire… plus long à plier.
– La bonne nouvelle, je commence une fois arrêtée. C’est que nous avons atteint le laboratoire en un seul morceau. La mauvaise, c’est que pour un ombre, j’ai foiré comme je n’ai jamais foiré avant. Je me suis faite repérée à la dernière minute. Aussi, je propose que l’on s’occupe des petits rats de l’opéra qui arrivent pour nous donner des cours de danse, avant de nous occuper du gros gibier qui doit nous attendre (je regarde sur le plan du bâtiment et montre du doigt la pièce la plus importante de l’étage au dessus) ici. Qu’est-ce que vous en dites ?
La réponse, tout le monde n’a pas eu le temps de la donner. Notamment, parce que nos nouveaux potes, se sont vraiment bougé le cul pour nous rejoindre. C’est sur, les mecs avaient rien de gardien en surpoids incapable de tenir leur arme correctement. Et ça inclus aussi la matraque. Voir le pistolet électrique. Ceux-là, ils n’étaient pas seulement là pour faire des crêpes. Bien qu’en vérité, je ne suis pas certaine qu’on puisse faire des crêpes ici. Mais passons..
– C’est parti.
Avec un rictus amusé, je place mes mains derrières mon dos pour faire apparaître mes deux saïs tendis que nos nouveaux copains progresse à grand pas vers nous. Et une fois à bonne distance d’eux, je cours vers eux, glisse sur le sol, et tacle l’un des gardes qui se retrouve le cul par terre. Le visage tordu par la douleur, l’homme se tient la cheville et j’en profite, pour lui donner un coup de poing au visage pour l’assommer tendis que l’autre est occupé par le papa furieux. Papa furieux qui, dans sa grande sagesse, n’a clairement pas fait gaffe que j’étais juste derrière son assaillent. Et quand l’autre est tombé en arrière, devinez qui c'est faite écrasée par son gros cul ? Moi. Super !