« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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________________________________________ 2016-11-13, 22:11
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| Je détestais les hôpitaux. C'était l'un de mes rares points communs avec les autres émotions. Peur en avait... peur, fatalement, Tristesse trouvait ces endroits déprimants et Colère n'avait pas la patience d'attendre aux urgences. Quant à moi, même si j'aimais les médecins séduisants dans leur blouse blanche - Gregory House en tête, parce qu'il a un sacré caractère, à mon image, et Docteur Mamour pas loin derrière, en souvenir de nos visionnages intensifs de Grey's Anatomy avec Riley mais aussi le Docteur Robbins et ses belles boucles blondes ou encore le Docteur Hunt - c'était bien la seule chose que j'appréciais dans ces endroits. Surtout depuis le départ de Riley au printemps dernier. Mais bon. Parfois il faut faire des sacrifices pour le plus grand bien. J'avais donc enfilé mon manteau en laine et mes escarpins Jimmi Choo et pris la route de l'hôpital en compagnie de Jaspeur, persuadé de sa mort imminente après avoir reçu une simple écharde dans le doigt. Un peu plus tôt dans la journée, il avait accouru au salon où je lisais tranquillement une revue de mode, pour m'annoncer, à grand renfort de cris et de spasmes, sa mort prochaine, sur quoi il avait révélé son doigt ainsi qu'une vilaine écharde. Flegmatique comme à mon habitude, j'avais reposé mon magazine et lui avais demandé de m'attendre ici sans bouger. L'instant d'après, armée d'une pince à épiler de ma collection, j'avais pris son doigt. Il avait alors fermé les yeux, tâché de ne pas bouger comme je le lui recommandai vivement et j'avais pu retirer facilement l'écharde de l'apocalypse de son doigt. - Et voilà, magie ! Tu vas pas mourir aujourd'hui ! avais-je déclaré, fière de devenir son héroïne du jour, une fois de plus. Ah, si seulement ça avait été aussi simple ! Jaspeur était resté sceptique, pour ne pas dire tétanisé, et avait émis l'hypothèse grotesque que cette écharde lui donne la gangrène et qu'il faille finalement l'amputer de son bras préféré. Sérieusement, je suis si méchante que ça pour devoir supporter les pseudo crises de démence de tout le monde ? Comme j'adorais Peur, je n'avais rien dit, me contentant d'un soupir consterné et d'un regard au ciel, désespérée. Puis j'avais proposé de l'emmener aux urgences pour le rassurer. Quitte à ce que quelqu'un perde du temps avec un hypocondriaque, autant que ce soit quelqu'un payé pour le faire. Voilà comment je m'étais retrouvée dans la salle d'attente des urgences, pendant que Jaspeur - que ce crétin de médecin avait pris pour mon fils, mais qu'est ce qu'il faut pas entendre - se faisait examiner. Evidemment, aucune revue digne de ce nom ne pouvait me tenir compagnie. J'attendais donc en observant les autres, le gamin braillard avec un plâtre, les parents complétement dépassés, les vieillards de mauvaise humeur, les médecins débordés. Un joyeux melting pot pathétique. Et puis tout bascula, ma bonne humeur également, au ralenti, presque comme dans un film. Une écervelée en blouse blanche avait perdu le contrôle d'un des rejetons dont elle était censée s'occuper. Il avait atterri dans mes jambes, trop content de s'y agripper avec ses mains sales. Pauvre jean Levi's. J'étais furieuse. J'aurais presque pu lui donner une bonne raison d'être aux urgences - en lui cassant les deux bras, par exemple, j'ai peu de forces mais un enfant en a moins que moi donc c'est jouable - mais je n'étais pas si cruelle. C'était, en plus, beaucoup plus marrant de s'en prendre aux adultes dont je voyais la honte s'afficher sur leur visage en train de se décomposer. Oui, c'est particulièrement jouissif. En l'occurrence, l'écervelée en blouse blanche, preuve qu'elle était de la maison, méritait amplement cette humiliation. - Excusez moi mais vous avez obtenu votre diplôme dans une pochette surprise à nouvel an dernier ? Sérieusement, vous n'êtes clairement pas en mesure de vous occuper des enfants des autres, regardez ce que votre petit patient à fait sur mon jean ! C'est irrécupérable et en plus ça coûte... La jeune femme tourna enfin la tête vers moi. Nos yeux se croisèrent et ce fut l'étincelle, celle que certains attendent toute leur vie sans jamais la trouver. Elle était peut-être écervelée mais elle était surtout incroyablement jolie, surtout au niveau des yeux. Et moi qui pensais que seul Leonardo DiCaprio pouvait me faire cet effet... - ... une fortune, achevai-je d'une voix plus basse et mesurée. On vous a déjà dit que vous avez de très beaux yeux ? demandai-je après un moment, ayant retrouvé toute mon assurance. Ca n'excuse bien sûr en rien ce que ce monstre a fait à mon jean. C'est de la marque, précisai-je sans savoir si elle était capable de s'en rendre compte. |
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Tara Duncan « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-11-17, 21:45 |
| Les urgences, encore. Je détestais cet endroit. Et je n’étais malheureusement pas la seule. A chaque fois que le personnel n’était pas assez nombreux, tout le monde passait son tour pour y aller. J’aurais bien fait de même, mais je finissais toujours par craquer sous la demande et les beaux discours de fin du monde s’ils ne trouvaient pas quelqu’un. Et puis, de toute manière, je savais pertinemment que refuser n’était pas bon pour moi si je souhaitais évoluer dans l’hôpital et faire ma place. J’adorais mon job, mais contrairement à de nombreuses infirmières, je n’étais pas encore certaine de vouloir faire ça toute ma vie. C’était donc à peine arrivé que ma supérieur m’était tombé dessus, m’exposant les évènements tragiques. Deux arrêts maladie, une épidémie dans les salles de classes de Storybrook et un manque déjà cruel de personnels lorsqu’ils étaient au complet. J’avais tenté d’esquivé en rappelant que j’avais certains suivis aujourd’hui, mais rien à faire, son plan était parfaitement montée et je n’étais clairement pas utile… Ou du moins, moins, sur mon service d’origine.
Après avoir accepté, elle m’avait remercié une bonne centaine de fois. Je préfèrerais passer inaperçue plutôt que l’on me comble d’éloge surement toute aussi fausse les unes que les autres. Mais passons pour cette fois. Encore. Décidément, je ne serais jamais aussi catégorique et ferme que mes collègues. C’était un fait, il fallait que je réussisse à l’assimiler. J’enfilais ma blouse et mes chaussures avant de me jeter dans la gueule du lion où des dizaines de personnes courraient déjà de tous les côtés. A peine arrivé, je me retrouvais avec trois dossiers sur les bras. Personne n’était étonné de me voir. Bien évidemment. Tout le monde savait que j’accepterais avec une légère pression. Un souffle agacé s’échappa de mes lèvres alors que j’ouvrais le premier dossier pour me diriger vers le premier patient. Et c’est parti, il va m’en falloir encore du courage pour cette journée. Dès huit heures du matin, les urgences étaient connues pour réveiller n’importe qui.
Midi venait de sonner sur ma montre, l’heure de ma pause, normalement. Je dis bien normalement puisque depuis mon arrivée, je n’ai pas eu une minute pour moi et les patients ne cessent d’affluer. Je soupire, levant les yeux vers ma collègue qui, après avoir vu sa montre, fait une légère grimace. Eh oui, déjà. Et je tiens tout de même un minimum à cette pause, sinon, je ne passerais surement pas la journée. Un petit repas pour se restaurer et souffler, ce n’est pas de refus et j’aimerais éviter de le sauter.
- Tu peux juste aller chercher le patient suivant s’il te plait ? Je finis avec le mien.
- Pas de soucis, j’y vais.
Acquiesçant avec un demi sourire sur les lèvres, j’avais fais marche arrière pour rejoindre l’une des salles d’attentes, bien trop remplis pour l’heure. Un coup d’œil au dossier que j’avais attrapé avant de rentrer dans la salle m’indiqua facilement le petit garçon. Erwan, 7 ans, avec le bras cassé, il n’y avait pas d’hésitation. Les parents, légèrement agacé par l’attente certainement, se levèrent avant même que je n’appelle leur fils, pour me rejoindre et me gratifier d’un bonjour aussi agréable que ma nouvelle du matin. Le petit garçon, visiblement apeuré, s’échappa des bras de sa mère pour se coller à une autre femme, présente dans la salle d’attente. La morve au née et les mains surement peu propre, je ne fus pas assez rapide pour lui attraper le bras. Embarrassée, je m’approchais pour prendre le dit Erwan par la main et le ramener à ses parents.
- Je suis sincèrement désolé il…
Les propos de la femme, tranchant résonnèrent dans toute la salle d’attente. Je marquais une pause, à la fois surprise et mal à l’aise de la situation. Ma mâchoire se contracta légèrement alors que je me relevais, plus tendue. Je finis par me tourner vers elle, plantant mon regard dans le sien. Gardant mon calme, d’apparence extérieur, je fulminais à l’intérieur de moi. Cette journée n’était clairement pas pour moi. J’allais, tout en gardant mon professionnalisme, m’excuser une nouvelle fois et sortir de la salle d’attente lorsqu’elle reprit la parole, me soufflant une nouvelle fois. Les yeux écarquillés, je restais silencieuse quelques secondes, pesant le pour et le contre d’une mauvaise blague. - Je.. Merci ?
Le rouge me monta aux joues lorsque je me rendis compte que la totalité des gens présents dans la salle d’attente avaient les yeux fixés sur nous. Se sortir de cette mauvaise passe vite. Peu inspirée et surtout perturbée, je m’étais raclée la gorge, mal à l’aise. - Venez avec moi, je vais vous donnez de quoi nettoyer votre pantalon.
D’un geste de la main, j’indiquais ma collègue à la petite famille et j’attendis que la femme me suive en salle de pause pour tenter trouver de quoi nettoyer son jean. |
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________________________________________ 2016-11-17, 23:15
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| Un compliment suffit à faire perdre leurs moyens aux personnes les plus assurées et à leur donner une teinte rouge homard assez peu seyante. J'adorais contempler ce spectacle de gêne en public. Rougir, ça ne m'arrivait jamais. Je verdissais, sinon rien. En l'occurrence, j'étais restée totalement impassible et maîtresse de mes émotions - un comble, je sais - en dépit de tous les regards tournés vers nous. Je ne leur accordais pas la moindre attention, tout simplement parce qu'ils n'en méritaient pas. Qui a envie de gâcher l'utilisation de ses précieuses rétines pour admirer un morveux avec le bras cassé, ses parents en panique totale ou encore les vieux incontinents et fragiles qui peuplent les alentours ? Certainement pas moi. Cette écervelée était de loin la chose la plus agréable à regarder à 2km de distance. Autant la regarder. Ou plus précisément : autant la regarder se décomposer en jouissant intérieurement de la voir si mal à l'aise. J'adorais ces moments là. J'avais prévu d'en avoir quantité avec Riley, surtout quand elle serait au lycée, populaire hockeyeuse à la pointe de la classe, orteils des pieds compris. Ne jamais lésiner sur les détails. C'est la règle numéro un. En l'occurrence, je n'aurais pas l'occasion de lésiner sur les orteils de Riley. Faisant contre mauvaise fortune bonne répartie, je me délectais des moments de gêne des autres, de préférence quand j'en étais à l'origine. Je n'aimais pas le scandale pour le scandale. Les frasques de Kim Kardashian me donnaient de l'urticaire. Ils étaient grossiers et manquaient cruellement de classe. J'aimais les coups d'éclat maîtrisés, parfaitement calculés, ceux dont on pouvait quitter la scène de crime d'un pas tranquille en se sentant supérieure aux victimes - ce qui était le cas, notamment dans cette ville. Je ne perdais jamais - ou disons rarement - le contrôle d'une situation. En dépit de son regard envoûtant, je n'avais pas cillé et je ne cillerai pas. Je savais simplement reconnaître la beauté quand je la voyais mais l'infirmière demeurait une écervelée incapable de tenir un enfant. Eussé-je été patiente des urgences, j'aurais peut-être craint pour ma vie. Sauf si les yeux de biche soignent le monde, auquel cas je n'ai pas reçu le mémo. D'un pas lent mais sûr de lui, je me levai à son invitation. M'aider à me nettoyer été assurément la moindre des choses qu'elle pouvait faire. Nous arrivâmes dans ce qui avait tout l'air d'être la salle de repos que j'inspectai avec attention, comme à chaque fois que je pénètre quelque part pour la première fois. Les néophytes l'ignorent mais leur goût plus ou moins prononcé pour la déco, le bon goût et l'agencement en général en dit long sur eux. En l'occurrence, la salle des infirmières était fonctionnelle et sobre, immaculée, contrairement à mon pantalon. Les canapés étaient bleus. Les meubles en bois clair. La machine à café bon marché, de même, sans doute que le liquide qui en sortait. Les stores étaient relevés. On avait vue sur le parking, phénomène totalement inintéressant. Une fois la pièce passée en revue, je reposai les yeux sur l'infirmière : - Alors ? On avait dit que vous alliez me donner "de quoi nettoyer mon pantalon" si je ne suis pas encore sénile. Eh bien... faites, je ne vais pas commencer à farfouiller moi-même dans vos affaires d'infirmière, ce ne serait pas très poli. Au passage, si jamais vous trouvez un soupçon de confiance en soi dans l'un de ces tiroirs, je vous conseille de l'avaler tout rond. Je vous ai observée avant, fis-je remarquer inutilement. Vous en avez cruellement besoin. Les beaux yeux ne font pas tout, de même que la blouse blanche, même si ça peut en attirer certains. Vous avez du potentiel, ce serait bien pour vous de le montrer aux autres. Sinon, vous allez rester la petite infirmière gentille à qui on refile les morveux intenables et multiplier les heures sup et paf, avant trente ans vous aurez des cheveux gris et le front plissé. Et croyez moi ça ne vous irait pas du tout. |
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Tara Duncan « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-12-05, 22:21 |
| A ce moment là, exactement… Je ne savais pas si je devais être flatter, mal à l’aise, ou carrément planquer sous terre. Mais clairement, là, oui, j’aimerais être sous terre. Dix pieds sous terre même. De base, je n’ai jamais été à l’aise avec ce genre de chose. Les couples, tout ça, vous savez. Je suis d’ailleurs persuadée que je finirais comme Bridget Jones… Sans ses deux true love. Mais avec des chiens par contre, pas des chats. Mais… Disons que j’essayais de me convaincre que cette situation m’allait. Après tout, de nos jours, les animaux sont bien plus fidèles que les hommes. Et puis, ils n’auront pas le choix de me supporter alors.. On ne pourrait être qu’heureux. Je sais ce que vous vous dites. Quel bel avenir.
Mais en revenant à cette situation pour le moins… Insolite, je tentais de faire redescendre le feu qui m’était montée aux joues. Est-ce que c’était réellement sérieux ? D’un côté j’espérais que non puisque cette situation me mettait mal à l’aise.. Et d’un autre côté, j’espérais qu’elle le soit puisque sinon, la blague aurait marché à 200% et que j’aurais eu l’air ridicule à souhait. Vous me direz, une fois de plus ou une fois de moins…
Debout face à elle, j’attendis qu’elle me rejoigne pour prendre la direction de la salle de pause. Certes, ce n’était pas autorisé de faire entrer des patients dedans, mais pour un cas exceptionnel et une urgence exceptionnelle, il fallait des mesures… Vous avez compris. Dans un silence… très malaisant, je suivis le chemin pour rejoindre la salle de pause. Une fois à l’intérieur, je me dirigeais vers l’évier pour attraper un chiffon propre et l’humidifier légèrement.
C’était seulement maintenant que je me demandais comment faire partir ce genre de tâche ? Ca m’arrivait tous les jours ce genre de chose… Mais j’attendais souvent le soir pour balancer tout mon linge dans une machine a laver et laisser la magie s’opérer. Alors un chiffon seulement avec un peu d’eau suffirait-il ? Je n’en étais pas certaine. Loin de là. Mais je ne me risquerais pas à mettre du savon sur ce dernier. Celui dans les hôpitaux était plus agressif que la normal, pour tuer le maximum de bactéries. Il ne manquerait plus que j’abime son jean pour remporter la palme d’or.
- Je peux vous proposer ce chiffon humide… Je n’ai pas grand chose d’autre, à vous proposer si ce n’est une machine à laver, mais ce n’est peut être pas la meilleure des solutions, je n’ai pas de pantalon de rechange à vous prêter.
Eh vas y Tara, enfonce toi, creuse ta tombe, à cette allure là tu serais dix pieds sous terre en un temps record. Sérieusement, parfois, je me désespère moi même. Tentant de rattraper ma bêtise, je me racle la gorge en écoutant la suite de ses propos. Toujours très… Altruistes et amicaux. Mais je devais bien remarquer qu’elle avait raison. Mais la plupart du temps, on attend le deuxième rendez vous pour les critiques.
- Merci… Enfin je suppose ? Mais disons que ce trait de caractère ne date pas d’hier et je ne verrais pas bien comment le changer aujourd’hui… Même si un avenir énoncer comme ça me donne subitement envie de changer de plan..
Et je mesurais mes propos. Je n’avais jamais vu mon avenir sous cet angle. Et j’espérais ne jamais avoir à le voir comme ça. Il paraissait bien triste. C’en était presque effrayant. Au vu de la situation de laquelle je partais, finir comme ça était assez… Déprimant. Si seulement « changer de plan » était aussi facile, je l’aurais déjà fait. Malheureusement, je voyais difficilement comment me sortir de cette situation dans laquelle j’évoluais depuis quelques années. Je préférais chasser ces idées plutôt que d'y penser. Un léger sourire s'afficha sur mon visage alors que j'avançais ma main à son attention.
- Tara, en passant. Et encore désolé pour votre pantalon.
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________________________________________ 2016-12-05, 23:38
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| - Effectivement, la machine à laver, bien qu'appropriée ne m'arrange pas. Exhibitionniste ne fait pas partie de mes attributions, grand dieu non, commentai-je en attrapant le chiffon mouillé. Ca va faire l'affaire, ne vous en faites pas je suis assez géniale dans mon genre, repris-je en commençant à m'affairer sur la vilaine tache. Le secret, c'est de frotter énergiquement et dans le sens du tissu - parce que oui, ça a un sens, croyez moi ou non, néophytes que vous êtes - et d'y mettre toute sa volonté. Or, de la volonté, j'en ai toujours eu à revendre. Il en faut, de la volonté, quand on s'appelle Dégoût et qu'on vit avec Peur, Tristesse et Colère. Ce n'est pas une sinécure, loin de là. Tout en frottant, je relevai parfois la tête pour l'observer, toujours aussi gênée. Même Riley lors de son premier jour de classe avait fait meilleure figure. Probablement parce que j'étais dans sa tête et que cette pauvre fille était livrée au monde sans un système de défense efficace. Je l'aurais presque plainte. Presque. Les plaintes, c'est chez Tristesse, pas chez moi. Et pourtant, voilà qu'elle avait quand même décidé de me raconter sa vie. Su-per. Je roulai des yeux, me concentrant sur le jean pour l'épargner un peu et me montrer aussi sympathique que je sais l'être. - Merci… Enfin je suppose ? hésita la jeune femme. - Oui, je crois qu'un merci s'impose, en effet. A peu près personne au sein de votre famille, vos amis, vos proches ou je ne sais pas quoi ne sera jamais aussi honnête que je viens de l'être. Vous avez sans doute gagné dix ans de thérapie et la bonne nouvelle c'est que c'est gratuit. Mais au cas-où... Je déposai ma carte sur la table près de moi, des fois qu'elle ait besoin d'évoluer positivement dans la vie. Et d'avoir des rides plus tard. Et pendant ce temps, elle continuait de blablater des choses qui ne m'intéressait pas : - Mais disons que ce trait de caractère ne date pas d’hier et je ne verrais pas bien comment le changer aujourd’hui… Même si un avenir énoncé comme ça me donne subitement envie de changer de plan... - Ravie de vous avoir rendu service et de libérer vos envies, commentai-je comme un médecin en fin de consultation. Et dire que c'était elle qui travaillait à l'hôpital... Le monde à l'envers. Heureusement pour elle je n'avais qu'une parole : nous étions peut-être passées dans le service psychiatrie sans que personne ne s'en aperçoive mais ces quelques conseils resteraient gratuits, parole d'émotion. J'avais à présent fini de frotter mon pantalon. Il était mouillé mais toute trace de l'incident semblait avoir disparu. Il y avait donc un dieu dans cet univers, merci. L'époussetant pour la forme, je me relevai alors qu'elle se présentait. Tara. Un joli prénom que je n'écoutais que d'une oreille. Mais déjà elle le contrebalançait par des excuses inutiles, l'effaçant pour présenter la pauvre petite fille incapable de s'affirmer, de se révolter ou de crier, juste de subir et de s'aplatir comme une carpette dès que quelque chose échappait à son contrôle. - Vous êtes chiante, vous savez ça ? demandai-je de manière purement rhétorique. Elle devait bien le savoir qu'elle était pénible à s'excuser tout le temps pour un oui ou pour un non. Si elle s'excusait de la faim dans le monde je ne répondrais plus de mes actes. Et pour éviter que cela n'arrive, je pris la décision qui s'imposait. M'avançant d'un pas déterminé vers elle, je l'empoignais par le col de sa jolie petite blouse avant de la plaquer contre le mur le plus proche et de planter un baiser appuyé sur ses lèvre charnues. L'échange dura quelques secondes de pur bonheur silencieux. J'y mis alors fin, satisfaite et du silence et du baiser. - Aahh, soupirai-je d'aise. Ca fait quand même du bien quand tu te tais, Tara. Moi c'est Deborah. Tu peux m'appeler Deb. Maintenant on est presque intimes, ajoutai-je avec un clin d'œil. Détends toi, la tache est partie parce que les taches ne me résiste jamais. JAMAIS, insistai-je avec un regard appuyé. |
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________________________________________ 2017-01-08, 20:31 |
| Ca pour être de l’honnêteté, c’était de l’honnêteté. Malgré le fait qu’elle n’est pas tort, je ne remettais en aucun cas ses paroles en doute. C’était juste dis de manière assez... Crue. Et direct. Surtout pour des inconnus. Si elle avait un bon sens de l’observation, elle avait peut être quelques petits soucis de... Tact ? C’était le mot. Du tact. J’en avais certainement beaucoup trop, alors je n’étais pas contre le fait d’en partager un peu pour rétablir un semblant d’équilibre. Je lançais un coup d’œil à la petite carte qu’elle venait de me tendre. Par politesse, je la pris, surement en étant persuadé que cela n’aurait certainement pas de suite. Même si l’intention était louable.
Je stoppais rapidement mes propos, ne m’étendant pas plus. Je voyais bien que cela ne l’intéressait pas du tout, et elle ne se privait pas de me le montrer. Le tact. Oui, le tact. En attendant, elle frottait son pantalon... Comme tout le monde l’aurait fait, je supposais. Mais apparemment, cet acte était rempli de technicité. Ce qui ne m’étonnait pas tant que ça, au vu de sa prestance. Prestance que je n’aurais surement jamais... Mais de ce côté-là, je ne m’en plaignais pas.
Mes yeux s’écarquillèrent aux dires de la femme. Je levais la tête vers elle, me demandant si elle était réellement sérieuse ou si ce petit numéro était une blague depuis le début. Les caméras ? Un mauvais coup des collègues ? C’est bon, je me suis assez ridiculisée comme ça, et j’aimerais bien mettre fin à ce massacre. Malheureusement pour moi, la.. Certaine Déborah, si j’en croyais le nom écrit sur la carte, avait l’air d’être tout sauf le genre de personne à blaguer. Je m’apprêtais à m’excuser une nouvelle fois, cette fois plus de manière polie de la faire répéter dans l’espoir qu’elle ne reprenne pas la même chose. Mais les paroles qu’elle m’avait jeter au visage précédemment me revinrent. Pas de confiance ? Très bien.
Première leçon.
- Et vous manqu..
Quez de tact ? Sa main se posa sur ma blouse, de manière parfaitement inattendue. Bouche bée, je m’étais arrêté en plein lancé, sidéré par son acte. Elle m’avait poussé contre le mur, me laissant juste le temps de lever des yeux emplis de surprise pour voir son visage se rapprocher dangereusement du miens. Ah très bien. Donc je rêve. Je ne vois pas d’autre solution. Toujours sous le coup de la surprise, je louchais à moitié sur ses lèvres qui finirent par se poser sur les miennes, me faisant rater un battement de cœur.
Des secondes ou des minutes ? Je n’en avais aucune idée. J’étais... Scotchée. Paralysée. Sidérée. Lorsqu’elle se recula, les connections dans mon cerveaux se rétablirent, pour mon plus grand malheur. Mon visage s’enflamma violemment, mes joues chauffèrent... Et je perdis entièrement mes moyens. Des étincelles crépitèrent du bout de mes doigts, mon cœur fit un nouveau bond, en cœur avec l’un des placards remplis de dossier qui s’ouvrit violemment sous le coup de la petite explosion qui avait eu lieu à l’intérieur. Des feuilles roussies s’en échappèrent en voletant, me laissant muette et incapable de réfléchir.
Beaucoup plus à l’aise.. Elle faisait vraiment ça souvent ou quoi ?! Deb... Orah. On s’en tiendra à Déborah, sinon, je sens que je vais faire un malaise. Repris la parole, tout à fait sereine. Mon cœur sauta une nouvelle fois dans ma poitrine en entend le mot intime. De ce même battement, l’ampoule de la pièce explosa en des milliers de petits morceaux de verres. Mes yeux, toujours bloqué sur la femme, tentait de saisir une once de réalité à laquelle se rattaché. Pincez-moi. Pincez-moi. Je dois rêver. Je DOIS rêver. Ce n’est pas possible, ce n’est pas...
- Mais c’est pas vrai, c’est quoi encore ces bruits ?! Je vous préviens que s’il y a encore eu un accident dans la salle de pause, je vais voir mon supérieur !
Quoi de mieux qu’une menace de perdre son job pour sortir d’un monde parallèle ? C’est déterminé, cette journée était ma journée. Je n’avais pas été aussi chanceuse depuis de longues semaines. Prise de court, je tournais la tête vers la porte dans un renfoncement du mur menant au sous-sol. Si on me trouvait là, une nouvelle fois avec des dossiers de patient à moitié brûlé je risquais de devoir me chercher rapidement un nouvel emploi.
- Suivez-moi.. S’il vo.. Non juste suivez-moi, je ne veux pas perdre mon boulot !
Attrapant la femme par le poignet, je la tirais à ma suite, déverrouillant sans explosions (exploit de ma part) grâce à ma magie la porte. J’entrais, ne laissant pas vraiment le choix de me suivre à la rousse avant de refermer derrière moi, me concentrant une nouvelle fois, pressé par le temps, pour faire bouger de nouveau le verrou. Une fois le « clic » entendu, mes épaules se détendirent. La porte de la salle de pause claqua, signifiant l’entrée d’une de mes collègues les plus... Aimable ? Surement. Une vieille peau dans l’idée.
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________________________________________ 2017-01-08, 23:29
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| Et voilà. Un seul petit baiser de rien du tout avait suffi à faire perdre le peu de moyens que Miss Manque de Confiance avait en elle et que sa surprise n'ouvrit un placard qui recracha des dossiers qui, à leur tour, recrachèrent des feuilles. Et en un rien de temps la salle de repos était sans dessus dessous devant mon air circonspect. Hors de question que je l'aide à ramasser. C'était uniquement de sa faute. D'ordinaire les gens qui se faisaient embrasser ne provoquaient pas un nouvel Hiroshima dans leur environnement immédiat. Assez littéralement, d'ailleurs. Mais pas suffisamment pour que je me sépare de mon flegme légendaire. Même l'ampoule explosive n'en eut pas raison. Je vivais avec des émotions à l'état pur. J'avais l'habitude de ce genre de débordement. Dans le cas présent, je m'en amusais. Un peu. Cette godiche était touchante dans son genre et avait réellement de beaux yeux, de ces yeux qui n'ont pas besoin d'un maquillage lourd pour être exceptionnels. Malheureusement, si j'étais capable de rester sereine, ce n'était pas le cas de l'énervé de service qui n'avait guère apprécié le boucan. On pouvait le comprendre. Quant à moi, je comprenais aisément que Colère était aux commandes de son cerveau en cet instant-là, quand Peur pilotait celui de Miss Manque de Confiance en Soi. Et après on s'étonne que le monde aille si mal... Elle était désespérée. Et suppliante. Un vrai chaton abandonné en pleine zone de guerre. C'était presque mignon. Mais un chaton qui ne me laissait pas le temps de décider si oui ou non je voulais la suivre, m'entraînant avec elle que je le veuille ou non. Ou plutôt : que je veuille ou non lui causer des ennuis - parce que j'étais douée pour ça. Rendre la vie des gens impossible. Pointer du doigt leur défaut. Etre plus classe qu'eux. J'aurais pu la faire virer, si j'en avais eu envie. J'en étais certaine. Et je n'aurais pas eu peur de me faire détester parce que je connaissais pas cette fille et que de toute façon je m'en fichais. Mais je ne l'avais pas fait. Et je ne comptais pas le faire. Pourquoi ? Et pourquoi pas ? Et pour en revenir au cœur du sujet : la demoiselle explosive nous avait finalement enfermées ailleurs. - Super, le plan, raillai-je, bras croisés sur ma poitrine. Il va falloir m'expliquer un petit truc, repris-je en lui lançant un regard perçant. Pourquoi une jeune femme avec autant de pouvoirs magiques - plus ou moins contrôlables et donc plus ou moins utiles, certes - a-t-elle aussi peu confiance en elle et semble-t-elle avoir peur de tout y compris d'un bisou ? A vue de nez vous êtes une sorcière ou une magicienne ou je ne sais pas quoi. Et à vue de nez vous pourriez largement maitriser votre supérieur ou le convaincre de vous garder en dépit de votre... manière explosive de réagir. Alors ? Pourquoi ? Profitez, je consulte gratuitement aujourd'hui. |
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Tara Duncan « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : Tara Duncan | Dans le monde des contes, je suis : : Tara, la blonde à la mèche blanche qui fait tout exploser à son passage !
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________________________________________ 2017-03-04, 23:35 |
| Une catastrophe. Une véritable, véritable catastrophe. Non, vraiment, pourquoi j’étais obligé de faire exploser tout ce qui m’entourait dès que mes émotions prenaient le dessus. Ou… Question plus pertinente. Pourquoi cette femme m’avait embrassé, comme ça, sans prévenir ?! C’était… Perturbant. Personne n’avait jamais fait ça. Un rapide coup d’œil à la salle m’avait fait comprendre que, si on me trouvait là une nouvelle fois, au cœur d’un chaos pareil, je perdais mon job. Et une chose était certaine, j’avais autant besoin de ce job que je l’aimais. La conclusion était simple, je ne pouvais pas le perdre. Pourtant, l’une de mes collègue… Aigrie. N’avait pas l’air de cet avis et se ferait une joie de me mettre des bâtons dans les roues.
Paniquée, je m’étais donc ruée vers les sous sols où étaient entreposé le matériel de rechange ainsi que les archives. En plus d’être parfait pour nous planquer, il débouchait sur plusieurs autres salles, me permettant de m’éclipser pour ressortir par une nouvelle porte. Cela pourrait peut être me sauver la mise pour cette fois. Espérons que personne d’autre ne souhaite m’embrasser à l’hôpital pour les quinze ans à venir.
Une fois à l’abris, j’avais détendus mes muscles, m’asseyant quelques instants sur les marches. De toute manière, je ne pourrais certainement pas ressortir directement par une autre porte sans paraître suspecte. Et il fallait que je trouve une excuse plausible au fait qu’une patiente soit avec moi. Levant des yeux vers la femme, je lâchais un profond soupir, légèrement désarçonnée.
- Je n’ai pas peur… Ce n’est pas exactement ça… Disons que c’est plus… Une personne normal va se faire submerger par ses émotions, elle va être, très contente, très surprise, très… Apeurée. Ce genre de choses. On ne les contrôle pas forcément, on peut intérioriser, mais ça ne se contrôle pas. C’est pareil pour mes pouvoirs.. Ils réagissent à mes émotions…
Je laissais un temps de pause, fixant quelques instants le sol. C’était… Très contraignant. Mais j’avais finis par m’y faire. Ca m’était même parfois été d’une grande aide. Quand quelqu’un commence à vous intimider et qu’il voit des mains explosives, ça calme grandement. Mais j’avais finis par accepter cette partie de moi. Mes pouvoirs s’étaient considérablement réduits à Storybrook, heureusement. Pourtant, ils restaient tout de même très puissants.
Je relevais finalement les yeux vers la femme, Deborah, incertaine. Je tentais de capter dans son regard le fond de ses propos. Maîtriser mon supérieur ? Je ne voyais pas totalement où elle venait en venir. Ou tout du moins, j’espérais qu’elle ne fasse pas allusion à la première chose qui m’était venue en tête.
- Sortcelière, c’est un peu des deux. La maîtriser, c’est à dire ? A vrai dire je n’y ai jamais pensé. Je ne maîtrise par réellement mes pouvoirs, je préfère ne pas les utiliser.
J’avais scruté quelques instants la rousse. Sans m’en rendre réellement compte, j’en avais beaucoup dit. Plus que ce que je n’aurais souhaité. Mais elle, en contre partie, ne m’avait rien dit. Devant son charisme et sa prestance, si je voulais tenter d’inverser la tendance, au moins un minimum, il allait falloir que je me montre plus assurée. D’une voix se voulant sûre, je repris.
- Et vous ? Vous avez des pouvoirs ? J’ai beaucoup parlé… Mais pas vous.
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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________________________________________ 2017-03-05, 00:42
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| Parce que maintenant la demoiselle comptait m'apprendre comment fonctionnent les émotions ? Laissez moi rire. J'observai, la bouche pincée, sans rien dire. Mon air devait parler pour moi. J'étais sans aucun doute mieux placée qu'elle pour décrire les émotions et leur fonctionnement. En l'occurrence, si Peur avait fini la consultation pour laquelle je l'avais amenée à l'hôpital, lui aussi devait être particulièrement apeuré - au détail près qu'il risquait seulement de passer pour un malade de Parkinson, pas de faire exploser le décor ou les gens. Je devais cependant reconnaître que l'analogie avait le mérite d'être parlante, au moins. - Je sais comment fonctionnent les émotions, ne pus-je cependant m'empêcher de siffler. Mais je vois où vous voulez en venir. Je peux donc en conclure que vous ne faites pas réellement preuve de self-control, notai-je, sans appel. Croyez bien que vous êtes loin d'être la seule... J'avais soupiré ces derniers mots, fatigués par le genre humain dans sa globalité. A croire que personne dans cette ville ne savait se comporter normalement et subtilement. Par moment, je désespérais et perdais foi en l'Homme. De temps en temps, cependant, une rencontre ou une bonne surprise me persuadait que ma tâcha émotionnelle, quoique difficile, était réalisable. La demoiselle fixait à présent ses pieds, penaude. On aurait dit Tristesse en mieux habillée et plus puissante. Il y avait du pain sur la planche avec cette magicienne. Self-control, confiance en soi, posture générale et force de caractère étaient les points d'amélioration que j'avais ciblés. Elle eut cependant le courage de capter mon regard dur et de poursuivre, plus téméraire que jusqu'à présent. Comme quoi, tout arrive. Ainsi elle était une sorcelière. Il faut croire que ce terme existe. J'opinai silencieusement. Dans l'absolu, je me fichais pas mal du titre qu'elle avait. Tara confirmait que j'avais une fois de plus vu juste, c'était tout ce qui comptait réellement. Elle confirmait aussi sa curiosité et, plus étrangement, sa lucidité. - Vous avez effectivement beaucoup parlé, notai-je, imperturbable. Beaucoup parlé pour dire peu de choses, précisai-je. Si vous avez des dons mais que vous ne les utilisez pas, c'est ce qu'on appelle du gâchis. Je n'aime pas le gâchis. La maîtrise de soi - ou de ses dons, bien que vous ayez sans doute besoin des deux - c'est comme l'allemand : ça s'apprend. Tant que vous ne daignerez pas apprendre, essayer, échouer, recommencer et réussir, vous serez toujours une petite fille effrayée qui préfère se cacher à la cave qu'affronter sa vie. Ou son supérieur. Je ne prône pas la violence mais un peu de bluff ou de manipulation psychologique, ça n'a jamais fait de mal à personne... Je marquai une pause, le temps qu'elle s'imprègne de mes sages paroles et que, peut-être, des idées germent dans son esprit. Puis je repris : - Je n'ai pas de pouvoirs magiques. Juste des dons que je cultive le plus sérieusement du monde. Mon assurance, par exemple. Mon bon goût. Ma connaissance en poisons et autres nuisances sociales. Je parlai d'une voix neutre, sans chercher à me vanter. Les faits, rien que les faits. Mais la curiosité de la sorcelière m'amusait. Un sourire naquit au coin de mes lèvres. Je m'approchai alors de Tara, me baissant légèrement pour me retrouver à son niveau. - Vous ne me croiriez pas si je vous disais qui je suis exactement, soufflai-je avant de reculer de quelques pas, sûre de mon petit effet. Ecoutez, ce n'est pas que votre compagnie m'ennuie. Vous êtes plutôt amusante dans votre genre et pas désagréable à regarder mais... j'aimerais sortir d'ici. J'ai mieux à faire de ma journée que de moisir dans cette cave et vous aussi, j'en suis sûre. Vous m'y avez entraîné par couardise et par crainte et je suggère que nous en sortions la tête haute et déterminées. Vous n'avez qu'à imaginer que vous êtes la reine du monde si ça peut vous aider. Je suis sûre que vous pouvez le faire et que vous pouvez inventer une petite histoire rassurante pour justifier de m'avoir emmenée par là. Moi je n'ai absolument aucun problème à sortir d'ici avec panache et sans aucune excuse, conclus-je en battant des cils, mon pied tapotant légèrement le sol, dans l'expectative. |
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Tara Duncan « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2017-05-02, 18:11 |
| Cette femme était... Aussi surprenante que.. Blessante d’un côté. Elle touchait juste, à l’endroit précis ciblé. Celui qui n’était pas du tout agréable. A chaque parole. Autant dire que parler avec cette femme était aussi agréable et gratifiant que de marcher pied nu dans un champ de cactus. Première parole, difficile à entendre, mais après tout, la femme admettait que je n’étais pas la seule. Chose que je savais pertinemment mais que j’avais tendance à oublier. Deuxième parole, des reproches. Mon teint vira au rouge à sa remarque sur la pertinence de mes propos. Décidément, ce n’était pas ma journée. La cohabitation à longue durée avec cette femme devait être asse douloureux pour son égo.
Mes sourcils se froncèrent à la suite de sa remarque. Manipuler ? Abuser de mes pouvoirs ? Il en était hors de question. Jusqu'à maintenant, j’avais été plutôt d’accord avec tout ce qu’elle disait, même si dire était bien plus facile qu’agir et que... Malgré mon accord, je n’arriverais surement jamais à ce résultat... Mais... La manipulation, ce n’était pas mon truc, pas mon truc du tout. Je n’avais jamais pensé faire cela un jour, et l’idée émise me mettait des frissons. Sérieusement, des gens faisaient réellement cela avec leurs pouvoirs ? Avec un peu de réflexion, cette question était complètement absurde... Oui, les gens utilisaient leur pouvoir, magique ou non, le pouvoir était très facilement détourné pour soit. Et même si... Cela pourrait être tentant, jamais plus je n’aurais pu me regarder dans une glace après avoir fait cela. Je n’aurais pas la conscience tranquille.
- Je conçois que... Fuir mes pouvoirs n’est pas la bonne méthode et qu’ils pourraient être bien plus utile contrôlé. Seulement, il est bien plus facile d’apprendre quelque chose par cœur plutôt que de tenter de changer notre... Manière d’être et de travailler sur notre maîtrise de soit. Je ne connais pas réellement les outils pour travailler là dessus... Mais...
Ma gorge se noua un peu, mes muscles se tendirent légèrement. L’idée de moi même utilisé mes pouvoirs contre mon supérieur m’étaient inconcevable. Je trouvais déjà ceux le faisant répugnant, mais je serais surement bien incapable de faire cela.
- Je me verrais mal manipuler quelqu’un. Ce n’est pas vraiment mon truc. Surtout pas en utilisant mes pouvoirs. Je serais plutôt mal placée... Pour ça.
La suite de ses paroles me fit rire. Je ne pu m’empêcher de le retenir, avant de m’apercevoir que la femme était totalement sérieuse dans ses paroles. Alors... Si moi, je suis en manque de confiance en moi, à contrario la femme en semblait blindée. A nous deux, nous rétablirons très certainement l’équilibre. Je me repris bien rapidement, ne voulant pas l’offenser ni paraître malpolie. Mais une chose m’avait fait tiquer. A la fin, tout à la fin de sa tirade... Une connaissance...
- Votre connaissance en poison ? C’est une image ou... ?
Concernant son identité, la femme semblait vouloir laisser du suspens. Etait-ce par honte ? Parfois, la différence entre notre identité actuelle et notre identité passée était complètement différente. Si elle m’avouait être Quasimodo, je risquerais d’être pris d’un léger... Voir puissant fou rire. Mais je ne préférais pas y penser, cette idée avait plus tendance à lui retirer de la crédibilité qu’à lui en apporter. Bien que j’apprécie beaucoup ce personnage.
Secouant la tête, je ne pris conscience qu’à ses paroles que nous étions enfermés dans la salle d’archive depuis maintenant plusieurs minutes. C’était... Impensable. Je n’aurais jamais imaginé me retrouver dans cette situation. Surtout avec cette femme qui m’avait fait... Fort effet pendant les premières minutes.
- Oh oui bien sur ! Et euh... Merci pour le compliment... ?
J’avais baissé la voix, incertaine de la fin de ma phrase. Ce qui me faisait légèrement plus flipper, c’était la fin de sa phrase. Sortir avec classe et panache... D’accord. Enfin, surtout pour elle. Argumenter le comment du pourquoi nous nous étions retrouvé ici, moins. Après tout on pouvait sortir avec classe et panache sans se faire remarquer ?
- Pourquoi ne pas allier classe et panache avec discrétion ? C’est tout aussi... Bien ?
Tentais-je, incertaine. Je doutais que cela la satisfasse, mais qui ne tente rien n’a rien. Avec un peu de chance, je pourrais me dépêtrer de cette situation sans trop de conséquence. Et puis... Il y avait une autre sortie de la salle des archives. Autant utiliser l’autre ? Ca fera une petite visite des lieux ?
- On peut sortir par là bas, ça mène à deux pas de l’entrée principale de l’hôpital vous pourrez partir directement sans... Vous perdre dans les couloirs ?
Là, je pense que j’ai légèrement abusé. Sur un malentendu... Ca peut passer.
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