« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et en voiture ! Anita avait tenté de calmer Even, mais c’était peine perdue de réussir un tel exploit en une seule phrase. Sa fille avait déjà une certaine méfiance envers les anciens canidés à la base, mais c’était devenu bien pire depuis sa fausse couche et la disparition de William. Heureusement, il y avait trop à faire pour s’appesantir sur tout cela pour le moment. La priorité, c’était Iris.
Accompagnée de Dale, la lionne installa la future mère dans la voiture et prit le volant. L’hôpital n’était pas très loin, mais le peu de temps de trajet suffit à Iris pour perdre les eaux. Bah tiens… Heureusement, April avait appelé l’hôpital pour qu’ils se tiennent près. Alors en attendant, il ne restait plus qu’à rassurer la future mère, ce que Dale et elle se mirent à faire.
- Tout va bien se passer, ne t’en fais pas. Respire doucement… L’encouragea-t-elle. Fais comme Dale, il va te guider pour la respiration.
Heureusement que le cabot et elle s’étaient mis d’accord sur pas mal de choses avant l’accouchement… Rassurer Iris était la priorité de Dale tandis que celle d’Anita était de l’amener le plus rapidement possible à l’hôpital, quitte à griller quelques feux rouges. Ils finirent par y arriver et furent accueillis par une flopée de personnel médical qui prit la brune en charge. Dale finit par l’accompagner et Anita resta avec April, Amelia et Even qui stressait comme pas possible.
- Calme-toi ma puce… Dit-elle doucement en passant un bras sur les épaules d’Even. Dale est avec elle et les médecins vont veiller à ce que tout se passe bien… Iris est bien plus encadrée ici que sur la Terre des Lions. Vous vous rappelez ? Lança-t-elle aux deux autres mères en souriant.
Elles avaient souffert, toutes les trois. Et pas moyen d’avoir de la morphine contre la douleur ou une césarienne quand ça prenait trop de temps ! Alors ici… Iris n’aurait pas pu être mieux encadrée et soignée, c’était certain !
April King
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Une fois dans la voiture, je tentais du mieux que je pouvais de canaliser mon stress. C'était le premier cas de naissance que nous avions dans la famille. Alors, j'en faisais peut-être une affaire personnelle, je prenais peut-être un peu trop les choses à cœur ou que sais-je d'autres, mais honnêtement, je souhaiterais que tout se passe le mieux possible. Aussi, tant pis pour le code de la route, j’attrapais mon portable, une main toujours sur le volant, et m'empressais de composer le numéro de l'hôpital afin de les prévenir qu'une équipe prenne en charge Iris au plus vite. L'échange terminé, je m'empressais de reposer l'appareil afin de mieux me concentrer sur la route. Même si un petit sourire m'échappa lorsque j'entendis Nala parler de mon fils. Je lui fit un signe de la main, pour lui signifier que ce n'était pas grave lorsqu'elle s'excusa avant d'engager la conversation à mon tour :
Ne t'en fais donc pas pour ça va. Je suis la première à admettre qu'il est pas spécialement très dégourdit. Mufasa doit se retourner dans sa tombe et j'admets que c'est surtout pour toi que je suis désolée. Si jamais, il t'agace tu n'as qu'à le mettre à la porte. Ça ne lui fera pas de mal plaisantais-je
Je pouvais aisément comprendre en revanche, ses inquiétudes. Un accouchement, c'était toujours quelque chose de stressant, autant pour les parents que pour les proches. C'était sans doute pour ça, que je n'étais pas spécialement pressé d'être grand mère. Et aussi, un peu parce que j'avais peur que le potentiel futur lionceau soit aussi dégourdit que son père. Un dans la famille, c'était suffisant, alors deux on allait peut-être éviter, je pense que ce serait mieux pour tout le monde. Nala, Sarafina et moi en premier.
- Il n'y a aucune raison pour que cela se passe mal, Ça ne fait peut-être pas neuf mois pile, mais les bébés n'ont que deux semaines d'avances. Ce n'est pas grand chose. Et puis, la grossesse s'est bien déroulé, Iris est en bonne santé et ses lionceaux aussi, d'après les derniers examens. De plus, j'ai appelé l'hôpital, ils nous attendent de pied ferme, et sont prêt à la prendre en charge dès qu'elle posera un pied dans l'enceinte du bâtiment.
Je comptais sur ma petite sœur, pour continuer de la rassurer. Amy savait bien s'y prendre généralement pour ce genre de choses. Pour ma part, tant pis pour le feu rouge, de toute façon, il n'y avait personne à proximité, pour me voir faire. C'était une entorse exceptionnel au code de la route. Et s'il n'y avait pas eu Iris en train d'accoucher et tout le monde de tendue, je ne l'aurais pas fait. Première et dernière fois donc. Nous arrivâmes finalement devant l'hôpital, où nous attendait Anita et Dale. Iris, fût rapidement prise en charge comme convenu, et Dale l'accompagna. Nous, il ne nous restait plus qu'à attendre.
- Ta mère a raison, dis-je doucement à Even. Tout ce que nous pouvons faire pour le moment, c'est d'attendre. L'accouchement peu prendre plusieurs heures. Alors essayons, de ne pas trop nous inquiéter et de faire honneur à la pâtisserie d'Amelia. Je vais chercher de quoi boire à la cafétéria de l'hôpital. Quelqu'un veut quelque chose ? Thé, café, chocolat...
A vrai dire, c'était la seule chose que j'avais trouvé pour ne pas trop m'inquiéter. Si je m'occupais, je n'aurais pas suffisamment de « place » pour penser à ce qui ce passait actuellement en salle d'accouchement. Même si, ma meilleure amie avait raison. Kula était bien plus encadré qu'elle n'aurait pu l'être sur la terre des lions. J'avais mit au monde Simba toute seule, et ce n'était pas une expérience que je retenterais. Ce monde avait au moins l'avantage de faire en sorte que les accouchements se passent bien
Je vous avoue que je n’ai pas vu le temps passé niveau de ma grossesse. Je trouve ça surprenant. Alors que nous devions aller manger chez April mais non, les petits que j’attends ont décidé de pointer leur bout de leur museau. C’est une sensation vraiment très bizarre, c’est comme si des coups de poignard vous poignardaient le ventre de tout le long..J’essaye de ne pas céder à la panique. Mais c’est dur. Sur le trajet, je perds les eaux. Oh non ce n’est pas vrai. Je regarde Dale paniqué mais lui essaye de me rassurer comme il le peux comme Anita, en exerçant des exercices de respiration comme faire le petit chien. Non mais sérieux, imiter un chiot quand tu es une ancienne lionne, ce n’est vraiment pas terrible. Je sens que les petits sont prêts à arriver.. Je ne dois pas pousser pour le moment.. Je ne voudrais pas accoucher dans une voiture. Nous arrivons à l’hôpital où attendent comme m’a dit Anita, des personnes pour m’emmener en salle de travail. J’ai peur. Peur que tout se passe mal. Après qu’on m’a mis sur le lit d’hopital. Je remarque que Dale avait suivi, les larmes aux yeux par la joie et aussi par la douleur, je lui pris la main.
-Merci d’être là mon amour… J’ai peur tu sais.. je grimace de douleurs en lui serrant la main. Ça fait mal…
L’accouchement se passe bien, même si j’ai eu du mal à pousser quelques fois.. Un de mes garçons est entre les mains des infirmières, le deuxième arrive aussi en bonne santé. Je regarde émue celui que j’aime, mes bébés sont enfin là. J’ai hâte de les avoir contre moi, sentir leur présence sur ma peau. Je remarque aussi que Dale n’est pas aussi indifférent, je peux apercevoir des larmes de joie à ses yeux. On m’amène par la suite dans une chambre. Deux infirmières reviennent avec les deux petits, je m’assoie doucement sur le lit pour voir les deux petits pour les prendre dans mes bras, je suis heureuse d’être devenu maman, même si j’avoue que je suis fatiguée par l’effort que j’ai pu faire , je vis même la main de mon compagnon qui était pleine de griffure et limite rouge, je le regarde désolé pour les marques.
-Voici les deux petits trésors, ils sont tous les deux en bonne santé, et ce sont de très beaux garçons, Félicitations à vous deux. Une des deux donna un des petits à Dale qui est assis sur le fauteuil près de mon lit et le deuxième dans mes bras. Les larmes aux yeux je murmurais-je avec le sourire : ils sont si beau.. je t'aime tellement Dale si tu savais... Je sais qu'il m'a attendu vu son sourire craquant.
Même pas cinq minutes après , les lionnes arrivèrent, faut dire que le travail a été très long, environ trois heures peut-être je ne pourrais pas dire. Je les regarde avec les larmes aux yeux.
-Voici les deux petits nouveaux de notre grande famille. Je vous présente tout d’abord le petit Nathanael qui se trouve dans les bras de Dale et contre moi, le petit Romann. Annonçais-je les larmes aux bords des yeux. Je regarde les lionnes s’avancer et plus particulièrement Anita qui est près de moi en lui tendant Romann. Tu peux le prendre Grand-mère si tu veux, lui dis-je avec le sourire. Je remarque aussi April et Amélia toutes émues, c'est touchant de les voir ainsi.
-Vous allez bien ?? Je suis encore désolé de ne pas avoir pu tenir plus longtemps les petits dans mon ventre comme tu m'as dis Even, plaisantai-je légèrement fatiguée et plus sérieusement, je me demandais.. Est-ce que tu veux devenir la marraine de Romann..
Je ne m’attendais pas en me levant de devenir maman enfin..
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L'hôpital et son odeur de naphtaline. Amelia le connaissait bien pour y aller dès qu'elle avait un peu de temps et apporter sourires et gourmandises aux petites malades. Mais pas cette fois. Cette fois, c'était presque une affaire de famille. Une affaire de clan, tout du moins. Une grande partie des femmes de la tribu était là, dans l'expectative. Dale et Iris étaient partis, en chemin vers l'art délicat d'être parents, pendant que les anciennes lionnes les attendaient, un peu gauche. Il n'y avait qu'à laisser faire la nature. L'accouchement pouvait prendre quelques heures tout comme il pouvait prendre la nuit. Comment rassurer Even ? Assurément pas en lui parlant de ça. Péridurale et épisiotomie étaient aussi à proscrire. Alors Amelia lui avait adressé un sourire bienveillant et Anita, sa mère, avait fait le reste. C'était mieux comme ça. Amelia aurait été bien gênée de voler sa place à Anita. - Iris est bien plus encadrée ici que sur la Terre des Lions, conclut finalement Anita. Vous vous rappelez ? Le sourire de la pâtissière se mua en un petit rire. - Oh oui, comme si c'était hier ! s'exclama t-elle vivement. Mais elle n'avait pas épilogué, se doutant qu'Even n'avait pas envie de connaître les détails. April avait eu une réaction plus mesurée, comme toujours, ainsi que la meilleure idée depuis un moment : faire honneur à ses pâtisserie. ENFIN. Enfin quelqu'un de sensé dans ce monde ! songea la pâtissière, néanmoins surprise. April n'était pas connue pour être une grande amatrice de sucre. Mais peut-être que les grandes occasions et le stress qu'elles engendraient avaient eu raison d'elle... Peu importait du moment que les brownies régalaient les papilles de tout le monde. - Un cappuccino s'il te plaît, répondit-elle à son aînée avec un sourire de remerciement.
Le cappuccino et les brownies n'avaient pas été de trop car les lionnes avaient passé une bonne partie de l'après-midi à l'hôpital. L'occasion de bavasser pour les plus sereines ou de se ronger les sangs pour les plus stressées. Et puis une infirmière était venue leur annoncer la bonne nouvelle : les jumeaux étaient nés et la maman se portait bien. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. - On peut les voir ?! demanda Amelia en battant des mains. Puis, réalisant que c'était peut-être un peu trop d'enthousiasme, elle s'éclaircit la gorge et reprit, plus sérieuse : - Je veux dire, la maman a le droit de recevoir un peu de visite de la part de quelques proches ? L'infirmière sourit puis les entraîna à sa suite vers la chambre d'Iris. - A toi l'honneur, mamie, souffla joyeusement la pâtissière avant de pousser gentiment Anita vers la porte. L'instant d'après, elles rencontraient toutes Nathanael et Romann, deux garçons bien portants qui faisaient déjà la joie de leur maman et de Dale. Du moins jusqu'à ce que vienne la nuit... - En voilà de beaux prénoms ! s'exclama une nouvelle fois la pâtissière, sincère et le sourire jusqu'aux oreilles. Mais c'est à toi qu'on devrait demander si ça va ! Bravo ma grande, félicitations, ils sont magnifiques et tu es rayonnante ! Quoiqu'un peu fatiguée... On ne va pas trop t'épuiser davantage mais si tu as un peu creux il me reste des brownies...
Dale avait accompagné Iris dans la salle d'accouchement. Il n'était pas le père biologique des jumeaux, mais c'était tout comme, puisque c'était lui qui les élèverait avec Iris. Personne n'avait donc contesté son droit d'être là et c'était tant mieux. Parce que sa compagne souffrait et avait peur, ce qui était tout à fait compréhensible. Lui-même flippait pas mal... Mais en tant qu'ancien militaire, le cabot avait appris à mettre de côté la peur pour ne pas être paralysé par elle. Ce qu'il mit donc en pratique pour pouvoir rassurer Iris.
- Comme si j'étais du genre à t'abandonner. Plaisanta-t-il. Je sais mon cœur, mais ça va bien se passer, tu vas voir. La rassura-t-il. Serre ma main autant que tu veux... Lui proposa-t-il.
Il paraissait que ça permettait aux mères de transférer un peu de leur douleur. Vérité ou non, cela ferait du bien à Iris et c'était tout ce qui comptait. Tant pis pour sa propre main, ça guérirait... Et les médecins présents dans la pièce en avaient sans doute vu d'autres dans la même situation que lui... Les heures qui suivirent furent éprouvantes, tant pour Dale que pour Iris. Mais le résultat était une telle joie qu'il voulait bien revivre ça quand elle voulait...
- Bravo ma belle... Sourit-il, ému. Moi aussi je t'aime.
Les jumeaux étaient nés et on lui permit d'en prendre un dans ses bras tandis que l'autre était dans les bras de sa mère. Puis ils leur furent repris, le temps de faire la toilette et de mettre Iris dans une chambre pour qu'elle puisse recevoir de la visite. Et les lionnes ne tardèrent pas à débarquer en groupe, Amelia en tête. Celle-ci fit passer Anita devant elle, se moquant légèrement d'elle au passage. Iris leur présenta donc les enfants. Nathanaël qu'il tenait dans ses bras et Romann qu'Iris avait contre elle. Puis elle demanda à Even d'être la marraine de Romann.
- J'espère que tu comptes pas mettre Simba en parrain ! Plaisanta-t-il, le temps qu'Even puisse donner sa réponse.
Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.
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Assises dans la salle d’attente, les lionnes les plus âgées se firent un devoir de réconforter et rassurer Even. La pauvre assistait à un accouchement pour la première fois de sa vie, ce qui faisait sourire sa mère. Anita avait accouché de deux lionceaux, de même qu’Amelia et Jillian… Alors un enfant humain, dans un hôpital, avec tout l’équipement nécessaire… Ça n’était pas très inquiétant aux yeux de la trentenaire.
Ceci dit, cela lui rappelait qu’elle n’avait jamais pu tenir sa Sasha dans les bras… Même si elle se réjouissait pour Iris, Anita ressentait toujours la douleur, la perte de cette enfant. Sasha aurait dû avoir plusieurs mois si elle avait vécu… Mais cela n’arriverait jamais. April demandant ce que les autres voulaient boire fut ce qui la ramena au moment présent. Elle ne pouvait pas se permettre de pleurer Sasha de nouveau. Du moins, pas ici…
Au bout de plusieurs heures, une infirmière vint les prévenir que tout s’était bien passé et Amelia réclama de voir la mère et les enfants. Ce à quoi elles récoltèrent un sourire puis furent guidées jusqu’à la chambre où se trouvait Iris. Amelia poussa Anita pour que celle-ci entre la première, arguant qu’elle était la grand-mère après tout. Un sourire flotta sur les lèvres de la lionne. C’était vrai, c’était ses petits-enfants, même s’ils n’avaient aucun lien de sang…
- Bravo ma chérie, ils sont superbes. Dit-elle après avoir caressé la joue de Nathanael dans les bras d’Iris.
Après un baiser sur le front, Anita se recula, laissant la place à April, Even et Amelia. Même si elle était ravie de voir la famille s’agrandir, cela ne faisait que raviver la perte de ce qu’elle-même avait subi. La lionne prenait sur elle pour faire bonne figure, mais c’était difficile…
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| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Les mains remplit de boissons chaudes, que je distribuais à celles qui me l'avaient demandé, je m'assis finalement, faisant honneur à la pâtisserie d'Amelia. L'accouchement prendrait du temps, et il allait nous falloir patienter. Finalement, au bout de plusieurs heures, les infirmières nous informèrent que tout s'était bien déroulé, et nous pûmes enfin rencontrer les nouveaux membres de la famille. Je jetais un regard attendrit à la petite famille et ne pu m'empêcher de répondre à la plaisanterie de Dale au sujet de mon fils :
- Simba en parrain est pire qu'une mauvaise idée, dégourdit comme il est...
Je parlais en connaissance de cause, étant donné que je me faisais largement exploiter pour la lessive de monsieur. En même temps, il ne savait pas la faire par lui même. Je me demandait bien comment Even faisait pour le supporter par moment. Mais bon, au moins cela alimentait nos conversations que ce soit avec Sarafina ou bien avec mes sœurs. Une fois que ma meilleure amie se fût reculé, je m'approchais à mon tour pour saluer les deux nouveaux arrivants
- Félicitation Kula lui dis-je tu as deux beaux bébé
Je lançais un regard emplit de tendresse sur ma nièce d'adoption et ses deux jumeaux, sentant mon cœur se gonfler de fierté. Mais ce n'était pas uniquement en tant que chef de clan. C'était également, en tant que grand tante. Ces deux petits, n'allaient manquer de rien, je pense que tout le clan y veillerait. Mais, autre chose attira mon attention. Je n'étais pas aveugle, et je connaissais Sarafina depuis que nous n'étions que des lionceaux. Je savais que quelque chose la travaillait, et je savais exactement de quoi il était question. Aussi, laissais-je volontiers ma sœur bavasser et s'extasier, et m'approchais de ma meilleure amie, à qui sans un mot j'offris une étreinte. Elle pouvait compter sur mon soutiens, et je souhaitais également lui montrer que je savais ce qui la tracassait mais que je respectais son silence.
