« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Rencontre haute en couleurs ! [PV Deborah] | |
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Eloise A. St-James « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-11-23, 11:28 |
| La présence d’émotions à Storybrooke était quelque chose de nouveau. Et la déesse ne put s’empêcher de se demander si cela signifiait que les choses s’accéléraient… Après tout, ces derniers temps, l’apparition de nouvelles choses ou personnes correspondait avec les ennuis. Ceci dit, la brune n’avait pas l’impression que Deborah ou ses semblables aient une quelconque envie de les faire chier. Mais bien sûr, elle ne savait pas non plus depuis combien de temps ils étaient là, alors peut-être se trompait-elle…
- Si vous saviez… Dit-elle avec ironie. Oh, mais nous faisons ce que nous pouvons. Nous ne voulons pas plus que vous voir ce monde et nos vies détruites…
Mais contrer Chronos semblait impossible pour le moment. Le Titan semblait avoir tout prévu depuis très longtemps… Il avait plusieurs coups d’avance sur eux et les dieux étaient démunis. On leur avait redonné leurs souvenirs d’enfance, histoire de leur rappeler qu’il fallait se serrer les coudes… Mais comme ils n’étaient que peu à avoir effectivement des souvenirs de leur enfance, cela ne servait pas à grand-chose.
En attendant, Eloise nota bien que Deborah avait choisi un camp : celui des dieux. Pour le moment, cela n’avait aucune espèce d’importance. Mais il était à parier que dans un futur plus ou moins proche, les autres habitants de Storybrooke allaient devoir prendre une décision similaire. La guerre n’était pas encore déclarée ouvertement. Mais quand ça serait le cas… Chacun se retrouverait avec un choix à faire.
- Depuis le printemps ? Alors je comprends pourquoi certains événements vous sont inconnus… Vous allez commencer avec les festivités d’Halloween… Dit-elle avec un sourire. Je pourrais vous prêter Apollon… Ou même Arès. Proposa-t-elle avec un sourire en coin. Mais vous vous lasseriez rapidement du premier. Prévint-elle. Vous savez quand même qu’il y a mieux que Leonardo Di Caprio de par le monde ?
Décidément, cet acteur avait un succès que la déesse ne s’expliquait pas ! En tout cas, ceci lui avait permis d’apprendre que les émotions étaient là depuis plusieurs mois déjà. Elles ne représentaient donc pas un danger. Bien sûr, elle en avertirait Diane si celle-ci n’était pas au courant. Mais personne d’autre ne le saurait.
- Je suis tenue d’en référer à mon « Roi »… Soupira-t-elle. Ceci dit… Avec lui, vous perdriez votre anonymat. J’en parlerais à sa seconde qui est bien plus capable de garder un secret. Personne ne vous embêtera. Du moins, personne de chez nous… Quant aux habitants de Storybrooke, je m’en fiche un peu et ne dévoile rien d’importance. Ce n’est pas comme s’ils pouvaient comprendre la nécessité de fermer leurs grandes bouches… Cette promesse vous ira-t-elle ? Demanda-t-elle. Oh… Elliot n’est pas le pire en vérité… Pour le moment, le seul danger qu’il représente, c’est de ne pas contrôler ses dons. Pour le reste, c’est un bon gamin. Précisa-t-elle. J’imagine que ça doit être ainsi dans toutes les familles… Disons juste qu’en 5 millions d’années, certains liens sont plus importants que d’autres. |
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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________________________________________ 2016-11-23, 23:01
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| - Mieux que Leonardo DiCaprio ? demandai-je, suspicieuse, un sourcil dubitatif arqué au plus haut point. Alors ça, je demande à voir, poursuivis-je. Avec Riley, nous n'avions jamais trouvé aucun rival digne de Jack Dawson. Aucun. Pas même un homme capable de lui arriver à la cheville. Il y avait bien eu ce hockeyeur qui lui avait plus avant la malédiction, mais les choses étaient ce qu'elles sont, l'idylle n'avait pas réellement eu le temps de naître. Dommage. J'aurais été d'un secours plus que nécessaire pour empêcher Tristesse de tout gâcher, Peur de paniquer à l'approche d'une bouche étrangère ou Joie de s'emballer trop vite et de manquer de subtilité. Il ne valait pas notre Leo mais ce hockeyeur avait eu du potentiel. Je me gardai bien sûr de révéler ces souvenirs à Athéna. De toute façon, avec un peu de chance, la déesse lisait mes pensées. J'osais espérer qu'elle avait assez de classe pour ne pas avoir l'outrecuidance d'user de ce potentiel pouvoir mais je savais par expérience que les divinités avaient les pouvoirs qui allaient avec. Je n'avais pour le moment fait l'expérience que de la téléportation, néanmoins, mon esprit affuté se doutait que leurs dons s'étendaient plus loin. Qu'elle ait lu ou non mes pensées, Athéna me proposa un marché raisonnable. Je n'avais aucune raison de refuser et j'en avais même appris un peu plus sur le système divin : une monarchie. Un roi, un mâle évidemment, le patriarcat ayant, semble t-il encore de beaux jours devant lui, et sa seconde. Les femmes encore relayées au second plan. Comme par hasard. Un roi incapable de tenir sa langue, qui plus est. Tout pour plaire. - Marché conclus, ça me paraît une promesse honnête... Ravie de voir que vous et moi partageons le même avis sur les habitants du coin... J'avais roulé des yeux, exaspérée. Rares étaient les rencontres dignes d'intérêt dans ce village... Athéna était la première personne intéressante que je croisais depuis un moment. Elle avait l'air au cœur de l'action, de celles qu'il faut avoir dans ses relations pour connaître les derniers potins et autres informations d'importance. Je l'écoutais d'une oreille attentive, prenant une fois de plus des notes mentales. Son allusion à Elliot me fit sourire, me rappelant d'autres boulets qui ne savaient pas se contrôler... - Je vous le confirme, des cas socialement curieux, il y en a dans toutes les familles, la mienne également. Enfin... nous ne sommes pas réellement une famille au sens conventionnel du terme... Alors comme ça vous avez 5 millions d'années ? relevai-je, amusée, après quelques instants. Heureusement que vous ne les faites pas, vous auriez vraiment mauvaise mine sinon. Sans vouloir vous vexer. Mais je suppose qu'en cinq millions d'années vous avez vu un paquet de choses... Je laissai ma phrase en suspens, continuant d'avancer d'un pas tranquille, les mains dans les poches. Hors de question que je lui demande des anecdotes ou des histoires croustillantes. Il était évident qu'elle avait vu et vécu des tas de choses mais il était aussi évident que j'avais trop de fierté pour me montrer fascinée par les dieux et les déesses. Au lieu de cela, j'avisai une boutique et, indiquant la devanture, je repris : - Qu'est-ce que vous en dites ? Elle est assez bien pour deux personnes de notre trempe ou Storybrook n'a définitivement rien à nous offrir ? |
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Eloise A. St-James « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-12-01, 20:58 |
| Eloise leva les yeux au ciel en entendant Deborah vanter Leonardo Di Caprio. Oh seigneur… Elle était censée avoir du goût pourtant non ? La déesse fit remarquer à l’émotion qu’il y avait tout de même mieux que ça et celle-ci sembla parfaitement dubitative. Mais c’était quoi encore cette réaction ?!
- Matthew McConaughey, Georges Clooney… Ils sont non seulement plus doués que Di Caprio, mais plus intéressants à regarder aussi…
Ce n’était parce que l’autre avait fait un film ou deux avec sa gueule d’ange qu’il fallait oublier que ce n’était que depuis peu qu’il avait montré un réel talent d’acteur… Ce qui n’était pas le cas pour d’autres membres du monde d’Hollywood qu’Eloise estimait bien plus…
Les deux femmes discutèrent de choses plus sérieuses par la suite, notamment du fait que Deborah souhaitait que son existence et celle des autres émotions restent le plus possible secrète. Si la déesse n’y voyait pas d’inconvénient, elle savait cependant qu’il lui faudrait prévenir Apollon. Mais celui-ci ayant la fâcheuse habitude de parler à tort et à travers, cela semblait être une mauvaise idée… Aussi proposa-t-elle à Deborah de n’en parler qu’à Diane, la seconde d’Apollon, histoire que quelqu’un le sache.
- Enfin une personne intelligente dans cette ville… Que voulez-vous, beaucoup ne comprennent pas qu’ils sont débiles… Dit-elle avec un sourire en coin.
Rapidement, les deux femmes évoquèrent leurs familles respectives ainsi que les menaces qui planaient sur la ville. Et visiblement, comme dans toutes les familles, les relations entre chacun semblaient parfois assez complexes, comme le lui confirma Deborah.
- Nous non plus… Avoua-t-elle en secouant la tête. Nous ne sommes pas tous liés par le sang… Mais nous avons tous été élevés ensemble alors forcément, on reste une famille malgré tout. Expliqua-t-elle avant de sourire. L’immortalité a quelques avantages, c’est certain. Plaisanta-t-elle. Oh oui… Des bonnes comme des mauvaises… Dites… Vous me semblez du genre à garder un secret… Est-ce que vous voulez entendre la vérité sur l’un des mystères de ces dernières années ? Demanda-t-elle à Dégoût avant de voir l’enseigne. Allons nous amuser… Décida-t-elle avec un sourire taquin. |
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________________________________________ 2016-12-01, 22:09
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| - George Clooney c'est surfait comme fantasme, non ?, demandai-je d'un ton tranquille. Mais je vous accorde qu'il a un certain charisme et que la blouse blanche lui va plutôt bien... Ou les costumes... Mais je vous le laisse. En zappant, une fois ou deux, Riley était tombée sur des rediffusions d'Urgences et nous avions regardé - contre l'avis de Peur mais soit. Peur n'est jamais drôle, de toute façon, c'est bien connu. Quant à l'autre, je ne le connais qu'au travers des revues que j'avais pu lire çà et là. J'aurais bien été incapable de citer un seul de ses films mais je ne risquais pas de lui dire. Et puis la conversation avait changé de direction et j'avais horreur de revenir en arrière, d'autant que la conversation était de plus en plus intéressante. Les compliments aussi. J'adressai un rictus entendu à la déesse, satisfaite. La débilité devait être une maladie plus répandue que je ne le pensais. Ou une tare. Peut-être que c'était congénital. Dieu merci, Riley avait toujours été très intelligente et moi-même. Je n'aspirai qu'à m'entourer de gens intelligents, de toute façon. Athéna était bien partie pour avoir ce privilège. Après tout, elle avait de la répartie, un look irréprochable et du mordant. Elle avait tout pour plaire et en plus elle était divine. Que demander de plus dans ma vie ? J'aurais pu me passer de sa vie de famille compliquée, certes. Mais j'aimais les secrets de famille et ceux des divins avaient l'air particulièrement croustillants. Une famille de sang mais pas seulement, d'après ce que je comprenais. Des frères et sœurs de cœur, donc ? Etaient-ils plus proches des émotions que je ne pouvais l'imaginer a priori ? En tout cas, elle savait susciter mon attention et c'étai l'une des rares à Storybrooke. Plus elle parlait et plus j'écoutais, attentive et fascinée. Un secret ? Bien sûr que je savais garder un secret. Peu en profitaient, voilà tout. Par exemple, Aryana. Elle ne nous parlait pas réellement de ses affaires divines et je ne lui en tenais pas rigueur. Chacun ses oignons, c'était le deal tacite entre les émotions et les divins de son foyer. Nous avions notre étage, elle les siens, et nous ne nous retrouvions de que de temps en temps, principalement pour se disputer et trouver un film à regarder ensemble. C'était une façon de nous inclure dans ce nouveau monde et je l'avais parfaitement compris. Malgré tout, j'appréciais ces moments parce qu'ils me rappelaient Riley et nos sempiternelles délibérations dans son petit cerveau adorable. Et à présent Athéna voulait m'inclure dans le sien et ses secrets. Décidément, cette journée était bien meilleure que je ne l'aurais espéré. - Vous m'avez bien cernée, repris-je d'un ton détaché comme si cela n'importait pas (la nonchalance, ça fait toujours son petit effet en société). Je sais effectivement garder un secret, même plusieurs. Vous avez ma parole et pouvez me conter la vraie version de ce fameux mystère sans aucune crainte... Je suis une émotion de parole. Je suis bien trop classe pour le parjure, soyons honnêtes... ajoutai-je en battant des cils devant la boutique que j'avais repérée. L'heure n'était cependant pas aux confidences, il y avait bien trop de passage. Je roulai des yeux face aux badauds qui se dandinaient sans aucune élégance et qui, en plus, prenaient toute la place comme si tout leur était dû. Je détestais cette catégorie de personnes. - Entrons avant que nos précieuses personnes ne soient piétinées par les sacs poubelle sur pattes qui se croient tout permis, suggérai-je avec un mouvement de tête appuyé en direction des passants. Athéna approuva l'idée et nous pénétrâmes dans une nouvelle boutique un poil plus chic et dans laquelle les vendeuses ne vous sautaient pas dessus pour vous proposer des vêtements hideux à peine aviez vous franchi le pas de la porte. Nous progressions. - Peut-être pourriez vous me conter cette fameuse histoire maintenant que nous sommes un peu plus au calme, fis-je remarquer en triant nonchalamment les vêtements sur le premier portant à ma disposition. Rien ne me tentait réellement. A croire que le bon goût était mort. Je ferai mieux d'acheter par correspondre en important directement les vêtements européens. - La vendeuse a l'air suffisamment occupée par son coup de fil personnel... ajoutai-je d'un air pincé. Je détestais les gens qui ne faisaient pas leur boulot parce que j'avais toujours fait consciencieusement le mien alors qu'être une émotion est autrement plus difficile que de vendre des vêtements. Mais pour une fois cela pourrait arranger mes affaires et ma curiosité. |
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________________________________________ 2016-12-12, 17:49 |
| Eloise eut un petit rire en entendant parler de Georges Clooney comme d’un fantasme surfait. D’un certain point de vue, cela pouvait être vrai, mais il valait mieux pour Deborah qu’elle ne dise pas cela souvent, sans quoi, la horde de fans de Clooney débarquerait pour l’écarteler vive… Ceci dit, la déesse s’abstint de le faire remarquer à voix haute. Elle aimait bien les gens qui n’avaient pas peur de dire tout haut ce qu’ils pensaient, quitte à ce que cela blesse les gens autour.
Tout en discutant, la guerrière en vint à se dire que puisque Deborah ne connaissait pas tout de ce monde et qu’elle était curieuse d’apprendre, de savoir les choses… Eh bien ! La brune n’allait pas la décevoir. Certaine que l’émotion pourrait garder un secret, Eloise lui proposa de lui parler de l’un des grands mystères de ce monde. Enfin, cela concernait plus particulièrement l’Histoire que le monde, mais bon.
Suivant Deborah qui estimait qu’il y avait trop de monde dehors, Eloise pénétra dans un magasin de vêtements un peu plus luxueux que ceux proposés dans la boutique où elles s’étaient rencontrées. Il y avait moins de gens à l’intérieur et les vendeuses ne leur sautèrent pas dessus à leur entrée, une véritable prouesse. Qui fut rapidement expliquer par l’émotion qui déclara que la vendeuse était trop occupée par son téléphone.
- Profitons-en alors. Répondit-elle avec un sourire. Si j’ai bien suivi, vous étiez dans la tête d’une jeune fille… Donc vous avez sans doute suivi avec elle les cours d’Histoire, non ? Demanda-t-elle de façon rhétorique. Dans ces cours, on parle de la Seconde Guerre Mondiale. Les gens débattent à propos de sa fin… Enfin, de celle d’Hitler plus précisément. Dit-elle avec un grand sourire. Il se trouve que sa fin, je la connais bien… Affirma-t-elle avec un air de comploteuse. C’est moi qui l’ai tué. Déclara-t-elle enfin.
La déesse laissa le temps à Deborah de bien intégrer ce qu’elle venait d’avouer. Même dans sa famille, la guerrière n’était pas certaine que les gens soient au courant de ce qu’elle avait fait. Si, Éris l’avait su puisqu’elle l’avait privé d’un nouveau jouet.
- Ce lâche allait se suicider… Je suis arrivée juste à temps pour l’en empêcher et je l’ai emmené ailleurs, dans un endroit secret. Je n’avais pas du tout apprécié cette guerre qu’il avait menée. Enfin, ses idées. La stratégie en elle-même était plutôt futée. Le reste, beaucoup moins. Raconta-t-elle avec un air sombre. Enfin bref. Puisqu’il avait tué des milliers de personnes, j’ai décidé qu’il subirait le même sort. Il est mort dans une chambre à gaz. Mais je l’ai tué très lentement… Et par la suite, j’ai balancé son corps dans un volcan en fusion.
Tout en racontant ce qu’elle avait fait, Eloise était entrain de regarder les chemisiers en soie. Certains étaient pas mal, mais la couleur ne lui plaisait pas vraiment.
- Non mais ! S’exclama-t-elle. Mais qui oserait mettre un chemisier jaune marronnasse moutarde comme celui-là ? Dit-elle avec dégoût. Au final, ils n’ont pas vraiment de classe ici… Soupira-t-elle. |
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________________________________________ 2016-12-12, 19:24
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| Eloise présumait bien. Tellement bien que je ne pris pas la peine de confirmer sa présomption. Oui, effectivement, Riley allait à l'école et avait des cours d'Histoire auxquels nous assistions et qui étaient autrement plus passionnants que ceux de mathématiques ou que les vivisections en biologie. Lui faire cette réponse mentale aurait été un manque de respect envers la déesse, trop intelligente pour réellement se poser la question. Je me contentai donc de l'écouter entrer dans les détails, fixant un regard intéressé sur elle. La Deuxième Guerre Mondiale. Hitler. Oui, nous connaissions bien. Jaspeur trouvait cette période terrifiante, moi fascinante, Tritesse déprimante et Colère... emmerdante, enfin sans doute. Je doutais qu'il ait la fibre historique même s'il lisait quotidiennement le journal. Et Joie... elle n'avait pas réellement fait de commentaire sur cette période. Chassant ces souvenirs de mon esprit, je me focalisais de nouveau sur Athéna et son sourire carnassier quand elle annonça ni plus ni moins que c'était elle qui avait tué Hitler. Eh bah ça alors. Sacrée histoire. Je ne pus m'empêcher d'ouvrir des yeux tous ronds, attendant la suite pour laquelle la déesse prit un malin plaisir à me faire patienter. Nul doute, elle savait ménager son suspense. Enfin, elle reprit. Et moi, une fois n'est pas coutume, je buvais les paroles de cette passionnante déesse. J'aimais bien sûr le sens modeur d'Aphrodite qui avait également de nombreuses histoires à conter. Mais son aura m'indifférait quelque peu. Aryana avait plus d'effet sur les garçons qui, fidèles à leur sexe, rampaient à ses pieds d'une façon totalement pathétique. Je n'avais jamais aimé ni désiré personne en dehors de Riley que je n'aimais pas de cette façon mais une chose était certaine : je ne deviendrai jamais une chiffe molle pour seoir aux yeux d'une quelconque personne, qu'elle soit déesse ou reine. Athéna était, en bref et pour revenir à ce qui nous intéresse, la seule personnalité qui me passionnait pour le moment. Et je restai digne devant elle, moi au moins. - Non mais ! S’exclama-t-elle soudain beaucoup plus fort, changeant subitement de sujet comme pour signifier que le temps des confidences était révolu. Mais qui oserait mettre un chemisier jaune marronnasse moutarde comme celui-là ? Dit-elle avec dégoût en extirpant l'objet de son mépris à mes yeux délicats subitement autant agressés que ceux de la déesse. Au final, ils n’ont pas vraiment de classe ici… Soupira-t-elle encore. - Rappelez-vous que nous sommes à Storybrooke, repris-je en lui prenant non sans répugnance le chemisier des mains pour le replacer dans les rangs. Voilà, il est rangé, il ne nous fera plus de mal et nous pouvons vider les yeux avant la prochaine agression sensorielle, déclarai-je ensuite. Je me dirigeai déjà vers la sortie. Après quelques pas, je me retournai vers la déesse pour déclarer : - Ne vous en faites pas, je n'ai qu'une parole. Votre histoire est bien gardée en plus d'être autrement plus intéressante que les jérémiades habituelles des uns et des autres. A moi de vous confier quelque chose, non ? Pour sceller notre "pacte d'amitié" ou ce que vous voulez. Je vous estime et il est évident que vous êtes une forte personnalité. C'est appréciable de rencontrer quelqu'un à sa hauteur. Je vous propose donc de me poser une question sur ma vie d'émotion. Et choisissez la bien, songeai-je mentalement. |
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Eloise A. St-James « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-12-24, 16:58 |
| Eloise avait décidé de confier un petit secret qui obsédait des milliers d’historiens par le monde. La mort d’Hitler existait bel et bien, tant pis pour ceux qui certifiaient l’avoir vu dans les années qui avaient suivies la fin de la guerre. Et la déesse le savait parfaitement, puisque c’était elle qui avait mis fin à la vie de ce monstre, comme elle l’expliqua à Deborah. L’émotion ne disait rien, mais elle semblait être très attentive. Fascinée même peut-être… Mais la guerrière n’en aurait pas juré. Et plutôt que de s’appesantir sur ce qu’elle venait de révéler, la déesse se tourna vers les vêtements et cria presque d’horreur sur le pull qu’elle venait de trouver. Sérieusement, quel manque de goût…
- Quelle réactivité, vous êtes forte. Dit-elle avec un petit sourire en coin. La prochaine fois que vous faites une journée shopping, appelez-moi, je vous emmènerais dans de vrais magasins… Ajouta-t-elle en lançant un regard plein de dégoût à la pile de vêtements devant elle.
Quitte à faire du shopping, autant le faire de façon correcte et satisfaisante surtout ! Puis Deborah lui proposa de se confier elle aussi. La déesse avait le droit à une question, une seule… C’était intéressant… Un petit challenge à dire vrai, car Eloise avait pas mal de questions à poser en réalité.
- Comment faites-vous pour « contrôler » l’hôte dans lequel vous êtes ? Demanda-t-elle après un temps de réflexion.
Autant savoir comment ça fonctionnait une émotion… La guerrière aurait aussi pu demander s’ils avaient encore des capacités sur les émotions qu’ils représentaient. Mais l’autre question l’intriguait bien plus. |
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________________________________________ 2016-12-24, 17:47
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| Réactive, oui, je l'étais. Il fallait au moins ça pour que Riley survive sans succomber à Tristesse, Peur ou Colère. Ou Joie, insupportable aussi, dans une certaine mesure. J'avais apprécié le compliment et noté précieusement l'information : j'avais, semble t-il, trouvé une partenaire de shopping à mon niveau. Enfin. J'opinai légèrement pour lui signifier que c'était entendu. Inutile de se répandre en longs discours plein de bons sentiments. Elle et moi n'étions pas ce genre de personne. Nous étions bien mieux ainsi, à nous estimer sans réellement nous le dire et à partager les mêmes valeurs. C'était ce qui m'avais conduite à lui confier un secret, partisane du donnant-donnant que j'étais. Dans la vie, on a rien sans rien. Croyez que l'amitié est purement gratuite si vous voulez, je sais bien que c'est une question de place dans la société et qu'on a tôt fait de perdre la sienne. - Comment faites-vous pour « contrôler » l’hôte dans lequel vous êtes ? demanda Athéna après un moment de judicieuse réflexion. J'esquissai un sourire. C'était une bonne question, en effet. Elle s'en doutait certainement - on est pas la déesse de la stratégie si on a pas un minimum de flair. Tranquillement mais sûrement, j'expliquai ainsi : - Nous avons une console. Un tableau de bord, si vous préférez. Comme dans une voiture mais en plus grand et chacun a sa place à ce tableau. Il évolue au fur et à mesure du développement de... l'hôte, comme vous dites, fis-je après un temps, peu encline à appeler Riley autrement que par son prénom mais soucieuse de protéger son anonymat. La Colère gère les insultes, la Tristesse les canaux lacrymaux, la Joie l'euphorie et l'imagination, la Peur s'occupe de le maintenir en vie et le Dégoût de faire en sorte qu'il ne s'empoisonne ni physiquement, ni socialement - ni vestimentairement parlant, évidemment, conclus-je avec une pointe d'humour. A présent, Athéna en savait plus sur les émotions que 99 % des gens dans cette ville. D'une certaine façon nous étions quittes et je ne lui étais redevable de rien du tout. J'ai horreur d'être redevable de quelque chose. Nous pûmes ainsi nous séparer avec le sentiment que la journée n'avait pas été si pénible que ça, en fin de compte et l'assurance de nous recroiser tôt ou tard. Peut-être le jour où Aryana emmènerait ses colocataires d'émotions à une petite sauterie divine ? J'avais bien le temps de voir.
Fin |
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