« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pierre Gringoire n'avait pas manqué de reparler de sa rencontre avec Tara et s'était trouvé bien aisé de la savoir proche d'Anastasia. Mais de là à savoir à quel point les deux femmes se connaissaient et par quel concours de circonstances, c'était une autre affaire. Anya s'en était tenue au strict minimum et le poète n'avait pas cherché plus loin. Savoir ses deux amies amies elle aussi lui suffisait. Il n'avait bien sûr pas manqué à sa promesse envers sa muse, couchant ode après ode sur toutes les feuilles de papier qui lui passaient à portée de main et faisant promettre à Anastasia de lui en remettre une version. Elle avait naturellement accepté, trop heureuse de cette nouvelle occasion pour asticoter Tara. Cela faisait bien longtemps que les deux jeunes femmes ne s'étaient pas retrouvées ailleurs que dans une salle d'examen d'un hôpital. Leur dernier - et premier - café en extérieur remontait à décembre 2015, quand l'une avait enfin réussi à convaincre l'autre que sortir lui ferait plus de bien que broyer du noir toute seule dans sa maison à l'orée des bois. Il s'était avéré que Tara n'avait pas tort et que l'Anastasia réticente d'alors avait finalement décidé que lui accorder un peu plus que sa confiance serait peut-être une bonne chose, en fin de compte. L'Anastasia qui se trouvait à la terrasse du café en ce début de printemps était bien différente de celle que Tara fréquentait alors. Elle avait fait la paix avec elle-même et ses vieux démons et voulait croire que le pire était derrière elle, loin et enterré. D'ailleurs, elle ne pensait même pas à toutes ces choses déplaisantes. Elle attendait seulement Tara en observant la foule, ses doigts distraitement emmêlés dans la chevelure rousse d'Abigaëlle qui gigotait sur ses genoux. Soudain, une voix familière la sortie de ses pensées. Tara. Anya tourna la tête dans sa direction et lui sourit, acquiesçant silencieusement à sa question tandis qu'une petite boule rose se pressait à ses pieds en quête d'attention. C'était un cochon, nota la jeune femme, surprise alors qu'Abigaëlle tendait ses petits bras potelés et curieux vers l'animal. - Il m’a fait.. Tout un cinéma pour venir, expliqua Tara espère, le menton dirigé vers l'animal. J'espère que ça ne te dérange pas ? Donc Tara avait un cochon de compagnie. Anya avait toujours su que cette fille n'était pas banale mais elle n'aurait pas cru qu'elle le soit à ce point. Le petit cochon semblait néanmoins inoffensif et Anya, qui aimait les animaux, répondit à ses requêtes insistantes en caressant sa petite tête rose et douce. - Ca n'a pas l'air de déranger Abigaëlle en tout cas, nota Anya, amusée en désignant sa fille aux bras tendus d'un mouvement de tête. Moi j'ai 12 chiens, toi tu as un cochon... chacune son truc ! Je dois avouer que c'est original. Il mord pas ? s'assura-t-elle néanmoins avant de décider si oui ou non mademoiselle Abigaëlle irait jouer avec son nouveau copain. Non pas qu'elle n'ait pas confiance en Tara. Anya avait sauté cette étape depuis bien longtemps. Elle n'était seulement pas familière des petits cochons tout rose et préférait prendre toutes les précautions possibles avant d'y exposer la chair de sa chair. Et Tara eut tôt fait de la rassurer. L'instant d'après, Abigaëlle et son nouvel ami étaient à la même hauteur. - C'est de bonne guerre, reprit alors Anya. La dernière fois tu as rencontré Gringoire, cette fois je rencontre un de tes amis... D'ailleurs, en parlant de notre ami commun... il m'a donné ceci pour toi, ajouta la rouquine en sortant une grande enveloppe épaisse de son sac à main. Ce sont quelques uns de ses poèmes. Il a pensé que ce serait bien que tu en aies une copie manuscrite. Je dois dire que c'est plutôt pas mal. Et y a rien de sexuel ou pervers, je les ai lus avant de te les transmettre, crut-elle bon de préciser. Anya se recula, s'affaissant légèrement sur sa chaise et croisa les bras. Elle surveillait le petit cochon et Abigaëlle tout en profitant des premiers rayons printaniers du soleil. - Donc tu as un cochon. Que t'est-il arrivé ces derniers mois pour que tu aies subitement décidé d'adopter un cochon ?
Tara Duncan
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Pua était aux anges. Il trottinait joyeusement autour d’Anya, sautant les deux pattes avant sur ses genoux pour enfuir son groin dans ses jambes, à la recherche de caresses. Un bon point pour moi, il était absolument adorable. Lorsque les doigts d’Anastasia touchèrent le haut de la tête du petit cochon, ce dernier se mit à sautiller sur ses pattes arrière pour tenter de monter sur ses genoux, tout en remuant la queue. Ca, il l’avait piquer à Junior, il avait bien vu que les caresses redoublaient à cette réaction. Me rapprochant rapidement de lui, je l’avais fait descendre rapidement des genoux de la rousse pour ne pas la salir.
- Dis donc Pua, qu’est-ce qu’on a dit ? On saute pas sur les gens !
J’attrapais le petit cochon pour lui remettre les pattes par terre en le sermonnant. Avec sa petite tête d’ange, il leva des yeux tout désolés vers moi, puis vers Anya, se faisant presque pardonner d’office. Sérieusement.... Comment voulez-vous résister à une mine pareille ? Surement pas Abigaëlle, qui tendait déjà les bras vers Pua qui semblait impatient de la rejoindre. Il trépignait sur place en regardant la petite fille. Les deux allaient certainement bien s’entendre. Contrairement à Junior, Pua se montrait très à l’écoute et très soucieux de son prochain. Enfin en tout cas, il s’adaptait très bien aux enfants et adorait jouer avec eux.
Un petit rire s’échappa de mes lèvres en entendant la remarque de la rousse. Douze chiens... Cette information ne m’était pas totalement inconnue, puisque la jeune femme m’en avait fait part lorsque nous avions étudier les possibles allergies que pourraient développer ou qui pourrait embêter les quelques premiers mois de la vie d’Abigaëlle. Mais, même en étant au courant, cette information était étonnante.
- Et oui... Comme quoi, on ne sait pas de quoi la vie est faite... Je tente d’atteindre ton record, on est à deux chiens et un cochon chez moi ! Même si l’un n’est pas à moi... Un cochon, ça compte bien comme deux chiens supplémentaires, non ?
Lançais-je en rigolant. Un point pour l’animal, et un point pour l’originalité. Je secouais ensuite la tête, rassurant Anya sur les attentions de Pua. Il n’y avait pas plus adorable que lui. Il faisait toujours très excité au premier abord, mais il savait s’adapter et Abigaëlle ne risquait rien du tout avec lui, c’était sûre.
- Non, il est adorable ! Il ne fera pas de mal à une mouche ! Son ancienne propriétaire m’a dit qu’il adorait être avec les enfants... Il est juste un peu brusque au premier abord, mais il fera doucement avec Abigaëlle !
La rassurais-je. Je garderais tout de même un œil sur Pua, au cas où, mais je n’avais aucune appréhension. Anastasia descendit sa fille à la hauteur de Pua qui se montra très content de trouver une nouvelle amie. Il tourna quelques secondes sur lui même en sautillant avant de foncer pour enfouir sa tête dans les bras de la petite fille. Il ralentis son mouvement à quelques centimètre de la fillette pour ne pas la brusquer. Le spectacle me fit sourire. Je relevais ensuite les yeux vers Anastasia, hilare.
- Je suis sûre que Gringoire apprécierait d’être comparé à un cochon !
La taquinais-je en rigolant. Gringoire était... Oui, c’était surement le mot, spécial. Mais pas dans le mauvais sens du terme. Après atout, avec tous les rustres qu’il existe à Storybrook, il faisait certainement pencher la balance à lui tout seul. Un peu trop peut être, mais cela avait quelque chose d’attachant.
Mes yeux s’empourprèrent à la suite des paroles de la rousse. Je ne pu m’empêcher de me redresser, mal à l’aise. Il... Lui avait vraiment laisser quelque chose ? C’était tout aussi gênant... Qu’intriguant. Je n’avais pas pu m’empêcher de me demander s’il faisait ce numéro à tout le monde. Certainement pas à la rousse, où il aurait pu s’attirer les foudres d’un mari... Futur mari en colère, mais pour les autres rencontres qu’il faisait. Suivant des yeux l’enveloppe que la jeune femme sortait, je la pris, hésitante.
- Vraiment ?
C’était assez difficile à croire sachant que notre première rencontre s’était déroulée en quelques minutes tout au plus. Elle était, certes, marquante, mais tout de même. Et... Quelques uns ? Quelques uns de ses poèmes en général, ou quelques uns de ses poèmes sur moi.. ? Non, c’était tout à fait prétentieux et rien que le fait de penser cela me mettait déjà mal à l’aise.
- Merci pour la transmission... C’est... Surprenant. Il écrit beaucoup de poème aux personnes qu’il rencontre ?
Je tentais un sourire maladroit en posant l’enveloppe sur la table. Je ne savais pas vraiment si je devais la lire tout de suite, ou attendre. Cela m’intriguait, mais je ne préférais pas prévoir ma réaction. Pour l’instant... Je préférais penser à autre chose. C’est fou comme ce genre de chose pouvait me... Mettre mal à l’aise. J’aurais peut être du être flatter, mais... J’étais bizarre, ce n’était pas une nouveauté.
Je préférais me concentrer sur autre chose. Ce qui était d’ailleurs une belle démonstration de courage. Fuir au lieu de faire face. Si jamais vous voulez des cours, c’est ma spécialité. Je relevais donc les yeux vers Anastasia en souriant. Effectivement... Il s’était passé beaucoup de choses plus ou moins étranges.
- Beaucoup de choses en... Très peu de temps à vrai dire ! Disons que dès qu’on s’approche du monde divin les choses semblent prendre des tournures inédites...
Constatais-je en haussant les épaules. C’était flippant, mais pourtant, l’expérience m’avait redonné goût. J’avais adoré ce voyage, et pourtant, il n’avait pas été de tout repos.
- J’ai fais un petit road trip dans le monde des contes. Tout frais payé avec un titan, quoi de plus normal ? Je suis allée... A Arendelle, c’est là que j’ai trouvé Pua. Enfin Turbo à l’époque, je ne connaissais pas encore son vrai nom. Il était perdu, affolé et... Transit de froid. Après une folle course poursuite, on a réussit à l’attraper. Puis on est allé... Dans la savane. Dans le décor du roi lion ! Et on a finit sur une très belle île qui s’est transformé en cauchemar quand on a prit la mer. Je crois que je ne me suis jamais retrouvée aussi proche de la mort... Mais je suis rentrée entière, presque sans égratignures !
Pour une fois que je relatais quelque chose d’intéressant... C’était inespéré. Mais les choses étaient rapidement revenues à la normal. Tout aussi morne et... Ennuyante. Mais j’essayais de ne pas désespérer. Les aventures pouvaient arriver n’importe quand, la preuve. Je retournais un sourire curieux à Abigaëlle, puis Anastasia avant de lui demander.
- Et vous alors ? Quoi de neuf ?
Anastasia Romanov
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Anastasia fut vite rassurée par le comportement de Pua le cochon. Il semblait ravi qu'Abigaëlle lui tienne compagnie et ne sortait pas les crocs. Tous les signes étaient là pour détendre la maman quant à la sécurité de son enfant. Dans ce monde où Dimitri avait fini par vouer un amour surprenant au meilleur ami de l'homme, Anya avait fini par se montrer habile dans l'analyse des réactions animales et fut rapidement convaincue des intentions louables du cochon. Sans le perdre de vue, Anya reporta son attention sur Tara, prenant une mine faussement sérieuse devant sa question espiègle. - Hum... Comme je suis gentille on va dire que ça compte pour deux chiens, approuva-t-elle après avoir ménagé son suspense, alors que sa bouche se fendait en un sourire entendu et d'autant plus rassuré par les précisions que Tara donna sur le caractère de Pua. Abigaëlle, pour sa part, semblait l'avoir entièrement adopté. Si elle avait un peu hésité une fois à hauteur de Pua, elle était à présent en totale confiance et tendait ses mains potelées vers lui pour caresser sa douce petite tête rose. L'animal, lui, semblait précautionneux, ayant visiblement compris qu'Abigaëlle était le petit trésor fragile de sa maman et que la brusquer ne serait pas une bonne idée. Très bien. Hoover aurait difficilement fait mieux. - Et comme il est gentil, reprit Anya en désignant Pua d'un mouvement du menton, j'approuve d'autant plus de le compter pour deux.
Quelques instants plus tard, Anastasia prit un plaisir malsain à regarder Tara s'empourprer de gêne tandis qu'elle lui tendait les poèmes que Gringoire avait composé pour elle. Anya se dit qu'elle avait bien fait d'accepter la mission. Pour rien au monde elle n'aurait manqué ce moment de gêne mêlée à de la flatterie. Pour rien au monde. Si son visage resta de marbre, intérieurement, elle jubilait. Ca aussi c'était de bonne guerre. - Il écrit beaucoup, oui. Du théâtre la plupart du temps. Je crois qu'il essaye de monter une troupe ou quelque chose comme ça. Il me fait lire parfois. Je crois qu'il n'écrit de poésie que quand une personne l'inspire mais je n'ai jamais demandé. Je suis pas sûre que ça me regarde réellement, d'ailleurs, ajouta la rouquine en suivant l'enveloppe des yeux. Elle n'était pas restée bien longtemps entre les doigts de Tara, c'était le moins que l'on pouvait dire. A croire qu'elle avait peur de se faire mordre par son contenu. Ca aussi, ça valait le détour. Se pourrait-il que Gringoire la trouble plus que ce qu'Anastasia ne soupçonnait ? Ou était-elle simplement gênée qu'un homme ait décidé d'écrire sur elle ? A bien y réfléchir, Anya aurait sans doute été gênée aussi. Ou suspicieuse quant aux intentions du poète, si ce poète n'avait pas été Gringoire. C'était peut-être à cause de son créateur qu'elle lui vouait une confiance aveugle et qu'elle avait décrété que dans ce monde-ci aussi ses intentions étaient louables. Ses résultats, cependant, restaient aléatoires mais il apparaissait que le poète se débrouillait de mieux en mieux avec la modernité et qu'il avait encore cette chance inouïe qui le tirait toujours des pires situations. Mais peut-être avait-il mal choisi sa muse, à en croire l'attitude de fuite de Tara. Mieux valait ne pas renchérir là-dessus, décida mentalement la jeune femme. Elle aurait toujours le temps plus tard de lui conseiller de lire ces poèmes et de certifier qu'ils n'allaient ni lui sauter au visage, ni la brûler. Peut-être même que les vers du poète boosteraient sa confiance en elle. Non pas qu'elle en ait réellement besoin. Anya imaginait simplement que ces mots pourraient lui faire plaisir. Mais elle n'avait rien contre quelques potins pour se tenir au courant de la vie d'une amie chère et laissa donc Tara retourner en terrain plus confortable... ... et divin, réalisa-t-elle rapidement, sidérée. Elle aussi ? Ils avaient donc décidé de mêler tous les habitants à leurs affaires ? Anastasia n'était pas très juste sur ce dernier point. Elle ne connaissait qu'une déesse - Héra - et c'était plutôt elle qui l'avait mêlée à ses affaires, non l'inverse. Mais la rouquine était persuadée que, dans la plupart des cas, c'était l'inverse. Et Tara avait l'air de bien le prendre. Elle était, en tout cas, bien plus sereine maintenant qu'elle racontait ses aventures divines et avait totalement oublié l'enveloppe de poèmes devant elle. - Oui, tu as l'air entière, constata Anastasia en faisant semblant d'examiner rapidement son amie du regard. Et quelle aventure, reprit-elle presque aussitôt. Tu entends ça Abigaêlle ? Au grand désespoir de Pua, Anya reprit la petite fille sur ses genoux pour s'adresser à elle : - Tara est allée chez la reine des neiges et chez le roi lion le même jour ! C'est fou, non ? Abigaëlle était encore un peu jeune pour connaître l'univers merveilleux des Walt Disney mais cela ne saurait tarder. Et nul doute que les aventures de Tara l'intéresseraient particulièrement. - A la vérité je ne suis pas sûre d'aimer tes vacances tous frais payés par Monsieur le titan, reprit Anya quand elle eut reposé Abigaëlle qui était bien contente de retrouver Pua et le sol. Ca a l'air périlleux tout ça. Quand on devient maman on a pas forcément envie de vivre dangereusement. Ca t'arrivera peut-être un jour, d'ailleurs, laissa-t-elle entendre. Tu as dû voir de belles choses, cela dit. Et donc tu connais des divinités, si je comprends bien ? Je ne savais même pas que les titans existaient pour du vrai. Mais à la réflexion, si les dieux existent, c'est logique que tout le reste soit vrai, pas vrai ? J'ai croisé Héra en décembre. Quand Abigaëlle a disparu. Depuis tout va bien, tout est normal. Enfin... on a retrouvé la maman de Dimitri et elle est en ville maintenant elle aussi. Elle insiste pour qu'on se marie au plus tôt. Elle est très gentille mais encore plus vieux jeu que son fils, si tu peux le croire... Anastasia roula des yeux, excédée mais souriant néanmoins. - On est fiancés depuis trois ans ou quelque chose comme ça. Qui sait, tu seras peut-être enfin invitée à mon mariage cette année, plaisanta-t-elle. Donc en résumé : une connaissance divine, une belle-maman envahissante et un peut-être mariage. Et un voyage en amoureux à Paris ! j'aurais presque oublié, réalisa la rouquine en ouvrant grands ses yeux bleus. Bon c'était payant, contrairement au tien. Un cadeau de Dimitri pour commencer la nouvelle année. C'était très romantique. Notre premier voyage sans Abigaëlle. Ca, c'était un peu plus dur par contre mais on s'en est bien sorti.
Tara Duncan
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Pua était bien l’un des animaux les plus adorables qui m’ait été donné de rencontrer. C’est pour cela que je n’avais aucune inquiétude concernant son attitude envers Abigaëlle. Il ferait attention, et il réclamerait des caresses, c’est surement tout ce qu’il ferait. Une petite léchouille sur le visage, sur un malentendus, aurait pu être échangé, mais aucun geste agressif. Cela semblait rassurer Anastasia qui se détendit lorsque le petit cochon confirma mes dires par ses actions. Je reportais donc mon attention sur Anastasia qui avait prit une mine sérieuse pour répondre à ma question. Un pouffement m’échappa, puis je répondis sur le même ton que le sien.
- Je vous remercie pour votre grande clémence, dame Romanov, je saurais m’en rappeler.
Elle baissa les yeux vers Pua, confirmant mes pensées. Elle n’était plus inquiète et cela me rassurait. Je m’en serais voulu d’avoir amené le petit cochon, et que cela entraine des soucis, ou une inquiétude de la rousse. Pua leva les yeux vers elle, visiblement content de savoir qu’il s’était fait deux nouvelles amies. Il me lança un regard pétillant, ce qui m’arracha un sourire amusé. Heureusement qu’il n’était pas comme Junior sur ces points là.
L’heure de l’interrogatoire et de la torture avait ensuite sonné puisque la rousse se délecta des nouvelles de Gringoire et de ses poèmes. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, puisque la situation vue de l’extérieur devait être certainement à mourir de rire. Dans mon cas, elle était plus... Etrange et malaisante. Disons que je n’avais pas l’habitude de ce genre de choses, de n’importe quel forme soit-elle.
Distraite, je regardais l’enveloppe, me demandant bien ce qu’elle pouvait contenir. Pas une mauvaise blague, je l’espérais fortement. Je renvoyais un sourire incertain à la rousse.
- C’est... Bien le théâtre aussi ! J’espère qu’il trouvera des gens pour monter sa troupe !
La suite de sa phrase me déstabilisa quelques secondes. Je me repris bien vite, tentant de garder une face qui s’était pourtant envolée il y a bien longtemps. Mais du moment que cela restait entre Anya et moi, cela ne me dérangeait pas.
- Je... L’inspire. Eh... Comme quoi tout est possible !
Ajoutais-je avec un rire nerveux. C’était assez étrange de penser ça. Je ne pouvais pas m’empêcher de craindre une mauvaise blague. Bien que cela me paraisse impossible, tout du moins du côté d’Anastasia.
La discussion dériva ensuite sur mon aventure d’il y a quelques mois. Elle avait été inespérée sur tous les points. Mais malgré les frayeurs, je ne la regrettais pas le moins du monde. J’avais enfin eu l’impression de sortir de chez moi, de vivre quelque chose. De vivre réellement. Même si cela avait été de courte durée, à mon goût et que le calme plat semblait être retombé, cela m’avait permis de me sortir de cette mauvaise passe.
- Fou ! C’est le mot ! Si j’avais su et... Surtout si j’avais pu, je vous aurais ramené un cadeau ! Mais il y avait un peu trop de glace dans l’un, et de soleil dans l’autre pour s’y attarder, malheureusement.
Constatais-je en souriant. Lorsque Anastasia reprit sa fille, Pua la regarda s’envoler d’un air triste. Il poussa un petit gémissement, suivi d’un soupir et se laissa tombé sur les fesses, en me jetant ainsi qu’à Anya, un regard triste et désespéré. Il se mit ensuite en quête de petite miette qui aurait pu tomber autour de nous.
La jeune femme reprit la parole, et reposa Abigaëlle sur le sol. Lorsque Pua aperçut la petite tête redescendre à sa hauteur, il lâcha ses miettes pour foncer jusqu’à elle. Sous mon regard inquiet, il freina juste attend pour arriver devant elle et frotter sa tête contre son ventre délicatement. Il me lança un regard entendu, et je me reconcentrait sur les dires de la rousse. Je ne pouvais qu’acquiescer ce qu’elle disait.
- Peut être... J’espère ! Et pour le voyage... C’est assez spécial... Et périlleux, c’est sûre que ce n’est pas de tout repos, et peu adapté avec un enfant en bas âge. Mais disons que je n’ai pas grand chose à m’inquiéter de mon côté lorsque je pars alors... Et puis, je commençais à détester mon train train quotidien, donc cette aventure m’a un peu remis sur pied !
Avouais-je en souriant. Depuis, tout n’était pas rose, le train train revenait malgré mes réticences, mais quelque chose avait changé. Peut être Pua. Peut être l’emménagement avec Maria. Je ne savais pas réellement ce qui avait changé. J’espérais simplement que ça dure. J’opinais de la tête à sa question.
- Je connais Diane, Artémis. Et j’ai rencontré.. Athéna et Apollon, si j’ai bien tout suivi. Et d’autres personnes, certaines n’étant pas de l’univers divin et d’autre... De l’univers divin mais à des titres différents. Je n’ai pas tout bien compris à vrai dire... Et oui ils existent... Et Hypérion est assez spécial comme titan. Il ne donne pas une image très sérieuse.
Son souvenir me fit sourire. Il était étrange. Très étrange. Mais c’était ce qui le rendait particulier et unique. Et inoubliable, certainement. Anya en vint ensuite à ses nouvelles, plutôt bonne à mon goût si on omettait ce qu’il s’était passé en décembre. Je ne pu m’empêcher de rire à la remarque de la jeune femme.
- Tel mère tel fils, non ?
Je la laissais continuer son récit qui ne pouvait qu’être agréable. Dimitri et elle semblaient vivre le parfait amour, ce qui n’était pas volé, vu tout ce qui leur été arriver. Je ne pouvais qu’être heureuse pour elle.
- Je crois les doigts pour qu’il arrive cette année ! Ca ne va plus tardé je pense... Tous les éléments sont réunis ! Et j’espère bien être invitée !
Son dernier récit aurait pu me faire rêver plusieurs nuits de suite ! Un voyage à Paris, quoi de plus romantique. Cela avait du leur faire un bien fou. Après tout, on ne décrivait pas Paris comme la ville des amoureux pour rien. Et le fait qu’ils soient partis sans Abigaëlle avait aussi des côtés positifs. La rousse se donnait énormément pour sa fille, et cela avait du lui permettre de se retrouver un peu en temps que femme et fiancée, et non maman. Même si ce rôle lui allait à merveille.
- Première séparation avec Abigaëlle ? Ce voyage a du vous faire un bien fou ! C’est génial, je suis contente pour toi !
Anastasia Romanov
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- Si tu as envie de devenir la prochaine Sarah Bernardt, je suis sûre que Gringoire sera ravi de t'embaucher pour sa pièce, assura Anya, l'air de rien, un fin sourire trahissant la plaisanterie. En fait, elle ne savait pas si Tara aimait jouer ou non. Mais elle était à peu près sûre que le poète serait ravie de la compter parmi ses acteurs. Anya, en revanche, avait le vague souvenir d'avoir jadis monté des pièces avec ses sœurs, son petit frère et son père, sous l'œil bienveillant de l'impératrice sa mère. Mais ces souvenirs étaient flous et distants, semblant appartenir à une autre vie qui n'avait jamais été la sienne. Anastasia parlait rarement de son passé, même à Tara ou Anita. Il lui revenait parfois, souvent quand elle ne s'y attendait pas et c'est ainsi qu'elle manqua l'air ahuri de son amie, apparemment peu habituée à son statut de muse. Peut-être s'y ferait-elle. Gringoire, lui, ne semblait pas pressé de trouver une autre dame pour habiter ses pensées. Anastasia se garda cependant bien de le faire savoir. C'était peut-être mieux de laisser la conversation poursuivre son chemin. La poésie céda la place aux péripéties de Tara qui étaient d'autant plus intéressantes aux yeux de la rouquine qui lui rendit son sourire, balayant son regret de n'avoir pu rapporter de cadeau d'un ample geste de la main. - T'inquiète pas pour ça. Je n'ai pas besoin de cadeau et Abigaëlle préfère encore les emballages à ce qu'ils contiennent. Je n'aurais pas été contre des photos, cela dit, nuança Anya avant de reprendre presque immédiatement : Mais je me doute qu'on ne pense pas à ces choses-là quand une aventure de la sorte nous tombe dessus. Pas d'après mon expérience, du moins. Et d'autant plus si l'aventure était aussi périlleuse qu'inattendue, comme Anastasia avait pu le comprendre. Elle aussi, après tout, avait fait l'expérience des aventures périlleuses. A la réflexion, elle aurait sans doute apprécié rapporter quelques clichés de sa terre natale et de sa famille mais l'occasion ne s'était pas présenté. Mieux valait ne pas y penser, décréta la jeune femme, résolue. - C'est une bonne chose si tu as tiré du positif de ce voyage, acquiesça-t-elle posément. J'ose espérer que tu ne prendras pas trop goût aux aventures dangereuses. Je suis persuadée qu'il existe des façons plus sûres de pimenter sa vie quand la routine nous ennuie. La peinture, le jardinage, le théâtre... La tentation avait été trop grande. Anastasia n'avait pu y résister et avait senti ses lèvres s'ouvrir en un large sourire tandis que ces mots quittaient sa gorge. Un éclat espiègle brillait dans ses yeux clairs. Elle n'était même pas désolée, en dépit de la mine de Tara qui était trop intelligente pour ne pas saisir le sous-entendu. Cela n'empêcha pourtant pas la jeune femme d'informer Anastasia de ses divines rencontres et de ce qu'elle savait de cet univers dont Anya ignorait encore tout, pour ainsi dire. A la vérité, elle n'était pas certaine de vouloir en savoir davantage. Mais elle ne pouvait pas ignorer l'existence du divin - et du titanesque. Elle ne pouvait plus. Pas après l'avoir côtoyé elle-même. Malgré tout, elle écouta attentivement ce que Tara avait à en dire, la tête posée dans le creux de sa main, ses yeux bleus jetant des regards réguliers sur Abigaëlle, non par peur de Pua mais par réflexe maternel, ce genre de choses qu'elle n'aurait jamais pensé avoir et qu'elle avait pourtant développé avant même la naissance de sa fille. Anya demeura dans cette position quand ce fut son tour de raconter ses dernières nouvelles et apprécia la connivence de Tara. La solidarité féminine, sans doute. Et pourtant, ces piques et allusions cachaient une véritable affection pour Dimitri. Une affection et un attachement qu'elle savait plus fort qu'elle ne voulait bien l'admettre, voire plus fort qu'elle ne l'aurait voulu, elle, la russe indépendante qui n'avait pas besoin des hommes. Comment se faisait-il qu'elle ait autant besoin de lui, alors ? Comme elle n'aimait pas étaler ses sentiments les plus profonds, Anastasia n'avait jamais demandé son avis à Tara sur la question et se contentait d'apprécier sa solidarité de femme. Tara avait amplement gagné son invitation pour le mariage. Après tout ce qu'elles avaient partagé ensemble, Anastasia se serait montrée bien ingrate de ne pas penser à elle pour pareille occasion. Mais ça aussi, par pudeur, elle n'en pipa mot. - Ce voyage était une très bonne idée. Paris c'est... comment dire ? notre truc. Vraiment. Notre ville. Ca a beaucoup d'importance dans notre histoire. Dimitri n'a pas toujours que des bonnes idées mais celle-là était excellente, je suis obligée de l'admettre. Plus bas, elle ajouta : - Je dois aussi avouer que je ne suis pas mécontente de constater que je ne suis pas seulement la maman d'Abigaëlle même si mes cuisses prouvent très clairement qu'elle est de moi. C'est plaisant de se sentir jeune et amoureux et libre. Je compte sur toi pour aller à Paris dès que tu en auras l'occasion, reprit-elle d'une voix normale. C'est vraiment une chouette ville. Et tu as l'air d'apprécier les voyages, ne put-elle s'empêcher avec un sourire entendu. Peut-être que ton ami le titan voudra bien te servir de taxi. C'est moins cher qu'American Airlines, a priori. Et si tu veux un compagnon de voyage jovial qui parle français j'en connais un qui serait ravi de te dépanner, conclut-elle en étouffant un rire amusé. Anastasia était peut-être légèrement une peste sur les bords. Disons qu'elle aimait titiller ses proches sur les sujets un peu sensible et, malheureusement pour elle, les expressions de Tara n'avaient de cesse de trahir sa gêne.
Tara Duncan
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Je retournais un regard sévère à Anya avant de me mettre à rire. Elle prenait un malin plaisir à s’amuser de la situation, la vilaine. Mais c’était gentillet. Et de bonne guerre, je saurais lui retourner la chose si cela lui arrive un jour. Un bienfait n’est jamais perdu et l’occasion serait certainement trop tentante pour que je n’y résiste. L’idée de monter sur un plancher de théâtre avait largement de quoi être risible. Le jour où je monterais là dessus, ce serait certainement sous contrainte et dans un but de faire exploser la scène, littéralement.
- Tu m’imagines vraiment là dessus ? Le pauvre, je risquerais de le traumatiser à vie. Le spectacle serait certainement... Détonnant.
Affirmais-je avec un regard amusé. L’idée de rentrer dans un autre personnage le temps d’un rôle, d’une scène, ou d’une pièce ne m’aurait pas dérangé. Au contraire, j’aimais beaucoup ce principe. Mais l’idée, par contre, de le faire devant d’autres personnes seraient certainement plus problématiques. Je détestais ça. Je perdrais très certainement tous mes moyens et qui disais perte de moyen, disais perte de contrôle. Et qui disais perte de cotrôle, disais « boum ». Dans une magnifique explosion, pour donner un côté sensationnelle à la scène. Légèrement plus embêtant pour le reste du spectacle, par contre.
La conversation bifurqua vers mes dernières vacances improvisées avec Hypérion. Finalement, Robyn avait eu raison en me disant de me méfier des propositions d’Hypérion. J’y repenserais à deux fois avant d’y retourner. Mais pour le moment, je n’avais pas d’attache comme un mari ou des enfants, bien que Mara et Jar s’apparente à deux grands enfants, me retenant à Storybrook. Se cela se présentait de nouveau, je franchirais certainement le pas. Je ne pu m’empêcher de rire à sa remarque sur les emballages.
- Si ça lui plait, elle peut encore venir à la maison, j’ai plein de papier bulle, de sac en plastique et de carton dans un coin. Je n’avais pas encore finit de déballer tous les cartons du déménagement ! Maintenant, il faut que je trouve le courage de les amener à la décharge...
Et autant dire que cela faisait plus d’un mois qu’ils traînaient là, et ils n’étaient toujours pas disposer à bouger. Abigaëlle justifierais ma flemme de m’occuper de cela. Même si l’excuse ne tiendrait pas bien longtemps. Mais si ce petit coin improvisé pouvait faire le bonheur de quelqu’un, je n’étais pas contre. Cela montrerais qu’il y a du bon à garder un petit côté bordel chez soi.
- Si j’avais pris des photos, elles n’auraient certainement pas tenu le voyage... Mon téléphone a finit noyer après notre petit voyage en bateau... J’ai du reprendre l’ancien de Mara. Alors un appareil photo aurait surement aussi rendu l’âme... Si j’avais su dessiné, je t’aurais fais un beau dessin !
Plaisantais-je en retenant un rire amusé. Vu mon niveau, Abigaëlle en ferait certainement de plus beaux que moi. Il manquait une petite invention permettant de retranscrire nos souvenirs sur une feuille blanche. Plus utile qu’un appareil photo. Avec tout ce que cette ville arrivait à créer, un truc pareil devait bien exister, non ?
- Ca a un côté plaisant.. Mais je ne ferais pas ça tous les jours !
Mais, une fois de temps en temps, à l’heure actuelle, cela me tentait bien. Je lui renvoyais un nouveau regard désapprobateur en l’entendant parler de théâtre, malgré mon sourire amusé. Ca, c’est clair, ça pimenterait ma vie. Elle serait même plus explosive.
- Et toi alors ? Si tu t’y mets, je pourrais probablement te suivre... Un petit premier rôle ne te tenterait pas ? Je suis sûre que tu serais sensationnelle ! Abigaëlle viendrait admirer sa maman sur scène. Quand elle aura l’âge, je lui offrirais même des pompons pour te supporter.
Lançais-je en la taquinant. J’imaginais déjà la scène. Mais même si ma remarque était légèrement sur le ton de la rigolade, j’aurais peut être pu tenter le théâtre si Anastasia m’accompagnait. Ou alors, je me persuadais de cela seulement parce que je savais que la rousse avait un quotidien bien trop chargé pour trouver du temps pour ce genre d’activités.
La rousse aborda ensuite son voyage sur Paris. Ses propos sortaient du cœur et ne pouvait qu’être touchant. Ca me rendait légèrement nostalgique et envieuse. Bien que sa relation ait connu beaucoup de bas et de difficultés, cela n’avait fait que rapprocher les deux amants qui avaient du savourer ce petit espace de paradis.
- Tu as les yeux qui brillent quand tu en parles, alors j’imagine un peu à quel point votre petit voyage a du être ressourçant !
Un nouveau sourire amusé prit place sur mes lèvres alors que je levais les yeux au ciel à sa remarque sur ses cuisses. Néanmoins, sa remarque revenait souvent chez les jeunes mamans. J’en avais entendu parler de nombreuses fois et je ne pouvais qu’être soulagée que Anya l’ait vécu ainsi. Lorsqu’on s’enferme trop dans le rôle de maman, les choses se gâtent. Notamment concernant le moral et sa vision de soi même.
- C’est génial que vous ayez pu vous retrouver un peu ! Et je sauterais sur l’occasion dès que je le pourrais ! Même si j’attendrais peut être d’être accompagnée... La ville des amoureux en célibataire, c’est quelque peu démoralisant.
Lançais-je en souriant. J’avais donc largement le temps de prévoir le voyage. S’il avait lieu un jour. Mais Anya confirmait les rumeurs circulant au sujet de la ville des amoureux. Je réprimais un sourire lorsqu’elle aborda Hypérion, avant de rougir et de froncer les sourcils en lui faisant une grimace.
- Concernant Hypérion, j’aimerais éviter les risques qui vont avec ses voyages... Et concernant un partenaire français, je me demande si je ne devrais pas t’offrir une couche culotte et un arc avec une flèche en cœur pour que tu continues ton petit rôle ! Quoi que, s’il parle français, ce sera toujours pratique !
Anastasia Romanov
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- Et pourquoi pas ? demanda Anya en haussant les épaules. Si tu n'essayes pas, tu ne sauras jamais. Et puis... tout est possible. Surtout à Storybrooke, ajouta la rouquine en roulant des yeux. Inutile de faire un dessin à Tara. Elle connaissait la ville aussi bien qu'elle et y avait également vécu toutes sortes d'aventures. Anya releva la tête pour croiser le regard de Tara et lui adresser un sourire rassurant. Et pourtant, elle semblait étrangement angoissée à l'idée de se retrouver sur scène. Plus tard, peut-être, songea la rouquine. Au fond, ce n'était pas réellement important. Anastasia n'était pas sans savoir l'importance que Gringoire accordait à ses pièces ni sans connaître les déboires magiques de son amie. Mieux valait ne pas prendre de risques, surtout pas si ces risques impliquaient la muse du poète en personne, et laisser le théâtre derrière elles.
Tara était définitivement plus à l'aise quand il s'agissait de parler de tout et de rien. Le papier bulle. Les cartons. Anya acquiesça en sirotant sa boisson. Elle avait eu vent de ce déménagement et se rappelait du sien, quand elle avait emménagé avec Dimitri. Cela paraissait à la fois tellement loin et tellement présent qu'elle crut en avoir le tournis l'espace d'un instant. Puis la rouquine se ressaisit et sourit. - Tu entends ça Abigaëlle ? Du papier bulle ! s'exclama-t-elle en ouvrant de grands yeux vers son bébé. L'enfant babilla en battant des mains avant de s'en retourner auprès du petit cochon tout rose, mais sa mère n'était pas certaine qu'elle ait compris de quoi il retournait. Pouvait-on connaître ce mot quand on avait un an et demi ? Tara était sans doute mieux placée pour le dire. - Je crois qu'on peut t'en débarrasser, reprit la rouquine d'un air pensif. C'est bête mais... moi aussi j'aime bien le papier bulle, avoua la jeune femme en mordant sa lèvre inférieure. C'était puéril. Elle avait passé l'âge de ces plaisirs coupables que personne n'avoue mais que tout le monde a connu. Et pourtant, elle n'en avait presque pas honte.
Quelques instants plus tard, Anastasia grimaça. Elle n'aurait pas apprécié que son vieil appareil photo à pellicules, une antiquité que plus personne hormis elle n'aurait eu l'idée d'utiliser, ait fini sa vie dans de l'eau. Plus que n'importe qui, la jeune femme tenait à ses souvenirs. Pour avoir oublié trop de choses contre son gré, Anastasia avait décidé qu'elle n'oublierait plus jamais rien. Ou que, du moins, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour constituer de beaux souvenirs d'elle et de sa famille. La jeune femme aurait aimé que plus de souvenirs de son enfance lui reviennent. Certains étaient revenus, provoqués par des odeurs, des sons ou des lieux. Mais la majeure partie ne revenait pas et ne reviendrait sans doute jamais. La jeune femme chassa ces pensées mélancoliques et sourit à la dernière plaisanterie de Tara. Manifestement, elle vivait bien la disparition tragique de son téléphone. Elle avait toujours ses souvenirs intacts, après tout. Une blague sur le théâtre plus tard, Anastasia se demandait si elle ne tirait pas un peu trop sur la corde et si tout n'allait pas lui revenir méchamment dans la figure. Et, en effet, Tara saisit la perche maintes fois tendues pour lui proposer, à elle, de rejoindre la troupe pour le moment imaginaire de Gringoire. Le sourire de la jeune russe s'élargit et son regard s'éclaira d'une lueur espiègle. Anya se retint de pouffer à l'idée grotesque mais attendrissante d'une Abigaëlle pom pom girl de théâtre. Une idée peu commune, d'ailleurs. - Eh bien figurez-vous très chère que je suis déjà monté sur scène, lui apprit Anastasia en relevant fièrement le menton. Devant l'air surpris de Tara, elle reprit aussitôt, bien moins altière, cette fois-ci, peu préoccupée à l'idée de balayer les fantasmes de Tara d'un revers de main : - Oh ne va pas t'imaginer des trucs sensationnels, hein, peu. C'était des petites pièces faites en famille, pour la famille. On jouait avec papa, mes grandes sœurs et mon petit frère. Maman préférait nous regarder. Grand-maman aussi. Ainsi que tous les oncles et tantes et autres parents dont j'ai oublié le nom et l'existence, ajouta Anya dans un haussement d'épaules. Puisqu'elle les avait oubliés, ils ne pouvaient pas réellement lui manquer. Sa famille, en revanche... D'ordinaire, Anastasia n'en parlait pas, par pudeur sans doute. Mais elle n'avait pu résister à la tentation de clouer le bec de Tara. Gentiment, mais assurément. S'il y avait une chose qu'elle appréciait, c'était avoir le dernier mot. - Et bref, j'ai déjà eu des premiers rôles, reprit Anya pour chasser les allusions à sa famille. Elle regarda ses mains quelques instants avant de relever les yeux vers Tara puis de tourner son attention vers Abigaëlle. - C'était une autre vie. Je ne suis pas sûre qu'elle me verra sur scène. Ne jamais dire jamais, pas vrai ? Anastasia préféra largement la régaler de son escapade parisienne qui ravivait certes des souvenirs d'une autre vie mais des souvenirs un peu moins amers. Ses yeux s'agrandirent légèrement quand Tara nota qu'ils brillaient. Anastasia ne s'était jamais imaginée comme étant ce genre de personne. Mais contre toute attente, une douce et chaude vague de plaisir l'envahit. Depuis quelques temps déjà, elle avait l'impression de réussir à mener sa barque avec les honneurs. D'un coup, ses pensées mélancoliques semblaient s'être envolés loin d'elle, par delà les nuages. - Paris n'est pas que la ville des amoureux, corrigea Anya, quand l'euphorie se fut un peu dissipée. C'est aussi la ville des lumières et de la culture et... Bon je n'ai connu Paris qu'en étant amoureuse alors je suis mal placée pour dire ça mais jamais je n'admettrais que tu puisses potentiellement avoir raison, conclut Anya, résolue en s'affaissant dans sa chaise, bras croisés sur sa poitrine. Elle n'avait pas dit son dernier mot et le prouva. Mais Tara était une femme intelligente et n'était pas la dernière pour répartir, bien au contraire : - Et concernant un partenaire français, je me demande si je ne devrais pas t’offrir une couche culotte et un arc avec une flèche en cœur pour que tu continues ton petit rôle ! Quoique, s’il parle français, ce sera toujours pratique ! Anya ne put retenir un rire franc et peu discret qui retentit sur toute la place. Turbo et Abigaëlle relevèrent la tête dans sa direction, l'un interloqué, l'autre babillant de plaisir avant de s'en retourner à ses jeux d'enfants. - J'ai déjà des couches à disposition, répliqua Anastasia, équanime, donnant un coup de menton dans la direction de sa fille. Et je ne cherche pas à vous caser ensemble, juste à m'amuser à tes dépends. C'est totalement différent, je peux te l'assurer. Mais oui, il parle français et l le parle bien. Il a été écrit par Victor Hugo lui-même, je te rappelle. Anastasia avait encore du mal à y croire mais un personnage de fiction avait bel et bien pris vie grâce à un livre ensorcelé. C'était à la fois merveilleux et troublant. Mais ce qui fut encore plus troublant fut sans doute l'arrivée, dans une démarche caractéristique et nonchalante (tu sens venir ce que je vais faire, hein ? ) de ce même francophone. La tête dans les nuages, il ne les aurait sans doute pas calculées s'il n'avait pas reconnu le nom de son créateur qu'une voix familière venait d'envoyer à ses oreilles. Alors il pila, revint sur ses pas et croisa le regard bleu surpris d'Anya. Un large sourire se dessina sur sa grande bouche tandis qu'il s'inclinait dans une grotesque révérence. - Mesdames ! Voilà un sujet fortement intéressant que la personne de Victor Hugo ! L'avez vous rencontré, douce Tara ? demanda-t-il avant d'attraper sa main blanche pour y poser un délicat baiser. Mademoiselle Anya, ajouta-t-il en guise de salut après avoir baisé la main de la rouquine et avant de tirer une chaise pour se joindre à elles deux. Il était manifestement décidé à rester. - Pardonnez moi... j'interromps quelque chose, peut-être ? demanda-t-il néanmoins afin de faire bonne figure.
Tara Duncan
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J’avais haussé les épaules à la question d’Anya. A vrai dire, je m’étais toujours éloigné de toutes ces choses stressantes. J’avais toujours eu du mal à faire quoi que ce soit devant un public. Une seule personne suffisait déjà à me déstabiliser. Alors devant une salle, j’imaginais déjà les résultats. Une belle explosion, emportant le théâtre de Storybrook. C’était pas top, comme première représentation, et je risquerais de devoir payer les pots cassés. J’avais déjà mis le feu à une salle de cinéma, ce serait peut être assez, non ?
- Parce que j’aurais trop peur de faire exploser quelque chose. Tu imagines si je fais sauter le théâtre ? Ou la scène ? J’aurais l’air fine.
Je n’avais aucune idée de ma réaction une fois sur scène, c’était bien pour ça que je n’avais jamais pris le risque. L’éventualité que tout se passe bien me semblait bien trop compliquée pour être atteinte. Mais je me trompais peut être. Le risque restait tout de même bien trop gros pour que je le prenne.
Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant la rousse s’adresser à sa petite fille. Abigaëlle semblait partager la joie de sa mère, surement sans réellement comprendre de quoi il s’agissait. L’enthousiaste de sa mère lui suffisait pour être heureuse. Et Pua aussi, apparemment, les deux semblaient s’être trouvé une belle amitié. Le cochon s’amusait à lui tourner autour avant de se jeter à ses pieds, sur le dos, pour réclamer des câlins sur le ventre. Il ne changerait jamais.
Je reportais ensuite mon attention sur Anya qui rebondit sur ma proposition. Un sourire amusé se forma sur mes lèvres à sa révélation. A vrai dire, j’avais utilisé une bonne partie du papier à bulle à l’époque où Jar et Mara m’en faisait voir de toutes les couleurs. Cela m’aider à déstresser, les éclater avait un pouvoir relaxant.
- J’aime beaucoup aussi. Mais après avoir éclater les bulles d’un mètre carré de papier, on finit par se lasser, malheureusement. Je te l’apportais la prochaine fois qu’on se verra !
Si ça pouvait faire le bonheur ou l’utilité de quelqu’un d’autre, autant le faire passer. Si je le gardais, il finirait certainement à la poubelle. Il avait déjà été bien assez utilisé. Si je me remettais à éclater des bulles, j’allais finir par devenir folle. Et je préférais éviter cette éventualité.
La rousse, pas découragé pour un sou, revint à la charge concernant le théâtre. Cela m’arracha un sourire amusé. Il allait falloir que je trouve une vengeance digne de ce nom. Dans tous les cas, j’étais plutôt résignée à l’idée de monter sur scène, j’avais bien trop peur des résultats. Même si, me mettre dans la peau d’un autre rôle ne me dérangeait pas tant que ça, au contraire.
- Ah mais madame est une experte ! Tu me l’avais caché ! Tu es déjà donc une comédienne.. Pierre Gringoire le sait ?! Il devrait être ravi d’apprendre que tu proposes ton aide et ta participation ! Peut être qu’en te voyant faire... Je me déciderais à te rejoindre.
A la suite de sa réplique, j’haussais les épaules, un sourire espiègle au coin des lèvres. Elle ne s’en tirerait pas aussi facilement. Je commençais tout juste à ouvrir une petite porte pour la taquiner un peu.
- Peu importe ! Un public, c’est un public...
Mes yeux s’écarquillèrent de nouveau. Des premiers rôles ? Mais c’était encore plus joli sur le CV. La jeune femme ferait une parfaite comédienne dans l’un des rôles créé par Gringoire. Sans compter que la jeune femme semblait beaucoup l’apprécier.
- Dis donc, laisse moi noter, c’est un CV parfait que tu fais là pour Gringoire. Il sera très certainement très content de l’apprendre.. Et comme tu dis, ne jamais dire jamais, surtout pour ça.
Mon air angélique contrastait avec la lueur d’amusement dans mes yeux. Je ne manquerais pas d’en faire part à Gringoire la prochaine fois que je le verrais. Même si je n’était peut être pas encore prête à le revoir sans bégayer, avec cette nouvelle lettre. Je ne pouvais m’empêcher de trouver ça gentils et adorable, mais.. Cela restait une grande première pour moi. Et je n’avais jamais été à l’aise avec les choses de ce genre.
La conversation vira ensuite sur Paris, cette ville qui faisait rêver tant de personnes. Et je n’échappais pas à cette règle, j’avais toujours aimé les voyages, et Paris était une destination de luxe. Je ne pu m’empêcher de rire de nouveau, avant de reprendre.
- Je ne suis pas sûre que ces couches t’aille, mais j’imagine très bien le résultat ! Ah je vois...
Je laissais passer une seconde, alors que je la regardais avec des yeux méfiants, tentant de réprimer un sourire amusé.
- Donc tu es clairement sadique. Et tu te moques de moi ? C’est pas jolie jolie...
Ironisais-je en lui lançant un regard faussement vexé. La jeune femme avait une vrai carrière de sadique devant elle. Elle cachait bien son jeu, il allait falloir que je me creuse les méninges. En attendant, la rousse continuait son petit numéro, un sourire démoniaque sur les lèvres.
- C’est vrai, c’est le genre de truc que j’oublie, bizarrement. Mais je réussirais toujours à me faire comprendre. Plus ou moins. Ou juste moins.
Tout aurait pu continuer de la sorte. De simple petites discussions entre amie. Des petites blagues, des rires. Non, la rousse avait passé un niveau en plus. Elle avait accéléré la chose, dans son machiavélisme. Je suivis le regard de la jeune femme, me retournant pour voir Gringoire arriver. Je me retournais vivement vers Anastasia, le visage décomposé et le regard accusateur.
- Nooon.. T’as pas fais ça ? Attend tu rigoles ! T’as pas fais ça ?! Alors toi, tu mérites une vengeance, la pire vengeance que je n’ai jamais faites.
Contractée, je vis l’homme arrivé et saisir ma main pour y déposer un baiser. Cela me faisait légèrement échos à de plus ou moins mauvais souvenir, mais le pauvre ne pouvait pas être au courant. Je lui renvoyais un sourire un peu crispé avant de fusiller du regard la rousse, toujours amusée. Tu ne paies rien pour attendre... Et j’ai bien mon idée en tête.
- Non.. Je n’en ai pas eu la chance, malheureusement. Il devait s’agir un brave homme.
Une lueur machiavélique passa mon regard alors que je regardais Anya. Parfait, l’homme nous demandait s’il interrompait quelque chose. Je pouvais bien essayer de me venger, non ? C’était le retour bien allégé de la monnaie de sa pièce.
- Non, du tout ! Anastasia était en train de me parler de son passé de comédienne ! Vous saviez qu’elle était déjà montée sur scène pour des pièces de théâtre ? Je suis persuadée qu’elle doit être très doué, étant donné qu’elle jouait des premiers rôles. Je suis sûre qu’elle serait parfaite dans l’une de vos pièces, vous ne pensez pas ?
Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que cet élan de vengeance allait me retomber dessus. Voulant tenter d’éviter cela, je repris bien rapidement.
- Elle a beaucoup de chance d’être à l’aise sur une scène, ce n’est absolument pas mon cas malheureusement... Mais je serais ravie de la revoir ainsi !
Anastasia Romanov
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Anastasia sourit d'un air entendu. Elle voulait bien concevoir qu'un mètre carré de papier bulle puisse s'avérer lassant. Mais elle concevait aussi que ce soit relaxant, si ce n'est amusant pour les plus jeunes. Car Anya se souvenait parfaitement des fêtes de fin d'années pendant lesquelles son bébé s'était particulièrement amusée du bruissement des divers emballages, parfois même au détriment des présents, dans un premier temps, du moins. Quant à la mère, même si la plupart de ses démons étaient vaincus, elle n'était pas contre avoir sous la main de quoi apaiser ses angoisses. En bonne amie, Tara avait justement la solution : du papier bulle. Rien de plus que du papier bulle. C'était bon de se satisfaire de petites choses a priori insignifiantes. (Mal)heureusement, les amies étaient aussi là pour vous jouer des tours. Et c'était de bonne guerre. Anastasia n'avait pas été très discrète avec ses allusions. A présent, Tara se montrait tout aussi subtile afin de pousser la jeune femme à intégrer la troupe de Pierre Gringoire. C'était plus que de bonne guerre, même Anastasia devait le reconnaître. A sa place, elle aurait fait exactement pareil. Pourtant, elle ne regrettait pas - ou pas encore - de s'être confiée sur son passé. Ca lui arrivait tellement peu ! Alors la jeune femme décida d'assumer d'avoir permis l'ouverture de cette brèche et croisa les bras, observant Tara avec défiance et assurance. Elle pouvait toujours parler, il en fallait plus que ça pour déstabiliser le tempérament russe. Inutile de préciser qu'elle ne voulait pas jouer avec d'autres que ses sœurs et son cher papa. Ca n'aurait fait que casser l'ambiance qui était légère et agréable. Anastasia préférait ne pas perdre une miette des réactions de Tara. Qu'elle lui fabrique donc un CV d'actrice... après tout, c'était parce qu'il avait pensé pouvoir en faire une que Dimitri l'avait emmenée à Paris. Peut-être que tout était lié et possible. Au final, ce fut quand même la rouquine qui reprit la main. Et elle aimait cela. Anastasia s'en délectait, sans prendre la peine de le cacher. Puisque le poète souffrait d'une certaine inclination envers Tara, pourquoi ne pas s'en divertir ? Elle ne faisait absolument rien. Elle ne promettait pas à l'un qu'il serait aimé de l'autre. Elle se contentait d'observer et de plaisanter avec sa plus proche amie car le poète n'aurait sans doute pas compris la truculence de la situation. Accessoirement, ces discussions typiquement féminines semblaient lui passer bien au-dessus de la tête. Et tout aurait pu en rester là si le hasard ne s'en était pas mêlé. Pour le coup, Anya était innocente. Elle n'avait pas prévu que Pierre Gringoire passerait dans le coin pile à cette heure-là car elle ne le surveillait pas. Pierre était libre d'aller où bon lui semblait et adorait explorer la ville, toujours prêt à s'émerveiller des curiosités de ce nouveau monde. Il était parfois touchant, parfois grotesque et dans tous les cas gentil et serviable. Ce n'était pas surprenant qu'il se soit arrêté auprès des deux jeunes femmes. Pierre Gringoire était toujours prompt à échanger avec ses amies. Il était bavard et jovial - peut-être trop, d'ailleurs. Dimitri avait l'air de le penser. - Je n'y suis pour rien, articula la rouquine silencieusement face au regard accusateur de Tara (qui ne la croirait probablement pas étant donné que le poète avait été le sujet principal des trois quarts de leur conversation) pendant que le poète médiéval s'installait auprès d'elle sans rien avoir remarqué (ce qui n'était pas rare pour cet être de papier devenu chair qui vivait encore dans ses belles histoires d'un autre temps). Dieu merci, au moins était-il suffisamment dans la lune pour ne pas faire le lien entre la mention d'Hugo et sa propre personne. C'était toujours un détail en moins à traiter. Et au vu du regard malsain de Tara, Anastasia se doutait qu'elle aurait bientôt énormément de choses à traiter. Pour l'heure, heureusement, la conversation tournait encore autour du génie français. Maintenant que Pierre Gringoire s'était mis à son aise, il était plus prompt à parler de cet auteur, leur passion commune. - Brave, peut-être, mais génial, sans aucun doute ! répondit-il à l'intention de Tara. C'était un homme de talent qui fit de moi l'homme qui se tient devant vous prestement. Assez littéralement, au demeurant. Mademoiselle Anastasia ne vous a-t-elle point raconté ? Le poète ne laissait pas le loisir à la rouquine de répondre. Il était bien trop heureux de pouvoir conter cette fabuleuse histoire. Au demeurant, il était un plutôt bon conteur, malgré les mésaventures que son auteur avaient créées pour lui. Anastasia, même si elle connaissait l'histoire par cœur pour l'avoir vécue, l'écouta attentivement, bien contente de retarder la vengeance de Tara de quelques instants. Parfois, il suffisait de secondes pour changer une donne, même s'il apparut rapidement que le récit durerait plus d'un instant. Maitre Gringoire avait décidé de tout reprendre du début : - Figurez-vous que je m'épris un jour d'une gitane aux yeux noirs qui possédait une fort jolie chèvre aux cornes d'or et que je la suivis dans les rues noires de Paris. Par chance ou malheur, je ne saurais dire, il se trouvât que la demoiselle se rendait à la Cour des Miracles, le repère secret des gitans de Paris. J'allais y être pendu quand elle me prit pour époux. Nous ne consommâmes jamais le mariage, ce que je regrettai. Néanmoins, je continuai ma vie et la beauté égyptienne disparut finalement. J'appris plus tard, lorsque je rencontrai la délicieuse Anastasia et ses compagnons d'aventure, qu'elle était retenue en prison et serait condamnée pour sorcellerie, entre autres choses. Je décidai, naturellement, de les aider, poursuivit le jeune homme en bombant légèrement le torse, et nous la sauvâmes. Par la suite, je demandai à mon auteur de me renvoyer avec ces aventuriers d'un autre monde et... me voici, devant vous, douce Tara. Il avait été plus succinct que ce à quoi Anastasia s'était attendue. Elle coula un regard en direction de Tara, pour jauger sa réaction. Ensuite, la jeune femme mit sa vengeance à exécution sans une once de remord. Ou presque puisqu'elle nuança ses propos, contre toute attente. C'était peut-être l'erreur à ne pas commettre. Anya roula des yeux, ce à quoi e poète ne prêta pas attention. Il était bien trop occupé à boire les paroles de Tara. Pour sa part, Gringoire ouvrit des yeux surpris et ravis. Il tourna sa tête bouclée vers Anastasia. - Je vous connaissais un goût pour le théâtre et la littérature, mais j'ignorais que vous aviez déjà foulé les planches d'un théâtre ! Est-ce que... Le jeune homme hésita, cherchant ses mots. Puis, incertain, il osa néanmoins poursuivre. Les deux femmes étaient pendues à ses lèvres. Le plan de Tara allait-il fonctionner ? - Est-ce que vous posséderiez l'un de ces... films, je crois ? Que je pourrais éventuellement... regarder ? Si Anastasia était heureuse de voir qu'il avait intégré le concept de films, elle l'était au moins tout autant d'échapper à une proposition plus extravagante. - J'ai bien peur que non, grimaça-t-elle. C'était dans mon autre vie. Vous savez, le monde des contes, la Russie ? - Oh... Oui, je comprends. Naturellement, Mademoiselle Anastasia. Je suis certain que vous étiez fabuleuse. - J'étais enfant, je n'en suis pas si sûre... Gringoire allait répondre quand Pua poussa un petit cri qui attira son attention. Une fois de plus, le destin semblait du côté d'Anastasia. A présent, le poète avait perdu tout intérêt pour le théâtre et regardait le petit cochon rose, surpris. Anya se satisfaisait qu'il ne soit pas surpris de la présence d'Abigaëlle qu'il avait pris l'habitude de ne pas trop approcher. Il était peut-être simplet, il ne l'était pas suffisamment pour ne pas avoir intégré les réticences de Dimitri à lui confier sa progéniture. Et comme il était couard, Gringoire préférait s'en tenir là. Le cochon, cependant... - En voilà une bien étrange créature en pleine ville ! commenta-t-il. Storybrooke n'aura jamais de cesse de me surprendre. Cette ville est bien plus palpitante que le Paris de mes jeunes années. Saviez-vous qu'il est des pirates en ville ? Je me fis bousculer par l'un d'eux pas plus tard qu'il y a trois semaines tandis qu'il tentait de fuir un épicier rougi de colère. Et maintenant un cochon !
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Je pensais avoir eu une bonne idée en voyant Gringoire arriver en lui conseillant Anya dans sa troupe de théâtre. Après tout, cela remettrait la rousse sur le plancher, et en plus de ça, j’étais sûre que la rousse serait très talentueuse. Mais tout ne semblait pas se dérouler comme prévu. J’avais au début jeter un regard rempli de sous entendu de vengeance. Alors pour le coup, je me montrerais aussi inventive que possible pour lui offrir un retour de bâton aussi sadique que ce qu’elle venait de faire. Je fronçais le nez en la voyant plaider son innocence, bien moins convaincue de ses propos. Attendant que Gringoire tourne la tête vers elle, j’articulais silencieusement un « ma vengeance sera terrible » tout en ponctuant ma phrase en lui tirant la langue.
D’un coup, le dessous de la table me semblait très intéressant. Et.. Ooooh comme Ahigaëlle était mignonne aujourd’hui. Enfin comme tous les jours, cette petite fille était le portrait craché de sa mère. Certainement de son père également, mais je n’avais pas eu l’occasion de le rencontrer. Et Pua ! Est-ce que j’avais déjà remarqué que certaines de ses tâches étaient plus arrondies que d’autres ? Et puis son petit groin s’agitait joyeusement alors qu’il tournait autour d’Abi. Le spectacle était adorable et... La voix de Gringoire me ramena à la réalité. Tentant de calmer le rouge qui me montait aux joues, je le regardais avec un petit sourire gêné. Je ne pu m’empêcher d’avoir un petit rictus étonné en entendant le mot « génial » sortir de la bouche de Gringoire.
- Il a sans doute un talent inestimable alors. Si, elle m’a raconté, bien évidemment ! Une histoire pleine de rebondissement.
Commentais-je avec un sourire franc. J’avais d’ailleurs beaucoup apprécié l’histoire, cela m’avait transportée dans une nouvelle histoire que j’aurais beaucoup aimé vivre à vrai dire. En compagnie d’Anastasia, en plus, l’aventure ne m’aurait certainement pas déplu, bien que je me serais fait beaucoup de soucis.
Mais le brun ne m’avait pas laissé le temps de finir qu’il semblait déjà transporté à l’idée de me raconter son histoire. Il ne semblait d’ailleurs pas avoir entendu mes dernières paroles puisqu’il s’était élancé dans un récit. L’idée de l’entendre une nouvelle fois ne me déplaisait pas tant que cela. J’aimais être transportée dans différentes histoires. Gringoire semblait d’ailleurs ponctuer son histoire de détail omis par la rousse, surement une divergence de point de vue, ce qui lui semblait essentiel n’était pas exactement la même chose que pour Gringoire.
J’haussais un sourcils amusé en l’entendant formulé son regret de ne pas avoir consommer le mariage avec la belle gitane. Apparemment, les hommes de notre époque n’étaient pas si différents que ceux précédemment. Toujours guidé par autre chose que leur esprit mature. C’était à la fois amusant et étonnant d’entendre cela de la part de Gringoire.
- Que de mésaventures, cela a du être passionnant ! Pas trop de regret pour votre belle gitane ? Vous avez donc pu la retrouver ici ?
Le taquinais-je en souriant. Finalement, lorsque le brun n’abordait pas de sujet trop sensible, sa discussion était agréable. Même si je n’en attendais pas moins de lui, ni d’Anastasia concernant son entourage. Je sentis le regard d’Anastasia, rempli de sous entendu. Je fronçais le nez en guise de réponse avant de me retourner vers Gringoire, heureuse de mettre mon plan à exécution.
Malheureusement, je ne m’attendais pas à ce qu’il demande un film à la rousse. Sentant mon plan divaguer de plus en plus, j’attendis que leur bref échange se termine pour rajouter mon petit grain de selle. Après tout, nous étions d’accord, la rousse l’avait amplement mérité ? Et puis j’avais la désagréable impression de patauger dans la semoule. Alors perdue pour perdue, autant essayer de mettre le paquet. Au pire, je ne regretterais pas de ne pas avoir essayer.
- Mais quoi de mieux qu’une démonstration en live pour que vous puissiez admirer son talent certain de comédienne ? Je suis sûre qu’Anastasia regorge de ressource pour de rôle bien différent. D’une gentillesse sans pareil, à un sadisme auto proclamé.
Je coulais en sa direction en regard rempli de sous entendus. Surtout au niveau du sadique. Je ne me laisserais pas démotiver pour si peu, je comptais bien voir la rousse sur les planches. Non pas pour me moquer, puisque j’étais persuadée que la jeune femme s’en sortirait bien. Mais si cela pouvait l’embêter ne serais-ce qu’un chouïa, j’aurais gagné mon pari.
Pua nous avait ensuite coupé, en plein milieu de ma tirade, mais j’avais eu à cœur de la terminé. Mon cochon n’allait quand même pas se mettre lui aussi à me mettre des bâtons dans les pieds ? Malheureusement, la découverte de Pua semblait avoir hypnotisé Gringoire. On ne pouvait pas lui en tenir rigueur, le petit cochon faisait succomber n’importe qui. A part Jules. Et n’importe lequel des psychopathes sans cœur dans son genre.
- Il s’appelle Pua ! Et lui aussi nous a rejoint après une mésaventure bien singulière. Il n’est ici que depuis deux mois, c’est encore récent, mais il se fait très bien à Storybrook !
La révélation de pirate ne m’étonnait pas plus que cela. J’en avais déjà entendu parlé de nombreuses fois, mais les rumeurs du retour de certains semblaient s’ébruiter. Depuis quelques temps, une grande partie de ces derniers avaient mis les voiles à Neverland, pays qui m’avait toujours fasciné. J’haussais donc les épaules avant de lui répondre.
- J’imagine qu’il y a toutes sortes de personnes à Storybrook. D’une princesse Russe, jusqu’à un pantin de bois.
C’était l’exemple le plus éloigné qui m’était venu à l’esprit sur le moment. J’ignorais s’il y avait des anciens dinosaures, ou des choses aussi étranges. Voyant que Gringoire offrait de plus en plus d’intérêt à Pua, je me baissais pour l’attraper délicatement et le poser sur mes jambes. Le petit cochon leva le nez et croisa le regard de Gringoire. Content de découvrir une nouvelle personne, il se mit à remuer la queue, avec tellement d’enthousiasme que ses petites fesses bougeaient également.
- Pua, c’est Gringoire. Lui aussi il vient de très loin, et il est arrivé il y a peu.
Ne se faisant pas plus attendre, Pua, sauta sur les jambes de Gringoire sans prévenir. Je ne pu le retenir et il s’appuya contre l’homme pour sauter jusqu’à son visage et lui lécher la joue. Tout de suite plus intéressé par autre chose, il enfouie sa tête dans ses poches en quête de nourriture. Je levais les yeux au ciel, avant de reprendre.
- Vous pouvez le mettre par terre, désolé pour le dérangement, il est légèrement... Enthousiaste et très peu discipliné. Mais il est adorable ! Je pense qu’il cherche quelque chose à manger. Pua ! Arrête, ce n’est pas poli !
Le sermonnais-je en m’avançant vers Gringoire prête à le récupérer si ce dernier montrait une quelconque sensation de gêne, ou pire.