« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Deux semaines étaient passées depuis le bal de Noël. Depuis qu'elle avait appris à Liam qu'elle attendait un enfant de lui... Il avait eu l'air si heureux alors... Mais depuis, il avait disparu. Complètement. Sans rien lui dire, sans laisser de lettres, rien du tout. Alors forcément, Anita n'ayant pas totalement fait la paix avec son passé, les vieilles craintes étaient ressorties du placard. Elle était enceinte et il l'avait abandonné. Comme le père d'Even et Nathan. C'était aussi simple que cela... Mais les conséquences de cette trahison elles, n'étaient pas simples à gérer. Elle avait mal, elle restait planquée dans sa chambre... Oh bien sûr, elle faisait tout de même l'effort de descendre pour faire à manger à ses enfants et passer un peu de temps avec eux. La lionne ne voulait pas recommencer les erreurs de sa dépression... N'empêche que dans ces moments-là, elle jouait un peu la comédie...
Ce matin-là, toujours aussi stressée et déprimée, Anita descendit pour aller faire le petit-déjeuner. Rien de bien compliqué... Elle le faisait tous les jours. Mais une douleur soudaine la tordit en deux. Son ventre la faisait souffrir depuis quelques heures, mais là, c'était véritablement horrible, elle avait l'impression d'être déchirée de l'intérieur... Puis elle sentit quelque chose lui couler sur le haut de la cuisse... Mettant la main pour savoir, la lionne la retrouva complètement ensanglantée.
- Non non non ! Commença-t-elle à s'écrier en sanglotant. Non pas ça !
Mais elle avait déjà comprit et fondit en larmes. Elle l'avait perdu. En plus de perdre William, la blonde venait de perdre son bébé. Anita resta un long moment, prostrée, roulée en boule dans l'escalier et pleurant à chaudes larmes. La lionne ne faisait pas attention au fait qu'elle continuait de saigner, qu'elle avait de plus en plus froid... Elle ne cessait de pleurer la perte de cet enfant et de tout ce qu'il représentait. C'était fini, une page se tournait, mais à quel prix ?
April King
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Des baffes, Simba et Nala mériteraient clairement des baffes par moment. Est-ce qu'Anita était au courant de leur emménagement et de leurs fiançailles. Ben non quelle question ? Tant qu'à faire, autant laisser les deux mères dans l'ignorance. Je m'en doutais un peu pour être honnête, qu'elle non plus, n'en savait rien. Elle me l'aurait dit sans cela. J'admettais qu'elle était un peu occupé ses derniers temps entre son enfant à venir, et son compagnon, mais nous, passions toujours du temps ensemble.
Quoi qu'il en soit, c'était à moi qu'incombait la tâche, d'annoncer la bonne nouvelle à ma meilleure amie. On, avait pas idée d'avoir des enfants aussi peu dégourdit. Et avec ça, j'avais en plus apprit que Simba, travaillait au zoo. Jusque là, pas de soucis, jusqu'à ce qu'il ne m’annonce la liste, des personnes y travaillant également. Je m'étais contenté d'un sourire crispé suivit d'un « c'est très bien mon chéri », mais intérieurement, je paniquais. Pas question, de laisser cette joyeuse bande de bras cassé s'occuper toute seule d'un zoo. J'avais déjà prévus, d'aller y faire quelques « visite » (histoire de m'assurer que mon fils ne s'était pas retrouvé dévoré par les lions de là-bas sait-on jamais)
Au volant de ma voiture, je tapotais légèrement le volant, trahissant mon agacement. Le feu mettait trois ans à passer au vert, et en plus de ça, le type devant moi avait tout de la tortue de compétition, plutôt que du conducteur de voiture. J'hésitais d'ailleurs à lancer un bon coup de klaxon histoire de le faire se réveiller un peu, mais quelque chose me disait que ce serait mal venu. Aussi, me contentais-je de ronger mon frein en silence. Le tout en réfléchissant, à la meilleure façon, d'annoncer les choses en douceur. Oui, parce que je voulais éviter de brusquer ma meilleure amie, en lui balançant ça dans la figure, la pallié à peine franchit. En fait, je voulais éviter d'être comme Simba. Oui, c'était pas réellement un scoop, que ma progéniture n'avait aucun tact. Parfois, j'en arrivais à me demander de qui est-ce qu'il avait hérité. Bon, pas que parfois, c'était vrai. Souvent, pour être honnête. Mais, je restais calme. Je relativisais. En me disant, que c'était ce qui faisait son « charme » et que c'était pour ça, qu'il resterait toujours mon petit lionceau.
J'esquissais une grimace, non, je n'arrivais même pas à me convaincre moi même. Relevant, mon regard, je remarquais que le feu venait tout juste de passer au vert, et qu'évidemment la tortue de compétition devant moi mettait trois ans à réagir. Heureusement, la file de voiture derrière moi, se joignit à mon exaspération, en accompagnant mes coups de klaxon par les leurs. Et avec un geste, fort peu gracieux, notre lambinard finit par démarrer. Je poussais un soupire, avant de rouler jusqu'à la rue d'Anita, et de m'y engager, m'arrêtant juste devant sa maison. Inspirant, un bon coup, et une fois sortie de ma voiture, j'appuyais enfin sur la sonnette.
Pas de réponse, elle était peut-être sortie. Sauf qu'un coup d'oeil dans l'arrière cour m'apprit que sa voiture était là. Je sentais l'inquiétude s'insinuer en moi, aussi me remis-je à sonner :
- Safi ? C'est Sara ouvre !
Toujours aucune réponse, là ça devenait plus qu'inquiétant. Fouillant dans mon sac, j'en ressortis mon trousseau de clé, le double de celles de ma meilleure amie étaient dessus. Une fois en main, je les introduis dans la serrure, et ouvrit la porte en grand, me précipitant à l'intérieur. Mon odorat, ne me trompait pas, ça sentait le sang. Le cœur cognant, dans ma poitrine, je finit par la retrouver, recroquevillé, en larme. Elle m'avait à peine entendue.
Sans un mot, je m'accroupis, face à elle, et la prit dans mes bras. Tentant d'apaiser ses sanglots. Je venais de deviner ce qu'il c'était passé, et pour le moment, je me devais d'être présente. Après j'appellerais l'hôpital.
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HJ : Désolée pour l'attente vraiment, mais j'attendais que Seb réponde à notre rp pour être sur au niveau de leur emménagement et fiançailles si Anita était dans la même situation qu'April, sauf que comme c'est un boulet comme son personnage il en savait rien et il a mit un mois pour me répondre
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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La lionne ne sentait plus la douleur. À vrai dire, à part la douleur d’avoir perdu son compagnon et son enfant par la suite, Anita ne sentait plus grand-chose. La jeune femme était repliée sur elle et pleurait en silence. Elle avait froid, ça par contre, c’était certain. La blonde se sentait engourdie aussi et n’avait plus aucune idée du temps qui était passé depuis qu’elle avait perdu son bébé…
Anita était dans un état de semi-conscience à vrai dire. Elle ne pensait qu’à sa perte et tout le reste lui passait complètement au-dessus. Aussi ne prêta-t-elle aucune attention quand on toqua à la porte ou quand on l’appela. Vu son état, on aurait pu commettre un meurtre devant la lionne que celle-ci n’aurait pas du tout réagi. Elle n’aurait même rien vu…
Ce ne fut qu’en sentant une odeur familière et réconfortante que la conscience d’Anita se réactiva en quelque sorte. Car elle associait cette odeur à une personne fidèle, fiable et qui ne l’avait jamais au grand jamais abandonné ! Ce fut cela qui lui permit de sortir un peu de l’état léthargique dans lequel elle était jusqu’à présent. Quand Aprit la prit dans ses bras, les sanglots de la lionne se firent plus bruyants. Elle se reconnectait avec la réalité, sentait le sang. Et la douleur était revenue.
- Sara… Commença-t-elle entre deux sanglots… Je l’ai perdu… J’ai perdu mon bébé…
Les sanglots reprirent, plus fortement encore. Par la suite, Anita n’eut plus vraiment conscience de ce qui s’était dit ou fait. On l’avait déplacé et elle avait été mise dans une pièce blanche qui sentait les produits désinfectants, on l’avait endormi et quand elle s’était réveillée, la blonde était dans une chambre d’hôpital. Ca au moins, elle parvint à le reconnaître. En tournant la tête, elle vit qu’April était là. Et tout lui revint.
- Oh non… Fit-elle en pleurant. Sara, qu’est-ce qui s’est passé, pourquoi… ?
Anita n’eut pas le courage de finir sa phrase. C’était trop dur déjà de devoir faire face à la perte alors si en plus on lui apprenait que c’était de sa faute d’une manière ou d’une autre, ça allait complètement la détruire.
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Je n'avais pas répondu, il n'y avait rien à répondre. Je m'étais contenté de la serrer un peu plus fort contre moi, tandis-que je composais le numéro de l'hôpital de l'autre main avec mon portable. Ils étaient intervenus rapidement, anesthesiant Anita, avant de la transporter dans l'ambulance. Je les avaient suivit en voiture. Son opération, était immédiate, pour ma part, je ne me devais qu'espérer et attendre. Un sourire ironique se dessina sur mon visage. N'était-ce pas ce que j'avais toujours fait ? Espérer ? Attendre, qu'un jour les choses s'arrangent. Attendre que quelqu'un soit assez fort pour défier Scar, et nous sauver, attendre que la douleur de la perte de mon fils et mon époux, s'achève. Rester digne, et tenir tête à Scar, en attendant que sa colère ne passe sur moi, afin d'éviter qu'elle ne le soit sur les autres. Je fermais les yeux, soupirant, tandis-que je rejetais ma tête en arrière, pour l'appuyer sur le dossier froid de la chaise. Tout ceci sembla me durer des heures, affreusement longues. Mes doigts tapotaient nerveusement, le plastique. Je me sentais comme un lion en cage, et ce n'était pas peu dire, sachant que j'étais justement une lionne de base.
Et puis finalement, je vis l'une des infirmières entrer en salle d'attente :
- Madame King ?
- Comment va-t-elle ?
- L'opération s'est déroulé sans problème elle n'aura pas de séquelles néanmoins...
- Néanmoins quoi ?
- Néanmoins, un suivit médicale sera nécessaire
- Un suivit psychiatrique vous voulez dire
La jeune femme acquiesça gênée. Je soupirais, évidemment, je m'en doutais. Il y avait toujours un suivit dans ce genre de cas :
- Du moment que ce n'est pas Aloysius Black dis-je simplement
Je lui demandait son numéro de chambre. Elle, n'était pas encore réveillé, l'on m'avait prévenus, mais je souhaitais rester à ses côtés, pour quand elle le serait. Je tenais, à ce que le premier visage qu'elle voit à son réveil soit celui de sa meilleure amie. Montant à l'étage par l’ascenseur, j'arrivais au service chirurgie avant de me diriger vers la chambre de Safi. Là, je m'installais dans la chaise à côté du lit et attendit.
Un mouvement à ma droite m'indiqua un peu plus tard, qu'elle se réveillait, immédiatement je me relevais pour être au près d'elle :
- Oh non… Sara, qu’est-ce qui s’est passé, pourquoi… ?
- Safi, Safi chuuut dis-je en lui attrapant la main. Tu as fait une fausse couche, ce n'est pas ta faute d'accord. Ce qu'il s'est passé n'est en rien de ta faute. Pardonne moi d'être cru mais si jamais je revois ce foutu clébard je le met en pièce. Il t'avais promis de ne pas être comme cet enfoiré, qui sert de géniteur à Nala et Mheetu et il n'a pas tenue sa promesse. Alors, si il ose se repointer la bouche en cœur, je lui met la raclé de sa vie, et je lui ferais voir pourquoi je suis la reine des lions
Ce qu'il avait fait était impardonnable. S'il n'était pas partis rien de tout cela ne serait jamais arrivé, Anita ne serait pas à l'hôpital, et elle ne serait pas en train de souffrir
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Le bip régulier de l'appareil, la clarté de la pièce qui se reflétait sur les murs blancs... Il n'avait pas fallu beaucoup de temps à Anita pour se rendre compte qu'elle était à l'hôpital. Ou alors c'était l'odeur d’antiseptique, caractéristique de ce lieu... Il n'avait pas non plus fallu trop longtemps avant que la lionne ne se souvienne de pourquoi elle était là... La douleur, le sang, la perte et la sensation de ne plus avoir la force de lutter... Tout cela, la blonde s'en rappelait parfaitement. Mais elle ne voulait pas le croire, ne pouvait pas ! Aussi se tourna-t-elle très vite vers la lionne dont elle avait senti l'odeur. Sa meilleure amie, sa sœur...
La première réaction de sa meilleure amie fut de la rassurer sur le fait que rien n'était de sa faute. C'était sans doute vrai... Mais Anita avait un peu de mal à le croire pour le moment. Ceci dit, l'autre réaction d'April, à propos de William, lui donna un petit sourire. Cela faisait mal de penser à lui, mal de se dire que s'il avait été là, rien ne serait sans doute arrivé... Mais savoir que sa sœur de cœur parviendrait à lui refaire le portrait dès qu'elle le croiserait, cela apaisait un peu la colère que la blonde ressentait pour le moment.
- Je savais bien que je pourrais compter sur toi pour le fracasser si j'en étais incapable... Plaisanta-t-elle légèrement avant de se renfrogner. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que c'est arrivé ? Tout allait bien jusque là, alors pourquoi est-ce que j'ai fait cette fausse couche comme ça, d'un coup ?
Les interrogations étaient nombreuses aux yeux de la lionne. Mais surtout, elle était soulagée que ce soit April et non l'un de ses enfants qui l'avait trouvé. Anita n'osait même pas imaginer ce qu'il se serait passé si Mheetu avait aperçu tout ça... D'ailleurs, la lionne s'agita rapidement, prenant conscience qu'elle ne savait pas quelle heure il était, qu'une mare de sang devait avoir sécher dans l'escalier de la maison et que son fils rentrait seul à la maison aujourd'hui.
- Sara, Nathan ! S'écria-t-elle. Il ne faut pas qu'il puisse voir le sang et il faut que quelqu'un soit là pour l'accueillir à la maison, il rentre tout seul aujourd'hui et je ne sais pas quelle heure il est ! Expliqua-t-elle, légèrement paniquée.
Son fils ne devait pas voir. Et puisqu'à part Liam, April et elle, personne n'était au courant pour l'enfant, elle ne comptait pas parler de cette perte. C'était trop dur d'en subir une nouvelle...
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Malgré la situation, je ne pu m'empêcher de sourire. Anita me connaissait décidément trop bien. J'allais d'abord la laisser régler ses comptes avec lui, si jamais il se repointait et après, je me chargerais très clairement de lui faire passer l'envie de recommencer à fuir. On ne fait pas de mal à mon clan, et particulièrement pas à ma meilleure amie si l'on ne souhaite pas avoir d’ennui. Mais pour le moment, l'heure n'était pas à ça, Safi paniquait au sujet de Nathan, ce que je pouvais comprendre. Heureusement, j'avais également tout prévus de ce côté là :
- Doucement, Safi lui dis-je sur un ton rassurant. J'ai demandé à l'une de mes sœurs, Amélia, d'aller le chercher si je n'étais pas revenu à temps de mon « empêchement », et de l'amener chez moi. Il va y rester le temps que tu passeras à l'hôpital. Je me chargerais par la suite, de faire disparaître la tâche, comme ça il ne l'aura jamais vu.
Et je me chargerais aussi, de rendre la maison plus agréable pour quand elle y reviendrait. Je n'avais pas dit à Amélia, ce qu'il c'était passé exactement, j'ai simplement dit que j'avais un empêchement, et que je devais me rendre à l'hôpital c'est tout pas de détails, même si ma sœur s'était plus ou moins mise à paniquer pensant qu'il m'était arrivé quelque chose. Elle avait compris que ça concernait ma meilleure amie par la suite, quand j'avais évoqué Nathan, et n'avait pas cherché à en savoir plus. Je lui en était d'ailleurs reconnaissante. Anita, n'aimerait pas que son état soit ainsi étalé sur la place publique et je ne pouvais que la comprendre.
- Tu vas t'en sortir lui dis-je, et je ne vais pas te lâcher. Tu m'a fichu la trouille Safi, tu n'imagine même pas comme j'ai dût me forcer à rester calme. Alors, si ton mec se repointe je lui fait la tête au carré en second. Je te laisse l'honneur d'être la première à le faire, vu que c'est toi qu'il a fait souffrir. Quand à toute cette histoire, c'est toi et uniquement toi qui jugera si tu souhaite en parler aux autres ou non. Je ne ferais rien sans ton consentement, tu as ma parole.
Et j'hésitais maintenant à lui parler de ce pourquoi j'étais venu au départ, Simba et Nala leurs déménagement, et fiançailles dans le dos de tout le monde. Ça me paraissait tellement futile en comparaison de ce qu'il venait de se passer pour elle
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
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Se réveiller à l’hôpital n’était le rêve de personne… Mais encore moins quand on venait de perdre son enfant. Même groogy par les médicaments, la trentenaire savait parfaitement ce qu’il s’était passé… Et son cœur balançait entre colère et douleur… La présence d’April la rassurait, l’ancrait… Et lui faisait énormément de bien. Ou alors, c’était la promesse de sa meilleure amie de refaire le portrait de Liam après elle qui lui faisait du bien… Dans tous les cas, cela fonctionnait et empêchait la lionne de penser un peu trop au reste et c’était tout ce qu’elle voulait pour le moment. Puis l’inquiétude la saisit. Nathan ! Son petit ne devait absolument pas voir ce qui avait bien pu se passer et la blonde en parla rapidement avec sa reine.
- D’accord… Amelia saura sans doute lui faire oublier que je n’étais pas là… Dit-elle en s’apaisant un peu. Et merci de le prendre avec toi…
Elle n’avait jamais douté que sa sœur de cœur serait là pour elle, mais le savoir et le voir en application, cela lui faisait du bien. Au moins, une personne dans son entourage était fiable. Puis April la rassura sur d’autres points. Déjà, qu’elle aurait la priorité pour casser la gueule de son homme qui s’était évaporé dans la nature. Ensuite, qu’elle seule pourrait décider de si elle voulait parler de cet épisode au reste du clan. Du regard, Anita remercia son amie. Elle ne voulait pas en parler pour le moment… Et peut-être que cela en viendrait jamais… Mais ce n’était pas le temps d’y penser.
- Au fait… Qu’est-ce que tu venais faire à la maison ? Demanda-t-elle, repensant à cette visite surprise. Non que cela ne m’enchante pas que tu aies été là, mais… Fit-elle sans finir sa phrase.
April la connaissait assez pour savoir que sa curiosité s’exprimait et que pour le moment, elle ne voulait pas faire face à la perte qu’elle avait subi.
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Je connaissais Sarafina, que ce soit autrefois sur la terre des lions ou bien maintenant en tant qu'humaine. Et là, elle ne voulait pas faire face à ce qu'il s'était passé. Je ne pouvais en rien la blâmer. Bien au contraire. Avec ce qu'il venait d'arriver, je préférais l'aider et si cela passait par la raison pour laquelle j'étais de base venus la voir. Alors je le ferais. Et le mieux pour ça, était d’annoncer la nouvelle sur un ton plus léger :
- Oh eh bien figure toi qu'après des mois de silences radio, mon fils a décidé de se manifester. Et tu veux la meilleure ? Nala est dans le coup aussi. Ils se sont fiancés et ont emménagé dans notre dos évidemment. Des fois je me dit qu'ils mériteraient des baffes.
Simba surtout, parce que j'avais des doutes concernant le fait que l'idée soit de Nala. C'était bien plus le genre de mon fils ça. Mufasa devait se retourner dans sa tombe. Merci à la mangouste et au phacochère également. Je suis certaine que c'était de leur faute quelque part, si mon fils était comme ça. Enfin, ce qui est fait, est fait. On ne pouvait malheureusement pas revenir en arrière ça serait trop facile.
- Enfin, le mieux c'est que tu en discute directement avec Nala. J'ai tenté avec Simba, mais la conversation était stérile c'est...Bah c'est Simba on ne pourras pas le changer. Tiens j'ai apprit qu'ils avaient même pas de machine.
J'avais dit à Simba de passer faire sa lessive à la maison. Ou plutôt qu'il me la dépose. Non parce que je me souvenais encore de ses t-shirt devenus rose. Une catastrophe. Je lui avait interdit de toucher à ma machine depuis. Non parce que quand c'était pas ça. C'était l’inondation. A croire que ma maison entière était un appel au remake d'Apocalypse now. Mais bon le seule point positif dans cette histoire c'est qu'au moins, je n'aurais plus de soucis avec ma cuisine. Et que j'aurais pas à retourner chez ma sœur pour les repas. Velma avait survécut une fois à ses pulsions meurtrière envers son cousin. Pas sur qu'elle y arrive une seconde fois.
- Qu'est qu'on va bien pouvoir faire d'eux ? Soupirais-je tout de même
Honnêtement, c'était une question des plus légitimes à l'heure actuel.
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Se réfugier ainsi dans des choses qui n’étaient pas forcément aussi importantes que le reste était une façon pour Anita de se protéger durant encore quelques instants. Tôt ou tard, la lionne savait bien qu’elle serait obligée de faire face à la situation, à la perte de son enfant… Mais si April pouvait l’aider à oublier pendant encore quelques instants, quelques heures, la blonde n’allait pas dire non. Elle n’était pas vraiment pressée de sombrer dans la tristesse…
Mais elle ne s’attendait clairement pas à ça. Anita observait, surprise, sa meilleure amie qui lui apprenait que leurs enfants s’étaient mis ensemble, qu’ils avaient décidé d’emménager ensemble et qu’ils s’étaient fiancés. Mais ça s’était fait quand tout ça ?! Sa fille ne lui avait parlé de rien, à croire que ça n’était pas quelque chose d’important…
- Et elle m’a caché ça ! S’exclama-t-elle.
La blonde avait été là pendant la Malédiction et ensuite, quand sa fille déprimait parce que Samuel ne s’intéressait pas à elle. Bordel, elles en avaient passé du temps ensemble à discuter de cette relation et pendant un moment, Anita en avait voulu au fils de sa meilleure amie. Et là, les choses s’arrangeaient sans qu’elle soit au courant ? Ah non hein ! La lionne le prenait vraiment mal. Ou alors c’était cette annonce cumulée au reste qui lui donnait l’impression d’avoir été trahie…
- Si un jour elle passe à la maison, parce que pour le moment, elle est surtout en vadrouille je ne sais où… Grommela-t-elle. Enfin, maintenant je sais. Soupira-t-elle avant d’échanger un sourire entendu avec sa meilleure amie.
On ne pouvait pas dire qu’avoir une conversation avec Samuel était quelque chose de simple. Parfois, elle plaignait vraiment April. D’autres fois, elle s’amusait de ces situations burlesques que l’héritier leur faisait vivre. Aujourd’hui, Anita ne savait pas vraiment si elle devait se réjouir ou être exaspérée. À dire vrai, comme sa meilleure amie, elle était plutôt découragée là.
- Pas grand-chose, à part essayer de leur mettre du plomb dans la tête et de leur faire comprendre qu’on aurait aimé être au courant avant et d’une autre façon…
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J'espérais que Safi ai plus de succès niveau conversation, parce que du mien, il n'y avait rien eu à faire. Mettre du plomb dans la tête des enfants. Plus facile à dire qu'à faire, surtout pour Simba. Tenter de lui faire comprendre que faire silence radio pendant 4 mois, n'était pas une chose à faire, n'avait semble-t-il pas marché. Ah du point de vu Simba, la vie était simple. Il n'était en rien responsable. Ah bah non, il avait même eu le culot de me dire que je ne lui en avait pas donné non plus. Soyons honnête, s'il ne me disait pas où il allait, impossible de lui en donner en retour. Enfin, i nutile de me remémorer notre entrevue. Hormis pour me donner la migraine, ou envie de tordre le cou à mon fils :
- J'espère que tu auras plus de succès avec ta fille que je n'en ai eu avec mon fils
Oui, je crois qu'on partageais le même sentiment intense de découragement à l'heure actuel. Généralement, j'étais la plus découragée des deux, vu comment était Simba. Anita, elle se contentait ou de me plaindre, ou de s'en amuser, pendant que je grommelais que ça n'avait rien de drôle. Enfin, peut-être que le fait qu'il ne soit plus à la maison, l'aiderait à mûrir et à prendre un peu de plomb dans la tête. Quoi que...Rien n'était sûr hélas :
- Ta fille sait faire tourner une machine au fait ? Non, parce que en attendant qu'ils en aient une, Simba fait sa lessive chez moi enfin disons plutôt que je lui fait sa lessive. Non, parce qu'il n'a jamais réussis à comprendre comment ça fonctionnait. Soit il mélange le blanc avec les couleurs et ça déteint, soit ça se termine en dégât des eaux.
Je grimaçais rien qu'à cette pensée. Et je me demandais aussi, s'ils avaient un job au moins. Dans le cas contraire je crains que nous ne devions nous occupe de payer les charges avec Anita. Et rien que cette perspective me donnait envie de pousser un long et profond soupire défaitiste. Ces deux têtes de pioches mériteraient un bon savon, de notre part. On se demandait comment ils avaient faire pour survivre quand on ne pourrait plus être derrière eux à réparer ou arranger la moindre de leur bourde.
- Ils étaient quand même plus débrouillard sur la terre des lions. Je commence à comprendre pourquoi Tama a autant de mal à s'adapter
Nous avions changé, tous autant que nous étions. La vie à Storybrooke nous avait changé, et nous nous étions sans doute bien trop acclimaté à notre corps et nos habitudes d'humains, oubliant progressivement les lions que nous avions été. Et je me rendait compte, que je ne le voulais pas. Je n'avais pas envie d'oublier « Sarabi » au profit « d'April ». Je voulais continuer d'être cette lionne que j'avais toujours été. Celle qui avait refusé de se plier durant le règne de Scar, celle qui lui avait tenue tête au sujet de la chasse. Mais comment faire ? Impossible de retrouver mon corps de lionne. J'étais coincée dans un corps qui au final, n'était et ne serait jamais réellement le mien.
Je laissais mon regard se perdre dans le vague, me mettant à jouer nerveusement avec mon porte clé. Tout ceci me donnait l'impression d'une prise de conscience. Un peu comme ce qui m'avait permit de sortir de dépression à vrai dire.