« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Parler de choses qui auraient pu attendre, qui semblaient futiles sur le moment, cela faisait du bien à Anita. Bien évidemment, dès qu’April partirait, la lionne savait qu’elle allait craquer. Mais pour le moment, elle tenait le coup et c’était ce qu’il lui fallait. Ne pas s’enfermer dans une nouvelle dépression, savoir qu’on avait besoin d’elle, ne serait-ce que pour rassurer sa meilleure amie sur leurs enfants…
- Elle est plus censée que Samuel de façon générale. Répondit-elle avec un petit sourire. Ça ne devrait pas être trop compliqué…
Du moins, si elle voyait Even dans les jours à venir. Ce qui ne semblait pas vraiment à l’ordre du jour, parce que sa fille ne lui avait donné aucune nouvelle ces derniers temps. Elle n’était plus passée à la maison depuis un bon moment d’ailleurs et Anita avait du mal à expliquer ça à Nathan…
La question d’April lui fit froncer les sourcils. Puis elle comprit. Et eut un petit rire. Samuel n’était décidément pas le roi qu’ils attendaient tous. Mais au final, puisqu’il apparaissait clairement qu’à présent, ils ne repartiraient jamais sur la Terre des Lions, cela n’avait plus vraiment d’importance. Qu’il profite de cette vie, d’être un peu boulet sur les bords… Le clan allait devoir apprendre à vivre sans la hiérarchie qui était la leur par le passé.
- Elle sait faire oui. Bien que si elle pouvait s’en passer, ça lui conviendrait parfaitement. Plaisanta-t-elle. Even sait s’occuper d’une maison, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir de ce côté-là. Assura-t-elle à sa meilleure amie.
Sur le reste par contre… L’appartement, le mariage. Tout cela l’inquiétait un peu, parce qu’elle n’avait pas pu parler à sa fille. Sans doute qu’une fois qu’elle aurait discuté avec Even, ses inquiétudes se calmeraient. Mais pour le moment, elles étaient assez vives, ce qui n’était sans doute pas conseiller avec ce qu’elle venait de vivre…
- C’est vrai… Mais on n’avait pas vraiment à s’inquiéter. On savait qu’ils rentreraient. Et on habitait tous ensemble, ça a dû jouer, tu ne crois pas ? Interrogea-t-elle April.
April King
« Long live the queen »
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BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Even savait tenir une maison. Ouf ! Nous étions sauvé ! J'avais eu un peu peur je l'admet. Non parce que dégourdit comme était Samuel, si elle n'était pas là pour rattraper le coup...Je crois qu'on aurait eu beaucoup de soucis à se faire Anita comme moi. En tout cas, ça faisait déjà un soucis en moins, et c'était déjà ça de gagné. Un petit pas pour l'homme mais un grand pas pour l'humanité. Ou plutôt dans la débrouillardises. J'espérais juste, qu'elle sache, comment montrer le fonctionnement à mon fils, et qu'elle soit plus patiente que moi parce que sinon nous étions vraiment mal barré. Je veux dire, j'étais sa mère, l'être qui a normalement le plus de patience du monde avec lui. Sauf, que quand on connaissait Simba...Bah on comprenait que même moi j'ai parfois envie de l'étrangler. Même si je l'aimais mon fils, fallait pas croire. J'aimerais juste qu'il soit un peu plus dégourdit, ça ne lui ferait pas de mal. Surtout maintenant qu'il ne vivait plus sous mon toit :
- Bon bah on va espérer qu'elle ne le tue pas en découvrant à quel point il est pas doué alors plaisantais-je
C'est vrai que la scène risquait d'être assez cocasse quand on y repensait. Et j'en venais presque à oublier tous mes soucis, et à me retenir de rire en l'imaginant. Je crois que ces deux là, allaient encore alimenter nos conversations pendant de très longues années avec Safi. A mon avis, nous n'en avions pas finit. Et quelque part, tant mieux. Ça faisait plus ou moins partis du charme de cette nouvelle vie. Mais, elle avait raison sur un point. Quand nous vivions sur la terre des lions, nous vivions tous plus ou moins ensemble, on n'avait donc pas à s’inquiéter pour nos deux lionceaux puisque nous savions qu'ils rentreraient de toute manière. Mais les chances de revoir un jour, notre terre natale étaient plus que mince et j'admettais que quelque part cela m'attristait. J'aurais aimé y retourner de manière définitive je suppose. Tout au fond, j'avais toujours gardé cet espoir. Et, je devais me faire tout doucement à l'idée que ça n'arriverait sans doute jamais. On formait toujours un clan bien sur, mais c'était différent. Et par moment, cela me rendait quelque peu nostalgique :
- C'est difficile de s'imaginer que l'on ne reverra plus notre terre dis-je à voix haute de manière songeuse
Mais, je n'étais après tout pas là pour filer le cafard à ma meilleure. Non, j'étais là pour lui remonter le morale bien au contraire. Alors je décidais de laisser de côté tout ça pour me focaliser sur le reste. Je lui racontais les dernières lubies d'Amelia, et donnait des nouvelles des lionceaux par la même occasion. En fait, je faisais tout pour lui occuper l'esprit, qu'elle ne pense pas à la perte qu'elle venait de subir. Pour aujourd'hui je pouvais bien l'aider, en faisant ça. Parler de tous les malheur du monde et du clan, n'arrangerait clairement pas les choses. Alors au lieu de se concentrer sur l'aspect négatif des choses le mieux était plutôt de faire voir l'aspect positif au contraire. Je savais que la guérison serait longue, mais je serais là à chaque instant pour l'aider. On serait tous là, c'était une promesse silencieuse que je me faisais, et je comptais bien la tenir coûte que coûte
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Anita Jones
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April : Quand je le retrouve, je le met en pièce. Anita : Vraiment ?
Me contacter par MP sous Eloise A. St-James pour toute question ou demande.
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La lionne savait parfaitement que sa réponse allait rassurer April. Sa meilleure amie s’inquiétait pour son fils et son incapacité à savoir se débrouiller avec les appareils essentiels pour s’occuper d’une maison… Mais Anita s’était empressée de la rassurer : Even savait tenir une maison. La blonde avait appris à sa fille à se débrouiller en prévision du jour où elle quitterait la maison. Elle ne s’était juste pas attendue à ce que sa fille s’en aille sans même la prévenir…
Découvrir que les deux avaient enfin décidé de se fiancer lui avait fait plaisir, vraiment. Mais ça n’avait fait que souligner que ces derniers temps, Even et elle s’étaient éloignées l’une de l’autre et ça, ça faisait beaucoup de mal à Anita. Vraiment, emménager avec l’homme que l’on aime et se fiancer, ça n’était pas rien !!! Comment pouvait-on ne pas en parler à sa mère ? Un mystère aux yeux de la lionne… Mystère qu’elle se hâterait de résoudre dès qu’elle serait remise. Donc pas avant quelques mois…
- Le tuer ? Non… Sourit-elle. Elle l’aime trop pour ça… Qu’il lui manque quelques membres ça par contre, c’est plus dans l’ordre du possible. Ria-t-elle.
Cela lui faisait du bien d’avoir sa meilleure amie avec elle. Avant, toutes les lionnes vivaient les unes sur les autres. Dans ce monde, elles se voyaient un peu moins et du coup, Anita avait un peu l’impression de s’éloigner du clan. Tenter d’allier vie humaine et clan était parfois assez compliqué. Pourtant jusqu’à présent, la blonde estimait y être arrivée. Ce qui la rendait moins nostalgique de son monde d’origine qu’April.
- C’est triste… Opina-t-elle. Mais… Peut-être que c’est une bonne chose au final…. Supposa-t-elle. Enfin, on ne saura jamais de quoi notre avenir aurait été fait là-bas…
Sans doute qu’elle n’aurait pas été de nouveau enceinte et qu’elle n’aurait pas fait de fausse couche… Mais cela, Anita ne voulait pas y penser. C’était trop dur… Et elle n’était pas encore prête à faire son deuil de cet enfant qui ne verrait jamais le jour. Sans doute que plus tard, une fois April partit, elle pleurerait comme pas possible. Mais en attendant, elle préférait… Se concentrer sur autre chose, tout simplement.
