« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'avais jetés un regard curieux vers les agissements de Figue. Je lui lançais un regard agacé lorsqu'elle décida de faire la guerre à des singes. Je pris soin de glisser mes index dans mes oreilles pour couvrir sa voix criarde. Mon esprit souffraient déjà d'une douleur à la tête, c'était pas pour que sa voix infernal me l'appuie encore plus. VOS ANIMAUX ILS SONT ABSOLUMENT HORRIBLE ICI !! JE ME SUIS FAIS MORDRE, TIRER LES CHEVEUX ET JETER PAR TERREEEEEUH !! C’EST PAS JUUUUUSTE !! Je levais les yeux au ciel devant tant de mélodramme. Avait t-elle oubliée qu'ici, les animaux étaient sauvage ? Je lançais un regard à terrence qui c'était éloigné à son tour pour aller chercher les lianes. Le grondement qui eradiait de lui avait quelque chose d'effrayant. Même les gorilles ne semblaient pas vouloir s'approcher de lui. Etait-ce ca nature divine ? Il revint avec les lianes en mains, les jetant à nos pieds."C'était tout de même pas compliqué ! Même un demeuré aurait pu le faire. T'es vraiment qu'une pauvre gamine !" Je baissais les yeux vers celle ci, avant de les relevers d'un air incendiaire vers lui.
▬ « C'est sur que quand on est de nature divine, tout nous ai donnée. » Lachais-je d'un ton sec. Je détestais le ton sur lequel il me parlait. Je voulais bien me montré gentille, mais ma patience avais des limites. Et je devais aussi lui signaler que la gamine, il couchait avec. L'idée qu'il ce servent d'elle comme une marionnette pour assouvir ses besoins bestiaux devenait de plus en plus pausible, me faisant grimacer. Si il y avait bien un comportement qui m'irritait, c'était celui ci. Une fois le pont réparé avec beaucoup de mal, nous revenions vers le camp des indiens, pour nous faufiler dans le grand tipi du chef avec Pan. J'admirais l'intérieur, fasciné par les motifs, mais aussi les plumes, les peintures sur la peau du chef. Jusqu'a ce que l'un d'eux nous previenne d'un danger, et que Pan ce décide à y aller, seule. Je la regardais intrigué, presque impressionnée.
M’en voulait pas mais vous risquez d’être trop lent. Vous avez qu’à suivre le grand chef, nous on part en avant, c’est pas comme si c’était mignon un grand ours… Vous avez ça aussi chez vous ? Ben c’est pas très patient. Et faîtes attention aux mauvais esprits qui risqueraient de vous ralentir encore plus… Je lui fis un sourire complice avant de la voir décoller avec Clochette dans les airs. On allait tout de même pas les laisser seule ? Je tournais la tête vers les autres, ils semblaient prendre cette ordre au pied de la lettre. Arya semblait avoir de la réticence envers Zach. J'imaginais que son altercation avec le grand chef ne lui avait pas plu. Je sortis Perfide de son fourreau, elle brillait d'un eclats assez sombre et verdâtre.
▬ « On vas l'aider ? » Proporais-je, tournant le regard vers chaque visage. En generale, quand on y allait seule, on finissait toujours dans un piège qu'on aurait ou évité si on était plusieurs. Les autres furent d'accord avec moi, et on quittait le camps des indiens pour suivre la direction qu'Arya avait prit. Lorsqu'on arrivait, ils étaient là. Un enfant de six ans, Arya et Clochette, et ...des ours ? Je revalais ma salive face à leur taille qui faisait le double de la mienne. Mon cœur ratatinait ma poitrine, dans un battement irrégulier. Ils étaient vraiment énorme. Je reculais un peu, impressionnée par toute ses masses de muscles. Et ces crocs. Des canines alarmantes. ey’ voilà la suite de la cavalerie ! Y’a encore deux ours à assommer si vous voulez !
A assomer ? Je fixais chaque bête en grimaçant. L'idée de combattre des ours ne m'enchantait pas des masses. Je me reculais lorsqu'Arya attrapa Zach, pour venir l'emporter au milieu des ours. Pendant quelque seconde, je la regardais ebahis, surprise, me demandant ce qu'elle allait faire de lui. Avant de remarquer ses lèvres bouger vers son oreille. Elle n'avait pas le comportement d'une personne qui laisserait quelqu'un ce faire tuer. C'était peu être bête, mais elle avait un caractère qui faisait tout. On pouvait lui donner notre confiance, quelque chose me disait qu'elle n'était pas du genre à la trahir.
▬ « Des ours .. » Me plaignis-je en voyant l'un deux s'approcher. Arya décolla pour venir jusqu'à Figue et Elena, leur proposant une idée à chacune. J'aperçu Clochette avec le neveu du chef indien dans les bras. Il y avait quelque ours inconscient, d'on je me demandais très sérieusement comment Arya avait bien pu faire ca. Deux grand ours s'approcha de nous, le regard vif mais il n'y avait pas vraiment une lueur meurtrière à l'intérieur. J'eu le reflexe de reculer comme les autres, avant de me retourner lorsque je sentais un grognement dans mon dos. « C'est quoi ca ? Qu'est ce qu'ils font ? » Demandais-je, au bord de l'incompréhention total face à une barrière que formait des ours devant une grotte. Ils tentaient de nous piégé ? J'eu la vive curiosité de me demander ce que contenait cette grotte. Mes yeux balayait la scène pendant un labs de seconde. Trois ours devant la grotte. Plus deux qui s'avançaient dans notre direction. Cinq ours. Cinq maudit ours. J'étais pas certaine de vouloir leur intentions.
▬ « Figue, je pense pas que ca va les arrêters... » Fis-je en la regardant prendre des pierres dans les mains, et les lancer pour toucher la tête, la truffe, le torse, les pattes des ours. L'un d'eux poussa un grognement menaçant, et elle laissa echapper à ce qui ressemblait à un cris pour venir s'agripper au tronc juste à coté de moi. Elle y trouva refuge, mais l'un des ours semblaient ne pas être d'accord avec son idée. Je fis un bond sur le coté en le regardant ce précipité vers l'ecorce, plaquant ses grosses pattes et secouant le tronc avec une tel force que j'en fus clouer sur place. Les yeux ecarquiller, la bouche grande ouverte, l'arbre bougeait de gauche à droite, des feuilles tombant de sa végétation. Quand je voyais cette énorme masse secouer cette arbre avec tant de facilité...Au début Figue semblaient vraiment bien s'accrocher malgrès ses cris strident qui tranchait mon esprit à vif. Le long hurlement qui s'en suivit nous offrit le spectacle d'une Figue déséquilibrer, tombant de l'arbre.
Je laissais echapper une grimace compatissante. Les deux ours s'approchèrent d'elle,menaçant et avec l'intention de la mordre. Perfide à la mains, je voulu m'approcher pour essayer de l'aider, mais une gueule beante ce tourna dans ma direction avec un grognement qui me fit reculer avec méfiance. Jusqu'a ce qu'elle le fasse. Jusqu'a ce qu'elle fasse la chose la plus horrible. Laissant echapper un jurons, je plaquais mes mains sur mes oreilles en plissant les yeux, fasse au cris tellement fort et strident de Figue. Comment pouvais-telle avoir autant de puissance dans sa voix ? Elle faisait partie des décibelles dangereux pour notre ouïe, vraiment. Les ours reculèrent avec peur vers la forêt, complétement effrayé. Même si c'était insupportable, je devais reconnaître que pour une fois, c'était utile qu'elle braille.
▬ « Stop ...Figue ! FIGUE ! Ils sont partie, arrête de brailler, j'ai la tête qui va litteralement exploser ! » m'ecriais-je. Elle s'arrêta, pour le bonheur de mes oreilles. Il ne restait plus que trois ours. C'était déjà ca, non ? Non. Figue ce dirigea vers la barrière d'ours, dans le but de ... « Figue, c'est des ours. On parle pas à des ours. Ils nous comprennent pas ... » Trop tard. L'un d'eux c'était avancé et lui avait attrapé le bas du pentalon. Il la tira dans sa direction pour l'obliger à le suivre. Figue ce laissa guider, alors que je regardais la scène stupéfaite. Il s'arrêta et la poussa sans ménagement dans la grotte, avant de ce retourner et reprendre sa position initiale. Pourquoi est ce qu'ils ne nous tuait pas ? Pourquoi est ce qu'ils les gardaient prisonnier dans cette grotte ? Qu'est ce qu'elle contenait ? Je trouvais la situation de plus en plus interessante, malgrès le fait que nous étions face à des ours.
Figue continua d'essayer de discuter, mais les ours ne semblaient pas prendre en compte ses gérémiades.Comme si ils l'ignoraient. Jusqu'a ce que l'un deux craques et ne lui grogne dessus d'exaspération. Je m'approchais, piqué d'une vive curiosité, alors que l'ours qui venait d'hurler sur Figue ce faisait reprimander par un ours plus costaud que lui. Comme si il n'avait pas le droit de s'interesser à ce qui ce passait dans la grotte. Cette grotte avait quelque chose. C'était sur et certain. Je levais les mains vers mon visage pour voir si il me restait de la poussière de fée. Mais elles n'étaient plus brillante. Il fallait que je me debrouiller sans. Je n'allais certainement pas laisser Figue dans cette grotte, et encore moins avec des ours aussi perturbant que ceux là. Quelque chose me disait qu'on était tombé sur quelque chose que l'on ne devait pas découvrir.
▬ « Bon. Ca assez durer ! » Lachais-je en braquant Perfide vers l'un des ours qui s'avançait vers moi. Tu veux me pousser dans ta grotte et m'ajouté à ta collection ? Viens me chercher ! L'ours sembla poser quelque seconde ses yeux sur la machette, brillante, envoutante, avant d'essayer de me la dérobé d'un revers de la patte. Je fis un bond sur le coté, en la gardant bien en mains, avant de m'approcher par surprise pour essayer de le toucher. Voir même de le transpercer. Il l'évita, ausis agile que j'aurais pu le croire. Je me retournais pour essayer de lui mettre un coup, mais je ne vis pas son énorme patte arriver et me frapper le poignet avec un tel choc, que Perfide fut catapulté hors de mes mains. Je reculais en me tenant le poignet, une douleur brûlante au flanc à cause du coup. L'ours s'avança vers moi, babines retroussé. Je sentais mon cœur cogner dans ma cage thoracique, alors que je balayais le champs de vision à la recherche de quelque chose pour m'aider.
J'étais litteralement morte de trouille, mais je me contentais d'ignorer la peur et de la garder bien enfermer dans mon esprit. Je courru sur le coté pour attraper un long baton entre mes mains, et me retourner pour donner un coup sur le museau de l'animal. Ses yeux furbond me regardèrent avec eloquence, avant qu'il ne lance son énorme patte dans ma direction. Je reculais d'un pas sur le coté, entendant ses griffes siffler prêt de mon oreille. Je lui mis un nouveau coup de baton dans l'abdomen , et il poussa un cris, pris de rage. Je pense que cette ours allait vraiment me tuer. Vraiment. J'avisais Perfide, contre un arbre sur ma droite. Pourquoi je n'avais pas de super vitesse comme Jezabel ? J'aurais tellement pu faire plein de choses si j'étais douée dans un quelconque domaine. L'ours fonca dans ma direction, et je me dérobais au dernier moment, alors qu'il glissa sur le sol, ce détournant pour faire volte face et revenir à la charge.
Je sautais de nouveau sur le coté, mais je ne vis pas son immense patte venir frapper ma poitrine. Je fus propulsé contre une matière dur, complétement confuse. Des tâches dansaient devant mes yeux, et ma vision devint soudainement trouble. J'avais la respiration rauque, le coup de patte m'avait coupé le souffle. Je vis une masse arriver en trombe dans ma direction, et je me suis mise à tater complétement paniqué le sol, avant que mes doigts ne ce referme sur une forme familière. Je pris Perfide entre mes mains, alors qu'un cris s'echappa d'effroie s'echappa de ma bouche. L'ours venait de me sauter dessus. Il attérit sur la pointe de Perfide, et ses prunelles devinrent aussi noir que ce qu'elles étaient déjà. Je tentais de me degager en me trainant sur le sol, encore choquée de sa masse musculaire dominant la mienne. Je m'arrêtais que lorsque je vis son corps pris de soubressaut et ses grognements strident s'echappant de sa bouche sous la torture.
Je restais quelque seconde assise, fixant l'animal, avant de me relever sans le lacher du regard. Je ne pensais pas que la machette touchait aussi les animaux. Je la levais face à mon visage, comme pour l'elucider, avant de la remettre dans le fourreau et de revenirs vers les autres, le cœurs encore cognant dans ma poitrine et l'adrénaline fusant dans mon esprit. J'avisais Figue qui essayait de sortir.
▬ « Figue ! Y'a quoi dans la grotte ? Tu vois quelque chose ? » lui criais-je en ayant mis mes mains prêt de ma bouche pour le faire retentir dans un echos, malgrès la douleur de mon poignet rougit par la patte de l'ours qui avait dégager Perfide de ma mains.Je me tournais vers les autres. « Si il les recules dans cette grotte, c'est pour une raison non ? Il doit y avoir quelque chose ... » Même si je n'étais pas du tout certaine de ce que j'avançais.
Okay, le monde s’était ligué contre lui ou bien ? Non mais, il n’aurait vraiment JAMAIS du se lever ce matin et tout aurait été pour le mieux. Envoyer balader Jack et ses horaires infernaux puis se tourner dans sa couette pour y rester. Franchement, ça lui aurait éviter de se faire justement réprimander par une gamine qui faisait la moitié de sa taille et qui était persuadée qu’il s’intéressait à l’expédition. Non mais, lui il s’était fait embarqué, il avait aucune idée de ce qu’ils cherchaient vraiment ici. Le raccoleur, c’était Terrence ; de toute façon quand ça impliquait ce chien ça virait toujours au drame ou aux embrouilles. La preuve, il venait de manquer de finir en casse-croûte ! Enfin pas tout à fait car, visiblement, rester là à regarder en croisant les bras n’était pas une option acceptable pour le commun des habitants de l’île. Ils n’avaient jamais appris à ne pas s’occuper des affaires des autres ? On se serait cru dans un mauvais film rempli de péripéties ; dommage que ça inclus qu’ils y passent à un moment ou un autre. Il n’avait pas de vies illimitées lui, c’était déjà assez compliqué de la garder à flots alors si en plus on rajoutait des données dangereuses…
Il poussa un soupir en regardant autour de lui, essayant de se convaincre que c’était une bonne idée de faire ça. Une très bonne idée… Bon vu les résultats peu probants du reste de la campagne, autant éviter de se jeter à corps perdu dans la bataille. Avisant une branche à côté de lui, il l’attrapa et s’éloigna de quelques pas avant de faire du bruit ; peut-être qu’en attirant les deux bestiaux loin de leurs cibles ça aiderait déjà ? Chose peu probable mais savait-on jamais. Zach avisa les deux ours le suivre du regard avant de… Rester en place. Littéralement. L’un se mit même à s’allonger en baillant la bouche grande ouverte ! Agacé, l’adolescent lui expédia la branche dessus sans autre forme de procès.
Cela eu l’effet escompté puisque l’ours se redressa d’un bond, près à lui sauter dessus, mais le second intervint plus rapidement. Se tournant vers son congénère, plus petit que lui, il grogna comme pour lui interdire de bouger. Allons bon, il y avait une hiérarchie chez les ours maintenant ? Zach fronça les sourcils et décida d’insister un peu, voyant qu’il ne manquait pas grand chose pour les faire bouger. Il se baissa pour attraper quelques cailloux et les lança sur le second ours afin de le titiller. Celui-ci tourna sa grosse tête d’un air blasé dans sa direction, attendit, puis finalement lui tourna le dos pour regarder ses prisonniers tranquillement. Le bougre. Pour une fois qu’on leur demandait d’être des bêtes sanguinaires, ils jouaient à la nounou !
« Si t’es pas cap de t’en prendre à plus petit que toi, j’me demande bien à quoi tu sers, ours de pacotille. »
Le premier se remit à grogner, ayant des petits mouvements de tête et des grognements vers son compatriote qui resta parfaitement immobile. Il martelait le sol de ses pattes, tendu, comme s’il n’attendait qu’un signal pour enfin venir récupérer son quatre heure. Lui au moins il mordait à l’hameçon… Si on avait pas greffé un peu de matière grise à l’autre, l’affaire serait réglée depuis cinq minutes.
« Tous des nounours empâtés.... Même ma grand mère avait plus de niaque que vous. »
Il croisa les bras avant de soudain entendre du bruit dans les buissons juste derrière lui ! Sursautant, Zach recula de quelques pas sur la droite, histoire de ne pas perdre de vue les deux bestioles – au cas où. Le grondement s’accentua ainsi qu’un son de pas, lourds et maladroits. Et puis soudain, un ourson surgit des buissons à toute allure et lui sauta sur la jambe, tous crocs de lait et grognement dehors ! Le jeune homme eu un sursaut en tentant d’esquiver la chose, mais celle-ci s’agrippa à sa jambe de toutes ses forces et refusa délibérément de le lâcher. Sauf qu’au lieu de le mordre comme il se serait attendu, il se contenta de s’agripper comme un gros pot de colle ambulant.
Qu’est-ce que c’était que ce délire ?
Un coup d’œil vers les deux ours adultes lui apprit qu’ils n’avaient pas l’air franchement ravis de voir débarquer la miniature. Le premier ours leva même les yeux au ciel dans un renâclement agacé ! Super, après les deux balourds, voilà qu’il devait se coltiner le petit boulet de service. C’était sa journée, franchement. La méga journée ! Les bras levé autour de lui, Zach resta quelques instants sans trop savoir quoi faire de la situation. C’était tellement improbable que même son esprit de contradiction ne semblait pas encore capable de décider qui emmerder le plus.
« T'as pas une maman pour te surveiller toi ? »
L’ourson leva ses grands yeux vers lui et se mit à gronder dans sa direction, avant de couiner en collant sa tête contre sa jambe au point de s’y frotter. Bon, visiblement non il n’en avait pas. Pas de présente. Poussant un soupir, Zach se baissa en détendant un peu ses bras pour se placer à la hauteur de la bestiole. C’était bien sa veine ça ! Enfin, heureusement qu’il était du genre à ne pas savoir résister face aux animaux en détresse comme celui-ci. Incapable d’abandonner des chatons dans un carton ou des chiots en bord de route. Il fini par l’observer avec attention, son visage se radoucissant au fil des secondes.
« T'es pas avec les deux gros machins là-bas ? »
Non il ne parlait pas de Terrence, mais des ours. Il vit le bébé leur jeter un coup d’œil puis revenir se blottir contre lui, tandis qu’un des adultes se remettait à grogner de mécontentement. Visiblement, lui ne voulait pas que la miniature s’approche d’eux.
« T'as bien raison, ces deux empafés dodus ne savent visiblement rien faire d’autre que frimer devant une grotte… Et s’en prendre à plus petit qu’eux. »
Il lui tapota doucement la tête et vit en réponse une petite langue sortir de ses babines pour lécher sa paume. Pourquoi est-ce qu’il avait tant de facilités à lier le contact avec un animal alors qu’il était incapable de faire confiance au moindre adulte ?! Ou à la moindre personne… Bon, ça ne résolvait pas leur souci. L’ourson sembla le comprendre lorsque, après une sorte de hochement de tête, il se dirigea en levant le menton vers les deux autres ours ! Qu’est-ce qu’il foutait ? Il trotina avant de venir se fourrer dans les pattes du premier ours – le plus instable des deux du point de vue de Zach – et se mit à le mordiller avant de s’enfuir à toute vitesse. S’arrêtant à quelques pas de Zach, ce dernier le vit se trémousser et se dandiner comme s’il cherchait à attirer son attention.
Malin le petit… Il revint soudain à toute vitesse vers sa cible et s’apprêta à lui sauter dessus, redressé sur ses pattes arrières. C’était sans compter sur le coup de pattes qui l’accueilli à l’arrivée et l’envoya valser dans l’herbe ! L’ours émit un grognement sourd et Zach vit avec effroi le petit corps rouler-bouler plusieurs fois avant de s’immobiliser.
« Putain, bande de…. ! » S’exclama le jeune homme en se précipitant vers la petite bestiole.
L’ours se contenta d’un grognement proche du ricanement avant de s’affaler sur le sol à côté de son compère. Sérieusement, ils se prenaient pour qui ces deux-là ? Dire que les animaux étaient soi-disant plus tolérants que les humains ! Il avait juste envie de les voir s’entredévorer comme des bons vieux prédateurs affamés pour le coup. L’ourson, à son approche, émit un grognement faible en le regardant. Il tenta de redresser la tête, douloureusement, et Zach posa sa main sur lui pour l’empêcher de le faire. Il avait juste l’air sonné, c’était déjà ça !
« Tu as eu une bonne idée, promis. » Chuchotement. Se tournant ensuite vers les deux adversaires : « Encore une fois, la preuve que deux imbéciles balourds font les malins face à des adversaires trop petits. Nounours de pacotille ! Pochettes surprises ratées ! Bâtards de merde ! »
S’il y avait quelque chose que Zach détestait, c’était l’injustice. Et encore au-dessus de ça, l’ignorance. La nonchalance avec laquelle les deux animaux semblaient prendre à la légère ce qu’ils venaient de faire. Décidément, tout était fait pour lui casser les pieds sur cette île ! Les sourcils froncés et la mâchoire crispée, le jeune homme se releva brusquement et alla rattraper la branche qu’il tenait précédemment. Puis, d’un pas décidé, il s’approcha de l’un des deux ours : celui qui avait frappé le bébé.
« Eh, sale nounours en guimauve ! » Interpella-t-il.
Et il n’attendit pas que l’ours daigne le regarder pour lui abattre littéralement le bois dans la tronche. Un coup net, sec, et bien placé qui résonna en frappant la tête creuse de cet imbécile de prédateur.
« Pourquoi tu t’attaques pas à quelqu’un de ta taille ?! »
IL savait qu’en faisant ça il agissait sur un coup de tête et sans réfléchir. Très peu réfléchir. Mais tant pis. Il venait d’obtenir le résultat qu’il voulait : faire réagir et attaquer ! L’ours poussa un rugissement avant de se soulever et de se mettre à le poursuivre, visiblement très énervé du traitement qui lui avait été accordé. Quand on cherche, on trouve ! Œil pour œil, dent pour dent ! Bon, et maintenant ?
Heureusement qu’il courrait vite. Très vite. L’équipe d’athlétisme avait toujours voulu le faire rentrer dans leurs rangs mais il avait refusé à chaque fois, prétextant ne pas avoir de temps à perdre avec ces enfantillages. Aujourd’hui il se servait enfin de cette capacité pour littéralement attirer un ours en colère loin des autres. Au moins ils n’en auraient plus qu’un à affronter ! Haletant, Zach songea un instant à grimper dans un arbre mais il se ravisa ; les ours, ça montait aussi dans les branches et il avait encore envie de garder ses deux pieds sur terre. Ca lui apprendrait à agir de manière irraisonnée ! Et forcément, l’autre chien ne levait absolument pas le petit doigt ! Saleté de beau parleur.
Il avait l’habitude de ne pouvoir compter sur personne de toute manière ou, plutôt, d’être déçu par les adultes. Il y avait bien quelques exceptions, mais l’une d’elle était coincée dans la grotte à son tour et l’autre… Et bien l’autre n’était tout bonnement plus là. Il dut donc faire avec et ses pas le conduisirent rapidement près du ravin au-dessus duquel les indiens avaient voulu réparer leur pont ! Merde, voilà qu’il n’avait plus de chemin et… Et a moins qu’il ne parvienne à faire sauter l’ours dans le vide ? Il grimaça à cette pensée, s’arrêtant au bord du précipice en entendant la bête ralentir aussi. Non. Il ne pouvait pas sacrifier un animal comme ça… Si ?
Zach déglutit en se retournant, faisant face à son adversaire avec un visage déterminé. L’ours s’agita, passant d’une patte à l’autre comme s’il tâtait le sol et s’en imprégnait de ses griffes. Son souffle était court, erratique, difficile. Il sentit ses points se serrer nerveusement, écartés de son corps. Equilibre. Stabilité. Il recula d’un pas et sentit le bord du gouffre sous son talon, décrochant au passage un petit morceau de terre qui chuta lamentablement. Il tourna la tête pour aviser de la situation, se rendant compte du mouvement bien plus bas dans la rivière… Merde, il avait presque oublié la présence des crocodiles !
L’ours gronda, renâcla encore en se balançant. Lui aussi semblait en proie à un dilemme interne visiblement… L’adolescent serra les dents, réfléchissant à toute allure pour essayer de rattraper ses pensées qui s’enfuyaient en courant.
« Bah alors ? T’as peur ? » Fut la dernière chose qu’il prononça.
L’ours chargea à toute allure dans sa direction et Zach cru qu’il allait pouvoir l’éviter. C’était sans compter sur son pied qui glissa en arrière et entraîna alors soudain tout son poids vers le vide. Ecarquillant les yeux en se sentant basculer, ses doigts évitèrent de justesse les crocs du nounours et ne purent se raccrocher à… Rien. Absolument rien. Le vide complet. Total. Il vit l’ours le regarder, s’arrêtant de justesse avant de tomber à son tour, puis relever la tête avec fierté. Il le vit devenir de plus en plus petit. De plus en plus… Sa main tenta d’attraper quelques racines qui dépassaient mais il glissa sans y parvenir. Est-ce que c’était sa dernière heure ? Est-ce que c’était comme ça qu’il devait mourir ? c’était franchement stupide comme fin. Impromptu, mais… Débile.
Il ne vit pas l’ours relever la tête d’un air satisfait et revenir en trottinant vers les autres. Il vit juste un éclat vert balayer son regard avant qu’il ne ferme les yeux, attendant l’impact.
Elena Acacia
« Flamme à lunettes Reste près d'ici Pour toi, j'fais de la presbytie »
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| Conte : La mécanique du coeur | Dans le monde des contes, je suis : : Miss Acacia
Elena s'était mise à chanter avant que les autres ne tentent de réparer le pont avec l'aide des Indiens. Et tant pis si elle cassait les oreilles des autres... Elle en avait marre d'être à Neverland, elle qui rêvait pourtant d'y aller. Certes, elle venait d'avoir 18 ans mais elle restai une grande enfant dans sa tête. Lorsque les autres eurent finis de réparer le pont, après quelques péripéties bien sûr sinon c'était pas drôle, ils revinrent au camp Indien.
Enfin! Maintenant, ils allaient partir de cette fichue île... Mais non. Un indien déboula et leur demanda d'aller à la grotte sacrée car il y avait quelque chose ou quelqu'un en danger. Pan dit à Clochette d'y aller avec lui. Puis elle s'était tourné vers le groupe avant de dire qu'ils risquaient d'être trop lent et qu'ils pouvaient suivre le grand chef.
Ils se mirent en route et finirent par arriver. Parfait. Maintenant, ils devaient se battre contre deux énormes ours. Pan menaça le plus jeune homme de le donner à manger aux ours. Elena s'en fichait, c'était un bon débarras comme ça. Puis elle le redéposa sur le sol et avait dit:
- Charlotte aux fraises, j’en ai marre de t’entendre toujours crier mais ça peut être utile là… et toi… Elena c’est ça ? T’as l’air d’aimer chanter… ça vous dit qu’on s’occupe de ces deux derniers ours les filles ?
Bon, elle n'en avait pas vraiment envie. Mais elle ne pouvait rien refuser à une de ses idoles (même si c'était désormais une fille) et elle dit:
-Oui, j'aime bien chanter. Et je veux t'aider.
Hélas, les autres tentèrent aussi de s'occuper des ours, à leur manière. Et quelles manières. Des cailloux, etc. Puis le gamin tenta d'éloigner un ours et dévoila même un ourson. Ca, au moins, c'était mignon, pas comme les parents ours. Elena adorait les animaux mais pas les gros méchants comme ces ours.
Mais Elena n'allait pas se défiler, elle allait montrer son courage, même en étant myope... Elle reprit sa respiration et se mit à courir pour que le deuxième ours la suive. Mais il ne semblait pas vouloir la suivre. Elle cria:
-Mais c'est pas possible, t'es buté ou quoi?
Mais il ne bougea toujours pas et Elena commença à paniquer, ne pouvant même plus bouger, comme paralysée. Génial, elle avait peur. Ca ne lui était pas arrivé depuis bien bien longtemps... Depuis son enfance dans le monde des contes, en vrai. Finalement, elle réussit à bouger et elle alla caresser le bébé ours. Lui, au moins, il était mignon et il ne risquait pas de l'attaquer ou de ne pas bouger si elle avait besoin de l'éloigner. Elle dit, caressant toujours le petit et lui désignant du doigt l'ours restant près d'eux, enfin, ce qu'elle en voyait
-T'es mignon, toi, pas comme les deux balourds, là.
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Khloe T. Bell
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Clochette
"Grand chef Tamalou ! Grand chef Tamalou ! Grand désastre dans grotte sacré ! C'est terrible ! Petit nuage vert en danger !" Pas le temps de s'asseoir et reprendre son souffle qu'une autre crise venait de leur tomber dessus,elle avait bien fait de ne pas s'asseoir une fois arrivée au tipi.Elle écouta attentivement la conversation qui se déroulait sous ses yeux, ses yeux s'agrandissant d'horreur quand l'indien expliqua que le petit c'était éloigné et qu'il devait surement être entouré d'ours sauvage,il devait absolument faire quelque chose ! Alors quand Arya se tourna vers elle pour lui demander la fée n'hésita pas une seule seconde, ignorant le faite que les deux n'avaient jamais fait équipe auparavant pour faire quoi que ce soit, mais ça n'avait pas d'importance, elles avaient un enfant à sauver et pas une seconde a perdre.
Prenant la direction de la sortie, elle s'élança dans les airs en suivant Pan de près, le trajet ne fut pas bien long, elles n'avaient pas à se préoccuper du reste du groupe, elle n'aurait pas supporté d'être ralentis pas celle qui pouvait pas s’empêcher de gueuler ou par un autre duel aérien entre monsieur Rabat-joie et Zach. Elle repéra rapidement le petit garçon et après avoir fait un signe de tête en direction d'Arya, avant qu'elles ne s'avancent en direction des ours et du petit. Elle hésita pendant quelques seconde quand elle remarqua le troisième ours qui semblait tout aussi charmant que monsieur Rabat Joie. Pan attira les ours en direction de la grotte et le moment opportun était enfin arrivée."Ohého ! cinq secondes !"Cria-t-elle a l'adresse d'Arya avant qu'elle ne fonce en direction du petit garçon avant de l'attraper sous les bras et de décoller dans les airs."Ne bouge pas."Elle ajusta la position du petit dans ses bras, après plusieurs années passer en compagnie des enfants perdus, elle savait porter n'importe quelle enfant,même les plus agité, elle c'était prit des coups un peu partout, mais au final elle ne les lâchait jamais et ils finissaient toujours par se calmer.
Elle regarda en direction du sol pour voir que les autres avaient finit par rejoindre Pan tandis que celle-ci venait d'attraper Zach sous les aisselles, elle lâcha un petit rire quand il se mit a gigoter comme un verre de terre avant qu'il ne soit relâché. Elle reporta son attention sur le petit qui riait au éclat tandis qu'il regardait le sol, peut importe l'âge les enfants était toujours émerveillés quand ils étaient dans les airs, il pointait du doigt en direction du groupe,soudain elle remarqua que Zach c'était éloigner du groupe et qu'il avait récolté un petit ourson, elle le vit frapper un des ours avec une branches de bois ce qui amusa fortement le petit garçon."Si il se fait mangé par l'ours, Terrence va exploser de joie."Murmura-t-elle, l'ours lui c'était élancé à la poursuite de Zach, pas vraiment content d'avoir été frapper par un humain si on en croyait les grognements qu'il lâchait.
"Oh ...il va faire quelque chose de stupide."Elle commenta quand elle remarqua que Zach avait regardé en direction du ravin puis en direction de l'ours qui semblait prêt a charger."De très stupide même, je devrais vraiment arrêter de ramener des adultes, ils semblerait qu'en grandissant ils en oublient leur cerveau ! et bien sur qui va devoir aller lui porter secours ? C'est la fée ! parce que personne d'autre ne semble ...eh flûte !"Zach venait de basculer en arrière la fée déposa rapidement le petit garçon sur une branche d'arbre qui semblait assez solide"Ne bouge surtout pas je reviens."Elle lui fit un grand sourire et elle se précipita à vive allure en direction de Zach le rattrapant de justesse avant qu'il ne plonge dans la gueule du crocodile le plus proche.
"Je ne sais pas si je doit t'applaudir pour avoir montré autant de courage ou juste te frapper pour ta stupidité...parce que soyons honnête c'était plus cool mais alors super débile."Une fois arrivée au sol, elle entendit l'ours grogner, elle lâcha la taille de Zach pour s'avancer en direction de l'ours avant de lui jeter de la poudre de fée sur la tête,l'effet fut immédiat car l'ours s'envolait peut a peut dans les airs tout en grognant a plein poumons. L'autre ours lui qui était rester près de la grotte observa son copain s'envoler dans les airs avant qu'il ne regarde autour de lui,il s’étira tout en baillant longuement avant de s'éloigner tranquillement."Tout ça...pour ça ? C'est vraiment con un ours."Ronchonna la princesse Disney rabat joie,Clochette leva les yeux au ciel devant son air médusé."Tu veut peut être que j'aille le chercher pour que tu puisse jouer a trois petit chats ?"Elle demanda avant tourner les talons pour récupérer le petit indien qui était encore sur sa branche, elle le prit dans ses bras avec un grand sourire, le chatouillant un peu pour le faire rire.
Les autres sortirent de la grottes et les indiens eux semblaient ravis de la situation."Nuit bientôt tomber, nous rentrez au village."Clochette regarda le ciel et remarqua qu'en effet la nuit allait tomber, il était tant pour tout le monde de se reposer un peu avant que leur aventure ne continue. Le petit groupe fut invité à se joindre à eux pour se reposer, alors tout le monde rentra donc au villages des indiens,Clochette déposa le petit indien au sol qui se précipita vers le grand chef pour s'accrocher à sa jambes, le chef lui fit un grand sourire avant de le prendre dans ses bras."Merci Clochette...toi avoir sauver petit nuage vert, moi être très reconnaissant."
"Mais de rien grand chef."Répondit-elle avec un grand sourire satisfait et la tête haute.
C'était appréciable de s'asseoir cinq minutes sous un arbre et de regarder les ours faire leur petit show. Il avait assisté aux efforts de chacun pour essayer de libérer les pauvres indiens de leur triste sort. En même temps, c'était pas comme si ils étaient vraiment en danger ou quoique ce soit. Ils étaient juste piégés par une bande d'ours bizarres. Pas de quoi en faire une montagne. S'il avait voulu, il aurait tous pu les faire fuir en un claquement de doigts. Mais c'était plus amusant de regarder les autres faire. Surtout quand Zach se fit courser et jeter dans le ravin par un ours. Alors là, il ne réussit pas à retenir son rire. C'était tellement... stupide comme idée. Du cornichon tout craché quoi.
Il avait laissé Clochette aller sauver la mise à l'idiot et s'était calé encore un peu mieux contre son arbre. Les ours ne l'avaient pas approché. A aucun moment. Comme s'ils avaient compris qui était le patron. Il ne s'était levé que lorsque les indiens avaient commencé à sortir en file... indienne (mort de rire...) de la grotte. il avait esquissé un sourire et un clin d'oeil en direction d'Arya et avait lancé un regard narquois à Zach sans commenter. Il devait avoir suffisamment la honte comme ça de toute façon. Se faire sauver par une fille quoi ! Trop nul ! Et une blonde volante en plus ! Encore plus la honte. C'était comme si lui se faisait sauver par Pégase quoi ! Tellement ridicule ! Et d'autant plus que l'ourson semblait considérer l'adolescent comme sa nouvelle maman. C'était presque trop facile de se moquer de lui là.
Il regagna le camp indien et s'installa devant le feu lorsque le chef les eu invité à faire comme lui. Le calumet de la paix fut rapidement allumé alors que la nuit s'installait. Les festivités commencèrent alors... De la musique s'éleva rapidement et l'odeur de la nourriture s'imposa dans l'air ambiant. Il y avait de tout. Du maïs, de la dinde, toutes sortes de plats qui se succédèrent les uns après les autres. Le temps était aux réjouissances et à la fête. Le grand chef présidait au milieu et un peu en hauteur.
C'était une belle soirée. Une de celle qui faisait presque oublier qu'il était à Neverland. Le danger n'était jamais loin ici. Son regard se posa sur chacun de ses compagnons de route. Ils semblaient tous détendus. Et un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres lorsqu'il vit l'ourson roulé en boule sur les genoux de Zach. Il l'avait vraiment adopté ou quoi ? C'était le genre de chose qui aurait à tous les coups fait fondre Maxine.
Son regard se perdit dans les flammes du feu de camp alors que son esprit se perdait dans ses souvenirs. Sa fille lui manquait terriblement. Et sa mort fictive à Camelot n'avait rien arrangé de son état. Il était en proie à de nombreux cauchemars depuis ce jour. Les nuits se succédaient et chaque fois, il revoyait Excalibur transpercer le cœur de la jeune fille. Incessamment. C'en était épuisant. Il poussa un soupir et grogna légèrement avant de balancer un os de poulet dans le feu. Il avait l'impression de perdre la tête. Il n'était pourtant pas sentimentaliste ni rien du tout. Il devrait même n'en avoir rien à cirer de cette gamine. C'était pas comme si il ne la verrait pas mourir à un moment donné de toute façon. Elle était destinée à mourir. Un jour ou l'autre. Maintenant ou dans soixante ans quelle différence ? Mieux valait maintenant. Au moins, il était moins attaché. Ou peut-être pas...
Quoiqu'il en soit, il n'avait pas envie de se prendre la tête avec ça. Mais ça s'imposait à lui, inlassablement. Tous les jours. Il n'arrivait pas être insensible. Il en avait pourtant tué des mortels. Et parfois même des enfants. Sans qu'il le choisisse réellement mais c'était arrivé. Et il n'en avait jamais fait une jaunisse. Il n'avait jamais eu de cas de conscience. Et là voilà qu'une petite gamine rentrait dans sa vie et bouleversait tout sur son passage. C'était juste... inacceptable. Ses poings et sa mâchoire se serrèrent. Qu'est-ce qu'il avait donc fait pour mériter une telle souffrance et un tel sort ?
Il se leva précipitamment. Il étouffait. Trop de chaleur. Trop de monde. Il avait besoin d'être seul. Il ne supportait plus de voir leurs sourires. Leur joie étalé comme ça. C'était insoutenable. Il s'éloigna de quelques pas. S'isolant dans la forêt. Oubliant où il se trouvait. Mais il ne craignait rien ici. Ou du moins tant que Davy Jones resterait loin de lui. Une branche craqua et il se retourna vivement. Mais... rien. Rien qu'un renard qui passait tranquillement dans l'espoir de récolter peut-être quelques restes. Rien de malsain. Rien de démoniaque. Pas de tentacules. C'était déjà ça. Il n'aurait pour rien au monde admis qu'il avait peur. Mais en réalité, il était terrifié par cette créature sans cœur. C'était tout de même un comble. Mais c'était ainsi. Il ne voulait pas mourir. Pas encore et pas maintenant. Et surtout pas sur cette île maudite que tout le monde trouvait féerique.
« C'est triste la vie si on peut pas s'amuser... Et pour ça.. Un petit remontant ! »
La nuit était tombée depuis peu et les indiens avaient prévu une grosse soirée. Ah bah tiens, voilà un truc de cool qu’ils faisaient enfin, une grosse soirée ! Non mais attendez, là on va s’entendre, ils vont savoir qui c’est qui est la meilleure fêtarde du groupe… Et personne pour me voler mon titre ! Pas Zach qui jouait les nounous avec l’ours, pas Terrence qui s’était carapaté… Clochette faisait trop sage et… Peut être qu’Arya cachait une âme de fêtarde, mais pour une enfant, elle ne pouvait pas être aussi douée que moi, non ? Et puis Maria, n’en parlons pas. La définition de s’amuser n’a pas l’air d’être inscrite dans ses veines, il faut vraiment que je m’occupe de lui enlever ce fichu balai…
Le groupe du fond là, à la table, ils ont l’air de faire un concours en plus. Moi aussi je veux faire un concours, bon, malheureusement pour eux, je vais tous les mettre minable, mais bon, au moins, ils apprendront qui est le vrai chef ici. Je m’approche, l’air tout à fait intéressé par ce qu’il se passe. Une cruche en bois passe, chacun se serre puis s’avise du regard. Oh !! Oh ! Je connais ce genre de concours ! Je suis même la championne !
- Qu’est-ce que vous buvez ?
- Un truc pas pour enfant, et toi être enfant. Donc toi aller jouer avec poupée.
- Moi te mettre surtout une raclé avec votre petit concours de fiotte ! Faites moi une place bande de nul que je vous mette la honte de votre vie !
Bon, ils n’ont pas l’air très convaincue, mais je suis déterminée, alors je me fais moi même une place au sein de leur groupe pour m’installer et je chipe un verre aussi furtivement que possible pour réclamer de la boisson bizarre. Malgré les réticences de l’homme, après un refus catégorique de partir sans leur avoir fichu une raclé.
- Nous t’avoir prévenu. Tant pis pour toi.
- Tant pis pour vous ouais ! Aller, à la votre !
J’attrapais mon verre, le descendant d’une traite avant de le reposer bruyamment sur la table. Alors ?! C’était qui la petite joueuse qui devait aller jouer aux poupées ? C’est pas moi en tout cas ! Vous verrez qui jouera à la poupée à la fin de la soirée… Où qui sera ivre mort sur un lit, en train d’agoniser et de déprimer de s’être fait battre par une fillette.
- Alors ? On en remet une tournée ?! Vous êtes pas aussi petit joueurs quand même ? J’en suis juste au début de la soirée !!
Les hommes paressèrent un peu surpris, mais servirent une nouvelle tournée. Puis une autre. Et une quatrième. Bon, d’accord, j’avoue au bout de la troisième, je commençais à avoir sérieusement la tête qui tournait. Mais attendez, y’avait encore la moitié des indiens qui tenaient la route, alors j’allais pas me laisser démoraliser comme ça. Non, non, non ! Je finirais au moins dans le carré final. Le verre d’après fut peut être d’ailleurs le verre de trop. Mais au moins, après celui là, il ne restait plus que deux indiens en ma compagnie.
- Eeeeh ! J’vous avais pas dit que j’étais… Hip ! La meilleure ?! Alors ?! C’est qui les.. Hip ! Enfants ?!
Je tentais de me relever, après que l’homme ait refusé de me servir une nouvelle fois. Bon, d’accord, j’arrête là, je veux pas les mettre minable et leur foutre la honte pendant des années durant… mais cette résistance là, c’est des années d’entrainement à Storybrook ! J’avais une réputation à tenir dans les bars, on dirait pas comme ça ! Par contre, mon cerveau, lui, semblait au ralenti. Au très gros ralentis.. Alors que je me concentrais pour passer une jambe après l’autre au dessus du banc, l’un des indiens explosa de rire. Une fois mes jambes passées, je levais la tête vers lui pour lui tirer la langue de manière très mature.
- C’est touuuuuuuuut un mécanisme de passer une jambe au dessus d’un banc, hein ?! C’est pas si facile que ça en à l’air.. Parole de chat !
Une fois de l’autre côté, je pus enfin me dresser sur mes jambes.. Avant de commencer à marcher en diagonal et pas super droit vers ce qui semblait être le centre de la fête. Bon, je voyais peut être pas tout super bien. Les flammes dansaient devant mes pupilles, rendant les alentours flous et lents. Je vacillais une nouvelle fois, sursautant en sentant quelqu’un m’attraper par le bras.
- Gnié ?
- Non mais t’as vu dans quel état tu es ?! Viens t’asseoir.
Ooooooh Mariaaaaa ! Tu sais que tu devrais te décoincer un peu ? Et pour ça, j’ai la solution parfaite ! On a une piste de danse rien que pour nous. On peut pas refuser de tels offres, pas vrai ? Mais non on ne peut pas les refuser. Me rattrapant légèrement sur mes jambes tout en tentant d’être de nouveau stable, je pris son bras pour l’entrainer vers ce que je pensais être le centre de la fête. - Mais j’ai pas envie de m’assoir, j’ai envie de danser !! Et puis pourquoi tu te lâches pas toi ?? Viens on va danser, tu vas voir, ça a jamais tué personne !
- Figue tu tiens plus sur tes jambes, tu vas te faire mal !
- Mais c’est toi, pourquoi tu tangues autant ?! Arrête de bouger comme ça tu me files la nausée ! Viens regard on va danser autour du feu, pour enflammer la piste !
- Si c'est pour finir comme toi, il est clair que j'irais pas me trémousser !
Je retiens mon étreinte en la regardant, blasé. C’est quoi ces gens qui ne savent pas s’amuser ? Non mais sérieusement, c’est pas drôle. Vous avez vu comment elle répond ? Toujours aussi hautaine et persuadé d’être mieux que tout le monde. Non mais j’vous jure, certaines personnes mériteraient des claques. C’est pas en gardant ton balais coincé dans les fesses que tu vas un peu paraître moins rigide. Faut se lâcher au lieu de toujours se prendre au sérieux !
- Faut arrêter de se prendre au sérieux un peu ! T’es psycho rigide, faut apprendre à te détendre !
- Je sais parfaitement me défendre.
Hein ? L’est ou le rapport là ? Et après, on dit que c’est moi qui est bourré ! C’est injuste, je suis tout à fait lucide et j’ai les idées claires. Enfin presque claires. Mais c’est pareil, c’est elle qui ne comprend pas. Suite à ses paroles, Maria jeta un regard ironique accompagné d’un sourire du même type sur sa machette. Mon sourire s’éteignit immédiatement et mon visage se referma aussitôt. C’était absolument pas drôle. Absolument pas. Elle n’avait jamais vécu ce que faisait cette machette, et jouer avec était… Etait… Il n’y avait pas de mot.
- J’ai été bête de te croire sur ce que tu m’as dis à propos de la machette. C’est bien toi qui t’amuse à faire du mal aux autres avec ça… Je comprend pas ce que ça apporte aux autres de faire souffrir les gens exprès. Au final, je me trompais pas au début.
Ma voix était beaucoup plus froide. Et puis j’avais pas du tout envie de rester en présence d’une fille comme ça. Aussitôt ces mots divulgués, je fis volte face pour m’éloigner d’elle au maximum. Sait-on jamais si l’envie lui en prenait de me regarder une nouvelle fois subir les effets de son arme démoniaque. Malheureusement, la jeune femme haussa la voix tout en me suivant par delà la foule.
- Mais je disais ca pour plaisanter, c'était pas toi qui voulait que je me lâche ?
- C’est facile de… !! Hip ! Dire ça maintenant !
- Ecoute Figue, crois ce que tu veux d'accord ? J'en ai marre de me battre.
- De toute façon, tu peux pas me forcer à croire autre chose !
Et sur ces mots, je finis enfin à me faufiler et à perdre la trace de la brune aux tendances démoniaque. J’avais une véritable soirée à animer moi.
**********
- IIIIIIL EST DES NOOOOTREUUUH !!! IIILLL A BUU SA LIQUEUR COMMEUH LES AUUUUTREUUUUUH !!!
Perchée sur les épaules d’un indien (quoi ? Moi l’avoir obligé ? Pfeuuuh non, pas mon style), je fanfaronnais en hurlant, le point levé vers le ciel et le regard rivé vers l’indien qui venait de vider son verre en entier… c’est que c’est fêtard les indiens ! Bon, je faisais plus de bruit à moi toute seule et j’étais pas sûre du contenu de son verre… Mais même si c’était de l’eau, il avait finit son verre ?
Plusieurs heures étaient passées depuis le début de la soirée. Je finis par descendre de mon perchoir… Bon d’accord, à me faire éjecter de mon perchoir, un furieuse envie de m’affaler sur un lit. Alors que je me dirigeais vers un endroit chaud et molletonné, un objet au sol me fit trébucher. Penchant vers la droite, je m’écrasais contre quelque chose de moue… Et de plutôt confortable.
- Figue ? Figue !
Ah par contre, ça fait du bruit… Et ça a la même voix qu’une brune aux tendances démoniaques. Tant pis, je suis trop crevée pour y préter attention, je vais juste faire un petit somme pendant quelques min… Rrrrrrrrrrrrrrr…
- FIIIIIGGGGUUUUUUEEEE !!
Arya Pan
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| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Skunk & dorénavant... Peter Pan !
Et on l’avait fait finalement. On avait ramené l’indien saint et sauf, Clochette s’était faite remercié (ouais c’est pas comme si j’avais détourner l’attention de 3 ours à moi toute seule pour qu’elle puisse tranquille ENFIN se décider à aller chercher l’enfant hein… mais bon… fallait rien dire… Un Pan ne cherchait pas son profit personnel… enfin je crois…), tout était bien qui finissait bien ! Je suivais Zack du coin de l’œil, il avait pas bronché quand je lui avait fais mes remontrances, j’avais du taper juste… il s’était ensuite lancé dans la conquête héroïque d’un ourson et je devais dire qu’il s’était pas mal débrouillé. Maria semblait être douée aussi… Aussi curieuse que son amie Jezabel mais plus calme et réfléchie, avec elle je craignais pas qu’elle détruise l’île en détruisant des milliers d’espèce avec elle ! Figue semblait toujours un peu à la ramasse mais elle avait l’air sympa et Elena était tout ce qu’il y avait de plus gentille. Quant au copain, j’en parlais même pas… J’avais d’ailleurs attendu le bon moment pour remonter me juger sur ses épaules. Il serait sans doute pas là longtemps, il fallait que j’en profite. C’était une bande de bras cassés mais elle était pas si mal cette bande finalement…
De retour sur le campement, tout le monde avait fini par trouver ses marques et la vie battait de nouveau son plein. La nuit était noire (et pleine de mystères… ahah vous l’avez ?), ce n’était sans doute pas le moment de continuer les expéditions, les indiens semblait nous apprécier suffisamment pour nous laisser participer à la fête et rester auprès d’eux pour la nuit, autant en profiter, surtout qu’on avait toujours pas nos réponses, malgré un pont construit et un enfant sauvé. Je jugeais bon de ne pas en parler ce soir, le lendemain, nous aurions tout le temps pour ça, le moment était à la fête, aux retrouvailles et j’étais prête à parier que le grand Chef Tamalou me rabrouerait les oreilles avec exactement les mêmes paroles… J’hésitais à rejoindre l’arbre creux, ne serait-ce que pour quelques minutes mais je me ravisais… ce n’était pas la première fois que les garçons perdus faisait sans moi… ou sans Pan ! Et je savais de quoi je parlais… alors une nuit de plus… Mine de rien, je m’étais prise à leur jeu et je commençais à me demander de plus en plus qui enlevait leurs enfants et chercher à me faire porter le chapeau… Tant de questions qui restaient suspens… et ce soir il était temps de répondre à des questions qui avaient trop longtemps été en suspens…
- Clochette ?
Je venais d’arriver à sa hauteur. Elle était seule, c’était le moment idéal…
- Je… Je peux te parler s’il te plaît ? Je voudrais te dire certaines choses… On pourrait peut-être aller plus loin, vers là-bas…
Je lui avais montrer le derrière des tipis, un peu dans la pénombre et isolé. Je voulais lui dire des choses que j’aimais pas dire et que j’avais pratiquement jamais dit… alors c’était pas pour qu’on vienne m’interrompre ou que n’importe qui écoute ! J’avais juste compris pendant la mort de Peter à quel point les fées étaient importantes pour l’île et combien Clochette était importante pour nous, les enfants perdus… Peter avait failli tout détruire quand il avait tué les fées et je l’avais bien aidé en voulant anéantir Clochette… il était temps de voir les choses différemment. J’attendais qu’elle daigne bien s’asseoir avant de faire de même, en face d’elle et de commencer à faire des ronds avec mon index dans la terre battue en ne la regardant pas, trop gênée…
- Tu sais… je voulais te dire que…
J’inspirais et expirait à grand coup… C’était fou ce que c’était dur à dire ces conneries… En plus d’être chiant, c’était difficile d’être adulte…
- Que je suis désolée… On a jamais pu parler toutes les deux et je voulais que tu le saches… Je suis désolée d’avoir dit que je ne croyais pas en toi et de t’avoir presque tué… Mais tu sais… Peter était loin d’être tendre en ce temps-là et j’avais peur… J’avais peur parce que j’étais la dernière arrivée, parce que j’étais une fille… j’avais peur de tout ça… et j’avais jamais connu de fée, juste ce qu’on m’en avait dit et on m’en avait pas dit du bien alors… quand je t’ai vu j’ai pas réfléchi… je me suis dit que tu le méritais et que Peter serait content de moi… C’est seulement après que j’ai compris… Quand tu es restée puis repartie, quand tu es revenue, que tu as combattu avec les autres fées… j’ai alors compris…
J’inspirais profondément et j’utilisais tout le courage dont j’étais pourvue pour la regarder droit dans les yeux avant de lâcher :
- A quel point tu étais importante… Pas que en tant que fée mais importante pour nous, nous tous, les enfants perdus… Bon c’est sûr, moi je vais pas tomber amoureuse de toi… ça serait un peu bizarre quand même…
Je lui lançais un petit sourire en coin.
- Mais… Je veux qu’on essaye de devenir amies… Parce que tu sais pleins de choses sur cette île, que mine de rien tu as conseillé beaucoup Peter et que moi aussi j’ai besoin de tes conseils… Parce qu’il m’a raconté à quel point tu étais cool et que (je fais que répéter là hein !) tu « es aussi peste que moi et qu’on doit forcément bien s’entendre » d’après Peter. Je sais pas si c’est vrai mais moi je veux bien essayer… surtout que t’es la seule fille que je considère vraiment de Neverland avec Wendy bien sûr… Je me sens moins seule avec vous deux… alors…. On fait la paix ?
Je lui tendais la main avec tout la candeur et la conviction de mon âge, un sourire gentil sur le visage. J’étais sincère et pour la première fois de ma vie, je faisais pleinement confiance à mon cœur…
Elena Acacia
« Flamme à lunettes Reste près d'ici Pour toi, j'fais de la presbytie »
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| Conte : La mécanique du coeur | Dans le monde des contes, je suis : : Miss Acacia
Finalement, ils avaient vaincu les ours et les indiens avaient été sauvés. Zach avait été sauvé de son côté par la fée et il avait ramené un ourson. Elena l'avait caressé après avoir été traumatisé par un des deux ours à battre qui ne voulait pas bouger.
Ils étaient retournés au camp Indien, pour y passer la nuit. Elena avait du mal avec cette île, entre le fait qu'il s'y passe des trucs bizarres et l'île du conte de son enfance, celui qu'elle adorait. Et puis c'était perturbant de voir Pan en fille... Pourtant, elle avait envie de rester avec les Indiens.
Une fois le feu allumé, ils se mirent autour, Indiens comme invités. Et chacun vaqua à ses occupations. Figue semblait vouloir aller participer à un concours avec les Indiens et entraîner Maria avec elle, Terrence alla s'isoler et Pan alla discuter avec Clochette, la fée. Elena se retrouvait seul avec Zach et le reste des Indiens. Mais elle ne comptait pas discuter avec ce jeune homme, de peur de vexer Jack. S'il l'apprenait, ils ne risquaient plus de vivre ensemble de sitôt... Elena observa alors les Indiens et remarqua que certains aimaient danser et jouer de la musique. Ca, ça lui allait parfaitement. Elle se dirigea tranquillement et en faisant attention d'où elle marchait, à cause de sa myopie, vers eux. Elle demanda aux Indiens:
-Puis-je jouer du tambour avec vous?
-Toi jeune fille donc toi pas jouer tambour...
Mais Elena ne comptait les laisser faire, timidité ou non. Elle se posa devant un tambour et commença à jouer en disant:
-Moi musicienne. Moi savoir jouer instrument, danser et chanter.
Les Indiens ne dirent plus rien et la laissèrent faire. Elle joua à la perfection du tambour et ils la regardèrent faire. Bientôt, plus aucun Indien ne jouait ou presque. Ils la regardaient jouer et ils dansaient sur sa musique. Elle était aux anges. Enfin des gens qui comprenaient ce qu'était cette passion pour elle depuis l'Extraordinarium... Il y en avait eu peu à Storybrooke alors ça faisait du bien d'en voir dans cette île.
Les indiens avaient des traditions des plus fascinante. Assise prêt du grand feu, je ne cessais de regarder leurs danses avec curiosité. Je jetais de temps à autre des regards à l'Ourson, endormis dans les bras de Zach. Un sourire amusé étirait mes lèvres, avant que je me concentre de nouveau sur sur les flammes. Les indiens buvaient, mangeait, et je voyais déjà d'ici Figue devenir insupportable. Mon regard ce concentra pendant quelque seconde sur le visage de Terrence. Une ride barrait son front, et il semblait perdu dans ses pensées. Une lueur triste passait dans son regard. Il ce leva en quittant les festivités pour s'éloigné. Je jetais un rapide regard autour de moi, avant de me lever à mon tour pour le suivre. Je n'étais pas très amie avec Terrence, et vue son indifférence lorsque les ours nous avait attaqué ..Mais j'étais piqué d'une vive curiosité. Je quittais l'énorme feu de camp pour m'aventurer d'un pas prudent dans les bois. C'était pas Arya qui nous avait mise en garde contre la forêt Neverlandienne ? Je finis par l'aperçevoir, appuyé contre un arbre, dos à moi. Je m'arrêtais en cherchant mes mots.
▬ « Nos démons finissent toujours par nous rattraper, n'est-ce pas ? » Declarais-je d'un ton prudent. On ne savait pas vraiment comment il pouvait reagir. Et être un être divin en generale, ca aidait énormément. Du moins, après ce que j'en avais vue lorsque Diane avait récupéré ses pouvoirs, les dieux m'avaient l'air dangereux. Terrence ce retourna en haussant les sourcils, avant de me lancer un sourire narquois. A ce moment précis, je me disais que j'avais peu être perdu mon temps en venant le voir.
« Nos démons ? Je n'ai pas de démons ! Je suis le démon ! » je ne pu me retenir de me sentir agacé face à cette remarque puéril et peu imaginative.
▬ « Ce n'est pas ce que j'ai cru voir. » répondit-je en l'observant d'un œil suspicieux et alerte. Ma venue semblait l'amusé grandement.
« Ah oui ? » Fit-il, cynique. « Et qu'est ce que tu as vue alors ? » pendant un instant, j'avais juste envie de rire. Rire face à ce comportement idiot qui dressait un mur sarcastique, pour ce protéger sois même des autres. Un mur qu'on ne pouvait pénétré. Faire semblant, dire que tout vas bien, juste pour s'esquiver de la conversation. J'en connaissais tellement sur ce sujet. J'étais très forte à ce jeux là aussi.
▬ « Tu aura beau faire semblant, sache que t'es yeux te trahisse énormément. » Commentais-je. Si il y'a bien une chose qui trahissait l'être humain, c'était ses iris. On ne ce rend jamais compte des multiples émotions qui passe dans une prunelle. On aura beau mentir, le contraire ressort toujours à travers nos yeux. Dans tout les cas, je savais que moi, je fonctionnais comme ca. J'avais beau mentir, m'enerver, cacher cette douleur constante, je me trahissais toute seule. Tout le temps. Juste par un simple regard. Les yeux de Terrence étant émmensément bleu et intense, cela le trahissait d'autant plus. Il ce mit à ricaner, semant sa moquerie dans l'air.
« Mes yeux ? Et qu'est ce qu'ils te disent mes yeux ? » Le sarcasme de sa voix me donnait des pulsions presque meurtrière. Une tête à claque. Et qu'elles claques …
▬ « Une lueur melancolique et triste. Mais tu préfère te protéger par ton mur d'ironisme ! » Lachais-je, un ton un peu plus tranchant. Je savais que j'étais en train de perdre mon temps. Que même un adolescent était plus apte à m'écouter. Et puis mince, après tout, c'est son problème, pas le mien !
« Tsss. Melancolique et Triste, n'importe quoi. » Il leva les yeux au ciel, s'appuyant dos à un arbre en croisant les bras sur ton torse,le regard narquois. Il semblait m'étudier tout autant que je l'étudiais. « Et toi tu m'as l'air complétement paumée petite filles. A la recherche de réponses à tes questions et surtout ..D'une place qui serait la tienne. Tu l'as hein, cette impression d'être chez toi nulle part. De ne servir à rien et d'être...totalement à coté de la plaque. Oui, je le vois en toi... » Il esquissa un sourire mesquin, alors que je me sentais complétement désarçonnée. Je tentais de retenir cette surprise qui agrandissait mes traits. J'avais l'impression qu'il avait réussit à pénétré dans une partie de mon cœur, ursurpant mon identité. Je fus à cours de parole pendant quelque seconde, avant de reprendre mes esprits. Il retournait la situation. Mais je n'étais pas bête.
Même si il n'avait pas tord sur certain point. Je venais du 18éme siècle, ce siècle là ...m'étais encore comme une jungle inconnu à analyser. Et je n'avais aucune attache à Storybrooke. Parfois je me demandais même à qui je pourrais manquer. La méfiance grandissait dans mon esprit, le bouclant à double tour, dressant à mon tour ce mur de marbre, qui empêchait quiconque de pénétré dans mes pensées. Un air sombre s'installa sur mon visage. Une brulure commençait à ce faire ressentir sur mon poignet. Là ou le tatouage trônait. J'essayais de repousser, refoulés les pensées et mes émotions negative. Sinon la machette allait en profité, et la brûlure prouvrait déjà qu'elle commençait à s'insinuer dans la conversation.
▬ « Et comment peu tu sous entendre ca ? » Lachais d'un ton brutale. Je tentais de garder mon calme, les yeux volcanique. Si je commençais à m'enerver, la machette allait m'influencer à faire des choses mauvaises, et je repoussais autant que possible mon esprit en ebullition. Il esquissa un sourire ironique.
« J'ai vue ca dans tes yeux... » De la pure moquerie. Alors que j'avais serrer ma mains sur le pommeau de Perfide, je restais de marbre, levant les yeux au ciel.
▬ « Ca ne sert à rien de parler avec toi, tu te contente de nier ou de changer de sujet... » retorquais-je. Des cries nous parvinrent au loin. Figue commençait à tanguer, l'esprit festif. Je lachais un soupire. « Je vais aller l'empêcher de ce tuer toute seule, elle en serait capable. » Commentais-je d'une grimace.Il me lacha un regard et un sourire narquois. L'irritation ursupais mon esprit, me contentant de lui tourner le dos pour m'avancer vers la ''fête''.
« C'est ca, va donc jouer les sauveuses. » Lacha t-il, toujours contre son arbre. Je m'arrêtais, le dos tournée.
▬ « Il faut bien. Si on devait t'attendre, certain serait mort à l'heure qu'il est. » Fis-je abruptement, avant de reprendre ma route, le ton aussi tranchant et aiguisée qu'une épée.
« Ce serait la selection naturelle alors ! » Cria t-il, sa voix me parvenant au loin. Je ne pris pas en compte sa phrase, un regard blasée exprimant mon ressentis. Je rattrapais Figue qui vascillait, s'accrochant à mes bras. Je la regardais d'un œil accusateur.
▬ « Non mais t’as vu dans quel état tu es ?! Viens t’asseoir. » Dis-je en la prenant avec moi. Je sentais ses mains trembler sous le déséquilibre. Elle tenta de ce réequilibré, me prenant le bras pour me tirer dans sa direction.
« Mais j’ai pas envie de m’assoir, j’ai envie de danser !! Et puis pourquoi tu te lâches pas toi ?? Viens on va danser, tu vas voir, ça a jamais tué personne ! » Dansé ? Je n'avais pas les pensées à dansé. Pas ici en tout cas.
▬ « Figue tu tiens plus sur tes jambes, tu vas te faire mal ! » Insistais-je en la rattrapant de nouveau.
« - Mais c’est toi, pourquoi tu tangues autant ?! Arrête de bouger comme ça tu me files la nausée ! Viens regard on va danser autour du feu, pour enflammer la piste ! » Tanguer ? L'alcool lui changeait son etat de vision, car c'était elle qui ne cessait de bouger de gauche à droite. Dansé et finir dans un etat pareil ? Je tenais à ma dignité, merci bien !
▬ « Si c'est pour finir comme toi, il est clair que j'irais pas me trémousser ! » Ricanais-je en lui lançant un regard moqueur.
« Faut arrêter de se prendre au sérieux un peu ! T’es psycho rigide, faut apprendre à te détendre ! » Ses mots étaient légérement brouiller par son incapacité à parler correctement. Je comprenais pas pourquoi elle me demandait à m'apprendre à me défendre. Je savais me défendre ...Ah moins que c'était un autre mot qu'elle avait utilisé ? Je n'avais pas bien compris la fin, mais le son était le même que le mot défendre, non ?
▬ « Je sais parfaitement me défendre. » Fis-je d'un sourire ironique, levant Perfide à son attention. Son visage si illuminer vint s'éteindre aussitôt, les pupilles accrochés à la machette.
« J’ai été bête de te croire sur ce que tu m’as dis à propos de la machette. C’est bien toi qui t’amuse à faire du mal aux autres avec ça… Je comprend pas ce que ça apporte aux autres de faire souffrir les gens exprès. Au final, je me trompais pas au début. » que … ? Quoi ? Je la regardais, abasourdit. Ma bouche s'ouvrit dans un grand O, consterné. Indigné. Figue fit demi-tour, me tournant litteralement le dos avant de s'éloigné de nouveau vers la fête. Je restais quelque instant sur place, figé par les mots abruptes qui vinrent cogner sévérement mon cœur.
▬ « Mais je disais ca pour plaisanter, c'était pas toi qui voulait que je me lâche ? » Soumis-je en la suivant. Elle voulait quoi, au final ? Quand je plaisante, on me reproche d'être méchante, quand je ne fais rien, on me reproche de ne pas m'amuser ! Je ne savais plus quoi faire.
« C’est facile de… !! Hip ! Dire ça maintenant ! » Le hoquet était très convaincant.
▬ « Ecoute Figue, crois ce que tu veux d'accord ? J'en ai marre de me battre. » Dis-je en m'arrêtant, et en me détournant d'un pas enervé pour repartir. Je n'allais pas me battre avec des gens qui étaient persuader d'avoir raison. Elle ne connaissait pas mes agissements, elle ne connaissait pas mes pensés. Comment pouvais-telle pensée avoir raison et croire ca de moi ? Je m'efforçais de ne pas paraître ce que les gens passaient, et parfois j'avais l'impression de me battre dans le vent.
Les heures défilaient, sans que j'en avais conscience. Il n'y avait pas d'heure pour nous indiquer si la nuit avait déjà débuté ou non. Mais la fête continuaient, les indiens étaient vraiment des esprits vifs. Alors que j'effleurais le pelage de l'ourson dormait, je sentis un poid me tomber sur le dos. Je me retournais et eu la surprise de me retrouver nez à nez avec Figue, qui grommelait dans sa barbe, encore plus ivre que tout à l'heure.
▬ « Figue ? Figue ! » L'appelais-je. Elle me tombait litteralement dessus, incapable de tenir debout. L'ennuie, c'était que Figue était plus grande que moi, et que je ne faisais pas la même taille et gabaris qu'elle. Quand on fait un mètre cinquante sept … Figue grommela de nouveau, poussant des grognements. Jusqu'a ce qu'elle ce laisse tomber, ne prenant plus possession de ses mouvements. Son pod emporta le mien et je me sentis basculé en arrière. « FIGUUUUUUUUUUUUE !!!! » M'ecriais-je tombant sur le dos, dans une chute brutale, avec Figue qui m'ecrasait de tout son poid. Je lachais un râle desapprobateur, m'extirpant comme je le pouvais, la laissant dormir dans l'herbe. Ca lui ferait pas de mal...Je me relevais en me frottant le front qui c'était cogné contre celui du chaton. Je m'eloignais de la fête pour venir me laisser tomber dos à un arbre, la fatigue me brouillant les pensées. Je retirais Perfide de son fourreau, l'etudiant d'une mains pour effleurer sa lame.
▬ « Pourquoi ? » Lui demandais-je, la tête incliné. « Pourquoi moi ? » Elle ne me répondrait pas. Enfin du moins, pas par la pensée. Elle allait m répondre par notre seule lien existant : Un tatouage. Je m'indignais face à aucune réponse de sa part. Je la jetais d'un geste méprisant. La machette ricocha contre l'arbre avant de s'etendre au sol. Un vibrement mécontant s'echappait de sa lame, et je sentis une brûlure vive au poignet. Je le pris entre mes mains d'un geste rapide, fixant le tatouage qui me rongeait la peau. J'en avais vraiment marre qu'elle joue de la sorte avec moi …
« Tout vas bien ? » Une voix me sortit de mes pensées. Je relevais la tête interpeller, reconnaissant le visage de Zach. Je rabattais mon poignet contre mon ventre pour dissimulé mon tatouage. Personne n'avait pas besoin de le savoir, je paraisserais encore plus mauvaise que ce qu'on me le trouvais déjà.
▬ « Oui. L'un des ours m'a sévérement cogner le poignet, rien de grave. » Assurais-je, menteuse. Il me tendit un bol qu'il tenait entre ses doigts. Je le prenais pour fixer la mixture douteuse qui s'y trouvait. « Tiens, j'en ai pris un peu plus pour toi... » Fis t-il. Un sourire étirait mes lèvres, touché de son attention. Il tenait également un bol, et je lui fis une place à coté de moi en inclinant la tête pour l'invité à me rejoindre. Si il y avait une personne en qui je pouvais avoir confiance ici, c'était bien Zach. « Tu t'es déjà debarasser de ton nouvel ami ? » Raillais-je, malicieuse en lui donnant un coup d'epaule amusé. Il observait le contenu de son bol, comme ci il n'avait pas l'habitude d'avoir une assiettes aussi bien garnis. « Il dort prêt du feu avec au moins dix personnes pour veiller sur lui, je ne m'en fais pas trop ... » Dit t-il amusé, plein de sous entendu. Je plissais les yeux, n'étant pas sur d'avoir saisie ce qu'il essayait de dire par là.
▬ « Tu t'en faisais pour moi, non ? » Glissais-je, franche, avant de prendre ma cuillière et de la plonger dans la mixture, pour la porter à ma bouche. C'était pas mal, j'aimais plutôt bien. Zach sursauta sous ma question directe.
« C'est un crime ? » Fis t-il en dirigeant son regard hors du mien. Un rire s'echappa de ma bouche, avant de lui mettre une boutade, amusé.
▬ « Je trouve ca charmant ! »Commentais-je, en regardant ma bouillie. « Après tout, c'est pas avec l'aide de Terrence qu'on s'en ai sortit. » Ajoutais-je en suite, glissant la cuillière entre mes lèvres. Zach m'adressa un sourire, d'accord avec mes propos.
« Terrence oublie parfois qu'on est pas tous immortel. » Il haussa les epaules. « Mais jusqu'à présent, on s'est montré plus combatif que lui c'est sur. » Un sourire narquois étirait mes lèvres. Aucune parole n'était en mesure d'egaler la sienne. Il avait parfaitement raison. C'était le pseudo être divin qui ne bougeait pas le petit doigt pour nous aider. Mon poignet rougit me faisait atrocement mal. Je portais quelque doigt pour le toucher, prenant soin de dissimulé le tatouage à la vue de Zach. Grimaçant au passage.
▬ « Vous avez subit une perte commune, je me trompe ? » Declarais-je, me tournant vers lui pour identifier son visage. Ils ce disputaient pour une personne, et déjà la dernière fois, Zach c'était disputé avec une blonde, reprochant des choses que je n'avais pas bien entendu. Il ce rembrunit en me regardant.
« On va dire ca. Même si... Elle n'est pas morte. Je refuse cette idée. » Il semblait cramper sur ses positions. Je pensais exactement la même chose de Manolo. Et une partie de moi y pensait encore. Un euphémisme.
▬ « Qu'es ce qu'il c'est passé ? » Demandais-je d'une voix douce, la curiosité brûlant mes pensées. Il serra les dents, mal à l'aise de parler de ce sujet.
« Maxine à disparu. Dans un autre monde. Comme ici ...Sauf qu'elle n'est jamais revenue. » Je mis quelque temps à répondre. Elucidant ses mots et le cœur compatissant pour sa douleur. Perdre une personne dans un autre monde. Cette réalité tellement parallèle à la mienne ...J'avais l'impression d'entendre ma propre histoire, et ca me mettant encore plus mal à l'aise que lui.
▬ « Je suis désolé, ce n'est pas censée me regarder. » Repondit-je en dressant les yeux sur mon bol, le cœur gros. Un silence passa, restant quelque minute. Jusqu'a ce que ma voix n'en brise les molécules. Le regard vide et les pensées occupés. « J'ai aussi perdu une personne qui m'était cher. On l'a tuée sous mes yeux. Si il y'a bien un sentiment pire que la tristesse, c'est la culpabilité. » Coupable de n'avoir rien pu faire, ne pas avoir pu intervenir. Coupable de ne pas avoir été présente. Coupable de ne pas avoir pu retenir la personne. Zach mangeait son bol, surement pour passer son trouble.
« Quand il s'agit de protéger les gens qu'on aime sans reussir, on est toujours coupables. » Fis t-il. Je l'etudiais, ce comptait t-il dedans ? « j'ignorais que tu avais vécu ca. » J'hochais mecaniquement la tête, tapant ma cuillière dans la mixture, l'esprit occupé pendant quelque seconde. Personne ne savait, sauf Jezabel. Et pour être honnête, j'avais vécu ca deux fois. Mon père, puis Manolo. Je tournais la tête vers lui, aussi perturbée, un soupire s'echappant de ma poitrine avec un air sombre.
▬ « On survit comme on peu ... » Répondit-je d'un murmure, jetant un coup d'oeil en biais à la machette, lourd de reproche. Je la pris des mains, avant de la jeter droit devant moi. Elle vint ce planter dans le sol, emanent une vibration de mécontenement. « C'est la seule chose qui me reste. » Dis-je en la désignant. Je me raccrochais à elle autant que je la detestais. Zach avait suivit l'arme des yeux, avant de poser ses yeux sur moi.
« Non. Il reste...Tout le reste. » Il me fit un sourire à mon attention. Je lui jetais un regard intrigué. « Il te reste toi. Tu n'est pas définie uniquement par cette machette ou ton passé. Tu as toujours la possiblité d'avancer et de faire changer les choses. » Je restais suspendu à ses paroles pendant quelque minute. Elucidant la possibilité que ma vie s'améliore un jour. Mais je ne voyais aucune possiblité de futur. Je baissais les yeux vers mon bol.
▬ « Tu sais, j'ai déjà cessée d'y croire. Des que j'avance d'un pas, j'ai l'impression de reculer de trois. » Des que j'arrivais à me soulever de ma situation, d'avancer, d'aller de l'avant...Mon passé me rattrapait et me repropulsais en arrière. Mes doigts jouait nerveusement avec une brindille. « Mais c'est pas grave, je m'adapte. Je n'ai pas le choix. Personne ne m'attend à Storybrooke... » Glissais-je. Etre seule, ce debrouiller, toujours. Survivre, peu importe l'epoque dans laquelle on ce trouvait. J'avais passée le stade de la tristesse. L'idée que personne ne m'attendait. Sauf peu être jezabel. Et encore. Zach haussa un sourcil.
« Si, moi j'attend que tu commande ton cappuccino frappé tous les matins avant d'aller en cours. » Ses paroles innatendu me fis tourner la tête vers lui avec une mimique interloqué. « Euh...Je veux dire, je te surveille pas promis ! » ce rattrapa t-il. Alors ca, je m'y attendais pas du tout. Et je devais avouer que ca faisait du bien d'entendre des paroles tel que celle ci. Amusé, un rire moqueur s'echappait de mes lèvres, rien de méchant. Vue le nombre de fois que l'on ce croisait …
▬ « Permet moi d'en douté ! » Lachais-je, narquoise, le défiant d'un regard ardent, haussant un sourcil joueur.
« C'est toi qui me suis, non ? » fis t-il d'un sourire amusé. Pardon ? PARDON ? Je fis une visage outré. Eh, c'était l'hopital et la charité qui ce moquait de moi ! Attendez, je crois que ca ce dit autrement …
▬ « Et en quel honneur ? » M'exclamais-je.
« Je te le demande ! » fis t-il d'un ton joueur. Mais ...mais non ! Il s'en tira pas comme ca ! Piqué au vif, je tenais fortement à lui prouver qu'il avait tord.
▬ « C'est toi qui m'attend chaque matin, non ? » Retorquais aussi joueuse que lui, oubliant presque l'endroit ou l'on ce trouvait, emporter par cette situation dépourvu de sens.
« C'est toi qui m'a emporté dans un livre ! »
▬ « C'est toi qui est venu me tenir compagnie ! » Me defendis-je, amusée. Je me retenais de rire, espiègle.
« Et c'est parce que je viens te voir qu'on s'est retrouvé ici. »
▬ « Oh, avoue le, tu es aussi fautif que moi ! » lançais d'un regard suspicieux.
« Peu être .. » fis t-il d'un sourire complice qui me fit lacher un petit rire. C'était incondescent comme situation. « ca aurait été dommage de te laisser venir t'amuser toute seule ! » m'amuser ? Ce mot sonnait étrangement ici, j'avais pas l'impression de m'amuser, dangereux était plus logique comme mit à employé.
▬ « Oh, tu as raison, j'aime m'amuser à me jeter dans le vide pour voler, à me faire attaquer par des ours, à subir les joies intempestives de Figue. Non sérieusement, je m'amuse comme une folle ! » Le narguais-je. N'oublions pas terrence qui faisait sa prada. Il garda son sourire, amusé.
« Avoue...tu ne connaissais pas ca avant ? » je lui lançais un regard intrigué, cherchant à quoi il faisait allusion.
▬ « Ne pas connaître quoi ? » Fis-je, perdu.
« La folie. » La folie ? Pourquoi il disait ca ? J'étais capable d'être folle. Avant, j'étais festive, pleine de vie, et ...oui, folle. Mais les choses changent, et les situations nous transforme. Nous devenons ce que nous sommes à cause des intempéries de la vie. Et j'avais perdu ces eclats de lumières qui rayonnait à l'intérieur de moi, il y'a si longtemps …
▬ « Tu es certains de ce que tu insinue ? » Dis-je en lui mettant le doute. « Qui te dit que je ne l'ai jamais été ? » Tout le monde ce permettait d'emettre des idées sur moi. Mais jamais personne ne c'était penchée sur le fait du pourquoi, j'étais ainsi.
« Rien. Mais tu le prend avec tant de cœur que ça me laisse penser que c'est des sensations nouvelles. » J'hochais la tête, vivement agacé que l'on puisse pensée que je ne savais pas vraiment m'amuser. Bien sur que si. Mais je n'avais pas la tête à ca.
▬ « Tu m'ayraus connu avant, je pense que tu me reconnaitrais pas aujourd'hui ! C'est pas parce que j'ai été élevé dans un couvant d'une manière classique et que je viens du 18éme siècle que je ne sais pas m'amuser ! » tout le monde pensait que comme j'avais été élevé chez des bonnes sœurs, et bien j'étais autoritaire et je ne savais pas plaisanter. Mais ce n'était pas vrai.Au couvant, je suis rester fidèle à moi même. J'avais juste appris à me tenir droite. Je plongeais mon doigt dans la mixture avant de la jeter sur lui d'un air provocateur.
« J'ai pas dit ca ! » Ce défendit il, en mettant sa mains sur le bol pour évité que je ne lui en relance. Il s'arrêta soudain, comme ci il ce remémorait mes paroles. « Ta vécu dans un couvent ? » Je déclarais forfait face à ses doigts couvrant le bol. Je me tournais vers lui en grimaçant.
▬ « Je crois que j'en ai trop dit. » lachais-je. « J'étais tellement insupportable enfant, que mon père m'a punie en m'envoyant dans un couvant en Espagne. » Expliquais-je. Oui, cela semblait improbable. Et pourtant, si. Je lachais un sourire rêveur en songeant à cette epoque. Elle était merveilleuse.
« Insupportable ? Vraiment ? » Il lacha un sourire amusé, vivement interessée. « Raconte m'en plus ... » Je pris un air coupable, gêner. Comme une enfant prise au piège.
▬ « J'ai ..détruit la place public de ma ville ... » confessais-je, me revoyant chevaucher un cochon. Je jetais un regard innocent à Zach. « A cause d'un sanglier ... » Ajoutais-je tout bas. Pourvu qu'il n'est pas entendu, pourvu qu'il n'est pas entendu ...Le silence fut coupé par un rire qui explosa dans sa gorge, un rire franc et sincère. Et bien voilà, maintenant il ce moquait de moi.
« Oh bon sang ! Enorme...Enorme ... » Il n'arrivait plus à s'arrêter, les rires brouillant presque ses mots. « T'étais une vraie terreur avant ! » Je ne pouvais que confirmer ses propros. Je le fixais d'une moue, alors qu'il riait toujours, frappanr rageusement son bras pour qu'il s'arrête.
▬ « Te moque pas ! » Me plaignit-je, bien que je ne pouvais pas m'arrêter de rire non plus. Comment pouvais-je être credible ? « La prochaine fois, tu t'installera contre l'arbre d'en face ! » retorquais-je en lui pointant celui ci du bout du doigt, n'arrivant pas à paraître sérieuse.
« Oh non, mais c'est trop...tu devais être sacrément cool comme fille. Il lacha un sourire moqueur. « Tu l'es toujours. » Ses paroles me touchèrent, et je le regardais, complétement désarçonner et prise au dépourvu. Je lachais un sourire tendre en le regardant.
▬ « Merci ... » Dit -je en me frattant le bras, mal à l'aise. Il ce mit à bailler, provocant la même chose chez moi. La fatigue me tombait sur le coin des paupières. Mais je m'interdisais de dormir. Même si j'avais combattu Perfide dans un souvenir, même si elle ne revenait plus aussi frequemment qu'avant pour hanter mes rêves, il n'en restait pas moins qu'elle le faisait encore. Et je ne voulais pas être proie au cauchemars, pas ici, et pas devant tout le monde.
« La journée à été un peu trop longue. » declara Zach. J'étais d'accord, la journée avait vraiment été éprouvante.
▬ « Va dormir, je me porte bien. » mentis-je. Je ne voulais pas qu'il s'empêche de dormir pour moi.Parce qu'il savait. Il savait que je ne dormais pas. Que j'étais terrorisé à l'idée de fermer les yeux chaque nuit. Par peur de revoir le visage de mon tortionnaire, abusé de nouveau, encore et encore. Revoir la mort de Manolo, ressentir à nouveau...Non.
« Non ca ira, je préfère rester là. » Il était fatigué, mais il mentait pour rester.Je lachais un leger rire.
▬ « Tu es un mauvais menteur. » Declarais-je d'un visage vivement amusé. Je repris mon sérieux, analysant les alentours. « Tu n'es pas obligé de rester avec moi. J'ai...pas sommeil. » mentis-je. Menteuse. En realité, j'étais complétement éprouvé. Il haussa les epaules pour toute réponse.
« Dans ce cas, tu n'auras qu'a me raconer ce que tu as fais pour parvenir à t'extraire de ce couvent. » Je lachais un rire nerveux, il y tenait ! A croire que ca allait me poursuivre toute ma vie pour avoir eu une education stricte et de la vieille epoque. Il me fit un sourire doux que je lui rendit, alors qu'il ce reinstalla confortablement contre l'arbre à mes cotés, côte à côte. J'appuyais ma tête contre l'ecorce, les yeux piquant de fatigue, de sommeil qui cherchait à me happer. Il me devenait difficile de réfléchir et à placer mes mots.
▬ J'étais assez libre de mes actes là bas ! J'ai appris beaucoup de choses aussi. J'y suis restée jusqu'à mon adolescence et en suite je suis allée à Londres. Après, je suis revenu au Mexique. » Mon esprit s'embrouillait par la fatigue. Je me sentais légérement tangué, la tête basculant ans le cou de Zach. Je tentais de la relever, de papillonner des yeux, mais ce fut plus fort que moi, et je me laissais happé par le sommeil, la tête tombant dans son cou chaud et confortable.
« A Londres ? » Sa voix était loin, je detectais un ton interessée et intrigué. Puis le sommeil l'emporta. Impossible d'y résisté malgrès mes efforts.
Khloe T. Bell
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Candice Accola
| Conte : Peter Pan | Dans le monde des contes, je suis : : Clochette
Elle était assise un peu à l'écart des autres, non pas qu'elle ne voulait pas s'amuser avec les autres, elle adorait faire la fête et danser, mais ce soir elle n'était pas d'humeur à danser autour d'un feu avec les indiens,même si certains la regardait avec un grand sourire l'attendant surement pour qu'elle rejoigne la danse,mais la fée resta assise à regarder au loin le ciel,c'était son premier soir a Neverland depuis qu'elle était partie il y a plusieurs mois et elle ne pouvait pas s’empêcher de penser au passé, de penser a Peter qui n'était plus la et qui ne reviendrais jamais, elle repensait à la première fois ou elle l'avait vue quand il était encore le Capitaine du Hollandais Volant.
"Clochette ? "Une voix familière la tira de ses souvenirs, son visage triste vue remplacer par un air curieux quand ses yeux se posèrent sur Arya, la nouvelle Pan, celle qui avait prit la place de Peter, elle avait eu beaucoup de mal à digérer cette informations au début, pour elle Pan c'était Peter et personne d'autre, même si d'autre Pan avait été la avant lui et serait la après lui, il lui avait fallu plusieurs mois avant qu'elle n'accepte que Peter ne reviendrais jamais et qu'Arya resterais Pan jusqu'à ce qu'elle meurt à son tour. Il y avait aussi le faite que la jeune fille avait voulu la tuée a l'époque, ça aussi elle avait eu beaucoup de mal à la digérer, alors elle ne pu masquer sa surprise quand Arya lui demanda si elle pouvait aller ailleurs pour discuter toutes les deux, elle se méfiait et en même temps elle était curieuse de savoir ce que voulait lui dire la jeune fille.
Alors la blonde suivit la petite brune avant de s'installer une nouvelle fois au sol, elle n'aurait jamais dû s'habiller avec sa robe verte favorite, elle allait être couverte de tache et ça allait être difficile à nettoyer, mais passons ce n'était pas le moment de se préoccuper de ça quand Arya venait de s'excuser, la fée cligna des yeux interdite, on pouvait dire qu'elle ne c'était pas vraiment attendue a des excuses de la part de la jeune fille, elle n'avait pas l'air du genre a demander pardon pour quoi que ce soit, alors Clochette resta silencieuse et stupéfaite tandis qu'elle écoutait tout ce qui lui disait Arya. Décidément cette journée était vraiment pleine de rebondissement et la fée ne savait vraiment pas comment réagir, elle en avait voulu pendant tellement longtemps a Peter et Arya qu'elle avait presque envie de se lever et lui balancer que c'était trop tard, elle aurait dû s'excuser avant ! Voir même qu'elle aurait simplement dû se taire, mais d'un autre côté elle pouvait comprendre qu'à l'époque ça n'aurait surement pas été possible pour la jeune fille de désobéir à Peter sans qu'il n'y est aucune conséquence.
Elle ne pu s’empêcher de froncer le nez de dégoût quand elle mentionna Wendy, comme si elle avait besoin que celle-ci soit mentionné dans cette conversation, il fallait toujours que le nom "Wendy" soit prononcé par quelqu'un sur cette île, comme si l'idiote était une Sainte et qu'on devait tous la vénérer, pfff elle préférait encore passer du temps avec Papa poulpe, il savait pas comment s'amuser, mais lui aux moins n'était pas mentionner par tout le monde."Je suppose que mieux vaut maintenant que jamais."Finit-elle par dire à voix haute, elle observa la main qui était tendue dans sa direction avant de l'attraper.
"J'ai passer beaucoup de temps à vous en vouloir a toi et Peter et même si ça m’a fait mal...je comprend en partie pourquoi tu la fait, alors...je te pardonne, j'espère seulement que ça n'arrivera pas encore une fois, car cette fois-ci je ne pardonnerais pas."Dit-elle en fixant la jeune fille droit dans les yeux, elle ne donnait pas de troisième chance, presque mourir ce n'était pas drôle, ça faisait mal et elle ne pardonnerais pas a chaque fois, parfois elle ne pardonnerais pas tout court, mais elle pouvait voir à quel point Pan était sincère, que ça avait été difficile pour elle de s'exprimer alors elle avait décidé de lui faire confiance plutôt que de se méfier, elle espérait sincèrement que ça ne se retournerait pas contre elle dans le future.