« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Plus elle parlait, plus un grand sourire s'affichait aux coins de mes lèvres. J'avais écouté attentivement tout ce qu'elle avait dit et une chose m'avait frappée, d'où le fait que je souriais à m'en arracher la peau du visage. Ok, c'était peut-être un peu effrayant, mais ça m'amusait grandement. Quand Anna s'arrêta de parler et remarqua que je n'avais pas cessé de sourire, j'avais enfin ouvert la bouche pour parler.
« Jack essaye de te faire chanter La chanson depuis qu'il te connait, sauf que tu n'aimes pas qu'on te force la main ? » dis-je en répétant simplement ce qu'elle avait dit. « Alors à moins que tu as passée des heures dans ta chambre à apprendre les paroles de cette chanson inventée pour le dessin animé, ça signifie que tu l'as déjà chantée... Donc que tu la connaissais. Et oui, monsieur Watson ? » dis-je en tournant la tête vers un espace vide où personne se trouvait mais faisant comme si. « Élémentaire ! Mademoiselle Anna a dû chanter au moins une fois cette chanson dans son monde à elle. »
Je la regardai d'un air triomphant et aussi taquin. Car elle avait prétendue ne jamais les avoir chanter, mais en dehors d'en connaître le titre, elle en connaissait juste les paroles. Il fallait simplement pas lui forcer la main pour qu'elle les chante.
« L'amour est un cadeau, n'est ce pas ? Je ne suis pas très Disney, mais c'est amusant d'imaginer que les Princesses comme toi chantent aussi. Enfin dans le sens où dans les dessins animés ça chante beaucoup et là tu chantes. Ou tu chantais quand on ne te forçait pas la main et que de toi même tu poussais la chansonnette, vue que tu devais beaucoup aimer ça. »
Tout comme je prenais plaisir à la taquiner. Si j'étais sûr que je n'aurai pas eu besoin de chanter, j'aurai opté pour le karaoké. Mais mon répertoire musicale n'était pas tip top et puis ça allait une fois de plus me ridiculiser. Du coup, mieux valait opter pour autre chose. Et le cinéma c'était pas mal du tout. Restait juste à trouver le bon film.
« Va pour le cinéma. Et je t'offre le pop corn pour me faire pardonner. »
Pourquoi j'avais toujours la sensation de devoir me faire pardonner quelque chose ? Et pourquoi je disais sans arrêt que je lui offrais si ou ça ? Ca allait une fois encore me faire utiliser la carte bancaire de mon père et je n'aimais pas prendre goût à ça. J'espérais juste qu'il ne verrait jamais que je m'en étais servis, sinon il serait capable de venir me féliciter...
« C'est par là bas. » dis-je en me dirigeant vers le cinéma, tout en me demandant si on me laissera entrer avec un tshirt taché de partout. Mais bon d'un côté, ça me donnait un look à part, n'est ce pas ?
Une fois au cinéma, j'avais laissé à Anna le choix du film, et je lui avais pris un paquet de pop corn que j'avais tenu en main jusqu'à ce qu'on soit assis dans la salle. Cependant, une fois bien assis et dans le seul but de la taquiner encore un tout petit peu, je m'étais mis à piocher dans le paquet sans pour autant le lui tendre. Et quand elle avait tendue la main, j'avais éloigné le paquet avant de la regarder avec un grand sourire.
« Pas de chanson, pas de pop corn. »
Anna D'Arendelle
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Non mais qu'est qu'ils avaient tous à penser que j'avais chanté les chansons débiles du dessin animé ? Je sais pas, c'est pas parce que j'étais une princesse Disney que j'étais obligé de le faire. C'était pas un critère de sélection pour être princesse chez nous. Jack essaye de me les faire chanter, parce qu'il est persuadé que je les connais. Sauf que au regret de décevoir tout le monde, je n'ai retenue comme tout le monde que la moitié des paroles. Je sais pas, mais ce truc est une vrai maladie. IMPOSSIBLE d'y échapper, et Libérée délivrée par ci et Je Voudrais un bonhomme de neige par là. Comment les gens faisaient pour ne pas avoir des envies de sauter par la fenêtre après ça ? Non mais c'est vrai, je les avaient écoutés qu'une fois pour me renseigner et je les avaient trouvé gonflante au possible.
- Et juste une question monsieur Holmes rétorquais-je en plissant les yeux et en pointant un doigt accusateur droit dans sa direction. Est-ce que vous poussez la chansonnette pour dire que vous allez faire les courses ? Non. Eh ben nous c'est pareil, on ne passe notre temps à chanter et à parler aux animaux de la forêt CQFD. Les princesses qui chantent c'est un mythe. Un peu comme les princesses qui se réveillent avec les cheveux impeccables au réveil. On est logé à la même enseigne que tout le monde, le pétard monstre au réveil on l'a aussi.
Enfin, je préférais quand même aborder ce sujet avec Aaron, qu'avec l'espèce de congelo qui me servait de meilleur ami. A croire que tous les glaçons sont pénibles. Non parce que déjà Elsa, mériterait le titre de reine des pénibles, mais alors Jack dans son registre aussi est du genre à se donner envie de se cogner la tête contre un mur de frustration. Il y avait qu'à voir l'histoire de la douche. C'était IMPOSSIBLE de prévoir comment elle était réglé. Un coup elle était normal, un coup on se croirait au pôle nord ou alors on s'ébouillantait. Et même, Aaron insistait pas lourdement sur le même truc alors qu'on lui avait dit non. Je préférais donc parler de ça avec lui et c'était tout.
- Si tu me prends par les sentiments je ne vois pas d'autres choix que de te suivre
De toute façon, je mourrais d'envie d'aller au cinéma, vu que j'en avais pas beaucoup l'occasion à Storybrooke à cause du boulot notamment. Et puis, si en plus on me proposait du pop corn, je me voyais de toute façon mal dire non. Je suivis donc tranquillement Aaron, tandis-qu'on répartissait les tâches. Je me chargeais du film à aller voir et lui des trucs à grignoter. Ça me semblait un partage équitable, aussi me dirigeais-je vers le guichet pour demander deux places après avoir regardé ce qu'ils proposaient. Les deux places en mains, je rejoignis Aaron, pour nous diriger droit vers la salle. On était sacrément en avance, il y avait encore personne dedans. Tant mieux, on pourrait discuter en attendant la séance comme ça c'était pas plus mal.
« Pas de chanson, pas de pop corn. » Dit-il lorsque pensant qu'il m'avait oublié j'avais tenté de prendre une pogné rapidement. Mais ça, ça je ne m'y attendais pas. Oh le sale traître ! Ah oui, il prenait les choses comme ça eh bah on allait voir.
Vérifiant qu'il n'y avait toujours personne, je sortie rapidement mon téléphone de mon sac et l'allumait pianotant agilement sur mon clavier tactile afin de chercher ce que je voulais sur youtube. Puis ma recherche terminée, j'augmentais le son de manière ce qu'Aaron puisse entendre, et posait mon téléphone sur l'accoudoir entre nous, laissant la chanson que j'avais trouvé dessus se finir tranquillement. Bah quoi, il m'avait demandé une chanson. Il avait pas précisé que c'était moi qui devait la chanter. Alors, je l'avais cherché sur le net, il y avait rien de plus simple :
- T'as juste demandé une chanson, t'as pas précisé que je devais la chanter rétorquais-je en tirant la langue.
Oui d'accord, la réaction était pas très mature, mais il l'avait bien cherché. J’appelais ça se montrer plus futé que son adversaires
Aaron McAdams
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Est ce que je poussais la chansonnette pour dire que j'allais faire les courses ? C'était une excellente question et pendant quelque instants, je m'étais imaginé dans un grand magasin, à danser au milieu des rayons tout en chantant les bienfaits des fruits et des légumes. Ca donnerait un truc du genre :
"Quand les promos se lèvent et m'appellent, sifflant entre les rayons de fruits frais. Le commerçant chante et me rappelle Ce qu'est une promotion.
Et je vole, je m'envole Entre les rayons et les promo Je m'envole Entre les rayons et les promo"
Je n'avais aucune idée de pourquoi c'était une chanson du dessin animé Brave qui était venu se loger dans ma tête. Quoi qu'il en soit, je ne l'aurai jamais chantée à voix haute, mais j'avais souris en imaginant ce que ça pourrait donner. Quand à Anna, elle avait sortie son téléphone, pianotait quelques petits trucs dessus avec ses doigts fins et délicats et elle m'avait mis l'écouteur sur les oreilles avant de me prendre mon pop corn.
« C'est de la triche. » avais-je conclu avant de bouger délicatement la tête de bas en haut au rythme de la musique. Elle avait plutôt bon goût et puis c'était mieux que ma chanson sur les rayons et les promotions. J'étais resté aisni jusqu'à la fin de la musique, en plein milieu des bandes annonces qui venaient de commencer, puis j'avais descendu l'écouteur autour de mes épaules, avant de piquer des pop corn dans le paquet que Anna tenait désormais dans les mains.
« Faut que je me méfie de toi désormais. T'es un tout petit peu trop maligne pour moi. »
J'aurai pu en rester là et m'asseoir confortablement pour savourer le film, mais j'avais une autre idée derrière la tête : celle de l'embêter. C'était tellement intéressant et amusant d’embêter une Princesse, que j'y prenais vraiment un très grand plaisir.
« Je me suis fait pas mal de dessins animés ces dernières semaines. J'ai pas grand chose d'autre à faire entre les coupures au travail. Et quand j'ai regardé Frozen... » lui dis-je avant de sourire bêtement. « T'inquiète, je ne vais pas te parler des chansons dedans. »
Du moins pas pour le moment, car il n'y avait pas qu'avec les chansons que je pouvais l'embêter.
« J'ai une question qui m'est venue à l'esprit. Une question totalement insensée. » lui dis-je en essayant de garder mon sérieux. Puis, j'avais sortit un bout de papier de ma poche que j'avais froissé avant de plier en rond et d'en faire une sorte d'anneau que j'avais tendu à la jeune femme. « Tu veux m'épouser ? »
Je lui avais fait un très grand sourire. Je ne me moquais pas d'elle, je voulais simplement l'embêter. Et puis si elle n'appréciait pas, je pourrai toujours prétexter que le film commence pour qu'elle arrête de me frapper ou me hurler dessus. Je ne savais pas du tout comment qu'elle allait réagir, mais ça m'amusait beaucoup. Et puis avant qu'elle puisse me dire quoi que ce soit, j'avais agis lachement en prétextant effectivement que le film venait de commencer.
« Ooooh c'est le film ! Tu vas être obligé de remettre ta réponse à plus tard. Ta réponse aussi insensée. »
Je m'étais remis bien droit en me retenant de rire. Ben quoi ? On pouvait l'embeter encore un petit peu, n'est ce pas ?
Anna D'Arendelle
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Non c'était pas de la triche, mais oui il s'était fait avoir, et je n'en étais pas peu fière. Quant on avait un meilleur ami comme le mien, il fallait sans cesse démontrer des dons d'inventivités. Et puis ils avaient qu'à me ficher la paix aussi avec cette histoire de chanson. C'était quoi cette manie de vouloir à tout prix me chanter ? J'avais pas envie, j'avais pas envie point barre. Ou alors, on faisait de même avec toute les princesses disney vivant à Storybrooke ma sœur compris. Je retins un gloussement, en l'imaginant se mettre à chanter « libéree délivrée » dans le karaoké du bar de Jack. Ça, ce serait un grand moment d’anthologie. Encore plus, que de me forcer à chanter « l'amour est un cadeau » et en plus pourquoi celle là ? Je sais pas le répertoire du film en avait d'autres aux dernières nouvelles.
« Je me suis fait pas mal de dessins animés ces dernières semaines. J'ai pas grand chose d'autre à faire entre les coupures au travail. Et quand j'ai regardé Frozen...T'inquiète, je ne vais pas te parler des chansons dedans. »
Mouiiii mais encore ? Ça sentait le coup fourré à plein nez. Aussi lui adressais-je un regard méfiant, tout en enfournant une poignée de popcorn dans ma bouche. Grand mal me prit d'ailleurs, parce que vu la suite, je crois que j'aurais mieux fait de rien mettre dans ma bouche. Disons qu'au lieu de les avaler je m'étranglais avec. QUOIIII ? De QUOI ? Il me faisait une blague là sérieux ? Non parce que si ça en était pas une, j'allais me mettre à hyper ventilé d'ici trente secondes, déjà que j'étais en train de tousser, et que mon visage devait avoir prit la même teinte que mes cheveux...Heureusement vu la tête d'Aaron il plaisantait. Ouf, je l'avais échappé belle. Non parce que comment dire...Je suis juste un tout, tout petit peu traumatisé par le mariage. C'est pas ma faute, quand votre fiancé annonce à tout le monde que voilà votre dernière volonté c'est de vous marier, parce que vous allez bientôt clamsé alors qu'en fait tout ce que cet enfoiré veut c'est votre royaume, il y a de quoi y être un chouilla allergique hein. J'avais des circonstances atténuantes.
Néanmoins reprenant contenance, je trouvais rapidement la parade à sa plaisanterie. Alors toi, mon coco pas question que tu t'en sorte comme ça, avec ta parade « oh bah tiens le film » commence. Tu vas voir ce que je te réserve. Pour le moment, je ne dis rien, me contentant d'attendre que le film commence, et de le regarder. Mais dès qu'il fût finit. Je me tournais franchement vers l'auteur de cette odieuse mascarade en affichant un air hautain et déclarait de mon air le plus royale :
- On n'épouse pas un homme que l'on connaît à peine
Et TAC ! Tu l'avais pas vu venir celle là hein ? Pour une fois que ma sœur me servait à quelque chose j'allais pas m'en priver. Et vu la tête que tirait Aaron, oui effectivement il ne s'y étais pas attendue. Aussi en profitais-je pour éclater littéralement de rire :
- Tel est pris qui croyait prendre dit le dicton annonçais-je une lueur amusée dans le regard. Allez viens, pour me faire pardonner, je paye le tour de maison hantée
Sans lui laisser le temps de répondre, j’attrapais sa main pour l’entraîner à ma suite. Je lui devais bien ça. Même s'il cherchait à m'embêter, j'avais quand même pas mal de répondant. Et puis de toute façon, si on se chamaille pas un peu c'est pas drôle. J'espérais juste qu'on pourrait continuer à se voir comme ça, pendant encore très longtemps avec Aaron. C'était comme une bulle d'air frais dans mon quotidien. Pendant un temps, j'oubliais presque qui j'étais et je me contentais simplement de profiter de la vie à fond. Je voulais vivre chaque seconde que ce monde pouvait me donner, je voulais vivre tout simplement. Parce que pour une des rares fois dans ma vie, je n'étais pas heureuse parce que je m'étais promis de tout le temps l'être. Non, j'étais réellement, et sincèrement heureuse. Alors, je priais secrètement les dieux d'Arendelle pour que l'on puisse encore continuer ainsi.
Si j'avais eu une baguette magique, j'aurais souhaité arrêter le temps pour que cet instant dure pour toujours....