« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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________________________________________ 2016-07-19, 23:27
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| Et ce que j'attendais arriva finalement. Comme quoi, il suffisait simplement de trouver le point faible de l'autre et de le satisfaire. En l'occurrence, Madame Mills était incroyablement curieuse. Et même si elle me demandait de parler de moi, ce que j'adorais, il fallait souligner qu'elle en demandait beaucoup. Bien sûr, je suis une exception, c'est normal de tout vouloir savoir sur moi. Je suis quand même l'émotion la plus intéressante du lot, sauf si on aime la morve, les dents qui claquent ou les colères rouges. Et bref. Pour parler d'autre chose que de moi, Regina avait enfin daigné me présenter des excuses. C'était pas trop tôt ! Là, peut-être, allais-je pouvoir l'apprécier. Après tout, elle avait une classe folle, en dépit de son ventre rebondi. Et une sacrée aura, la plupart du temps. Quand elle éternuerait, elle me donnait simplement envie de faire comme si je ne la connaissais pas. Je ne fis aucun commentaire sur ses excuses que je n'avais que trop attendues, me contentant d'un hochement de tête. Puis je repris mon récit, puisqu'elle était vraiment très intéressée : - Oui, nous sommes plusieurs. Une émotion n'officie jamais seule, de toute façon. Le tableau de bord est bien trop grand et la palette bien trop subtile. Devant son air interloqué, je repris : - Laissez tomber les détails techniques, c'est trop compliqué à assimiler quand on est de l'extérieur. Sans vouloir vous vexer, ajoutai-je, mielleuse, en battant des cils. On s'en sort, oui, dans votre petite ville un peu paumée, ajoutai-je en observant mes ongles d'un air absent. Avouez que c'est pas New York ni San Francisco. Les habitants sont un peu... spéciaux, on va dire, comme ça on vexera personne. Mais nous habitons une jolie maison et avons à notre disposition tout ce dont nous avons besoin - ou presque, nuançai-je en pensant à Riley, alors oui, ça va. J'étais volontairement vague sur certains aspects. Je n'avais pas envie qu'elle envoie la presse pour nous photographier chez Aphrodite, même si je suis particulièrement photogénique. Je tenais à notre anonymat émotionnel. C'était mieux comme ça. J'avais toujours œuvré dans l'ombre et je tenais à ce que les choses restent ainsi. Qui plus est, Madame Mills ne semblait pas très amie avec la discrétion. Depuis quand se mettait-on à chanter des chansons enfantines sans AUCUNE raison ? J'avais vraiment l'air d'avoir 5 ans ? Non, je ne crois pas. Je suis une trentenaire classe, pas une gamine de maternelle qui essuie sa morve sur le revers de sa manche. D'ailleurs, je n'ai jamais laissé Riley s'adonner à ce genre de pulsion sauvage. Mills, en revanche, en était probablement capable. Elle avait un comportement bizarre, imprévisible, même. D'accord, elle était enceinte, mais il y a une limite à tout et le self-control, ça existe. - Eh bien dites donc ! commentai-je, un peu ironique. Ca vous fait de l'effet d'être enceinte ! Ou alors c'est le soleil. Vous devriez vous hydrater avant qu'ils vous fassent enfermer quelque part pour attentat aux bonnes mœurs. Franchement, cette chanson... Elle vous va pas du tout. Elle va à personne. Elle parle d'une tortue ! m'écriai-je en roulant des yeux. Qui s'appelle Franklin ! Sérieusement, la Convention de Genève devrait faire interdire ce prénom ! C'est pire que Doug et Spencer qui sont, en soi, déjà très laids ! - Et pitié, ayez la décence de ne pas appeler votre enfant de la sorte. C'est très laid et plus à la mode depuis 1876. Que vous soyez fan de la chanson passe encore mais de là à baptiser son gosse en son honneur... |
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Regina Mills « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-07-20, 15:56 |
| Un tableau de bord ? Une palette ? Je la fixais d’un air interloqué avant qu’elle ne me dise finalement de laisser tomber les côtés techniques de la chose. Oh mais elle ne me vexait pas, non loin de là. Je respira longuement mais ne répondis rien. Finalement, je demanda à la rouquine si ils s’en sortaient bien dans notre petite ville et cette dernière me répondit positivement avant de me dire que ça ne valait pas New York ou San Francisco et ajouta que les habitants étaient un peu spéciaux… « Un peu spéciaux ? Que voulez-vous dire par là ? En quoi les habitants de Storybrooke sont spéciaux ? Et je dois vous avouer qu’à part Storybrooke, je n’ai pas vu beaucoup d’autres endroits. Enfin j’ai vu Orlando, et d’autres villes de ce genre là mais je n’ai jamais vu New York et San Francisco. » Bah quoi ? Pourquoi elle nous trouvait spéciaux ? En quoi nous étions spéciaux ? Mais alors qu’on parlait tranquillement, je me mis à chanter le générique de Franklin avant de rougir et de m’excuser auprès de la jeune femme. « Oui je sais…je…Je ne sais pas ce que j’ai. Sans doute est-ce la chaleur…ou bien la chaleur plus ma grossesse, je ne sais pas mais je suis vraiment désolée pour cette chanson qui je vous l’avoue est plus que nulle en fait. Je ne sais même pas pourquoi je me suis mise à chanter ça. » Appeler mon fils Franklin ? Non mais non, je n’allais aucunement appeler mon fils de cette manière, je trouvais vraiment trop moche. Je leva le regard vers la jeune femme avant de finalement reprendre : « Je compte appeler mon fils Daniel. C’est…C’était le prénom de mon premier amour… » |
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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________________________________________ 2016-07-20, 19:14
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| Riche - son tailleur de me trompait pas, inutile de connaître son compte en banque - mais pas fichue de voyager ? Eh bah... Soit elle n'avait aucun goût, soit les effets de sa malédiction étaient tels que même elle ne pouvait pas sortir de ce trou à son bon vouloir. Regina Mills s'était-elle bâtie une prison aux allures de villes du Maine ? - Vous devriez faire un tour à San Francisco ou New-York. Ou même Paris si vous en avez l'occasion. Paris ça a l'air sublime, commentai-je, rêveuse. Dégoût vaut bien Paris, à moins que ce ne soit l'inverse. L'élégance et le raffinement parisiens m'iraient tellement bien au teint... Mais non, j'avais atterri dans le Maine. Il me faudrait traverser un océan et braver 6h de décalage horaire pour rejoindre le QG de la mode et de la classe. Je laissai totalement tomber la question sur les habitants de Storybrooke. Ils ne m'intéressaient pas assez pour que je développe à haute voix en quoi ils étaient mal habillés si ce n'est laids ou totalement frappadingues. La ville n'était pas magique pour rien. Malheureusement, la magie a de bons et de mauvais côtés. Je ne voulais pas non plus parler de cette chanson. Pour autant, je n'avais pas spécialement envie de m'intéresser à son rejeton, bien que je l'ai vu de près, il y avait de cela quelques mois. Avant de m'établir près de son cœur - un comble, n'est ce pas ? - j'avais visité le reste et n'avais pu louper le gros fœtus laid en plein développement. Avec un peu de chance il tiendrait de sa mère et s'embellirait une fois à l'extérieur... Pour l'heure, Madame Mills semblait toute contente mais aussi nostalgique et émue de me parler du choix de prénom de son bébé. Dire que j'avais été obligée d'embrayer là dessus pour échapper à Franklin. Intérieurement, je roulai violemment des yeux. Ainsi donc elle allait l'appeler Daniel, du nom de son premier amour, probablement mort et enterré, au vu de sa tête. C'était romantique, je devais bien l'admettre. Dans le fond, j'adore les histoires romantiques, surtout celles avec Leonardo DiCaprio. Mais elle pouvait crever pour que je l'admette. Je me contentai d'arquer un sourcil dubitatif. Daniel, c'était clairement mieux que Franklin - ce qui, en soi, n'est pas non plus l'exploit du siècle - mais je peinai à imaginer un Daniel jeune et sexy. C'était un peu vieux jeu. Evidemment, je ne pouvais pas le dire à une future maman, ça se fait pas ! Même moi je le sais. - Alors la méchante reine est une grande romantique, au fond. Eh bah. On le dirait pas quand on vous voit comme ça. C'est sympa comme prénom. Je ne connais aucune chanson stupide sur un Daniel et ça c'est un sacré plus, si vous voulez mon avis. Il fallait que je me tire avant qu'elle ne m'en parle plus en détails. J'avais entendu dire qu'elle avait un autre garçon, adolescent, celui-ci. Le fils biologique de la Sauveuse ou un truc comme ça. De ça, à la rigueur, j'aurais bien parlé. Mais d'un fœtus fripé... Bof, quoi. De toute façon, je n'eus pas le temps de poursuivre. Un quidam mal fagoté avait tenté de voler mon sac à main. Manque de bol pour lui, je le tenais fermement et j'avais eu le temps de planter mes ongles dans sa chair de voleur. Malheureusement, j'avais des ongles, pas des serres. Je n'avais pu le retenir et il filait déjà. Plissant les yeux, je m'excusai auprès de sa majesté avant de filer à sa poursuite. Tout en courant, j'attachais mes cheveux en queue de cheval afin de ne pas être gênée par leur virevoltement dans le vent. Je pris également soin d'étudier notre environnement à la recherche d'un raccourci ou d'un moyen de le coincer pour lui donner ce qu'il méritait. Finalement, le hasard se rangea de mon côté et, tandis qu'il tournait la tête pour voir s'il me distançait, le quidam se prit un poteau en pleine figure. Intérieurement, je riais, finissant ma course en petites foulées pour venir le toiser. Il se releva, peu fier de lui, et tenta de filer. Mais ma main droite fut plus rapide à se coller sèchement sur sa joue. - Espèce de cloporte ! décrétai-je froidement. Vraiment aucune classe, pas une once, ajoutai-je après l'avoir examiné de bas en haut. Fière et le menton relevé en signe de victoire, je repartis d'un pas royal et revint me planter devant Madame Mills : - Voilà. Ca, c'est spécial, ça, ça n'arrive que dans votre ville. Je veux pas vous faire peur mais vous avez amené de sacrés spécimens avec votre sort noir. |
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Regina Mills « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-07-26, 18:18 |
| Paris. La ville de la mode. Oui c’est vrai que je pourrais bien y faire un tour mais je sais aussi que je ne peux pas partir loin à cause de la malédiction car quoi que je fasse, moi aussi, je risque de perdre la mémoire. Enfin…enfin bref, je ne quitte pas la rouquine des yeux avant de finalement reprendre : « Vous allez l’air d’en savoir beaucoup sur New York et San Francisco. Vous y êtes déjà allée ? Enfin je veux dire…Riley y est déjà allée avec ses parents ? » Oui j’avais cru comprendre qu’elle avait vécue à l’intérieur de Riley, au quartier général ou un truc dans ce genre là. Un simple sourire naquis sur mes lèvres lorsqu’elle me dit qu’il n’y avait de musiques pourries avec Daniel dedans. « Vous n’avez sans doute pas tords, et oui, je suis une romantique que voulez-vous. » lui dis-je simplement. Mais alors que je voulais continuer sur cette voie là, un homme tenta de voler le sac de la rouquine mais cette dernière se mis à courir pour le récupérer. J’avais regardé la scène sans rien dire et m’empêcha de rire lorsque le dit voleur se prie un poteau en pleine tête. La jeune femme lui mis une claque avant de récupérer son sac et elle revint rapidement vers moi. Un nouveau sourire naquis sur mes lèvres : « Oh oui, c’est vrai que j’ai ramené de sacrés cloportes, comme ma belle-fille par exemple… » dis-je avec un léger sourire « Mais regardez, j’ai bien fini par m’y faire alors vous y arriverez-vous aussi. » |
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________________________________________ 2016-07-26, 22:38
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| Je déglutis. Il eut été impoli d'éluder la question et j'aimais tisonner fréquemment le souvenir de Riley. C'était doux-amer mais parfois plus réconfortant que douloureux. Le fait que Madame Mills ait compris que j'avais été son émotion aidait à en parler plus librement. Les autres m'auraient prise pour sa mère, ce qui était peut-être flatteur mais surtout faux. Personne ne remplacerait ni Maman, ni Papa, pas même moi. J'avais été son Dégoût et c'était parfait ainsi. - On a habité à San Francisco, avais-je expliqué sommairement. Et on a passé des vacances à New-York. Avait-elle besoin de savoir pour la pizza aux brocolis ? la maison toute pourrie ? la tentative de fugue ? Assurément non. Elle n'aurait pas compris. Elle n'avait plus eu 11 ans depuis au moins vingt ans - et encore, je suis gentille - alors que je me souvenais des onze ans de Riley comme si c'était hier. D'ailleurs, c'était presque hier...
Le hasard avait voulu que nous ne nous attardâmes pas sur ce sujet trop personnel et que l'ancien maire se vantât d'être une romantique. Mouais. De prime abord, elle n'en avait en tout cas pas l'air. Je ne demandai cependant pas si elle avait pleuré devant Titanic. Ca aussi, c'était trop personnel. Une affaire entre Leo, Riley et moi. De toute façon je n'avais pas eu le temps de m'extasier sur les fleurs bleues et leur doux parfum : un malotru avait cru rigolo de me voler mon sac et j'avais lui donner une bonne leçon. Je revins quelques instants après auprès de Regina Mills, l'air digne et pincée. Regina Mills prétendit alors que j'allais me faire à cette ville. Mouais. C'était plutôt à cette ville de se faire à moi. L'inverse ne me convenait pas du tout. Haussant un sourcil, je repris : - Je ne mettrai pas mes cheveux à couper là dessus. Bien. Si vous voulez bien m'excuser, j'ai un tailleur à amener au pressing et des cheveux à laver. J'imagine que nous serons amenées à nous revoir. C'est pas comme si la ville était si grande que ça, hein. Au... plaisir, Madame Mills, conclus-je en lui tendant la main. Puis je partis pour de bon, sans qu'aucune mésaventure ne nous arrive encore.
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