« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Deborah Gust « Sarcasm: punching people with words. »
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- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.
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________________________________________ 2016-06-09, 19:00
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| Avec Riley, nous n'avions que connu les joies de l'enfance et le commencement de l'adolescence. Autant dire que je n'étais pas habituée aux ennuis qui allaient de paire avec la vie adulte et que j'apprenais au fil des jours. Et autant vous le dire tout de suite : les démarches administratives, c'est l'horreur. Les préposés surpayés à ne rien faire si ce n'est travailler lentement aussi. J'avais roulé des yeux au moins cent fois et étais peu aimable au moins tout autant. Et pourtant, ça ne l'avait pas incité à se bouger, non, bien sûr que non ! A croire que Regina Mills n'avait amené que des boulets stupides dans cette ville ! Bien que novice, j'aurais probablement été plus rapide s'il m'avait laissé son siège. On est jamais mieux servi que par soi-même, après tout. Heureusement, il avait fini par me délivrer mes papiers d'identité. J'étais officiellement Deborah Gust. Mais officieusement, je restai Dégoût. Je serai toujours Dégoût. Mieux : je serai toujours la Dégoût de Riley. J'avais simplement demandé des papiers qui me rendaient plus humaine puisqu'à présent c'était mon nouveau statut. Humaine sarcastique et horriblement classe dans un tailleur noir de marque, les ongles impeccablement vernis dans les tons pourpres et les cheveux soyeux. J'avais certes eu envie de tuer le préposé, mais je n'aurais pour rien au monde abimer mon vernis ou entaché mon statut social. L'entacher de mon venin sarcastique, en revanche, avait été une distraction particulièrement jouissive. Parce que je veux bien être sympa mais encore faut-il que les gens y mettent du leur ! Enfin, tout ceci était derrière moi. La mairie aussi, puisque j'en sortais. J'allais me mettre en route pour la belle maison style Belle Epoque quand mon attention fut attirée par un silhouette dont je n'avais que trop entendu parler : Regina Mills. Impeccable elle aussi dans son tailleur et ses escarpins, elle avançait d'un pas assuré et déterminé. On aurait presque dit moi en brune, au détail près que je n'avais le sang de personne sur les mains. Je l'observai, enregistrant le moindre de ses mouvements. Quand elle arriva à ma hauteur, je ne pus m'empêcher de l'interpeller. - Madame Mills. L'ancien maire de Storybrooke. Je brûlais de vous rencontrer enfin. Alors dites moi, ça fait quoi d'avoir le sang de quelqu'un sur les mains ? Vous avez l'air de bien le vivre, avec vos jolis vêtements, votre air assuré et la belle maison qu'on dit que vous avez. Vous êtes même enceinte, dites donc ! Quelle chance ! ironisai-je. Vous le savez qu'à cause de vous certains n'auront jamais cette chance ? Je suppose que oui. Vous n'êtes pas la Méchante Reine pour des prunes. Je me suis renseignée. C'est une sacrée malédiction, dites donc, que vous avez jetée ! Là encore, je sais être gentille. Mais pas quand la personne en face n'y met pas du sien. En l'occurrence, Regina était l'unique responsable de la perte de Riley. Elle ne méritait rien de plus que le mépris le plus total et des haillons. |
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Regina Mills « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2016-06-21, 15:21 |
| Enceinte. Oui je suis enceinte, et parfois les hormones jouent pas mal sur le comportement des femmes enceintes. C’est sans doute pourquoi Robin m’avait dit de rester un peu à la maison pour me reposer mais j’avais passé toute la matinée à lui dire que j’étais enceinte et pas malade. Il avait finalement terminé par le comprendre et m’avait donc laissé aller au travail. Après tout, je n’étais enceinte que de cinq mois, je pouvais encore être autonome. Après m’être habillée et avoir enfilé un tailleur qui était parfaitement taillé pour mon ventre de femme enceinte, je me rendis à la mairie. Je mis dix bonnes minutes avant d’arriver à la Mairie et lorsque je descendis, je respira longuement et posa ma main sur mon ventre. Le bébé bougeait, je le sentais et par moment, ça me faisait mal mais ça passait. Je dormais mal la nuit, je faisais un bon nombre de cauchemars, mais Robin passait du temps à la maison donc au moins, je n’étais pas toute seule. Enfin bref, j’approcha de la mairie et me fis finalement accoster par une jeune femme que je ne connaissais pas. Je posa mon regard sur elle mais ne dis rien, écoutant ce qu’elle me disait, ne comprenant pas réellement ce qu’elle me voulait. « Excusez moi mais qui êtes-vous ? » Je ne l’a connaissais pas et elle m’accostait d’une manière pareille ? En tout cas, elle n’était pas du monde des contes, en tout cas, je ne l’avais vu dans mon royaume, ça c’est sûr. La jeune femme me dit que j’avais lancé une belle malédiction avant de dire que j’avais de la chance d’être enceinte et j’en passe. Elle me demanda ce que ça faisait d’avoir du sang sur les mains en ajoutant que par ma faute, d’autre n’auront pas la chance d’être heureux ect… Je ne l’a quittais pas des yeux avant de finalement répondre à la jeune femme : « Je ne vous connais pas et je vous interdit tout simplement de me parler de cette manière. J’ai fait des erreurs dans ma vie, j’ai causé la mort autour de moi, j’ai détruit des villages entier, j’ai fait du mal autour de moi mais je ne suis plus cette personne. Malgré tout, je vis avec ça tous les jours, ça me ronge de l’intérieur, c’est quelque chose qui ne vous quitte jamais mais en aucun cas, je vous autorise de me parler de la manière dont vous venez de le faire. » Non mais elle se prenait pour qui elle ? Respirant longuement, je calma mes nerfs parce que là tout de suite, j’avais envie de la réduire en cendres, mais bon, je n’allais pas le faire, je ne la quittais pas des yeux, attendant une réaction de sa part. |
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________________________________________ 2016-06-21, 20:27
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| Je roulai ostensiblement des yeux. Sans. Déconner. Alors parce que Madame était l'ancien maire et l'ancienne sorcière de la forêt magique il fallait lui baiser les pieds ? "Je vous interdis simplement de me parler de cette manière..." Ca, c'était la meilleure. Cette femme n'avait que ce qu'elle méritait. Quand on assassine les petites filles, on mérite tout le mépris dont je suis capable - et bien plus encore. Question de principe. Je l'écoutai néanmoins, les bras croisés sur la poitrine et la bouche pincée. - J'ai fait des erreurs dans ma vie, j’ai causé la mort autour de moi, j’ai détruit des villages entiers, j’ai fait du mal autour de moi mais je ne suis plus cette personne. Malgré tout, je vis avec ça tous les jours, ça me ronge de l’intérieur, c’est quelque chose qui ne vous quitte jamais mais en aucun cas, je vous autorise de me parler de la manière dont vous venez de le faire. J'arquai un sourcil sceptique. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait : je voyais bien que Colère était toujours aux commandes en elle. Regina Mills s'était crispée, son esprit malsain imaginant sans doute la meilleure façon de me faire mourir. Explosion ? Sortilège ? Coma ? Elle avait certainement le choix, pas vrai ? - Vous n'avez pas l'air spécialement rongée, fis-je observer en la détaillant des pieds à la taille. Oui, c'était un peu (beaucoup) gonflé. Mais si elle n'était plus la méchante reine qui sème mort et chaos sur son passage elle ne me ferait rien, pas vrai ? Sauf à ce qu'elle ne se mente à elle-même et qu'elle soit encore cette personne détestable qui m'avait pris ma petite Riley. Force était aussi de constater que la vie avait décidément été bien clémente avec cette (ex ? permettez moi d'en douter) méchante femme. Elle était belle, bien habillée, occupait encore une place importante dans sa ville, avait une famille... Alors c'était donc ça ? Les gentilles petites filles mourraient à 11 ans et les meurtrières devenaient mamans et restaient jolies ? Mais dans quel foutu monde m'avait-on envoyée ?! - Ah et... pour la petite info : moi, je vous connais. Profondément. De l'intérieur. Je me présente, Dégoût, votre ancienne émotion temporaire, déclarai-je fièrement. Vous pouvez m'appeler Deborah mais en aucun cas vous ne pouvez me dire comment je vous parle. Je décide comment je vous parle et si ça vous met tellement en colère que ça c'est probablement que vous n'êtes pas aussi blanche que vous voulez bien vous en convaincre. Moi je n'ai rien à me reprocher. J'ai fait un excellent travail dans vous. Je n'y peux rien si vos sottes d'anticorps n'en font qu'à leur tête. Je vous ai protégé de l'intérieur, j'ai empêché un cure-dent de vous causer une embolie intestinale et vous... vous VOUS ET VOTRE MALEDICTION TROP NASE AVEZ TUE MA PETITE RILEY. Alors je vous parle comme je veux parce que vous le méritez. Vous avez peut-être changé, et je vous le souhaite pour votre karma et votre cœur avant qu'il ne pourrisse - c'était pas le cas quand je l'ai vu, rassurez-vous. Mais les conséquences de vos actions passées sont encore là et y a pas que vous qui viviez avec. Sauf que nous on avait rien demandé et on assume toutes vos sautes d'humeur de méchante reine. J'espère que vous leur aviez fait des excuses publiques, à tous ces gens qui vivent ici. C'est Riley Matthews, si jamais vous passez au cimetière. C'était, pardon. Elle avait onze ans. J'étais restée droite et digne, plus calme sur la fin aussi, mais les émotions ne me submergeaient pas moins, un comble, en soi. Heureusement, je savais les contrôler, pour le bien de ma réputation sociale. Un homme élégamment vêtu nous observait au loin. Je lui jetai un regard noir qui le dissuada de regarder plus longtemps. La suspecte avait été accusée publiquement. Elle était officiellement coupable, plus seulement à mes yeux mais aux yeux de tous. Mon travail était fait. Justice pouvait être rendue. Je n'avais plus rien à faire en sa compagnie et je tournai déjà les talons.
(je ne suis pas en train de clore, hein ^^ mais dans son esprit Dégout n'a plus rien à faire là) |
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________________________________________ 2016-07-17, 15:58 |
| Je n’étais plus la méchante de l’histoire, non j’avais changé mais ça apparemment, il n’y avait pas grand monde qui le comprenait. Surtout la jeune femme qui était en face de moi, que je n’avais d’ailleurs jamais rencontrée. Je lui fis comprendre que je vivais tous les jours avec la douleur et la souffrance que j’avais fait naître autour de moi mais la jeune femme me fit comprendre que ça n’avait pas l’air de vraiment me ronger. Je ne répondis rien. Je ne la quittais pas des yeux. Puis, je ne l’a connaissais pas. D’où elle me parlait de cette manière ? Mais alors que j’apprêtais à répondre, la jeune femme se présenta avant de me dire qu’elle avait été mon émotion temporaire ? Mon émotion temporaire ? Je n’y comprenais pas grand-chose en fait. Mais la jeune femme semblait ne pas en découdre. J’écoutais ce qu’elle me disait et peut être qu’au fond, elle n’avait pas totalement tord mais jamais, au grand jamais je n’étais encore la méchante reine. Alors que la rousse se retournait déjà et que je sentais les hormones me jouer des tours, je l’a rattrapa par le poignet avant de la retourner et de la regarder dans les yeux : « Ecoutez… Lorsque j’ai lancé la malédiction, j’étais méchante, j’étais mauvaise, je voulais détruire le bonheur de tous ceux qui m’entoure pour avoir ma fin heureuse mais j’ai compris que ce n’était pas la bonne solution, oui j’ai compris ça. Comme je vous l’ai dit, je vis tous les jours avec la douleur et la souffrance que j’ai fait enduré autour de moi, et je ne suis aucunement responsable du décès de cette enfant. Croyez bien que si je pouvais faire quoi que ce soit, je le ferais mais ce n’est pas le cas et encore une fois, JE NE SUIS PLUS LA MECHANTE DE L’HISTOIRE. » Je regardais la jeune femme, respirant longuement, je sentais que Daniel bougeait énormément et j’avais besoin de m’asseoir mais là, tout de suite ? J’allais faire comprendre à cette émotion que la Méchante Reine et moi étions deux personnes dinstinctes… |
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________________________________________ 2016-07-17, 21:23
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| Ahah ! Je le savais ! C'est normal, me direz vous. Je suis Dégoût. Sans vouloir paraître présomptueuse, je sais ce que je vaux et je sais que je n'ai jamais tort. Chassez le naturel, il revient au galop. C'est vieux comme le monde mais les gens se laissent encore conter fleurette et croient qu'il suffit de vouloir changer pour changer. Ah ! Pauvres âmes en perdition... Je n'avais pas fait trois pas que la Méchante Reine m'avait attrapé le poignet - et violemment, si vous voulez mon avis - pour me forcer à lui faire face à nouveau. Vous croyez vraiment qu'une gentille personne aurait fait ça ? Assurément non. Mais je n'allais pas me laisser démonter par son regard noir et son tailleur sérieux. Il m'en fallait bien plus. Le visage impassible, je la fixais effectivement pendant que nous repartions pour un tour pendant lequel elle cria encore plus fort. Je l'écoutais en battant des yeux, plus préoccupée par sa serre autour de mon poignet qu'autre chose. Elle allait me le rendre, oui ou non ? Je n'avais pas envie d'abimer ma manucure impeccable pour lui faire lâcher prise. C'eut été embêtant, songeai-je en regardant rapidement mes ongles soignés. Le rouge sombre irait à merveille avec le teint de Regina Mills, mais elle pouvait rêver pour que je le lui dise. Etant non seulement femme mais aussi particulièrement douée, j'avais saisi l'intégralité de son discours en plus de mes propres réflexions unguéales*. Enfin, elle cessa de hurler comme un veau qu'on égorge. Un peu plus et Beethoven - le compositeur, pas le chien - et moi avions un nouveau point commun... - Eh bien vous pourriez commencer par ne pas essayer de transpercer mon tympan et par me rendre mon poignet, fis-je observer d'un ton égal en me défaisant de sa prise. Voilà qui est mieux. Je massai délicatement mon poignet avant de laisser mon bras retomber gracieusement le long de mon corps. Eh bien merci. J'imagine que je n'obtiendrai pas plus de vous. Au moins reconnaissez vous partiellement vos erreurs, assénai-je un peu brutalement en battant des cils. Oh bien sûr, je n'aurais rien eu contre quelques excuses, parce qu'il faut reconnaître que c'est pas moi mais vous qui avez lancé le sort noir et que donc c'est plus votre faute que la mienne si Riley en a subi les conséquences, mais j'imagine que la compassion et l'empathie c'est pas votre fort. Oh vous en faites pas. Vous êtes pas la première reine à pas connaître ça. Je conçois que ça ne s'accorde pas spécialement bien avec l'élégance propre aux figures autoritaires... Bon, je vous laisse pas ma carte, j'en ai pas. Je vous laisse le soin de penser à ma petite Riley de temps en temps. Je crois qu'elle a totalement sa place dans votre liste de regrets. Moi je la regrette tous les jours. Allez, presque sans rancune, Madame Mills. De toute façon la rancune ça donne des rides et ça me rendra pas Riley, ajoutai-je plus pour moi que pour elle. Je n'étais pas humaine depuis suffisamment de temps pour savoir si j'étais rancunière. Ou jalouse. Ou envieuse. Je me savais classe, déterminée, maligne et sarcastique mais je me découvrais tous les jours. Ce jour là, en l'occurrence, je m'étais découverte moins butée que Colère et j'en étais contente. Après tout, c'est pas beau d'être buté. Mills avait reconnu une partie de ses torts. Elle restait engluée dans son trip "je est une autre" mais je n'avais pas la force de lui démontrer par A + B qu'elle était à côté de la plaque. La Regina Mills en face de moi était certainement différente de la Regina Mills du sort noir mais toutes deux n'étaient aucunement deux personnes distinctes. Maligne, je n'avais cependant pas relancé le sujet pour éviter que cette conversation stérile de me donne la migraine. La laideur environnante de certains me donnait suffisamment mal aux yeux. Je ne voulais guère en rajouter à ma pauvre tête. Nous allions nous quitter en relativement bons termes - en moins mauvais qu'au départ, disons - quand l'impensable se produisit. Je l'avais repéré du coin de l'œil quelques temps plus tôt avec son seau trop plein, son manque de vigilance et son apparente maladresse. Le drame était inévitable, mon radar à poison l'avait bien senti. Quelqu'un allait y passer. Il nous avait presque dépassé quand son nez en l'air combiné à son seau trop plein et lourd porté par ses frêles épaules et ce corps dirigé par de chaussures défaites entrèrent en action. Le pied gauche trébucha sur le lacet droit. Le corps partit en avant, le seau de peinture verte aussi. Et mon instinct d'émotion fit le reste. J'avais encore l'habitude de diriger la vie des autres avant la mienne, de leur éviter poison, honte intersidérale et fréquentations qui craignent au péril de ma vie. Chassez le naturel, il revient au galop. Je suis peut-être dans un corps rien qu'à moi mais mon travail c'est d'être le Dégoût, la Sauveuse du style, la déesse de la classe, l'arme anti-embrouilles. Instinctivement, j'avais bondi sur Regina Mills pour l'écarter du danger pour vêtements mais n'avais guère eu le temps de me propulser hors de la zone de risque. Et quand le débile boutonneux eut fini de trébucher pour s'écraser durement au sol comme le cloporte qu'il était, quand son pot de peinture vert eut fini de valser j'en avais récupéré une partie sur mes vêtements. - Sans. Déconner, commentai-je, blasée, les yeux levés au ciel. Puis, baissant la tête, je fusillai le cloporte du regard : - Je... je... je suis..., balbutia t-il rouge de honte. - Désolé ? suggérai-je d'une voix mielleuse. Bah tu as de quoi, commentai-je, stoïque. File avant que je te transforme en Picasso, ordonnai-je alors. Il ne se le refit pas dire deux fois. Quant à moi, j'observai l'étendue des dégâts. - Ce tailleur est totalement foutu maintenant. A moins que je ne le fasse teindre en vert... Je sais que c'est ma couleur, mais quand même. Oui, au moins c'était du vert et non du jaune poussin ou du orange carotte. N'ayant à aucun moment perdu la face, je n'avais, qui plus est, suscité les rires de personne. Evidemment. Même couverte de taches, une femme classe reste une femme classe. Aux yeux des quelques badauds présents, je devais être une héroïne qui avait sauvé l'ancien maire d'une couleur qui ne lui allait ni au teint ni aux habits et ce, même si je ne portais pas cette femme dans mon cœur. A cet instant, je m'aimais particulièrement. Un coup d'œil en direction de Regina m'apprit d'ailleurs que pas un grain de peinture ne l'avait atteint. J'ai toujours une émotion au top.
*relatif aux ongles |
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________________________________________ 2016-07-17, 22:51 |
| Je ne m’étais pas rendue compte que je lui avais serré le poignet aussi fort mais lorsqu’elle me le fis remarquer, je le lâcha avant de la regarder dans les yeux, essayant néanmoins de garder mon attention sur elle. Après tout, elle n’avait sans doute pas tord, j’étais la cause du Sort Noir, c’est moi qui avait jeté la malédiction mais jamais au grand jamais, surtout maintenant, je n’aurais voulu la mort d’une enfant, néanmoins, je ne répondis rien à la rousse parce que sinon, j’aurais usé depuis longtemps de mes boules de feu parce que titiller une femme enceinte, c’est pas toujours très très bon. Alors que je ne m’y attendais pas du tout, la jeune femme me poussa pour m’éviter que le saut de peinture verte dégueulasse de l’adolescent qui venait littéralement de se prendre les pieds et de s’étaler de tout son long sur le sol. La rouquine se retrouva très rapidement entièrement couverte de peinture verte alors que moi, j’étais entièrement propre, je n’avais pas une seule goutte de peinture. La jeune femme ne m’aimait pas et pourtant, elle m’avait évité de me retrouver, teinte d’une affreuse couleur de peinture verte qui fait mal aux yeux. Le jeune adolescent était très mal en point. Enfin. Il se sentait mal. Et c’est que la rouquine semblait ne pas le rassurer. En même temps, ça se comprends. Son tailleur était ruiné et le petit jeune semblait complètement perdu. D’ailleurs, il ne tarda pas à déguerpir. Je posa mon regard sur la rouquine qui fit de même avant que je ne m’approche d’elle en lui tendant de l’argent tout en me mordant la lèvre : « Tenez c’est pour…hum…pour payer le pressing. Vous m’avez évité de finir couverte de peinture, je vous dois bien ça. » Rapidement, je sentis mon nez me piquait et je ne tarda pas à éternuer au visage de la jeune femme avant d’ouvrir de grands yeux et de rougir de honte quelques instants plus tard : « Je suis vraiment désolée… » dis-je simplement, tout en me mordant la lèvre, espérant qu’elle ne m’en veuille pas trop. J’avais pas éternuer trop fort mais bon, je lui avais quand même éternuer à la figure. |
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________________________________________ 2016-07-18, 18:51
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| En effet. Regina Mills m'en devait une belle. J'étais surprise qu'elle me tende de l'argent. Je ne l'aurais pas cru capable de plus qu'un sourire. Comme quoi, même la méchante reine pouvait me surprendre de la bonne manière. Je ne tergiversai pas 150 ans et attrapai l'argent avant de le fourrer dans l'une de mes poches. - Merci, commentai-je assez sobrement. Je n'avais pas compté mais elle m'avait tendu suffisamment de billets, à vu de nez, du moins. Et surtout pour une bourgade aussi paumée que Storyrbrooke. S'ils voulaient survivre, les commerçants du coin avaient tout intérêt à ne pas afficher des prix trop exorbitants sans compter qu'au vu du look de la plupart des habitants, ils tenaient plus du SDF que de Crésus. Sauf Madame l'ancien maire et ancienne méchante reine, évidemment. J'étais passée devant sa grande et belle maison une fois ou deux. Elle et Aphrodite avaient les moyens et port de tête qui va avec. Pour le reste, j'étais plus sceptique.
Et nous aurions pu nous quitter ainsi. Repartir chacune de notre côté et basta. Mais c'était sans compter le sort qui avait décidé de ne pas m'être favorable aujourd'hui. Ou alors Madame Mills avait décidé de manquer de classe et d'oublier les bonnes manières. Quoi qu'il en soit, le résultat était le même : elle m'avait tout bonnement éternué dessus. - Et ça ose se faire appeler reine, commentai-je en levant les yeux au ciel pendant qu'elle rougissait. C'est vraiment dégueulasse, ajoutai-je en épongeant la morve sur mon visage. Finalement, la méchante reine ne devait pas être si riche que ça si elle n'était pas foutue d'investir dans des Kleenex. Du bout du doigt, je lui en tendis un : - Tenez, ça peut servir. Cadeau de la maison, pris-je soin de préciser. Faut pas déconner. Je n'allais certainement pas reprendre un truc plein de morve. Regina Mills avait suffisamment partagé ses bactéries avec moi pour le restant de nos jours. - J'espère que vous êtes simplement allergique aux pollens parce que si je tombe malade je vous enverrai la fact... Quoi ENCORE ? m'écriai-je agacée non seulement d'être dérangée mais en plus de n'avoir eu le loisir de finir de parler. Un jeune homme m'avait tiré la manche, essuyant un peu de peinture au passage, pour me signaler sa présence. Dont je me serais évidemment bien passée. Instinctivement, je le détaillais de bas en haut puis de haut en bas : jeune, séduisant, l'air italien et la peau mate, il aurait pu me plaire si j'avais été attirée par ce type de personne. Accessoirement, son sourire Colgate m'agaçait un peu beaucoup. Il avait l'air de ceux qui roucoulent et drague trois femmes dans l'heure mais j'étais flattée - un peu - d'avoir été choisie en dépit de la peinture sur mes vêtements. La classe, que voulez vous ? Elle transcende mes habits, elle m'illumine en toutes circonstances. Dom Juan ne s'y était pas trompé pour venir me tendre un immense bouquet de roses. Dommage, il commença à bégayer et rougir. Sans. Déconner. Ceci dit, il faut parfois se montrer pragmatique : les roses étaient vraiment jolies. J'eus donc été particulièrement stupide de ne pas les accepter. - Vous êtes... tellement sublime. Vous êtes vous fait mal en tombant du ciel qui nous a fait cadeau de votre divine présence, vous, étoile parmi les étoiles, astre de mes nuits, séraphin de mes songes... Oh, ma douce amie ! Me feriez vous l'honneur d'accepter ma compagnie ? Ma vie est vôtre, mon âme et vôtre et mon cœur aussi ! Sans. Déconner. On aurait dit du Shakespeare si William n'avait pas eu de talent. C'était niais, quoique vrai sur certains points et troublant. Je n'avais pas demandée à être draguée, zut ! Je roulai des yeux, exaspérée. - Non, répondis-je simplement en regardant mes ongles d'un air ennuyé. Je veux Leonardo DiCaprio et personne d'autre. Byyyye ! ajoutai-je en le repoussant physiquement avant qu'il ne m'embrasse, les cils battant farouchement. |
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________________________________________ 2016-07-18, 22:07 |
| Oui c’était totalement normal que je lui donne de l’argent, après tout, elle m’avait « sauvée ». Enfin si on peut voir ça de cette manière. Ouai puis nan mais euh, bah en fait si. Je ne quittais pas la jeune femme des yeux. Mais on aurait pu se quitter comme ça, ça aurait été vraiment pas mal et ça aurait embêter personne mais il avait fallu que je lui éternue dessus. J’avais immédiatement rougie et je m’étais excusée mais la jeune femme me répondit dans toute sa splendeur. La jeune femme se moqua de moi en disant que cela n’était pas la classe d’une reine, enfin j’avais compris ça comme ça. Je me saisis du mouchoir qu’elle me tendit et murmura un simple merci avant qu’elle ne commence à me dire que si elle tombait malade, elle m’enverrait la facture avant de se faire accoster par un jeune. Un adolescent qui commençait à lui faire la cour. Je trouvais ça tellement mignon et tellement…bah tellement drôle en fait que je me mis à rire même si l’ambiance n’avait rien de drôle. Je ne quittais pas la jeune rousse des yeux et finis finalement par m’excuser une nouvelle fois : « Je m’excuse vraiment…Je ne sais pas ce que j’ai, c’est sans aucun doute les hormones. » Après tout, ça pouvait être une bonne excuse non ? Bah oui. Je suis enceinte, j’ai le droit de pas trop être dans mon état normal non ? Je ne quittais pas la jeune femme des yeux avant de reprendre : « Avouez que c’est plutôt rare comme rencontre… » dis-je simplement « Au fait, comment se fait-il que…enfin que vous êtes humains ? Je veux dire les émotions c’est à l’intérieur des gens non ? » Oui. Je m’intéresse à elle et alors ? ça vous dérange ? J’ai juste envie de savoir c’est tout. |
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________________________________________ 2016-07-18, 23:41
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| Et ça la faisait rire, en plus ? J'étais sceptique. Cette femme devait avoir un sens de l'humour particulier. La niaiserie du bel italien trop jeune pour moi n'avait rien de drôle, elle était pathétique. Ma façon de le rembarrer, par contre, ça, c'était drôle. Mais aux dépends du jeune homme, évidemment. Sinon je n'en tire aucun plaisir. Et j'aime me sentir supérieure en trouvant le mot juste pour envoir les autres se faire cuire un œuf tout en leur accordant autant d'intérêt qu'à des cloportes. - Ouais, on va dire que c'est les hormones, approuvai-je sans la moindre conviction. Je ne savais pas ce que ça faisait d'être enceinte et je n'avais pas envie de le savoir. Sérieusement, il n'y a a priori rien de glamour la dedans. Les nausées matinales sont-elles glamour ? Non. Les vergetures ? Non plus. Les veines apparentes sur la poitrine ? Encore moins. Les sautes d'humeur ? C'est plus pathétique que Tristesse devant Titanic. Quant à la prise de poids et à l'accouchement, n'en parlons pas. Je n'ai pas porté Riley, c'est plutôt l'inverse, en fait, mais elle a toujours été et sera toujours le seul enfant que j'aurais. J'eus heureusement le loisir de chasser rapidement cette pensée mélancolique car Madame Mills avait apparemment encore envie de faire causette. Peut-être que la grossesse rend bavard, allez savoir. Toujours est-il qu'elle abordait un sujet qui me passionnait particulièrement : ma propre personne. Une telle invitation ne se refusait pas, même si elle n'y allait pas de main morte avec ses questions ! - Ca pour être rare, commentai-je en hochant la tête. Oui, en général une émotion c'est à l'intérieur des gens, poursuivis-je en tâchant de ne pas la mépriser pour cette assertion qui relevait juste du bon sens, pas d'un QI exceptionnel. Dans votre Quartier Cérébral, plus précisément, pas loin de la mémoire à court terme. C'était chouette là bas et j'avais un rôle capital, puisque vous voulez tout savoir. Mais le monde d'où nous venons n'a pas réellement apprécié votre sort noir. Mon hôte est tombé dans le coma. Elle a commencé à prendre conscience que nous étions là. C'est sans doute une première dans l'histoire de la psychanalyse et ça ne m'étonne pas, Riley est brillante. Etait, en fait. Elle a voulu nous sauver et a trouvé le moyen de nous faire sortir. Enfin pas tous. Et bref me voilà dans votre ville prête à remettre un peu de classe parmi ses habitants ! Les bonnes vieilles habitudes de travail, on les retrouve vite. Marquant une pause, j'ajoutai finalement : - Vous devriez vous enorgueillir de m'avoir rencontré, ça n'arrive pas tous les jours une émotion humaine. Et je compte sur votre discrétion à ce propos, je tiens à mon aura de mystère. |
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Regina Mills « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Mirror mirror on the wall, who the baddest of them all ?
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________________________________________ 2016-07-19, 17:17 |
| Alors qu’on aurait pu tout simplement se quitter et vaquer à nos occupations, je me vis lui demander comment était-il possible qu’elle soit humaine vu qu’une émotion, c’était à l’intérieur des gens normalement et que ce serait un peu dur qu’un humain se retrouve à l’intérieur… La jeune femme m’expliqua donc toute l’histoire. Elle me raconta que le monde d’où ils venaient n’avait pas beaucoup aimé le Sort Noir et que Riley était tombée dans le coma mais qu’elle avait pu les faire sortir ou quelque chose dans ce genre là. Je me mordis la lèvre mais ne répondis rien. Être orgueilleuse de l’avoir rencontrée ? M’ouai. Probablement. « Je vois… Encore une fois, je suis vraiment désolée pour ce qui est arrivée à votre hôte. Mais donc, vous êtes plusieurs, enfin je veux dire les autres aussi ont pris forme humaine du coup ? Et vous réussissez à trouver vos marques au sein de Storybrooke ? » Oui je me montrais curieuse et alors ? Mais alors que je ne quittais pas des yeux la jeune rousse, je me mis à chanter comme si de rien n’était, et un générique de dessin animé en plus : « Eh c’est Franklin, il est là pour jouer avec toi. Regarde le grandir, comme toi et moi. Le voici avec ses amis, ils ont des histoires, ils ont tous leur temps pour toi. Eh c’est Franklin, il entre chez toi. Eh c’est Franklin, il entre chez moi. Eh c’est Franklin. » Je regardais la rousse avec des yeux ronds avant de respirer longuement : « Je suis désolée, je sais vraiment pas ce qui m’arrive en ce moment… » |
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