« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Adventures are the best way to learn ₪ DIANE

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Ellie Sandman
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Ellie Sandman

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« La seule amitié qui vaille
est celle qui naît sans raison. »


| Conte : Intrigue Divine
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________________________________________ 2015-12-28, 12:16

The world is a book and those who do not travel read only one page.

...

Depuis qu'Anatole était venu me sortir de mon immobilisme, je faisais l'effort de mettre le nez dehors au minimum une fois par jour. Il fallait que je m'y entraîne afin de ne pas retomber dans la tentation de rester cloîtrée entre quatre murs. Je n'y pouvais rien si depuis le mariage, j'avais développé une sorte d'angoisse à l'idée d'être confrontée au monde extérieur. Je n'avais jamais trop aimé sortir, préférant la chaleur d'un salon et la compagnie d'un bon livre. Mais Neil m'avait encouragée à m'extirper de ma coquille, à l'époque de Sacramento. Je ne pouvais réduire tous ses efforts à néant maintenant. Je remarquais comme elle me fixait par instants, lorsqu'elle sentait que mon esprit s'évadait dans d'autres contrées. Elle craignait peut-être que je perde totalement pieds, que je m'abandonne dans ces mondes imaginaires qui m'ouvraient les bras et les pages. Elle ne devait avoir aucune inquiétude. Je ne connaissais que trop bien la rudesse de la réalité. Je savais les limites des rêves, trop illusoires et inaccessibles.

Aux alentours de midi, chaque jour, je faisais les quelques mètres de la porte d'entrée jusqu'à la boîte aux lettres. Afin de trouver cette activité plus enrichissante, je m'étais employée à commander des livres sur internet. De ce fait, j'avais l'attente de les recevoir, ce qui était nettement plus attrayant que de sortir pour récupérer des factures ou des publicités. J'aurais pu faire apparaître les ouvrages devant moi par la pensée, mais depuis toujours, je m'employais à utiliser mes pouvoirs avec parcimonie. Je ne souhaitais aucun débordement. Je voulais rester maîtresse de mes capacités, ne surtout pas reproduire les mêmes erreurs qu'Elliot. Jamais je n'aurais supporté de mettre la vie de quelqu'un en danger à cause de mes dons.

Ce jour-là, je me trouvais donc en pantoufles bonshommes de neige -cadeau de Neil- devant la boîte aux lettres ouverte. Dans mes mains, un tas de publicités ainsi qu'une carte postale représentant un quartier de la Nouvelle Orléans. Le vieux carré français, à n'en pas douter en voyant l'architecture des maisons, ni l'angle de vue. Intriguée, je sentis mon coeur battre plus fort, car cela m'évoquait les Chroniques des Vampires que j'avais dévorées deux mois plus tôt, et dont l'histoire se déroulait en partie à cet endroit.

Je retournai la carte et découvris une écriture calligraphiée, élégante. Il était écrit :

"Je ne sais peut-être pas réparer les coeurs brisés, mais je peux essayer de te rendre le sourire le temps d'une journée. Si tu n'es pas trop occupée, rendez-vous sur la grande place à dix heures demain matin."

La carte n'était pas signée. Je la relus plusieurs fois, me demandant qui avait eu une telle idée. Ce n'était sûrement pas Anatole. Ce n'était pas son genre de prévenir avant de proposer une sortie. Aryana non plus. Je redoutais d'ailleurs la venue de cette dernière plus que tout, car j'avais craint qu'elle ne veuille parler de mes soucis concernant Lily, et pour rien au monde je n'avais envie d'en discuter avec quelqu'un, même avec une personne comme elle plus que compétente -quoi que cela soit discutable.

Je rentrai dans la maison et méditai toute la journée sur cette mystérieuse carte. Je la gardai avec moi durant mes lectures, y jetant un oeil de temps à autre. A mesure que le temps passait, que la nuit avançait, l'anxiété commençait à me gagner. J'avais deviné qui aurait pu me proposer une sortie, mais cette perspective m'excitait tout autant qu'elle m'angoissait. J'étais bien trop nerveuse pour n'importe quoi.

Alors que les premières lueurs de l'aube rosissaient l'horizon, je frémis légèrement. J'étais assise sur l'appui de fenêtre, les jambes ramenées contre moi, les bras serrés autour des genoux. J'avais abandonné ma lecture depuis longtemps, trop focalisée par la naissance du petit matin. Qui me rapprochait de l'inéluctable. J'aurais pu ne pas me rendre au point de rendez-vous et tout aurait été réglé, mais cela aurait été incroyablement mal élevé. De plus, je voulais avoir la confirmation que j'avais raison sur l'identité de la personne. Passer du temps avec elle me faisait infiniment plaisir et m'angoissait tout autant. Qu'allait-on se dire ? Allait-on s'emmurer dans un silence inextricable ? Je ne parlais pas beaucoup et elle non plus.

A huit heures, j'étais déjà sur la grande place, assise sur un banc d'un trottoir, éclairé par la timide lumière d'un réverbère. Je détestais être en retard, du coup j'avais un peu trop d'avance. Emmitouflée dans un manteau noir, mon bonnet en laine vissé sur la tête. Mes longs cheveux cascadaient sur mes épaules ; les pointes flottaient dans la faible bise glacée. J'étais raide comme un piquet sur le bord du banc, les yeux fixant la devanture d'un magasin fermé.

A neuf heures quarante-cinq, une jeune femme brune agita une collection de badges sous mon nez, soigneusement alignés dans une boîte en bois.

"Saluut, je m'appelle Summer !" claironna-t-elle. "Tu attends le bus pour l'école ? Je ne vais pas te déranger longtemps, je voudrais juste savoir ce que tu penses des dieux en général."

Elle portait une longue robe d'un bleu vaporeux qui ne s'accordait pas vraiment avec le climat hivernal. Elle avait l'air congelé mais ses yeux d'un bleu perçant papillonnaient avec légèreté et insistance dans ma direction. Peut-être que son prénom, qui signifiait Eté, lui permettait de ne pas ressentir le froid ? Je fronçai les sourcils en la voyant s'asseoir à mes côtés. Je me reculai légèrement sur le banc, et elle en profita pour poser sa boîte de badges entre nous. Puis, elle se pencha vers moi d'un air profondément impliqué.

"Tu trouves aussi qu'ils abusent de notre hospitalité, n'est-ce pas ?"

"Qui donc ?" risquai-je d'une petite voix.

"Les dieux !" s'écria-t-elle.

Puis elle reprit à voix basse :

"Oh, tu as peur d'eux, c'est pour ça que tu n'oses pas en parler ? Ca ne m'étonne pas qu'une petite fille comme toi soit terrifiée par ces monstres surpuissants !"

Elle fit alors quelque chose qui me déplut profondément : elle tendit la main pour la passer dans mes cheveux et la faire descendre jusqu'à mon menton. Le genre de geste que les adultes se permettent sous prétexte que l'on est un enfant. Je me crispai davantage, serrant les poings dans mes gants en laine rayée. Cependant, son tendre sourire m'obligea à rester impassible. Elle n'avait pas l'air méchant.

"Je... les dieux ne me font pas peur."
dis-je finalement avec conviction.

Ce qui était entièrement vrai. La jeune femme hocha la tête avec un sourire entendu et attrapa sa boite pour la poser sur ses genoux.

"C'est bien, tu es courageuse." dit-elle, ravie. "Que dirais-tu de rejoindre notre groupe de résistants ? Nous avons besoin de personnes comme toi qui sont prêtes à défendre leur ville de cette attaque divine."

"Euh..."

Sans attendre de réponse, elle me colla un stylo et une feuille dans les mains. Elle était drôlement rapide pour une personne dépourvue de pouvoirs. A moins qu'elle ne soit magicienne ? Je parcourus la liste des yeux -la liste des résistants, m'annonça-t-elle fièrement- et haussai un sourcil en voyant le nom Aryana Cloud-Sandman noté vers les derniers inscrits. Je voulus lui demander des précisions, car je ne comprenais plus grand-chose sur ces "Ni divins ni soumis", mais à cet instant, j'aperçus la silhouette de Diane devant nous.

Mon regard s'éclaira et je tentai un demi-sourire.

"Je savais que c'était toi." déclarai-je, à la fois tendue et soulagée -curieux mélange d'émotions.

J'aurais aimé dire quelque chose de plus percutant, mais je n'étais pas douée pour les phrases d'accroche. Summer nous observa et soudain, son visage se décomposa alors qu'elle fixait Diane. Elle baissa les yeux sur les badges qui arboraient fièrement le slogan "NI DIVIN NI SOUMIS !" et claqua la boîte avant de la ranger dans sa sacoche.

"C'est... c'est votre fille ?" balbutia-t-elle en se levant d'un bond. "Je... je ne savais pas ! Jamais je n'aurais... Non, elle... Vous êtes vraiment... très belle et vous... vous n'avez pas votre arc. Ah, ça c'est une bonne chose..."

Elle déglutit avec peine, serrant sa sacoche contre elle, sans lâcher Diane du regard.

"C'est bien vous la déesse de la chasse ?"

L'ombre de la peur était tapie au fond de ses yeux, même si elle faisait des efforts pour paraître détachée. Je connaissais bien ce comportement. Je me levai à mon tour et me tournant vers elle, je lui dis d'un ton confiant :

"Elle n'est pas agressive, vous n'avez rien à craindre. Certains dieux sont très gentils."

Quoi qu'il en soit, elle n'avait pas l'air rassuré. Je pivotai vers Diane et lui lançai, histoire de détendre l'atmosphère :

"Alors comme ça, tu as préféré t'ennuyer avec moi toute une journée au lieu de faire quelque chose de constructif ?"

J'aurais aimé ravaler mes paroles mais trop tard. Je n'étais vraiment pas douée pour faire la conversation. C'était affligeant. Histoire de minimiser les dégâts, j'ajoutai en balançant légèrement mes bras d'avant en arrière, embarrassée :

"Tu n'es pas obligée de rester longtemps. On peut écouter si jamais tu trouves que c'est trop pénible."

J'entendis alors dans mon dos Summer demander, d'une voix attendrie :

"Je peux t'adopter ?"

Je me tournai vers elle, la dévisageai, interdite, avant de regarder de nouveau Diane. Sans parler, je fis une mimique pour signifier que j'avais très envie que l'on s'éloigne de cette femme plus qu'étrange. Je n'appréciais pas spécialement les rencontres, encore moins avec les personnes un peu trop affectueuses.



crackle bones
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”


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________________________________________ 2016-01-07, 01:03

Adventures are the best way to learn
Que serait la vie sans un peu d'aventure ?


Le mariage était finit depuis un moment, maintenant. J'avais voulu, rattraper Ellie, afin de discuter avec elle, mais j'avais finalement, préféré laissé Anatole, le faire en premier. Depuis, des jours, je réfléchissais, à comment prendre contact avec elle. Ellie, me faisait toujours l'effet d'un animal sauvage, un peu comme moi. Il, fallait du temps, et de la douceur afin de l'approcher. Finalement, la solution, m'était apparu, en faisant le tri dans mes vieilles affaires. Au fond d'une malle, j'avais retrouvé, une carte postale de la Nouvelle Orléans datant de 1920. Je, ne me souvenais même plus, l'avoir prise un jour. J'accusais souvent Apollon, d'avoir trop de choses, mais je devais reconnaître, que j'en avais tout autant voir peut-être même plus que lui. La seule différence, étant que les miennes, étaient soigneusement, rangé au lieu d'être totalement éparpillé comme les siennes. Lorsque je lui en faisais la remarque, il me rétorquait que je ne pouvais pas comprendre, car il était un artiste. Dans ces cas là, je me contentais simplement de lever les yeux au ciel.

La carte postale en main, j'avais ouvert mon secrétaire, pour en ressortir, un nécessaire à calligraphie, que je n'avais plus utilisé depuis belle lurette. Il, fallait dire, que je n'avais pas de réel personne à qui écrire une lettre. Et qu'avec les nouvelles technologie, je ne faisais plus d'écriture sur papier. Je tapais des textos, des mails, mais n'écrivait plus. Pourtant cela me manquait. Très certainement, mon côté « vieux jeux » qui ressortait comme aimait bien l’appeler mon jumeau. Il aimait s'en moquer, mais avait bien vite, abandonné en voyant que je ne réagissais pas, comme d'habitude. Je l'aimais bien, moi ce côté ancien, que j'avais. J'étais très attaché, aux vieilles traditions, même si elles se perdaient de nos jours.

La carte rédigé, j'avais laissé l'encre séché, avant de jeter un regard sur l'une des étagères de ma chambre. Le petit paquet d'Ellie, y trônait depuis le soir de Noël, je n'avais pas eu le temps, de lui donner son cadeau. Et d'un côté, ça n'avait peut-être pas été le bon soir pour lui offrir un présent. J'avais donc préféré attendre. Et de toute façon, si elle acceptait, ce que je lui proposais, était bien plus intéressant.

J'avais deux jours de libres, avant d'entamer la dernière grande ligne droite, des préparatifs de l’élection, du maître d'Olympe. Tout avait été décidé de manière à ce que ça reste neutre. Apollon, m'avait laissé gérer cet événement. J'étais resté le second officiel du maître d'Olympe, que ce soit avec Arès ou bien pendant sa régence en attendant l’élection. J'étais donc, techniquement toute désignée pour le faire. Je lui avait quand même dit avant tous ces événements, qu'il fasse quand même attention lorsque je préparais cela, que je ne cherche pas à désavantager Poséidon. Aujourd'hui, il était la cadet de mes soucis. J'ignorais ce qu'il lui était arrivé, pour être honnête, je m'en moquais. S'il s'avisait de remettre les pieds dans le monde réel, je l’accueillerais avec une bonne douzaine de garde olympien avant de lui faire prendre la direction, des prisons d'Olympe sans un mot ni même un regard à son égard.

Je terminais de laisser mes pensées vagabonder, jetant de frénétiques coups d'oeils à la carte postale. L'encre était à présent totalement sèche. Soufflant légèrement, dessus pour finir le travail, je la prit à nouveau délicatement, entre mes doigts, et me téléportait devant l'endroit qu'elle habitait avec Elliot, Lily et Neil. Mon cœur se serra rien que d'y penser. J'avais toujours été très sensible aux émotions des autres de part mon empathie. Et rien que de ressentir la souffrance qu'elle avait éprouvée au mariage, me donnait un léger appercu, de ce que risquait d'être la suite. Qu'allait-il se passer pour Ellie ? Serait-elle condamné à voir le bonheur des deux jeunes mariés lui rappelant, qu'il lui avait été refusé ?

J'admettais ne pas trop savoir où me positionner. J'aimais Elliot, tout autant que j'aimais Ellie, en tant que tante, je souhaitais leur bonheur à tous les deux, mais lorsque leur bonheur à tous les deux dépendait de Lily, uniquement, c'était assez dure de prendre partie.

Je secouais la tête, je n'étais pas là sur débattre sur le sujet, et même, je n'étais pas là, non plus, pour remuer le couteau dans la plaie. J'étais venu, déposer une invitation à ma nièce, pour lui changer les idées. Je déposais donc, la carte dans la boite aux lettres, et repartis immédiatement chez moi.

L'avantage, de ne pas dormir beaucoup, c'était que l'on pouvait être debout extrêmement, tôt. C'était mon cas. Pour une fois, mon sommeil, s'était passé sans encombre, je n'avais pas eu de scènes, de mon passé, comme il m'arrivait fréquemment, d'avoir. Et, j'étais donc parfaitement, détendue. Enfin, en apparence, du moins. En réalité, j'étais extrêmement, nerveuse. Une multitude de questions, ne cessaient de tourbillonner dans mon esprit : Ellie allait-elle venir ? Avait-elle deviné que j'étais celle qui lui avait glissé la carte dans la boite aux lettres ? Et bien d'autres encore. Je me faisais très certainement, une montagne de pas grand chose. Mais, j'admettais, que je tenais réellement, à avoir une sortie « normale » juste avec Ellie. La première fois que l'on s'était vu, j'avais été grandement éprouvée, de par notre aventure dans le manoir Blackstorm, la seconde je gardais Neil, enfin Cassandre, bref la fille de Lily et Elliot, quand elle n'était qu'un bébé. Et la troisième, remontait à il y a deux mois. Autrement, dit, nous n'avions pas réellement, eu le temps de bien faire connaissance. D'accord, elle avait les souvenirs d'Elliot, mais je souhaitais construire quelque chose, avec elle. Qu'elle ai ses propres souvenirs à mon égard, et pas uniquement ceux de mon neveu.

Presque mécaniquement, je m'étais dirigé vers la douche, afin de commencer à me préparer, le contact de l'eau sur ma peau, m’apaisa légèrement. Je sortis mon peignoir sur moi, avant de me diriger derrière mon paravent, afin de m'habiller comme d'habitude. J'avais opté pour un chemisier beige, seule et unique cadeau de Noël d'Hippolyte. Il, ne fallait pas croire, que parce nous étions fin Décembre mon deuil était finit. Au contraire, elle me manquait toujours. Mais, ce n'était pas lui faire honneur, que de rester bloquer dans le passé. C'est pourquoi, j'avais décidé de clairement, recommencer, à avancer.

Je relevais, mes cheveux, en un chignon lâche, avant d'enfiler une paire de botte, et un manteau d'hiver. Je, n'en avais pas besoin, mais encore une fois, j'avais toujours aimé paraître soignée et élégante. Prêtant, une attention toute particulière, à comment accorder ma tenue. Apollon, s'en était toujours moqué, disant que j'étais maniaque. Je le laissais dire. Balayant, ses remarques d'un geste désinvolte de la main.

Enfin, prête, je pris une grande bouffée d'air et me téléportait, à deux pas de la grande place. Je laissais, le vent s'engouffrer, dans mes cheveux, tandis-que, j'allongeais le pas. Une conversation me parvint aux oreilles. En tant que déesse, j'avais l'ouïe extrêmement, fine. Cela me permit d'ailleurs, de remarquer, qu'Ellie, était là et m'attendait. Le soulagement, m'envahis. Tandis-que, je dévoilais, enfin ma présence. Je, ne pris pas mal son accueil, Ellie, était Ellie, tout comme j'étais moi. Nous formions, un jolie duo de nul en relation sociale. L'idée me fit sourire. Je, n'avais pas encore regardé, la jeune femme brune avec nous, j'avais simplement, remarqué sa boite de badge. « Ni divin ni soumis », j’admets qu'au début, j'avais roulé des yeux, quand j'avais appris, l'existence, de ce mouvement, dirigé par le roquet du maire, comme je l’appelais. Mais, lorsque j'avais appris, que ma sœur en faisait partis. J'avais littéralement, éclatée de rire. Elles avaient une déesse dans leur rang, et elles ne s'en rendaient même pas compte. Au moins, cela occupait Aphrodite, qui ne cherchait plus à me « décoincer » pendant ce temps. Je retins de justesse, le fou rire, devant le discours de la jeune femme. Me contentant, de sourire, lorsqu'Ellie, lui dit que je n'étais pas agressive. En revanche, je dût faire un énorme effort. Pour me retenir pour l'histoire de l'adoption.

Nous avions, la journée devant nous et bien plus encore, je pouvais bien prendre cinq petite minutes, juste pour m'amuser. Mes yeux brillèrent, d'ailleurs de la même lueur espiègle, qui caractérisait généralement Apollon. Nous, n'étions pas jumeaux pour rien :

- A vrai dire, tout est une question de point de vu, concernant l'hospitalité. Si l'on n'y regarde bien, Storybrooke, se trouve dans le monde réel, hors nous y sommes depuis cinq millions, d'années, nous avons vu, la naissance de l'humanité et son évolution. Du coup, si l'on y réfléchit bien, n'est-ce pas plutôt vous, qui abusez de notre hospitalité ?

Un sourire en coin, prit place sur mes lèvres tandis-que je poursuivais mon discours :

- Ellie, n'est pas ma fille, mais ma nièce, nous avions rendez-vous justement ce matin, je l'emmène visiter la Nouvelle Orléans en Louisiane. Et, pour répondre, je suis effectivement, la déesse de la chasse, mais pas de panique, je ne me sers de mon arc que lorsque je dois me défendre. Hors, je ne suis pas menacé, nous ne faisons que discuter. Et de toute façon, comme Ellie, vous l'a dit, je ne suis pas agressive, je suis bien plus du genre pacifiste à vrai dire. Quant au compliment, sur mon physique, je vous en remercie et vous le renvoie. Même, si je ne suis pas très sensible à ce genre de choses. Généralement, ça c'est bien plus ma sœur Aphrodite ou mon frère Apollon. En, revanche, j'aime beaucoup votre robe, c'est un subtile mélange, entre la fin du moyen âge et le début de la renaissance. C'est vous qui l'avez faites ? Si c'est le cas, j'adorerais voir, ce que vous savez faire d'autres. Malheureusement, je crains de ne pas avoir plus de temps aujourd'hui. Dis-je avec une moue déçue. Mais, je serais ravis, de passer voir ce que vous faites, si nous, nous recroisons. Sur-ce, je vous souhaite une bonne journée.

Avec un grand sourire, je lui adressais, un signe, de la main, avant d’attraper celle d'Ellie, et de nous téléporter direction, le vieux carré français. Nous atterimes d'ailleurs, devant une grande demeure un peu à l'écart des autres, je la connaissais bien, puisqu'elle nous appartenait à mon frère, et moi. Je poussais, un soupire, de soulagement, contente de la voir, enfin tranquille.

- J'espère lui avoir fait suffisamment peur avec tout mon babillage dis-je j'aurais peut-être dût rajouter, que je pouvais faire apparaître, mon arc quand bon me semblait rajoutais-je pensivement, en tapotant mon indexe contre mon menton.

J'admettais, qu'il était rare que je parle, autant, j'étais plutôt, du genre glaciale à vrai dire. A ne pas parler, ou alors uniquement lorsque c'était nécessaire. Je faisais des efforts pourtant, pour arborer, une expression moins neutre. Apparemment, ça augmenterait mon capital si je souriais, d'après Alexis. Je, n'étais pas certaine de tout saisir, mais puisqu'elle s'était manifestement, donné pour mission, de me rendre un peu moins nul dans tout ce qui était relation, sociale, je ne voulais, pas saborder tous ses efforts

- Bienvenue à la Nouvelle Orléans, repris-je joyeusement, comme tu as l'air de préférer, les romans aux froufrous, je me suis dit, qu'une journée en Louisiane, était plus adapté à nos deux caractère. Tu peux décider, de ce que tu souhaite faire, pour commencer, je peux te proposer de commencer directement, par la visite, ou bien d'aller déguster un véritable petit déjeuner français. Même, si nous ne ressentons pas la faim, l'un n'empêche pas l'autre.

Pour ma part, je me sentais étrangement, bien. C'était l'effet que j'avais à chaque fois, que je revenais, ici. Même, si j'y avais passé les premières années après la guerre, à y chercher Apollon, je n'assimilais pas ça, à des mauvais souvenirs. J'avais toujours été heureuse dans cette ville. Et, je souhaitais, insuffler, un peu de la joie que j'avais en y allant à Ellie, le temps d'une journée


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________________________________________ 2016-01-10, 19:36

Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n’en peut mais... c’est à nous de déblayer nos nuages.

George Sand

La jeune femme fixait Diane avec des yeux ronds, un air de profond effroi marqué sur le visage. J'éprouvais presque de la compassion pour elle. Elle avait l'air de penser que les dieux étaient dangereux, et elle n'avait pas entièrement tort sur ce sujet. J'avais vu la puissance de Dolos se déverser sur tout un coin de San Diego, et surtout celle d'Elliot le terrasser. Sans parler de tous les documents que j'avais lus dans la bibliothèque d'Olympe et qui expliquaient les différents exploits de certains dieux. C'était tout bonnement ahurissant. Normal que n'importe qui se sente menacé, mais heureusement que certains divins étaient là pour protéger ce qui devait l'être. Diane faisait partie de ces bienfaiteurs. Je lui faisais entièrement confiance.

En entendant la déesse de la lune mentionner qu'elle irait avec plaisir chez la demoiselle pour voir les autres vêtements qu'elle avait confectionnés, cette dernière perdit toute substance et se contenta de balbutier quelques mots sans aucun sens. Elle devait se mordre les doigts d'avoir des talents de couturière.

Brusquement, Diane me prit par la main et l'instant d'après, le paysage avait changé. Nous nous trouvions toujours au milieu d'une rue, mais les demeures étaient différentes. Sur deux ou trois étages, avec un balcon qui courait sur toute la superficie des bâtisses. Un battement de cils plus tard, nous étions face à une maison imposante, un peu à l'écart, mais dans le même style que les autres. Je l'observais avec attention, charmée par l'atmosphère ancienne et chaleureuse qui imprégnait les lieux. Au loin, j'entendais une dizaine de trompettes chanter un air joyeux. Sans doute qu'un enterrement se déroulait non loin. Il est de coutume qu'à la Nouvelle-Orléans, on dise adieu aux morts en musique. J'aimais ce côté décalé dans la perte. Cela ne la rendait pas moins triste, mais peut-être plus facile à surmonter.

Je répondis un peu tardivement à Diane, un peu trop abîmée dans mes pensées :

"Je pense qu'elle a été terrifié. Si tu en avais dit davantage, elle aurait pris ça comme une attaque personnelle."

Je n'en étais pas certaine car j'avais bien du mal à comprendre les réactions des gens en général, mais c'était l'impression que j'avais en pensant à cette Summer.

Quoi qu'il en soit, je lâchai la main de Diane, trop embarrassée par ce simple contact. J'essayais de faire des efforts pour être plus "tactile" avec les autres, mais cela me paraissait étrange. Trop de proximité me mettait extrêmement mal à l'aise.

"Cette maison est importante pour toi."

Je levai la tête vers Diane avant d'esquisser l'ombre d'un sourire malicieux.

"Je l'ai deviné à ta façon de la regarder. Peut-être que je me trompe mais... j'arrive à voir quand les choses comptent aux yeux des autres. C'est bien l'une de mes seules qualités."

Et j'avais omis de préciser que je n'y arrivais pas toujours. Cette fois-ci, cela m'avait paru évident. Le visage de Diane semblait plus détendu, son regard plus serein.

Je réfléchis à tout ce qu'elle m'avait proposée. Je ne savais par quoi commencer. J'avais déjà goûté les petits déjeuners français lors d'une escale à Paris en compagnie de Lily.

"Une visite de la ville me ferait plaisir."

Je m'étais décidée là-dessus. Je ne connaissais la Nouvelle-Orléans qu'à travers les livres d'Anne Rice et il me tardait de mettre des images réelles sur les descriptions que j'avais lues, même si je me doutais que la capitale de la Louisiane avait
changé depuis les années 1860.

Nous nous mîmes en chemin. L'air était chaud et humide, en tous cas la température était nettement plus haute que dans le Maine. Même si je m'entêtai à garder mon bonnet, j'ouvris mon manteau et finis par le faire carrément disparaître, ne restant qu'en sweat-shirt. J'enfonçai les mains dans la poche ventrale et avançai la tête penchée, comme à mon habitude. Puis, je me souvins que je me trouvais dans un lieu inconnu et m'empressai de relever le menton afin de ne manquer aucun détail.

"Je suppose qu'il n'y a pas de vampires à la Nouvelle-Orléans, en réalité."
hasardai-je.

Je me sentais idiote d'avoir prononcé une telle phrase à voix haute. Je levai les yeux au ciel face à mon incapacité à formuler les formules d'usage lorsqu'on se promène avec quelqu'un, et précisai :

"J'ai lu une série de livres qui se déroulait ici. Dans une autre époque. Par moments, les relations entre les personnages étaient très... déroutantes."

Lire Anne Rice n'était pas l'idéal quand on cherchait à mieux se sociabiliser. J'avais eu besoin de me réfugier dans des lectures plus enfantines ensuite. C'est ainsi que Michael Morpurgo était entré dans ma vie, mais c'est une autre histoire.

Sans doute que parler de mes lectures n'intéressait pas Diane. Il fallait que j'arrête. Mais de quoi allait-on discuter ?

"Tu as récupéré le cadre que tu avais trouvé à Eadun City ?"

Pourquoi, pourquoi cette question était-elle sortie de ma bouche ? J'aurais voulu la ravaler, mais trop tard. Pour rien au monde je voulais réouvrir de vieilles blessures. Cette histoire avec Eleanor était bien trop douloureuse. Je me sentais toujours coupable de ne rien avoir pu faire ni pour elle, ni pour tous ces gens. Ils avaient tous été dévoré par l'appétit du Dragon. Je ne souhaitais pas en parler et pourtant, je venais de poser une question stupide à Diane. Evidemment qu'elle ne l'avait plus. Il avait dû rester piégé dans le passé, avec tout le reste.

Tout en marchant, j'aperçus subitement, au coin d'une rue, un étalage qui semblait être des brocanteurs. Ils avaient posé sur des tables à tréteaux une quantité faramineuse de livres en tous genres. Sur la longueur de la rue, des gens vendaient des livres d'occasion. Mon regard s'éclaira, trop heureuse d'être sauvée par une attraction aussi merveilleuse.

"J'adore la Nouvelle-Orléans."
murmurai-je alors que je ne m'y trouvais que depuis quelques minutes.

Je me précipitai vers le premier étalage et l'observai avec grande attention. L'homme qui le tenait me lança un sourire curieux, étonné de voir une enfant de mon âge se saisir des Lettres d'une Vie, un épais ouvrage de plus de mille pages, rédigé entièrement en français. Je baissai les yeux et me tournai vers Diane. Tout en lui montrant le livre, j'expliquai presque religieusement :

"Ce sont toutes les lettres que George Sand a écrites tout au long de sa vie ! Sa correspondance avec Chopin, Alfred de Musset, Flaubert ou encore sa fille ! Il paraît que c'est la meilleure autobiographie que l'on puisse lire à son sujet ! Je l'ai cherchée partout !"

Je tenais le livre tout contre moi, caressant fébrilement le bord élimé de la couverture.

"C'était une auteur incroyable et j'admire son parcours de femme libre. Malgré son époque, elle a su affirmer sa différence. Elle est restée elle-même malgré l'étiquette et a su créer sa place dans le monde. On devrait tous prendre exemple sur elle."

Ce n'était pas pour autant qu'il fallait collectionner les amants et fumer le cigare, mais au moins s'inspirer de son état d'esprit. Vivre libre, s'accepter tel que l'on est et ne pas suivre les avis des autres. C'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire.

Je me tournai de nouveau vers l'homme qui tenait le stand et lui demandait le prix du livre. Il crut me faire peur en m'annonçant cent cinquante dollars mais je les sortis tranquillement de la poche centrale de mon sweat-shirt et les lui tendis. Il ignorait que je venais de faire apparaître tout cet argent à l'instant. D'ordinaire, je n'aimais pas abuser de mes capacités, mais cette fois-ci, c'était pour un livre très rare et très précieux.

Je m'éloignai du stand, m'approchai du suivant tout en serrant le livre contre moi, et en ignorant l'homme qui, derrière moi, fixait la liasse de billets verts d'un air perplexe.

J'espérais que cette activité imprévue n'allait pas déranger Diane, car j'aurais eu beaucoup de mal à quitter cet endroit de rêve avant d'en avoir fait le tour. Soudain, je ne sus trop comment, je réalisai ce qu'elle avait voulu me proposer par "visite". Je me tournai vers elle, une expression sincèrement navrée sur le visage :

"Oh par 'visite', tu voulais dire me faire visiter la maison ? Je... je te demande pardon. J'ai... je comprends toujours tout de travers. On peut y retourner si tu veux. On finira la foire aux livres plus tard."

J'avais envie de me cacher entièrement la tête dans mon bonnet. Ce n'était pas possible d'être aussi gauche d'esprit.



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________________________________________ 2016-01-14, 01:36

Adventures are the best way to learn
Que serait la vie sans un peu d'aventure ?


La remarque de ma nièce fit mouche, il n'en fallut pas plus pour que j'éclate de rire. Voilà, j'avais réussis à trouver la méthode pour contrer le mouvement « ni divin ni soumis », se montrer sociable, et donner l'impression de vouloir s'en faire des amis. Je crois que je m'empresserais de raconter cette anecdote à Aphrodite la prochaine fois que je la verrais. Je, ne mettais que rarement les pieds en ville, et la maison que j'habitais comme n'importe quel habitation « divine » n'était pas recensé. Les gens ignoraient donc totalement qui j'étais s'ils me croisaient dans la rue. Aussi, le fait que la jeune femme de tout à l'heure ai su qui j'étais ne pouvait venir que de ma sœur. C'était tout à fait son genre, de chercher à effrayer les gens. C'était certainement, un ancien animal dans sa vie d'avant. Pour ça, qu'Aphrodite avait dût me mentionner.

"Cette maison est importante pour toi."

Je me tournais à nouveau vers ma nièce, quelque peu étonnée. Cela se voyait-il tant que cela ? Je croyais pourtant, être discrète même à ce niveau là. Peut-être, étais-je différente quand je venais ici. Plus détendue peut-être. J'avais toujours plus ou moins eu l'impression, que dès que je posais les pieds sur le sol de la Nouvelle Orléans, tous mes soucis s'envolaient :

"Je l'ai deviné à ta façon de la regarder. Peut-être que je me trompe mais... j'arrive à voir quand les choses comptent aux yeux des autres. C'est bien l'une de mes seules qualités."

Je fronçais les sourcils, l'une de ses seules qualités ? Mais, elle avait énormément de qualité ! Peut-être ne s'en rendait-elle pas compte. Mais, je pouvais largement l'affirmer. Et, ce n'était pas parce que je refusais toujours, de voir les gens que j'aimais se dévaloriser. C'était parce que je les voyais réellement, ses qualités :

- Tu as vu juste. Au cour des siècles écoulé, Apollon et moi avons eu...De nombreuses demeure dirons nous. Mais aucune, n'a vraiment mérité le nom de « foyer » à mes yeux. Hormis celle-ci. Nous sommes arrivés, ici sous le règne de Louis XIV. Un léger différent, entre lui et moi, a fait que nous avons embarqué direction le nouveau monde, comme ils l’appelaient à l'époque. Et nous sommes resté pendant très longtemps dans cette maison. Par la suite, nous sommes partis, à la découverte du reste du territoire, ou bien nous sommes retournés en Europe, mais nous avons toujours finit par y retourner. La dernière fois, où nous y étions tous les deux doit remonter aux années 20. J'y suis revenu par la suite, toute seule. Après la grande guerre divine, on a été séparé, j'ignorais où il était ma seule certitude c'était qu'il était toujours vivant, alors je l'ai cherché, et j'ai commencé par ici.

Je lui adressais un sourire, pour conclure. Un peu comme pour lui prouver, que réussir à me faire partager une anecdote de mon passé, n'était pas donné à tout le monde, et que pourtant, elle avait réussit.

Ramenant, une mèche de cheveux, échappé de mon chignon, derrière mon oreille, j’acquiesçais lorsqu'elle dit vouloir commencer par une visite de la ville. Je me doutais bien, que c'était ce qu'elle souhaiterait faire en premier. Aussi, nous, nous mîmes immédiatement, en chemin. Le silence, s'installa de nouveau entre nous, mais il ne me semblait pas pour autant gênant. Je laissais, simplement, le bruit de mes talons claquant sur les pavé, ainsi que les bruits de la ville qui se réveillaient, nous mettre dans l'ambiance. Même à cette heure ci, elle commençait tout juste à réellement se réveiller.

La question, qu'elle me posa étrangement, ne me surprit pas tant que ça, même sans la justification, à propos de ses lectures. Je pensais, deviner de quelle série de livre, elle parlait. Apollon, les avait acheté à leur sortie. Du moins les premiers tomes. Il avait choisit de me les offrir. Il trouvait ça amusant, ça traitait de créature folklorique, à ses yeux, c'était la lecture parfaite pour la déesse de la chasse. J'avais continué, même après l'avoir perdu, c'était une manière de le garder prêt de moi :

- Pour les vampires, c'est plutôt Storybrooke répondis-je amusée, mais la question, n'a rien de stupide. Tu sais, la Louisiane a un très long passif avec ce mythe. La Nouvelle Orléans est d'ailleurs considéré comme la capitale mondiale des vampires. Il, n'y a qu'a voir toutes les séries sur le sujet, avec cette ville comme cadre. D'ailleurs les livres d'Anne Rice, ont largement popularisé le mythe. Il y a plein, de quartier touristique qui y sont associé comme celui dans lequel nous, nous trouvons en ce moment.

Parler littérature, et mythe, j'aimais ça plus que tout. Je nous avait trouvé un point commun, à toutes les deux. Nous progressions, en douceur, mais tout de même. Je, me contentais de peu. Sûrement, parce que j'étais aussi un peu du genre à ne pas en donner beaucoup. J'avais une armure autour du cœur. Je n'acceptais de la briser qu'en de rares occasions. Qu'on le croit ou non, mais je n'avais jamais, été aussi entouré. Pour certains, ça pouvait être peu, mais pour moi, les personnes, à qui j'avais accepté de m'ouvrir, les liens que j'avais tissé, tout ça, ne serait jamais arrivé il y a quelques années encore.

La conversation, s'orienta vers Eadun City, immédiatement, j'eus ce réflexe stupide, de porter ma main à mon ventre, avant de l'enlever tout aussi rapidement comme brûlé. Eleanor, avait fait à nouveau naître en moi, un sentiment, que je croyais avoir enfouis profondément, après le décès de mes chasseresses. J'avais voulu l'écraser, le renvoyer aux tréfonds de mon être comme je l'avais fait à l'époque, mais impossible. Il, me serrait les entrailles un peu plus chaque jour. Et pourtant, je m'y refusais. Pas question, de sacrifier une vie innocente de plus. Je, n'avais rien dit à Pitch. Apollon, était tout aussi ignorant que lui, sur ce sujet, et pourtant il était la personne qui partageait mon âme. Mais, la question était terriblement délicate. Comment, dire que l'on désirait être mère, tout en refusant à la fois de l'être ?

- J'ai toujours le cadre dis-je, avant de partir de l'église, je l'ai fait disparaître. Je peux faire, apparaître mon arc à volonté. Tout comme, lorsque je possédais encore le trident, il m'était possible de le faire. On peu dire, que les objets sont stocké dans une sorte de dimension parallèle, intouchable. J'y ai envoyé le tableau, exactement à la même place que là où je stocke mon arme. Pour être honnête, l'achat était plus informatif qu'autre chose. Cet endroit, et ces enfants représentés dessus, tout ceci dégageaient une impression, bien trop familière pour qu'il ne s'agisse que d'une coïncidence. Je l'ai montré à Apollon, et il a eu la même impression, que moi. Malheureusement, impossible de l'expliquer. Nous avons beau avoir fait maintes, et maintes recherches, nous n'avons rien trouvé pouvant nous apporter des éclaircissement. Il a finit, accroché dans le salon, au dessus de la cheminé. C'était son idée, je précise. J'étais plus pour le conserver sur Olympe, mais mon frère, trouvait que ça « égayait » le salon.

Nous, nous engageâmes dans la rue royale. Paradis, des antiquaires en tout genre, et le regard d'Ellie, fut rapidement, attiré par un bouquiniste. Je restais en retrait la laissant faire, tout en souriant discrètement. J'en profitais également, pour enlever ma veste, un peu trop chaude pour le climat de la ville. Mieux valait, ne pas trop attirer l'attention.

Elle revint, finalement, un livre épais entre les mains, et se lança dans une explication, de ce qu'il était, que j'écoutais avec attention.

- Je, n'ai jamais rencontré George Sand en personne, et pourtant j'en ai rencontré des auteurs, des musiciens, des poètes, des dramaturge, des peintres et j'en passe au cours de ma très longue vie. Mais, j'ai lu certains de ses livres. J'ai particulièrement aimé la marre au diable. C'est étrange. J'ai cinq millions, d'années j'ai vu des tonnes des choses, et malgré toute l'étendue de ma culture littéraire, j'ai toujours l'impression qu'elle n'est rien à côté de la tienne.


Oh, je ne m'en plaignais pas, cela me permettait, d'élargir mon champ de lecture à chaque fois, et me donnait envie de lire de nouvelles choses. C'était en partie pour ça, que j'appréciais la compagnie d'Ellie. Même lorsqu'elle s'empêtrait dans des excuses pour une bévue qu'elle n'avait pas commise :

- Eh bien, je songeais à te faire visiter la maison, oui mais plus tard, répondis-je toujours sur le même ton amusée, que j'avais emprunté pour parler des vampires. A vrai dire, c'était même l'activité que je songeais faire en tout dernier. Je lui fit un sourire encourageant pour lui signifier que tout allait bien, elle n'avait commit aucune erreur, qu'elle se détende.

Le mieux, était d'ailleurs de le lui montrer par moi même en y réfléchissant bien :

- Est-ce que tu as déjà assisté à un office ?
Repris-je bien sur que non quelle question idiote me fustigeais-je c'est la première fois que tu met les pieds ici. Je te propose de poursuivre, par la rue Chartres, elle nous conduira devant la Cathédrale Saint Louis. Un office à la Nouvelles Orléans, est quelque chose qu'il faut voir au moins une fois dans sa vie. Même si l'on ne croit pas en dieu, pour des raisons évidente. Ça n'a rien à voir avec les messes barbantes que l'on peu trouver en Europe, c'est une toute autre culture. Et les Choeurs de Gospel, c'est une chose qu'il faut avoir entendue. Mais si ça ne t'intéresse pas trop, on peu toujours allé là-bas pour les artistes. Il, y a bien souvent, des musiciens, ou bien même des comédiens jouant devant la Cathédrale. En, revanche, il vaut mieux faire attention aux diseuses de bonne aventures, elles sont prête à tout, pour arnaquer les touristes. J'en ai vu plus d'un se faire plumer.

Ça amusait beaucoup Apollon, à l'époque. Il faisait exprès à chaque fois, de jouer les grands naïf, pour mieux me raconter les soit distantes prédictions. Je me souviendrais toujours de la fois où on lui avait prédit qu'il rencontrerait le grand amour dans la même journée. C'était justement, le soir où il s'était trouvé une admiratrice un peu trop amourachée de sa personne. J'avais ris toute la soirée, de le voir tenter de contrer les assauts de la pauvre fille, avant d'avoir pitié de lui, et de voler à son secours.



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________________________________________ 2016-01-15, 22:43

Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n’en peut mais... c’est à nous de déblayer nos nuages.

George Sand

Je fixais Diane sans pour autant oser la regarder droit dans les yeux. Cela aurait été indélicat étant donné à quel point je m'étais montrée maladroite. J'avais fait preuve d'égoïsme en m'élançant dans la rue sans attendre qu'elle précise de quelle visite il était question. Je me sentais complètement embarrassée. Elle m'avait proposée une sortie toutes les deux et j'avais tout gâché. J'enfonçai instinctivement la tête dans mes épaules.

Diane chercha à me rassurer en me disant qu'elle comptait me montrer la maison en dernier, mais je n'en étais pas sûre. Sans doute se justifiait-elle afin de me rendre plus à l'aise. Ce n'était pas me rendre service. En tous les cas, je n'éprouvais qu'une gêne supplémentaire. Malgré tout, je répondis timidement à son sourire et hochai la tête à sa proposition, souhaitant mettre le plus de distance possible avec ma bévue.

"Cela m'intéresserait beaucoup de voir un office, ça a l'air passionnant. Et puis... j'aime beaucoup la musique qui est chantée avec le coeur. J'écoute beaucoup d'opéra ou des symphonies, ça aide à calmer mes pensées."

De plus, me rendre à l'église en compagnie d'une déesse était suffisamment improbable pour me plaire plus que de raison, mais je me tus sur ce point. Tandis que nous quittions la rue Chartres -après que j'eusse subrepticement inspectée le reste de l'étalage du bouquiniste sans rien trouver d'intéressant- je m'abîmai de nouveau dans le silence.

Je réfléchissais à la longue existence que Diane avait vécue. Son existence à la Nouvelle-Orléans n'était qu'une infime partie. Elle avait dû incroyablement souffrir de la perte de son jumeau. Je peinais à imaginer l'incommensurable chagrin qu'elle avait ressenti. Chaque dieu avait eu son lot de douleurs. L'éternité ne semblait vraiment pas être un cadeau... A quoi bon être immortel si c'était pour subir différentes souffrances plus atroces les unes que les autres ?

Je replaçai correctement mon bonnet sur ma tête car il me provoquait des démangeaisons sur le front. Je le gardai malgré tout enfoncé sur mon crâne, car je n'aimais pas la forme de ce dernier. Je songeai aux paroles de Diane concernant "ma grande connaissance" et décidai de rompre la monotonie de la marche. J'ouvris la bouche et m'efforçai de braver mon côté renfermé.

"Je n'ai pas lu tant de livres que ça... C'est surtout qu'Elliot a une culture littéraire tellement pauvre que je ne me sens obligée de rattraper le temps perdu."

Je lançai un coup d'oeil malicieux à la déesse et serrai davantage l'épais volume contre moi. Je n'étais pas sûre d'arriver à le faire disparaître comme Diane l'avait fait pour le cadre à Eadun City. Je craignais trop de le pulvériser, et c'était un document bien trop rare pour prendre le risque. Je ne voulais pas non plus importuner la déesse en lui demandant de le faire à ma place. Cela me paraissait plus que mal élevé. Alors je gardais le livre dans mes bras, les yeux levés vers les bâtisses et les curiosités de la rue. Nous étions presque arrivées à la cathédrale mentionnée par Diane. Comme elle l'avait prédit, différents artistes se disputaient l'espace. Un dessinateur avait choisi certains pavés comme toiles et traçaient des fleurs ou des paysages que la pluie ferait disparaître tôt ou tard. Alors que nous passions devant lui, un guitariste au teint hâlé me suivit du regard tout en entonnant un air enjoué. J'accélérai l'allure et penchai la tête, le feu aux joues par tant d'attention. Des gens grimés donnaient un spectacle devant la cathédrale et certains passants s'arrêtaient, leurs rires se mêlant aux bruits de la ville. Tout semblait être différent, ici. Comme si les aléas de la vie glissaient sur les gens sans vraiment les atteindre. Je comprenais pour quelle raison Diane affectionnait autant ce lieu. L'atmosphère était très différente des endroits où je m'étais déjà rendue. Aucun ne respirait autant la joie de vivre tout en entretenant une part énigmatique avec la mort et l'au-delà.

Brusquement, mon regard fut attiré vers une vieille femme à la peau sombre et parcheminée. Elle était assise à une table, les mains jointes sur un paquet de cartes de tarot. Elle fixait la rue par sa porte grande ouverte, depuis sa boutique vieillotte. Aucun écriteau pour préciser de quoi il s'agissait, mais je l'avais très bien compris.

"Et si l'on se renseignait sur notre destin ?" suggérai-je avec un sourire complice à l'adresse de Diane.

Elle n'avait pas l'air partant, aussi je précisai en m'approchant d'elle :

"Je ne prête aucun crédit à ce genre de boniments, mais ça peut être amusant, qu'en dis-tu ? Si elle t'annonce que tu perdras la vie à tes trente ans, ça nous fera bien rire !"

C'était une façon comme une autre de s'amuser. Je me laissai aller à sourire pour l'encourager à me suivre, et entrai dans la boutique vieillotte. La diseuse de bonne aventure posa les yeux sur moi et aussitôt, un sourire commercial étira ses lèvres charnues.

"Assis-toi donc mon enfant. Là, c'est bien."

Je pris place sur la chaise vermoulue devant elle, m'asseyant tout au bord au cas où elle craquerait sous mon poids. La voyante fit glisser son jeu de cartes, l'étendant sur la table en éventail. Elle me demanda d'en choisir trois. Je m'exécutai, la mine très sérieuse, alors qu'au fond de moi, je riais sous cape. Je sentais le regard de Diane posé sur nous et je pouvais aisément imaginer son expression mi-exaspérée, mi-amusée.

Solennellement, la voyante retourna les cartes une par une. La première représentait une créature ailée très étrange qui tirait la langue, la seconde un homme barbu assis sur un trône avec un sceptre. Quant à la troisième, il s'agissait d'un astre qui dispensait sa faible lumière à deux créatures ressemblant à des chiens ainsi qu'un... homard. Je clignai des yeux, de plus en plus éberluée. J'étais vraiment hermétique à la cartomancie.

"Le Diable, l'Empereur et la Lune.
" énonça la voyante. "C'est étrange... je n'ai jamais vu ces trois cartes en même temps dans un même tirage."

J'observai les cartes d'un air vague ; les paroles de la voyante éveillèrent à peine un soubresaut d'intérêt, car je savais bien qu'elle avait dit cela uniquement pour m'intriguer. Je n'allais certes pas tomber dans le piège. Il m'en fallait davantage, mais ce n'était pas de sa faute, elle ne pouvait savoir tout ce que j'avais vu. Ce qui me prouvait qu'elle n'était pas très talentueuse.

"Il faut un début à tout." répondis-je avec un sourire aimable.

La voyante m'écoutait à peine, penchée sur les cartes à les fixer intensément. Je coulai un regard vers Diane, amusée par son comportement.

"Dans ce tirage particulier, le Diable représente le chaos primordial, l'inconscient créatif. L'Empereur symbolise tout ce qui est stable, carré, la cohésion au monde. Quant à la Lune, elle englobe l'imagination dans ce qu'elle a de plus pur, à son stade le plus neuf. Tel un enfant qui découvre le monde et le crée à son image."

J'hésitai à me lever de ma chaise. Je me sentais de plus en plus déçue. La cartomancie est un art bien trop houleux et incertain. Je n'en attendais pas davantage. L'amusement s'arrêtait là. Sans l'avouer à voix haute, j'aurais aimé que la diseuse de bonne aventure me révèle quelque secret sur mon existence. J'aurais souhaité que le voile se lève un peu sur les mystères qui m'habitaient, mais il fallait croire que je n'obtiendrai jamais les réponses que j'escomptais.

"C'est un chemin aussi merveilleux..."
reprit la cartomancienne d'un ton pensif, tout en caressant les cartes de l'Empereur et de la Lune. "Que chaotique."

Ses doigts s'arrêtèrent au-dessus du Diable. Brusquement, ses paroles éveillèrent un soupçon d'intérêt en moi. Et puis, autant s'impliquer un peu. Cela ne demandait pas beaucoup d'efforts.

"Quand vous dites ça, vous voulez parler de ma vie ?"

Sceptique, la cartomancienne gardait les yeux rivés sur la table, en pleine réflexion. Soudain, elle leva la tête vers moi et déclara :

"Je ne crois pas. Je ne fais qu'interpréter ce que je lis. Pourrais-je observer les lignes de votre main ?"

Ce n'était pas une question que l'on entendait tous les jours. Je jetai un coup d'oeil vers Diane, puis tendis ma paume ouverte à la femme d'un air faussement détaché. Cette dernière se pencha par-dessus et posa ses doigts contre ma peau. Je frémis, n'appréciant pas les contacts imprévus mais restai immobile. Peu à peu, l'inquiétude commença à me gagner. Comment les cartomanciennes faisaient-elles pour parvenir à angoisser les gens ? C'était un don plus puissant que de lire des fariboles dans les mains ou les cartes.

Nerveuse, je sentais les doigts de la femme parcourir les lignes de ma main. Je me mordis les lèvres. Soudain, elle l'agrippa sans cesser de la fixer. Je voulus me dégager mais elle avait une sacrée poigne. Je déglutis avec peine, laissant transparaître une grimace de douleur alors que ses ongles s'enfonçaient dans ma chair. Que faisait-elle ? Je me penchai sur ma main mais ne vis rien de particulier.

Une goutte de sang coula lentement de la narine droite de la cartomancienne, alors qu'elle restait figée, concentrée sur les lignes de ma main. Je voulus me dégager une fois de plus mais soudain, elle me libéra. Paniquée, j'en profitai pour reculer d'un bond et sauter sur mes pieds.

"C'est fini. Partez, maintenant..." dit-elle d'un ton évasif.

Affaiblie, elle se leva à son tour et passa une main sous son nez. En voyant le sang sur ses doigts, elle devint encore plus affolée, si c'était possible.

"Partez !" répéta-t-elle avant de se diriger vers un rideau et de disparaître dans l'autre pièce.

"Je... je ne vous ai pas payé !" fis-je, déconcertée.

Sa voix étouffée me parvint depuis l'autre côté :

"C'est gratuit. Allez-vous en !"

Je me saisis de mon livre posé sur un coin de la table et le serrai contre moi, la tête basse. Qu'avait-elle vu ? Pourquoi avait-elle saigné du nez ? Se plonger dans les lignes de ma vie l'avait-elle éprouvée à ce point ?

Je me dirigeai vers la porte ouverte d'un pas chancelant. Je n'avais pas envie de savoir ce qu'elle avait vu même si j'en mourrais d'envie, mais je craignais trop de connaître les réponses. J'avais peur de ne pas être prête à les entendre.

J'adressai un sourire forcé à Diane.

"Je crains qu'il ne soit trop tard pour l'office."

Voilà comment plomber définitivement une journée. Quelle idée avais-je eu de vouloir entendre la bonne aventure ? Encore une fois, mon idée avait été mauvaise.

Je tournai la tête vers la table sur laquelle les cartes étaient toujours étalées en éventail, avec les trois retournées dont les curieux personnages semblaient me scruter. En particulier le Diable. Je lui tirai la langue à mon tour -attitude très puérile j'en conviens- avant de ramasser les trois cartes et les ranger dans la poche centrale de mon sweat-shirt. Après quoi, je pivotai de nouveau vers Diane. J'avais envie de m'excuser de lui avoir fait raté l'office mais j'avais l'impression de le faire sans arrêt. Il fallait que je cesse de me sentir fautive pour la moindre chose, mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

Perdue dans mes pensées, j'avais glissé une main dans ma poche, serrant les cartes de tarot, tandis que mon autre main maintenait le livre contre ma poitrine.

"Rien que des boniments."
murmurai-je, mais ma voix n'avait jamais paru aussi incertaine.

Je ne pouvais oublier la peur qui dévorait ses yeux lorsqu'elle avait lâché ma main. Qu'avait-elle vu ? Pourquoi avait-elle été aussi effrayée par... moi ?



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________________________________________ 2016-01-19, 03:11

Adventures are the best way to learn
Que serait la vie sans un peu d'aventure ?


Bon, apparemment, elle croyait toujours qu'elle avait une bêtise, mauvais point. Mais, elle était intéressé par l'office. Ça en revanche, c'était un bon point. J'espérais pouvoir réussir à la détendre. Je ne voulais pas qu'elle passe son temps à s'excuser. La maison, n'était pas si important que cela, il y avait foule de choses à voir. Et on pouvait aisément, en voir pas mal en une journée. Le tout, était d'arriver à lui redonner le sourire, et qu'elle fasse ce qu'elle veut. Je voulais, qu'au final, ce soit elle, qui décide, et qu'elle en arrive spontanément à me proposer des choses qu'elle avait envie de faire. Mais, le lui faire comprendre d'entrée de jeux était une tâche plus ardue que je ne me l'étais imaginé. Pour autant, je ne me découragerais pas. Je voulais passer du temps avec ma nièce, et je voulais qu'elle retrouve le sourire.

Ellie, sur mes talons, nous nous engageâmes dans la rue Chartres. Je réfléchissais à la suite des étapes. Il y avait tant à avoir, mais j'hésitais. La ville avait toujours flirté avec l'au delà. Il y avait de nombreuses histoires de demeures hanté, et le circuit touristique, proposait toujours sont lot de frisson. Nous l'avions fait plusieurs fois avec Apollon. Si ni l'un ni l'autre ne croyait aux fantômes. Il régnait une ambiance de mysticisme particulièrement fascinante. J'en venait presque à en éprouver des frissons, lorsque nos différents guides, se lançaient dans les explications sur les différentes histoires plus ou moins tragique, expliquant le fait que les lieux étaient hantés. Ils avaient l'art de captiver, et de faire retenir le souffle de leur publique. J'avais toujours eu l'impression, d'être happé à l'intérieur d'un livre, et de vivre l'aventure en compagnie de ces personnes dont l'histoire nous était conté. J'avais toujours dit, qu'il s'agissait d'une expérience qu'il fallait vivre ne serait-ce qu'une fois, lorsque l'on visitait la Nouvelles Orléans. Mais, depuis l'histoire à Eadun City, j'admettais, prendre mille précautions, en ce qui concernait l'au delà et les fantômes. J'ignorais donc, si faire voir, cette partie de la ville à Ellie, serait une bonne idée.

J'écoutais ce que me disait Ellie, avant de lui adresser le même regard suivit d'un sourire tout aussi malicieux. Oui Elliot, hormis les comics, je me doutais bien que ce n'était pas son genre de prendre du plaisir à se perdre dans un épais volume et ce peu importe la nature du livre. Je pensais à Aphrodite, et la tête qu'elle devait très certainement faire face à ce « spectacle » la pauvre. Elle qui aimait tant les arts :

- J'avoue que je n'ai pas à me plaindre de ce côté là, Apollon est au contraire un très grand lecteur. Il, m'a fait découvrir de nombreux auteurs, et j'ai toujours pu me fier à son jugement. Il savait parfaitement, ce que j'aimais ou non.


Nous arrivâmes finalement, sur la place St Louis. Immédiatement, mon sourire s'accentua. Qu'est que j'aimais cet endroit. De tout temps, les artistes m'avaient fasciné, très certainement, l’influence, de mon frère. Nous adorions nous y promener, et je restais fasciné devant les comédiens, qui imperturbable, montraient leur pièce aux passants. Tandis-qu'au loin, l'on pouvait entendre un violoniste, entamer un air classique.

Je me retournais pour demander à ma nièce ce qu'elle pensait de tout cela, mais je pu voir que son regard semblait accroché à la devanture d'une boutique de bonne aventure. Le reniflement méprisant, fut retenue de justesse. En tant que sœur, du dieu de la divination. Je savais parfaitement, que l'on ne pouvait pas lire l'avenir dans les cartes. Tout ceci n'était que des boniments. De douces paroles, afin d'endormir la méfiance des touristes, et ainsi mieux les dépouillés. C'est pourquoi, je l'admets, n'étais-je pas très emballé par l'idée de nous en approcher. Ellie, avait beau dire, qu'elle n'y croyait pas, le principe restait le même. C'était un piège à touriste, et je n'aimais pas encourager une telle pratique. Néanmoins, j'avais clairement dit, que je souhaitais qu'elle agisse spontanément. Ce serait, donc contradictoire de me fermer complètement. Si elle, voulait qu'on lui lise la bonne aventure, fort bien. Je rendis les armes me contentant de lever mes mains au ciel avant de les faire redescendre en signe de réédition, suivant ma nièce dans la petite boutique de la voyante.

Je la laissais faire son numéro devant Ellie, j'étais pour ma part totalement hermétique à tous ces simagrée. C'est donc, tout naturellement, que je m'adossais au comptoir, pendant que ma nièce, se faisait tiré les cartes. Je pouvais sentir qu'elle était aussi impressionnée que moi, par le numéro de la diseuse de bonne aventure. Autrement dit, absolument pas. J'hésitais à jouer avec mon téléphone. Certes se serait une attitude fort grossière, mais très honnêtement, je n'en avais cure. Et pourtant, j'étais quelqu'un d'extrêmement respectueux en règle générale. Mais j'avais envie de signifier que son numéro avec les cartes ne nous impressionnait nullement. C'est pourquoi, je leur jetais un regard mi amusée mi exaspérée.

Mes sourcils se froncèrent, à la question d'Ellie et à la réponse. J'avais acheté un jeu de tarot divinatoire il y a fort longtemps, juste pour m'amuser. C'était quelque chose de bien trop obscure pour moi. Apollon, était doué pour ce genre de choses, il n'était pas le dieu de la divination pour rien. Mais, tout comme ses visions, les cartes n'étaient jamais clair. Je m'étais toujours demandé, comment il faisait, pour supporter de ne pas avoir de réponse précise. Il, n'avait que des bribes d'informations, des énigmes. A sa place, je serais sûrement devenue folle. Ce devait être pour cela d'ailleurs, que c'était lui qui avait hérité de ce don.

Je me crispais en la voyant agripper la main d'Ellie. Tout mon corps était tendue, comme un arc. J'étais prête à bondir, si elle lui faisait le moindre mal, elle aurait à faire à moi. La femme relâcha bien vite la main, de ma nièce, lui demandant de partir, pour ma part je ne me fis pas prier. Une fois, Ellie arrivée à ma hauteur, je jetais un dernier coup d'oeil à l'intérieur de la boutique, avant de faire un pas dehors. Je la sentais troublée, il était peut-être temps d'être clair avec elle :

- Mettons les choses au point Ellie Sandman, je ne t'ai pas proposé cette journée pour que tu t'excuse sans cesse. Je connais cette ville comme ma poche, j'y ai passé tellement, d'années, que je saurais te décrire avec une exacte certitude ce qui a changé ou non. Si nous y sommes aujourd'hui, c'est avant tout pour te faire plaisir. Alors, si l'on rate l'office parce que tu as voulu allé te faire tirer les cartes. Ce n'est pas grave l'important c'est ce que toi tu as envie de faire.


Je n'avais pas haussé le ton, ma voix était resté aussi calme et douce qu'à l’accoutumé :

- Apollon semble être d'excellente humeur aujourd'hui, nous avons un magnifique zénith de soleil. Cela signifie aussi qu'il est midi. Nous allons donc continuer sur St Charles Avenue, prendre le Tramway qui nous emmènera jusqu'au Garden District, là nous continuerons jusqu'en face du cimetière Lafayette et prendrons une table au Commander's Palace où un déjeuner typiquement locale nous y attends. Après, nous en profiterons pour faire le tour des manoir du quartier, et d'un plus particulièrement qui je le pense saura retenir toute ton attention. Tu me parlais de vampire tout à l'heure. Visiter la demeure ou a vécus l'auteur des Chroniques des Vampires, jusqu'à il y a dix ans de cela t’intéresserai-t-elle ?

Je lui adressais un sourire malicieux, tandis-que mes yeux pétillaient d'amusement, j'espérais bien réussir ma tâche et lui faire oublier ses soucis le temps d'une journée. Je, ne m'avouais jamais vaincus. En particulier lorsqu'il s'agissait de faire plaisir aux gens que j'aimais.



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________________________________________ 2016-01-28, 17:44

Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n’en peut mais... c’est à nous de déblayer nos nuages.

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Je jetai un coup d'oeil intimidé à Diane, qui me certifiait une fois de plus que je pouvais entièrement décider de nos activités et que je ne devais pas me sentir obligée de m'excuser sans arrêt. Hélas, je ne voyais pas comment changer ce trait de ma personnalité. Je me sentais fréquemment coupable de tout ce qui pouvait arriver. Si quelque chose tournait mal, je me disais que j'aurais forcément pu l'éviter en agissant autrement. J'avais alors une dizaine d'idées parallèles qui me venaient à l'esprit, bien que ça soit inutile car je réagissais toujours à retardement. On ne peut changer le passé. Elliot m'aurait dit le contraire mais il était bien trop dangereux de bouleverser le cours du Temps. Le souvenir d'Eleanor et de la ville en flammes étaient toujours aussi vivaces dans mon esprit. Non, le passé est bien trop fragile pour y toucher.

"Je suis désolée, je suis comme ça. Je n'arrive pas à ne pas m'excuser. Je te demande pardon."
dis-je à Diane en rougissant quelque peu.

De pire en pire. Je venais de le faire par trois fois dans deux phrases différentes. Si j'avais pu cacher mon visage dans mon bonnet, je l'aurais fait. A la place, je me grattai le front et enlaçai de nouveau mon livre. Je le gardais serré contre moi tandis que nous marchions dans la rue. Diane mentionna le soleil et je levai les yeux vers celui-ci, aussitôt éblouie. Je ne soutins pas son éclat très longtemps. Elle avait raison, Apollon devait être en forme. Je ne l'avais entrevu qu'une seule fois jusqu'à maintenant, ce terrible jour où nous étions revenus du passé. Si Diane en était aussi proche, il devait être une personne d'exception.

Tandis qu'elle me proposait de prendre un petit déjeuner pour ensuite aller visiter la maison d'Anne Rice, je repensais à ce que la voyante avait dit. J'étais parfaitement capable d'écouter Diane tout en réfléchissant à autre chose. Je fronçai les sourcils, chamboulée, même si je n'osais pas en discuter avec la déesse car je craignais de l'ennuyer. Elle ne prêtait aucun crédit aux diseuses de bonne aventure, et les paroles de la cartomancienne n'auraient pas dû me perturber autant. Je décidai donc d'en faire abstraction.

"Visiter la maison d'Anne Rice me ferait vraiment très plaisir." dis-je en cachant très mal ma joie.

Pour tout avouer, je n'avais retenu que cette partie-là de toute sa proposition, mais j'étais ravie de la suivre dans le tramway. Je n'en avais encore jamais emprunté. Tout en observant la ville à travers la vitre, je confiais à Diane avec un sourire :

"C'est tellement agréable de se comporter comme des mortels ordinaires. De marcher, de prendre le tramway... Ca me fait penser à la période où j'ai vécu à Sacramento. Je n'utilisais aucun de mes pouvoirs à ce moment-là, de peur qu'Elliot ne parvienne à me localiser."

Je ne regrettais pas de m'être exilée juste après le voyage en Grèce, car cette période d'isolement m'avait permis de faire le point, d'être moins dépendante de mon double et surtout de m'émanciper de lui. En plus, j'avais rencontré Neil à Sacramento. Destin ou coïncidence ? Je m'interrogeais toujours à ce sujet. Quoi qu'il en soit, j'assumais totalement mon choix.

Comme prévu, le tramway s'arrêta au Garden District et nous descendîmes. Nous marchâmes jusqu'au cimetière Lafayette. En passant devant les grilles, j'observai avec curiosité les sépultures de différentes tailles et époques. J'avais toujours aimé les cimetières, avec leur atmosphère triste et inquiétante. Etrangement, je me sentais apaisée de marcher au milieu des morts. On ne pouvait pas trouver endroit plus silencieux sur terre.

J'hésitais à partager cette pensée avec Diane, mais cette dernière semblait décidée à m'emmener au restaurant. Je la suivis donc sans piper mot. Le Commander's Palace était réellement fascinant avec sa façade en bois blanche et bleu clair. L'intérieur était à la fois spacieux et coquet, en somme accueillant. Je choisis une table proche de la vitre -j'aimais voir l'extérieur- et posai mon épais volume juste à côté de mon assiette.

Le serveur nous proposa des plats typiques du pays, mais je fronçai le nez en entendant la soupe à la tortue ou les huîtres. Hors de question que je goûte de telles choses ! Je croisai le regard de Diane qui eut un petit rire en voyant ma grimace. Le serveur précisa d'un ton pincé qu'ils avaient d'autres plats. Je commandai donc un Po Boy ainsi qu'un Gumbo. Les descriptions sur le menu me paraissaient beaucoup plus abordables.

Lorsque je vis arriver le ragout composé de riz et de tomates baignant dans une sauce brune, ainsi que des légumes surmontés de crevettes et d'écrevisses, j'écarquillai les yeux. Cela sentait drôlement bon, les épices embaumaient l'air, mais le plat était immense ! Jamais je ne parviendrai à le terminer !

"Il va falloir que tu m'aides pour manger tout ça." déclarai-je à Diane.

Je poussai le plat au centre de la table et mis un peu de ragout dans son assiette puis dans la mienne. Je faillis m'étrangler lorsque le serveur amena le fameux Po Boy. Il s'agissait du sandwich le plus gigantesque que je n'avais jamais vu : le pain imbibé de sauce était garni à ras bord de crevettes et d'écrevisses, toutes frites dans l'huile. Comment pouvait-on manger des fruits de mer dans du pain ? Je clignai des yeux, hébétée face à ce monstre.

"Selon la tradition de la Louisiane, après avoir mangé un Po Boy, on ne doit plus avoir de place pour un dessert. Comme vous pouvez le constater, on le prépare avec une baguette de pain "à la française." précisa le serveur.

Je le croyais sur parole concernant le pain, car j'avais très souvent fait des escales dans des boulangeries parisiennes et même si je savais les reconnaître différents pains, j'aurais été bien incapable de dire ce qu'était celui-là tant il était imbibé de sauce.

Après un repas PLUS que copieux, et rempli de silences -je ne savais toujours pas comment faire la conversation- nous retrouvâmes le charme alangui de la rue.

Je jetai toujours de subtils coups d'oeil vers le cimetière et finalement, me souvenant de ce que m'avait dit Diane, je demandai en rassemblant tout mon courage :

"Est-ce que... ça te dirait de... faire un tour dans le cimetière ?"


Là c'était sûr, elle allait me prendre pour une folle. Personne ne propose une balade dans un lieu aussi lugubre. En règle générale, les gens préféraient ne pas y aller, sauf par obligation.

Nous étions juste devant les grilles ouvertes, dévoilant les premières rangées de tombes disparates. Par endroits, certains monuments étaient plus ou moins enfoncés dans le sol, en raison de l'affaissement du terrain au fil du temps, sans doute. D'autres avaient été délogé par les racines de vieux arbres, conférant au cimetière une atmosphère étrange et inquiétante. Un frémissement me parcourut, qui n'avait rien à voir avec la peur mais au contraire avec une forme d'excitation.

"J'adore les vieux cimetières."
avouai-je à voix basse, presque honteuse. "Je les trouve majestueux et diablement inspirants."



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________________________________________ 2016-02-03, 13:12

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Que serait la vie sans un peu d'aventure ?


Ça mettait du baume au cœur de la voir ainsi ravis, c'est donc avec un sourire en retour, que je nous guidais jusqu'au tramway. J'avais toujours aimé le tramway de la Nouvelles Orléans. Là, où la plupart des grandes villes ont choisit d'installer un de ces « trains de ville » tout en longueur, et tous de la même couleur sans aucun éclat. Ici, ils avaient choisit de conserver, ces petits wagons rouges, d'une autre époque. Ils me rappelaient tous les moments que j'avais passé dans cette ville. Les bons, comme les mauvais. Mais, je préférais, de loin me concentrer sur les bons.

J'écoutais avec attention, ce que ma nièce me disait, elle s'ouvrait un peu à moi. Et j'en était ravis. Même si je savais, parfaitement dissimuler ce que je ressentais, ne laissant qu'un sourire discret s'afficher sur mon visage :

- J'ai toujours apprécié le fait de me comporter comme une simple mortelle. J'avais l'impression, que cela enlevait un peu de poids à l’éternité que je vivais.

Je décidais de rester silencieuse un léger instant, lorsqu'elle évoqua sa vie à Sacramento. C'était donc là, qu'elle était pendant tout ce temps :

- Tout le monde a eu envie de se lancer à ta recherche quand tu as « disparu ». J'ai choisis, de ne pas m'engager sur ce terrain. J'ai estimé, que si tu avais souhaité partir, c'était pour une bonne raison. De plus, te forcer à revenir à Storybrooke, contre ton gré n'aurait servie à rien. Pourtant, j'admets que ça m'a peinée. Je venais, tout juste de réellement te rencontrer, j'aurais souhaité, te connaître un peu plus. Mais, même si j'ignore tes motivations, j'estime que tu as fait ce que tu pensais juste.

A nouveau, je lui adressais un sourire, avant de me perdre dans mes pensées. Nous, arrivâmes finalement, au Garden District, juste devant le Cimetière Lafayette. Je jetais un rapide, coup d'oeil dedans, interceptant le regard d'Ellie. Si, elle souhaitait que nous y allions, je préférais prendre garde aux « guides ». Certains étaient effectivement là, pour faire une visite du cimetière, et offrir une enrichissante leçon culturel. D'autres en revanche, n'hésitaient pas à arrondir leurs fins de mois, en arnaquant quelques touristes. Heureusement, j'avais depuis le temps, appris à les distinguer. Et j'estimais, que si nous voulions être tranquille, mieux valait revenir un peu plus tard. Ouvrant, la marche, je nous conduit vers le Commander's Palace. M'arrêtant, à une distance raisonnable, du bâtiment et scrutant les alentours pour être sur que personne ne puisse nous observer, j'en profitais pour changer ma tenue ainsi que celle d'Ellie, laissant apparaître, deux robes. J'échangeais, également ma paire de botte, pour une paire d'escarpin assortis.

- Navrée de l'avoir fait si brusquement dis-je il m'était impossible, de le faire avant, et ils ont un dresscode assez strict. Nos tenues habituels sont en quelque sorte prohibé.

Je réajustais mes cheveux en un chignon, avant de reprendre notre route. L'on nous plaça à l'intérieur, tandis-que le serveur nous tendit les cartes attendant que nous fassions notre choix. La tête qu'il arborait, devant l'air d'Ellie, valait tout l'or du monde, et je me dissimulais derrière mon menu pour pouffer discrètement. Je le remerciais, en lui rendant mon menu, indiquant que je me contenterais d'écrevisse. Il opina manifestement heureux d'avoir quelqu'un qui s'y « connaissait », je me contentais d'un sourire aimable en retour.

Je fût presque tenter d'éclater de rire, lorsqu'on nous apporta nos plat, voir même de prendre une photo. Ellie, semblait véritablement surprise. Mais, j'acceptais néanmoins, sans rechigner, de partager son gumbo, c'était un plat que j'avais toujours beaucoup apprécié.

Le repas, finit et réglé par mes soins, je me chargeais également, de nous rendre nos tenues « normales », nous imaginant mal déambuler en robe dans les rues. Si, je n'en montrais rien, les coups d'oeils d'Ellie, au cimetière ne passèrent pas inaperçue. Mais, je préférais, la laisser en faire la demande par elle même, plutôt que de prendre les choses en mains.

"Est-ce que... ça te dirait de... faire un tour dans le cimetière ?"

A la bonne heure. Je m'apprêtais à lui répondre, quand elle se mit à se justifier. J'hochais la tête de droite à gauche, plus amusée que réellement désespéré :

- Tu sais, tu n'as pas besoin de te justifier. Croit le ou non, mais ici les cimetières sont également, des lieux touristiques. Et tiens, pour rester dans le thème, puisque nous parlions d'Anne Rice, elle s'en est pas mal inspiré pour ses romans. D'ailleurs, ils ont même tourné ici pour le film. Et pour la petite histoire, il est réputé l'un des lieux les plus hantés du monde.


Je la laissais, passer devant, ouvrant la grille nous menant dans les deux grande allée du cimetière, qui se séparaient elle même en quatre sections bien distinctes. Pas de guide à l'horizon, que ce soit les « vrai » ou les « charlatan ». L'heure était bien choisit. Je décidais de commencer par la guider dans l'une des sections, celle retraçant des origines créoles de la ville. L'époque, où nous avions mit les pieds ici pour la première fois. Tellement, de souvenirs affluaient :

- Cet endroit est un véritable puits d'histoire, plusieurs cultures, s'y mêlent sur des générations. Et il a également, inspiré de nombreux auteurs. La Nouvelles Orléans, est l'endroit où le surnaturel frôle le réel. Elle a toujours gardé, sa part de croyance et mysticisme sur l'au delà. C'est d'ailleurs l'une des raisons, pour lesquelles j'aime autant cette ville. Je me dit qu'une déesse de cinq millions d'années, a tout à fait sa place ici.

Je continuais la conversation avant de déboucher devant une tombe datant, de la fin du 1 9ème siècle. Je me penchais légèrement, en avant pour être sur que ce soit exactement, ce que je pensais, avant de me reculer :

- Tiens, je te parlais de surnaturel juste avant. Voici la tombe de Delphine Lalaurie, sa maison, se situant dans le vieux carré est considéré comme l'une des plus hantés de la ville. Son histoire est il faut le dire plutôt macabre.

Je grimaçais, pas sur qu'au final ce soit un sujet de conversation très approprié



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________________________________________ 2016-02-07, 20:13

Nous passons comme des ombres sur un fond de nuages que le soleil perce à peine et rarement, et nous crions sans cesse après ce soleil qui n’en peut mais... c’est à nous de déblayer nos nuages.

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J'avais volontairement fait l'impasse sur les robes imposées par Diane, même si je l'avais vécu de façon plus souple que la fois où Aryana m'avait forcée à porter une tenue de son goût. Je savais que cela ne durerait que le temps de déjeuner. Cependant, je fus heureuse de retrouver mes vêtements trop larges. J'étais bien plus à l'aise ainsi.

Je guettais impatiemment sa réponse concernant le cimetière, sans pour autant trop en avoir l'air. Je ne voulais pas paraître impolie. Mon coeur s'emballa quand elle m'affirma que nous pouvions le visiter sans problème. Je ne me fis pas prier pour passer la grille, avançant à petits pas précipités.

Le soleil faisait miroiter ses rayons d'une bien étrange façon sur les pierres tombales et les cryptes. Le lieu semblait bel et bien hanté. Une drôle d'impression s'empara de moi tandis que je m'avançais dans l'allée centrale. Je n'étais pas sotte : je savais que mon esprit était conditionné par tout ce que Diane m'avait dit au sujet de ce cimetière. L'imagination faisait le reste. Un oiseau qui s'envolait prenait des allures de corbeau, un craquement de branche devenait celui d'un os brisé. L'atmosphère était radicalement différente, ici. J'appréciais totalement ce changement. Curieusement, il agissait sur mon organisme comme une bouffée d'oxygène, une bulle d'air indispensable. Non pas que je n'aime pas cette journée pleine de découvertes, bien au contraire. Le cimetière en était l'apothéose.

"Je n'ai pas vu le film." répondis-je un peu tardivement aux paroles de Diane. "Bien souvent, je suis déçue par les adaptations des romans que j'apprécie. J'évite le plus possible de les regarder."

Pour le moment, il n'y avait qu'Autant en emporte le Vent et le Seigneur des Anneaux qui trouvaient grâce à mes yeux. Diane orienta ensuite la conversation sur la Nouvelle-Orléans en général, expliquant ce qu'elle aimait tant dans cette ville. Je l'observais à la dérobée tandis qu'elle parlait. Les étoiles des souvenirs brillaient dans ses yeux. Oui, cet endroit avait un passé bien fourni, et je voyais clairement que ma tante avait donné beaucoup de pierres à l'édifice du temps. Cette ville était en harmonie avec elle.

Nous nous arrêtâmes devant la tombe d'une certaine Delphine Lalaurie. Je restai pensive alors que Diane me précisait que son histoire était des plus macabres. Elle marqua une pause, visiblement soucieuse. Je haussai un sourcil, intriguée de connaître la suite.

"Eh bien ?" insistai-je, tout en modérant le ton de ma voix pour ne pas avoir l'air trop avide.

Un peu réticente, elle m'expliqua le drame survenu à cause de Delphine Lalaurie, le 10 avril 1834. Une centaine d'esclaves avaient été retrouvé brûlés vifs dans la demeure de la riche mondaine. L'incendie avait été volontaire, ou peu s'en faut, car les corps étaient enchaînés et mutilés. Je frémis au son de ce récit glauque au possible. Tout compte fait, j'aurais souhaité ne pas savoir.

Cette histoire me rappelait un peu trop le moment que nous avions vécu en compagnie d'Eleanor. Diane partageait-elle cette impression ? Je craignais de le lui en parler. Je ne souhaitais surtout pas lui raviver de mauvais souvenirs.

"Je pense à elle très souvent. Je m'en veux terriblement même si... je sais que nous ne pouvions rien faire pour la sauver."

J'avais parlé à voix basse, la tête penchée. Y avait-il une chance pour qu'elle ne m'ait pas entendue ? Je me détournai en vitesse, m'aventurant vers des tombes disparates et bancales. Les noms des défunts étaient presque entièrement effacés. Comme il est étrange de rester éternellement sous une stèle, au point de devenir anonyme. Ce destin ne serait jamais le mien. Je n'aurai pas de demeure éternelle. Mon existence immortelle m'interdisait le repos de l'âme. Où était la justice ? Pourquoi avais-je droit à l'éternité et pas les autres ? Pourquoi n'étions-nous qu'une poignée à bénéficier de ce traitement de faveur ? Qui avait décidé de tout ceci ?

Je me mordis les lèvres tout en fixant les tombes anonymes, ayant malgré tout une pensée pour les disparus que je ne connaissais pas mais qui avaient vécu dans cette ville, des siècles plus tôt. Le coeur lourd, je fis quelques pas et sentis brusquement le sol se dérober sous mes pieds. Trop surprise pour crier, je tendis les bras pour me raccrocher à quelque chose. J'atterris trois mètres plus bas, dans la terre. Je laissai échapper un grognement et me relevai, époussetant mon pantalon et mon sweat shirt. Puis relevai la tête.

"Je vais bien !" criai-je à Diane qui devait s'inquiéter.

Le terrain était bien trop ancien. Sans doute que j'avais posé le pied sur une tombe un peu trop affaissée, ce qui m'avait entraînée en sous-sol. J'observai la cavité dans laquelle je me trouvais. Il s'agissait d'un trou pas très large mais dont les parois étaient bien trop meubles pour me permettre d'escalader. De celles-ci dépassaient les carcasses abîmées et anciennes de cercueils de différentes époques. Je frissonnai. Cela devenait un peu trop macabre pour moi.

Subitement, une boîte moins grande que les autres attira mon attention. Elle était en bois, même si le vernis était presque totalement parti sous les assauts de l'humidité. Elle était enfoncée dans la paroi. Je plaçai mes mains de part et d'autre et tirai dessus. La terre me la céda sans résistance. Je la retournai délicatement, entendant des objets remuer à l'intérieur. Elle n'était pas très grande, de la taille d'un coffret à bijoux.

J'esquissai une moue et sans réfléchir, me téléportai à côté de Diane. J'avais gardé la boîte dans mes mains. Lentement, j'en soulevai le couvercle et découvris quelques bijoux éparpillés, certains dont les chaînes s'entremêlaient. Comment une telle boîte était-elle arrivée jusqu'ici ? Quelqu'un avait-il souhaité être enterré avec ?

Je posai les yeux sur le camée représentant le profil d'une jeune femme en ivoire, puis sur les deux croissants de lune en argent passés chacun autour d'une chaîne. Relevant la tête, je lançai un regard surpris à Diane. Comme il était curieux de trouver deux pendentifs se rapportant à la lune ! Si j'avais été superstitieuse, j'aurais dit que cela était un signe du destin.

Je pris l'un d'entre eux entre mes doigts et le lui tendis avec un sourire plein de gentillesse. Je désirais sincèrement le lui offrir. A mi chemin, je me stoppai mon geste. Qu'allait-elle donc penser ? Peut-être allait-elle trouver cela glauque, car j'avais en quelque sorte exhumé les pendentifs. Nous ignorions qui les portait auparavant mais étant donné leur emplacement, je me doutais qu'ils avaient beaucoup de valeur pour la défunte. J'aimais les objets possédant un passé. Ils étaient imprégnés de souvenirs, ils dégageaient une sorte de vie nébuleuse.

Etait-ce considéré comme du vol de dépouiller un mort ? Etait-ce mal ? Toute à mes réflexions, je me mordis les lèvres, traversée par un élan de culpabilité.

"Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je devrais remettre la boîte à sa place."
dis-je sans pour autant ranger le pendentif. "Mais je... je voudrais te faire un cadeau et ce croissant de lune me semble approprié. Il est imprégné de souvenirs, il vient du ventre de la Nouvelle Orléans."

Nerveuse, j'agitai le pendentif vers elle sans savoir quoi en faire. Si elle décidait de le prendre, alors je la laisserais faire. Et je prendrais le second. Cela serait une sorte de lien. Chacune son croissant, chacune un côté de la lune. Elle serait la part de lumière et moi la face cachée, celle que l'on ne voit jamais. Celle qui a bien trop de mystères.

"Je voulais quelque chose de spécial pour toi." dis-je à mi-mot en penchant la tête.

Comme un pendentif trouvé dans un cimetière. Misère... je me sentais vraiment nulle.



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________________________________________ 2016-02-09, 22:38

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Que serait la vie sans un peu d'aventure ?


J'avais réellement hésité à pousser plus loin l'histoire de Delphine Lalaurie, mais Ellie, semblait vouloir l'entendre, aussi la lui avais-je raconté. Les histoires de fantômes étaient monnaie courante ici. Certaines étaient juste...Plus noir que d'autres. D'ailleurs, elle ne tarda pas à m'en donner confirmation. Moi aussi, ça me rappelait l'histoire avec Eleanor. Elle n'était pas la seule. Je la vis s'éloigner entre les tombes mais je dit tout de même de manière à ce qu'elle m'entende :

- J'ai toujours regretté de n'avoir rien pu faire pour la sauver. Appelle ça l'instinct maternelle, ou bien ce que tu veux, mais j'ai éprouvé un réel désir de la protéger, lorsqu'elle refusait d'aller vers sa mère, par peur de recevoir une autre piqûre de tranquillisant ou Gaïa sait quelle autre drogue. Et elle m'a fait éprouvé un sentiment que je ne croyais ne plus jamais éprouver.

Je savais que tôt ou tard, je devrais en parler avec Apollon et avec Pitch, le premier parce qu'il saurait m'écouter, et me conseiller. Quant au second, pour lui dire que j'étais désolée, encore une fois. Si un dieu, ne peux avoir d'enfants s'il ne le désire pas, quand bien même cette envie persiste. Je ne pourrais jamais le lui donner. Je refusais de mettre égoïstement, une nouvelle vie en danger. Celle d'un enfant particulièrement.

Je fermais les yeux, quelques instants, laissant le vent jouer, avec mes cheveux, avant d'entendre, un cri, suivit d'un bruit de chute. Immédiatement, je me retournais inquiète :

- Ellie ? Appelais-je parvenant mal à dissimuler l'inquiétude dans ma voix

- Je vais bien

La voix bien qu'étouffé, m'indiqua la direction, dans laquelle aller, pour venir à sa rencontre. Je grimaçais légèrement, voyant qu'elle avait atterrit droit dans une tombe. J'aurais sûrement dût la prévenir. Le cimetière Lafayette, était le plus ancien de La Nouvelles Orléans. De part ce fait, il y avait eu pas mal d'affaissement de terrain. Et, mieux valait regarder là où l'on mettait les pieds. Il, n'était pas rare de se retrouver dans des sépultures en ruines. Note à moi même, ne jamais emmener Pitch, ici. Je l'imaginais d'ici, émettre son son caractéristique à l'agacement, devant l'état des lieux. Et, je n'étais pas certaine que lui dire que c'était justement ce qui conférait son « charme » au cimetière, lui convienne. Nos points de vus divergeraient sans doute sur ce sujet :

- Tu as besoin d'aide ? Demandais-je à l'adresse de ma nièce

Je savais qu'elle n'aimait pas trop utiliser ses pouvoirs, je pourrais me téléporter à ses côtés, et la ramener si elle le souhaitait. Mais, encore une fois, elle me surprit en apparaissant juste devant moi, une boite dans les mains. Boite à laquelle je jetais un regard curieux, particulièrement lorsqu'elle en sortie deux pendentifs en forme de croissant de lune. Là, ça devenait franchement curieux. Je fronçais légèrement les sourcils. Le croissant de lune argenté avait toujours été mon symbole d'aussi loin que je me souvienne. Même mes « fidèles » dans la Grèce antique ne l'arboraient pas. Il fallait dire, que le laurier d'Apollon était nettement plus passe partout que mon croissant de lune. Je restais quelques secondes éberluée lorsqu'Ellie m'en tendit un. Et avant que je n'ai eu le temps d'ouvrir la bouche, elle se lança dans de nouvelles justifications, me faisant rester à nouveau quelques secondes, surprises. Et puis petit à petit, discret que j'essayais tant bien que mal, de dissimuler en me raclant la gorge, le fou rire monta crescendo et me gagna entièrement :

- Oh Ellie, tu es définitivement ma nièce favorite dis-je tout en essayant de me calmer

Ce n'était pas de la moquerie, c'était quelque chose de franc et de joyeux, plus pour souligner l'improbabilité de la scène, et montrer que c'était plus amusant qu’embarrassant.

- Je crois, que c'est à la fois le cadeau le plus étrange et le plus adorable que l'on m'aie fait.

Il passait même devant, Séléné et pourtant, ce n'était pas tout le monde, qui vous offrait une jument de Sable noir. Enfin de sable argentée plutôt comme je m'amusais à le dire. La mèche qu'il avait pris de mes cheveux, pour la confectionner avait donné cette teinte quasi spectrale à la jument, qui sommeillait dans sa perle. Quoi qu'il en soit, j'attrapais, le collier afin de l'examiner de plus prêt. Il avait dût coûter, une petite fortune, au vu du travail effectué. La personne, qui l'avait fait faire, ou pour qui on l'avait fait faire, semblait manifestement être quelqu'un d'assez aisé. Plissant les yeux, je pu remarqué des initiales d'écrites, en tout petit sur le revers du croissant. Malheureusement, le temps semblait avoir fait son œuvre, et avait effacé les noms. Dommage, j'aurais bien aimé savoir, qui avait un jour porté mon symbole. Je supposais, que le camée ne m'apprendrait rien de plus non plus, sur l’identité de la propriétaire. La tombe m'en aurait sûrement apprit un peu plus, si elle n'était pas en aussi mauvais état. Pour qu'Ellie soit tombé dedans, c'est que cette personne n'avait plus de famille. Ou alors qu'elle était tombé dans l'oublie. Il s'agissait l'une des raisons fondamentales, qui me faisaient à la fois envié et plaindre les mortels. Nos cultes étaient tombés dans l’oublie, mais nous subsistons sous forme de légendes, de mythes. Après leur mort, il ne reste que la mémoire de leur proche, pour la plupart, qui avec le temps s'estompait, devenant des anonymes parmi tant d'autres :

- Oh ça me fait penser m'exclamais-je j'ai également un cadeau pour toi enfin deux mais chaque chose en son temps, le plus important en premier.

Je fouillais activement, dans mon sac en bandoulière, afin d'en ressortir un écrin, que je tendis à ma nièce, l'incitant à l'ouvrir. Il contenait une clé en soit, tout ce qu'il y a de plus banales, sauf peut-être pour ce qu'elle ouvrait :

- C'est le double de la bibliothèque d'Olympe, normalement seule le bibliothécaire et le maître de la cité en possède une paire. Mais, j'ai fait les yeux doux à Apollon pour qu'il me laisse en faire un double. L'avantage d'être sa sœur jumelle, c'est qu'il me cède absolument tout. Et, je n'ai aucun remords. C'est pour toutes les fois, où il a fait la même chose au cour de nos cinq millions d'années d'existence.

Impossible, de les compter, il y en avait bien trop. Tout, ce que je pouvais affirmer, c'était qu'il était très clairement, dans l'abus. C'était à la fois, l'avantage, et le désavantage d'être jumeaux. Je faisais rarement, jouer notre lien pour l'inciter à faire quelque chose. Lui, en revanche ne s'en privait pas. On avait beau dire, je n'étais pas plus possessive que lui.

Néanmoins, je souhaitais réellement, en savoir plus au sujet de la personne qui portait un croissant de lune en pendentif. Bien, que je ne finisse par me demander si ce n'était pas un genre de curiosité morbide. Peut-être, valait-il mieux repousser ça, et ne plus y penser. Ou alors, faire mes recherches dans mon coin. Je me voyais mal annoncer de but en blanc, à ma nièce que cette histoire, me taraudait, et que je voulais en savoir plus. Aussi, l'invitais-je à continuer notre chemin, tandis que je continuais à lui raconter les histoires qui circulaient sur le cimetière, et la Nouvelles Orléans en Général.

- On a même un « caveau familiale » avec Apollon dis-je. Il était en quelque sorte livré avec la maison, quand on l'a acheté. Évidemment, il ne nous a jamais servit. Enfin pour nous physiquement. Mais, je m'en suis servie pour autre chose. C'est...Un peu mon lieu de pèlerinage en quelque sorte.

La dernière demeure des souvenirs de ce que j'avais un jour crée. Mais, étrangement, je n'étais pas triste. Pas aujourd'hui.



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