« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Terminé]Abracadabra! je vous invite dans mon univers![Feat Hope, Raiponce et Pascal]

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Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »

Hope Bowman

| Avatar : Karen Gillan

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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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| Conte : Rebelle
| Dans le monde des contes, je suis : : Merida

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________________________________________ 2014-03-27, 21:32 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »

    Eh bien, on pouvait dire que la petite princesse avait de la répartie en certaines occasions. Du moins quand on lui déliait la langue... J'eus un rictus en l'entendant sortir sa tirade avec les amygdales. Je sentais une certaine tension émaner de tout son être. Ne va pas dire que tu n'as pas apprécié. Tu peux faire tous les airs de sainte nitouche que tu veux, mais je sais qu'au fond de toi, ça a remué quelque chose. Je savais que j'étais imbattable pour embrasser. Après tout, j'avais des années de pratique...

    C'est alors que tout partit en live. J'eus un peu de mal à tout assimiler. Des grosses brutes venaient de faire leur apparition. Il y avait aussi un chien -gentil le toutou- qui se trouvait non loin de Raiponce. Je tentai de trouver ce nouveau spectacle tout à fait normal. Après tout, on avait là l'apothéose d'une parfaite journée de crétinerie. C'était normal : dans les films sans scénario, il y avait toujours un moment où les héros faisaient de la baston. Il ne manquait plus que des explosions de voiture dans une avenue et on pouvait faire le clap de fin !

    Les cinq lascars n'avaient pas l'air commode. Ils étaient tous taillés dans le même bloc, comme s'ils sortaient d'une usine de Transformers. Par contre, ils dispensaient une odeur de vinasse et d'huile de vidange. Ouep, c'était vraiment la bande annonce d'un gros blockbuster américain totalement stupide. Je masquai mon indifférence en m'appuyant contre un réverbère. S'ils croyaient me faire peur, c'était râté. J'avais affronté un ours ensorcelé, des pirates, des créatures des enfers et même des policiers, alors ces espèces de brigands d'opérette pouvaient passer leur chemin.

    De toutes façons, ils étaient là pour Eugène. Mon intérêt s'accrut subitement. Quoi, quoi ? Comment ça ? Eugène le petit magicien se révélait être un brigand, un voleur qui fréquentait des petites frappes ? Si je m'attendais à ça... Je sais que nous sommes tous en quête de sensations fortes pour tromper la solitude et l'ennui, mais tout de même ! Se mesurer à des détraqués de deux mètres de hauteur quand on a la masse musculaire d'un parapluie, c'est plutôt suicidaire ! Je regardai d'un oeil neuf, presque impressionné. Puis il y eut des fumigènes, et il dégaina une poèle à frire pour assommer les agresseurs... Hum, il avait de la suite dans les idées, c'était certain. Et puis respect pour cacher un ustensile de cuisine aussi grand dans sa manche... Il était tout de même doué pour un illusionniste.

    "Hope ! Derrière vous ?"

    Plaît-il ? Je me retournai aussi sec, me retrouvant nez à nez avec deux armoires à glace qui me lançaient des regards pernicieux. Je plissai des yeux et me cambrai en avant, prête à charger. Le souci, c'est que je n'avais que ma force physique pour venir à bout de ces deux uluberlus. Si je m'entraînais tant au tir à l'arc et à l'épée, c'était bien pour compenser autre chose. Il ne fallait pas se leurrer, je n'étais pas un sumo ni une nageuse olympique. J'étais musclée, certes -tourner et s'accrocher autour d'une barre toutes les nuits avaient ses avantages, c'était plus efficace que le pilate- mais en combat au corps à corps, je ne pouvais tenir la distance. A moins que... Si je visais bien, je pouvais toucher la corde sensible, un endroit stratégique qui les ferait tomber à genoux... Cependant, si j'en attaquais un, l'autre allait forcément en profiter pour me contrer. Il fallait agir vite et bien.

    Je serrai les poings, prête à combattre malgré tout, quand soudain... Pascal fit écran. J'esquissai un geste pour le faire dégager mais me retins, plaçant mes mains sur mes hanches dans une position outrée. Non mais il faisait quoi, là au juste ? Il me privait de combat ? Il se la jouait Superman ? Il avait remarqué que niveau carrure, c'était pas le bon casting ? Non mais sérieusement, il allait se faire aplatir comme une crêpe avant d'être roulé en wrap par l'espèce de Hulk en chemise hawaïenne !

    Bien entendu, il tenta l'approche diplomatique. J'avais envie de lui faire une tape sur le haut du crâne pour le faire atterir. Eh oh ! C'est marqué "Fou dangereux" sur leurs fronts, tu n'as pas remarqué ? Eh non, visiblement, il n'avait pas fait gaffe.

    J'étais entrée pour de bon dans la figuration. Autant dire que c'était un rôle qui me convenait guère. Pascal nous faisait un remake de Lagardère -ou plutôt "Lézardère"- en jouant du sabre contre le grand dudule qui se recula, bien dépité. Heureusement que le gars en question avait du pudding en guise de cerveau, car s'il avait été entraîné pour parer toute attaque, il aurait eu vite fait de retourner la propre arme du caméléon contre lui. Quoique...

    Je me reculai, rejoignant Raiponce qui était elle aussi sur le banc de touche. Who run the world ? Girls ! Bof... A mon avis, Beyonce s'était trompée quelque part. Les gars avaient repris le pouvoir et s'excitaient comme des gamins de maternelle.

    Je jetai un bref coup d'oeil à la demoiselle toute blonde qui ouvrait grand les yeux et la bouche, extrêmement choquée par cette scène interdite au moins de dix ans, avant de baisser le regard sur le berger allemand assis qui frétillait de la queue. Je ne savais toujours pas ce que Rintintin faisait là, mais bon, il avait sûrement besoin d'arrondir ses fins de mois, comme tout le monde. Du coup il avait sans doute accepté de rejoindre la Ligue des Justiciers, histoire de donner un peu de cachet à toute l'affaire.

    Cette brève inspection n'avait duré que quelques secondes, car je m'étais très vite ré-intéressée à Pascal Lézardère qui faisait de prodigieux moulinets avec son sabre. Il avait de l'allure, je devais le reconnaître. J'étais presque hypnotisée par son jeu de jambes et son adresse. Wouah... il savait où frapper, en plus ! Il disparaissait et réapparaissait à la vitesse de l'éclair, rendant fou l'agresseur qui grognait comme un fauve. Ce dernier reçut un coup derrière la nuque.

    "Ouille !" commentai-je en grimaçant. "ça doit faire mal ! Mais je n'aurais pas fait comme ça... J'aurais plutôt attaqué par derrière... Paf ! Un coup sur le bras ! Paf ! Un autre dans le ventre ! PAF !"

    Tout en parlant, j'avais accompagné mes paroles de coups de poings dans le vide à chaque "Paf". Le dernier "Paf" fut prononcé en même temps que je fis une petite tape sur les fesses de Raiponce. Je me devais de la ramener sur Terre. Elle lorgnait beaucoup trop du côté de Pascal et ça commençait à m'agacer. Elle sursauta, me lança un regard indigné et j'en profitai pour me pencher vers elle et lui souffler à l'oreille, après avoir soulevé une mèche de ses cheveux dorés :

    "On pourrait s'occuper un peu pendant qu'ils terminent de jouer les gros bras, qu'en dis-tu ?"

    C'était vraiment trop drôle. De toutes façons, jamais elle n'accepterait. Et si cela lui prenait de découvrir de nouveaux horizons, j'étais la première tentée. Après tout, ça leur ferait les pieds aux deux mâles dominants. Ils n'avaient qu'à ne pas nous traiter comme des princesses effarouchées.

    "Rien de cassé?"

    Je tournai la tête vers Pascal avec indifférence. Tiens, il se souvenait que j'existais ? Je lâchai la mèche de cheveux de Raiponce que j'avais gardé emprisonné entre mes doigts puis déclarai d'un ton désinvolte :

    "Ouep, tout va bien. On n'a pas pu se battre mais bon... pas grave !"

    Je haussai les épaules et enfouis les mains dans les poches trop serrées de mon pantalon. Après quoi je fis un pas vers lui. Il avait rangé son sabre et respirait par saccades. Ses cheveux étaient tous décoiffés et un bouton de sa chemise avait sauté durant le combat. Je clignai des yeux sur ce détail avant de détendre mes épaules et de m'approcher encore. Puis, subitement, je sentis quelque chose dans ma poche droite. Tiens, j'avais oublié que c'était là, ça. Prestement, je sortis la petite chose carrée et plate et la tendis à Eugène, entre mes doigts serrés. Comme il ne semblait pas enclin à s'en emparer, je poussai un petit soupir et tournai la tête vers lui, lui offrant un regard patient :

    "Ta princesse est bien chauffée. Ton petit combat, tes cheveux en désordre, ta transpiration, tout ça... Elle est en train de bouillir sur place. Elle a même failli me sauter dessus alors... si j'étais toi, je prendrais ça fissa et j'irais faire des galipettes. Allez !"

    Mon dernier mot sonnait presque comme un ordre. C'était pas possible d'être aussi mou. J'agitai le petit carré en aluminium plastifié avec exaspération puis finalement le lançai en l'air dans leur direction. Il y aura bien un des deux qui allait le rattraper. De toutes façons, ce n'était pas mes affaires.

    Puis je me plantai devant Pascal. Son allure négligée était absolument irrésistible. Ce que j'avais dit pour Raiponce valait également pour moi, mais plus encore que d'avoir des vapeurs à le regarder combattre, je ressentais davantage le besoin irrépréssible d'avoir le dessus sur lui. Il m'avait privée de duel, mais dans un autre genre de corps à corps je me révélais redoutable. Who run the world ? Girls... Il fallait que cela se termine ainsi. J'en crèverais, autrement.

    Je passai mes mains sur sa nuque un peu moite et les fis descendre jusqu'au col de sa chemise, ouvrant prestement un autre bouton. Puis je plantai mon regard ravageur dans le sien et lui demandai d'un ton éhonté, mes lèvres à seulement quelques centimètres des siennes :

    "On y va ?"

    Rintintin aboya dans mon dos, comme pour approuver. Si on avait l'approbation du chien, pourquoi hésiter ?

    Je tapotai des doigts sur sa peau nue, les yeux pétillants. C'était idiot de penser qu'un caméléon venait de m'enflammer de la tête aux pieds, mais c'était ainsi.

    Who run the world ? Girls...
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________________________________________ 2014-03-30, 16:33

Le combat était terminé. Ce fut fort court. Mais une quesion restait toujours collé à mon esprit: Pourquoi m'ont- il attaqué deux ans après mon casse? Quelque chose ne tournait pas rond ici. Je devait réfléchir en quoi. D'habitude, ils viennent me voir directement au Granny pour m'attaquer. Hors ils ne l'ont pas fait. Non, il voulait le faire mais mon petit numéro les a empêchés de venir me chercher car j'étais au sous-sols. Ils ne voulait surtout pas de témoins dans un lieu aussi fréquenté que le Granny. De plus, ils se sont attaqués non seulement à moi, mais aussi aux autres. Le mieux aurait été de me surprendre après le boulot pour me demander l'argent mais ces imbéciles ont pris le risque d'attaquer un groupe. Ceci n'était pas dû au hasard. Quelqu'un était derrière tous ça. J'en était sûr.

"Ta princesse est bien chauffée. Ton petit combat, tes cheveux en désordre, ta transpiration, tout ça... Elle est en train de bouillir sur place. Elle a même failli me sauter dessus alors... si j'étais toi, je prendrais ça fissa et j'irais faire des galipettes. Allez !"


Bon, est-ce que me mêle de votre vie sexuelle? J'ai tout de suite ignoré cet ordre. Et bien sûr, il fallait qu'elle me balance un de ses préservatifs au nez. Ce qui révèlait le fait qu'elle comptait bel et bien passer du bon temps avec une certaine personne. Amusant. Raiponce était près de moi et attendait que je dise quelque chose. Bon, autant expliquer le fait que je sois un arnaqueur. Je me suis approché du corps d'un des frères et l'ais fouillé dans l'espoir de trouver un quelconque indice.

Plus de produit luxueux comme au casino.


-Il y a deux ans, j'ai arnaqué un criminel du casino pour rendre de l'argent à des clients du Granny. Ils avaient trafiqué les machines et je les aie réparées. Je peux vous dire qu'ils ont perdu beaucoup d'argent. Ma grande fiertée!

Raip me fait un regard noir.


-Avec le fait de t'avoir pour femme bien sûr. C'était avant que je ne retrouve la mémoire. Depuis j'ai arrêté car je savais que tu n'approuverais pas.


Au moins, ce point était éclairci, même si je sais que ma chère et tendre n'appréciera pas. Risquer sa peau en jouant les Robin des Bois n'était pas ce qu'il y avait de plus rassurant. Mais j'ai arrêté depuis que j'ai retrouvé la mémoire. Du moins en partie. Fini les gros casses comme ceux du casino.

Je m'emparai du porte-feuille. Aucun billet, même pas une carte d'identité. Et une carte dont l'insigne m'était familier. Celle de l'animalerie de Raiponce. Il y avait un numéro griffoné dessus. Gothel s'occupait du magasin avec Raip. Elle possédait donc sûrement des cartes de visite. Mince comme preuve mais cela pourrait expliquer cette attaque inhabituelle. Je mis la carte de visite dans ma poche puis je me tenais accroupi devant la brute, réfléchissant à toutes les possibilités. Si Cuddy est dans le coin (oui j'aime donner des surnoms aux gens et Gothel c'est Cuddy), je suis mal vu que je dois ramener Raip chez elle. Je ne réagit pas lorsque mon portable sonne. Un SMS, cela pouvait bien attendre. Mon cerveau bouillonnait à la recherche d'un plan. Mais il y avait trop de bruit. Le Rabbit Hole et sa musique trop forte, Hope en train de murmurer. Et pour ne rien arranger, l'odeur d'alcool et de cigarette devenait insoutenable.

"On y va ?"

-Je ne vous le conseille pas. Gothel est peut-être dans le coin.

Elle me regarde d'un air je m'en-foutiste. Okay, il en fallait beaucoup pour effrayer la rouquine. Et Cuddy n'y arriverait sûrement pas. Je continue de fouiller les poches d'un des types et y trouve des pitit préservatifs tout mignon et périmés. J'en sors quelques uns et les balance à cette chère Hope. Au moins ces gars ont des principes, même quand ils violent des jeunes filles. Elle me regarde d'un air dépité.

-Si vous tenez tant que ça à prendre du bon temps... c'est votre problème si vous ne faites pas gaffes...


J'essayais d'imaginer l'enfant que pourrais donner l'union d'Hope et de Pascal. Un mélange entre le physique de Chris Evans et de la Veuve Noire. Dur...


-Plus sérieusement. Si Cuddy se pointe, je vous conseille de vous barrer fissa.


Aaaah! C'est vrai. Elle ne connait pas le surnom de Gothel. Bah, elle aura compris. Pascal aussi. Je me suis ensuite levé. Raiponce était en train de me regarder, l'air inquiêt. Je déteste Cuddy...Elle m'a tout plombé pour nos retrouvailles et je vis maintenant dans la peur qu'elle l'enlève. Mais ceci doit aussi être dur pour elle.


-Ca va? Tu veux que je te raccompagne?

Je vis la chienne à côté de moi. Elle remuait la queue, toujours avec le morceau de pantalon dans la gueule. J'eu un petit rictus en pensant au type qui s'était enfuit. Mon portable sonna de nouveau. Numéro inconnu.

"Belle performance! On se retrouvera une autre fois mon cher frère!

Oz"

"Ne pense pas à tes deux amis, je les surveille... Veille sur ta femme! Je sais qu'elle compte beaucoup pour toi.

Oz"

Voilà qui me rassurait. Mais je me demandais bien ce que pouvait me vouloir Oz à cette heure. Encore un casse grandiose comme il en a le secret? Je n'en fait plus donc il devra se trouver un autre partenaire. Mais il avait raison. C'est Raiponce qui est la victime dans l'histoire et je me doit de la protéger. Ce sont les choses de sa vie. C'est drôle. Hope nous reprochais d'être dans un monde trop rose mais la situation d'Hope est plus optimiste que la notre. Elle fait ce qu'elle veut, n'a aucun ennemi et peut vivre sa vie amoureuse sans problème. Seul son job était peu enviable mais à part ça.

-Tu sais quoi Raip? J'ai prouvé que je savais me battre et Pascal aussi. La Ligue des Justiciers prendra naissance. Il nous faut juste chercher des membres. En attendant, nous resterons ensemble le maximum de temps possible. Sans laisser Gothel nous gâcher notre bonheur. Je m'occuperais de toi.

Je souriais. J'étais heureux que cette soirée m'ai finalement permis de faire évoluer mon point de vue et mon état d'esprit.

-Merci Hope. Au moins, j'ai appris quelque chose. Je dois profiter de mon couple.

Si elle comptait me déprimer ou me ridiculiser, c'était raté. Je devenais heureux. Plus besoin de mes somnifères! Ce soir, je dormirais tranquillement, j'en étais sûr! Peut-être aux côtés de mon rêve! J'en frissonnais rien que d'y penser.


Follow me
You can follow me
I will keep you safe
Follow me
You can follow me
I will protect you

J'aimais cette musique. Parce que je m'y suis retrouvé dedans. C'était comme si le Raiponce me disait de la suivre pour agir de telle ou telle façon. Assez de réflexion! Maintenant, je profiterais de chaque seconde de vie avec elle. Et ceci débutera avec mon union avec elle.


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________________________________________ 2014-03-31, 23:58


Je n'en revenais toujours pas qu'elle est osée m'embrasser. J'étais sûre qu'elle avait un peu trop bû, on n'embrasse pas quelqu'un comme ça sans demander son avis. Sérieusement, qu'est-ce que je lui avait fait pour qu'elle me jette des méchancetés à la figure et qu'ensuite, elle m'embrasse ? Mon Eugène tendit la main à la rousse pour lui montrer sa bonne foi. Eugène, c'est le moment de fuir, je ne veux plus être la proie de ses … choses. Quand j'entendis les paroles de mon « mari », je faillis rire, c'était plutôt à Hope de prendre soin de lui. Non mais oh ! Mon amoureux se tendit et je suivis sont regard.

Les frères Stabbington ? Ils ont réussi à venir ici eux aussi ? Mais pourquoi tous mes pires cauchemars se réunissaient ici ? Ne restait plus que Gothel et la boucle était bouclée. Eugène se rapprocha de plus ne plus des deux hommes et de leur complice, il se mettait entre moi et eux. Comme toujours il tentait de faire le preux chevalier, mais je savais me défendre moi. J'avais appris à me battre avec un poêle à frire. Il se mit alors à bouger rapidement, frappant, touchant. Il était vraiment impressionnant, c'était la première que je le voyais comme ça … Enfin depuis la bataille avec Maximus.

Je ne pus m'empêcher de le regarder avec amour, il savait se servir d'une poêle, ça, c'était certain. Cependant, je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur pour lui. Pour nous tous. On était en minorité et il y a de grandes chances que Hope et moi soyons mis de côté pendant la bataille. Pour eux, nous n'étions que des filles … Bande de sexiste va ! Et je savais que j'avais raison, Pascal se mit entre l'homme et Hope pour parlementer. Je devrais peut-être lui rappeler qu'on ne parlemente pas avec eux ? Non c'est bon, il a comprit, Pascal dégaina son sabre, le sabre qui m'avait sauvé la vie à nos retrouvailles. Il commença alors à se battre et j'en fus vraiment impressionné. Jamais il ne s'était battu comme ça pour moi et jamais il ne le ferait. Maintenant, je le savais, il avait été mon ami, mon frère mais maintenant, j'étais juste … une copine, quelqu'un qu'il supporte. Ça fait mal, mais jamais je ne le montrerais, maintenant, je dois vivre ma vie et lui la sienne, je n'avais pas le choix.

Hope se retrouva à mes côtés sur le trottoir à être spectatrice de la baston du siècle. Je dois l'avoir, j'ai la poêle qui me démange. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas eu à donner un coup de poêle à frire. Et voilà qu'Hope se mettait à s'exciter à côté de moi. Mais où je suis tombée dieu tout puissant ? Pouvez-vous me le dire ? Parce que j'avoue que la j'étais totalement … déconnecté, oui c'est ça, déconnecté. Soudainement, je sentis une main sur mes fesses et vis le regard narquois de la rousse. Elle m'a touché les fesses, elle m'a vraiment touché les fesse ? Non mais sérieusement, il lui manque une case à celle-là, c'est pas possible.

-Rassures-moi c'est une blague ? Non parce que si s'en n'est pas une, tu peux aller voir ailleurs si j'y suis.

C'est alors que quelqu'un appelé Dina. La chienne qui était restée à mes côtés pour me protéger, leva les oreilles. Ma chienne était très intelligente, elle comprit presque instantanément l'ordre et regarda l'homme partit en courant. Grossière erreur, il ne faut jamais courir devant un chien comme les bergers allemands. Ça les énerve et leur donne envie d'attaquer. Mon gars, t'es dans le caca ! Elle le poursuivit sous les ordres de Pascal, non sans m'avoir demandé imperceptiblement la permission. Je la regardais détaler en aboyant, me retenant de rire. Elle était vraiment un ange. Quand elle revint, c'était avec un morceau de pantalon entre les crocs. Et voilà qui se tournait vers la rouquine pour lui demander si ça allait … quelle ironie. Il demande ça à une combattante … l'amour rend idiot et Pascal en est la preuve vivante.

Hope était complètement … énervante, elle ne pouvait pas faire un pas sans que tous les mecs se retournent sur son passage. Lancer un préservatif à Eugène sérieusement, elle veut se battre ? Parce qu'elle commence sérieusement à m'échauffer. Calmes-toi Raiponce, tu es une princesse et une jeune fille bien élevée qui ne montrer pas son corps à tout bout de champs et surtout qui se respecte. Inspire, expire. Je crois qu'il faut vraiment que je parte d'ici avant de frapper quelqu'un. Je voulais qu'Eugène dise quelque peut importait, mais il fallait qu'il dise quelque chose. Juste pour entendre sa voix et m'empêcher de faire une énorme connerie. Et voilà qu'il remercie Hope … je crois que tout le monde est tombé sur la tête.

-Amènes-moi chez toi, j'ai pas envie d'être seule ce soir. Gothel est prête à tout et si je suis seule, elle attaquera.

Je soupirais et baissais le regard, j'en avais marre d'être toujours en fuite. Mais pour l'instant, je n'avais pas le choix. Mais l'aurais-je un jour ? Je me mis sur la pointe des pieds et sans aucune gêne, je me mis à l'embrasser. C'était doux, tendre et chaud. J'avais besoin de savoir qu'il était là physiquement et le meilleur moyen, c'était simplement de le toucher.

-Laissons Hope faire des cochonneries avec Pascal et rentrons. Ta ligue des justiciers se fera sûrement, mais certainement pas maintenant. Et puis je suis sûre qu'Hope ne voudra pas entrer dans cette ligue, n'oublie pas que pour elle, nous sommes juste … une princesse et son prince vivant dans un pays tout beau tout rose. Et Pascal la suivra. Donc je pense plutôt que l'on devrait se faire d'autres alliés. Tous les « gentils » contre les « méchants ».

Je souris et le réembrassa longuement. Non, je ne provoquais personne, j'adorais juste sentir le corps de mon homme contre moi, ce n'est pas interdit n'est-ce pas ?
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Pascal Méléon
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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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________________________________________ 2014-04-10, 18:02

"On y va ?"

Normalement, tout était terminé, fini, over, capout. A moins qu'un dragon ne sorte des égouts où que Rumpelsti... Rump... Le Ténébreux ne décide d'attaquer (je n'arriverais jamais à dire son nom, ce n'était même pas américain, allemand peut-être?). Mais oui, enfin, cette soirée de dingue venait de se conclure sur une note d'Eugène disant que Gothel traînait dans les parages, elle pouvait venir, cette foutue sorcière, je l'attendais de pied ferme. D'ailleurs, j'allais devoir échanger deux-trois mots avec elle un de ces jours, histoire de calmer le jeu. Eugène et Punz avait beau la haïr à juste titre, elle méritait qu'on lui offre au moins une chance de discuter sans effusion de sang... Et le charmant couple qu'était Punz et Eugène voulait simplement lui arracher les yeux de la tête, littéralement.
Mais bon, laissons le futur de côté et concentrons nous sur le présent, qui consistait principalement à une seule et unique personne. Hope. Et tout ce qu'elle provoquait en moi en ce moment même. Ça me dévorait de l'intérieur, je ne sais pas si c'était le combat ou son strip-tease qui m'avait chauffé, mais je devais être rouge vif en ce moment même.

"Bien sûr, on pourrait aller chez moi? Ou chez toi? Voir même..."

Le caméléon fut coupé par le hurlement d'une sirène rouge et bleue de police, une voiture déboula en trombe dans la rue avant de s'arrêter devant le couple, quelqu'un avait dû appeler la police à cause du boucan que notre bagarre avait causé, et bien sûr, Punz et Eugène étaient déjà partis de leurs côtés... Me laissant seul avec Hope et quatre gorilles assommés et menottés (sauf celui que j'avais mis K.O) qui roupillaient tranquillement sur le trottoir alors que j'avais un sabre sur mes hanches.
...
Oh, je commençais à me à l'idée que j'étais maudit d'une quelconque manière.
Deux policiers descendirent de la voiture et jetèrent un œil à la scène, puis sur nous, puis sur la scène, puis sur mon sabre, puis sur moi. Puis... Vous avez compris.
Le caméléon soupira avant de frotter ses yeux fatigués, lançant un regard désolé à Hope, quoiqu'un peu amusé par la ridicule de la situation, il s'avança vers la voiture de policer avant de lever les mains pour les mettre bien en évidence. J'allais surement passer la nuit au poste pour rattraper les bêtises d'Eugène et Punz, alors autant éviter de faire encore plus de casse, surtout que je n'avais pas envie de combattre la police. C'était surement la pire chose à faire.

"Heu... Je peux vous expliquer?"

Le policier décida de sortir une paire de menotte (encore!?) avant de me les passer au poignet et de me plaquer contre le capot de la voiture avec autant de douceur qu'une charge d'éléphant, le choc me coupa le souffle et je vis floue durant quelques instants, les menottes m'entaillaient les poignets tandis qu'un gout métallique remplissait ma bouche.
Ouh, j'allais passer une bonne fin de soirée moi. J'étais armé avec quatre trafiquant de la pègre locale qui faisaient la sieste sur le trottoir, évidemment que ça soulevait des questions. Enfin bref, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'étais menotté, désarmé et balancé comme un sac de patates sur le siège arrière de la voiture de police. Seulement un policier monta pour prendre la place du conducteur, le second devait être resté sur place pour contacter une ambulance et/ou surveiller Hope. Au moins, elle était en sécurité, sauf si elle décidait de massacrer ce pauvre flic, où alors elle me rejoindrait en cellule, ce qui risquerait d'être assez problématique. Je me doutais que son casier n'était pas blanc comme neige, alors autant éviter de faire encore plus de remous.
Quant à moi... Ma tête me tournait, j'avais sommeil, j'avais soif, Punz avait toujours mon portable et j'étais en route pour ce qui semblait être un interrogatoire aussi long qu'inutile...
Un grand sourire illumina le visage de Pascal, la soirée avait été longue et pleine de surprises, bonnes comme mauvaises, mais si tout était à refaire, il ne changerait rien. C'était ce genre de moment qui me permettait de me dire que la vie était remplie de rebondissement, j'en avais fait du chemin, n'est-ce pas? De petit caméléon à... Pascal.
Et je savais que j'avais encore un long chemin à parcourir.
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Hope Bowman
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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________________________________________ 2014-04-11, 00:10 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »

    Wouah... J'hallucinai. Raiponce était en train de rouler un patin à Eugène. Avec la langue et tout. Aucun doute, j'avais bel et bien ouvert une porte avec les avances que je lui avais faites. Elle pouvait me remercier. Enfin, Eugène plutôt. Après tout, c'était à lui que ça allait profiter, tout ça. Je me félicitai de leur avoir lancé un préservatif. Visiblement, ça allait leur servir pour la suite de la soirée, et ils penseraient à moi le moment voulu quand... Bref. Mieux valait que j'arrête de les imaginer en pleine action, c'était bizarre.

    Je cessai donc de les observer du coin de l'oeil pour me focaliser de nouveau sur Pascal. Mes doigts caressaient toujours le col ouvert de sa chemise avec impatience. Sa réponse ne se fit pas attendre, et crispa mes mains quelque peu. Si je m'attendais à une telle réaction ! Bon, je devais l'avouer, j'avais tout fait pour qu'on arrive là. J'étais plus que ravie.

    Je réfléchis rapidement. Chez moi ? Hum... j'eus besoin de faire un petit effort de concentration pour savoir si l'accès à ma chambre était possible ou pas en raison de la quantité d'embûches que nous pourrions traverser... Des paquets de biscuits, du linge abandonné sur le sol, des dvd, des CD, des coussins... Mouais, mieux valait tenter un autre endroit. En plus, je crois que je n'avais pas changé les draps depuis que le pirate m'avait rendue visite. Je fronçai légèrement le nez. Note pour moi-même : me rendre au lavomatic. Ca ne pouvait plus durer. Ou alors il fallait que j'achète une autre paire de draps. Jusqu'à maintenant, cela ne me dérangeait pas outre mesure étant donné que ces derniers temps, je dormais sur mon canapé (la flemme d'aller jusqu'à la chambre), mais s'il fallait envisager des activités à deux...

    Pascal n'eut pas le temps de terminer sa phrase que des sirènes retentirent. J'écarquillai les yeux, dévisageant les policiers qui nous cernaient comme si nous étions des meurtriers en puissance. C'était quoi ce cirque ? J'avais envie de taper sur le premier venu. Ma frustration avait atteint un seuil loin d'être supportable.

    Un policier attrapa Pascal et le plaqua contre la voiture pour lui passer des menottes. Eh ! Normalement, c'était à moi de faire ça ! Je fis un pas pour récupérer mon caméléon mais l'autre policier se mit en travers de mon chemin, la mine peu engageante. Je fulminai intérieurement. J'avais bien envie de lui mettre un bon crochet du droit avec mon petit poing osseux, mais comme j'avais un casier judiciaire déjà bien rempli, je demandai d'un ton presque implorant :

    "Vous ne pourriez pas le laisser finir sa phrase, au moins ?"

    Le policier ne me répondit même pas, se contentant d'ânonner les fadaises d'usage, et les clôtura par une réplique qui tue :

    "C'est vous la fille qu'on a arrêté en état d'ébriété le mois dernier sans permis de conduire ?"

    Je fis une petite moue avant de regarder mes pieds. Okay, j'étais bonne pour la case prison. Le poulet me menotta avec nettement plus de douceur. Je n'eus pas le droit au plaquage contre la voiture. C'était d'un misogyne ! J'avais tout autant le droit que Pascal d'être plaquée ! Ouais bon, ça pouvait porter à confusion, dit comme ça...

    Docile, je laissai le policier me guider jusqu'à la voiture, puis m'assis sur le siège arrière. Je lançai un vague sourire à Pascal. Lui aussi souriait. Bizarre. Il était peut-être excité d'être arrêté. C'est vrai que la première fois, ça faisait son petit effet.

    La route jusqu'au commissariat se fit dans le silence le plus total. Il faut dire que je ne savais pas trop quoi dire pour combler les blancs. J'avais très envie de sauter sur Pascal -voiture de police : lieu insolite numéro 28- mais le conducteur allait forcément y voir quelque chose à redire. En plus, étant donné qu'on était tous les deux menottés, ça ajoutait une légère difficulté.

    Je sautillai sur la banquette arrière pour me coller contre Pascal et lui chuchotai à l'oreille :

    "La garde à vue va être inoubliable..."

    Je déposai un baiser sur sa tempe et me reculai. J'étais impatiente d'arriver. J'avais une idée. Il fallait juste prendre son mal en patience. Je me mordis les lèvres en voyant le bâtiment du commissariat à travers la vitre. On nous fit descendre et on nous conduisit à l'intérieur. Je connaissais déjà le chemin, pour être venue à plusieurs reprises -pas tant que vous l'imaginez.

    La cellule dans laquelle on allait nous laisser pour la nuit était une pièce carrée plutôt exiguë. Avec beaucoup de chance, on serait seul. Les habitants de Storybrooke étaient des gens respectables et bien rangés, peu d'entre eux se retrouveraient en prison. Pour les cas spéciaux genre sorcières ou lutin maléfique, on leur créait des prisons à leur mesure. Donc... si mon calcul était juste, on aurait la cellule rien que pour nous.

    En arrivant au bout du couloir, je réalisai que j'avais vu juste. Mon sourire s'élargit et je passai la langue sur mes lèvres. Bon, il y avait sûrement des caméras de surveillance mais tant pis, on allait pas faire dans la dentelle. Au pire, les flics allaient mater un bon film ce soir. Il était hors de question que je reste sage. Pas après tout ce qui s'était passé.

    J'accélérai l'allure et entrai dans la cellule d'un pas léger. Un policier m'enleva les menottes. Puis je me retournai, l'oeil pétillant. Cependant, mon sourire s'affaissa en voyant que l'autre policier conduisait Pascal plus loin.

    "C'est quoi ce plan ? On n'est pas en garde à vue ensemble ?" demandai-je à mon flic attitré d'un air déconfit.

    "Vous croyez que je n'ai pas capté votre manège ?" répondit-il. "Vous êtes Hope Bowman. Après ce qui s'est passé au dernier Halloween, on vous laisse seule en cellule. On va placer votre ami dans celle d'à coté. On viendra vous chercher pour l'interrogatoire."

    Et il me ferma la grille pratiquement sur le nez, alors que je faisais un pas pour sortir. Je lui lançai mon regard le plus noir et donnai un coup de pied dans les barreaux. Seulement, donner un coup avec des Converse, c'est comme donné un coup quand on est chaussé de pantoufles. Je sautillai donc sur place en poussant un juron qui aurait pu élargir les oreilles de Dumbo. Le policier s'esclaffa avant de me tourner le dos.

    Dépitée, furieuse et frustrée, je m'assis sur le banc métallique et coinçai mes mains entre mes cuisses. La nuit fut longue et éprouvante, avec mon imagination pour seule distraction. On m'interrogea sur ce qui s'était passé dans la ruelle. Je racontai rapidement ma version de l'histoire, mais je ne pense pas qu'ils me crurent quand je racontai qu'un type armé d'une poêle à frire avait pu venir à bout de deux malabars gonflés aux stéroïdes. Tant pis. Pour une fois que je disais la vérité.

    On me remit en cellule et le reste de la nuit fut pire. Mon imagination prenait des chemins tortueux. Quand enfin on me libéra, le lendemain matin, je n'avais qu'une envie : prendre une bonne douche, me taper un bon film et manger un bol de céréales. Je ne demandai pas après Pascal. Il avait déjà du partir. Notre aventure s'arrêtait là. De toutes façons, je n'avais pas son numéro, alors à moins de le croiser à nouveau par hasard, je pouvais faire une croix sur lui.

    Tant pis, il y avait d'autres poissons dans l'océan, pas vrai ? Mais un seul caméléon. Ouep... je réfléchirai là-dessus plus tard.

    Je commençai à marcher dans la rue envahie par le brouillard matinal, bien décidée à ne pas laisser les récents évènements prendre le pas sur le reste de ma vie.
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