« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Quoi que tu fasses, ou que je sois, je veillerais sur toi [Anya] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-24, 01:03 |
| Evidemment, comme je m’en doutais, Anya n’allait pas bien et ça parce que je lui avais promis quelque chose qui ne s’était pas encore réalisé, elle était encore à l’orphelinat et plus le temps passé, plus elle perdait espoir, je le sentais. Nous restâmes silencieuses quelques instants avant que la plus jeune ne me dise qu’elle ne voulait pas rester ici une seconde de plus, que je lui avais promis qu’elle retrouverais bientôt sa famille mais que ça faisait déjà deux ans. La rouquine me demanda ensuite si je ne lui avais pas mentit :
« Non Anya, je te promets que je ne t’ai pas mentit, il faut simplement que tu sois patiente, tu retrouveras ta famille mais il faudra que tu sois patiente. »
La patience, cette chose que moi-même je ne savais pas faire mais que je demandais de faire à une enfant de dix ans. La plus jeune semblait vraiment triste d’être enfermée ici. Je posa mon regard vers la fenêtre ouverte avant de sourire et de prendre la main de la plus jeune, avant de la lever avec moi :
« ça te dit d’aller faire un tour ? » |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-24, 23:16
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| Patiente ? Elle en avait de belles, mine de rien ! C'était facile à dire quand on est une fée ! D'après ce que Stella lui avait déjà raconté sur son royaume, elle menait une belle vie dans de bonnes conditions. Elle n'était pas éduquée par une mégère. Elle mangeait à sa faim tous les jours. Elle n'avait pas froid en hiver. Elle ne dormait pas à même le sol sur un matelas de paille. Que connaissait-elle de la patience ? Lui avait-on arraché une partie de son identité ? Ou promis quelque chose qui ne venait pas ? Assurément non. La patience de tout un chacun a ses limites et Anya atteignait les siennes. Malgré le regard noir et courroucé de la petite rousse, Stella restait souriante et confiance, le cliché même de la fée qui n'a jamais de peine. De sa voix douce et sucrée, elle se voulait rassurante et confiance. Si encore elle pouvait voir l'avenir... Anya n'avait, à la vérité, plus tellement envie de croire et d'espérer. Elle voulait du changement, du concret. Pas de belles paroles, pas de promesse en l'air, pas de vent. Bornée dans son silence, Anya l'affrontait du regard, pas vraiment convaincue. Les bras croisés sur la poitrine, elle serrait Charlotte un peu fort contre elle, n'ayant pas daigné la poser pour bouder plus à son aise. Pourtant, quand après un regard vers la fenêtre et le beau temps qui revenait doucement, Stella suggéra une balade, la petite fille accepta. Elle décroisa les bras et rangea Mademoiselle Charlotte sans mot dire avant d'attraper son manteau et de prendre la main de Stella. La jeune fée était peut-être nulle dans l'estimation du temps qu'il faudrait pour exaucer les promesses qu'elle faisait, mais elle en restait bienveillante et gentille, comme une grande sœur avec des ailes. Anya la suivit bientôt dans ce qu'il restait d'hiver. Dans quelques jours ce serait le printemps et les dernières traces de neige allaient bientôt mourir pour laisser place aux fleurs. L'orphelinat étant relativement excentré, les enfants avaient le loisir de jouer dans la nature et de l'admirer. Il est vraiment qu'elle pouvait être belle, ce qu'elle était cet après-midi là. Néanmoins, Anya restait muette, se contentant de suivre Stella et de lui faire comprendre - sans subtilité - qu'elle était fâchée et triste. Les deux comparses se promenaient depuis une demie heure déjà et Anya n'avait toujours rien dit, se contentant d'écouter les histoires de Stella. Ces histoires, d'ailleurs, étaient passionnantes. De vrais contes de fées, à la différence près qu'elles étaient réelles. Stella était bel et bien une fée, avec des pouvoirs. - C'est comment ton école ? demanda t-elle finalement, trop curieuse et fascinée pour se taire à jamais. Ils ne voudraient pas m'apprendre à être une fée ? Ca doit être mieux que d'être orpheline... |
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-25, 20:03 |
| Bon, il est clair que la plus jeune savait bouder parce que ça faisait un bon moment que j'essayais de la faire sourire mais rien n'y faisais, je n'y arrivais pas, en même temps, elle aurait pu arrêter de croire en moi vu deux ans plus tôt, je lui avais promis qu'elle retrouverais ses parents bientôt mais bon, ça n'avais pas vraiment été le cas mais bon, j'étais certaine qu'elle allait les retrouver et il est connu qu'une fée ne se trompe jamais n'est-ce-pas ? Finalement, je demanda à la rouquine si elle voulait allait faire une balade, au moins, ça la sortirais un peu de cet orphelinat qui devenait presque glauque si on s'y attardait trop.
La plus jeune accepta finalement avant de mettre son manteau et de me suivre dehors, l'hiver commençait à filer petit à petit, et le printemps ne tarderait pas à se montrer. Je lui compta mes nombreuses aventures et histoires plus féeriques les unes que les autres et ce n'était pas peu dire. Une bonne demi heure passa sans que je n'entende la voix de la rouquine puis finalement elle pris la parole en me demandant comment elle était mon école avant d'ajouter qu'elle pourrait peut être devenir une fée elle aussi:
-Mon école est une université, c'est très grand et il y a une immense cour, avec un jardin magique non loin de l'enceinte de l'école. Dedans, nos professeurs nous enseignent la magie bénéfique, on apprends la métamorphose et tout un tas d'autres choses passionnantes.
Je mis quelques instants à tenter de répondre à la question de la plus jeune...Être une fée, être orpheline, il est vrai qu'il y avait une grande différence. Je respira longuement et repris:
-Ma puce, ce n'est pas si facile, je...je ne sais pas comment t'expliquer mais les personnes sans pouvoirs magiques ne peuvent pas entrer dans mon école.
Je sortis la minuscule paire d'ailes de ma poche avant de la montrer à la rouquine:
-Tu vois ça ? C'est un talisman, c'est ce qui me permets de traverser le portail qui me ramène chez moi.
Voyant le regard que me faisais la plus jeune, je me mordis la lèvre, il est vrai qu'elle n'était pas une fée, qu'elle ne pourrait pas aller à Alféa mais par contre, je pouvais lui faire oublier ses soucis grâce à la magie. Je pris ma forme féerique et m'envola dans les airs avant de regarder la plus jeune et de lui verser de la poudre de fée:
-Je ne peux peut être pas t'emmener avec moi à Alféa mais je peux malgré te faire sourire. lui dis-je avant que ses pieds ne tardent pas à ne plus toucher le sol. Je lui pris la main avant de lui sourire: Tu es prête à voir le monde de plus haut? |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-26, 00:53
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| Stella était probablement ravie qu'Anya lui adresse à nouveau la parole mais seule une petite lueur vive dans son regard le laissa sous-entendre. Cela n'empêchait pourtant pas la petite fille de voir ainsi les choses, songeant parfois que sa compagnie était un privilège. Quoiqu'orpheline, Anya avait une haute estime de sa personne, quelque chose qu'elle attribuait à son passé, du pain béni pour son imagination déjà très fertile. Évidemment, le nouveau récit de Stella - qui était tout aussi fascinant que les trente histoires différentes qu'elle avait du lui conter - nourrit également l'imagination de la petite fille rousse. L'université où elle étudiait avait l'air d'un palais et ses jardins devaient sans doute équivaloir ceux des plus grands rois de ce monde, voir les dépasser plus qu'ils étaient magiques. Stella y apprenait mont et merveilles, si bien qu'Anya aurait volontiers sauter dans le premier portail magique pour rejoindre ce monde bonheur, à des années lumières de la morosité de son univers à elle. L'orphelinat, en effet, n'était réputé que pour sa pauvreté et la personnalité haute en couleurs de Camarade Tuberkulov, une communiste pure souche, laide et édentée. La culture, elle ne connaissait pas, sauf s'il s'agissait de planter des navets. Autant dire que les histoires, la poésie, la beauté de ce monde et tout le reste, ça lui passait bien au dessus de la tête. Mais dans l'université - mon Dieu qu'Anya aimait ce mot qui faisait tellement adulte et prestigieux - de Stella, nul doute que toute cette érudition était la bienvenue et qu'elle s'étendait encore plus loin que la curiosité de la jeune Anya ne pouvait l'imaginer. Les yeux et les oreilles grands ouverts, Anya buvait les paroles de Stella. - Waouh, lâcha t-elle dans un soupir admiratif avant que Stella ne plonge à son tour dans le silence. Contrairement à celui de la petite orpheline, le silence de Stella n'avait rien de boudeur. Il était méditatif et songeur, creusant légèrement le front de la jeune fée en pleine concentration. Et puis elle parla, tâchant de prendre des pincettes pour lui faire comprendre que oui, elle allait devoir rester dans son orphelinat moisi. Tout ça parce qu'elle n'avait pas de pouvoirs magiques. Mais qu'en savait Stella, d'abord ? Et puis, ça pouvait peut-être s'acheter, ou s'apprendre ! Anya était sûre qu'elle aussi pouvait être magique. Pourquoi ce serait réservé aux autres, d'abord ? Une chose était sûre, cette partie de l'histoire ne lui remontait pas le moral. Anya était à nouveau recluse dans le silence, observant tristement son amie la fée. Cette dernière avait l'air mal à l'aise et c'était tant mieux. Malgré tout, Stella ne se démonta pas et, s'agenouillant devant Anya, sortit un magnifique talisman - encore un joli mot qui vendait du rêve - représentant une jolie paire d'ailes dont elle ne tarda pas à expliquer la fonction : traverser le fameux portail magique qui fascinait tant Anya. Stella ne le dit pas mais elle ne pouvait évidemment pas l'emmener, même juste pour regarder et la petite fille sentit son cœur se serrait un peu plus. Mais marraine la bonne fée qu'elle était - plus ou moins - Stella était décidément dure à décourager, même devant le regard lourd de sens d'Anya ou ses yeux larmoyants. Reprenant sa forme de fée, elle s'éleva dans les airs avant de l'ensevelir sous une poudre dorée qui la fit éternuer non sans toutefois lui rappelait quelques contes qu'elle connaissait. L'instant d'après, les pieds d'Anya quittaient le sol. Stella lui prit alors la main, l'entraîna plus haut qu'elle n'avait jamais penser aller. Anya n'eut alors d'autre choix que de laisser s'exprimer son étonnement et sa joie de faire enfin un truc intéressant dans sa vie : voler. Littéralement, elle volait, ne se demandant même pas si les fermiers du coin n'allaient pas lancer une chasse aux sorcières s'ils voyaient cela. Elle volait et c'était magique. Pour la première fois depuis longtemps, la vie de la petite fille lui semblait teintée de magie, pour du vrai de vrai. - J'aimerais faire ça tous les jours ! s'écria t-elle, chassant rapidement de son esprit l'idée que ce n'était pas possible parce qu'elle était juste normale et insignifiante. Valait-il le coup de gâcher ce beau moment pour ça ? Dans le fond, peut-être que oui, mais Anya ne voulait pas laisser passer sa chance. Elle avait été assez dure envers Stella et le savait très bien. IL était donc temps de redevenir la protégée gentille qu'elle aimait.
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-30, 20:57 |
| J'avais fait comprendre à Anya que je ne pouvais pas l'emmener avec moi vu qu'elle n'était pas une fée mais lorsque la plus jeune me demanda de lui parler de mon école, je ne taris pas d'éloges sur mon université avant de me rendre compte que la plus jeune était quelque peu attristée de ne pouvoir voir ça de ses propres yeux. Je respira longuement et eu l'idée de la prendre par la main et de la faire s'envoler, juste histoire de la faire sourire car je l'aimais beaucoup quand elle souriais. Aussi, je m'étais transformée en fée et il avait suffit d'un peu de poussière de fée pour que ses pieds lâchent le sol.
Sa main dans la mienne, je m'envola dans le ciel et souris en comprenant que la rouquine était heureuse avant qu'elle ne me dise qu'elle aimerais faire ça tous les jours, je posa mon regard sur elle avant de répondre:
-Si c'est ce que tu veux pour pouvoir sourire, alors je te le promets qu'on le fera à chaque fois que je viendrais.
On vola pendant un bon moment, voir Anya sourire était quelque chose que j'adorais et encore plus si c'est moi qui lui permettait. On passa un bon moment ensemble, je lui fis de nombreux tours de magie et lui offris un goûter comme jamais avant de la ramener à l'Orphelinat, mais lorsque je fis apparaître le portail, je sentis la main d'Anya tenir la mienne, je me retourna et m'accroupis pour être à sa hauteur:
-Je te promets que je vais revenir très vite, tu sais que jamais je ne t'abandonnerais et que je serais toujours là pour te guider, garde une pureté grandissante dans ton coeur et je serais te trouver où que tu sois.
Je lui caressa la joue avant de lui sourire et lui fis un clin d'oeil avant de passer à travers le portail mais laissa à la plus jeune un tout petit bracelet avec un papillon en argent qui venait juste d'apparaître sur son poignet, histoire qu'elle ne m'oublie pas.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-31, 01:25
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| Une promesse et une promesse et Stella avait du comprendre, depuis le temps, l'importance que les promesses revêtaient aux yeux d'Anya, compte tenu notamment du fait que celle qu'elle lui avait faite lors de leur rencontre ne s'était pas réalisée. La jeune fée avait du apprendre de son erreur, d'ailleurs, puisque sa nouvelle promesse avait l'air d'être bien plus facile à réaliser : la faire voler à chacune de leur sortie. A moins d'une pénurie de poussière de fée - ce qui était peut-être possible, après tout Anya n'en savait rien - cela semblait tout à fait faisable. - J'adorerais ! s'écria la jeune fille tout en virevoltant dans les airs. Qu'il était agréable de se sentir aussi légère qu'un nuage ! Qu'il était bon de faire la course avec le vent ! Qu'il était beau, le monde vu d'en haut ! Ces merveilles suffirent bientôt à atténuer le chagrin de l'adolescente. Stella et elle purent donc passer un agréable après-midi, fait de magie, de douceurs et de rêve. Car pour sûr, Stella vendait littéralement du rêve à la jeune fille. De quoi divertir ses songes, assurément, mais aussi, au fond, de quoi rendre sa réalité plus cruelle. Plus que jamais, Anya le sentit au moment de se dire au revoir, quand elle aperçut le portail magique. La fée ne tarda pas à le sentir. Retournant sur ses pas, un peu plus hésitante que d'ordinaire, elle s'agenouilla devant la petite rouquine pour lui faire une seconde promesse : celle de revenir, de ne jamais l'abandonner, de la guider et de toujours la retrouver. Ca, pour le coup, c'était une sacrée promesse, qui engageait toute la personne de Stella. Était-ce bien raisonnable ? Stella devait se douter qu'elle avait déjà déçu Anya qui, pour sa part, s'était rendue plus hermétique aux belles paroles, sans pour autant croire Camarade Tuberkulov et sa vision étriquée des choses. Au fond, Anya avait simplement peur d'être déçue, encore. D'un autre côté, elle ne demandait qu'à y croire, qu'à avoir la certitude d'avoir forgé une amitié grande et solide qu'aucune tempête ne saurait balayer. Anya décida donc de placer, une fois de plus, sa confiance en Stella et acquiesça avant de gratifier la fée d'un petit sourire. Sur quoi elle rentra à l'orphelinat, peu désireuse de voir le portait se refermer. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur, de retour dans le dortoir, que la jeune fille remarqua le joli bracelet autour de son poignet.
S'il était bon de savoir que, quelque part, une personne pensait à elle, Anya aurait quand même préféré que cette personne soit dans le même monde qu'elle. Car en dehors des visites de Stella, l'orpheline se sentait seule et incomprise. Elle s'était donc forgée un caractère bien trempé et solitaire et trompait l'ennui en contant des histoires aux plus jeunes pensionnaires qui l'adoptaient bien vite, contrairement aux enfants de son âge. Et puis un jour, une nouvelle pensionnaire arriva. En soi, ce n'était pas si étonnant. Des nouveaux orphelins, il y en a tous les jours. Famine, guerre, maladie et pauvreté s'occupent d'en créer régulièrement. Pourtant cette orpheline était différente. Pour commencer, elle avait 15 ans. Des enfants de son âge, ça n'arrivait pas souvent à l'orphelinat. Mais des enfants comme elle, il n'en arrivait jamais, pas depuis qu'Anya était là, du moins. Et pourtant, elle était ici depuis quatre longues années. Elle avait donc 12 ans, trois ans de moins qu'Arina Dostovalov, puisque c'était le nom de la nouvelle pensionnaire au caractère tout aussi charmant que celui d'Anya, à croire que les deux étaient faites pour s'entendre. D'ailleurs, la jeune fille ne tarda pas à la prendre sous son aile, lui témoignant une réelle affection à laquelle Anya n'était pas habituée entre ces quatre murs. - T'iras à Paris, lui assurait-elle lorsque Tuberkulov décidait de se moquer de son rêve le plus cher. Faut pas que t'écoutes cette vieille pie mal baisée, ni que t'apprennes à causer comme moi. Toi, t'es une princesse, t'as des mains royales. Et t'iras à Paris. Je t’emmènerais s'il faut. Le franc parler d'Arina plaisait énormément à Anya qui, inconsciemment, en fit son modèle. Les deux jeunes filles ne se quittèrent pas, du moins pendant les trois années où Arina resta à l'orphelinat. Puis elle eut 18 ans et le droit béni de s'en aller le plus loin possible, promettant toutefois à Anya, qui avait maintenant 15 ans, qu'elle reviendrait la chercher et qu'elles iraient à Paris ensemble. - Si je reviens pas ça voudra dire qu'un grizzli m'a boulottée, assura t-elle en tournant le dos à l'orphelinat. C'était suffisant pour qu'Anya la croit. Elle n'en fut pas moins malheureuse comme les pierres de se trouver à nouveau seule et harcelée, qui plus est, par Vania et son envie dégoûtante de mettre sa vilaine langue dans sa bouche. Beurk ! Quand allait-il comprendre qu'Anya n'en avait rien à faire de ses avances et, plus généralement, qu'elle ne s'intéressait pas au sexe opposé ? Seul le départ d'Arina l'émouvait. Bien entendu, ce fut cet instant que choisit Stella pour apparaitre.
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-02-08, 00:06 |
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J’aimais passer du temps avec Anya et je savais au fond de mon cœur qu’un jour, elle retrouverais sa famille et une fée ne se trompe jamais. Aussi, je lui avais laissé un cadeau afin qu’elle ne m’oublie pas avant de passer par le portail, en lui promettant de toujours la guider et veiller sur elle. Puis le temps passa et mes visites se firent plus rare car je devais laisser Anya suivre son chemin mais j’étais toujours là lorsqu’elle en avais le plus besoin et c’est ce soir là que j’ai décidé d’apparaître car elle en avais besoin.
Apparaissant derrière elle, je posa ma main sur son épaule. Elle avait beaucoup grandis depuis la première fois qu’on s’était vu et elle approchais de ses retrouvailles avec sa famille, je le savais. Elle fixais l’horizon, je respira longuement avant de lui dire « Toi aussi, tu vas partir, tu vas aller à Paris et retrouver ta famille, je te l’es promis et je tiens toujours mes promesses Anya. », la rouquine se retourna avant de me faire face et que je ne remarque qu’elle avait toujours le bracelet, ce qui fis naître un sourire sur mon visage « Tu l’as gardé… » dis-je avec un nouveau sourire.
On passa toute l’après midi ensembles avant que je ne doive à nouveau repartir, ignorant cependant que je n’allais pas revenir pendant un moment, ou tout du moins, j’allais revenir mais par l’intermédiaire d’un chien, un gentil petit chien appelé Puka que j’allais envoyer sur le chemin d’Anya pour l’emmener là où son destin l’attendait et Puka ferait le reste… J’espérais simplement qu’elle trouverait sa route et puis de toute manière, je serais toujours derrière elle…
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-02-08, 01:17
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| Anya avait immédiatement senti la présence de Stella. C'était comme si son instinct lui avait dit qu'elle n'était plus seule dans la pièce mal isolée depuis laquelle elle observait l'horizon enneigé. Puis la fée avait posé sa main sur son épaule, confirmant sa présence. Quelques instants plus tard, sa voix et son éternelle litanie résonnait à nouveau à ses oreilles. Anya ne put s'empêcher de rouler des yeux, songeant que les paroles c'était bien beau mais que les actes et les faits, c'était quand même mieux ! Retenant finalement le commentaire acerbe qui lui brûlait les lèvres, parce qu'au fond c'était quand même cool que son amie la fée apparaisse pile quand Arina disparaissait, Anya se retourna finalement puisqu'apparemment c'était plus poli de faire les choses ainsi. La rouquine allait ouvrir la bouche, même si, au fond, elle n'avait rien de bien neuf à dire, quand Stella, apercevant son poignet, constata qu'elle y portait toujours son cadeau. - Oui, je l'ai encore, commenta la jeune fille en le saisissant machinalement pour le faire tourner sur lui-même, geste qu'elle faisait parfois sous le coup de la nervosité ou de la réflexion, voire de l'ennui. Cela faisais trois ans qu'elle l'avait reçu, pourtant Anya se souvenait parfaitement de ce jour. Comment l'oublier ? Comment oublier la déception mêlée de joie qu'elle avait pu ressentir ? Anya décida cependant de chasser ce souvenir pour se tourner vers le présent et les trois ans qu'il lui restait à vivre ici. Arina disait que ce ne serait pas long. Peut-être était ce vrai. Mais sans elle, ce serait carrément plus chiant, de toute évidence. Et elle n'était plus là pour conseiller à Vania de lui ficher la paix s'il ne voulait pas perdre une dent ou un œil. Décidément, et le passé et l'avenir étaient déprimants. Heureusement, Anya était décidée à faire un effort avec Stella, sentant bien, au fil des ans, que ses visites ne s'espaçaient pas sans raison. Il fallait donc en profiter pendant que cela durait encore. Anya n'était, il faut le dire, plus une petite fille depuis longtemps. La jeune fille l'acceptait. Cela faisait partie du jeu et de l'apprentissage qu'elle devait entreprendre. Et qu'elle avait commencé depuis longtemps, s'endurcissant peu à peu tout en devenant une femme. Stella, pour sa part, ne semblait pas réellement vieillir. Il devait être fascinant, ce monde d'où elle venait. Si elle avait su qu'il s'agissait de leur dernière après-midi ensemble, peut-être qu'Anya aurait fait plus d'efforts pour en ancrer chaque détail dans sa mémoire. Juste au cas où, pour s'assurer que ces souvenirs allaient rester. Se connaissant, rien n'était moins sûr. Mais Anya ne pouvait pas savoir et agit comme s'il y aurait encore un lendemain. Il n'y eut pas. De jeune fille, Anya devint une jeune femme et put, un beau jour, quitter l'orphelinat de Camarade Tuberkulov. Elle, c'est sûr, elle n'allait pas lui manquer. Les enfants si, en revanche. Mais Anya avait, et ce depuis dix ans, un plan bien précis en tête. L'heure était venue de le mettre à exécution, même si Arina non plus n'était pas revenue, au final. Chassant cette curieuse impression d'être une fois de plus abandonnée, la jeune femme se mit en marche et arriva bientôt à un croisement, au tournant de sa vie. Littéralement. Fin. |
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