« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Quoi que tu fasses, ou que je sois, je veillerais sur toi [Anya] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-18, 01:52 |
| Je suis une fée enchantix, tout ça c’est bien beau, les ailes, les paillettes, la poussière de fée, je sais que je suis puissante et que je serais bientôt gardienne du bien, gardienne de Solaria mais au fond de moi, je sens que quelque part, quelqu’un a besoin de moi, je ne sais pas trop pourquoi, je le sens c’est tout, aussi sans en parler aux Winx, je me suis dirigée vers le bureau de Madame Faragonda avant d’entrer :
« Entre Stella. -Madame Faragonda, pardonnez moi de vous dérangez… -Je sais pourquoi tu es là, tu as l’impression que quelqu’un a besoin de toi n’est ce pas ? -Oui c’est exact. J’ignore qui s’est mais j’entends la puissance de son appel. –J’ai justement quelque chose pour toi. »
Elle se lève, j’entends simplement les claquements de ses talons sur le sol avant qu’elle revienne quelques instants plus tard avec une carte en main et une minuscule paire d’ailes enchantix. Elle me tends la petite paire d’ailes ainsi que la carte avant de se rasseoir en face de moi :
« Ce que je t’ai donné est un talisman Stella, c’est le symbole de ton pouvoir, garde le sur toi et tu pourras revenir quand tu auras aidé la jeune fille qui a besoin de toi. -Comment pourrais-je la trouver ? -La carte te mènera à elle, suis ton instinct Stella, tout simplement. »
Elle fait apparaître un portail avant de me faire comprendre que c’est par là que je devais aller, respirant longuement, je glisse le talisman ainsi que la carte dans une des poches de ma robe avant de passer le portail et de me retrouver sous la neige, éternuant sous la surprise du froid, j’use de la magie pour me vêtir de quelque chose d’un peu plus chaud avant de prendre la carte et de suivre mon instinct, écoutant l’appel de la jeune fille.
Cette dernière me mène à un orphelinat où un bon nombre d’enfants attendent que quelqu’un les adoptent mais une seule enfant m’intéresse. D’après ce que la carte m’indique, elle s’appelle Anya. Je respire longuement et me transforme avant de voler jusqu’à une fenêtre dont l’un des carreaux est cassé :
« MiniWinx ! »
Je rapetisse grâce à la poussière de fée et réussis à me glisser au travers du carreau avant de voir une jeune fille assise sur un matelas dans un piteux état à même le sol. Vu son regard, je comprends très vite que c’est elle qui m’appelle. Reprenant taille humaine, je reprends mon apparence normale avant de m’approcher de la jeune fille :
« Anya ? »
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-18, 22:39
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| La jeune fille s'était réveillée, un peu groggy, comme au sortir d'un drôle de songe. On avait demandé son nom, si elle avait mal quelque part et où était ses parents. C'est à peine si elle avait été en mesure de se souvenir de son prénom. "Anya", avait-elle dit, un peu hésitante. "Je crois que je m'appelle Anya". On l'avait donc baptisée Anya et menée à l'orphelinat le plus proche, non loin de Saint-Pétersbourg. Puisqu'elle n'avait pas de famille, c'était donc là qu'elle devait aller, comme tous les autres orphelins. Les gens qui l'avaient trouvée n'avait pas voulu - ou pu, Anya ne savait pas trop - la garder. Ils avaient déjà une nombreuse famille. La petite fille comprenait. Camarade Tuberkulov lui avait assuré qu'elle se plairait dans son nouveau foyer et se ferait des tas d'amis. Mais comment se plaire quand on était sous l'autorité de cette femme si ronchonne et terre à terre ? Au moins la petite fille avait-elle pu se faire quelques amis, notamment parmi les autres fillettes qui partageaient son dortoir. Certains la trouvaient bizarre, un peu altière et trop rêveuse. Il est vrai qu'Anya portait à son cou un médaillon qui lui indiquait que sa famille se trouvait à Paris mais personne ne voulait la croire en dehors d'une petite bande d'amies, pour la plupart plus jeune qu'elle. De fait, Anya restait souvent seule dans le dortoir, tentant par tous les moyens de se souvenir de sa famille qui l'attendait là bas, à Paris. Comme à son habitude, la petite fille était assise en tailleur, à même le sol, en train de jouer avec son médaillon, s'inventant une vie qu'elle souhaitait réelle quand soudain, une voix attira son attention. La petite fille releva la tête, surprise par tant de douceur dans cette voix de femme qu'elle ne connaissait pas. Était-ce sa maman qui l'avait retrouvée ? Anya espéra un instant, le temps de relever la tête, pour se retrouver en face d'une jeune femme très belle mais trop jeune pour être sa maman. Tant pis. - Vous êtes ma marraine la bonne fée ? demanda t-elle, surprise mais pas effrayée par cette inconnue.
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________________________________________ 2016-01-19, 23:35 |
| C’est avec un léger sourire aux lèvres que je reçu les propos de la plus jeune avant de m’asseoir à ses côtés, me mordant légèrement la lèvre :
« On peut dire ça comme ça oui » lui dis-je avec un sourire « Je suis une jeune fée qui a entendu ton appel à l’aide alors je suis venue mais tu peux me considérer comme ta marraine la bonne fée si tu veux. »
Je souris à la rouquine avant de faire apparaître devant elle quelque chose à manger et aussi à boire avant de la voir me sourire :
« J’ai pensé que tu avais faim et soif. » lui dis-je avec un sourire.
Laissant la plus jeune profiter de mon premier cadeau, je frissonna en sentant l’air froid qui entrait dans la chambre, je me leva et usa encore une fois de la magie pour changer la carreau et réchauffa un peu l’athmosphère grâce au pouvoir du soleil, ce qui avait l’air de plaire à la rouquine qui avait un peu moins froid sans doute. Je vins à nouveau m’asseoir à ses côtés et lui demanda tandis qu’elle mangeait :
« Dis moi Anya, pourquoi as-tu demandé de l’aide ? » |
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-20, 00:36
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| La jolie dame s'assit à côté d'Anya et lui sourit, de toutes ses belles dents bien blanches. Elle était aussi jolie qu'une princesse mais c'était une fée, ainsi qu'elle ne tarda pas à le préciser à la petite fille. Une jeune fée, plus exactement. Une jeune fée qui avait entendu son appel à l'aide mais... quel appel ? Anya ne se souvenait pas avoir crié. C'était même tout l'inverse. Quand elle s'était réveillée, elle n'avait rien su dire de concrètement intéressant pour la simple et bonne raison qu'elle ne se rappelait de rien. La petite fille s'était, pour ainsi dire, laissée porter par les événements sans bien comprendre. On avait dit qu'elle était orpheline et elle avait accepté ce fait. On avait dit que les gentilles personnes qui l'avaient trouvée sur le lac gelé ne pouvait pas la garder et elle avait accepté. On avait dit qu'elle irait donc à l'orphelinat et elle y était allée. Elle n'avait pas crié, pas pleuré, rien. - Je n'ai appelé personne, marmonna Anya, un peu perplexe. Mais je savais que les fées existaient ! s'écria t-elle en bondissant sur ses pieds. Piotr dit que je suis un bébé, que les histoires c'est nul, mais je savais que c'était vrai ! Anya n'avait pas été aussi vive depuis un moment, ce dont elle n'avait pourtant pas conscience. Pourtant, c'était comme si une pincée d'espoir avait germé au fond de son être et, plus que jamais, puisque les fées existaient, elle était persuadée qu'un jour elle retrouverait sa famille. Se sentant très vite un peu bête, elle se rassit néanmoins à côté de la fée qui ne tarda pas à prouver, sous le regard ébahi de la petite fille, qu'elle était réellement une fée. - Waouh ! s'écria t-elle, les yeux brillants, en voyant le repas se matérialiser devant elle. Camarade Tuberkulov ne laissait pas ses ouailles mourir de faim. Ceci étant dit, une révolution - qui avait apparemment mis fin au règne d'un tsar très puissant et méchant, d'après ce que la petite fille avait pu entendre - avait plongé le pays dans une période de disette. L'orphelinat, bien sûr, n'y échappait pas et les repas étaient frugaux. Les enfants étaient cependant trop conscients qu'ils auraient pu n'avoir ni toit ni couvert et ne se plaignaient pas, bien heureux qu'ils étaient de ne pas se nourrir de rats. Mais ce repas... Anya avait-elle jamais vu pareil festin ? Sans doute non. La petite fille ne se demanda même pas s'il s'agissait d'un mirage et saisit un gâteau pour croquer avidement dedans. C'était sans doute la meilleure chose qu'elle avait jamais mangé de sa vie. Pendant un temps, la petite fille oublia qu'une fée se trouvait dans sa chambre. Elle ne la vit donc ni changer le carreau ni réchauffer la pièce. Anya se contenta de manger, s'imaginant être une grande dame qui prenait le thé avec ses amis imaginaires. Et puis la fin vint se rassoir à côté d'elle et demanda d'une voix douce pourquoi elle avait demandé de l'aide. Fixant la jolie dame de ses grands yeux bleus, Anya demeura interdite pendant quelques instants. Je n'ai pas appelé à l'aide, fut-elle tentée de répéter. Puis elle songea que la jolie dame était une fée et qu'en sa qualité de fée elle savait sûrement aider les gens. Un peu confuse, Anya expliqua donc son problème. - Eh bien j'ai perdu ma famille. Et ma mémoire. Et j'aimerais bien les retrouver mais j'y arrive pas. Je veux pas être ici. Je veux retrouver ma famille. Elle est à Paris mais personne ne veut me croire.
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________________________________________ 2016-01-20, 23:35 |
| Lorsque j’expliqua à Anya que j’étais une jeune fée qui avait entendue son appel et qui étais venue pour l’aider, cette dernière répondit perplexe qu’elle n’avait appeler personne mais qu’elle croyait au fées, m’approchant d’elle, je lui souris et posa ma main sur son cœur « Peut être que tu n’as appelée personne mais ta croyance en nous et surtout ton cœur l’ont fait pour toi, j’en suis la preuve non ? », je fis finalement apparaître de la nourriture et à boire en face de la jeune fille, consciente que dans cet endroit, elle ne devait pas avoir droit à grand-chose et pendant qu’elle en profitait, je me leva et répara le carreau avant de réchauffer l’athmosphère avec un brin de magie solaire.
Puis finalement, je revins vers la plus jeune avant de lui demander pourquoi elle avais appelé à l’aide, même si elle affirmais ne pas l’avoir fait et ne l’a quittais pas du regard alors qu’elle me comptais son histoire. Elle m’expliqua qu’elle avait perdue sa famille et sa mémoire mais qu’elle ne voulais pas être ici, qu’elle voulait retrouver sa famille. Je dois bien avouer que pendant un instant, elle m’a fait penser à Bloom. Elle m’expliqua que sa famille se trouvait à Paris mais que personne ne voulait la croire. Me mordant la lèvre, je respira longuement et finis par dire « Moi je te crois tu sais, je suis sûre que quelqu’un t’attends là bas et que très bientôt tu auras la chance d’y aller, c’est promis. », une promesse sincère, qu’elle espérais vraiment tenir. « Puisque je suis là, demande moi ce que tu veux et tu l’auras » lui dis-je dans un sourire « A la limite du raisonnable bien sûr » dis-je d’une voix douce et calme.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2016-01-21, 00:43
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| La jolie dame affirma qu'elle croyait Anya, allant même encore plus loin en lui promettant qu'elle était attendue et qu'elle irait bientôt à Paris. Or, si c'était une fée qui le disait, ça ne pouvait être que vrai. Les fées étaient des bonnes personnes. Jamais elles ne se risquaient à promettre ce qu'elles ne pouvaient pas promettre. Du moins, il en était ainsi dans toutes les histoires qu'Anya connaissait. La petite fille se trouva donc réconfortée par cette douce promesse. A ses yeux, c'était comme si son problème était à moitié réglé. Puisque la jolie dame était une fée, il ne pouvait qu'en être ainsi. C'était encore mieux qu'une bonne étoile, quoi que Piotr et les autres pourraient en dire. D'ailleurs, elle ne parlerait pas de cette rencontre aux plus grands. Ils étaient bien trop dénués d'imagination pour y croire. Anya garderait le secret et ne le partagerait qu'avec des personnes de confiance, si jamais elle en croisait. Ou des plus petits, ceux qui croyaient encore à tout sans se poser de questions. Anya finissait son délicieux goûter lorsque la fée lui proposa d'exaucer un de ses souhaits "dans la limite du raisonnable". Ca, la petite fille ne voyait pas trop ce que c'était. Le raisonnable, à l'orphelinat, c'était ne pas se plaindre du matelas en paille à même le sol et se contenter de sa pitance qui pouvait parfois s'avérer bien maigre ou, pire, se composer de blettes et d'endives. Mais pour une fée, pour un être aussi lumineux, qu'est ce qui était raisonnable ? Sans doute ne pouvait-elle pas lui rendre ses parents en claquant des doigts. C'était dommage, aussi, pour ne pas courir le risque d'être déçue, Anya n'allait pas lui demander cela, se disant que la magie d'une fée, qui plus est d'une jeune fée était sans doute limitée, si splendide puisse t-elle être. Et puis, elle ne pouvait pas disparaître d'un coup pour atterrir à Paris ! Svetlana se serait inquiétée et Anya ne voulait pas l'inquiéter, cette jeune femme si douce qui secondait parfois la terrible Tuberkulov et sa tête de patate. Après quelques instants de réflexion, Anya demanda finalement : - Je voudrais une poupée. Je... hésita t-elle un moment en se concentrant de toutes ses forces, je crois que j'en avais une très jolie, avant. Je sais pas. Je peux avoir une poupée ? demanda t-elle finalement en levant de grands yeux plein d'espoir vers la jolie dame.
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-21, 18:24 |
| J’avais donc dit à la plus jeune qu’en tant que fée et présente pour elle, je pouvais réaliser un de ses souhaits et la plus jeune me souris avant de me dire qu’elle rêvait d’avoir une poupée, qu’elle en avait eu une quand elle était petite et je lui souris à mon tour avant de réfléchir quelques instants et de finalement lui faire un signe approbatif de la tête et je bougea légèrement la main avant de faire apparaître une jolie poupée à côté d’elle « Tiens, elle est pour toi Anya. Prends en soin. » lui dis-je dans un sourire.
Je me releva, consciente que je devais rentrer à Alféa, ma pierre se réchauffait, il ne fallait pas que je tarde trop. Je posa mon regard sur Anya et pris ma forme féerique avant de la regarder tandis qu’un portail apparaissait derrière moi « Je dois partir Anya, je reviendrais te voir, promet moi de ne pas parler de mon existence à quiconque. Je compte sur toi ! », elle me fis un signe approbatif de la tête et je passa à travers le portail, conscience que j’allais revenir bientôt.
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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________________________________________ 2016-01-21, 23:53
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La jolie dame resta interdite pendant un moment - quelques secondes seulement, mais qui semblèrent une éternité à la jeune femme. Le cœur au bord des lèvres, Anya attendait, incertaine. Puis, se fendant d'un sourire approbateur, la fée exauça son souhait, d'un simple geste de la main. Comme ça devait être amusant de pouvoir faire tant de jolies choses en agitant simplement le bout de ses doigts ! Les yeux écarquillés d'émerveillement, la petite fille contemplait sa poupée. Coiffée de longues anglaises brunes, la peau couleur de la porcelaine avec de grands yeux noisettes, elle était parfaite, absolument parfaite. - Comme elle est jolie ! murmura Anya en la prenant dans ses bras pour s'assurer que, comme la nourriture, elle était bel et bien réelle. Je vais l'appeler... Charlotte ! décida t-elle après un moment de réflexion. Mademoiselle Charlotte, reprit-elle d'un air convaincu en asseyant délicatement la poupée sur le matelas. Puis, relevant les yeux vers la jolie dame, la petite fille reprit : - Merci marraine la bonne fée, je promets d'en prendre grand soin. Et de bien la mettre en sécurité pour que personne ne me la vole, se promit-elle mentalement songeant qu'elle ne devait pas révéler ce grand secret. La fée, qui s'appelait Stella, resta encore quelques instants avant de s'éclipser. Tandis qu'elle allait repartir par la fenêtre - puisque c'était apparemment par là qu'elle était venue, sans doute en volant - elle lui assura qu'Anya n'avait qu'à penser à elle pour qu'elle revienne, que c'était magique, qu'elle était sa protégée et qu'elle entendrait son appel où qu'elle soit.
Anya n'avait bien sûr pas tarder à tenter l'expérience, juste pour se rassurer. Et Stella était venue, semant la magie dans la vie un peu morne de la petite fille. Pourtant le temps passé et en passant, il n'emportait jamais Anya avec lui. Les autres, en revanche, s'en allaient, sans jamais un regard en arrière, satisfaisant des couples en mal d'enfants. Et comment leur en vouloir d'être content de quitter cet endroit ? Même Piotr, ce crétin fini, avait trouvé un foyer. Pourquoi pas moi ? se demandait souvent la petite fille. - Tu deviens trop vieille, lui avait un jour assené Camarade Tuberkulov alors qu'elle demandait. - Mais je n'ai que dix ans ! avait protesté Anya. Piotr avait douze ans quand il est parti ! - Piotr est un garçon. Il est fort. Il sera utile dans les champs. Toi, tu... Toi tu rêves et ils n'ont pas besoin d'une rêveuse qui veut aller à Paris, avait-elle conclu. Anya en était restée baba. Elle s'était assise sur les marches de l'escalier qui menait aux dortoirs et n'en avait pas bougé pendant au moins une heure, l'esprit totalement vidé. Puis, à la nuit tombée, alors que tout le monde allait souper, elle s'était enfermée dans le dortoir désert, plus seule que jamais. Tuberkulov pouvait-elle avoir raison ? Allait-elle resté ici à jamais ? Stella avait pourtant promis qu'elle retrouverait bientôt sa famille ! Et les fées ça ne ment pas !
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Invité Invité
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________________________________________ 2016-01-22, 14:41 |
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Le temps passait mais pas une seule fois je n’ai manqué à mon devoir de fée, j’ai toujours été à l’écoute d’Anya, me rendant auprès d’elle lorsqu’elle en faisait la demande, j’étais sûre que son rêve finirait par se réaliser, qu’elle pourrait un jour retrouver sa famille, comment ? Je n’en savais rien mais je savais qu’elle la retrouverait, ce n’était qu’une question de temps. N’en parlant jamais aux Winx, lorsque j’allais voir Anya, il faisait toujours nuit à Alféa alors les filles dormaient et il me suffisait donc simplement de partir. A chaque fois, je redonnais le sourire à Anya et ça me plaisait, surtout que lorsque j’en parlais à Madame Faragonda, elle me disais toujours que j’étais sur le bon chemin pour acquérir la totalité de mon pouvoir enchantix afin de devenir une fée gardienne, une vraie.
Puis le temps passa, de temps à autre, Anya m’appelait à l’aide et je venais la retrouver même si au fond de mon cœur, je m’inquiétais pour elle, pour cette petite rouquine qui semblait ne trouver aucune famille…Puis ce soir là, j’ai entendu son appel mais il se faisait plus fort. Consciente que je devais y aller, je dis aux filles que je revenais vite et pris ma forme féerique avant de passer par le portail et de ne pas tarder à rejoindre l’orphelinat où se trouvait encore ma jeune protégée. J’apparue derrière elle, repris mon apparence normale et l’a trouva seule, assise dans le dortoir désert, elle avait le regard triste, je m’asseya à ses côtés :
« Anya ? Tout va bien ? » dis-je avec un voix qui se voulait rassurante même si je savais qu’au fond, ça n’allait pas…
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Anastasia Romanov « Men are such babies »
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| Conte : Anastasia | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasia Romanov
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________________________________________ 2016-01-23, 00:12
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| Stella faisait toujours ça. Apparemment, il lui suffisait de passer un portail pour rejoindre le monde d'Anya puis de voleter jusqu'au dortoir. Stella le lui avait une fois raconté, quand la petite fille avait demandé à en savoir plus sur les fées et leurs dons. Et elle n'avait pas été déçue. Enfin, presque. Le fait est que deux ans s'étaient déjà écoulés depuis leur première rencontre et que rien n'avait bougé : Anya était toujours orpheline, sans nouvelles de sa famille, sans possibilité d'aller à Paris et, surtout, elle était à présent trop âgée pour intéresser de potentiels parents en mal d'enfants. Ou de main d'œuvre, à en croire Tuberkulov. Anya refusait de la croire. Elle était intimement convaincue que les parents qui adoptaient le faisaient par amour et pour aucune raison, ce à quoi Tuberkulov répliquait qu'elle était bien naïve. Il lui arrivait d'ailleurs de lui taper l'arrière du crâne en lui conseillant de redescendre sur Terre car, bientôt, elle devrait se "faire une place dans la société". Tuberkulov aimait bien cette expression. Il semblait qu'elle la répétait au moins trois fois par jour, comme pour en imprégner chacune de ses ouailles. Après tout ce temps, Anya ne l'écoutait plus quand elle en venait à ce passage tant chéri de son sermon. En revanche, elle avait écouté attentivement son avis sur l'adoption et maintenant Stella était là. La petite fille en conclut qu'elle était plus triste qu'elle voulait bien le croire. Fallait-il vraiment qu'elle verbalise tout ceci ? Stella ne savait-elle pas lire dans les esprits ? C'eut été pratique. Anya n'avait pas envie de répéter ce qu'avait dit Tuberkulov car les conséquences de ces paroles étaient trop importantes pour qu'elle autorise des mots à les rendre encore plus réelles. Alors la petite fille se contentait de serrer Charlotte contre elle, se balançant d'avant en arrière, comme bercée par des bras invisibles. Stella et elle restèrent silencieuses plusieurs instants avant que la petite fille ne se décide finalement à marmonner : - Elle a dit que personne ne voudrait jamais de moi mais je veux pas rester ici une seconde de plus. Et tu avais promis que je retrouverai bientôt ma famille mais ça fait déjà deux ans ! Deux ans c'est pas bientôt, commenta t-elle en croisant les bras. Tu m'aurais pas menti, hein ? demanda t-elle finalement, se demandant si, au fond, ce ne serait pas cette idée qui serait la plus blessante. Bien que la perspective de rester encore 8 longues années dans cet orphelinat de malheur ne lui disait vraiment rien. |
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