« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
"Je ne compte pas me suicider ! Déjà que les mortels s'amusent à ce petit jeu, on ne va pas s'y mettre nous aussi, les immortels ! En plus ça serait stupide et puis je suis déjà mort, ça n'a rien changé à ma vie."
Je me tenais sur le toit de la tour de la Bibliothèque, plus connue sous le nom de la tour de l'horloge. J'étais à deux doigts de sauter dans le vide quand cette jeune femme en bas avait levée les yeux vers le ciel et qu'elle m'avait vue. Du coup j'étais forcé de crier pour qu'elle pouvait entendre ce que je lui disais.
"Je ne vais pas me suicider ! C'est sûr ! Vous pouvez rentrer. Merci !"
Je lui avais fait de grands signes avec les bras pour lui faire comprendre de partir, mais j'avais manqué de tomber en m'agitant de la sorte et elle avait sans doute compris que j'attendais qu'elle parte pour sauter, car elle était encore en bas, à m'observer et à me parler, même si je ne comprenais pas grand chose à ce qu'elle me disait.
"C'est promis ! Je ne sauterai pas ! C'est un costard tout neuf et qui m'a coûté un bras ! Je ne vais pas me jeter avec ça sur les épaules !"
J'avais agrippé mon veston pour lui montrer que c'était de la qualité. Je n'allais tout de même pas prendre le risque de le tâcher avec du sang ou tout autre cochonneries qui trainerait par terre.
"Mais va te faire foutre toi même !"
J'avais très bien entendu sa dernière phrase et si elle pensait que j'étais du genre à me laisser marcher dessus, elle se trompait.
"Vas y, monte si t'en as le cran ! Tu crois que j'ai peur d'une limace comme toi ? En plus t'es toute petite de là où je suis !"
Pour qui elle se prenait ? Je voulais bien qu'elle m'aide, mais pas qu'elle m'insulte. C'était quoi cette fille ? Elle était en train de prendre le couvercle d'une poubelle pour le lancer dans ma direction. Elle pensait vraiment pouvoir y arriver ?
"Faut penser à te muscler les bras si tu veux réussir un tel exploit ! Maintenant arrête où je saute ! Même si JE NE COMPTE PAS ME SUICIDER !"
Elle avait entreprit d'entrer dans la tour pour gravir les marches. Elle comptait réellement monter ? On aurait dit une fury cette jeune femme. Je l'avais déjà croisée par le passé, mais pas sûr qu'elle se souvenait de moi. Faut dire que la dernière fois j'étais coincé dans la tête de sa meilleure amie. Quoi qu'il en soit, je n'allais pas attendre qu'elle monte. J'avais penché la tête, observé le vide, puis j'avais sauté, même si je ne comptais pas me suicider !
Quelques minutes plus tard...
"Voilà pourquoi faut faire gaffe quand vous vous promenez en ville. Il y a des gens bizarres."
J'avais pris mon verre de vodka que j'avais bu cul sec avant d'en commander un autre et d'en commander un pour la jeune femme blonde qui se tenait à côté de moi. Je lui avais conté ma nouvelle rencontre avec la folle de la ville, une certaine Robyn Candy et elle savait désormais qui il ne fallait surtout pas approcher. Quoi qu'il en soit, ma chemise et mon veston avaient pris un sacré coup. Car même si j'avais sauté pieds joints et que je m'étais rattrapé arrivé en bas, j'étais tombé en arrière, en plein sur la poubelle dont la jeune femme folle furieuse avait retirée le couvercle.
"Je vous en paie un autre ? Et vous votre histoire c'est quoi ? Pourquoi vous êtes habillée ainsi ? Et les traces sur votre visage ? Et..."
A bien y regarder, elle semblait en avoir bavé autant que moi. Je me demandais bien ce qui lui était arrivé.
Elsa White
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
Je regardais mon verre désormais vide, l'esprit embué par l'alcool que j'avais ingéré. En quantité. Cela était déjà ma quatrième boisson depuis que j'étais arrivée dans ce lieu de débauche. Personne ne m'y avait forcé, cette fois-ci. J'étais venue de mon plein gré, dans le but de tenter d'oublier mes problèmes le temps d'une soirée. Je voulais perdre le contrôle de moi-même. C'était étrange. Je n'avais pas l'habitude. J'avais longuement hésité avant d'entrer dans la taverne, il avait fallu prendre sur moi. Mais je ne savais pas où trouver alcool et lieu propice au laissé aller. Je m'étais souvenue de l'endroit où le duo de sorcières m'avait emmené, alors j'étais venu, sur un fou coup de tête.
On m'avait demandé si j'étais déguisé pour une fête costumée, mais je n'avais pas relevé et je m'étais juste assise face à la longue table, sur un tabouret recouvert de cuir et qui collait. Je n'osais pas poser mes mains sur la surface devant moi tant elle avait l'air poisseuse. Était-ce des traces de doigts ? J'avais commandé un verre d'alcool, ne sachant pas lequel choisir. Peu importait. Je ne connaissais pas les différentes boissons fortes. Je voulais juste quelque chose pour oublier le temps d'un soir.
Quelques verres plus tard, je tenais plus difficilement droite sur mon siège. C'était comme si réfléchir était plus difficile. Mon cerveau était tel une abeille empêtrée dans un pot de confiture. J'avais pourtant envie de continuer à boire. La première fois que j'avais pris une gorgée de cet alcool au nom exotique, je m'étais à moitié étranglé et j'avais fais la grimace. Le goût était tout bonnement abominable ! Comment pouvait-on apprécier ce feu liquide qui semblait détruire tout l'intérieur de ma gorge ? Cela donnait chaud, ce n'était pas délicat, ni fruité. C'était juste mauvais. J'avais pourtant tenu bon. J'avais demandé autre chose. Une bière, cette fois-ci. J'avais été étonné de la voir en bouteille. Cela aurait été plus agréable dans une chope, comme dans une taverne à Arendelle. Je n'y avais jamais été, mais je savais tout de même à quoi cela était censé ressembler. De la mousse. Il manquait cette mousse épaisse qui décorait les moustaches des invités royaux lors des banquets et des réunions royales.
Un homme avait fini par s'asseoir à côté de moi, ses habits abîmés et sales. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui demander pourquoi était-il dans cet état là. Je ne pensais pas qu'il me raconterait sa rencontre avec une folle de la ville. Je l'avais écouté en hochant la tête tout en sirotant mon verre, sans me rendre compte qu'il était vide avant qu'il ne commande autre chose.
- Je suis d'accord. Totalement d'accord. Les gens sont étranges dans cette ville. Ils ne font que des choses folles et insensées.
Je continuais de secouer la tête, aussi bien pour continuer à montrer mon accord qu'accepter sa proposition. Je voulais goûter autre chose. Le goût finissait par devenir agréable. J'avais même chaud, ce qui était une sensation qui me prenait tellement rarement. Je posais mes mains fraîches sur mes joues brûlantes. C'était comme avoir du feu dans le corps. L'alcool servait donc aussi à réchauffer. Je comprenais mieux pourquoi tout le monde ne buvait autant. Sûrement que si peu vêtus, ils mourraient tous de froid.
Je baissais les yeux sur ma robe, alors qu'il m'assaillait de question. Je n'arrivais pas toutes à les assimiler, alors que je clignais des yeux plusieurs fois. J'avais l'impression d'être entourée d'un mur cotonneux, qui faisait venir les voix d'un peu plus loin que leur véritable point d'origine.
- Oh ma robe... c'est parce que j'aime tout particulièrement le bleu. C'est une jolie couleur, non ? Je voulais quelque chose qui sorte de l'ordinaire, je voulais devenir plus « femme ». Je refuse de changer d'habits, ceux que j'ai pu voir jusqu'ici ont plutôt l'air d'appartenir à des filles de joie que des femmes qui prennent soin de leur apparence.
Je pris une gorgée de vodka, et grimaçais au goût. Ce n'était toujours pas bon. Peut être qu'à force d'en boire, je finirais par aimer cela. Pour l'instant, ça continuait à me rester en travers de la gorge. Comme les tenues. Comment peut-on s'habiller aussi mal ? Où sont donc les corsets et les bas ?
- Mon histoire n'est pas intéressante. Rien n'est intéressant. Je suis juste quelqu'un... qui porte malchance. Vous devriez partir, vous savez ? Je ne veux pas que vous disparaissiez. Pas comme lui, qui a tout simplement...
Je m'arrêtais de parler, les yeux perdus dans le liquide au fond de mon verre. Pourquoi est-ce que Horace avait disparu comme cela ? Il n'aurait pas dû me toucher. Pas avec mes pouvoirs qui ne se maîtrisaient plus. J'étais persuadée que c'était moi qui l'avait fais disparaître. C'était encore ma faute. Encore et toujours. Je repoussais mon verre et croisais les bras sur le comptoir, avant d'y enfuir ma tête. J'aurai voulu pleurer, mais je savais que je n'y arriverais pas. J'étais encore en état de choc. C'était pour cela que j'étais venue. Pour oublier ce qui venait de se passer un peu plus tôt. Pauvre Horace. Je l'avais mal traité, je n'aurai pas l'occasion de m'excuser. Certes il était agaçant et je ne lui pardonnerais pas ses baisers et ce qu'il s'était passé après l'épisode de la ceinture, mais tout de même.
- Je suis une personne horrible. C'est désespérant. Je suis une personne horriblement désespérante.
Ma voix était étouffée, à cause mon visage enfouie dans mes bras croisés. Je n'avais pas envie de me relever. J'étais bien ainsi. Ma tête était comme lourde, et j'avais l'impression que j'aurai dû mal à la redresser. Je restais comme cela quelques minutes, avant de me remettre lentement droite. Je chassais une mèche rebelle qui me tombait devant les yeux, avant de soupirer et de porter mon verre à mes lèvres.
- Pourquoi aimez-vous l'alcool ? Ce n'est vraiment pas bon pourtant !
Je venais de déjà finir le contenu, et je faisais tourner le verre pour entrechoquer les glaçons qui n'avaient pas eu le temps de fondre. J'essayais de faire geler les gouttes de vodka qui restaient, mais rien ne se produisit. Je n'arrivais pas à me concentrer correctement. J'entendis quelqu'un pousser un petit cri, et en pivotant sur mon tabouret, je vis un homme dont la langue s'était retrouvé collé à son verre recouvert d'une couche de verglas. Je me détournais rapidement. C'était honteux. Je n'arrivais même pas à geler le bon verre.
crackle bones
François Sandman
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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
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"Wouaaaaah ! Bon sang !" avais-je dit en m'écartant de l'homme qui bougeait dans tous les sens pour demander de l'aide à toutes les personnes présentes. Le pauvre, sa langue était totalement collée au verre et il était passée derrière le comptoir pour passer sa bouche et le verre sous l'eau chaude. On était en train d'assister à un spectacle de malade et la foule adorait.
"T'as vue ça ? Ce mec ne contrôle même pas ses pouvoirs ! Un truc de ouf ! C'est pour ça que j'adore cette ville ! Même si je n'y suis pas à l'aise, je ne pourrai pas m'en passer ! Oh bordel !"
J'avais pris le verre qui était devant moi et je l'avais bu cul sec avant de faire signe au barman de m'en donner un autre. La jeune femme avait toujours les bras croisées et la tête enfouie dedans. Elle ne savait pas ce qu'elle loupait.
"Allez, bouge toi !"
J'avais mis mes mains sur ses cotes, la prenant par surprise et après avoir posé mes doigts pour la chatouiller, je l'avais vue sursauter et se lever d'un bond. J'en avais profité pour avec une main dans son dos, la faire se tourner et vers moi et j'avais pris son autre main, comme si j'allais entamer une valse.
"Avez vous déjà danser au clair de lune avec la mort, ma chère demoiselle ? Car à boire autant, vous allez finir par avoir le chance de profiter de votre dernière valse. Mais avec un danseur aussi hors pair que moi, je peux vous garantir que vous ne serez pas déçu."
Pendant ce temps, l'homme à la langue collée était en train de savourer l'eau chaude qui coulait sur sa bouche et qui le décollait petit à petit.
"Et si on allait ailleurs ? Quelque part où ils savent vous servir du véritable alcool. Vous imaginez une bonne bière avec de la mousse de partout ?"
Je lui avais fait un petit clin d'oeil. Elle n'avait pas pensée à cela un peu plus tôt, elle avait plutôt priée de voir cela arriver, du coup j'avais entendu sa prière et par conséquent sa pensée. Si c'était ce qu'elle voulait, je savais exactement où l'emmener. Il ne restait plus qu'à quitter cet endroit et se rendre dans le tout dernier pub avant la fin du monde. J'aurai bien proposé le Rabbit Hole, mais le propriétaire n'était pas ce qu'on pouvait appeler un ami, du moins pas tous les jours.
"Laissez vous guider. De toute façon je crois qu'il faudra quelqu'un pour vous conduire où que vous alliez."
Je l'avais tirée vers moi avec ma main et elle avait failli tomber. Du coup j'en avais profité pour la faire basculer en arrière et la prendre dans mes bras.
"Voilà, c'est comme pour le mariage, on va passer la grande porte là bas et je vous poserai à terre ensuite."
On avait effectivement passé la grande porte du bar, mais je ne l'avais pas déposée à terre. C'était amusant de porter une Princesse ou une Reine dans la ville. Il faisait nuit, il y avait des lumières de partout qui traçaient une allée devant nous sur le trottoir.
"Ca fait ambiance romantique et je sais ce que c'est, j'ai été avec la déesse de l'Amour, Aphrodite. Longue histoire qui s'est terminée par ma mort. Mais depuis, je vais beaucoup mieux. Il faut mourir parfois pour se sentir vivant. Ca vous est déjà arrivé ? Bien sûr que non. Vous ne savez pas ce que vous loupez. La mort est un véritable cadeau que je savoure à chaque fois. Pour ça que je disais à cette folle hystérique je ne souhaitais pas me suicider."
Après plusieurs pas et deux rues, on avait atterris à un croisement où se tenait un glacier, une pâtisserie et dans une ruelle sombre et obscure, le dernier pub avant la fin du monde. J'avais déposé la jeune femme sur le trottoir - drôle de façon de dire cela.
"Je vous rend votre liberté Princesse. Dites donc, vous étiez qui dans le monde de là bas ? Car vous venez vous aussi de là bas, n'est ce pas ? Et à votre place je ferai un examen complet chez mon médecin, car je ne veux pas vous inquiéter, mais avoir le sang froid après autant de verres d'alcool, vous devez avoir un léger soucis. Enfin, rien de bien méchant je suppose, donc continuons à profiter de la soirée."
Je lui avais indiqué les trois endroits, dont celui où je lui avais promis la meilleure des bières. Mais elle avait peut-être une autre envie. De la pâtisserie même si c'était fermé ou une glace pour coller avec son teint frais ?
"Qu'est ce qui ferait plaisir à une Princesse ? Ah et pendant que j'y pense !"
J'avais fait apparaître un costume de luxe avec un chapeau haut de forme et une canne. Voilà un look bien plus ravageur. Je portais également une cravate rouge, mais elle était dénouée.
"Voilà qui est mieux. Je me sentais un peu miteux face à tant de beauté. On est à deux doigts du laser games, on peut aussi aller y faire une partie. Ou alors attendez, j'ai encore mieux, mais pour cela il faudra me faire confiance !"
Je lui avais pris la main sans lui laisser le temps de répondre et on s'était retrouvé assis, tout en haut d'un grand huit.
"J'espère que vous avez le coeur bien accroché !"
Elsa White
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| Conte : La Reine des Neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Le glaçon ambulant
Le choc m'avait rendu muette, figée telle une statue de glace alors que je ne savais plus quoi penser, quoi donc faire. La meilleure solution aurait été la fuite. Mais je n'avais pas le temps de réagir qu'il m'emmenait déjà ailleurs. Mes sens embrouillés me rendaient trop lente, je n'arrivais pas à me défaire de cet homme. Que me faisait-il ? Je ne comprenais pas pourquoi il m'emmenait ainsi partout. Je le connaissais pas, c'était si mal élevé ! Et... et on ne téléporte pas ainsi les gens. Surtout pas dans cette sorte de siège qui glissait le long de ce chemin bien trop haut. Ce n'était pas dangereux ?
Je m’agrippais de toute mes forces à l'homme assis à côté de moi, mes ongles plantés dans le tissus de son élégant costume, alors que le vent faisait fouetter mes cheveux contre mes visages et que mon cœur me remontait dans la gorge tandis que nous tombions. Il avait l'air de s'amuser. Tandis que moi, je ne pouvais pas m'empêcher de hurler, terrifiée à l'idée de m'écraser au sol. Ce n'était pas amusant. Absolument pas. Je voulais partir de là... Avant de m'évanouir sous l'emprise de la peur qui faisait battre mon cœur à une vitesse incroyable. Si je ne mourrais pas à cause de la chute, ce serait probablement à cause d'un arrêt cardiaque.
- Je veux aller ailleurs ! Tout de suite ! TOUT DE SUITE !
J'avais hurlé ces derniers mots, la voix tremblante de désespoir. Le sol se rapprochait beaucoup trop, et j'avais fermé les yeux, en secouant son bras pour le presser. Il disait qu'il n'était pas suicidaire, mais il semblait plutôt vouloir ma mort !
Je sentie tout à coup le sol sous mes pieds, et je failli m’effondrer à cause de mes jambes tremblantes qui n'arrivaient plus à me porter. Il m'avait rattrapé, et je pris une longue inspiration difficile, la main posée au niveau de mon cœur qui battait avec affolement contre ma paume. Je fini par le repousser, en lui lançant mon célèbre regard aux sourcils froncés pour bien exprimer mon mécontentement.
- Vous vouliez ma mort ? Me retrouver dans cette sorte de... de chariot tombant, cela ne m'a fait pas plaisir. Pas du tout ! Ce n'est pas amusant, ce n'est pas quelque chose que quelqu'un pourrait aimer faire ! Comment peut-on aimer tomber ?
Je ne comprenais pas. Pas du tout. Il avait parlé de confiance, juste avant de m'embarquer dans cette galère. J'allais avoir dû mal à le lui accorder la mienne si il continuait à m'emmener dans ce genre d'endroit dangereux. Et puis... je n'étais pas censée faire confiance à un homme qui m'a juste raconté qu'il n'avait pas réellement tenté de se suicider.
- De plus, ne m'appelez plus princesse, je suis une reine. Ce n'est pas la même chose.
C'était important de le préciser. Pourquoi donc tout le monde se trompait dans les titres royaux ? Ce n'était pas la même chose. J'avais été à la tête d'un royaume, j'avais succédé à un roi. C'était bien plus important que d'être une simple princesse. J'avais su faire preuve de responsabilité. Au moins le temps du couronnement.
- Êtes-vous... un divin ? Peut être une créature ? Vous pouvez vous téléporter, et vous m'avez parlé d'Aphrodite. C'est bien la déesse dont la ceinture est particulièrement... démoniaque, n'est-ce pas ?
Je fus parcouru d'un frisson de dégoût, alors que mes lèvres se tordirent en une légère grimace alors que les souvenirs de ses effets me revenaient en mémoire. Laisser ce genre d'accessoire traîner n'importe où était tout sauf une bonne idée. Cette déesse avait-elle pensé aux traumatismes qu'elle pouvait engendrer ? Il disait avoir été avec elle. Et être mort. Ce n'était pas compréhensible.
- En tout cas, écoutez, je n'ai vraiment pas envie d'être embarquée de nouveau dans de folles histoires. Je voulais juste tenter d'oublier la disparation de quelqu'un qui m'était assez... proche. J'aimerais retourner goûter aux alcools et faire comme toutes ces personnes qui boivent pour oublier. Vous savez si ça marche vraiment ?
Peut être n'était-ce pas vrai. Mais j'avais bel et bien eu l'impression que les verres que j'avais bu avait affecté mon comportement. Fallait-il que j'augmente la dose ? Je me croisais mes mains devant moi, et lui adressais un petit sourire triste.
- Cela ne me gêne pas que vous me teniez compagnie. Je dois dire que voir quelqu'un de bien habillé... cela fait du bien. Beaucoup.
Depuis combien de temps n'avais-je pas vu quelqu'un portant un costume élégant, agréable à regardé, ne dévoilant pas toute la chair comme toutes ces personnes négligemment habillées. Cela me choquera toujours. Et lui portait un haut de forme. Et il avait une canne. C'était tout de suite plus rassurant.
- Comme vous le désirez. Mais je ne resterais pas devant ce... laser games ? Un... laser ?
Je fronçais les sourcils devant l'enseigne lumineuse. Un laser... Probablement une invention du monde moderne. Cela ne pouvait pas être pire que les voitures, en tout cas. Mais je n'avais tout de m^me pas envie de rester ici.
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"Mais arrête quoi, on s'éclate !" lui avais-je dit calmement quand elle avait commencée à s'agripper à ma manche de costume. En plus elle allait me le froisser ! Puis, elle s'était mise à hurler et on avait entamé la descente des enfers pendant que j'ouvrais grand ma bouche pour hurler à mon tour. C'était trop bon ! J'adorais cette sensation quand on dégringolait la pente. D'ailleurs elle avait eu de la chance, car dans d'autres circonstances, ça aurait été une chute dans le vide. J'étais fan de ce genre de choses. Dès qu'il était question de sensations fortes, on savait où on pouvait me trouver.
Sentant de plus en plus ses griffes traverser mon costume, je nous avait téléporté ailleurs et bien entendu, la jeune femme n'arrivait pas à tenir debout. Ca me surprenait qu'elle n'avait pas encore vomis. J'aurai dû y réfléchir à deux fois avant de l'envoyer dans un train à grande vitesse juste après avoir bu autant d'alcool. D'ailleurs, après l'avoir remise sur pied, j'avais fait apparaître deux bières dont l'une que j'avais porté à ses lèvres pour la faire se stopper de parler. Mais elle s'était contentée de prendre la bière, de continuer à parler, puis de boire et de parler et de boire, juste avant de la finir et de prendre la seconde bière. C'était pas la sienne celle là ! Quel manque de respect total pour une Princesse aussi sexy qu'elle
"Reine ? Reine, Princesse, c'est du pareil au même. Généralement les Reines sont les vieilles et les Princesses sont les jeunes. Mais vous avez sans doute une soeur plus jeune que vous et vous vous prenez pour sa mère, ce qui ne vous rajeunis pas."
J'avais fait apparaître une bouteille de vin. Peut-être que ça, elle ne me la piquerait pas. Voilà qu'elle nous faisait du drama en m'accusant d'avoir voulu la tuer.
"Créature ?" avais-je marmonné entre mes dents avant de la regarder avec un air de défis.
"Une créature ? Créature ? Ah non mais c'est le comble ! Madame veut qu'on l'appelle Reine parce qu'elle n'est pas Princesse, mais la première personne divine qui vous passe sous le nez c'est forcément une créature ? Vous vous prenez pour qui ? On peut s'amuser deux minutes, mais là c'est du foutage de gueule, merde !"
Si ça continuait comme ça, j'allais la laisser toute seule devant le laser games sans même lui donner l'occasion d'y entrer. En plus je nous y aurait fait entrer incognito. A cette heure ci c'était fermé et à dire vrai je ne savais pas si Elliot l'avait ré-ouvert depuis les soucis de la fois passée. Et je ne parlais même pas de la fois où il avait fait ce truc avec Lily dans les toilettes et où j'étais dans la tête de la jeune femme, même si je n'avais absolument rien regardé. Cela dit c'était pas ma faute si il y avait des miroirs de partout dans ces sanitaires !
"Bien sûr qu'Aphrodite est une déesse ! Vous croyez quoi ? Qu'on aurait greffé un corps de rêve sur un ananas ? En plus elle déteste ça !"
Elle préférait retourner goûter aux alcools. Et c'était quoi ces bières qu'elle avait dans les mains ? Elle en était au stade de ne même plus se rendre compte quand elle buvait. Cette fille était d'une aberration sans nom. Elle n'avait aucun savoir vivre, aucune dignité et où était passé ma bouteille de vin ? Je l'avais observée et elle la tenait en main. A quel moment elle me l'avait prise ?
"Parce que d'habitude vous trainez avec des mecs pas bien habillés ? Vous croyez quoi ? Que je fais la tournée des bars à la recherche de jeunes femmes qui accepteraient de sortir avec un mec qui se dénude tout le temps ? Je ne m'appelle pas Hadès moi ! Et encore moins Judah !"
Elle ne semblait pas vouloir rester ici. S'amuser c'était pas ce qu'elle aimait faire ? Déjà qu'elle voulait traîner qu'avec des gens bien habillés mais en plus elle était capricieuse au point de ne pas vouloir s'amuser ? Cette fille devait être coincée. Elle faisait la tournée des bars, mais elle était totalement coincée. En plus ses vêtements étaient très près du corps. Ca mettait peut-être ses formes en valeur, mais ça la coinçait d'avantage.
"D'accord, donc si je récapépète, madame Reine pas Princesse veut bien passer la soirée avec, mais pas pour s'amuser et à condition que je reste habillé classe ? Et si je me fais apparaître une salopette et un chapeau de paysan elle va aller voir ailleurs si y'a pas quelqu'un de mieux habillé ? Vous croyez qu'on a toujours le choix de la tenue de l'autre ? Et si moi je voulais traîner qu'avec une jeune femme hyper sexy et habillée en cowboy, vous feriez quoi ? Vous iriez vous changer ? Non, bien sûr, y'a que moi qui doit faire des efforts ici."
Je lui avais pris la bouteille de vin des mains et je l'avais portée à ma bouche, mais elle était vide. Comment qu'elle avait fait pour boire aussi vite ? J'étais assez réceptif à l'alcool, peut-être que je me faisais des idées. Ce n'était pas la première fois que j'avais des hallucinations. D'ailleurs ce type était vraiment devant nous ou pas ? J'avais pris la main de la jeune femme quelques instants plus tôt en lui prenant la bouteille et on avait atterris dans un tout autre décors, même si ici aussi il y avait encore des néants, ainsi qu'Elvis.
"Le King..." avais-je laissé échapper. Ah mais bien sûr ! Elle avait parlée de Reine, du coup j'avais pensé au King et on avait atterris ici à Vegas avec sa robe bleue, mon costume classe et bien habillé et le roi du Rock qui était à deux doigts de nous marier.
"J'ai déjà vécu ça une fois. Mais après on se réveil je crois. Donc oui, allez, soyons fou. De toute façon ça doit être l'effet du vin sur mon métabolisme. Et puis on ne vie qu'une fois. Donc oui, mais vous offrez toujours les mugs à l'effigie des mariés ? Non parce que la dernière fois on m'en avait promis un mais je ne l'ai pas eu. Cette fois ci je ne partirai pas sans ça !"
"T'inquiètes mec, y'a même le stylo bille offert et la paire de lunettes de soleil."
J'étais hésitant.
"Et je peux l'avoir de suite la paire de lunettes de soleil ?"
"No soucis. Frankie ? Apporte la paire cadeau à monsieur..."
"Elvis."
"Ah toi aussi ? Allez monsieur Elvis. Tenez, c'est cadeau. Quand à vous, il vous faut quelque chose ? Vous voulez un briquet, un paquet de dragés ? On fait aussi des montres à gousset très classe et avec un coeur sur le dessus. Ah et juste avant, parce que je fini à 18h, vous voulez l'épouser ou pas ?"
Elsa White
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Est-ce que si il avait été habillé comme n'importe quel homme dans cette ville, ou tel un paysan, je me serais assurée de le faire partir ? Oui. Probablement que oui. Il ne pouvait donc pas comprendre que cela était très difficile de ne plus avoir le droit aux personnes bien habillées, avec élégances, faisant un effort ? Pouvait-il comprendre quelque chose, après tout ? L'agacement me faisait froncer les sourcils. Il fallait toujours que je tombe sur des hommes dont l'état psychologique laissait fortement à douter. Il semblait que c'était une particularité chez les êtres divins. L'immortalité devait leur donner d'étranges facultés mais peut être n'avaient-ils pas les mêmes capacités neurologiques que des humains ordinaires.
- Un cow boy ? Pourquoi voudriez vous que je m'habille comme un homme vache ? Est-ce quelque chose qui plaît ?
J'écarquillais les yeux, la bouche tordue dans une grimace dégoûtée. Je ne comprendrais jamais les pratiques masculines. Cela fait-il parti de leurs étranges... désirs ? Non, je ne voulais rien imaginer du tout. Mais comment pouvait-on demander à une femme de s'habiller telle un homme et en plus de cela une vache ?
- Où sommes nous encore ? Et qui est cet homme à l'étrange coiffure ? J'espère pour vous que nous sommes au moins dans une taverne !
Je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. Déjà, mes yeux ne supportaient pas la vue de cette tenue de cuir blanche. Était-ce normal qu'il y ait des pierres précieuses incrustées ? Était-ce un effet de mode que de porter des bijoux autre part qu'en collier, boucle d'oreilles ou bague ? Tant de questions dont je ne voulais pas tellement connaître la réponse.
- Se marier ? Se... Marier ? Pourquoi voulez-vous que l'on se marrie ? Je ne connais même pas cet homme depuis une heure ! On épouse pas quelqu'un que l'on ne connaît pas voyons !
Je lançais un regard mi amusé mi paniqué à Elvis. C'était donc son nom. Je n'allais rien dire. Je pensais que cela était une plaisanterie. Je voulais juste que l'on soit d'accord avec moi pour une fois. Mais il était bien trop occupé à négocier de quelconques cadeaux avec l'homme aux cheveux qui tenaient étrangement malgré leur forme. Je me rapprochais de lui et attrapais son bras pour attirer son attention.
- Vous m'avez écoutez ? Il est hors de question que nous nous marions. Je ne ferais jamais cela, c'est compris, monsieur Elvis ? Je veux partir.
Je le relâchais en lui lançant un regard froid, pour lui montrer que j'étais sérieuse. Cela devenait désespérant. Je ne voulais pas tout cela. Je vis l'homme glisser quelque chose à l'oreille de l'autre, ce qui les fit rire. Je leur tournais le dos, agacée. Tout cela était-il fait dans le simple but de se moquer de moi ? Cela ne m'aurait pas étonné. J'avais l'impression que ces divinités et leurs créatures n'aimaient que cela.
Je m'approchais d'une table recouverte de verres incroyablement laids, rouges et qui n'étaient clairement pas en verre. Ils étaient tous remplis, et j'en attrapais un que j'approchais de mon nez pour le sentir. L'odeur était forte. Je plongeais prudemment le bout de mes lèvres dans le liquide. C'était fort, mais cela me disait quelque chose. Peut être était-ce l'un de ces alcools que j'avais pu boire tout à l'heure ? Je bu d'une traite le contenu de mon verre, avant de passer à un autre. Puis un autre. Et encore un autre. Le goût changeait parfois. J'avais l'impression d'avoir de plus en plus soif au fur et à mesure que je buvais. Et il me semblait aussi que le sol bougeait beaucoup. Je reposais difficilement mon dernier verre, avec un peu trop de violence ce qui éclaboussa la nappe en papier blanche. Je m'agrippais avec les deux mains au bord de la table, en fermant les yeux. Je n'aimais pas voir les murs tanguer.
- Vous... vous savez quoi ? Enfaîte marions nous. Oui... Oui, personne ne s'y attendrait ! J'ai toujours dis à ma sœur qu'il ne fallait pas se marier avec un homme qu'on vient de rencontrer, mais enfaîte, ça pourrait amusant ! Mais oui !
Je mis ma main devant ma bouche alors que je gloussais en me dirigeant vers monsieur Elvis. Je failli tomber et me rattrapais en m'accrochant à son épaule. Je relevais le bas de ma robe pour ne pas glisser sur ma traîne et me tournais vers l'homme en blanc. Je clignais des yeux plusieurs fois, tant il me paraissait flou.
- Mariez nous donc ! Allez ! Moi je veux bien.
Je haussais les épaules avec un petit sourire en coin, en tenant toujours son bras et ma joue pressée contre son épaule. Tout cela me semblait être drôle. Je comprenais mieux pourquoi les princesses se mariaient avec un prince qu'elles rencontraient tout juste. C'était amusant. Un simple amusement. C'était tellement amusant. J'avais envie de rire comme je n'avais ris jusqu'ici.
- Donc je vous déclare mari et femme, c'est bon ? J'aimerais bien me dépêcher parce que j'ai des courses à faire, donc si on pouvait passer au «embrassez vous », ça m'arrangerait...
Il fallait faire vite. C'était pour aider quelqu'un. C'était bien si je voulais aider une personne dans le besoin, n'est-ce pas ? C'était très... royal. C'était tout simplement pour aider que j'attrapais Monsieur Elvis par les pans de son élégant costume pour l'attirer contre moi et l'embrasser de façon aussi brûlante que tout l'alcool qui réchauffait mon corps. Je passais une main dans ses cheveux alors que mes lèvres ne lâchaient pas les siennes et que je me plaquais un peu plus contre lui. Je le relâchais seulement quand je me rendis compte que je venais de l'entraîner jusqu'au mur et que sa tête l'avait heurté.
- Excusez moi. Je vous ai fais mal ?
Je le tenais toujours, j'étais toujours serrée contre lui, mais j'avais écartée mon visage pour le fixer de mes grands yeux bleus embués et encore plus ou moins inconscients de ce qu'il se passait. Pour l'instant, on m'avait dit qu'il fallait embrasser. Et je voulais me rebeller. J'allais pouvoir dire à ma sœur que j'avais bien évolué, que je me... rebellais presque. Elle allait être fière de moi, non ?
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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
"Dit donc la petite dame n'est pas très friande du mariage. Elle veut me voir fermer boutique."
"Mais non, Elvis, c'est juste qu'elle a un côté british."
Le côté légèrement coincé de tous les britanniques, qui avait bien fait rire Elvis et moi même. Je m'étais approché de son oreille pour lui murmurer qu'elle avait aussi les hanches britanniques et on avait ri de plus belles. Je ne me moquais pas de la jeune femme, je faisais que constater un fait. Mais dans certaines tribus, des hanches pareilles, surtout chez les britanniques, c'était quelque chose de convoité, car ça annonçait une grossesse idéale. Aphrodite avait elle même des hanches prononcées et ça lui allait très bien.
"Et le pire dans tout ça c'est qu'elle tient bien l'alcool ! Finalement elle vient plus d'Ecosse que d'Angleterre."
"Ou de Chine !" avait-il ajouté en explosant de rire. Je l'avais regardé sans comprendre ce qu'il voulait dire par là, mais comme il m'avait offert un verre de scotch dont il cachait la bouteille sous son pupitre, j'avais fait comme si sa blague était marrante. En tournant la tête pour voir si la jeune femme en voulait un aussi, je m'étais rendu compte qu'elle avait trouvé d'autres verres et qu'elle était en train de les finir les uns après les autres.
"Bon sang, qu'elle femme !" m'étais-je exclamé. Puis, tout s'était enchaîné très vite.
- Donc je vous déclare mari et femme, c'est bon ? J'aimerais bien me dépêcher parce que j'ai des courses à faire, donc si on pouvait passer au «embrassez vous », ça m'arrangerait...
J'avais observé la scène avec un grand sourire et la bouteille de scotch en main. Elle avait agrippée Elvis par les pans de sa chemise puis elle l'avait embrassée, plaquée contre le mur, lui avait cognée la tête et au final, elle s'était excusée, mais elle semblait comblée, même si elle donnait aussi l'impression d'avoir des remontées à cause de l'alcool. Je m'étais passé la langue sur les lèvres en m'approchant de la jeune femme.
"Alors là chéri, c'était énorme ! C'était juste pas le bon mec, mais incroyable quoi !"
J'avais applaudis, tandis que Elvis se laissait tomber par terre. La jeune femme avait arrêtée de le retenir et il avait reçu un bien trop fort coup pour rester éveillé. Voilà qu'on avait le King inconscient et la Reine totalement saoule. Ca allait être une nuit d'enfer.
"Tu sais ce que font les mariés dès qu'ils se sont dit oui et qu'ils se sont embrassés ?"
Je lui avais fait un petit sourire aguicheur avant de taper dans mes mains et de changer le décors en une piste de danse gigantesque. Il y avait des effets de lumière, de l'alcool à perte de vue, un Elvis toujours ko allongé par terre et des danseurs et danseuses qui nous avaient rejoint. C'était sans doute des clients de "l'église du premier mariage mais pas le dernier". En tout cas je ne les avais pas invités, mais plus on était de fous, mieux c'était. J'avais pris Elsa par la main pour l'attirer à moi et la prendre à la taille, puis j'avais déboutonné le premier bouton de ma chemise.
"On va danser toute la nuit ! Je l'ai déjà fait pour mon précédent mariage, même si au lieu de ces gens, c'était des créatures et aussi certains dieux et... Attends, non en fait je ne l'ai jamais fait. Oh putain c'est vrai qu'on avait juste consommé, on ne s'était pas éclaté comme ce soir ! Moi je dis qu'un mariage sans soirée, c'est comme une femme sans paire de seins !"
J'avais baissé la tête vers son buste avant de lui faire un magnifique sourire. Autant à son buste qu'à elle même quand j'avais relevé la tête en direction de ses yeux.
"Il manque un truc !"
J'avais regardé autour de moi, voyant de la glace s'échapper du bas de la robe de la jeune femme. Ca y est, ça ressemblait à une patinoire et des gens tombaient déjà par terre.
"C'est trop bien ! Alors là toi tu lis dans mes pensées !"
Je l'avais prise par la taille et j'avais également pris l'une de ses mains pour la faire valser sur cette glace juste avant de glisser, de tomber par terre, l'emportant avec moi dans ma chute. Ma tête s'était cognée contre le sol et je sentais une douleur horrible dans le haut de mon crâne.
"Wouah ! Ca fait mal ! Finalement on aurait dû faire ça sur de la glace ordinaire, ou pas de glace du tout et... attends..."
J'avais passé une main derrière ma tête tandis que l'autre maintenait toujours la jeune femme serrée contre moi. Puis en ramenant ma main devant mon visage, j'avais pu voir qu'il y avait du sang sur mes doigts.
"Et merde ! Fallait que je meurs ce soir ! C'est pas grave, attends, je passe au dessus !"
J'avais disparus, sentant le corps de la jeune femme tomber de quelque centimètres sur la glace, vue que je n'étais plus là. Elle s'était tournée et j'étais désormais au dessus d'elle, à nouveau tout neuf, sans la moindre trace de sang. Il y avait juste un léger changement, mais on ne contrôlait pas toujours sa régénération.
"T'inquiètes, ça m'arrive souvent de mourir, mais... oh merde."
Je venais de remarquer que ma voix était différente. Roooh c'était pas grave, j'embrassais pareil de toute façon. Je m'étais avancé vers elle pour l'embrasser tendrement. J'aimais les choses calmes et douces avec ce corps là. J'aurai dû revenir jeune, ça aurait été mieux, plus fougasse, plus volage, plus rapide, plus efficace, plus...
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Mourir ? Comment cela, mourir ? J'étais allongée sur le sol gelée, et je ne comprenais pas tellement ce qu'il se passait. Je voyais qu'il saignait, mais mes réactions étaient lentes, les informations m'arrivaient avec du retard. J'étais juste étonnée de le voir avec du sang maculant sa main, et j'avais envie de lui dire de faire attention de ne pas m'en faire goutter sur ma robe. Les tâches de sang, c'est toujours difficile à retirer.
- Huuuum !
Ce n'était pas une exclamation de plaisir. Absolument pas. Plutôt de surprise mélangée à l'horreur de la situation. J'avais l'impression que l'on venait de me vider un seau d'eau glacée sur la tête. Cela était probablement dû que je louchais sur le visage qui m'embrassait. Et qui n'était plus du tout celui de la personne qui était présente quelques secondes plus tôt. Absolument plus. Était-ce un... vieillard ? Je ne pouvais pas voir clairement, son visage beaucoup trop prêt du mien, mais j'étais sûre que juste là, c'était des rides.
C'était une forme d'agression. Je n'avais jamais voulu que cet homme m'embrasse. Et puis je ne le connaissais pas ! J'avais dû avoir une absence, quelque chose qui m'avait empêché de remarquer ce changement d'homme... Certes, je ne connaissais personne depuis le début. Mais je n'avais pas prévu de me faire embrasser par un vieux... pervers. Je voulais quand même pouvoir choisir qui posait ses lèvres sur les miennes. C'était un acte de rébellion. De féminisme, même. C'est moi qui choisi. Là, je n'avais absolument pas choisi du tout.
La panique faisait battre mon cœur de plus en plus vite. Cela et les effets de l'alcool sur mon métabolisme, et j'avais l'impression que mon système cardiaque allait lâcher d'un coup. J'avais plié les bras et les tenais aussi éloigné possible du corps contre le mien, alors que mes yeux étaient toujours grands ouverts. J'avais besoin d'une solution. Une solution. Solution. Pourquoi je n'arrivais pas à réfléchir ? Ou plutôt ne pas réfléchir. Dans mon état normal, j'aurai réussi à le geler et à m'enfuir ! Pas là, pas cette fois. Il fallait quelque chose de plus direct, de plus...
Je sentie une douleur envahir mon poignet quand il frappa violemment l'homme au niveau de sa mâchoire. Je poussais un petit cri de surprise, en me relevant alors qu'il tombait sur le côté. La glace ne rendait pas le sol stable, mais je réussi à me rattraper à un siège, mon poing serré contre ma poitrine. Je ne m'attendais pas à ce que cela fasse tellement mal. Je n'avais jamais frappé ainsi quelqu'un. Mais j'avais vu une jeune femme le faire un jour à une personne qui avait jeté un gâteau par terre. Elle lui avait hurlé dessus avant de le frapper de cette manière, ce qui l'avait mis hors d'état de nuire. C'était certes radical, mais c'était une méthode qui fonctionnait. Malgré la douleur qui envahissait ma main. Je n'osais même pas bouger mes doigts, de peur d'avoir bien plus mal. Je lançais un regard froid à l'homme qui venait de se relever, en se tenant le menton. Je me plaçais derrière la chaise, pour mettre un obstacle entre lui et moi, tout en ne pouvant pas m'empêcher de grimacer à cause ma main. Pourquoi taper quelqu'un était-il aussi douloureux ?
- Qui êtes vous ? Ne... ne m'embrassez plus jamais, c'est dégoûtant ! Je suis dégoûtée ! Et puis surtout, qui êtes vous ? Que ce que vous avez fais de... de...
Je me rendis compte que je ne savais pas du tout son prénom. Cela ne m'avait pas du tout inquiété. Je clignais plusieurs fois des paupières, l'esprit embrouillé. J'avais mal, et j'aurai voulu m'asseoir, à cause de ma tête qui me tournait.
- Peu importe son nom. Qu'avez vous fais de l'autre homme ? Celui qui se tenait juste en dessous de moi avant que vous ne vous teniez au dessus de moi (O_o). L'autre homme !
Je commençais à crier, énervée par cette tournure des événements. Je n'avais jamais prévu tout cela ! Je n'avais jamais voulu que l'on m'embrasse. Surtout pas par cet homme là. L'autre, sûrement que je l'aurai laissé faire. Mais il n'avait probablement pas l'âge d'être mon père, lui. Un frisson horrifiée me parcouru, et je passais le dos de ma main sur mes lèvres en grimaçant au souvenir de son baiser.
- De plus... vous embrassez particulièrement mal ! Ce n'était pas plaisant. Pas du tout. Je connaissais quelqu'un qui embrassait bien mieux que vous. Là... Non, ce n'était vraiment pas un bon baiser.
Je secouais la tête de manière négative, pour appuyer ma pensée. Je n'étais certes pas une experte en baiser. Avec celui là, cela faisait mon troisième homme embrassé. Comment pouvait-on évaluer tout cela ? Y avait-il une expérience à savoir ? Est-ce que je devenais vieille fille et j'étais officiellement désormais loin de ce genre de plaisir là ? Oh. Il y avait eu un mariage. Je venais vraiment de me marier ? Non, je ne me souvenais même plus de manière correcte de ce qu'il s'était passé. D'ailleurs, j'avais mal à la tête. Je posais une main sur mon front, qui me semblait incroyablement chaud au contact de ma paume fraîche. Je fermais les yeux quelques secondes, prise d'un léger vertige. En les rouvrant, je me rendis à ce moment compte qu'il y avait du monde, enfaîte, dans cette salle. J'étais surprise. Ils étaient là depuis longtemps ? Je ne me souvenais même pas de les avoir vu.
- Il... il fait particulièrement chaud, vous ne trouvez pas ?
J'avais légèrement agité ma main devant mon visage pour tenter de me faire de l'air. J'aurai aimé me geler moi-même, mais impossible de faire quoi que ce soit. Oh si, il y avait toujours la glace par terre, telle une patinoire. J'avais envie de m'allonger contre le sol, pour me rafraîchir. C'est ce que j'allais faire. Il fallait que je m'allonge... Mes jambes étaient d'accord. Elles se dérobèrent d'un coup et je tombais de côté, avant que tout ne soit plongé dans le noir. La fête était terminée pour moi, de manière officielle.
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"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
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Le doux contact de ses lèvres contres les miennes m'avait réchauffer bien plus que n'importe quel vin blanc. C'était généralement de celui ci que je buvais quand j'avais froid. L'avantage d'être un dieu parait-il, c'était qu'on ne subissait ni le chaud, ni le froid. L'inconvénient d'avoir été un dieu comme moi, c'était que vous subissiez bien plus de choses que n'importe lequel de vos frères et soeurs. Il m'arrivait même d'être saoul parfois, alors que normalement on ne pouvait pas l'être. Je n'avais pas été créé à la perfection, même si je me sentais plutôt parfait dans mon corps de rêve. Enfin pas celui ci, mais l'autre, le blond. Quand j'étais plus vieux, il n'y avait qu'Aphrodite que j'arrivais encore à faire frémir.
Je ne m'étais pas arrêté de l'embrasser, l'entendant même pousser un gémissement ou quelque chose qui y ressemblait. Je devais m'être améliorer ! Puis petit à petit, ses lèvres avaient un goût bien plus frais, ce qui rendait le baiser encore plus intense. Elle y mettait vraiment du siens et j'adorais ça. Je l'avais sentis bouger les bras, mais je n'allais pas ouvrir les yeux. Elle pouvait me toucher quand elle voulait, où elle voulait et...
"BORDELLLLLLLLLLLLL !" avais-je hurlé en me dégageant sans l'avoir vraiment voulu et en sentant une immense brûlure au niveau de ma mâchoire. Qu'est ce qui s'était passé ? Je m'étais relevé rapidement et je l'avais vue faire de même. Elle s'était empressée de mettre une chaise entre nous, tandis que je me massais du mieux que je pouvais la mâchoire.
"Merde ! C'était toi ? T'es du genre violente ?"
Je ne savais pas si j'aimais ça, je n'avais jamais testé. Il fallait un début à tout, mais elle aurait pu prévenir avant !
"Qui je suis ? Mais ton mari bon sang !"
Elle me prenait pour qui ? Le premier type qui passait par là ou un élément du décors ?
"T'as une sacré poigne." avais-je avoué en me massant encore et encore. Peut-être qu'une régénération serait moins douloureuse que de subir cette brûlure à la mâchoire. Je voyais d'ici qu'elle avait mal au poignet. Comme quoi si elle m'avait prévenue, on aurait pu atténuer le coup. Je me serai laissé faire en plus !
"L'autre homme ? Tu parles d'Elvis ?"
Il était toujours ko quelque part, il n'y avait pas de raison de s'inquiéter pour lui. Elle se prenait pour qui ? Mère Thérésa à vouloir venir en aide à tous les malades de la terre ? Puis tout à coup je m'étais stoppé. J'avais observé la jeune femme droit dans les yeux. Je ne me touchais plus la mâchoire même si la douleur était encore présente.
"J'embrasse mal ? Moi ?"
Elle plaisantait, c'était évident. Elle voulait juste me taquiner. On faisait ça entre jeune mariés. Je me souvenais d'Aphrodite le jour de notre nuit de noces, quand elle avait voulu que je devienne jeune, puis vieux, puis jeune et qu'elle me faisait croire qu'elle avait l'impression d'être avec deux personnes différentes. On n'avait jamais renouvelé cet exploit, ce qui montrait bien qu'elle me taquinait ce jour là. En tout cas j'embrassais bien.
"Dites vous bien ma chère femme, que j'ai déjà embrassé de très nombreuses jeunes femmes et même moins jeunes et aucune s'en est jamais plains ! Parmi elles il y avait même la déesse Aphrodite ! Et Lily pourrait vous certifier que je sais embrassé ! Alors avant de vous... Comment ça chaud ? Bien sûr qu'il fait chaud, vous n'arrêtez pas de vous agiter dans tous les sens ! Restez donc en place 5 minutes !"
Elle s'était une nouvelle fois agitée, mais cette fois ci c'était pour tomber par terre. Il n'y avait plus rien à sauver, elle n'y mettait pas du siens.
Dans un petit appartement aux... Caraïbes... o_O
"François Sandman, plus connu sous le nom de Dyonisos. Je suis le vin des dieux. Enfin le dieu des vins, quelque chose de ce genre là. Va pas me demander pourquoi, j'en ai aucune idée ! De toute façon j'aime le vin et ça s'arrête là."
J'avais secoué la tête et décroisé les jambes.
"François, beau gosse quand il est jeune et il EMBRASSE BIEN quand il est vieux aussi !"
J'avais insisté sur certains mots de ma phrase, ce qui avait eu pour effet de la faire gigoter. Fallait que je parle moins fort.
"Je t'ai mis un bandage et je t'ai soigné du mieux que je pouvais. Mais la prochaine fois que tu me frappes, faudra songer à préparer ton coup avant et à avoir de la glace à proximité. Bien qu'apparemment t'es capable d'en créer."
Je lui avais montré le verre de scotch que je tenais dans les mains. Puis, je l'avais posé et j'avais soupiré avant de la voir ouvrir les yeux.
"Ah ben tu te réveilles enfin !" avais-je dit en me levant. J'avais préparé tout un texte, mais je ne savais plus par quoi commencer. J'étais déjà redevenu jeune, c'était toujours ça de prit, elle serait moins perturbée par les changements.
"François." avais-je dit en toussotant avant de passer mes mains dans les poches arrière de mon pantalon.
"Las Vegas, on s'y est marié, t'as trop bul, je t'ai soigné le poignet, t'es en forme."
Voilà qui résumait bien la situation. Je m'étais empressé de prendre un verre qui se tenait là avant de m'approcher d'elle pour lui tendre.
"Multivitaminé. Ce ne sont que des plantes et des fruits, il n'y a pas de quoi t'inquiéter. Et je t'ai préparé un plateau repas." avais-je dit en indiquant l'assiette de charcuterie qui se tenait sur la table basse.
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Le réveil était... difficile. Rien que soulever mes paupières lourdes était une épreuve. Je sentie un éclair de douleur traverser avec violence ma tête alors que la lumière du soleil agressait ma vision fragile. Je soulevais avec raideur un bras pour tenter de me protéger de l'éclat, tout en tentant de revenir à la réalité. Ce qui était tout sauf facile. Mes pensées avaient du mal à s'éclaircir, alors que mon crâne était sous l'emprise d'une terrible migraine qui me laissait une sensation désagréable d’écœurement tant elle était puissante. Cela était comme une minuscule créature maléfique prenait plaisir à frapper l'intérieur endolorie de ma tête avec son puissant marteau tout en éclatant de rire devant la douleur qui me laissait patauger dans un brouillard épais et poisseux qui m'empêchait de voir correctement. Ou même de réfléchir.
Je fini par réussir à m'asseoir, une main posée sur mon front brûlant et les paupières à moitié closes pour échapper à la lumière. Mon corps tout entier sembla me hurler dessus pour avoir pris cette initiative. Surtout ma tête. Cette douloureuse et lourde tête. Elle semblait tenter de me tirer en arrière, pour que je rallonge et pose ma tête contre le cuir blanc du canapé sur lequel je me tenais. L'idée était plaisante. Mais la dure réalité me frappa de plein fouet, tel un seau glacé que l'on m'aurait envoyé en plein visage.
- Veuillez parler moins fort, je vous prie. Cela fait bien trop mal.
J'avais grimacé, en me massant la tempe du bout des doigts. C'était comme si la voix résonnait dans mon crâne, se répercutant plusieurs fois et avec l'intensité d'un hurlement. En tout cas, j'avais la certitude qu'il était bien là, bien réel. Étant donné tout ce qui me revenait, j'aurai préféré que tout ce qui s'était passé ne soit qu'une hallucination causée par la consommation excessive d'alcool. Hélas, il était bel et bien là, un verre à la main. Je secouais la tête pour lui faire comprendre que je n'en voulais pas.
- Je ne veux plus jamais rien boire de toute ma vie. Est-ce normal que ma tête soit si douloureuse ?
Le ton de ma voix était tellement plaintive que je ne pu m'empêcher de grimacer une nouvelle fois, légèrement honteuse. Je n'aimais pas avoir l'air d'une petite chose fragile. Mais là, j'étais bel et bien dans un état douloureux qui me donnait l'impression que j'allais me casser. Étais-je malade ? Cela ne m'arrivait jamais, mais je semblais évoluer. Si je l'étais, je ne comprenais pas l'intérêt. Pourquoi donc le corps humain s'amusait-il à faire souffrir ? Déjà que les émotions étaient douloureuses, il n'y avait pas besoin d'ajouter un nouveau supplice. Je n'étais personnellement pas résistante à ce point là.
- Et donc... vous êtes François. Vous savez que ce n'était pas un vrai mariage, n'est-ce pas ? J'ai fais une bêtise, je n'étais pas dans mon état normal. Ce genre de choses ne compte pas.
Je préférais clarifier tout de suite ce sujet. Surtout que certains détails de la soirée me revenait. Un frisson d'horreur remonta le long de mon dos. Je m'entourais de mes bras, et frissonnais comme si j'avais froid. Qu'elle mauvaise idée d'avoir voulu boire pour oublier. Je ne pensais pas que ces boissons pourraient influencer sur mon comportement. Je n'étais pour rien dans tout cela. Ce n'était pas moi. Pas vraiment, du moins.
- Je me souviens... de ce mariage. D'un homme qui portait une horrible combinaison blanche avec des pierres précieuses. Et aussi d'un vieillard qui m'a embrassé. Vous savez qui c'était ? Vous l'avez vu ?
Je n'arrivais pas à me rappeler qui il était. Je revoyais juste le baiser, et mon poing qui frappait son visage. C'était tout. Après, le trou noir. Qui était-il ? Sûrement avais-je encore le souvenir de son identité flou. Certains étaient encore embrouillés par les effets de l'alcool. Je me figeais tout à coup, les sourcils froncés. Je ne me souvenais pas de tout. La dernière fois que cela était arrivé.... Le sang quitta mon visage, alors que la peur traversa mon regard, tel un animal croisant la route d'un prédateur, le cœur battant. Il... il n'y avait pas eu d'histoire de ceinture, n'est-ce pas ? Pas cette fois ? Il m'avait dit connaître la déesse Aphrodite. Cela, j'en étais sûre. Cette divinité à qui appartenait la ceinture aux pouvoirs... horrifiants. Je baissais vivement les yeux sur mon corps, et sentie le soulagement m'envahir. Je n'étais pas nue. Ou couverte d'une couverture. Ou dans une situation laissant peu de place à l'imagination.
- Rassurez moi, nous n'avons rien fais de... d'étrange ensemble, n'est-ce pas ?
Il me semblait clair qu'il verrait tout de suite de quoi je voulais parler. J'étais tout de même peu rassurée. Je ne voulais pas qu'il arrive de nouveau la même chose qu'avec Horace. Ma conscience ne le supporterait pas encore une fois. Déjà que je restais plutôt calme concernant le mariage... J'en étais la première surprise. Probablement était-ce parce que pour moi, cela n'avait rien de sérieux. Je ne me marie pas avec un homme que je viens de rencontrer. Tout le monde sait que je ne suis pas comme cela. Vous pouvez demander à Anna si vous avez des doutes.