« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une déglutition. Puis une seconde. C’est fou ce qu’elle avait soif. Et mal aussi. Que s’était-il passé ? Grimaçant de douleur, elle tentait de faire revenir ses souvenirs mais son esprit était encore quelque peu brumeux. Il faisait noir… et elle avait froid. Au loin lui parvenait tout de même une odeur… de légumes… divers légumes. Poireaux, pomme de terre, carotte, navet… des choses qu’elle avait découvert à la Surface… Oui ça y est, ça lui revenait… la Surface… Elle tenta d’ouvrir les yeux et dans un premier temps, elle ne vit rien d’autre qu’une lumière aveuglante. Elle grimaça alors une seconde fois, tout en déglutissant et en plissant les yeux. Il fallait que sa vue s’habitue. Et voilà qu’elle s’habituait. Son espace devint de moins en moins floue et elle put enfin reconnaître une grande chambre aux décorations riches. Elle était allongée dans un grand lit très confortable. Elle se souvenait de cet endroit, elle y avait déjà été… Olympe. Lentement, elle prit connaissance de son environnement avant de sursauter quelque peu en voyant la jeune femme qui était avec elle lorsque Poséidon l’avait attaqué… Poséidon… Oui… Tout lui revenait.
- Ne t’inquiète pas, tu es en sécurité ici. Je t’ai veillé. - Qui es-tu ? - Je m’appelle Neil. Je t’ai préparé une soupe… - Milo ? - Il va bien ne t’en fais pas. Il se repose dans une chambre voisine. Tu pourras bientôt le voir, mais il faut que tu te reposes et que tu reprennes des forces… tes plaies commencent à cicatriser. - J’ai soif…
Ce n’était pas un ordre mais plutôt une constatation. Neil approcha alors un verre de ses lèvres et Kida but à grandes gorgées. Combien de temps avait-elle dormi dans ce lit ? Elle avait dit que ses plaies cicatrisaient… Cela signifiait-il qu’elle était là depuis longtemps ? Ou bien qu’Olympe avait des moyens de guérisons développés ? Neil lui approcha alors la soupe en insistant pour qu’elle mange et l’Atlante pris quelques cuillérées pour lui faire plaisir.
- Repose-toi maintenant. Tu pourras voir Milo demain… Je dois y aller, mais je reviens vite.
Elle n’eut pas le temps de la voir sortir de la pièce qu’elle sombrait de nouveau dans les bras de Morphée.
***
Lorsque Kida ouvrit les yeux ce matin-là, la chambre était baignée d’une lumière vive et chaleureuse, comme si les rayons du soleil l’abondaient avec puissance. Elle se redressa lentement dans son lit avant de se masser la tête et vit sur une chaise que sa tenue d’Atlante l’attendait… C’était sans doute bête de penser ainsi mais cela rassura la jeune femme, comme un doudou que l’on retrouve après une longue épreuve… Elle se souvint alors de son petit bracelet qu’elle trouva sur la table de chevet, accompagné d’un mot d’une écriture fine, douce et ronde : « Il est dans la chambre à côté. Ne t'inquiète pas tout va bien pour vous deux, vous êtes en sécurité ici. Je reviendrais ce soir. Faites comme chez vous, mais évitez l'aile ouest... ». Oui… elle se souvenait que Neil lui avait dit que Milo était proche. La dernière phrase avait été raturée, et Kida plissa les yeux, ne comprenant vraiment pas l’allusion bien trop Surfacienne pour elle… Elle se contenta de se demander ce qu’il pouvait bien y avoir dans l’aile Ouest – si elle existait – et si finalement elle avait le droit ou non d’y aller vu que Neil semblait s’être ravisée. Il y avait un petit soleil en guise de signature, ce qui était assez atypique mais qui fit sourire la blonde platine. Elle ignorait si elle pouvait lui faire confiance et si elle était véritablement en sécurité (après tout, Poséidon était un dieu et l’Olympe était le domaine des dieux….) mais elle considéra qu’elle avait plus urgent à s’occuper : Milo.
D’un geste vif, elle lança la couverture loin d’elle et sortit du lit pour s’habiller. Elle prit quelques instants pour lisser sa tenue, une fois enfilée, tout en réfléchissant à ce qu’elle allait devoir dire… Milo avait été en danger à cause d’elle et le jeune homme était loin d’être stupide… Il avait sans doute dut comprendre de nombreuses choses qu’elle devrait expliquer et il avait sans aucun doute compris la pire de toute : elle n’avait fait que lui mentir – ou plutôt lui cacher la vérité – depuis leur première rencontre… Elle risquait de le perdre mais n’arrivait pas encore à définir si cela serait une bonne ou une mauvaise chose : le plus loin il restait d’elle, le plus longtemps il resterait en vie, à n’en pas douter… Mais il était également son seul ami… Inspirant et expirant tout en prenant son courage à deux ains, elle empoigna son petit bracelet qui deviendrait sans aucun doute rapidement une espèce de grigri et s’élança hors de la chambre.
Ses pieds nus ne faisaient aucun bruit sur le sol de marbre du lieu et elle prit quelques instants pour observer le couloir d’un air curieux avant de frapper enfin à la porte avec douceur. N’entendant pas de réponses, mais ignorant si c’était un problème de sonorité ou tout simplement le jeune homme qui refusait d’être déranger, elle risqua de l’ouvrir. Elle le découvrit alors, assis sur son lit, à déguster un yaourt dans un petit pot typiquement Surfacien, sur lequel était écrit un gros « 0% » qui était encore un mystère pour l’Atlante. Elle déglutit alors et entra lentement dans la pièce, comme une enfant prise en flagrant délit de bêtise, tout en refermant la porte. Elle s’avança alors prudemment dans la pièce en silence et le dévisagea quelques instants. De peur de croiser son regard et qu’il le soutienne avec une violence et une haine qu’elle ne saurait tolérer, elle préféra s’intéresser à l’architecture de sa chambre, pourtant similaire à la sienne. Quand elle jugea qu’elle ne pouvait décidément plus fuir, elle finit par lancer faiblement :
- Salut… Je… Je peux m’asseoir ?
Elle s’approcha alors pour prendre place sur la chaise près du lit, tout en prenant soin de la reculer un peu du meuble afin d’éviter une proximité gênante. Baisant les yeux sur son bracelet, elle le tripota maladroitement en ajoutant d’une voix faible :
- Tu dois me détester… Et je ne peux pas t’en vouloir…
Mais j’aimerai bien. Elle le pensa mais garda le silence. Relevant les yeux, elle plongea son regard océan dans le sien, véritablement inquiète :
- Comment tu vas ? Tu te sens mieux ?
Elle n’avait même pas pensé à regarder ses propres blessures, trop obnubilée par ce moment qu’elle était en train de vivre désormais. Mais se souvenant du Trident déchirant sa cuisse, elle tira machinalement sur sa jupe pour cacher toute possible trace visible de blessure, tout en ne le quittant pas des yeux.
Milo J. Thatch
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Mon regard s'était posé sur la cuisse de la jeune femme. Elle portait un vêtement qui la couvrait, mais j'avais la sensation de pouvoir voir au travers. Je ne cherchais pas le côté attirant de la chose, non pas qu'elle n'avait pas des cuisses attirantes, mais je tentais d'apercevoir des traces de blessures. J'avais vue une arme la trancher et je voulais simplement vérifier que tout allait bien.
D'un côté, si elle était debout, si elle avait marché jusqu'ici et si elle avait réussi à s'asseoir sur le lit à mes côtés, c'était parce qu'elle allait mieux. Peut-être que j'avais simplement rêvé de ce passage dans la ruelle, en plein Storybrooke, quand ce dieu des océans avait jaillis devant nous et qu'il m'avait fracassé le dos contre un mur.
Peut-être que j'avais rêvé de cette jeune femme séduisante qui m'avait apportée à manger et qui m'avait donné des plantes capable de me faire guérir plus rapidement.
Je ne savais pas si tout ceci était réel ou non, mais je savais une chose et je comptais bien la partager avec la jeune femme. J'avais pris ma cuillère, je l'avais mise en bouche une dernière fois avant de prendre un air de dégoût et de poser le pot et la cuillère sur la table de chevet qui se trouvait là.
"Le 0% c'est mauvais pour le corps. Il paraît qu'ils ajoutent beaucoup de choses et procèdent à pas mal de transformations pour arriver à un tel résultat. De toute façon quand ce n'est pas naturel, c'est forcément mauvais."
J'avais levé les yeux vers la jeune atlante qui se tenait là, car si j'avais bien compris ce qu'on m'avait expliqué, elle était une atlante. Puis, j'avais plongé mon regard dans ses yeux océans, avant de les descendre une nouvelle fois en direction de sa cuisse et de cligner plusieurs fois des yeux.
"Comment qu'elle va ?"
C'était assez bizarre de prendre des nouvelles de la cuisse d'une personne, mais d'un côté c'était peut-être la seule chose que je pouvais faire à l'heure actuelle. Car comment je devais me comporter avec elle ? Elle m'avait mentis, ou plutôt elle n'avais pas songé utile de me dire qui elle était réellement. De mon côté, j'avais été totalement honnête. Je lui avais dit que je m'appelais Milo Thatch et que j'étais une personne ordinaire. Et il s'avérait que je m'appelais Milo Thatch et que j'étais réellement une personne ordinaire, tout l'opposé d'elle.
"J'aimerai tenter de comprendre, mais j'aimerai surtout que tu sois honnête avec moi."
J'avais remonté les yeux en direction des siens. Je ne souriais pas, je n'étais pas fâché, je ne lui en voulais pas. Je ne savais juste pas comment agir face à cela et j'avais simplement envie d'apprendre à la connaître, ou plutôt de la comprendre. Qui était elle réellement ? Qu'est ce qu'on m'avait caché d'autre ? Et est ce que j'étais réellement à... Olympe ?
"Est ce que tu es réellement une Princesse atlante ?"
Kida
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Il avait fini par ouvrir la bouche… enfin… ouf… le silence avait été insoutenable… Kida n’aurait pas su dire combien de temps il avait duré, peut-être juste un quart de seconde, mais elle avait eu l’impression que ça avait duré une éternité. Elle avait vu les yeux du jeune homme se poser sur sa cuisse et elle avait serré ses poings autour du tissu de sa jupe, plus nerveuse que jamais. Il n’avait pas besoin de savoir, on se foutait de savoir si elle allait bien ou ce qui lui était arrivé, ce qui était important c’était comment il se sentait LUI. Elle était plongé jusqu’au cou dans les ennuis depuis sa tendre enfance, elle avait appris à vivre avec. Lui, c’était différent. Il n’avait rien demandé. Une femme était appru dans sa vie, lui avait donné un billet pour Storybrooke et il avait eu le malheur de la rencontrer elle… sa vie allait être bouleversée à jamais… et l’Atlante se demandait sincèrement si une personne saine d’esprit pourrait aimer cette idée ou l’accepter sans broncher… Si bien que lorsque le premier son s’éleva de sa gorge, Kida releva la tête brusquement, buvant avidement les paroles, comme si leur vie à tous les deux en dépendait… ce qui n’était peut-être pas complétement faux… mais finalement, il ne lui parla que de ce fameux 0%... Elle ne savait toujours pas ce que c’était mais visiblement c’était mauvais pour la santé… C’était noté Milo, c’était noté, elle n’y toucherait pas. Elle se demandait comment les surfaciens pouvait avoir autant de choses peu « NATURElle » et l’apprécier mais il était sans doute malvenu de s’intéresser à ce sujet maintenant, non ? Surtout qu’il attaquait sur la cuisse…
Elle tira une fois de plus sur le tissu lorsqu’elle entendit la question et baissa les yeux, avant d’hausser les épaules et de secouer la tête de gauche à droite, un peu gênée, comme si elle tentait d’éviter le sujet :
- Elle va bien, ne t’en fais pas… je… je suis solide, plus qu’il n’y paraît… et… je suppose qu’il a été clément ou que… ils ont de bons soigneurs… enfin bref je ne sais pas, mais toi, comment tu vas ?
C’est vrai ça, il n’avait pas répondu à la question. Prenait-il un malin plaisir à la flageller de la sorte ou ignorait-il simplement la torture qu’il lui infligeait ? Elle s’en voulait terriblement et il ne lui offrait rien de quoi apaiser un peu son âme… Et visiblement ça n’allait pas s’arranger car il entrait désormais dans le vif du sujet. Leurs regards s’étaient de nouveau rencontré tandis qu’il lui demandé d’être honnête envers lui… il voulait la comprendre… Pourquoi voulait-on toujours la comprendre, comme si elle était une espèce rare en voie de disparition ? (ce qui n’était pas tout à fait faux in facto…) Il n’y avait rien à comprendre, absolument rien… ou si peu… mais le peu qu’il y avait à comprendre, elle ne le comprenait pas très bien elle-même. Kida était une jeune femme solitaire à la force tranquille. Elle allait au bout des choses mais elle réglait ses affaires seules. Les demoiselles en détresse ? Très peu pour elle…
Elle tenta d’analyser son visage, son regard. Il ne souriait pas. Il était fâché ? Il n’avait pas l’air. Mais pas super enjoué non plus. Déçu alors ? Pourquoi tout était si difficile ?! Et la question tomba comme un couperet. Elle accusa le coup sans rien dire, sans rien laisser paraître, se contentant de le fixer droit dans les yeux, avant de déglutir, très calme. Elle hésitait. Encore et toujours. Elle ne pouvait décemment pas lui mentir, elle risquait de le perdre pour de bon. Mais si elle disait la vérité, il allait être propulsé dans un univers duquel il ne pourrait plus ressortir… est-ce il voulait vraiment savoir ? Est-ce qu’il voulait vraiment bouleverser tout son quotidien ? Elle se souvint alors de leur première rencontre, son regard déçu et dégoûté après avoir eu un moment d’euphorie en croyant que quelqu’un s’intéressait véritablement à lui… Sa vie actuelle était-elle mieux que celle qu’elle avait à lui offrir… elle allait le propulser dans un monde où il pourrait se donner pleinement à sa passion, malgré les dangers environnant, un monde où il se rendrait compte qu’il avait raison… Etait-ce si terrible que cela ? Et le regard qu’il posait sur elle en cet instant lui demandait clairement de le propulser là-dedans. Dans un dernier instant d’hésitation, elle pinça les lèvres en l’observant et soudain :
- Non… Je ne suis pas une princesse Atlante…
Dieux que ça allait être laborieux. Elle soupira en le rega rdant toujours… Plus de mensonge hein ?
- Quand tu dis « une » princesse Atlante… Cela suppose qu’il pourrait y en avoir plusieurs, comme si Atlantis avait différentes principautés… Ce n’est pas le cas.
Elle secouait la tête d’un air catégorique de gauche à droite tout en disant cette dernière phrase.
- Atlantis n’a qu’une seule famille royale… en fait c’est…
Elle soupira avec une moue soucieuse, levant les yeux au ciel pour mieux réfléchir. C’était dur à expliquer… il était largement plus simple d’expliquer sa culture quand elle était CHEZ elle, dans SA Cité, avec de véritable débutants… Là, tout devenait plus compliqué.
- La famille royale n’est pas une famille royale comme on peut le voir à la Surface dans les films que j’ai regardé avec toi… la famille royale est plus ou moins liée à notre dieu : Mère Nature… elle la comprends, la ressent et fait en sorte de vivre en harmonie et d’aider la Cité à vivre en harmonie avec elle… Le Roi de la Cité est appelé chez nous Guide… c’est lui qui montre à son peuple la loi de la bienfaisance et de l’harmonie…
Incapable de tenir son regard plus longtemps, elle se leva de sa chaise et s’éloigna du lit pour aller observer l’extérieur par l’une des grandes fenêtres de sa chambre. Le regard dans le vague, elle poursuivit alors :
- Il y a bien longtemps, j’étais effectivement princesse d’Atlantide… et puis… ILS sont arrivés et tout a changé… Mon père est mort… Mon frère jumeau aussi… et il n’a fini par rester plus que moi… Officiellement, je suis censée être la Guide d’Atlantis… mais tout ça n’a plus d’importance…
Elle sentait sa gorge se nouer. Elle aurait pu simplement répondre « oui » à sa question et il aurait bénéficié d’une réponse approximative mais néanmoins vrai… Cependant… il avait dit plus de mensonge, et Kida était fatiguée de se cacher…
Milo J. Thatch
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Son père était mort, ainsi que son frère jumeau. Il ne restait plus personne de son peuple dont elle était la dernière héritière. La jeune femme n'était pas une Princesse atlante, mais une guide. Sans doute l'équivalent d'un Pape chez nous, plus qu'un Empereur. Après avoir écouté attentivement ses tristes paroles, la seule chose qui s'était passé, c'était que je m'étais mis à rire. J'avais un mal fou à m'arrêter de rigoler. Non pas que je me moquais de ce qu'elle m'avait dit ou que je trouvais cela amusant, mais la situation avait un petit truc marrant.
Je rêvais d'une Cité et cette Cité prenait vie. Je voyais dans mes rêves une jeune femme ravissante et elle prenait forme devant moi. Je me faisais lyncher une nouvelle fois lors d'une conférence et une vieille dame sortie de nulle part m'offrait un voyage dans une ville où siégeait le dieu Poséidon. Il n'y avait rien de plus amusant que cette histoire.
"Pardonne moi, je ne me moque pas de toi. C'est juste que... oui, je vais bien. Je suis même en pleine forme."
Je m'étais levé du lit. Mon dos me faisait encore un peu mal. Je ne savais pas si c'était le yaourt à 0% ou le remède miracle de Neil qui avait agis aussi efficacement sur moi, en tout cas j'allais bien mieux. J'avais fait route jusqu'à une armoire où se trouvait mes vêtements et j'avais pris ce qu'il fallait pour me changer. J'étais dans une tenue qui n'était pas à moi et je comptais bien endosser mes habits habituels.
"Tu peux rester tourner vers la fenêtre ? Merci."
Je m'étais rendu compte un peu tard que la fenêtre reflétait ce qui se trouvait dos à la jeune femme. Mais de toute façon je m'étais habillé rapidement, donc elle n'avait sans doute pas vue grande chose et puis après tout elle ne devait pas vraiment y prêter attention.
"Je suis vraiment désolé pour ce qui est arrivé à ton peuple, à ton père et à... ton jumeau. Je ne sais pas exactement qui est responsable de tout ça, mais je suppose que c'est lié à celui qui nous a attaqué. Un dieu, n'est ce pas ?"
Est ce que précédemment j'avais comparé Poséidon aux atlantes ? Il était fort possible que j'avais fait cette erreur. Quoi qu'il en soit, je ne m'étais pas totalement trompé, vue que le dieu existait bel et bien et qu'il était lié aux atlantes.
"Je suis prêt, tu peux te tourner."
Je portais me tenue habituelle et j'avais été cherché la petite cuillère dans le peau de yaourt vide. Une fois cette dernière en poche, je m'étais dirigé vers la porte de la chambre que j'avais ouverte.
"On peut y aller, si tu veux bien."
Je lui avais indiqué la sortie tout en me demandant combien de temps ça nous prendrait pour nous mettre en route et arriver à destination. Si il y avait bien quelque chose que j'avais envie de voir et de découvrir, c'était la Cité d'Atlantis. J'avais devant moi un guide atlante, je comptais bien en profiter.
Kida
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Milo eut alors une réaction des plus étranges face à son explication : il éclata tout bonnement de rire. C’était déjà assez difficile d’expliquer ça, s’il se mettait en plus à rire, ça en devenait presque blessant. Kida vit ses yeux bleus s’assombrir dans le reflet de la vitre et elle ne bougea dans d’un pouce tandis que son cœur se mettait à battre plus fort sous le coup de la colère. Elle lâcha alors froidement, comme un couperet :
- J’ignorais que j’étais en train de te raconter une histoire drôle…
Il s’excusa alors rapidement, précisant qu’il ne se moquait pas. Ça en avait tout de même l’air, non ? Il était en pleine forme… oui… elle était en train de le constater, merci. Il lui demanda de rester tourner vers la fenêtre et elle accueillit cette demande comme une bénédiction. Elle n’avait plus spécialement envie de le voir ou de lui parler, elle n’avait pas non plus en vie de se mettre en colère, un sentiment fort mais qui explosait rarement chez elle. Elle n’avait juste plus envie de lui parler… il lui avait demandé de lui dire la vérité et voilç qu’il se mettait à rire… Il la trouvait parfois bizarrement mais il n’y avait rien de plus indécent et malpoli que ce qu’il venait de faire… Il ne comprenait pas, il ne pouvait pas comprendre et son rire la ramenait à la triste réalité qu’il ne comprendrait sans doute jamais pleinement les enjeux avec lesquels elle vivait, les épreuves qu’elle avait dut endurer…
Elle entendit alors un froissement d’habit suivit de quelques mouvement qu’ils étaient en train de faire et elle comprit alors brusquement qu’il se mettait à nu… que… quoi ?! Il n’aurait pas pu lui demander de quitter la chambre plutôt ? Ces Surfaciens n’avaient décidément aucunes manières. Elle sentit alors le rouge lui monter aux joues et son cœur se mettre à battre toujours plus le vite sous le coup de la gêne. Elle ferma les yeux pour être bien certaine de ne rien voir ou apercevoir et attendit qu’il termine de s’habiller en serrant les dents tout en essayant d’oublier les bruits qu’elle entendait. Kida n’avait jamais vu un véritable homme depuis la visite des Surfaciens et c’était clairement la première fois que l’un d’eux se déshabillait devant elle. Elle n’était pas prête du tout pour cela… ça non… quelle horreur.
Il relança alors la conversation en s’habillant toujours. Il s’avoua désolée pour sa famille, son peuple et Kida resta silencieux, bien trop tourmenté par ses rires et par le fait qu’il était en train de s’habiller. Elle resta aussi silencieuse lorsqu’il parla de l’homme qui les avait attaqué et sa supposition qu’il était un dieu, pas tout à faire certaine de vouloir reprendre la conversation comme si de rien n’était. Il lui donna alors le feu vert et elle se retourna. Si elle avait opté pour sa tenue d’Atlante, il avait opté pour une tenue de Surfacien, logique en fait… Elle le regarda retourna chercher sa petite cuillère et l’observa la ranger soigneusement dans l’une de ses poches avec un froncement de sourcil. Que comptait-il en faire au juste ? Il avait alors ouvert la porte pour l’inviter à sortir et après un petit soupire, elle s’était décidée à lui emboitée le pas. Ils se retrouvèrent alors dans le long couloir, toujours aussi silencieux et ils marchèrent quelques temps sans qu’elle ne dise rien. Enfin, elle décida de briser le silence :
- C’était bien un dieu qui nous a attaqué dans la ruelle… Le dieu Poséidon… Le responsable du meurtre de mon frère… Je te le confirme à présent entièrement, ce dieu n’a rien à voir avec nous : il ne nous a pas créé, il n’a pas de temple chez nous et je suis loin de le vénérer.
Sa voix était glaciale, tranchante. S’il osait rire une fois de plus, elle allait avoir des difficultés à ne pas lui mettre sa main dans la figure. Kida n’était pas de nature violente mais quand il s’agissait de son peuple et de son génocide, elle estimait qu’il n’y avait rien à en rire. Elle avait de nouveau cette démarche gracieuse et déterminée qu’elle avait arboré quelques secondes avant de tenter le meurtre d’Egéon. Ils continuèrent à marcher jusqu’à un croisement où Kida s’arrêta brusquement en regardant autour d’elle… quel chemin prendre ? Il fallait éviter l’Ouest… mais où était l’Ouest ?! Son regard se troubla quelques instants avant de reposer son regard sur le jeune homme… elle ne lui avait pas dit où ils étaient et son entrain était peut-être lié… à un quiproquo…
- Euhm… Tu as conscience que nous ne sommes pas à Atlantis, n’est-ce pas ? Nous sommes sur l’Olympe… C’est la seconde fois que j’y vais mais la première fois… j’étais trop mal en point pour quitter ma chambre… je… je n’ai aucune idée de où nous sommes et où nous pouvons allez… Je voulais que tu le sache avant… qu’on… qu’on fasse une bêtise…
Elle risqua un sourire. C’était vrai après tout, elle n’était pas en terrain connu et elle ne savait même pas si elle était en terrain ami… d’où son stress, plutôt compréhensible d’ailleurs…
Milo J. Thatch
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Elle m'avait indiquée que nous étions sur Olympe et non à Atlantis. La jeune femme qui s'était occupée de moi, me l'avait déjà dit. Ca ne changeait rien au fait qu'on était dans un nouveau lieu, un nouveau décors et que pour un explorateur comme moi, il n'y avait rien de mieux. Maintenant ce que je me demandais, c'était jusqu'où allaient les connaissances de la jeune atlante.
Depuis quand était elle ici ? Qu'est ce qu'elle connaissait d'Olympe ? Pourquoi ce dieu, Poséidon en avait après elle. La vrai question c'était qu'elle avait bien pu faire pour autant l'énerver et surtout qu'est ce qu'il avait tenté de lui prendre. Il avait parlé de cristal, d'héritage. Elle avait combattu pour un simple bijoux ? Quelles étaient ses vertus ? Est ce que ça lui donnait la vie immortelle ? Elle avait trouvée le Graal ? Tant de questions que j'avais à lui poser et que je comptais bien faire en explorant cette Cité. Je lui avais répondu à son sourire par un sourire et on avait commencé à marcher dans les couloirs.
"Je vais y aller franco et te poser toutes les questions qui me passent pas la tête. Si tu ne veux pas y répondre, tu n'es pas obligée, mais on est dans un lieu inconnu, du moins pour moi. Une vieille dame m'a fait venir jusqu'ici, on s'est fait agressé par un dieu et une inconnue ainsi qu'un beau garçon ont tentés de nous sauver. Du moins c'est l'impression que j'ai eu. Du coup forcément, j'ai plein de questions qui se bousculent dans ma tête et je compte sur toi pour m'apporter les réponses. Alors tu es prête ? On commence ?"
On était passé devant une statue devant laquelle je m'étais arrêté. Elle représentait justement le beau garçon qui nous avait sauvé. Mais qui était-il réellement ? J'avais fait un signe de tête en direction de la statue, puis j'avais regardé la jeune femme.
"Qui que c'est ? Il a l'air grand, puissant et imposant. C'est Zeus, c'est ça ? Je le voyais plus vieux. Avec un physique pareil, il fait plus Apollon ou alors Hermès, mais il lui manque des ailes et un air enfantin. Son air à lui est plus adulte, avec des traits plus prononcés. Hermès ça serait plus toi."
Je ne voulais pas dire qu'elle faisait mec, mais elle avait un air bien plus enfantin que ce dieu.
"Autre question du coup. Pourquoi tu es ici ? Quel est le rapport entre Atlantis et Olympe ? Vous avez fait un pacte ? Vous échangez de la technologie ? Tu es promise à ce gars ?"
J'avais une nouvelle fois fait un signe de la tête en direction du Zeus-Apollon-Hermès ou je ne savais qui d'autre. Puis, je m'étais mis à refaire quelques pas.
"Y'a un autre truc qui me perturbe. Et je crois que c'est la chose la plus importante à l'heure actuelle."
J'avais fait volte face, je m'étais mordu les lèvres, puis je l'avais regardée de bas en haut avant de la fixer dans les yeux.
"Pourquoi les dieux mangent du 0% ?"
C'était la recette miracle pour avoir ce corps de rêve ?
Kida
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Milo s’éveillait littéralement sous l’effet de la découverte. C’était assez particulier à voir, il avait l’air si enjoué… Ses yeux brillaient d’une étrange lueur, son sourire s’était fait plus grand et elle ignorait s’il s’en rendait compte mais le volume de sa voix montait crescendo à mesure qu’il avançait et ses gestes se faisaient toujours plus grands. Elle se remerciait intérieurement de savoir qu’il n’avait pas fait partie de l’équipe qui était venu à sa rencontre la première fois. Si eux étaient excités, ils n’étaient rien comparés à l’excitation du jeune homme… et celui-ci lui aurait sans doute fait capoter tout son plan… qui avait capoté de toute manière, alors… Mais la blonde platine ne pouvait lui en vouloir, elle-même s’était senti transportée d’allégresse le jour où elle avait enfin découvert la Surface… même si Chronos avait quelque peu noirci le tableau…
Elle s’était contentée d’hocher la tête d’un air décidé et entendu à sa question. Elle répondrait à tout ce qu’il voudrait… dans la mesure de ses connaissances et si elle ne trouvait pas ses questions trop déplacées cependant. Mais lorsqu’elle avait entendu le résumé de leur désastreuse situation quelques secondes auparavant, elle se disait qu’elle ne pouvait décemment lui refuser que très peu de réponses… Il avait reparlé de cette vieille dame… sans doute celle qui l’avait poussé à venir à Storybrooke, celle dont Milo avait parlé à leur première rencontre, lorsqu’il avait pris leur discussion pour un canular et qu’il lui avait demandé si cette femme l’avait payé pour jouer la comédie… Elle aurait tant aimé connaître son nom, la rencontrer… après tout, si elle les avait unis, c’est qu’elle en savait bien plus que les deux réunis…
Ils s’étaient alors arrêtés devant une statue imposante d’Apollon. Il avait l’air si puissant et si… rayonnant, du haut de son piédestal, son visage de marbre parfaitement réalisé. Elle avait un peu levé la tête pour admirer l’œuvre avec un petit sourire tandis que le jeune homme continuait de s’enflammer en tentant de deviner à qui il avait affaire. Zeus ? Raté. Appolon ? Bien joué ! Hermès ? Raté. Que… QUOI ?! Elle avait redirigé son regard d’un coup sec vers le jeune homme lorsqu’il lui avait précisé qu’Hermès serait plus « elle »… ça voulait dire quoi au juste ?! Hermès étai un homme ! Elle n’était pas un homme ! Elle fronça les sourcils en se contentant de répondre :
- Non je ne suis pas Hermès… Il n’est pas Atlante et… c’est un homme…
Mais voilà déjà qu’il repartait sur des milliers de questions… Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire lorsqu’il lui demanda si elle était promise à lui. Pourquoi cherchait-on tant à la caser avec tous les garçons qu’elle pouvait rencontrer ?! Les promises étaient-elles si importante dans la culture Surfacienne ?! Ce n’était pas la première fois qu’on lui posait une question pareille… Mais il était reparti dans ses cents pas avant de lui poser la question la plus étrange de toute et à laquelle elle n’avait absolument pas la question : ce fameux zéro pourcent… Elle l’attrapa par les épaules avec douceur pour l’obliger à ce stabilisé. Il ne lui en avait déjà pas laissé en placer une, si en plus elle devait le suivre en même temps qu’elle devait se souvenir de ses questions, elle n’allait pas y arriver. Les paumes de ses mains touchaient avec douceur la peau fine de ses épaules, au-dessus de son t-shirt bien sûr. Elle le regarda droit dans les yeux pendant quelques secondes, l’intimant au calme sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche. Et enfin, elle déglutit, ferma les yeux une fraction de seconde afin de se souvenir de toutes les questions avant de reposer les yeux sur la statue.
- C’est le dieu Apollon qui est représenté là. Dieu de la lumière, des arts et de la divination. Mais ça, tu dois le savoir… Vous les Surfaciens en connaissez sans doute bien plus sur vos dieux que nous. Et non, ce n’était pas à lui que j’étais promise.
Elle avait eu un petit rire de nouveau en disant cette dernière phrase. Si seulement ç’avait été à lui… Il semblait bien plus sympathique et avenant que ne l’était Egéon… Les rares fois où ils s’étaient vu, il avait tenté de l’apaiser et non de l’embrasser de force en lui rabrouant les oreilles par des « je vais dominer votre monde ».
- Je n’ai jamais vu Zeus, ni Hermès et euuuuh… C’était quoi tes autres questions ? Ah oui… pourquoi est-ce que je suis ici… et le pacte… et la technologie…
Ça allait être dur… elle déglutit en lui lâchant les épaules. Ce fut à son tour de commencer à faire les cent pas… comment lui expliquer ? C’était bien trop long… et elle n’avait peut-être pas le courage de tout expliquer maintenant… il fallait faire court, clair et surtout ne pas mentir… ou ne pas omettre… la sincérité…
- Il y a bien longtemps mon peuple a voulu faire un pacte… pas avec les dieux… mais avec un titan nommé Chronos. Il était un ami de mon père… au début du moins… Il est venu nous voir de nombreuses fois, avec des présents… c’étaient des visites sympathiques, ils s’intéressaient à notre culture… puis il a commencé à s’intéresser à notre Crystal…
Elle avait arrêté ses pas et relevé la tête vers lui pour observer sa réaction. Voyant sa perplexité, elle se mit à expliquer à l’aide de ses mains.
- Pour nous, Atlante, il n’existe qu’un seul dieu… c’est une Déesse… Nous l’appelons Mère Nature… elle est dans tout ce qui nous entoure… et Mère Nature nous donne sa force et sa bénédiction à travers un Crystal… le Crystal aide la Cité à vivre… nous y sommes tous connecté… nous vivons à travers lui. Nous lui donnons notre vivacité et il nous redonne les bienfait de la Nature… Il n’existe rien de similaire dans votre monde… et Chronos en avait besoin… Mais mon père a refusé de lui donner… Car notre Crystal… c’est notre vie… tu comprends ? Mon père a alors rompu tout contact avec le Titan Chronos… et il a englouti notre Cité pour qu’il ne parvienne pas à la retrouver…
Elle allait s’arrêter là… C’était sans doute plus simple de commencer par-là, non ? L’histoire de Poséidon pourrait bien attendre un peu, ce ne serait pas une partie de plaisir non plus à raconter… et il faudrait ensuite expliquer sa présence… ce qui était le plus douloureux… et le plus troublant à l’heure actuelle… maintenant qu’elle avait ce petit bracelet… Elle soupira et finit par lui dire d’un air navré mais avec le sourire :
- Je suis désolée mais… je ne sais pas ce qu’est le 0%... nous n’en avons pas à Atlantis…
Milo J. Thatch
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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« Tu insinues que je ne les
porte pas avec classe ? »
| Conte : ➹ Atlantide, l'Empire Perdu | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Intrigue divine
"Et est ce que toutes les atlantes ont les yeux aussi bleus que toi ?" lui avais-je demandé après la réponse sur les 0%, me rendant compte que c'était une question peut-être un peu à part et qui pouvait s'avérer perturbante. Je m'étais mordu les lèvres, avant de continuer à marcher.
"Dans ma famille, ma mère avait les yeux très clairs aussi, même si ce n'était pas une atlante. Je ne dis pas que seuls les atlantes devraient en avoir des bleus comme ça, mais les tiens sont vraiment très bleus."
Et je ne voyais pas du tout où je voulais en venir, si ce n'était que ses yeux étaient lumineux et que je racontais n'importe quoi tout en circulant dans les allées de ce château, forteresse ou je ne savais quoi. A quoi pouvait bien leur servir Olympe vue qu'on ne voyait jamais les dieux sur terre ou alors qu'ils vivaient simplement cachés dans cette ville. Et pourquoi dans cette ville et pas ailleurs ? Il était question d'un monde des contes à ce que j'avais compris et je me demandais si on ne vivait pas tous simplement dans un rêve où se mélangeaient les contes, les dieux et les gens ordinaires tel que moi.
"Quand on croisera un dieu, on lui demandera pour le 0%."
Ca nous faisait revenir au sujet de base. La journée s'était ensuite passée d'une manière ordinaire où on avait visité des choses extraordinaires et fait la rencontre d'un chat dans une immense bibliothèque. Il s'était montré très extravagant et désagréable à certains moments. On avait même dû lui cuisiner des lasagnes au saumon selon sa propre recette qui était en réalité une recette ordinaire trouvée sur un paquet de lasagnes fraîches.
"Je pense que je vais rentrer dans ma chambre. On pourra se voir demain pour... discuter ou... visiter autre chose de similaire à la Cité. Ils ont quelque chose dans la ville ? Un temple ?"
Je me demandais si les habitants vénéraient les dieux. Kida semblait prêter allégeance à une autre sorte de déesse, mère nature. J'avais très envie de la rencontrer elle aussi. De retour chez Granny, je l'avais raccompagnée jusqu'à sa chambre et j'avais franchis le seuil de ma porte, juste en face de la sienne, avant de la refermer. On s'était simplement dit au revoir et bonne nuit. Il y avait eu assez d'émotions fortes pour la soirée. Ce qui comptait maintenant, c'était de prendre du repos.
Le lendemain matin, tandis que j'ouvrais les yeux pour la seconde fois de la journée, ce n'était pas pour aller frapper à la porte de chez Kida, mais simplement pour descendre de cet avion dans lequel j'étais entré durant la nuit. J'étais de retour chez moi, à Londres.