« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
C'est nouveau pour personne, Aloysius Black est devenu une femme. Par contre ce qu'on ignore peut-être, c'est qu'en farfouillant dans les poubelles (la cave) de chez Aloy, Angela Pink, notre Stitch rose, a trouvée une lampe magique. Après l'avoir frotté dans le sens du poil, un génie en est sortit ! Place au génie de la lammmmmmmpeuuh !
Suite à un premier souhait satisfaisant (merci pour le vernis à ongle rose !), Angela a renouvellé l'expérience en souhaitant que le truc avec une poitrine, retrouve son torse d'origine ! Mais... Manque de bol... le génie ne peut pas réaliser ce genre de souhaits ! Aloysius restera à jamais une femme...
Enfin, c'est sans compter l'obstination d'Angela, à obliger le génie à trouver une solution, tout en le menaçant de le transformer à son tour en femme pour le restant de ses jours, s'il venait à échouer... Une idée lumineuse traverse l'esprit vif et éclairé du type dans la lampe (un vrai idiot !) : Se rendre à Agrabah et entrer dans la Caverne des Merveilles, afin de trouver un remède pour Aloysius Black !
Qui aura le courage, la patience, le corps de rêve (oui, il en demande beaucoup !), pour suivre le génie dans ses aventures encore plus loufoques que dans le film ?
C'est pas facile d'être un génie. Il faut subir les crises d'une peluche rose. Non mais sans blague, cette fille elle est tarée d'abord ! Elle peut faire plein de petit souhait tout mignon, mais non ! Elle gache son premier souhait pour un vernie ! Non mais qu'elle idiote, cette maitresse de maison. Elle m'accablait. Encore plus que l'idiote de Maire. Non en fait, rembobiner trente seconde. Tout le monde est idiot, sauf moi ! Oui là c'est mieux ! Enfin non, la biche elle est pas idiote, elle est parfaite. Aussi parfaite que ses baffes qui me dévisse le cou. J'étais assis sur mon fauteuil, dans ma lampe devant un livre ouvert, avec des pages blanches. Les petits humains appelait ca un journal intime pour ecrire sa vie. J'allais pas faire ca quand même ? Non mais il fallait que je note quand même les jours qui défilais et mes nombreuses tentative. Jour cinquante et un. Une baffe et entrée en contacte avec ma splendide joue, j'ai cru que j'avais des flammes qui me tranchait la mâchoire tellement cette folle avec les mains dur. Un jour, je l'aurais la biche ! J'avais jetée mon dévolue sur elle et je lacherais pas ! Il faisait comment les gens pour séduire de nos jours ? Il ce frottait comme Angela ? Ils avaient des antennes qui faisait mal ? Je refermais la bouquin, sautant dans ma baignoire. Je ne peu retenir un sifflement sous temps de musculature. Comme j'étais beau. J'epouserais mon propre reflet si je le pouvais. Mais bon. Vous savez,être génie c'est pas tout les jours pas facile. Oui parce que bien sur, c'est quand les bulles et le savon recouvre mon corps, que je me frotte le dos avec hargne à l'aide de ma grosse brosse, que ma lampe ce met à trembler. Ah mais c'est un tremblement de terre ! On va tous creveeeeeer ! Je tombais dans ma baignoire en effectuant un râle douloureux, avant de sortir de ma lampe pour apparaître devant la rousse. Ah non mais y' a pas de tremblement de terre en faite. C'est elle qui s'amusait à me faire sortir de là. Combien de fois j'allais lui dire qu'il fallait FROTTER et pas SECOUER !
▬ « Ah mais c'est pas vrai, on peu plus prendre une douche tranquille ! » Me plaignit en croisant les bras sur mon torse nu, la brosse dans une mains. Je lui lançais un regard peu sympathique. Non mais je vous jure, elle a l'audace de me faire sortir à chaque fois que je suis occupé ! Et bien sur, quand je ne fais rien et que je réclame à sortir, elle me noie dans son thé en prenant la lampe pour une théière ! Ca tourne pas rond dans son ciboulo. Pourtant je l'ai déjà passée sous rayon X, elle a bien un cerveau. Petit. Tout petit. On choisit pas son maître malheureusement. Et Aladdin l'avait recommander pour me libérer ? J'en doute très fortement. A part demander un vernie et ce servir de ma maison comme cruche, elle fait rien d'autre.
« C'est pas une heure pour se doucher ! »me sortit t-elle. Ah mais bien sur. Parce que elle, elle ce douche le matin ou le soir, il fallait que je face de même ! Elle ce mit à me regarder de bas en haut, avec un air qui me faisait peur. Pourquoi elle me fait des cœurs avec ses yeux ? Pourquoi elle louche ? Ah mais oui, j'étais nue ! Un crie s'échappa de ma gorge alors que je dégainais ma serviette pour couvrir ma nudité. J'étais quand même flatté qu'on me regarde de la sorte. Ca voulait dire que j'étais une perfection. Et la perfection, c'est moi qui l'a inventée !
▬ « C'est pas parce que vous humain vous prenez des douches matins et soirs que je dois faire de même ! Et pourquoi tu me regarde avec les yeux qui louche ? Attention hein si ca reste coincée tu vas devenir moche ! » D'un ton railleurs, je fis apparaîte mes yeux dans les mains, la fixant de bas. Là ou devait ce situer mes orbitres ce trouvait deux trou en fond noir. J'observais la rousse, elle me semblait bien géante de là ou était mes yeux. Elle semblait écoeuré, alors qu'avec un soupire je les replaçais à leur place, me donnant un coup sur la tempe pour remettre l'oeil droit qui était partit en cacahuète. Puis je tendais les bras d'un air théatrale en hurlant un « TADAAAAAAAAA ! » Sonore. Pourquoi elle fait cette tête ? Ca va lui donner des rides, les rides c'est moche.
« Mais va te faire foutre ! » M'envoyais t-elle boulée. Je soupirais, agacé. Ca y est, elle me soulait. Je croisais les bras en la regardant de haute en bas. D'un air las, et avec une profonde envie de la baillonnée pour qu'elle ce taise deux secondes. « Je veux mon vœux !! le premier, second enfin l'autre ! Grouille !! » Je plaçais mes mains sur mes oreilles que j'arrachais pour les prendre entre mes doigts. Oh j'entendais plus rien ! C'est magique, le son énervant de sa voix avait disparu. Un sourire ebahis au lèvres, j'étais affreusement tentée de restée comme ca, les oreilles détachés de ma tête. Mais non, bien sur non la rousse était encore là pour vous rendre la vie impossible. J'enfonçais de nouveau mes oreilles sur ma tête, tournant la première et la seconde dans le sens d'une aiguille d'une montre. Oh, sa voix était de retour, malheur.
▬ « Oh mais elle est pas vrai celle là ! Tu veux quoi ? Aller fais aussi le troisième dans la foulée que je me débarasse de ton odieux popo...Aieuh !! » Je venais de me prendre une baffe en plein tronche, ma tête tournant comme une toupie. Je voyais la pièce défiler à toute allure, plaçant mes mains pour la rattraper et le remettre dans le bon sens. Je me frottais la joue qui était marquée au fer rouge, fusillant la Stitch du regard. C'est pas ma faute si son popotin était trop voyant ! Une vrai bombonne ! Mais vue le regard qu'elle m'adressait, je préférais m'abstenir, c'est pas la tête qui va tourner mais autre chose ….
« Va te faire voir ! » M'insulta t-elle de nouveau.
▬ « Bla bla bla, toujours les mêmes agressions ! » Déclarais-je en faisanr apparaître un fauteuil dans lequel je m’avachis en mimant un bec avec ma mains que je m'étais en évidence. Puisqu'elle m'agaçait, autant le faire dans le confort ! Je fis apparaître aussi des aspirines pour le futur mal de crâne qu'elle allait me causer.
« Je garde le dernier pour te tuer. Fais revenir Aloysius et en homme ! » grognat-elle. Ouh làlà. Explosion de cerveau. Trop d'information à avaler d'un coup. Je me relevais de mon fauteuil, profondément vexer. Déjà, on tue pas le génie. On tue pas une personne merveilleuse, ca ce fait pas ! En suite, faire revenir un mec en homme ...Je lui avais fais mon discour de règle que je fais habituellement en présence d'un nouveau maître ? Ou bien son petit cerveau c'était tellement concentrer sur ses ongles qu'il avait flamber quand je lui avais tenue mon discours.
▬ « Ohhh alors ca c'est vexant ! » M'insurgeais-je. En prenant un air boudeur, les bras croisés comme un môme. « Mate un peu l'étalon ! » ajoutais-je en prenant un air viril, pliant les bras pour montrer mes muscles saillants.Ils étaient beau hein ? Et dire qu'au début j'étais tout bleu et gringalet ...Voyant son expression, je claquais des doigts pour faire apparaître un costard bleu avec une cravate assez élégante. Je la resserrais au niveau de mon cou, passant une mains dans mes cheveux pour les relevers. J'avais oublier que j'étais nue depuis tout à l'heure, c'est pour ca qu'elle devait avoir l'air choquée. C'est parce que j'étais tellement beau qu'elle était jalouse et que ca l'agaçais ! Donc quoi de mieux qu'un beau costard pour l'agacer encore plus ? « C'est pas dans mes règles. » Déclarais-je d'un mouvement de la mains comme un homme d'affaire. Un choc s'en suivit dans ma tête, alors que ma vision ce brouilla d'étoiles. Elle venait de me frapper avec le premier truc qui passait sous ses yeux. À savoir une petite planche de bois. Ma tête c'était tournée d'un coup sec vers l'arrière dans un craque horrible. Punaise, mais elle avait finit ? Ca allait être un concour avec Summer, de frapper le génie le plus possible ? On maltraite pas un génie, on en prend soin non mais oh ! J'étais frustrés, et une fois que ma vision redevient net, je me tournais vers elle en me faisant violence pour pas la téléporter dans un endroit peu convenable. Ou la tuer aussi. J'avais des envie meurtrière à cette instant même.
« Soit tu trouve une solution, sois l'etalon ne pourra plus monter ! » Ouh. Ca, c'est pas gentil. Mecaniquement, mes mains ce dirigèrent vers ma petite partie intime. C'est précieuses ses choses là. Je fis un air choquée, en m'imaginant toute sorte de choses eloquante qui faisait très très très mal. Oui bon. En fait j'ai peu être une solution pour ca madame Aloysius. Pour ca, j'avais besoin d'esclave avant tout ! Je lachais ma partie intime, une idée eclairant ma lanterne, revenant sur mes propos. Je sais pas ce qu'elle voulait faire, mais ca sentait la menace ultime. Sois elle allait me transformer en steak haché...Sois en fille. En fille ? Par pitié non ! Ca fait peur ses choses là. Ca hurle dans vos oreilles tout les jours, ca ce plaint, ca à des humeurs de chevals et en plus elle vous traite comme un esclave. Pis je ferais comment moi pour conquérir Summer si je devenais une femme ? Oh ca non, pas question !
▬ « Oh finalement il ce pourrait que j'ai quelque chose ...Il me faut juste deux parties de scarabée ! » Je frappais dans mes mains en bondissant sur mes pieds. Et une caverne. Et des tapis volants. Et des esclaves, surtout des esclaves. Elle fit la moue avant d'hocher la tête. D'accord, elle était ok, c'était déjà ca ! Je la regarda s'éloigner, sentant un immense soulagemment m'envahir. L'affreuse sorcière était enfin partie ! Je fis un mouvement vainqueur, avant de reprendre une attitude normal quand elle ce retourna. Un mouvement vainqueur ? Ou ca ?
« Oh fait le vernie était extras ! » Fis t-elle en me le montrant. Je fis un air impassible. Un souhait pour un vernie. Ca me restait encore en travers de la gorge. Une fois baba yaga sortit de la salle, je plongeais le bras dans la lampe, à la recherche d'un certains objet. Je touchais mon canapé, ma télévision, avant que mes doigts ce balade vers une pièce ou des objets étaient entreposée. Mes doigt touchèrent une drôle de texture possédant des formes. Ah ! Je sais ! J'ai trouvée ! Je retirais mon bras de la lampe, pour sortir la première partie de scarabée que j'enfuis dans l'une de mes poches à l'intérieur de mon costard. Je pris la lampe entre mes mains en me téléportant devant ma marie, posant mon précieux au portes et en frappant dans mes mains, un air ravie au visage.
▬ « Faisons un peu de magie ! OYEZ OYEZ MESDAMES ET MESSIEURS ! » Hurlais-je, avant de claquer des doigts pour qu'une Musique ne retentisse de nul part. Elle était cool celle là ! Elle donnait envie de bouger. Je mis la lampe en evidence. « Le tour de magie va commencer, qui veut voir des splendeurs ? Qui veut voir son porte monnaie exploser de billet ? ALLER MESDAMES ET MESSIEURS, venez voir un vrai magicien à l'oeuvre ! J'exaucerais tout vos vœux c'est promis juré ! Ah, enfin des volontaires ! » Fis-je en voyant un gars baraqués s'avancer avec une tête qui bourru. Très bien, il me sera utile pour frapper les gardes celui là. Oh, c'est quoi ce truc avec des yeux biches ? Ah c'est une blonde. Oh, une autre blonde. Mais je veux pas de blonde moi ! Je veux juste des esclaves ! Deux brunes s'avancèrent également. Mais je veux pas de fille ! Elles vont tout faire capoter, ca ce plaint ca râle c'est chiant ! Bon, beh tanpis on va faire avec, hein. « Très bien, tenez vous tous la mains, ca va secouer ! » Tous s'exécutèrent, et pouuuuf. La lampe nous aspira dans un torubillion de couleurs, avant que le tunnel ne laisse place à un paysage désertique, qu'une chaleur intense ne nous prenne. Je tombais brutalement sur le sable, relevant la tête remplit de grain. Je crachais ce que j'avais en bouche, avant de me relever. « Maintenant on ce tait, on m'obeis et on me suit ! » Ordonnais-je. Non mais oh. Je vais pas commencer à laisser mes esclaves prendres le dessus, sinon ca va devenir l'anarchie. On était à Agrabah. Avec les maisons en pierres, les rues étroites envahis de marchants, de vases, d'animaux, de chameau. Mais aussi avec le palais qui dépassait tout, surplombant de toute sa hauteur les petites maisons tristes. Je me dirigeais vers l'une d'elle, l'en l'ouvrant d'un air theatrale. « Bienvenue chez le génie ! On touche qu'avec les yeux, vous êtes là pour trouver la jumelle de ceci ! » Dis-je en plaçant le premier scarabée sous leur nez.
Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
La journée s'était déroulée d'une façon fort classique pour Absynthe. Comme à son habitude, la belle avait passé une bonne partie de la matinée et de l'après-midi dans son bureau, le nez plongé dans des dossiers concernant ses clients. Sa réputation était telle qu'on venait la voir de l'autre bout du pays pour obtenir des conseils. Généralement, ceux qui venaient la voir n'étaient pas tout blancs, et c'était ce qui plaisait à la jeune femme : trouver le vice de procédure pour faire abandonner les charges sur ses clients. Et mine de rien, elle était douée la dragonne ! Et même si on la trouvait totalement glaciale dans sa façon de plaider, son charisme était indiscutable. Sans compter sur son charme qui lui valait parfois des petits laisser-passer.
La jeune femme ne finissait jamais bien tard. Elle avait une sainte horreur de rentrer chez elle après 18h, et puisqu'elle devait passer par la mairie pour gérer deux trois trucs, ce fut assez tôt qu'elle ferma à double-tour son bureau, se rendant en escarpins et en jupe assez courte dans l'administration principale de Story Brooke. Il avait beau faire froid, Absynthe n'adhérait pas au bonnet, écharpe et tutti quanti. Non. Puis sincèrement, au vue du corps qu'elle avait, elle pouvait bien se permettre de porter décolleté et mini-jupe en hiver, non ? De toute façon, les boules de feu, ça réchauffe. Il suffit d'en faire apparaitre une de temps en temps, discrètement.
Elle n'avait pas encore monté les marches de la mairie qu'elle entendit une voix masculine qui attira son attention en parlant de magie. Alors ... Soit il s'agissait d'un branquignole qui allait jouer à faire disparaitre un mouchoir, soit il s'agissait d'un réel sorcier, pas très intelligent pour en parler si fort. QUoi qu'il en soit, Absynthe s'approcha, pensant qu'elle allait bien rire s'il s'agissait de la première solution. S'il s'agissait de la seconde, cela valait le détour pour en savoir plus sur les sorciers de cette ville. Bon, elle ne fut pas des plus ravies lorsqu'elle dut donner sa main à deux blondes, mais elle s'exécuta tout de même. Quelle ne fut pas sa surprise de se sentir aspirer dans la lampe. Avant même d'avoir le temps d'agir, l'ensemble de l'équipe se retrouva sur le sable, sous un soleil de plomb.
"C'est une blague j'espère ?"
N'imaginez surtout pas une petite voix ... Non ... Absynthe était loin d'être heureuse de se trouver là. Sa seule consolation était peut-être de ne pas être un de ces stupides habitants se baladant avec leur armoire sur le dos. Mais obéir à quelqu'un ? D'autant plus qu'elle ne connaissait pas ? C'était hors de question. Pourtant, elle se tut et suivit la troupe, bien décidée à faire mener à cet imbécile une vie impossible à partir de ce moment-là. Mais patience ...
Ils arrivèrent alors dans une petite maison qui ne ressemblait à rien. Sincèrement, Absynthe avait bien plus envie d'aller voir ce qu'il se passait dans l'immense palais, au loin ... Mais si magie il y avait, elle se devait d'observer. Peut-être trouverait-elle de quoi renforcer ses pouvoirs ? Elle soupira alors lorsque le "magicien" leur demanda de trouver un autre scarabée. Regardant le bordel autour d'eux, elle ne put s'empêcher de se moquer de lui.
"Monsieur nous fait une démonstration de magie, et est incapable de retrouver un objet dans son bazar ! Tu crois vraiment que je vais t'obéir alors que je ne sais même pas qui tu es, ni où nous sommes ? Bon sang, je suis la seule qui trouve ça louche ?"
Parce que les fêtes de Noël arrivaient à grands pas, Amelia Peters avait pour une fois fermé sa boutique un peu plus tôt, bien décidée à profiter de la fin de journée pour faire les boutiques. A cette heure bien avancée, les magasins seraient quasiment déserts, ce qui, certes, désolerait la grande bavarde qu'était Amelia, mais lui permettrait de gagner un temps précieux. Son porte-monnaie, en revanche, allait perdre pas mal dans cette affaire, mais c'était bien le cadet des soucis d'Amelia. Quand on aime on ne compte pas après tout, non ? Et justement, l'ancienne lionne aimait sa famille plus que tout, qu'il s'agisse de ses enfants ou de ses trois soeurs... ou encore des autres lions de Storybrooke et bien sûr des ami(e)s qu'elle s'était fait depuis le temps. Chacun aurait droit à sa petite attention, ce à quoi la jeune femme tenait particulièrement. Noël n'est pas Noël sans petite attention après tout ! Quittant sa boutique, la jeune femme se dirigea vers la place centrale de Storybrooke et atteignit bientôt la mairie. Comme toujours l'endroit grouillait de monde et Amelia n'y aurait pas prêté plus attention si un détail ne l'avait pas interpelée. Ou plutôt si une voix tonitruante n'avait pas fait son chemin jusqu'à ses oreilles ! Tournant la tête dans la direction de cette voix, Amelia ne tarda pas à repérer la gorge d'où elle émanait. En effet, l'homme en question ne faisait rien pour être discret, rien de rien. Et ses propos étaient plus qu'attirants, même si Amelia était naturellement méfiante envers la magie. Une part d'elle ne pouvait s'empêcher d'être fascinée et c'est tout naturellement que ses pieds changèrent de cap pour se rapprocher de l'homme autour de qui une petite troupe commençait déjà à se former. Un vrai artiste de rue ! Mais ses prouesses seraient-elles pure supercherie ? Si elle n'avait pas habité à Storybrooke, peut-être qu'Amelia aurait dit oui. Seulement, dans la ville où elle vivait depuis trente ans, la magie c'était du sérieux ! Il y avait donc fort à parier que cet homme ne faisait pas semblant. Chouette, de la magie ! songea t-elle en battant des mains, impatiente, tout en se rapprochant des autres. Pour le moment, il s'agissait simplement de se tenir les mains, autrement dit de trois fois rien. Curieuse, Amelia attrapa la main d'une jeune fille blonde puis se tourna vers sa droite où se trouvait un homme imposant à l'air... moins engageant que la blondinette. Il avait quelque chose de vraiment ténébreux en lui qui fit hésiter l'ancienne lionne un instant avant de finalement lui décocher un sourire pour lui tendre sa main qu'il serra après quelques instants et plus fortement que la blonde. Question de carrure, probablement. - Ca va secouer, déclara le magicien. Curieux, songea Amelia. Pourquoi est ce que ça... La jeune femme n'eut pas le temps de finir sa réflexion qu'elle se sentit aspirée loin, comme la dernière fois quand elle avait atterri dans le monde de Jezabel et Maria.
Ca recommence. Ce fut la première pensée de la jeune femme qui se demandait déjà dans quoi encore elle avait été embarquée. La curiosité est un vilain défaut, se rappela t-elle ensuite, songeant qu'April aurait été ravie de le lui rappeler. Faith également, et peut-être plus durement. Wait and see, se rassura finalement la jeune femme. Amelia cligna plusieurs fois des yeux, le temps de s'habituer à son nouvel environnement. Il était bien différent du monde de Jezabel, plus oriental et extrêmement chaud, accessoirement. Fascinant, aussi, et grouillant de monde, comme si le magicien avait choisi de les transporter un jour de marché. Une chose était sûre, en tout cas : il n'était pas là pour le marché, ni pour le paysage. Et il était chez lui, à voir son assurance. D'une certaine façon c'était une bonne chose, même s'il était impoli de vouloir se faire obéir de la sorte. Amy préféra ne rien dire et se mettre en marche, le suivant jusqu'à une maison, ou plutôt un capharnaüm. - Bienvenue chez le génie ! On touche qu'avec les yeux, vous êtes là pour trouver la jumelle de ceci ! s'exclama t-il, apparemment fier de son chez lui mais pas au point de les laisser s'approcher de trop près de ses affaires. Amelia fronça les sourcils observant le joli scarabée qu'il tenait en mains. - C'est très joli, commenta t-elle. Mais pourquoi on cherche ça ? voulut-elle savoir, laissant parler sa curiosité. Généreuse qu'elle était, Amelia n'avait absolument aucun problème à aider un parfait inconnu génie. Mais un peu de contexte, ça ne faisait de mal à personne. Et puis ce désordre, déjà... on en parle ? Comment voulait-il retrouver un truc aussi petit dans un bazar de la sorte ? Et sans toucher en plus ! Certes, ça n'allait pas empêcher Amelia de l'aider mais quand même ! Préférant partir sur de bonnes bases et ne pas critiquer la façon dont autrui tenait sa maison, Amelia commença à inspecter la maison, s'émerveillant de chaque objet sur lequel son regard se posait.
Aujourd'hui, Kairi avait décidé d'agir. Parce que la présence de Sora lui manquait énormément en réalité. Alors, elle avait pris sa Keyblade, qu'elle avait fait disparaître comme par magie - de toute façon cette dernière la retrouvait toujours lorsqu'elle en avait besoin - avant de se diriger de bon pas vers la mairie. Le maire devait certainement savoir ce qu'il en était de Sora puisqu'il avait tous les dossiers de chacun des habitants de la ville, non ?
Enfin, tout aurait été bien plus simple si en chemin, la rouquine n'avait pas été attiré par les paroles d'un espèce de saltimbanque. Parce qu'il avait parler de vœux, non ? Et son vœux le plus cher était de retrouver son âme soeur... Alors pourquoi ne pas tenter l'expérience ? Surtout que son passage chez Melissandre n'avait pas été tellement concluante au final...
- Hey monsieur, moi j'ai un vœux ! Je veux retrouver Sora !
Elle s'était donc approché du soit disant magicien, comme d'autres personnes et elle se retrouva donc à sonner la main à un homme quelque peu rustre et une petite blondinette toute mignonne. Et là... Paf ! Non pas que ça fasse des chocapics... Mais...
- QUOI ? On n'est plus à Storybrooke ? Mais... Mais... Mon Sora il est là-bas... MENTEUR !
Sous le coup de la colère, sa keyblade apparut alors dans sa main et elle observa le magicien, menaçante. Et de toute manière, elle n'était pas coopérative avec lui. Non, elle ne chercherait pas son maudit scarabée tant qu'il ne lui ferait pas apparaître Sora devant elle ou qu'il ne la ramène à Storybrooke. Elle alla donc se poster à côté de la brune, qui elle aussi n'avait pas l'air de vouloir faire quoi que ce soit et elle fixa le charlatan d'un regard noir. Si les regards pouvaient tuer, il serait déjà certainement mort sur place !
Maxine observa sa chambre quelques instants. Le lit était fait, le Jumanji a sa place bien rangé et tout était en ordre. Rapidement, la petite princesse Enfila son manteau, passa écharpe et bonnet et sauta dans ses petites bottines. Elle alla a sa fenêtre et observa le gèle qui couvrait la vitre avec une fascination enfantine. Jack lui avait même dessiné exprès de petits personnages qui faisaient des batailles de boule de neige sur sa vitre la longueur de journée. Ils étaient amusants a voir. L'adolescente remit en place la petite couverture roulée qu'elle avait mis sur le bord de sa fenêtre pour essayer d’empêcher le vent glaciale d'entrer dans la petite pièce aux murs gris. L'humidité avait commencé a faire des taches dans un coin et elle avait l'impression que le froid pénétrait ses os a chaque fois qu'elle avait le malheur de poser un orteil hors de sa couverture - peu chaude soit dit en passant. Elle n'avait pas touché a celles de ses anciennes camarades, adoptées depuis longtemps elle, parce que pour elle : une couverture allait avec un lit. C'était logique non ?
Maxine jeta un coup d’œil a son réveille avant de se décider a se mettre en route. Elle prit un petit porte monnaie bien rangé dans sa table de nuit et le posa dans le sac qu'elle avait passé sur son dos. C'était un sac - nounours qui avait la capacité d'être un sac mais en plus d'être un doudou. Elle avait eut un peu de mal a saisir le concept avant de l'adopter. L'adolescente se décida enfin a partir. Elle ferma la porte de sa chambre a clef et dévala l'escalier pour finir par arriver dans la cour. Le vent la surprit et elle leva les yeux pour voir le gardien de l'hiver faire des cabrioles dans le ciel en faisant tomber de la neige partout. Battant des mains de joie, Maxine s’élança dans la rue en sautillant.
Rapidement, elle se trouva a sauter sur des plaques de glaces qui couvraient d'anciennes flaques afin de les faire craquer, le tout accompagné par de petits "Hop !" très expressifs. Enfin, elle arriva au centre ville ou elle se mit sur la pointe des pieds pour essayer de voir par dessus la foule. Ou était il ? Rapidement, la jeune fille tira son téléphone et ouvrit la dernière conversation qu'elle avait eut avec Adam. Enfin conversation ... "Dis tu veux bien m'aider a choisir des cadeaux de Noël s'il te plais ? Et puis comme ça je te montrerai pleins de choses ! Et puis je pourrai t'aider aussi si tu veux ! Et on pourra même chercher la pièce qui manque pour ta moto !"
"On se retrouvera demain sur la grande place a 15 h d'accord ?" "On se retrouvera demain sur la grande place a 15 h d'accord ?" "On se retrouvera demain sur la grande place a 15 h d'accord ?" "On se retrouvera demain sur la grande place a 15 h d'accord ?" "On se retrouvera demain sur la grande place a 15 h d'accord ?" ....
Et ne c'était arrêté que 27 messages plus tard, quand il avait répondu un "ok" très expressif. Mais ça lui avait suffit. Et voila qu'elle cherchait la haute silhouette d'Adam a travers la foule. Sautant sur place, ses cheveux suivaient le mouvement et allaient dans tous les sens. La neige a ses pieds commençait a former une bouillasse maronatre quand enfin elle finit par apercevoir sa tête qui dominait celle des badauds. Rapidement la princesse couru a travers la foule, se faufilant entre les passants pour finalement se plaquer contre lui et serrer son torse dans ses bras avec un grand sourire. Rapidement, il l'éloigna en grognant et elle finit par faire un pas en arrière avant de faire une révérence comme il lui avait montré.
"Bonjour ta majesté" fit elle en se retenant de rire avant de se redresser. "Tu as vue ? Je me suis entrainée et j'ai mis une robe exprès !"
Évidemment, la première fois ou il l'avait vue, il avait trouvé les pantalons inconvenants, allez savoir pourquoi. Mais cette fois ci elle avait mis une petite robe qui lui arrivait aux genoux avec de gros collants chauds. En plus du bonnet écharpe et compagnie. Puis elle tourna sur elle même pour lui montrerson sac avant qu'ils ne se mettent a déambuler dans les rues.
"Tu as vue ? C'est un sac-doudou ! Je l'aime beaucoup, c'est Alice qui me l'a donné ! Tu en veux un aussi ? Je connais le magasin ou ils en vendent si tu veux ! On peut t'en trouver un ! Tu voudrai quoi ? Un lion ? Un nounours ? Oh on pourrait peut être prendre le papa de mon nounours a moi ! Tu pense qu'il serait de la même couleur ? Ou alors il était un peu plus foncé et la maman plus claire .. ou alors c'est l'inverse. Mais ils doivent savoir au magasin non ? Mais et si ils ne savent pas comment on va trouver le bon ? Parce que c'est important non ? Ou alors c'est écrit dessus avec une étiquette, comme dans Paddington. Tu sais le petit nounours il a eut une étiquette pour dire qu'on devait s'occuper de lui. Mais moi je n'en ai pas eut d'étiquette quand papa est parti .... Mais c'est peut être parce que c'est un ours ... tu crois que c'est pour ça ? Ou alors il est comme moi ... il a peut être plus de papa ou de maman ! Comment je vais faire alors ? Je vais devoir m'en occuper ? Et si il est pas sage ? J'ai pas envie de le taper le pauvre ! Je ferai comme maman elle faisait alors je le gronderai un peu ... mais il sera sage tu crois ? Est ce que je vais devoir l'inscrire a l'école ? Mais Zach m'a dit sue je ne devais pas parce que ce n'était pas un sac d'école ... et que des gens essaieraient de me le prendre. Mais je ne veux pas qu'on me le prenne c'est un cadeau ! Et puis ..."
Adam la coupa brusquement et s’arrêta devant un étale alors que la demoiselle s'approchait pour voir ce qu'il regardait.
"Oooh c'est jolie ... c'est pour ta chérie ? Tu veux lui faire un cadeau pour Noël ? Tu sais c'est important de faire des cadeaux aux gens qu'on aime. Moi je vais en faire a plein de gens ! Mais si c'est ta chérie tu vas lui demander de vous marier et d'avoir des enfants et vous vivrez heureux pour toujours comme dans les histoires ? "
Elle s'éloigna en trottinant avant de sortir sa liste. La plus part des cadeaux qu'elle avait voulu avaient été commandés via le net mais il lui en manquait quelques uns. Ils continuèrent leurs emplettes et passèrent au garage pour commander la pièce de la moto d'Adam - qui avait laissé la jeune fille faire la commande avant de la traîner de force a l'extérieur pour ne pas qu'elle se décide a acheter une moto pour "un ami a l'école". Ils marchaient tranquillement quand tout a coup, une voix se fit entendre. Un homme proposait un spectacle de magie apparemment. Immédiatement, Maxine se tourna vers Adam et le regarda avec des yeux pleins d'espoirs.
"On peut aller voir s'il te plais avant que je rentre ? C'est un magicien tu sais !"
Le couvre feu allait bientôt avoir lieu et ce n’était pas parce qu'elle était l'une des plus âgées de l’orphelinat qu'elle avait le droit d'y déroger. Attrapant la main du roi, elle le traîna vers le magicien en sentant l'excitation monter en elle. Elle avait toujours aimé la magie et la prestidigitation ça avait toujours eut le don de l'émerveiller. Obéissante, elle attrapa finalement la main d'Adam et celle du magicien. En quelques instants, ils se trouvèrent dans le désert. Ou une ville du désert plus tôt
La bouche grande ouverte et les yeux ronds, elle resta quelques secondes a observer autour d'elle avant de se relever d'un bond et de se mettre a sautiller en battant des mains, les yeux brillants d'excitation.
"On est dans le désert ! Regarde Adam on est dans le désert ! Je peux monter sur tes épaules pour mieux voir s'il te plais ? "
Rapidement elle se tourna vers le blond et s'approcha de son dos dans l'intention visible d'y grimper, mais l'homme ne semblait pas de cet avis. d'un geste il l'attrapa par le col et l'envoya voler pour qu'elle atterrisse finalement sur les fesses, les jambes écartées devant elle, l'air surprise. L'adolescente se retrouva alors devant une looooongue paire de jambes a peine cachés par une jupe courte.
"C'est une blague j'espère ?"
"Oh non c'est un tour de magie, le monsieur l'a dit tout a l'heure." Maxine l'observa un instant, elle n'avait pas écoutée ? Elle était sure de l'avoir déjà vue .... Rapidement, elle se leva et se massa l’arrière train avant d'épousseter sa robe. "Vous êtres une prostituée ?" demanda elle tout naturellement. "Parce que vous savez vous êtres habillé avec une jupe très courte et un haut ouvert et Zach il m'a dit que c'était leur "tenues de travailles" .... Et puis il m'a aussi dit que "seules les prostituées n'avaient pas froids en hivers" pourtant a Storybrook il faisait froid puisque Jack a fait de la neige partout ...Mais Zach n'avait pas dis ça comme ça, il avait dit avec un mot vulgaire mais après il m'a dit de ne plus jamais le dire parce que c'était pas beau dans ma bouche. Mais c'était pas beau dans sa bouche non plus ... ou alors ça dépends si on est une fille ou pas ... Mais pourquoi vous n'avez pas froids en hiver ? Parce que moi j'ai froid vous savez ? C'est une sorte de magie ?"
Mais rapidement Adam l'appela et, rajustant son sac sur son dos, elle se rejoignit en courant. Ça ne devait pas être facile de marcher en escarpins dans les dunes. Le petit groupe suivit le magicien pour arriver devant une petite ville. Rapidement, Maxine le rejoignit et tendit la main.
"Bonjour, je m'appelle Maxine Littlepeas. Tu veux être mon amis ? Dis comment tu as fait pour qu'on arrive ici ? Tu es un magicien ? Comment tu t'appelles ? Est ce que tu vis ici ? Mais pourquoi tu viens faire des spectacles de magie a Storybrook ? Tu es guide ici ? Dis on pourra aller voir les marchands s'il te plais ? Parce que tu sais on était en train de faire des couses de cadeaux pour noël mais j'ai pas finis, alors j'aimerai bien trouver ceux qui me manquent, et peut être que les gens ils auront ce qu'il me faut non ?"
Elle était entrée dans la salle a la suite du génie avant de se stopper.
"Bienvenue chez le génie ! On touche qu'avec les yeux, vous êtes là pour trouver la jumelle de ceci !"
"Oh."
Eh bien si ils étaient la pour ça ....
"C'est très joli. Mais pourquoi on cherche ça ? "
La princesse se tourna, pourquoi elle demandait ça ? Ce n'était pas assez logique ? On cherchait quelque chose pour le trouver non ?
"Mais pour le trouver ! Et puis le scarabée doit être triste de ne plus être entier ... Tu aimerai être coupée en deux et séparée de ta moitié ? Moi je crois que je n'aimerai pas parce qu'on mourrai. Mais le scarabée il peut être réparé non ? Alors est ce que ça fait comme si il mourrait ou pas ? Si il se répare ? "
Elle avait commencé a fouiller dans les affaires de Zoltan. Un vieux crachoir, un poster de lui même ou il exposait sa musculature, un sceau et une pelle en plastique ... un joli peigne en ivoire incrusté de pierres précieuses dont le manche formait des ailes de papillon dont les pierreries renvoyaient la lumière.
"Oh .... "
Émerveillée, elle retira son bonnet et attrapa ses cheveux pour en faire un chignon avant de coincer le peigne dedans pour les faire tenir au dessus de sa tête. Puis, se rendant compte qu'elle avait chaud, la jeune femme hésita un instant avant d'atttraper son sac et de foouiller dedans un instant. Se faire des amis pour les nuls dans les mains, elle se mit a le feuilleté vivement pour rouver le passage qui l'interessait.
Chapitre 942 : les visites chez des amis et l'inconfort
Si vous êtes en visites chez une connaissance ou un futur ami et que vous ne vous sentez pas bien suite, par exemple a une hausse extrême de la température, nous vous conseillons de demander la permission a l’hôte de pouvoir vous mettre a l'aise. Ainsi vous serez mieux disposé a vous en faire un ami puisque votre inconfort ne sera pas un obstacle.
Rapidement elle le rangea dans son sac et se tourna vers le génie.
"Dites, je peux enlever mes vêtements s'il vous plais ? J'ai trop chaud avec tout ça ..."
L'homme lui répondit distraitement, et sans attendre, Maxine se mit en devoir d'enlever les couches qui la couvraient. Le manteau, le bonnet, l'écharpe, les collants ... elle était en train d'enlever sa robe pour retirer le col roulé et le tricot de peau qu'elle avait dessous quand tout a coup Adam l’attrapa par le bras et la força a se mettre derrière un paravent
"Mais ... pourquoi j'ai pas le droit de me changer la bas ? Il avait dit oui le monsieur ! Il y a une règle qui le dit ?" fit elle en passant la tête sur le coté avant que d'un geste il ne la renvoie derrière Elle finit par sortir au bout de quelques instants, ses vêtements a la main, et ayant une température corporelle qui n'atteignait pas les 70°.
"Et regardez ce que j'ai trouvé ! Il y a une mini tour de l'horloge et la glacerie de Jack, et aussi la mairie !"
Elle s'approcha de l'autre jeune fille, une blonde comme elle, pour lui montrer ses trouvailles.
Tu as vu ? C'est joli hein ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Maxine. Tu veux être mon amie ?
Elle fixa les autres membres du groupe quand tout a coup, la mémoire lui revint enfin. Les petits bâtiments qu'elle avaient dans les mains lui glissèrent des doigts et elle recula alors que son regard était rivé sur la dame brune qui avait râlé
"Vous êtes une méchante vous n'est ce pas ? Jack m'a dit que vous kidnappiez les petites filles pour leur faire mal. Et il m'a dit que je ne devais pas m'approcher de vous parce que sinon vous alliez me tuer. Il a même fait une statuette en glace. Elle était jolie mais il n'y avait pas les couleurs ... C'est pour ça que je ne vous ai pas reconnu tout de suite."
Elle hocha la tête de haut en bas plusieurs fois pour appuyer ses dires. Les couleurs c'était important. Mais après il lui avait fait pirater les archives électroniques de la mairie pour pouvoir être sure qu'elle la reconnaîtrait. Rapidement elle se tourna vers Adam.
« Comment est-ce que cette machine infernale s’arrête ? »
J’étais en train de, très sincèrement, me demander pourquoi est-ce que cette boite à musique irritante ne parvenait pas à interrompre sa mélodie désagréable. Plus j’attendais, et plus je voyais le même message s’afficher sur l’écran sans qu’il ne soit possible de juste le faire disparaître… Déjà que je n’aimais pas les nouvelles technologies de ce genre, là, j’avais presque fini par le mettre dans l’évier pour ne plus l’entendre sonner. Mais se serait le quatrième en à peine deux mois et je doutais fortement de la patience de Belle à m’en trouver un nouveau. En soit je n’en avais pas vraiment besoin, je n’allais pas non plus disparaître de la ville en un claquement de doigt, mais elle et Mrs Samovar s’étaient alliées pour m’obliger à rester joignable en tout temps et en toutes heures… Je sentais là-dessous une tentative de manipulation ou de préparation à la mutinerie, mais je n’avais pas eu d’autres choix que d’obtempérer. J’étais un monarque, bon sang, je pouvais bien faire ce qui me plaisait quand j’en avais envie, non ? Enfin, là, en l’occurrence, je n’avais pas vraiment mon mot à dire sur le fait d’accompagner une pie bavarde au marché de Noël de Storybrooke. Si l’idée n’avait pas été proposée par Maxine, je l’aurais trouvée des plus stupide et aurait fuit une telle déconvenue… Non en fait, c’était stupide. Complètement. Mais que voulez-vous, le monstre en moi avait fini par lâcher prise et se laisser guider à travers les rues en espérant que personne ne nous reconnaîtrait.
La voix de Maxine résonnait avec des vocalises bien au-delà du tolérable, mais j’avais depuis longtemps appris à devenir hermétique à ce genre de choses. Une cour royale vous apporte rumeurs et racontars, langues de vipères et murmures incessants, vous obligeant à soigneusement choisir quoi écouter et quoi entendre sous réserve de vous faire ensevelir. Les belles paroles n’étaient que des moyens détournés d’obtenir des faveurs et le mensonge ne s’accordait que sur la capacité de son porteur à savoir le maîtriser. Pas de pires secrets que dans la salle du trône. Pas de plus longues manigances quand des les catacombes. Et pas de meilleur maître d’arme que le rôle de prince pour se familiariser avec cet univers impitoyable. Il avait suffit d’une fois, d’une confiance infondée en la personne de Rumplestilskin, et tout avait basculé… Alors depuis, j’évitais soigneusement de croire tout ce qui était dit et d’accorder un poids à ce qui était pensé tant que je ne le constatais pas par moi-même. Belle était une exception. Quant à Maxine… Cette gamine était tellement férue de vérité que je n’avais même plus à m’inquiéter de faire attention à ce qu’elle baragouinait ou non. De toute façon, elle ne se vexait jamais et reprenait comme si de rien était alors, autant faire avec.
Le nez dans une écharpe grise et le corps protégé d’un manteau bleu nuit, je parcourais du regard l’étalage de marchands à la sauvette en plein milieu de la place centrale ; haussant même un sourcil en ne les voyant pas crier à la populace le contenu de leurs échoppes. D’ordinaire, c’était en vantant ses mérites qu’on parvenait à attirer foules et acheteurs, alors pourquoi préféraient-ils se cacher derrière des gants et des bonnets ? Pitoyables commerçants, ce petit froid de décembre ne décoiffait même pas un faisan, défendez un peu votre pitance ! J’avais bien envie de leur apprendre les manières de créer l’intérêt et d’attiser l’envie, histoire de montrer un peu la supériorité de mon ancien royaume, mais quand je découvrais les étalages de guirlandes et autres formes taillées dans le bois… Je me retins de justesse une réflexion malvenue. Bon, finalement, autant qu’ils les gardent leurs créations. C’était quoi ça ? Un cerf ? Avec une écharpe brodée ? Mais… Quel intérêt ?! Et là, ce bonhomme rond et rouge avec une barbe, d’où sortait-il ? J’avais beau épier, je ne voyais aucunes croix catholiques ni tenues de cérémonies traduisant noël. Le monde avait-il à ce point dérivé pour ne plus respecter les valeurs traditionnelles de cette fête ? Où étaient les riches tenues colorées, les coiffes imposantes, les manteaux de fourrure ou même les grands banquets partagés ? Je levai les yeux au ciel en poussant un soupir. Pourquoi avais-je accepté de venir, déjà ?
« Qu’est-ce que ceci ? »
Demandai-je soudainement en m’arrêtant à la hauteur d’un des petits stands en bois, parcourant du regard l’étalage de boules en verre renfermant des petits univers suspendus. De la neige voletait dans certains, couvrant maisons et villes d’une blancheur paisible alors qu’elles semblaient figées hors du temps et de l’espace par leur enveloppe épaisse. Je me baissai pour fixer d’un peu plus près certaines, attrapant entre mes mains l’un des précieux objets pour le retourner, saupoudrant une maison de style ancien de cette neige artificielle. « Oooh c'est joli ... c'est pour ta chérie ? Tu veux lui faire un cadeau pour Noël ? Tu sais c'est important de faire des cadeaux aux gens qu'on aime… » Pour ma quoi ? Je lui jetai un coup d’œil surpris, me demandant de qui elle pouvait bien…
« Belle n’est pas… »
Mais elle ne me laissa pas le temps de terminer, partant d’or et déjà dans la suite de sa réflexion. « Mais si c'est ta chérie tu vas lui demander de vous marier et d'avoir des enfants et vous vivrez heureux pour toujours comme dans les histoires ? » Je la fixai. Clairement, Maxine était en train de partir très, très, trèèèèès loin dans les idées. Belle n’était absolument pas ma compagne, elle n’était que… Que la femme qui vivait avec moi. Effectivement, vu comme ça, on pouvait effectivement se poser quelques questions. Elle était indomptable et agaçante, belle et irritante, intelligente et vindicative, sauvage et douce… Un peu trop de choses à la fois qui faisaient que notre cohabitation partait parfois dans des dialogues explosifs. Au fond, je l’aimais beaucoup, encore d’avantage que lors de notre rencontre ; je n’avais juste pas suffisamment de cran pour le lui dire. De toute façon, ce serait lui forcer la main et je ne voulais pas qu’elle se sente obligée de m’apprécier. Le délai était court, les semaines m’étaient comptées face à cette rose qui se fanait peu à peu, mais en aucun cas je ne pouvais la mettre dans la confidence sans prendre le risque de la perdre. Je n’étais sûr de rien quant à notre devenir, les aiguilles tournaient trop vites pour un temps qui nous manquait, et peu à peu… Je craignais que la malédiction ne soit jamais levée.
Autrefois j’aurais été plus que terrifié à cette idée. Je me serais battu griffes et crocs pour m’en sortir, quitte à faire la cour à la première péronnelle venue pour m’assurer d’un baiser d’amour de sa part. Mais aujourd’hui, dans une ville qui m’était inconnue, après avoir passé des années dans mon propre palais à voir Gold se faire passer pour moi, puis avoir dormi d’un sommeil gelé pendant vingt-huit ans, pour avoir été réveillé par une pintade en train de faire exploser ma cuisine et une troupe de saltimbanques envahissant le grand hall d’entrée… Je prenais un peu plus la mesure et le recul nécessaire sur les choses. Bon je n’étais pas parfait, on me le rappelait régulièrement, mais je n’en étais plus à m’intéresser à toutes les sulfureuses demoiselles qu’on pouvait croiser – quoique. C’était à la fois agaçant de voir tant de possibilités gâchées, mais aussi presque rassurant ; Mrs Samovar m’avait quand même sorti que je mûrissais. Moi, son roi ! Son monarque ! Je l’avais ignorée d’un grognement et son rire n’avait fait que me vexer davantage.
« Il ne s’agit que de contes pour enfants. »
Et j’avais beau vouloir me persuader du contraire, la vie ici n’était pas aussi bien parti pour me permettre de me baser dessus. La femme magnifique qui partageait chaque jour la vie au palais me rappelait sans cesse que je ne pouvais pas l’obligée à rester avec moi, ni l’emprisonner comme un vulgaire animal de compagnie. C’était libre qu’elle était ravissante, émancipée qu’elle resplendissait… Et trempée sous le système d’alarme installé par Angela qu’elle était la plus adorable. Reprenant mes esprits, j’adressai un léger sourire à la vendeuse qui me fit un geste de la main avant de m’éloigner de là. Un cadeau de noël… Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais offrir, ni même – à la base – que je devais en faire un.
Mais les paroles de Maxine n’étaient pas tombées dans l’oreille d’un sourd et j’étais tout à ma réflexion lorsqu’elle nous entraîna en direction d’un petit attroupement. Allons bon, quoi encore ? Les spectacles de rues étaient les petits repères des détrousseurs de bourses, même si leur présence avait au moins le mérite de distraire la plèbe. Je n’avais jamais vraiment assisté à des spectacles de magie, leur préférant les bardes ou autres conteurs bien plus agréables, et je ne comptais pas commencer aujourd’hui ; mes derniers contacts avec la magie n’avaient pas été des plus bénéfiques ou prolifiques pour ma santé personnelle : la première m’avait transformé en bête monstrueuse et la seconde m’avait rendu une partie de mon apparence en m’emprisonnant dans ma propre tour… Alors, s’il était possible de passer notre chemin et d’aller voir ailleurs, hm ?
« ... »
Je crois que mon grognement était sans équivoque lorsque, après un petit tour de passe passe habilement réussi (il fallait l’avouer) nous nous retrouvâmes dans un désert croulant de chaleur et suffoquant. Je secouai la tête, l’air atterré, lançant un regard sombre à la blondinette qui m’accompagnait depuis le départ et envers le zigoto étalé dans le sable ; où est-ce qu’on avait encore atterri ? J’étais en train d’enlever mon manteau lorsque la voix nasillarde de Maxine résonna, me rappelant que cette pipelette avait le don de vous sauter dessus sans vous demander votre avis… Evitant soigneusement de me faire bondir dans le dos – j’avais une dignité royale à respecter – je me décalai et l’attrapai par le col pour la faire retomber dans le sable d’où elle était venue. Non mais, on n’a pas élevé les cochons ensemble que je sache ! Qu’elle garde ses pieds sur Terre, j’avais déjà assez des miens à gérer pour devoir en plus supporter son poids sur mes épaules. Chacun ses problèmes.
Le mien était de percuter pourquoi est-ce que cet autre type tentait de nous faire passer pour des esclaves en nous donnant des ordres ? « Maintenant on ce tait, on m'obeis et on me suit ! » Attendez, j’allais juste lui rappeler deux ou trois choses logiques avant qu’on ne continue : de un, J’étais un monarque. De deux, JE n’avais pas pour habitude royale de me retrouver projeté dans un autre univers. Et de trois…
« Maxine, n’importune pas les gens du peuple. »
Interpellai-je la gamine en la voyant déblatérer face à une jeune femme sulfureuse habillée d’une manière relativement courte. Mon regard ne pu s’empêcher de la toiser des pieds à la tête, hésitant entre pencher la tête d’un air intéressé ou bien lever les yeux au ciel devant autant d’audace. Un décolleté c’est ravissant, encore faudrait-il trouver assez de tissus pour couvrir le reste ; mais je devais bien reconnaître que des jambes pareilles avaient au moins le mérite d’être des plus agréables à regarder. Pourquoi est-ce que Belle ne mettait jamais de tenues aussi courtes ? On dénigrait bien souvent les filles de joies, mais elles n’étaient visiblement pas toutes porteuses de maladies vénériennes ; celle-ci semblait plus que ravissante malgré le côté criard du rouge de ses lèvres, tranchant avec la simplicité de ses voisines de bord. J’espérais que ce n’étaient pas les porteuses ou les suivantes, sinon le chemin allait être franchement ennuyeux… Les dames de compagnies parlaient peu voir jamais.
En parlant de ça, où étaient les caravelles ou au moins les montures ? Non parce que traverser le désert par un soleil pareil, à pied, ça n’entrait pas vraiment dans mes prérogatives. Je cherchai du regard le moindre signe de transport, avant de devoir me résigner en voyant la petite troupe se lancer en avant parmi les dunes… Non mais, les paysans et leurs manies de vouloir tout faire eux-mêmes ! Un cheval était trop demandé ? Ou même un éléphant, un âne ou n’importe quelle créature à quatre pattes qui pouvait nous supporter ? Levant les yeux au ciel pour la dixième fois de la journée, je retirai le pull épais qui commençait à me faire suffoquer et restai en tee-shirt afin d’être plus à l’aise. Maudissant le saltimbanque sur une demi-douzaine de générations, je me décidai enfin à leur emboîter le pas. J’espérai au moins qu’il nous conduisait au palais qui se dessinait au loin !
Quand je vis le bazar qui régnait dans la « demeure » du dénommé génie, je ne pus m’empêcher de lui adresser un regard condescendant. Et après, on osait me dire que je traitais mal mon mobilier ! Celui-ci avait dû déserter depuis un siècle ou deux, vu l’ampleur des dégâts… Comment faisait-il pour s’y retrouver dans ce capharnaüm général ? Je posai prudemment un pied à l’intérieur quand il nous poussa en avant, me décalant dans une grimace pour éviter de toucher quoi que ce soit ; savait-on jamais, la rage se cachait encore dans les lieux malfamés des faubourgs. Je n’avais pas envie d’attraper la lèpre ou tout autre maladie contagieuse transmise par la poussière qui régnait à l’intérieur de la bâtisse ; je n’étais pas un domestique, je n’avais pas à ranger quoi que ce soit. Et puis, un demi-scarabée… Qu’est-ce qu’il voulait qu’on en fasse de son insecte ? Je n’étais pas coutumier de ses rituels, mais ils m’avaient l’air des plus étranges.
Avisant une étoffe de tissu rouge, je plissai le regard en daignant en attraper le bord pour le tirer un peu. Le mouvement eut le mérite de faire s’écrouler plusieurs casseroles dans un bruit de ferraille tonitruante, faisant tourner quelques regards dans ma direction. Divers vêtements recouvrirent le sol, allant du simple drap beige aux chemises bariolés avec de grandes fleurs dessus. Et au milieu… Sans un seul air désolé, j’extrayai du nuage de poussière un ensemble à peine défait d’un corset et de porte-jarretelles associés. Vu la taille, soit la femme était d’un gabari imposant, soit c’était un homme qui avait porté ça et…
« Je ne poserais pas la question, n’est-ce pas ? »
Lançai-je à l’attention du type à côté de moi, tenant l’ensemble à bout de bras entre mon index et mon pouce. Devant son air, j’acquiesçai et laissait retomber l’attirail en essayant de chasser l’horrible vision qui barrait mon regard. Non, jamais. Absolument jamais. Ce genre de coutumes n’était vraiment pas fait pour être sue ou montrée à qui que ce soit ! Tout comme Maxine en train de se déshabiller en plein milieu de la pièce !
« Un peu de pudeur, damoiselle Littlepeas ! »
M’exclamai-je, outré de la voir se dévêtir comme s’il n’y avait aucun regard indiscret dans l’endroit. Certes elle n’était pas suffisamment fournie pour daigner m’intéresser, mais il existait tout de même un certain niveau de dignité à respecter. Cette adolescente était encore pire qu’une tête en l’air doublée d’une linotte. La poussant derrière un paravent, je remis ma main sur sa tête quand elle essaya de s’en extraire pour qu’elle y reste. J’avais dis non ! Posant ma paume contre ma figure, je soupirai en m’exaspérant d’un tel comportement devant autant de personnes. Moi qui espérait que la sortie en ville allait se passer rapidement et sans encombres, c’était vraiment très mal parti. La prochaine fois, je noierais réellement mon téléphone démoniaque dans l’eau de l’évier afin qu’il ne sonne plus. Et tant pis pour les remontrances, au moins j’aurais la paix !
Des bruits d’objets tombant au sol résonnèrent alors que Maxine me lançait un regard paniqué – j’allais dire « empli de questions » mais c’était toujours le cas, alors l’autre adjectif semblait plus approprié. Mais c’est qu’elle allait finir par casser quelque chose… Posant mon regard bleu sur elle, puis sur la femme concernée, notre hôte ensuite et à nouveau Maxine, je secouai doucement la tête de droite à gauche.
« Et elle te tuerait avec quoi ? Sa jupe ? » Demandai-je, sarcastique. « Soit pas bête. Et je t’ai dis d’arrêter d’importuner les petites gens, après ils ne te lâchent plus... Sans vouloir vous vexer, messieurs-dames. »
Je leur adressai une légère courbette de la tête avant d’attraper la gamine par les épaules pour la faire reculer un peu. Il ne fallait pas qu’elle nous fasse une crise d’hyperventilation au milieu de tout ça, je savais mettre des claques mais pas sûr que sa tête tienne le choc. Bon, j’avais déjà mal à la tête en plus… Et ça ne faisait visiblement que commencer.
Marie avait toujours eu le nez pour flairer les embrouilles. Enfin, presque toujours. Au lycée, elle savait éviter les mauvaises fréquentations, elle savait reconnaître les arnaques et restait très septique lorsque l'on souhaitait lui vendre quelque chose. Concernant la magie, elle avait toujours été terre à terre et avait longtemps cru que la magie n'existait pas. C'était des contes pour enfant. Enfin, son avis sur le sujet changea du tout au tout lorsqu'elle fut catapultée dans un monde inconnu et changée en humaine. La magie existait belle et bien. C'était une journée ordinaire en apparence. Une journée assez fraîche, mais les températures étaient normales pour un mois de décembre. Marie avait quitté les cours plus tôt ce jour-là et avait décidé de flâner dans les rues de la ville. Les fêtes de noël arrivaient à grand pas et elle n'avait pas encore commencer l'achat de ses cadeaux. Elle avait quelques idées en tête mais rien de bien concret. Elle avait refusé l'invitation d'une de ses camarades de classe, Julia, la conviant à réviser leur contrôle de Bio chez elle, afin de se consacrer à des emplettes. Lorsqu'elle y repenserait plus tard, elle se dirait que si elle avait accepté l'invitation de Julia, elle n'aurait jamais été entraîné dans la folle aventure qui allait suivre. Une bonne heure s'était écoulée et la jolie blonde n'avait encore rien trouvé. Il faut dire qu'elle était assez difficile et cherchait avant tout de la qualité, chose qu'elle tenait de sa mère. La lycéenne passait devant la mairie lorsqu'une voix forte et masculine parvint jusqu'à ses oreilles:
"Faisons un peu de magie ! OYEZ OYEZ MESDAMES ET MESSIEURS!"
La jeune fille releva un sourcil puis s'avança, intriguée. Elle découvrit un jeune homme, plutôt charmant, elle pouvait l'avouer, se pavanant dans un costume assez chic.
"Le tour de magie va commencer, qui veut voir des splendeurs ? clama-t-il à tout va. Qui veut voir son porte monnaie exploser de billet ? ALLER MESDAMES ET MESSIEURS, venez voir un vrai magicien à l'oeuvre ! J'exaucerais tout vos vœux c'est promis juré ! Ah, enfin des volontaires ! "
Marie observa les premiers intrépides à s'avancer puis hésita. Une part d'elle souhaitait s'avancer à son tour. Elle ne perdrait rien à essayer... Ce n'était pas l'argent qui la motivait, plutôt l'idée de voir un magicien a l'œuvre. Ainsi, elle serait fixée sur la magie. Malheureusement, son instinct "anti-embrouilles" avait décidé de partir en vacances ce jour-là et ne l'alerte aucunement. C'est ainsi que la jolie blonde se retrouva parmi les volontaires, aux côtés d'une grande brune au short outrageusement court et d'une jeune femme à l'allure féline.
"Très bien, tenez vous tous la mains, ordonna le mage, et tous les volontaires obéirent sans défaillir. Ça va secouer!"
Pardon?!eut le temps de penser l'ancienne chatonne avant de se faire aspirer par un tourbillon coloré.
Lorsque le paysage apparut de nouveau, Storybrook avait disparu. Non, non, non, non! paniqua Marie. Elle n'avait pas voulu ça! Elle avait des cadeaux à acheter! Elle n'avait pas le temps de se promener dans un... Désert? En effet, la température avait changé grimpé d'une seule traite et un paysage aride leur faisait dorénavant face. La jeune fille aperçut le"mage" se relever et cracher du sable et se mit à douter de la fiabilité du jeune homme. Pourquoi les avait-il emmené ici? Qu préparait-il? Un cerveau se cachait-il derrière ces traits d'apollon?
"Maintenant, on se tait, on m'obéit et on me suit."
Marie haussa un sourcil devant l'autorité du jeune homme et s'étonna de voir que personne ne se rebellait contre l'initiative de les envoyer dans ce pays inconnu. Personne hormis la grande brune dont les vêtements courts ne cachaient presqu'aucune parcelle de sa peau. Un peu comme lorsque les filles mettaient des bonnets mais ne couvraient pas leurs oreilles et le haut du crâne, sous prétexte que "c'et carrément ringard d'enfoncer carrément son bonnet sur la tête." Même si elle ne sentait pas leur guide, Marie suivit le petit groupe. Elle ne souhaitait pas rester seule dans cet endroit inconnu. Ils arrivèrent finalement dans une petite maison que l'homme, qui se trouvait etre en réalité un génie, présenta comme son chez-lui. Il leur demanda, pour ne pas dire ordonna, de retrouver la seconde partie d'une petit scarabée dorée. Marie haussa à nouveau un sourcil.
"Vous nous avez amené ici pour chercher une moitié de scarabée?"récapitula-t-elle, incrédule.
Elle secoua la tête puis se mot à chercher. Apres tout, elle ne perdait rien à aider. De plus, puisque l'autre était un génie, il pourrait peut-être les récompenser par un petit souhait non? Alors qu'elle s'activait de son côté, une autre jeune fille, blonde elle-aussi, s'approcha d'elle d'un air guilleret:
"Tu as vu ? C'est joli hein ? Tu t'appelles comment ? Moi c'est Maxine. Tu veux être mon amie?"
Marie cilla, surprise par le débit de son interlocutrice. Plus surprenant encore, alors qu'elle allait lui répondre, l'autre blonde s'éloigna vers la grande brune et se remit à parler. La lycéenne resta interdite quelques instants puis reprit ses recherches. Plus vite ils auraient retrouvé ce maudit scarabée, plus vite ils seraient de retour à Storybrook et plus vite elle pourrait finir ses emplettes.
« Tu en as assez ? Un peu de vin ? » La douce voix féminine de la danseuse me fit redresser la tête. Ah, si j'avais su je serais rester ici ! C'est tellement mieux ! Aladdin avait bien refait la déco en tout cas. Attendez, qu'es ce que je raconte, c'est moi qu'a refait Agrabah ! La danseuse me tendit une coupe de vin, que je saisie entre mes doigts pour porter le délicieux breuvage à mes lèvres. Ah, comme elle était belle la vie ! Les autres danseuses ce rapatrièrent contre mon torse, me posant toute sorte de question. Oui, je suis un génie. Oui, t'es tellement mignonne que je réaliserais ton souhait. Non, j'ai rien à d'autre à faire, je peu rester ici autant que je le souhaite ! Puis le voix changèrent de ton. Non mais le genre de ton qui plait pas beaucoup, celle d'une femme en colère ! Je posais le regard sur les visages des deux femmes allonger contre moi, en train de ce disputer mon corps. Oh comme c'était beau. Elle ce disputait pour moi. Attendez, j'ai encore jamais vue ca de ma vie. C'est geniale ! Un grin de mélancolie voilà mon regard quand je repensais à Summer. C'était elle que je convoitais au début après tout ! Mais elle était résistante. Trop résistante et pas facile. Pourquoi elle était pas facile à draguer comme ses filles là ? Ah mais oui j'oubliais. Ses filles là sont là pour ca. Le ton qui continuait de percer dans la voix des deux criardes me perçaient les oreilles. L'une clama que je la préférais parce qu'elle était exotique, et que comparer à l'autre sa robe la boudinait moins. Oh vraiment ? Un rire fou s'échappa de ma gorge, avant qu'elles ne tournent la tête vers moi, cherchant à comprendre. Oh merde. Danger à l'horizon.
▬ « Ahem. Vous êtes toutes les deux aussi ravissante l'une que l'autre ! » Les complimentais-je suivis d'un sourire charmeur. L'un ce redressa en croisant les bras, un air boudeur s'afficha sur son visage. Oh oh.
« Tu dois choisir ! » Me sermona t-elle, en fusillant la deuxième du regard. Je me fis tout petit dans mon siège, avant de voir un visage familier débarquer. C'était l'homme gros comme une montagne, avec la gamine qui parlait de trop ! Je lui fis un sourire, alors que les filles ce détendirent leur tension artérielle pour venir de nouveau s'enfouir dans mon torse. « Y’en a qui ne perdent pas le nord... » Fit-il. Le nord ? On est dans le Sud ! Pourquoi il me parle du nord ? Il fait froid, y'a de la neige, il pleut, c'est déprimant le nord ! Ah moins qu'il parlait du vrai Nord avecs les pingouins et les igloo ? Oui ? Non ? Parce que je me risquerais pas à y mettre un pied là bas. Je préférais nettement la chaleur et l'exotisme ! Normal, je suis un génie ! Il faudrait y emmener ma lampe pour me forcer à poser un pied !
▬ « Bienvenuuuu dans l'empire Zoltanien ! Je vous en pris, joignez-vous à nous ! » Avec un sourire digne des entrepreneurs de commerce, je lui fis une petite place tout en tapotant sur le coussin pour l'encourager. Aller mec, t'es trop coincée viens prendre du bon temps ! Pis je peu te prêter mes danseuses, même si elles sont un peu trop tempétueuses. Il retourna la tête de la gamine, avant que celle ci ne soit prise en charge avec des bouquins. Et bien voilà ! Il vient s'installer sur un coussin, alors que j'étudiais ses traits combler par le repos que cela lui donnait. D'accord, il avait pas l'habitude ? Remarque, j'étais pas venu ici depuis ...Bon d'accord, en fait je cherchais même plus. Un sourire naquit sur mes lèvres quand une danseuse vint onduler sur le corps de mon compagnon. « C'est comme ca que ca marche, bro ! » Ne put-je me retenir de lacher. Non mais c'est vrai. Rien de tel qu'une femme pour illuminer vos journées ! Il fallait que je prenne des notes pour séduire la biche. Après tout y'avais qu'elle qui m'interessais ! Mais j'évitais de le dire, parce que sinon j'allais créer des jalouses ! Je ne vous dérange pas, j'espère?" Gneh ? Y'a un truc qui a parlée ! Je redressais la tête pour voir la gamine blonde. Oh, c'est géniale ! Je lui ferais bien une place, mais je crois pas que dans cette maison il faisait des hommes pour les filles. Bah c'est pas grave, au pire elle ce contentera des paires de poitrines ! On a un scarabée à trouver je vous rappelle! Et une fille du groupe, Kairi je crois, s'est faite embarquer par des gardes. Ils l'emmènent chez le sultan!"
▬ « Et voilà, y'a toujours des idiots pour gâcher la fête ! » Ronchonnais-je en me relevant. J'effectuais un bon sur mes pied en frappant dans mes main. « Bon ! Merci les filles, vous avez été géniale ! » Ajoutais-je, avant de tourner face à l'une des danseuses. « Oui, t'es plus belle que Samara ! » je fis en suite face à cette dernière, qui me regardais d'un air estomaquée. « Non, ca te boudine pas, mais en revanche tu devrais faire quelque chose pour cette voix criarde qui me fracasse les oreilles ! » Et paf ! Ma tête ce tourna d'un coup sec, le mur venant dans mon champs de vision alors que je sentais clairement ma joue prendre feu. Je portais une mains dessus, pour ma la frotter comme pour faire partir le mal. « Aieuh ! Je vais porter plainte au bureau des génies ! » Me plaignit-je. Avant qu'une deuxième droite ne vienne heurter ma joue, je saisie la blonde bavarde et la mit devant moi pour m'en servir comme bouclier. « Eh, on frappe pas les enfants ! » Dis-je avec cynisme. Il me semble que la blonde avait parler, je m'occupais de prendre la fermeture et de lui fermer la bouche. « c'est pas interessant j'ai dis ! » Sur ce, je pris la mains des deux blonde en jetant un coups d'oeil appuyer la montagne pour lui dire que c'était l'heure de filer ! Je courais jusqu'à la sortie avec mes compères, sentant des vases passer dans mon champs de vision et venir me frôler l'oreille pour s'exploser dans le mur avant de tomber en morceau. Samara était pas contente. Les pieds dehors je lachais les deux mains des blondinettes.
▬ « Bon ! Ce fut plaisant. Mais nous avons d'autre chameau à fouetter ! Ou est le scarabée ? » Demandais-je. La blonde avec la fermeture sortit son sac en nounours, avant de plonger la mains dedans et de me le tendre. Un sourire joyeux au lèvre, je m'en saisie en le tenant délicatemlent, comme un bien précieux. « Tu l'a eu ? T'aurais pas pu me le dire plus tot ? » Fis-je en la dévisageant d'un œil. Il me fallait la deuxième partie du scarabée ! Ou est ce que je pourrais …
▬ « Josiane ! » M'ecriais-je en me dirigeant vers la blonde qui nous avait informer de la situation. Elle me corrigea sur son prénom. « Peu importe, un prénom n'est là que pour désigner une chose ! Ta dit quoi tout à l'heure ? » demandais-je en la tenant par les épaules. Elle semblait me demander de quoi je voulais parler. « Avant que Samara me frappe, ta dis quelque chose d'interessant ! » La rabrouais-je. Elle me rappela la brune qui ce faisait emmener au palais, en ce moment même. « C'EST CA ! » Hurlais-je dans la rue, embrassant son front avant de la lacher brutalement et de détaler comme un idiot pour revenir dans la rue centrale, là ou le palais nous dominait sous toute sa grande taille. Mais oui ! Quel idiot ! Pourquoi j'y es pas pensée plus tot ! Les autres finirent par me rejoindre, alors que je sentais une pulsion de joie illuminée mes pupille, un gros sourire entrouvrais ma bouche.Oh, Simone était revenu ! Il fallait qu'on rentre dans ce palais. Comment rentrer dedans sans ce faire voir par les gardes … « Nous devons rentrer là dedans ! Le plus discrètement possible, et avec silence ! » Comment, comment ? Je fis les cents pas, placardant mon doigt sur la bouche de la blondinette bavarde qui semblait vouloir me dire quelque chose. Je vins à la hauteur de la brune interessante, Ametia je crois. Ou Amelia ? On s'en fou ! Je bloquais ses epaules de mes grosses mains, la regardant dans les yeux. « Comment ? COMMENT ? » demandais-je. Je me rapprochais de Simone, me préparant à faire même avant de replacer mes mains là ou elle ce trouvait avant, grimaçant. Ouai non, valais mieux pas la toucher celle là.
« Scusez moi ! Vous aurez pas quelque chose à me vendre contre mes précieux chameau ? Aller, soyez pas timide, il est beau il est chaud le chameau ! » Un homme venait de s'arrêter devant nous avec toute une ribambelle de chameau. L'un d'eux posa son gros museau vers moi, alors que je reculais la tête d'un air dégoutée. Puis sans crier gare, le chameau heurta sa tête contre la mienne, me sonnant. Un douleur s'installa dans mon crâne alors que des étoiles me brouillais la vue. « OH JE SAIS ! » déclarais-je soudainement. Mais oui ! Pourquoi, mais pourquoi ce chameau m'avait pas frapper plus tot ! Tout excitée, je me jetais à son cou et l'embrassait vivement devant tout le monde. « Merci ! » Je me dirigeais vers le gros monsieur montagne pour lui levée la mains et lui faire un high five. Je l'encourageais à frapper avec une tête de fou, avant que je comprenne que non, en fait il allait pas le faire. Ce fut la blonde bavarde qui le fit. « Ouai ! Ta tout compris ! » déclarais-je en la pointant du doigt et en lui effectuant un clin d'oeil. Tous me regardait, attendant que je leur dise mon idée. Mais j'étais tellement parfait, qu'il fallait que je laisse durer le suspens !
« Un chameau monsieur, juste un chameau ! Contre la belle brune là bas ! » Fis l'homme en pointant Simone du doigt. Je tournais la tête vers elle, avant de claquer du doigt pour la téléporter juste devant le vendeur et la prendre par les epaules afin de la pousser vers lui.
▬ « Elle est a vous ! Balancez le chameau ! » Ne cédant pas au protestation de celle ci – j'avais pas que ca à faire- je pris le chameau et lui tapotais la tête. « Bien, dorénavant tu sera Simone, deuxième du nom ! » Puis je me plaçais au milieu du groupe, m'apprêtant à retrousser mes manches, avant de me rendre compte que je n'en avais pas. Ahem, léger fail.
▬ « On va faire un peu de magie ! » Mes mains prirent une teinte bleu, avant de la projeter sur la blonde bavarde. Son cou s'allongea, avant que son nez ne fasse de même et que quatre sabot n'apparaisse, la forçant à ce mettre à quatre patte. Maxine venait de ce transformer en lama. Je pointais Amelia du doigt. « Toi ! J'ai besoin d'un éléphant ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Une trompe apparu à la place de son nez, avant que sa taille ne double de volume et qu'elle devienne forte et imposante. Je frappais des mains tout content en rigolant, avant de tourner les yeux vers ma prochaine victime. La bête. La montagne. « Toi ...il faut ...Une belle paire de jambe pour envouter le sultan ! » La magie bleu l'enveloppa, alors que sa taille ce mit à retrecir, et que sa silhouette ne s'affine d'avantage. Bientot, il avait des cheveux, un jolie minois, une poitrine avec un costume oriantale. « Grrrr t'es sexy ! » Commentais-je. Ah j'adorais la magie ! Ca promettait. Je vis le monsieur des chameau partir en courant, avant de pointer le doigt vers lui. « HEP LA ! » Le retins-je avec ma magie bleu qui le remana vers moi, le faisant l'évité sur le sol. Je portais mes doigts à la mains, caressant mon manton. « Tu fera un splendide tigre ! » Je lui tirais la barbe avant de lui tapoter les joues avec un sourire cynique. Je le posais à terre et balançais la magie bleu, des rayures et une couleur orangée apparurent sur son corps et un rugissement s'échappa de sa gueule. Je me tournais vers la brune volcanique. « Je suis d'accord avec le monsieur, tu vaux parfaitement un chameau ! » Sur mon mot, la magie bleu venait de la transformer en chameau. « HAHAHAHAH ! Vous êtes beau ! Vous êtes magnifiques ! » Fis-je en ecartant les bras d'un air théatrale.
▬ « Eh mais, il m'en manque une ! Mon chaton ? » Demandais-je vers la blonde. « Tu me rappel un ami à moi ! » Je lui tapotais la tête, de la poudre bleu s'échappa de mes doigt, et sa taille retrecis, retrecis, avant que des plumes ne prenne place. « Le sultan adore les perroquet tu vas voir ! » Et maintenant, place au meilleur pour la fin ! Je fis un tour sur moi même avec classe, mon costume devint celui d'un prince. Je me regardais. J'étais trop beau. Dite le que je suis beau mince ! Mes doigts remuérent de nouveau, alors qu'un siège ce plaça sur le dos d'Amelia. Je me téléportait pour m’asseoir en tailleur desssus. Et bien entendu ...Oublions pas la musique ! Une musique s'eleva dans l'air, alors que je faisais apparaître mille et une splendeur dans la rue : De l'or, des danseuses en plus, des animaux, des plumes, des spectateurs ...Il fallait de tout pour faire un spectacle !Et c'est partit ! Je jetais des coups d'oeil au gens qui s’écartait, émerveiller par temps de beauté. Des acclamations de joie ce firent dans la foule, alors que je balançais des pièces d'or au gens, leur offrant un sourire charmeur. Je fis apparaître un chapeau que je plaçais sur ma tête, effectuant un petit pas de danse tout en chantant avec beaucoup de prestance. Les autres semblaient suivre la chansons, alors que les gardes nous observait, ouvrant le palais pour nous laisser rentrer, les animaux ce balançant au rympte de la musique, les danseuses bougeant leur bassins, envoutant les passants. Je fis quelque geste du bras pour montrer mes muscles, parce que j'étais beau et j'étais le meilleur ! Puis enfin, on entrait pour de bon dans le palais, s'arrêtant devant les marches.
« Votre Altesse ? » Demanda l'un de gardes.
▬ « Je désire m'entretenir avec le Sultan ! » Déclarais-je en descendant élégamment d'Amelia. Le garde s'inclina avant de dispaître. Je me tournais vers mes esclaves, toujours sous leur nouvelle apparence. « Et on ce tiens à carreau ! » Les prévint-je en les menaçant de mon doigt.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Entre la femme court vêtue qui râlait beaucoup, la pipelette qui avait déjà eu le temps de préciser dix fois qu'elle s'appelait Maxine et voulait des amis, l'homme ronchon qui se prenait pour le sultan du coin, la blonde un peu effacée mais a priori sympathique et bien sûr leur guide d'un jour, autant dire qu'ils formaient une sacrée équipe ! Les voies de Dieu sont impénétrables, comme on dit. Ils l'apprendraient sans doute à leurs dépends. En attendant, les recherches se poursuivaient sans trop de résultats pour le moment. Pourtant, ils en avaient trouvé des choses, y compris une réplique miniature de la tour de l'horloge. Mais pour ce qui était du scarabée... Niet. Nada. Que dalle, en dépit de leurs efforts. Car même si elle faisait chou blanc et ne connaissait pas ce drôle de génie impoli, Amelia avait à coeur de l'aider à trouver son machin, ce qui l'avait naturellement menée à chercher le pourquoi du comment. Chaque chose à sa raison d'être après tout, non ? Et si le génie avait besoin du scarabée entier c'était sans doute pour une bonne raison. Mais ce qu'Amelia n'avait pas prévu c'était que cette question - qu'elle jugeait au demeurant pertinente - fasse intervenir à nouveau la dénommée Maxine. Un vrai moulin à paroles, cette jeune fille ! C'était assez surprenant, pour ne pas dire déconcertant. Même Diku, dans ses jeunes années, n'avait pas été aussi bavarde que la petite blonde. Et pourtant, dieu sait si l'ancienne lionne avait pu être casse pieds à toujours chercher à comprendre, donner son avis et aller vers les gens sans qu'on le lui demande. Avec le temps, cependant, elle avait appris à se calmer, à en faire moins, comprenant que la plupart des gens n'aimaient pas les agressions verbales continuelles. Maxine apprendrait sûrement car, à bien des égards, les deux femmes se ressemblaient. Et dans tout le flot de paroles que Maxine déversa, une phrase en particulier attira l'attention d'Amelia : "Tu aimerais être coupée en deux et séparée de ta moitié ?" Il sembla à Amelia que son cœur avait manqué un battement. Ou deux. Ou peut-être même trois et que le souffle lui manquait. Avait-elle deviné ? Impossible. Maxine avait fait une analogie somme toute commune. - Disons que je sais déjà ce que ça fait, murmura t-elle simplement, le regard vide, avant de se rappeler de pourquoi elle était là. Secouant la tête pour chasser ces pensées, la jeune femme se remit au travail tandis que Maxine commençait à se changer. Soit. Devant tout le monde. Assez curieuse idée, en fait, mais Amelia ne dit rien, continuant de chercher et laissant soin à l'homme un peu bourru de faire une réflexion si nécessaire puisqu'ils étaient apparemment proches. La réflexion, d'ailleurs, ne tarda pas. L'homme poussa Maxine derrière un paravent et s'assura qu'elle y rester. Question de pudeur, argumenta t-il, point sur lequel Amelia ne trouva rien à redire. Une fois changée, Maxine continua de parler, ce à quoi Amelia, trop concentrée, prêta à peine attention, et "d'importuner les petites gens". Là, en revanche, elle releva la tête, se tournant vers l'homme apparemment si important qu'il en était devenu arrogant et snob. D'ailleurs, à bien y réfléchir, il n'avait eu de cesse d'émettre des réflexions condescendantes à tout-va, ce que Mufasa ne se serait jamais permis. Lui, pour le coup, avait été aussi noble de cœur que de statut. - Excusez moi ? demanda finalement Amelia, n'y tenant plus. Vous êtes qui au juste pour vous permettre de parler des autres comme ça ? Pas le roi de l'humilité en tout cas. C'est pas parce que dans votre monde vous aviez une couronne sur la tête ou un château que vous êtes mieux que nous ! Ma sœur a épousé le roi d'un territoire sûrement plus vaste que le vôtre mais clairement plus petit que votre ego et j'ai vécu dans une cour mais j'en fais pas tout un fromage pour autant ! Et qui sait ? Peut-être que cette jeune fille une duchesse ! On ne vous a jamais appris à ne pas juger sur les apparences ? On aurait peut-être du. Putain ce que ça fait du bien, songea Amelia en reprenant sa recherche.
Il s'avéra finalement que le scarabée n'était pas dans le bazar du génie, qui eut l'idée soudaine d'user d'un peu de magie, pour le plus grand bonheur d'Amelia - qui évita pourtant de battre des mains. En moins de deux, ils s'étaient retrouvés au marché et vêtus de tuniques locales. S'observant aussi bien qu'elle pouvait, Amelia dut admettre que le résultat lui plaisait plutôt bien. Peut-être pourrait-elle garder la tenue une fois sortie de cette histoire ? Ce serait vraiment pas mal pour convaincre April de faire une soirée déguisée pour Nouvel an. Vraiment... En attendant, la moitié de scarabée manquante n'allait pas se retrouver toute seule ! Mieux : la seconde moitié non plus ! En effet, parce qu'avoir des pouvoirs ne vous rend pas forcément savant, le génie avait réussi l'exploit de se faire voler son scarabée. Bravo, songea Amelia. Même moi je serais pas tombée dans le panneau. Or, la connaissant, ce n'était pas peu dire. Toujours est-il que le voleur avait pris la fuite et qu'il ne fallait pas le laisser filer ! Puisant dans ce qu'il lui restait d'instinct félin, Amelia s'élança à sa poursuite, bousculant au passage une quantité phénoménale de badauds mécontents. Oui bah... aux grands maux les grands remèdes ! D'ailleurs, ils n'avaient qu'à barrer la route au voleur s'ils voulaient se rendre utiles au lieu de soupeser leur safran ! Na ! Amelia courrait, toujours plus vite, tâchant de ne pas le perdre de vue, ce qui en soi n'était pas chose aisée dans un marché bondé. C'était les soldes ou quoi ? Impossible de savoir avec tout ce raffut. Amelia se fia donc à son instinct et agrippa un homme qui ressemblait à leur voleur. - Je te tiens ! cria t-elle en le forçant à se retourner. Et merde j'ai confondu, songea t-elle immédiatement, en rougissant. - Désolée, je vous ai... Amelia n'eut le temps de finir que déjà l'homme commençait littéralement son cinéma : - Héhéhéhé ! Bonjour charmante mademoiselle ! Bienvenue chez Abdoul le fakir qui fait rire ! Tu veux essayer ? C'est gratuit aujourd'hui pour les jolies filles ! Amelia recula, effrayée et paniquée. - Euh... Non ? tenta t-elle en faisant un pas en arrière. Vous savez, reprit-elle avec plus d'assurance, je courrais après un voleur, j'ai vraiment pas le temps ! Mais apparemment il n'avait pas la même notion du temps qu'Amelia et ne se démonta pas en rien : - Mais on est pas pressés, ma jolie ! Il va pas s'enfuir ton voleur ! - Euh... si ? C'est son but, fit remarquer la jeune femme. - Allez, je te propose une affaire : tu essayes deux clous et après je te laisse courir après ton chameau ! claironna le fakir en l'entrainant contre son gré. Acculée, Amelia n'eut d'autre choix que de se laisser faire. Qu'est ce que c'est que deux clous quand on est un lion ? se dit-elle pour se rassurer, quoiqu'incapable de se convaincre. Pendant ce temps, le fakir avait préparé la planche et les deux clous. Après quelques explications, Amelia fut invitée à essayer. Peu rassurée, la jeune femme tenta de suivre les instructions et de se positionner au mieux. Malheureusement, un bruit sourd la fit sursauter et le clou vint s'enfoncer un peu trop dans sa chair. - Aie ! sursauta la jeune femme en se relevant immédiatement.
Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Non mais sérieux, c'est quoi cette gamine ? Savait-elle au moins à qui elle s'en prenait ? Une prostituée ? D'où avait-elle appris ce mot ? Et après on dit que les vilains sont malpolis ? Calme, calme ... Absynthe, pas de boule de feu ... Pas sur la gamine ... Pas maintenant ... Non ... Non ... Range-moi ça. Ouf ... C'est bon. Maxine vient de passer à deux doigts de se faire rôtir. Le regard d'Absynthe est clairement peu engageant, et si la gamine ne se sauve pas et qu'elle revient, elle risque sérieusement de se faire étriper. Heureusement, un homme semble prendre en charge la fillette, et Absynthe ne dit rien, pas pour le moment.
Le désert. Oui, ils sont dans le désert et le génie lui sort clairement par les trous de nez. Il ne répond pas à ses questions, il n'en a strictement rien à foutre et il le lui dit ouvertement. Mais laissons ... Laissons passer les choses. Après tout, elle s'en fout du scarabée qu'il recherche. Elle veut juste voir cette histoire de magie. Car mine de rien, même s'il semble clairement impuissant ce petit génie, il y a de la magie dans l'air, et ça, Absynthe le ressent. Mais comment observer de façon efficace quand une gamine vient vous faire de nouveau chier ? Cette fois-ci, la dragonne ne peut rester de marbre face aux accusations.
"Prouve-le, sale petite peste ... Et n'oublie pas. On arrache la langue des menteuses et on brûle les imprudentes. Choisis ton camp."
Une nouvelle fois, l'homme vint la chercher. Absynthe lui lance alors, de la même voix sombre et sarcastique.
"Les petites gens, comme vous les appelez, mon cher grand Monsieur, ont au moins l'intelligence de ne pas faire des moufflards impolis."
Bon finalement, son stupide scarabée ne semble pas être là. En même temps, Absynthe n'a pas cherché et elle ne comptait pas le faire. Les voilà donc qui partent dans un marché. Attends, il est en train de faire quoi là ? Puis c'est quoi ce stupide prénom ? Simone ? Mais ... Mais ...
"T'es sérieux avec tes fripes à vingt balles ? J'espère récupérer mes affaires, qui valent certainement dix fois ce que tu as dans ton taudis, crétin !"
Or de question qu'elle les suive à travers ce souk. D'ailleurs, une animation venait d'attirer son attention. Un avaleur de feu ! Ah ! Les flammes ! Absynthe n'y résistait jamais bien longtemps. Elle s'arrêta, se contrefichant de ce que les autres faisaient, et elle observa l'homme faire un moment.
"Je vous parie que je peux faire cela aussi bien, si ce n'est, mieux que vous !"
Plusieurs personnes s'arrêtent autour et Absynthe est fière d'être le centre de l'attention. Elle fait alors apparaitre une boule de feu, qu'elle lance sur le baton qui s'enflamme. Sans se soucier nullement des questions de sécurité, elle prend le baton, joue un moment avec et ouvre grand la bouche. Son corps commence à devenir plein d'écailles, signe qu'elle se transforme en hybride. Elle prend une bouteille avec de l'alcool, l'avale avec plaisir, et lorsqu'elle met le baton dans la bouche, d'énormes flammes en sortent. Elle s'amuse même à créer un cercle de feu autour d'elle, tel un tourbillon.
Une fois le spectacle fini, elle plonge son regard dans l'avaleur de feu.