« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le spectacle avait énormément plu au petit sultan jovial. Zoltan lui faisait miroiter monts et merveilles et, à moins que quelque chose ne vienne tout casser, il y avait fort à parier qu'ils allaient se le mettre dans la poche en moins de deux ! Finalement, l'idée d'Amelia, que Maxine n'avait pas manqué de saluer bien qu'elle n'en ait pas compris tous les tenants et aboutissants, pouvait encore être mise à exécution. Le tour de magie annoncé par Zoltan allait probablement achever de convaincre le sultan de les garder, ne serait ce que parce qu'ils les avaient confondus avec une troupe de saltimbanques amusants. Après tout, le sultan avait l'air aussi crédule qu'Amelia.
Un claquement de doigts plus tard et le sultan achevait de croire qu'il avait affaire à David Copperfield tandis que tout le monde retrouvait sa forme humaine. Soulagée, Amelia examina son corps, constatant qu'une tunique azure lui allait certainement mieux au teint que la peau épaisse d'un éléphant et qu'elle avait retrouvé son mètre cinquante sept habituel. Tout comme les autres avaient retrouvé leur allure normale, en fait. Ayant bien senti que le sultan était quasiment dans sa poche, Zoltan s'approcha de lui et demanda à rester pour la nuit. C'était du tout cuit, non ? Il ne pouvait quand même pas refuser un truc pareil à sa bande d'amuseurs préférée, si ? Eh bien force était de constater que si, justement, il le pouvait. En fin de compte, la magie de Zoltan n'avait pas suffisamment émerveillé le sultan pour qu'il acquiesce à tout sans réfléchir. Car pour le coup, il réfléchissait, hésitant à garder auprès de lui ces étrangers, si magiques puissent-ils être. Dommage. Ca aurait suffit sur moi, songea l'ancienne lionne, spectatrice de la scène. Et comme une complication n'arrive jamais seule, ce fut cet instant précis que les gardes choisirent pour ramener Kairi. Ils avaient dû faire un sacré détour entre le moment où Marie les avait aperçus et leur arrivée. Mais qui était Amelia pour juger la manière dont il exerçait leur métier ? Elle ne connaissait après tout rien des coutumes locales. Peut-être que ce système s'avérait efficace. Au fond, cela ne résolvait en rien leur problème, à savoir que Kairi allait être emmenée aux cachots si personne ne faisait rien. Ou ne disait rien, plus précisément. Zoltan, en effet, ne paraissait nullement préoccupé par le sort de la jeune femme et prétendit ne pas la connaitre. Stupéfaite, Amelia ouvrit de gros yeux ronds, dignes de ceux d'un poisson hors de l'eau. - Menteur ! siffla t-elle, outrée. Car s'il y avait bien une chose qu'Amelia ne tolérait pas, c'était le mensonge. Ca, elle l'avait assez souvent dit à ses enfants, d'ailleurs. Il fallait faire quelque chose. Mais quoi ? Les gardes emmenaient déjà Kairi vers les cachots et Amelia se savait physiquement inférieure à eux, surtout dans ce corps humain. D'ailleurs, même en tant que lionne elle aurait bien été capable de tout faire capoter. Heureusement, Adam s'interposa, contre toute attente. Cette fois-ci, Amelia tourna de grands yeux ouverts vers lui, avant d'adoucir son visage et de soupirer et merci suffisamment audible pour qu'il parvienne à ses oreilles (sauf s'il avait des soucis d'audition, auquel cas, elle n'était de toute façon pas au courant). Elle réussit même à passer sur le fait qu'il avait encore traité une personne de paysanne. De toute façon, à ce stade, c'était un automatisme de langage et il était peine perdue de tâcher de le combattre. D'autant que ce n'était vraiment pas la priorité actuelle, au final. Non, la priorité actuelle, c'était le déchainement soudain du sultan, qui lançait ses gardes sur le petit groupe, soudain accusé d'avoir menti - ce qui n'était pas vraiment faux - et de vouloir le trahir.
Impuissante, Amelia avait observé les gardes fondre tels des faucons sur eux et notamment sur Adam. Il ne démérita pas, suscitant une certaine admiration de la part d'Amelia qui était une bien piètre combattante, mais ni sa hargne ni sa force ni rien n'eut raison des gardes qui étaient parvenus à tous les maitriser assez rapidement, en fin de compte. Sans ménagement, ils avaient alors été jetés dans le même cachot humide et froid. Comme quoi, ce sublime palais n'était pas exclusivement taillé dans le marbre et les diamants. Comme toujours quand elle se retrouvait embarquée dans une aventure rocambolesque, Amelia ne connaissait personne, contrairement à Maxine et Adam, par exemple. Cette dernière, justement, ne comprenait pas plus qu'Amelia pourquoi Zoltan avait menti, ce qui ne la rendait que plus sympathique aux yeux d'Amelia. Puis son regard se posa sur Adam qui avait certainement douillé dix fois plus que tout le monde au cours du combat. Maxine était naturellement inquiète pour son... ami ? mentor ? Amelia n'avait pas tellement compris ce qui les liait et, au final, ce n'était pas tellement important. Ce qui importait, c'était de savoir si Adam allait bien et accessoirement de rassurer la petite bavarde. Mais que dire ? Et d'autant plus devant le principal intéressé qui ne la portait pas dans son cœur et trouverait peut-être malvenu qu'elle se mêle de ce qui ne la regarda pas ? Mais je peux pas laisser cette gamine s'inquiéter en gardant les bras ballants ! se houspilla mentalement la jeune femme. D'autant que Zoltan n'était pas correct envers elle. - Tu sais, ton ami s'est battu comme un lion. Et crois moi je sais de quoi je parle. Je suis sûre qu'il t'aime trop pour te mentir alors s'il dit de ne pas t'inquiéter, c'est que tu peux relâcher la pression. Tiens, j'ai du chocolat si tu veux. Ca fait toujours du bien dans ces moments là, sourit Amelia en sortant une tablette de son sac à main. Elle laissa à Maxine le soin de se servir avant de tendre la tablette aux autres car, effectivement, le chocolat ça fait toujours du bien quand les choses vont mal. Parole d'experte !
Maxine avait rapidement repris du poil de la bête, peut-être à cause du chocolat ou simplement parce qu'elle était aussi forte que bavarde et, crochetant la serrure - non sans susciter l'admiration d'Amelia - elle avait décidé de s'en aller trouver le sultan. En soi c'était sûrement une bonne idée, non ? En tout cas c'était plus constructif que de moisir dans un cachot ! Peut-être même un peu trop, car Kairi s'était elle aussi aventurée près de la porte pour constater qu'il n'y avait personne. En d'autres termes, la voie était libre. - Et... On attend pas Maxine ? demanda Amelia, interloquée. - C'est qui Maxine ? demanda Zoltan pas du tout préoccupé par la situation et déjà à moitié dehors. Outrée, Amelia sentit sa mâchoire inférieure tomber. Les mots lui manquaient pour exprimer ce que ce génie lui inspirait, là, tout de suite. - Ohhh petit, chiant et bavard ? demanda t-il en commençant à jouer au mime. Amelia serra les poings. C'était quoi son but ? Se faire élire connard de l'année ? Et que ferait Maxine quand elle reviendrait et trouverait la cellule vide ? Décidément oui, elle l'aimait bien, cette gamine trop bavarde. Mais apparemment, ce n'était pas au goût de tout le monde de l'attendre et, après un regard dépité envers Adam, Amelia se résolut à suivre le mouvement, espérant effectivement que la gamine allait les retrouver et qu'il ne lui arriverait rien.
Evidemment, le répit promis par Kairi n'avait été que de courte durée. Il s'était rapidement avéré que la voie n'était pas si libre que ça car une armée de gardiens leur était une fois de plus tombée dessus. Comme quoi, attendre Maxine dans la cellule aurait eu ses avantages, indéniablement. Au lieu de quoi il fallait se battre... Et je n'ai même pas de pelle à tartes sous la main, songea tristement Amelia. Pas même un rouleau à pâtisserie. Cependant, elle avisa rapidement une vieille chaise mangée aux mites et l'avait déjà brandie en guise d'arme et de bouclier quand la lame d'un des gardes la toucha au niveau du bassin, dessinant une fine trainée rouge sur son ventre. - ON FRAPPE PAS LES FEMMES MEME AVEC UNE FLEUR ! cria t-elle rageusement en lui lançant sa chaise à la figure de toutes ses forces. Par pur hasard - ou chance - la chaise atteignit son but et le gardien se retrouva bientôt inconscient sur les dalles.
Le combat avait finalement pris fin, laissant la joyeuse troupe plus ou moins indemne. Ils avaient alors suivi Zoltan dans un autre coin du palais et plus précisément dans une bibliothèque où le génie semblait chercher quelque chose. - Euh... vous voulez un coup de main ? offrit maladroitement la jeune femme en l'observant jeter des livres ça et là tout en se parlant à lui même. Bien trop occupé à se parler, Zoltan ne répondit pas. - C'est pas celui là, pas celui là. Non. Non. Ohhhh une recette de gâteau ! Non. Non. Ohhh comment séduire une fille en dix leçon ! commenta t-il encore en embarquant le livre avec lui. Fallait-il donc en déduire qu'il avait des problèmes sentimentaux ? L'un dans l'autre, Amelia était plus intéressée par le livre de recettes qu'elle avait ramassé sur le sol pour commencer à le feuilleter. De toute façon le génie ne voulait pas de son aide et la jeune femme ne savait pas quoi chercher. Autant s'occuper utilement, non ? - Ah ! Gotcha ! l'entendit-elle dire sans relever la tête pour autant. Amelia aurait mieux fait de relever la tête. En effet, l'étagère venait de se retourner après que Zoltan ait attrapé un livre bleu. Et ouvert un passage secret, puisque l'instant d'après, Amelia perdait le livre et chutait dans un long conduit en pierres. Ils atterrirent finalement dans une nouvelle pièce, probablement des dizaines de mètres sous la bibliothèque magique. Zoltan leur lit alors signe de les suivre dans cet environnement pourtant peu engageant. - Euh... on est où et on fait quoi ici ? demanda Amelia en lui empruntant le pas. Ils continuèrent d'avancer dans un quasi silence sépulcral pour finalement aboutir... dans un cul de sac. Super, tout ça pour ça, songea Amelia. Pourtant, Zoltan semblait être arrivé exactement où il voulait aller et ne tarda en effet pas à apercevoir un levier. Se tournant enfin vers ses compagnons, il leur adressa un sourire qui n'annonçait rien de bon avant de claironner : - Accrochez vous ! tandis que sa main attrapait le levier. N'abaisse pas le levier, pas celui là, implora mentalement Amelia en sentant venir les embrouilles. Evidemment, sa prière ne fut pas exaucée et le sol s'ouvrir bientôt sous leurs pieds. - JE DETESTE LES LEVIERS PERDUS DANS LES CAVES HUMIDES ! cria l'ancienne lionne tout en tombant.
Marie toisait le génie, les bras croisés, s'empêchant de taper du pied. C'était une mauvaise habitude qu'elle tenait de sa mère. Toutefois, sa mauvaise humeur s'envola lorsque Zoltan prit la parole:
"Et voilà, y'a toujours des idiots pour gâcher la fête !"
La jeune fille baissa les bras et ouvrit de grands yeux. Idiots? La fête? Ce... Cet... Il prenait tout cela pour un jeu? Consternée, Marie ne suivit que très vaguement l'échange houleux entre le génie et les autres femmes. Elle ressentit cependant une certaine satisfaction lorsque leur guide se prit une claque magistrale. "Et toc, pensa la lycéenne. Il l'a mérité celle-là." Sous ce coup bien senti, le génie attrapa l'autre fille blonde, Maxine si elle se rappelait bien, empoigna la main de l'ancienne chatonne et s'éloigna avec hâte. Alors qu'ils s'approchaient de la sortie, Marie sentit un objet lui frôler la cheville. Elle sursauta et se tourna, toujours entraînée par Zoltan. Elle vit alors une flopée d'objets en tout genre voler vers eux. Elle accéléra par elle-même le mouvement et ils quittèrent enfin la maison. Le génie s'exclama alors:
"Bon ! Ce fut plaisant. Mais nous avons d'autre chameau à fouetter ! Ou est le scarabée ?"
Maxine sortit le morceau de scarabée de son sac et le brandit avec fierté. Marie lui adressa un gentil sourire. Elle était touchée par l'innocence qui se dégageait de la plus jeune du groupe.
"Josiane!"s'écria alors leur guide.
La lycéenne sursauta à nouveau et tourna la tête autour d'elle. A ce qu'elle sache il n'y avait pas de Josiane dans leur groupe. Elle se rendit alors compte qu'il s'adressait à elle.
"Je m'appelle Marie, pas Josiane.
- Peu importe, un prénom n'est là que pour désigner une chose ! T'as dit quoi tout à l'heure ?"
L'intéressée se renfrogna. De un, elle n'aimait pas être prise de haut et de deux, elle n'était pas une chose!
"Comment ça tout à l'heure? demanda-t-elle de mauvaise grâce.
- Avant que Samara me frappe, t'as dis quelque chose d'interessant !
- Euh... La brune, Kairi, elle a été emmené par les gardes du sultan?"
Le génie hurla de joie et l'embrassa sur le front. Marie réprima l'envie de s'essuyer le front, comme le ferait une petite fille de cinq ans. Elle se contenta donc de suivre le petit groupe tandis que leur guide les menait face au palais du sultan. Apres un bon moment de réflexion et l'arrivée d'un marchant de chameaux, Zoltan se mit à... Transformer tout le monde en animal! Un éléphant, un lama, un chameau, un petit singe. Marie crut un instant que le génie l'avait oublié et esquissa un pas en arrière, prête à prendre la fuite.
"Eh mais! Il m'en manque une! Mon chaton?"
Argh... Grillée.
"Tu me rappel un ami à moi !"
Marie sentit devenir petite, toute petite, si petite. Elle essaya de se plaindre mais seulement un croassement s'échappa de sa gorge.
"Le sultan adore les perroquet tu vas voir."
Sur ces mots, il fit son entrée. Marie se posa sur la tête du lama, qui se trouvait être Maxine, et suivit le défilé. Une fois devant le palais, elle s'envola et observa l'échange entre le sultan et le génie en hauteur. Finalement, sa condition de perroquet ne lui déplaisait pas tant que ça. Elle avait toujours rêvé de voler. Mais, soudain, elle ne sentir plus l'air vibrer entre ses plumes. En réalité, elle ne sentait plus ses plumes! Elle jeta un regard à ses ailes et vit qu'à leur place se trouvait un bras et une main à cinq doigts. Elle était redevenue humaine! Elle tenta d'agiter les bras pour rester en l'air puis se sentir chuter. Elle allait y rester. Personne ne pouvait survivre à péril chute. Elle ferma les yeux et attendit l'impact. Impact qui ne vint pas. Du moins, pas aussi brutalement qu'elle s'y attendait. Elle sentit quelqu'un l'attraper puis se faire emporter par son élan. Elle rouvrit les yeux et vit qu'un garde l'avait repêcher. Il la tenait entre ses bras, son regard brun plongé dans celui, plus clair, de la demoiselle. Elle s'agita et tenta de se relever mais la poigne de l'homme se raffermit.
"Euh... Monsieur? Merci de m'avoir rattraper mais... J'aimerais beaucoup me lever..."
L'intéressé se contenta de l'observer béatement. La lycéenne crut même voir des petits cœurs palpiter dans ses orbites. Un mauvais pressentiment lui noua la gorge.
"Monsieur? - Mademoiselle, vous êtes magnifique. Je n'ai jamais vu pareil créature. Vous êtes tombée du ciel, comme un ange. Cela doit être un signe du destin. C'est un tour du Ciel! - Mmm... Un tour du génie surtout... - Pardon? - Non, rien. Puis-je me lever?"
L'homme la lâcha enfin et Marie se redressa. Elle allait s'éloigner lorsqu'une main lui attrapa le poignet.
"Où allez-vous? Je peux vous aider! Ne me quittez plus jamais! Je vous aime!
- Mais... Nous venons à peine de nous rencontrer! argua la demoiselle, cédant peu à peu à la panique.
- Je sais mais, dès que je vous ai vu, mon cœur vous a appartenu à jamais!"
Le garde semblait sortir tout droit d'un roman à l'eau de rose. Marie se promit de ne plus jamais s'extasier devant les répliques niaises des personnes de livres romantiques. C'était moins cool quand ca nous arrivait à nous. Comment Juliette avait-elle fait pour supporter Romeo? Elle entendit soudain les gardes emmener ses compagnons. Ils ne pouvaient pas partir sans elle! Elle se tourna vers son prétendant et balbutia:
"Je... Je dois y aller!"
Puis elle fila en vitesse. Elle vit le garde la poursuivre en la suppliant de rester. Il ne la lâcherait donc jamais? Elle suivit le groupe en criant:
"Attendez! Je suis avec eux! Capturez-moi aussi!"
Tous se tournèrent vers elle avec des yeux ronds. Ils devaient la prendre pour une fille stupide mais elle s'en fichait. Elle voulait se débarrasser de son "prince pas si charmant". Elle tendit ses mains à un garde avec un sourire et suivit sagement la file jusqu'au cachot. Elle pensait être en sécurité jusqu'à ce que Kairi ne décide de sortir des prisons. Le petit groupe s'évada donc mais fut vite repérer par des gardes. Marie soupira puis se raidit en reconnaissant un des opposants. Non! Pas lui! Pas son garde! Ce dernier la reconnut également et se jeta sur elle avant de la serrer contre lui.
"Nous nous retrouvons à nouveau! C'est un signe du destin! Nous devons rester ensemble à jamais. Venez, je vais demander notre mariage au sultan."
Marie hurla, se débâtit et supplia ses compagnons de venir. Hélas, ses cris de perdirent dans la bagarre et personne ne s'aperçut de sa disparition. Le garde la mena jusqu'au Sultan et la jeune fille le découvrit en compagnie de Maxine.
"Maxine! Je t'en supplie, sors moi de là!"
Le garde prit alors la parole:
"Votre majesté. Je vous amène la femme de ma vie. Je serais honorée que vous la fassiez mienne."
Bien entendu, il fallait qu'il y'es toujours des idiots pour gâcher la fête ! C'est trop leur demander de rester statique, de pas respirer, de pas bouger et de pas parler ? On dirait bien ! Alors que le sultan semblait subjuguée par ma beauté, ma magie, y'avais bien entendu fallu que les gardes ce ramène avec la brune ! Rah, comme je détestais qu'on face tomber mon spectacle à l'eau ! C'était toujours naturellement que j'avais répondu que je ne la connaissais pas. Parce que vous connaissez le mot complicité ? Celle ou on ment, pour mieux expliquer les choses après et que l'un d'eux n'intervienne pas. Oui mais non. C'était trop difficile. C'est avec agacement que je me retournais vers la grosse bête, qui avait parler pour intervenir. Lorsqu'il traita la jeune fille de paysanne, je ne pu retenir un rire en pointant le doigt vers celle ci. C'est vrai qu'elle avait vachement la tête d'une paysanne ! Comment ca c'est grossier ? Rien est grossier pour Zoltan, sachez le ! Et puis le sultan ce mit à hurler. Je le regardais avec un air blasée au visage.
▬ « Mais votre majesté ! Je vous promet mille et une splendeur ! » Me défendis-je, alors que des bras musclés s'emparèrent des miens, pour me soulever du sol. Que je maudissais Angela de m'avoir donnée une apparence pareil ! Elle m'avait pas fournis assez de muscles, du coup je fais comment moi maintenant pour me défendre hein ? J'avais l'air d'une crevette ! J'abandonnais toute partie de résistance, alors que les gardes m'emmenait et que mes pieds trainais sur le sol. Je regardais mes convives qui ce faisait emmener de la même manière. Et aussi de la bête qui essayait de tous les achever. « Mais je t'en pris ! Dégomme les tous pour qu'on ce face coupé la tête ! » Ah mais oui, non seulement le génie allait devoir les sortirs de là, mais je pouvais pas refaire pousser les têtes ! Enfin quoi que ...Si ca devient un souhait vous savez... Peu importe, je voyais les losanges sur les murs défiler à toute allure, alors que les pièces finirent par s'assombrir pour laisser places à des briques et à des parpaing. Je portais mes doigts sur le muscle du garde. Pressant la tonne de forces avec un sourire au lèvres.
▬ « Eh mais dic donc ! C'est qu'on est accro au buldibulding ! » Lachais-je délibérément d'un ricanement, continuant de presser le muscle. Le garde ce mit à grogner, avant de baisser la tête pour me parler.
« Ehhh ouai ! J'entretiens un max ! » répondit-il, d'un air fière comme ci il parlait d'un enfant. Je le pointais du doigt avec un sourire charmeur, autant essayer de ce mettre les gardes dans la poche non ? Je lui fis signe d'approcher, alors que son ami ne nous portait aucune attention, continuant de me trainer dans les long couloir sombres. Il s'approcha et me tendit son oreille.
▬ « Si je vous offre un souhait, vous nous laissez sortir d'ici ? » Demandais-je avec beaucoup de sérieux. Il releva la tête eloquer, avant de me fusiller du regard. Bah quoi ? Je réussissais jamais mes souhaits, sauf pour celui qui avait la lampe. Mais il était pas censée le savoir hein ! Le garde semblait réfléchir quelque instant, avant de ce pencher de nouveau à mes oreilles.
« Le parpaing dans le mur. » Gneh ? J'étais censée faire quoi de cette information moi ? Un parpaing dans le mur, y'en avais plein de parpaing dans le mur ! Il m'était d'aucune utilité. De leur force, je me sentis voler dans les airs pour glisser sur le ventre, voyant le mur ce rapprocher à grand pas de mon front. D'un claquement de doigt, je me téléportais pour revenir debout, et voir qu'ils nous avaient enfermer. Bon. Je m'asseyais sur un rocher en m'accoudant, fixant le cachot. Pff. Je fais comment pour retrouver mon scarabée moi maintenant hein ? Angela va souhaiter maintenant que mon corps ce transforme en fille pour qu'elle puisse ce moquer de moi eternellement. Et je fais comment pour séduire Summer après hein ? Elle voudra surement pas d'une fille ! Pis une fille c'est nul. Je veux pas être une fille !
▬ « Bien joué les gars. On serait retourner la chercher. » Maugréais-je en les dévisageant. Ca avait été trop leur demander de suivre ma conduite ? Ils étaient tellement bête qu'ils avaient pas compris qu'on serait aller la rechercher ? "Mais pourquoi tu as dis que Kairi était pas avec nous alors que c'était pas vrai ? " Je tournais la tête en direction de la blonde avec la fermeture. Ah, même dans une cellule elle continuait d'être agaçante ! Je veux pas passer le reste de ma vie loin de ma lampe ici avec ses gens !
▬ « J'ai pas mentis gamine, on serait allée chercher le scarabée et on l'aurait libérée en suite ! » Mais pourquoi ils comprenaient pas ? Rah, si ca continue j'allais leur acheter un cerveau ! "Mais si tu as dit qu'elle était pas avec nous !" Oh bon sang, pitié faite quelque chose ! Je levais la mains dans sa direction, mes doigts glissants sur la fermeture. « Ferme moi ca ! » Protestais-je en me défendant de sa bouche trop bavarde. Un jour je mettrais la mains sur le géniteur qui a mis cette chose au monde. Je sais pas comment elle marchait, mais c'était surement pas une batterie de voiture. Puis la gamine ce dirigea vers la porte, alors que je m'étais levée pour faire les cents pas. Comment sortir d'ici ? Pourquoi le garde m'avait parlée d'un parpaing dans le mur ? J'étais censée deviner l'énigme ? Un parpaing dans le mur, c'est du beau ! Je me précipitais pour le toucher à tâtons, espérant secrètement que quelque chose s’enclenche, un mécanisme n'importe quoi ! Un bruit dans mon dos me fit tourner la tête. LA GAMINE EST SORTIT ! Je me précipitais vers la porte qui c'était refermer, serrant les barreaux entre mes doigts. Elle était partit et elle nous avait laissée !
▬ « ELLE NOUS A LAISSER ? » En plus d'être agaçante, elle était sadique ! J'en croyais pas mes oreilles ! Je regardais la cellule, les mains tendu vers elle. Comme ci elle allait me répondre tiens ! D'accord, puisque c'est ca ! Je revint vers mon rocher, avant qu'une illumination ne me prenne. LE PARPAING ! Mais oui ! Mais pourquoi diable je n'y es pas pensée plus tôt ? Je me frappais le front, comme ci c'était évident ! Je courrais en direction du mur, plaquant mes mains et mon corps contre celui ci, embrassant la brique avec fougue. Puis du bout du doigt, je me suis mis à compter, avant que je ne touche l'un deux. Il sortit du mur en s'ecartant, pour laisser place à un chemin. Un rire ce deploya dans ma gorge, frappant des mains. Bien sur ! Oh mince. Je devais un souhait ...La brune ce dirigea vers la sortit sans m demander mon accord. Je levais un doigt pour protester, alors que son arrière train était encore dans le cellule en train de ramper.
▬ « Si je serais toi je ferais gaffe ... » Des bruits de lutte parvint à mes oreilles, alors que je baissais le doigt. C'est pas comme ci je l'avais pas prévenu hein ! Je suis un génie mais pas encore devin moi, je pouvais pas savoir que des gardes allait ce tenir là ! Et... On attend pas Maxine ? Fis Ameria en me regardant. C'est qui ca encore ? Un nouveau squatteur dans le groupe ? De toute manière je pourrais être en présence d'un groupe de chimpanzé que je ne ferais même pas de différence ! « C'est qui Maxine ? » Demandais-je. Oui, c'est qui ca encore ? Puis, je me rappelais la blonde à la fermeture qui était partie sans nous. « - Ohhh petit, chiant et bavard ? » Fis-je en mimant la gamine. Ouai non. Je savais pas que ca s'appelait un Maxine ce truc. Je comprend mieux pourquoi la batterie tiens bien. Je passais en suite, pour me rendre compte qu'on ce trouvait dans un immense couloir avec des gardes. « Je vous laisse jouer ensemble, faite pas attention à moi ! » Pourquoi es ce que je m'égratignerais le visage ? Il est trop sublime pour subir une quelconque forme de maltraitance ! Sauf quand les femmes s'y mettent toute et que je me prend une raclée. Peu importe !
Le temps qu'ils ce bagarraient comme des enfants, je repérais la bibliothèque. Muhahaha ! Je sais exactement maintenant ou on allait ce rendre. Il avait juste suffit de me présenter cette bibliothèque. Je me rendais vers elle en passant derrière un garde sans qu'il me voit. Je fourrais mes mains sur les livres, à la recherche de celui qui allait m'ouvrir le passage. J'avais déjà vue Jafar faire, c'était pas compliquée hein ? L'un des gardes me chopa par le col en me soulevant sur sol. Un livre était dans ma mains, et je me suis mis à fracasser son front avec.
▬ « Eh mon pote, lache moi ! » Grommelais-je en plaquant mes mains sur son poignet et en tirant de toute mes forces, battant des pieds furieusement. Il me regarda avec un sourire sadique, ce delectant de ce passage. Je le fixais un moment. « Ah mais c'est vrai ! Je suis un génie ! » Me rappelais-je, avant de sourire à mon tour. Il me regarda avec un œil alerte, avant de lui montrer du doigt le lustre accrocher au plafond. Il leva le regard, et avec un peu de magie, pouf ! Le lustre s'écroula sur sa grosse musculature, me lachant dans sa chute. Des morceaux de verre c'était déverser un peu partout, avant que je ne me rende de nouveau vers la bibliothèque.
▬ « C'est pas celui là, pas celui là. Non. Non. Ohhhh une recette de gâteau ! Non. Non. Ohhh comment séduire une fille en dix leçon ! » Alors là, j'achète ! Je pris le livre que je glissais dans l'une de mes poches intérieurs discrêtement. Quel coquin ce sultan ! Je suis sur qu'il pourrait m'aider pour attraper la biche ! Je retournais le regard vers la bibliothèque, mes mains chopant chaque livre que je balançais dans mon dos. L'un d'eux vint cogner Simone, puis Adam, puis Huguette. Enfin, ma mains ce reposa sur un livre bleu marine que je retirais, avant qu'un mecanisme ne s'enclenche. « Ah ! Gotcha ! » M'écriais-je d'un rire, présentant le livre devant moi comme un tableau d'une très grande importance. Très vite, la l'etagère ce retourna avec nous pour nous emmener dans une chemin étroit. C'était que des briques, un long couloir de brique sombre et froid. D'accord. Y'a mieux comme déco, mais j'étais quand même preneur ! Euh... on est où et on fait quoi ici ? je fis un signe de la mains pour faire taire mon assistante, avant de faire un pas pour avancer. Il faisait humide aussi, parce que j'entendais des gouttes tomber sur le sol pour ce fracasser sur une flaque d'eau. Allez, donner moi quelque chose de spectaculaire ! On arrivait devant un cul de sac, alors que je fronçais les sourcils.
▬ « Quoi c'est tout ? Oh allez, je suis sur que vous avez mieux ! » Fis-je en etendant les bras, comme ci je m'adressais au mur. Je suis sur qu'il allait me répondre ...Je me précipitais vers lui et collais mon oreille. « Aller mon grand, parle moi ! » Mes mains ce plaquait contre les briques humide, grimaçant face au gouttelettes qui pendait à mes doigts. Mes yeux fouillèrent, avant de tomber sur un levier. « Ohhhhh que vois-je ! » M'exclamais-je en me décollant du mur pour aller vers le levier, tout content. Un levier ! Mes dames et messieurs, le spectacle allait prendre forme ! Je chopais le levier que je baissais, tournant les yeux vers mes compères de voyages. « Accrochez vous ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Une trappe s'ouvrit ...En dessous de nos pied. « Quoi ?! » Je baissais la tête avant de tomber également en battant des jambes et des pieds, le noirs nous enveloppant et la trappe lumineuse disparaissant de notre vue. Pas question que je me fracasse comme une crêpe ! Avec un peu de magie, je m'assit en tailleurs et lévitais dans le vide, pour venir calmemant me poser sur le sol, faisant de même pour les autres qui s'arrêtèrent en pleine chute, à quelque cm du sol. Une fois poser sur le carrelage, je fis un petit signe de la mains et ils tombèrent sur le sol. Je me relevais en étudiant les lieux.
▬ « J'étais persuader que c'était le mur qui allait s'ouvrir ...mais une trappe c'est bien aussi ! Ehhhh regarder ! » Je pointais du doigt le scarabée au loin, poser en évidence sur un pied en roche. On était ou en fait, là ? Il y avait des tonnes de fioles contenant des substances étranges, mais aussi toute tonne de gadget et d'objets. Eh mais attendez, on serait pas dans un repaire de Jafar par hasard ? Moi qui avait toujours voulu voir la chose de prêt ! Je m'approchais pour aller chercher le scarabée, le saisissant entre mes doigts et le montrant d'un air fière à mes compères, une mains reposant sur ma taille et l'autre montrant mon trophée fièrement. « Facile ! » Bien entendu, c'est en declarant ses mot que le pied en roche disparu et qu'un mecanisme s'enclencha dans mon dos. Un gros disques passa à quelque centimètre de moi en ce balançant, manquant de me cisailler en deux. Un hurlement s'échappa dans la foule, tournant la tête vers celui qui avait hurler comme une fille. « Qui a oser pousser une chose aussi horrible ? Sérieux c'est pas humain les gars ! » protestais-je en croisant les bras sur mon torse. Mais ils étaient trop loin pour avoir pousser ce fameux cris. « Oh, c'est moi... » Oui bon, perdre ses moyens ca arrive à tout le monde nan ?
Un tapis roulant pris forme sur le sol, ou je vis TOUT LE MONDE tomber à la renverse et me foncer dessus. Je me pris la masse humaine en pleine poire, alors que derrière nous une trappe s'ouvris avec du feu. Oh merde. Je tentais de bouger, mais j'étais prisonnier des corps de la bête, d'Ametia, de Simone, d'Huguette … un melange humain pas très glorieux hein ! Le tapis roulant nous emmenait en arrière pour finir dans le four énorme. Je me débattais, touchant quelque chose et un grognement s'en suivie.
▬ « Oups. Pardon. » Fis-je, avant de voir le disque ce balancer vers nous pour nous couper en rondelle. « NAAANNN JE SUIS UN GENIE AIMER, JE VEUX PAS MOURIIIIIIR !!!! » Hurlais-je ma voix perçant dans mes poumons, me débattant comme un beau sauvage. Puis j'aperçus le mecanisme vers le porte. Je fis un mouvement du doigts, dans le rêve de cesser notre mort. Au lieu de ca, une manivelle ce baissa des des flèches enflammée ce mirent à voler dans la salle. Oups.
"Keuf keuf ... Je suis siiiiii malheureux dans ma cage, privé de liberté a jamais, moi, incapable de m'envoler .... Je meurs ... qui viendra me libérer ? Arf keuf !"
La princesse releva les yeux pour voir d’où venait la voix. Elle se leva et parcourut la chambre pour finalement voir un perroquet rouge allongé sur le sol de sa cage le bec ouvert et la langue pendant sur le coté.
« Tu vas bien ? »
« J'ai l'air d'aller bien gamine ? Non mais sérieux pourquoi je tombe toujours sur les boulets ? Regarde ça ! A chaque fois que je déprime ça me déplume ! »
Accompagnant le geste a la parole, il tira sur ses plumes et une petite pognée s'envola pour finir par s'écraser sur le sol. D'un coup, l'oiseau bondit et attrapa Maxine par le col pour la rapprochée delà cage en braillant.
« Fais moi sortir de la je t'en supplie ! C'est une erreur judiciaire j'ai rien faiiit ! Et puis ce gros plein de soupe de sultan essaie de me tuer a coup de gâteaux secs ! »
Il la lâcha avant de shooter dans sa gamelle.Maxine observa la cage un instant, vérifiant le vérou avant d'attraper une tige en fer.
« Tu sais, moi mes amis ils m'ont abandonnés. Ils sont partis et ils m'ont laissés toute seule. Tu sais je ne voulais pas les laisser moi je voulais juste aller expliquer au sultan qu'on avait rien fait mais quand je suis revenue ils étaient partis. J'au du faire une betise . »
Le cadenas se reverrouilla et rapidement l'oiseau sorti de sa cage pour se dérouiller les ailes. Puis il se jeta sur le lit de Jasmine et s'affala dans les coussins avec un soupire de bien être.
« Bah oublie les ! On peut compter sur personne dans ce monde ! Tu sais quoi ? On est bien mieux tout seul ! »
« Oh. Moi je n'aime pas trop être toute seule, c'est moins amusant. »
« Ouais mais au moins personne ne t'abandonne ! » L'oiseau c'était redressé pour s’épousseter les ailes. « Bon, c'est pas tout ça mais je me casse moi ! J'ai un scarabée magique a trouvé ! »
« Un scarabée magique ? Comme le génie ? »
« Le GENIE ??? Ce machin bleu est la ? » Il venait de foncer sur Maxine pour l'attraper par l'avant de son vêtement pour plaquer son front contre le sien et la fixer dans les yeux. « Tu veux dire qu'il cherche le scarabée lui aussi ? Il est de retour ? Après 30 ans ? »
« Oui même que je lui ai donné la première partie même si il l'avait perdu ! »
"Oh nom d'un chameau ! Vite faut qu'on chope l'autre partie avant lui !"
Il s'envola a tire d'ailes avant d'ouvrir la porte de la chambre ... et de la refermer aussi sec.
"Le sultaaaan" fit il dans un souffle. "Bon, toi ! T'as l''air d'être dans ses bonnes grâces donc ramène tes miches. Je vais me planquer dans ton sac et tu suivra mes indications pigé ?"
Maxine hocha la tête et ouvrit le nounours a dos en se disant que Yago aurait mieux fait de s'envoler par la fenêtre. Mais bon, il avait décidé de se cacher dans son sac, elle n'allait rien dire non ? Elle ouvrit a son tour la porte de la chambre de Jasmine et la referma derrière elle pour venir se placer a coté du sultan et écouter la discutions d'une oreille distraite alors que ses yeux se perdaient dans le couloir ... pour se poser sur Marie.
"Maxine! Je t'en supplie, sors moi de là!"
"Votre majesté. Je vous amène la femme de ma vie. Je serais honorée que vous la fassiez mienne."
Elle ne comprenait pas, la sortir d’où, du palais ? La sortie n'était pourtant pas difficile a trouver, il fallait prendre a gauche, longer le couloir pour prendre la troisième a droite, puis descendre les escaliers avant de suivre le couloir pour arriver dans une grande sale ou il fallait prendre la sortie de droite, puis re prendre a droite puis tout droit et enfin se retrouver dans la salle du trône De la il fallait juste prendre la grande porte. Cependant, elle tiqua.
"Mais Marie n'est pas au sultan ! Elle est libre ! C'est a elle que vous devez demander normalement parce que dans notre pays c'est comme ca qu'on fait. On a une constitution et des droits de l'homme mais je ne sais pas si ils marchent ici, en tout cas, faut que vous demandiez a Marie enfin plus a son tuteur légal a moins qu'elle soit émancipée. Tu es émancipée ? Non parce que sinon, eh bien le mariage ne sera pas valide et puis ce serai contre la loi."
Les trois personnes la regardaient comme si une troisième tête lui avait poussé. Finalement le sultan hocha doucement la tête et le garde lâcha Marie qui vint se placer pret de la princesse. Dans le dos de celle ci, Yago lui ordonna de profiter du choc des "deux abrutis" pour filer.
"Toi aussi ils t'ont abandonné ?" demanda innocemment Maxine a sa voisine.
Au détour d'un couloir il sortit et guida les deux jeunes filles vers une pièce avant d'ordonner a Marie de tirer sur une sorte de corde de rideau. Rapidement, le mur se décala pour leur permettre de voir un escalier en colimaçon qui montait. Elles suivirent l'oiseau pour finalement arriver dans une pièce ronde ou il faisait diablement chaud. Il y avait des alambics, des fioles, des sablier et des tas d'objets tous plus angoissants les uns que les autres. Les étagèrent étaient remplis a ras bord et au milieu de tout ça ... des flèches enflammées qui volaient dans tous les sens, une trappe donnant sur un four gigantesque et une sorte de scie a métaux géantes qui avançait d'avant en arrière. Et évidemment, le groupe au milieu de tout ça, incapable de faire quoi que ce soit. Les hurlements qu'ils poussaient tous n'aidaient pas vraiment au calme, pourtant, Maxine ne bougeait pas.
De loin on aurait pu se dire qu'elle admirait le paysage mais ses yeux cherchaient, suivaient et comprenaient le mécanisme qui s'agitait dans la salle. Comprendre les rouages, la place et la fonction de chaque chose, tout. Enfin, son regard tomba sur les leviers sur le sol. Il y en avait cinq et tous avaient une fonction différente. La jeune fille tendit la main et poussa sur l'un d'eux de toutes ses forces pour le faire bouger. Il y eut un GLONG et le mécanisme s’arrêta. La trappe vers le four se referma, les flèches cessèrent de voler et la scie géante repartie e cacher dans sa tanière.
"GENRE C'LA GAMINE QUI NOUS SAUVE LA VIE ? OK."
Elle baissa la tête, honteuse, avant de dire d'une petite voix :
"Si tu préfère je peux le remettre et laisser Marie l'arreter ..."
Comme ca ce serait Marie qui les sauverait. Elle ne savait pas trop quoi faire, ni ou se mettre. Marie se dirigea vers le groupe pour les aider a se détachers les uns des autres, alors qu'elle gardait le visage vers le sol, a se triturer les doigts nerveusement. Après tout si ils étaient partis ans elle c'était parce qu'ils ne voulaient plus la voir non ? C'était ce qu'on lui avait dit quand son papa était parti.
" LE PERROQUET ! Qu'es ce que tu fais là vil créature ?"
"Qu'est ce que toi tu fais la grand bleu ? Ça fais des années qu'on vous a pas vues ici !"
Les piaillements entre le génie et Yago continuèrent jusqu’à ce qu'une armée de gardes ne débarquent dans la pièce, armés jusqu'aux dents. Il y eut un instant de confusion et en quelques minutes, le petit groupe se retrouva dans les couloirs du palais a courir a toute vitesse. Elle leva la tête pur voir Adam, se mordit la lèvre et finit par lâcher, la voix un peu tremblante, l'envie de pleurer dans la gorge :
"Je serai sage tu sais ? Promis ! Vraiment, je serai très très très sage mais je ne veux pas que tu ne soit plus mon ami parce que je t'aime beaucoup et .. et je veux pas que tu m'abandonne parce que je serai triste, mais promis promis promis je serai sage, je te le jure ! S'il te plais tu veux bien me pardonner ?"
A vrai dire elle ne savait pas exactement ce qu'elle avait fait de mal mais elle se disait que pour qu'il l'ai laissé, elle devait avoir fait une grosse bêtise. Puis elle se tourna vers Amélia. Elle ne savait pas si ça allait marché, après tout elle avait eut beau supplier, papa n'avait jamais voulu la reprendre.
"Et je te rendrai du chocolat si tu veux a toi aussi ! Et ... et je ne poserai plus de questions sur les poches ! Et je serai obéissante ! "
Elle voulait vraiment vraiment vraiment rester avec eux. Elle ferait des efforts, elle serait sage comme une image. Mais ils n'eurent pas le temps de lui répondre que les ardes leur tombaient dessus. L'un d'eux envoya son poing dans la tête de Maxine qui s'écrasa au sol, avant de l'attraper a la gorge pour la plaquer contre un mur et la maintenir tout contre, serrant son cou. Quand a elle, ses deux mains étaient posées sur le poignet de l’homme essayant de le faire lâcher. Mais peine perdu, et l'air commentait a lui manquer et les larmes a lui monter aux yeux. Et puis ... Elle entendit des cris, et soudain, le garde la lâcha, attrapé par la taille par un des voleurs alors que les autres prenaient possession de la pièce et aidaient les autres.
Le voleur au scarabée, Nessim, se pencha a coté de Maxine, l'air inquiet, avant de l'aider a se relever et de l’entraîner a sa suite.
"Ça va aller petite fleure du désert ?"
Sa gorge était enflée et elle avait mal, aussi se contenta elle de hocher la tête en jetant un regard inquiet derrière elle pour finalement voir que tout le monde les suivait avec les voleurs.
"Pourquoi vous êtes la ?"
"On a des contacts avec des serviteurs du palais et on a entendu dire que tu avais des ennuis, on est venus te sauver !"
Et tout a coup, Nessim s’arrêta, son arme devant lui alors que les voleurs se déployaient en éventails autour d'eux. Ils venaient de tomber dans une embuscade. D'un geste, il poussa doucement Maxine derrière lui.
Pourquoi Kairi avait-elle décidé de suivre tout le petit groupe déjà ? Ah oui, parce qu'il manquait dans le fameux groupe les deux plus jeunes et qu'en plus, elle se devait de suivre le génie pour obtenir le voeu qu'elle désirait tant. En tout cas, lorsqu'ils arrivèrent tous dans une bibliothèque où le génie commença à chercher quelque chose, la princesse de coeur évita les livres qu'il lançait. Non mais franchement, on avait mieux à faire que de la lecture, non ?
D'ailleurs, Kairi allait faire part de son opinion lorsque l'étagère se tourna, dévoilant un passage secret. Fermant donc la marche, la rouquine resta aux aguets, la Keyblade prête à être utilisée en cas de piège avant... Avant de chuter lourdement. Puis d'être arrêtée à quelques centimètres du sol. Un remake d'Harry Potter en somme. D'ailleurs, avant même que le génie ne fasse en sorte qu'ils ne tombent sur le sol plus rapidement après les avoir arrêté, la guerrière lui lança un regard suppliant... Tous sauf ça !
Mais c'était peine perdue et elle se retrouva donc sur le sol, se relevant en gémissant. Ils étaient maintenant dans une pièce avec de nombreuses fioles et potions et le génie... Courrait vers le scarabée. Mais ? Sûre que c'était un piège !
- NON !
Le cri lui avait échappé de la bouche alors qu'un tapis roulant prenait forme sur le sol. et que bien évidemment, tout le monde tombait dessus à la renverse. Et le pire fut lorsqu'une scie à métaux passa près de son oreille. Elle tandis donc son bras qui tenait sa keyblade, tentant de frapper dedans pour l'éloigner mais elle perdit l'équilibre et tomba face contre terre sur le tapis roulant, ne voulant pas voir ce qui allait arriver par la suite.
Mais finalement, le mécanisme s'arrêta. Kairi ouvrit alors les yeux pour voir Maxine et Marie qui venaient de les sauver. Et elle avait juste envie d'une chose. Elle se releva donc et arriva près des gamines pour les serrer dans ses bras à tour de rôle, en les remerçiant :
- C'est génial les filles ! Pile au bon moment !
Ouais... Et les voleurs aussi venaient en renfort contre les gardes qui arrivèrent. Bien vite, la salle était remplie et Kairi se retrouva acculé contre un mur par l'un des gardes. Enervée, elle assomma le garde de sa Keyblade mais se retrouva emporter par son geste et se prit un coup sur la bibliothèque la plus proche. Voyant des chandelles, elle tenta de se redresser et vacilla devant la porte... Les gardes étaient beaucoup plus nombreux et les retenaient dans la pièce... Ils étaient tous fichus, condamnés à rester ici...
Kairi : 85 % Tout le monde : - 10 % maudits dés
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
| Avatar : Alyssa Milano
Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Diku
Zoltan, en bon individualiste qui préférait se parler à lui-même plutôt qu'aux autres, n'avait pas répondu à Amelia, se contenta d'avancer et de tirer sur le levier. La suite, on la connait tous, pour la simple et bonne raison qu'il ne faut JAMAIS tirer sur les leviers dans les sous-terrains. Jamais. Mais Zoltan donnait presque l'impression de savoir ce qu'il faisait et, si elle souhaitait rentrer entière, Amelia n'avait d'autre choix que de le suivre dans son aventure, en l'occurrence à la recherche du scarabée. Contre toute attente, ils ne tardèrent pas à le trouver, trônant tel un trésor dans une autre pièce tout aussi peu accueillante que les autres. Comme hypnotisé par l'objet, qui, au demeurant, était vraiment très joli, le génie s'en saisit sans se méfier, déclenchant une ribambelle de pièges de toutes sortes. A moins que ce ne soit leur seule présence qui les ait enclenchés. Amelia n'eut pas réellement le temps de se poser la question que déjà tous se retrouvaient les quatre fers en l'air, entrainés par un tapis roulant sorti de nulle part. C'était... illogique, à vrai dire. Totalement illogique et déroutant, au propre comme au figuré, mais quelque peu plus sympathique que les flèches de feu qui suivirent de près leur apparition. Ma parole, on a atterri en enfer, songea l'ancienne lionne en se rappelant du cimetière des éléphants qui jadis la terrorisait mais qui lui aurait paru un endroit bien agréable à cet instant précis. Mais que diable suis-je venue faire dans cette galère ? se demanda t-elle encore, cherchant une issue, un moyen de sauver leur peau, quelque chose. Mais rien à l'horizon si ce n'est une sinistre pagaille dans la bande de compagnons d'infortune quand soudain, suivie d'un perroquet, Maxine arriva, comme tombée du ciel. Maxine ex machina, songea Amelia, à la fois heureuse de la voir tomber à pic et heureuse de la savoir saine et sauve - contrairement à eux. - Je persiste à dire qu'on aurait du l'attendre, marmonna la jeune femme quand Maxine eut prodigieusement arrêté le mécanisme. Dans les faits, elle s'était avant tout contenté d'appuyer sur un bouton, vraisemblablement, ou un levier sympathique mais Amelia n'allait pas demander, sauf qu'au vu de la situation, sa seule arrivée tenait du miracle. Ou du prodigieuse. Ou d'une chance cocu. Car elle avait beau trop parler pour certains, la gamine était quand même pleine de ressources et probablement plus courageuse que beaucoup d'adultes qu'Amelia connaissait... ou qu'Amelia elle-même, au final. Et avec ceci, Maxine était moins rustre que son ami Adam !
Le repos ne fut cependant que de courte durée car déjà la joyeuse troupe à nouveau réunie recommençait à courir dans un dédale de couloirs, poursuivie, encore et toujours. C'était probablement le sport local, allez savoir. Chacun ses coutumes, après tout. Toujours est-il qu'Amelia n'avait pas autant couru depuis qu'elle n'était plus Diku la lionne pseudo chasseresse. Bizarrement, ça n'avait pas spécialement manqué à son corps humain, quoiqu'elle ait cependant de beaux restes. Aussi, Amelia se trouva en mesure de répondre à Maxine sans trop s'essouffler lorsque celle-ci, semblant au bord de la crise de larmes aigüe, chercha à comprendre la raison de son abandonnement. Ceci qui devait arriver arriva, me direz vous. Les gens vous demandent généralement des comptes lorsque vous les laisser derrière vous sans raison valable. Amelia s'en voulait plus que jamais et aurait bien sorti chocolats et kleenex pour la jeune fille si la situation n'avait pas été aussi préoccupante - et si elles n'avaient pas été en train de courir. Maxine avait l'air tellement désemparée ! Intuitivement, Amelia s'en était doutée qu'elle réagirait de la sorte, d'ailleurs, et ne pouvait que s'en mordre les doigts plus amèrement. - C'est pas contre toi, ma puce ! cria t-elle pour s'assurer d'être entendue dans toute cette cohue. Tu n'as rien fait de mal, c'est nous qui aurions dû protester quand tout le monde a quitté le cachot ! Je suis désolée de t'avoir fait de la peine. Amelia tenta de lui adresser un sourire - qui tenait plus de la grimace de remords - avant de courir de plus belle.
L'armée du sultan était coriace et persévérance, ce qui était un réel problème, à vrai dire. Pas pour la défense d'Agrabah, certes, mais principalement pour la peau et les miches de notre joyeuse troupe d'aventuriers improvisés. Courir ne servait à rien, il allait falloir se battre. A l'aide de voleurs, apparemment, qui semblaient connaître Maxine. Sûrement une longue et passionnante histoire que tout le monde serait ravi de connaître - Amelia la première - mais plus tard. Un peu paniquée, Amelia vit bientôt une bibliothèque s'effondrer ce qui n'arrangea en rien son état mental, d'autant plus qu'elle n'était pas armée, pas même d'une fidèle pelle à tartes. Et, contrairement à April, elle n'avait jamais retrouvé ses griffes de lionne, ce qui faisait de ses mains deux petites paluches inoffensives, d'autant qu'elle gardait des ongles relativement courts afin de pouvoir cuisiner avec le moins de gêne possible - et de ne pas trouer ses gants en latex s'il lui arrivait d'en mettre. En bref : ils étaient mal, surtout avec Amelia la maladroite dans leur camp, à moins qu'elle ne se sacrifie pour le groupe afin de leur donner le temps de fuir, ce à quoi, trouillarde qu'elle pouvait parfois se montrer, elle n'était malheureusement pas prête. Et maintenant je fais quoi ? tenta t-elle de réfléchir en dépit de l'urgence de la situation. Jetant un regard circulaire sur la salle, la jeune femme aperçu un vieux balais dans un seau qui avait l'air parfait pour devenir une arme de fortune. S'élançant sans perdre de vue son objectif, Amelia allait l'atteindre quand une armoire à glace [NDLR pour Maxine : ça veut dire un homme grand et baraqué] lui barra la route, affichant un sourire redoutable sur son immense bouche qui semblait dire "toi je vais te manger toute crue et tout de suite". Mais la jeune femme ne se démonta pas pour autant. Il suffisait qu'elle plonge assez rapidement sur la droite du garde pour rouler au sol, attraper le balai et renverser le seau - qu'elle espérait plein d'eau savonneuse - afin que ce soit son tour de finir les quatre fers en l'air. Amelia était une lionne, après tout ! Plonger sur une proie - inanimée et non comestible cette fois, certes - c'était son domaine ! Aucune raison de se foirer ! Absolument aucune, acheva t-elle de se convaincre juste avant de plonger...
Tout c'était passé si rapidement... Amelia avait plongé et, l'instant d'après, la lame du gardien aussi, avait plongé. Amelia avait apparemment mal calculé sa trajectoire, à moins que ce ne soit le garde qui ait su lire en son esprit. Au final, quelle importance ? La jeune femme ne saurait jamais et ne voulait pas savoir. Étendue sur le sol, elle observait son flanc droit profondément entaillé par l'épée. C'était douloureux. Très douloureux. Et sûrement mortel, réalisa la jeune femme, sentant les larmes lui monter aux yeux. Est ce que je vais vraiment mourir ici ? Et comme ça ? Et mes bébés, ils vont devenir quoi ? Bon... ce ne sont plus vraiment des bébés, ils sauraient faire mais... mais je peux pas les abandonner ! Je suis vraiment nulle quand même pour mourir aussi bêtement. Quelle idée de vouloir attraper ce balai, aussi. J'aurais dû aller me cacher au lieu de foncer dans le tas. Sarabi dirait qu'une fois de plus j'en fais qu'à ma tête et que je passe ma vie à suivre mes idées débiles... Un balai et un seau. Où est ce que je suis allée pêcher cette idée ? Si seulement j'avais été une meilleure lionne, peut-être que la malédiction m'aurait changée en humaine courageuse.
Fuir. Encore et toujours fuir. Ce monde de fous commençait très sérieusement à devenir dangereux pour nos vies. Encore plus au milieu de la cohue qui s’installait joyeusement entre les murs, provoquant hurlements, cris et vacarme à n’en plus finir. Et au milieu de tout cela : nous. Le groupe qui venait d’échapper à des pièges mortels et de courir dans les longs couloirs en espérant trouver une sortie qui n’apparaissait pas ! Si jamais on s’en sortait, j’aurais deux ou trois mots à dire à l’instigateur de tout ceci… On ne se moque pas impunément de la vie d’un souverain comme si elle ne comptait pas ; ni de celles des petites gens d’ailleurs, mais je n’avais pas vraiment le temps de penser à cela. Nous étions entourés par un nombre de personnes absolument monumental et j’avais moi-même un peu de mal à repérer qui était où malgré ma grande taille. J’aperçus Zoltan un peu plus loin avec l’une des petites blondes, cherchant illico la mienne du regard pour m’assurer qu’elle allait bien – comment pouvait-elle aller bien ? – et la retrouvant en compagnie des voleurs qui lui servaient de rempart. J’avais pris l’habitude de ne pas toujours tenir compte de ce que disait Maxine, elle parlait bien trop pour qu’on fasse attention à tout, mais ses dernières paroles m’avaient mises la puce à l’oreille sans que je puisse lui répondre quoi que ce soit : je n’avais pas voulu l’abandonner. Pourquoi est-ce que je l’aurais fait ? J’avais dis à Belle que je la surveillerais (qui surveillait vraiment qui, au fond ?) alors c’est ce que je tentais depuis le début de cette histoire. Je le faisais mal, certes, mais je n’étais pas un expert en gardiennage. Un peu d’indulgence.
Cohue. J’abattis mon poing dans la figure d’un nouveau garde pour espérer me dégager de là, lui expédiant un coup de pied au niveau des tibias pour le faire vaciller et en profiter pour filer. Je n’avais pas que ça à faire, vraiment pas. A notre droite je pouvais voir les grandes portes du palais, notre sortie, mais entourée par plusieurs dizaines d’hommes armés qui avaient l’air on ne peut plus intéressés par nous ; restait à savoir comment traverser cette marée humaine en un seul morceau et sans trop de dégâts. C’était franchement mal parti et cette simple constatation termina de m’agacer prodigieusement. Pourquoi est-ce que j’étais venu ici, déjà ? Foutu marché de noël, l’année prochaine je ne risquais pas de m’y pointer quelle qu’en soit la raison ! Si j’avais su que j’allais finir dans le désert, puis dans le palais d’un sultan bedonnant, avant de me faire frapper et traiter de malpropre par des gardes… J’aurais passé mon tour. Très peu pour moi ce genre de traitement, je préférais de loin me prendre la tête avec Belle – quoique.
Esquivant un coup d’épée qui tentait de viser mon ventre, je bondis sur le côté et attrapait les épaules d’un homme pour m’en servir comme bouclier. Ceux qui avait des coiffes blanches étaient les gardes si je comprenais bien et tout le reste les voleurs ; restait à ne pas se tromper entre les deux. Au pire, je frapperais quiconque tentait de s’approcher et ça serait réglé. Sursautant en sentant des mains sur mon bras, mon bras parti au quart de tour et fracassa le nez d’un type habillé tout en bleu. Ce dernier me lâcha immédiatement, se mettant à couiner en saisissant son visage. Oups.
« Désolé, ne le prenez pas pour vous... »
J’en avais un peu assez de m’excuser aujourd’hui. Quoi que fut la raison de sa présence, il aurait mieux fait de ne pas me toucher ; au fond, c’était de sa faute, non ? Lui adressant un regard contrit, je remarquai soudain une ouverture dans la masse humaine et décidai de m’y engouffrer pour m’écarter du mur contre lequel j’étais accolé depuis le départ. Bon, attraper Maxine au passage et déguerpir d’ici le plus vite possible avant que le génie ne décide d’activer un autre piège… Ou presque. Alors que je courrais, je sentis brusquement le poids d’un corps en train de me sauter dessus et de m’agripper de toutes ses forces, me faisant basculer en avant sous mon propre élan et éviter de justesse la lame recourbée posée à quelques centimètres de ma gorge. Le garde sur le dos, je roulai-boulai avec lui sur plusieurs mètres, percutant un autre type bien plus grand et costaud qui chuta sous notre passage, et terminai notre course contre les bibliothèques vacillantes. Grognant en essayant de me débarrasser de lui, je sentais son sabre appuyer plus profondément contre ma gorge alors que, allongés tous les deux sur le dos, il m’enserrait le torse de ses jambes pour m’immobiliser. Je n’allais quand même pas mourir étouffé de cette façon ? Inconcevable. Quand on affronte un adversaire, on le regarde en face !
Qu’est-ce qu’il me voulait celui-là ? Je lançai un regard suspicieux au garde que nous avions bousculé en train de se relever, se tenant le crâne comme pour essayer de se remettre les idées en place. Si ça pouvait le faire nous aider, ce serait absolument bienvenue ! Avisant ses yeux vipérins se posant sur moi, je déduisis qu’il n’avait absolument aucune intention amie envers ma personne et étouffait un hoquet étouffé sous la lame qui continuait de me scier la gorge. Les mollets puissants pliaient mes côtes et m’empêchaient de respirer convenablement. Je sentis le sang couler sur ma clavicule et l’air commencer à me manquer. Le second garde serra ses poings l’un contre l’autre en faisant craquer ses doigts. Mes tempes renvoyaient un bruit de tambour absolument insupportable. J’étais coincé. Coincé… Coincé ? Qu’est-ce que c’était que ça, sous mes doigts ? Pas le temps de réfléchir. Je saisis avec force le morceau de bois qui se trouvaient là et, aussi vite que possible, je l’expédiai brutalement en avant pour frapper l’homme qui se tenait là. Je le touchai au menton et, profitant de l’effet de surprise, j’abattis un nouveau coup dans la figure de celui juste derrière moi. Sa lame recula. Je relevai le coude pour le frapper à la mâchoire, m’extrayant rapidement de ses jambes pour lui asséner un nouveau coup de poing plus direct cette fois. M’appuyant sur la lance en bois, je me relevai à toute allure et m’en servit pour assommer l’armoire à glace en pleine tête. Pas le temps de me défendre d’avantage, des voleurs se ruèrent sur lui et l’embarquèrent sans qu’il ne puisse offrir la moindre résistance.
Haletant, je remarquai, incrédule, que mon arme s’avérait être un balai ! D’où est-ce que… Un regard autour de moi puis, un haussement d’épaules plus tard et je décidai de m’en contenter. Ces petites choses pouvaient être très utiles finalement. C’était peut-être pour ça que la femme allongée à côté avait voulu s’en servir ? Je m’apprêtai à la féliciter pour cette idée lorsque je remarquai son teint livide et découvrit son flanc en train de saigner abondamment.
« Eho, est-ce que ça va ? »
Demandai-je en m’accroupissant à sa hauteur pour essayer de la réveiller, tapotant sa joue couverte de sueur. Pas vraiment de réponse à part quelque chose qui ressemblait à un miaulement mais au moins elle avait ouvert les yeux. Bon, parfait, elle était en vie. Je pouvais la laisser là et… Et non, je ne pouvais pas. Pas vraiment, n’est-ce pas ? Tout le monde était en train de s’entretuer et elle allait faire partie des victimes collatérales ; triste nouvelle mais en temps de guerre, c’était nécessaire. Sauf que nous n’étions ni en guerre ni en train de combattre pour une cause que nous trouvions juste. On essayait juste de s’enfuir pour notre vie et notre liberté. Et elle allait mourir pour ça. Où était Zoltan quand on avait besoin de lui ? « GERONIMOOOOOOOO !!! » Cette voix criarde… Je relevai la tête, comme la quasi totalité de la salle, et découvrit le génie en train de voler. Oui, de voler. Et pas tout seul, il était installé debout, les bras tendus et une jambe en avant, sur un tapis. Un tapis VOLANT ! Qu’est-ce que c’était encore que cette pitrerie ? Sidéré, partagé entre le profond désespoir et le fol espoir soudain, je restai un instant immobile avant de réagir en voyant d’autres tapis apparaître dans la pièce.
Je tendis le balai à la jeune femme.
« Perdez pas ça, ça pourrait nous être utile. »
Je n’aurais jamais pensé dire cela d’un balai mais, soit. Nous n’avions pas beaucoup de temps, les autres n’allaient pas rester inanimés très longtemps. C’était peut-être notre seule chance ! Me redressant rapidement, j’attrapais le pompon doré d’un tapis qui passait à portée et le tirait vers nous. Celui-ci se stabilisa docilement à quelques centimètres du sol, attendant que je soulève Amélia de sa place mortuaire en l’attrapant sous les épaules et sous les genoux afin de grimper sur le tapis. Ayant à peine le temps de m’y asseoir, il décolla à toute vitesse pour éviter les gardes et je manquai de basculer par-dessus bord ! Grognant en me raccrochant aux franges qui dépassaient du tissu tressé, je maintins fermement la femme blessée contre moi pour éviter de l’achever. Nous passâmes à côté des deux brunes du groupe qui avaient elles-aussi récupérée un tapis et j’avisai Maxine, soulevée par les voleurs pour la maintenir loin des gardes. Me penchant alors sur le côté, je tendis le bras et… l’attrapai par le col pour la soulever loin du sol ! Quelques mètres plus haut, alors que notre véhicule nous faisait comprendre qu’il ne pourrait pas supporter le poids de trois personnes, je la fis glisser sur un autre tapis qui nous avait rejoins et la laissait s’installer en tailleur comme si de rien était. Cette gamine était décidément pleine de ressources.
Les tapis volaient à travers le palais, suivant celui de Zoltan qui virevoltaient comme un coq en pâte, à travers couloirs et grandes salles avant de nous retrouver à l’extérieur. Le soleil, la chaleur… La liberté. Nous franchîmes les remparts et suivîmes le dédale des rues sous les regards médusés des passants, secoués au milieu des étendages à linge pour éviter de se faire intercepter par une tunique ou un sous-vêtement mal venu. J’avisai le balai que tenait toujours Amelia et levai les yeux au ciel sans rien dire dessus. Elle avait au moins le mérite d’être moins bavarde que Maxine, même si elle n’avait pas l’air très fraîche. Les gardes ne l’avaient pas ratée. Avisant sa blessure, je lui lançai un regard suspicieux lorsqu’elle me demanda du tissu pour bander sa plaie. Je n’avais pas ça sur moi. Elle désigna ma chemise et mon regard se fit encore plus bougon. Elle ne voulait pas… ? Si. Et si. Je finis par capituler en retirant mon haut et elle noua ce qui fut une chemise, après l’avoir déchirée, autour de ses hanches. J’espérai au moins que ça allait être efficace, je ne me déshabillais pas pour n’importe qui moi !
La ville s’étendait sous nos pieds, jusqu’au bout. Jusqu’au dernier rempart. Jusqu’au désert d’où nous étions venus et où le génie commença à ralentir l’allure. Qu’est-ce qu’on cherchait au juste ? Soudain, une gerbe de sable s’éleva dans notre direction et vint percuter notre petit groupe de fuyards, faisant basculer les tapis et nous expédiant vers le sol. Je rencontrai le sable avec une certaine amertume, étouffant des jurons sous le choc avant de me redresser comme je le pouvais. Nous étions tous tombés. Les deux brunes, les deux blonds, la blessée et Zoltan. Tout le monde semblait être ici et vivant, ou au possible du moins. Chassant les grains de mes cheveux blonds, je me relevai sur mes deux jambes, chancelant en retrouvant la dureté du sol après les mouvements des tapis.
Il y eut un bruit énorme et peu rassurant. Le sable se mit soudain en mouvement à quelques mètres de nous, glissant comme si quelque chose l’attirait par le fond. Une masse noire se dessina peu à peu, s’extrayant des profondeurs pour apparaître au grand jour : des pinces. Une carapace épaisse. Une queue recourbée. Un air aussi amical qu’une porte de prison. Un scorpion géant. Je retins mon souffle sous la vision cauchemardesque qui venait d’apparaître, ne pouvant m’empêcher de reculer d’un pas et de sentir quelqu’un derrière moi : Maxine. Par réflexe, je passai un bras devant elle et la poussai un peu plus dans mon dos.
« Tu restes derrière moi. »
J’échangeai un regard avec Amelia. Au moins, elle avait toujours le balai.
Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Qu'est-ce que je fous embarquée dans cette connerie, sérieusement ? La prochaine fois qu'un magicien à l'allure suspecte fait mumuse à Story Brooke, rappelez-moi de me couper les jambes pour ne pas y aller. Je ne sais pas ce que je vais perdre dans cette épopée, mais quelque chose me dit que c'est loin d'être terminé. Entre la tenue grotesque, la perte de mes pouvoirs et ma métamorphose en chamelle, j'ai vraiment l'impression que le destin m'a amené ici pour me tuer définitivement. J'ai l'impression d'être une spectatrice dans toutes ces histoires. Et vous pensez que je suis encore crédible avec cette saleté de sultan qui n'a rien trouvé de mieux à faire qu'à me taper un coup sur la croupe pour me faire avancer ? Heureusement, l'autre abruti de Bozzo passe rapidement à la suite et nous retrouvons forme humaine. Je ne peux m'empêcher de vérifier que tout est bien là. Ah ! Mes seins ! Bon, il ne m'en manque pas, hein ? Non, nickel ! Je suis toujours aussi parfaite.
Et voilà ! Le pseudo génie, génie de pacotille, désirait que l'on dorme ici. Non mais je veux rentrer moi ! Je n'en ai rien à foutre de ses histoires, je n'ai rien à y gagner et j'ai bien compris que j'avais par contre beaucoup à y perdre. Boarf, à la limite, je me sauverais la nuit tombée ... Mais ... Attendez ... C'est la brune qui était la seule à être dotée d'un cerveau-là ? Non ? Comment ça, jamais vu ? Je vais vraiment finir par me le faire ce crétin.
"On la connait."
Hors de question que je laisse cette fille aux mains de ces tarés. Avec un peu de chance, elle allait m'aider à me barrer d'ici. Bien évidemment, cela ne plut pas à ce cher sultan qui se mit à hurler. Non mais sérieux, on va vraiment être embarqué ? Il peut pas claquer des doigts l'autre abruti ? J'essaie d'user de mes pouvoirs mais ils ne sont toujours pas revenus. A tous les coups, ces fichus bracelets m'ont tout piqué ! Et autant vous dire que sans pouvoir, je ne suis qu'une nana sans défense. J'essaie de mordre les assaillants mais je me rends vite compte qu'ils sont bien plus en nombre que nous, et nous nous retrouvons dans un cachot.
"Génial. Pour un génie, tu ne portes pas bien ton titre. Si seulement j'avais mes pouvoirs, je t'assure que l'on ferait un bon Méchoui. Entre la petite idiote et toi, on aurait de quoi bouffer au moins. Et si t'improvisez pas seul tes plans, alors qu'on est plusieurs, ça fonctionnerait mieux."
Mais qu'on fasse taire la petite peste ! Par pitié ! Bon, elle est emmenée, tant mieux ! Du calme pour réfléchir. La nana brune, la sympa là, tente alors une sortie. Quelques gardes assommés et nous voilà en train de nous faufiler tandis qu'une s'inquiète pour la petite.
"Avec un peu de chance, ils vont lui couper la langue et la donner à bouffer à une panthère. On aura enfin la paix."
Si certains étaient dubitatifs quant à l'instinct maternel d'Absynthe, la voilà en action. Evitant les quelques coups des gardes devant la cellule, nous avançâmes tranquillement. On fait quoi là ? Bon, je zyeute pour trouver une échappatoire, tout en gardant en tête que la dénommée Kairi peut être un atout pour moi. Et nous voilà dans une ... bibliothèque ? Non, mais ils veulent vraiment me faire péter un cable !
"Hey les gars, si vous avez des envies d'histoires à lire, vous pouvez pas attendre qu'on soit de retour à Story Brooke ?"
Adossée sur le mur, je regardais ces abrutis fouiller dans les livres. Ils imaginaient quoi là ? Qu'on allait trouver un plan du palais pour s'échapper ? Un levier ... Accrochez-vous ? Putain, non, non, et non ! Et ben si ... Des hurlements se font entendre tandis que la petite troupe tombe dans la cave. Remarque, cet endroit est ce qu'il y a de plus sympa pour le moment. Je reste en arrière, hors de question que je risque ma vie pour une équipe de bras cassés pareille. Et un cul-de-sac, un ! Je regarde le génie faire l'imbécile, il mérite sérieusement son surnom de Bozzo celui-là. Il a conscience de passer pour un boulet ? Non, je ne lui poserai pas la question, je veux juste me barrer d'ici et retrouver mes pouvoirs. Juste ça ... C'est possible ?
Un tapis roulant ? Ok ... Et, un disque ? Je l'esquive. Ouf ... Il est fou de gueuler ainsi celui-là ?
"Tu veux pas arrêter d'actionner tous les leviers que tu vois, bordel de merde !? C'est quoi ton problème ? Limite la gamine elle serait moins idiote ! Mets tes mains à ton cul et fais l'avion, mais dans tous les cas, tu arrêtes d'actionner tout ce que tu vois !"
Bon d'accord, je suis en colère. Mais y'a de quoi, non ? Ohla, ohlala, je vais tomber ... je vais ... ah ben non, c'est fini, c'est ... Non, la gamine ? Sérieux ? Bon, ok, si j'étais de bonne foi, je reverrais mon jugement. Mais je ne le suis pas.
"Quand je dis qu'il sert à rien Bozzo. C'est la gamine qui nous sauve la mise."
Ouais bon, ok, c'est limite comme façon de remercier, mais n'attendez pas plus venant de moi. Bon, puis vu le nombre de gardes devant nous je ne vais pas m'amuser à lui sauter dans les bras et à lui dire merci. Le combat est alors engagé et je reste en arrière. J'essaie encore et toujours de faire apparaitre mes boules de feu mais rien n'y fait, je suis totalement inutile. Un garde tente de venir vers moi et je réussis à l'esquiver, remarquant alors que des tapis volants ont fait leur apparition. Je ne vais pas monter là-dessus ! Parce que genre, tu as le choix ma petite Absynthe ? Et merde ! Et voilà, je saute sur le tapis et je suis la troupe. Heureusement, je n'ai pas le vertige. Oula. Pourquoi on vient de tomber ? J'ai pas tout suivi là ... Mais c'est un ... scorpion !
Je déteste ces bestioles-là. Et je ne sais pas pourquoi, mais je décide de tenter une attaque. Sûrement un oubli de ma part, car je n'ai plus mes pouvoirs. Pensant être toujours un hybride, je m'approche du scorpion et je tente d'envoyer ... une boule de feu ... Et merde !
"Si tu ne trouves pas une solution pour que je retrouve mes pouvoirs, je t'assure que si tu parviens à te sortir d'ici, c'est moi qui te tuerais."
Je n'avais pas prévu que le scorpion contre-attaque. Touchée à la jambe gauche, il se rue aussi sur Adam et le touche lui aussi. Je me recule en boîtant et aperçoit Yago s'approcher de scarabées en train de tomber.
"C'est qui exactement celui-là au fait ? Non parce que si Bozzo lui fait pas confiance, ça signifie que je peux lui faire confiance ...."
Nessim maintenait le petite princesse derrière lui, sabre au clair, près a s'en servir au moindre geste brusque. Ils avaient entendu dire qu'il y avait eu du grabuge au palais, suite à l'arrivée d’étrangers. Évidemment, ils avaient fait le lien avec Maxine et avaient décidé de venir jeter un cou d’œil, juste au cas ou. Après tout, ils étaient devenus amis non ? Et l'amitié c'était prendre soin les uns des autres, même si a la base on était juste des voleurs sans cœurs. Mais a cet instant, le voleur se disait que peut être il aurait mieux fait de réfléchir un peu avant d'agir. Il para un coup de sabre et recula, maintenant l'adolescente derrière lui en pestant mentalement.
Quand a Maxine elle observait la scène avec un mélange entre de l’intérêt et une petite pointe d’inquiétude. Et si ils se blessaient avec les lames ? Ah eh bien elle leur ferait un pansement, comme ils disaient de faire dan le chapitre 547 de se faire des amis pour les nuls, section petits bobos. Ils disaient que faire un bisou magique ca aidait en plus ! Elle chercha les autres deux yeux alors que Nassim la poussait en arrière de plus en plus, mais tout le monde la dépassait d'une bonne tête aussi ne voyait elle qu'une masse compacte d'épaules et de dos. Ou étaient Amélia et Adam ? Et puis Yago qu'elle ne voyait plus ! La princesse rajusta son nounours a dos quand tout a coup, elle se sentit soulevée par le col pour voir qu'un garde la maintenait a quelques centimètres du sol. Elle lui fit un petit sourire et un coucou de la main qu'il ne lui rendit pas, se contentant de la dévisager durement en se demandant quel drôle de bestiole il avait trouvé la. Puis, alors qu'elle regardait tranquillement d'avant en arrière, elle le senti agripper son nounours-a-dos pour le lui retirer.
"Hey ! Mais c'est mon nounours rendez le moi s'il vous plais !"
Elle tendait les mains au dessus pour attraper l'ourson hors de sa portée, alors que l'autre s'amusait. La princesse voulait son nounours. C'était un cadeau d'Alice ! lle voulait juste le récupérer il était a elle ! Son pied partit et l'homme la lâcha tout a coup alors qu'une intense expression de douleur passait sur son visage. Il se plia en deux et se roula en boule sur le sol alors que la petite ramassait son ours en l'observant.
"Ca va ? Je vous ai fait mal ? Je suis désolée, j'ai pas fait exprès, c'est Zach qui m'a dit que quand un garçon me prenait mes affaires et m’embêtait je devais soit aller le voir soit mettre un coup de pied entre les jambes, mais la il n'est pas la et puis je ne savais pas que ca ferai ca. Je croyais que c'était un bouton pour vous faire devenir tout gentil ! Mais vous savez, je suis sure qu'il ne le savait pas Zach, mais je lui dirai ce que ca a fait, je suis sure que ca l’intéressera parce que vous savez il aime bien la biologie et c'est un peu comme un expérience vous savez ? Parce que la je ne pouvais pas trop aller le chercher parce qu'il était trop loin et puis c'est le génie qui nous a emmené mais ..."
Elle sentit qu'on la prenait a la taille pour l'éloigner du bonhomme mais continua a parler alors que Nessim la passait a un de ses amis bien plus grand qui maintenait la princesse au dessus de sa tête pour la maintenir hors de la cohue. Et puis elle se sentit a nouveau prise par le col - c'était une nouvelle habitude ? - et fit de grand signe a ses amis qui avec un grand sourire.
"A plus tard les copains !!! Bisous ! On se reverra plus tard ! "
Puis Adam la posa sur un tapis sur lequel elle s'installa tranquillement en tailleurs. C'était bien comme ça qu'il fallait fait il lui semblait, elle avait lu des livres un peu partout. Elle remarqua qu'a ses cotés, Adam se déshabillait. Mais pourquoi il faisait ça ? Ça voulait dire qu’elle devait faire pareille ? Oh et Amélia ... Maxine se mit a palir subitement en voyant le sang qui la couvrait et s'approcha dangereusement du bord du tapis, inquiète
"Dis tu vas pas mourir hein !!" S'écria elle paniquée. "Parce que je ne veux pas que tu meurs après les gens ils font des choses horribles et puis tu va pleurer et je ne veux pas que tu soit triste tu sais ! Parce que je t'aime bien mais s'il te plais ne meurs pas ! Parce que quand tu meurs après les gens qui t'aiment ils se retrouvent tous seuls et ils sont tous perdus et tous tristes et puis ils pourront plus te faire de câlins et ils seront obligés de partir et tu ne sera plus jamais la pour leur raconter des histoire ou leur donner du chocolat ... Tiens, j'en ai garder un bout tu n'as qu'a le prendre ça t'aidera a guerir je suis sure !"
L'ex lionne finit par rassurer Maxine qui se força a se calmer pour se rasseoir correctement pendant qu'ils survolaient la ville. Puis elle finit par s'allonger sur le ventre sur son tapis en lui expliquant qu'elle n'était jamais montée sur un tapis volant et qu'elle trouvait qu'il était un super tapis volant, avant se serrer son nounours contre elle en regardant le paysage. Comme quoi il faisait un super doudou. Et puis soudain, une gigantesque créature sortit de sous une dune de sable et les fit tous basculer, la faisant tomber la tête la première dans le sable. Elle s'essuya rapidement la bouche et la langue - parce qu'on lui avait déja fait essayer et manger du sable, elle n'aimait pas - avant de regarder autour d'elle pour voir un scorpion géant. Rapidement, elle s'approcha d'Adam, elle lui avait promis d'être sage pour rester avec lui non ? Et l'homme lui ordonna de rester derrière lui. La demoiselle hocha la tête doucement en remettant son sac sur le dos. Bon, rester derrière lui ...
Elle recula d'un pas et se mis pile dans son dos, effectuant les même gestes que lui comme une imitatrice. en essayant de rester totalement derrière lui. C'était un nouveau jeu avec le scorpion ? Il y en avait un autre derrière et ils devaient essayer de gagner ? Concentrée, elle ne quittait pas le dos du blond quand tout a coup, Absynthe s’avança et ... ne fit rien. La princesse pencha la tête sur le coté en se demandant si quelque chose lui avait échappé avant de secouer la tête. Non, elle devait se concentrer. Sauf que le scorpion se rua sur Adam et l'envoya a terre derriere Maxine.
Paniquée, cele ci se retourna vers son ami les larmes aux eux avant de le voir se redresser difficilement un peu plus loin. Puis elle fixa le scorpion, l'air mécontente avant d'attraper se faire des amis pour les nuls. Tout en le feuilletant, elle fit un pas sur le coté alors que la queue de la bestiole se plantait la ou elle était juste avant. Alors ....
Chapitre 898 : Un ami bléssé.
Si votre ami a été attaqué par une personne ou un animal - comme un scorpion géant par exemple - vous devez le défendre au péril de votre vie. Grondez le fautif et essayer de leur faire faire la paix !
PS : Face aux scorpions géants nous vous conseillons de faire attention a leurs habitudes belliqueuses, ils ont mauvais caractère.
Elle hocha la tête et observa les illustrations avant de remettre livre dans son sac et de prendre une expression mécontente et se s'avancer pour se planter devant la bestiole en levant un doigt comme le faisaient certains de ses professeurs.
"HEY ! Tu n'as pas été gentil avec Adam, c'est très vilain, méchant scorpion ! Je ne suis pas contente du tout alors il faut que tu t'excuse parce que c'était méchant de ta part parce qu'il ne t'avait rien fait d'abord ! Il est un peu comme Ronchon l'ours parce qu'il grogne beaucoup, mais en fait il est très gentil et puis c'est mon ami alors tu le laisse tranquille ! Vilain scorpion géant ! "
La bestiole c'était arrêtée un instant, comme médusée qu'un bipède a l'apparence aussi fragile ne lui fasse la morale. Mais il sembla se rappeler qu'il faisait au moins une vingtaine de fois sa taille et arqua sa queue avait de l'envoyer sur Maxine. La princesse se décala au dernier moment, alors que sa djellaba se faisait déchirée, et le fixa, les poings sur les hanches, indemne.
D'un geste elle attrapa la queue du scorpion et se laissa entraînée alors qu'il la retirait pour finalement se laisser tomber sur son dos et s'approcher de sa tête. L'animal se cambrait et tentait de l’éjecter mais elle s'accrocha et finit par atteindre le crane de la créature, pour lever la main et lui mettre une petite tape, les sourcils froncés.
"J'ai dit c'est pas bien, vilain scorpion !"
Elle se redressa et recula, avant de voir la queue de la créature qui s'agitait a une vitesse folle au dessus de sa tête. Prenant son élan, elle courut et sauta pour attérir en roulé boulé dans le sable et s’arrêter finalement sur les fesses, les jambes tendues devant elle. Au moment ou elle avait sauté, le scorpion avait baissé sa queue se fiant a l'endroit ou il l'avait senti se tenir, et avait frappé, se blessant cruellement. Mine de rien, Maxine attrapa Nounours et le secoua avant d'épousseter ses vêtements du sable qui les couvrait, pour revenir tranquillement vers Adam et Amélia.
"Tu sais j'ai essayé de rester derrière toi mais le scorpion t'a fais allé derrière moi alors je suis allée le gronder. " Puis un cri retentir et tournant les yeux, elle aperçut Zoltan qui courrait dans le sable a la suite de Yago dans les pattes duquel elle vit les scarabées d'or.
"Revient là mécréant ! Je vais t'arracher les plumes une par une ! Sale crâne de piaf !"
Puis il se mélangea les pieds et s'étala dans le sable, avant d'en recracher avec un rictus de dégoût. Oh eh bien Yago avaiot apparemment eut ce qu'il voulait, c'était plus tot bien non ?
▬ « GENRE C'LA GAMINE QUI NOUS SAUVE LA VIE ? OK. » La gamine ! Comment ca elle a surpasser le génie ? Mais je suis pas d'accord ! Pas du tout d'accord même ! Comment cette petite chose qui parle trop à fait ? Non y'avais un piège quelque part ! C'était une illusion ! Que tout le monde fasse gaffe, elle va nous scalper ! Ah non. Allonger sur le tapis, j'attendais que tout le monde dégage sa croupe, parce qu'ils m’écrasaient. Oh la la, ca manquait de sport ! Non mais je vous jure, ils m’écrasaient avec leur poids d’éléphant ! J'avais une vue terrible sur le decolleté de Simone. Pour le coup j'aurais apprécier qu'elle reste comme elle était, y'avais que ca de jolie. Bah quoi ? Si on a plus le droit de dire ce qu'on pense ! La masse c'étaient enfin dégager, et je pu me relever en frottant mon tissu pour retirer la poussière. Si tu préfère je peux le remettre et laisser Marie l'arreter ..." NAN ! J'avais levé les mains dans sa direction en hurlant, en m'etranglant dans mes mots. Puis je plissais les yeux, en remarquant un truc rouge qui volait à coté d'elle. Par tout les génie ! C'est...
▬ « LE PERROQUET ! Qu'es ce que tu fais là vil créature ? » M'ecriais-je, en lançant un regard accusateur au piaf. Je m'approchais de lui avec un air menaçant. La dernière fois que j'avais vue cette crapule il était prisonnier de l'autre lampe avec Jafar. Pourquoi il y était plus ? Je sentais une méfiance s'installer, grognant dans le vide. Me dite pas que cette gamine la trouver quelque part et à cru que c'était un chien abandonnée ? Non parce que cette crâne de piaf était capable de tout ! Je masquais pas cette perturbation, serrant les scarabée dans ma mains. Oh non mon piaf. Je comprend tes intentions, et tu les auras pas ! "Qu'est ce que toi tu fais la grand bleu ? Ça fais des années qu'on vous a pas vues ici !"
Des années ? Alors ca, pour des années c'est des années oui ! Mais comment ca des années ? Ca voulait dire qu'il trainait à Agrabah depuis un moment ? J'étais devenu nerveux subitement, gardant un œil aviser sur la bête avant de le dévisager en contournant la petite. Ouai. Sale oiseau. Et pis l'autre Simone qui m'insulte de bozzo. C'est quoi un Bozzo d'abord ? Oh tanpis !
▬ « Mais ! C'est pas possible vous êtes partout les gars ! » Déclarais-je en m'arrêtant dans le couloir face à l'armée de gardes qui nous faisait face. Rah, toujours là pour nous mettre des batons dans les roues ! « Bon écoutez, vous faites bien votre job, vous avez une famille à nourrir ce qui est complétement normal, je comprend ... » J'ecartais les mains comme tout bon entrepreneur ! Mais le gros moches me souriait bizzarement, avec ses sourcils broussailleux digne des forêt amazonienne. Alors que je semblais prendre le contrôle de la sittuation – c'est ce qu'il m'a semblée, vous moquez pas- je claquais des doigts pour faire apparaître de l'or sous leur yeux. « Voilà, on fait comme ca. Tout ca pour vous et nous on s'en va d'accord ? » Ils fixèrent le tas, d'un œil avare et même que l'un d'eux ce mit à baver comme un gros chien. Beurk, je d'eu m'ecarter pour sauver mes vêtements. L'un deux s'approcha et les toucha de sa mains, souriant plus que jamais.
« Eh les gars, c'est du vrai ! » S'exclama t-il. Les gardes sautèrent alors dans l'or, avant que tous ne ce transforme en liquide et ce déverse sur le sol. Surpris, la colère envahis leur traits alors qu'ils ce tournaient vers moi. Oups. Je tirais sur mon col de mon echarpe, avalant durement ma salive.
▬ « Eh ouai, je réussis pas toujours les vœux qu'es ce que vous voulez ... » Ah bah plus apparement ! L'un d'eux envoya son poing dans ma figure, un craquement retentit avant que je ne tombe sur le sol en me cognant la tête. Ah. La bataille avait commencer apparement. Les étoiles dansaient devant mes yeux, une immense douleur me brûlant le nez et ce deversait dans tout mon visage. Punaise, sacrée crochet le gaillard ! Et le garde mit le génie K.O ! Ca sonnait comme un match de boxe dans ma tête. Je me relevais en me frottant le nez, observant les autres ce battre avec des gens masqués. Ehhhhn c'est le voleur de ce matin ca ! Bon il fallait qu'on sorte de là mais comment ...Je portais mes doigts sur mon menton en réfléchissant, avant de voir un garde me foncer dessus comme un bon gros phacochère. Un hurlement s'échappa de ma gorge, disparaissant et réaparaissant derrière lui. Il voulait que le génie ce batte ? Très bien, le génie allait ce battre ! En moins ne deux, je me fis apparaître des muscles en prenant une apparence de catcheur. J'ecartais les bras en bondissant sur mes pieds.
▬ « Allez viens mon gaillard, je t'attend ! » Ma voix était devenu bourrue et un immense sourire ornait mes lèvres. Le garde me fonçait dessus, et je le chopais par la taille pour le soulever de terre, et sauter sur le sol en l'ecrasant de tout mon poids. Puis je roulais avec lui avant de m'installer sur son dos et de remonter ses pieds vers lui. Il ce mit à frapper le sol en suppliant d'arrêter. « J'ai pas très bien entendu, tu peu répété ? » demandais-je, en faisant grandir mon oreille de la taille d'une assiettes pour comprendre. Ah, pardon ? Ah. S'excuser ? Ah. Tromper sa femme ? Pourquoi pas. Tuer la grand mère ? Enterrer le chien ? Voler un pauvre ? Ohhhh c'est fou ce qu'on peu faire dire au gens ! « Ouuuuh j'en connais un qui a pêché ... » lachais-je moqueur. Tapis volant ? Je resserais ma prise au niveau de ses jambes, plaquant une mains gigantesques sur sa tête pour la tourner vers moi. « Répète un peu ? » Le menaçais-je. Tapis volant. Dans la pièce secrète du sultan ? Je lachais le garde qui s'ecroula à terre, tenant ses jambes en pleurant. « Merci beaucoup de ta coopération ! » Sur ce, je repris mon apparence normal, me téléportant hors du couloirs dans lequel tout le monde ce battait. Des tapis volant ! Non mais vous imaginez ?
▬ « Tapis ? Tapiiiiis ! » Appelais-je, les mains sur la bouche et arpentant le couloirs en me cachant des que des gardes apparaissait.
« Qu'es tu fiche le grand tordu ?! On s'échappe comme un lâche ? » Cette voix de perroquet ...je tournais la tête pour apercevoir l'oiseau qui volait à coté de moi.
▬ « Toi le crâne de piaf ... » Je chopais l'oiseau qui ce mit à hurler, bloquant son bec alors qu'il volait furieusement des ailes. « Ou sont les tapis volant ? » Un ricanement s'en suivie, alors que je lachais son bec tout en le gardant coincé entre mes bras.
« Ou sont les scabarée ? »
▬ « Ah nous y voilà ! Ta pas l'avantage le crâne de piaf, donc tu me dis ou est la pièce du Sultan ou je t'arrache les plumes une par une ! » Non mais c'est qui le chef ? C'est moi le chef !
« T'oserais pas ! » Me défia t-il, plongeant son regard de criminel dans le miens. Je levais mes doigts, que je fis bouger d'un air menaçant, puis je tirais sur une plume, puis sur une autre. « Ok ok, molo coco, d'accord ? Arrêteeeeeeeuuuuh ! La gauuuuche elle est sur la gauuuuche ! Non pas celle là, c'est ma préf...Droite ! C'est à droite ! » Je lachais l'avorton, qui tomba par terre en essayant de remettre ces pauvres plumes une par une.
▬ « Tu vois quand tu veux tu te montre utile ! » Lachais-je railleur, avant de tourner vers la droite. J'ouvrais grand les portes d'un air théatral. Le perroquet leva les yeux au ciel en marchant à coté de moi. Il me montra les tapis roulés sur eux même. Je m'approchais d'eux et tapotais leur tissu. Ils ce mirent à bouger, avant de s'envoler dans les airs et de s'arrêter en me fixant. Enfin, si ca pouvait me fixer du moins ils le feraient …
▬ « Ok les gars, opérations commando ! » Des tâches de guerre apparut sur mes joues, prenant une fausse voix bourrue pour me faire entendre. Yago ce moqua de moi et je lui mis un bon gros coup de pied qui le fit voler dans le mur. Il lacha une plainte avant de s'ecrouler par terre. Un tapis ce dressa devant moi, m'invitant à monter sur son dos. Je sautais sur lui, tout en me positionnant comme un surfeur, bras tandu et gardant mon équilibre. Les tapis ce mirent en route, volant dans le couloir à toute vitesse. Les bruits de lutte de firent entendre, et bientôt on revenait dans la pièce ou tout le monde ce tapais dessus. Bravo pour la discrétion … Je leur avais dis d'être silencieux ! Et non, non bien sur ils frappent tous le premier gardes qu'ils voient ! Pffff, ca écoute jamais de toute façon les humains. Je lançais une petite claque à mon tapis, lui ordonnant d'avancer, avant que l'air ne s'engouffre dans ma gorge et que je ne cris :
▬ « GERONIMOOOOOOOO !!! » qui raisonna dans toute la salle. Tout le monde s'arrêta pour me dévisager. Beh quoi ? J'ai vue un gars détraquée avec un noeud papillions hurler dans ca dans une boite. Et après c'est moi le détraquée hein ? Tsss. Une fois que tout le monde était montée sur les tapis, nous fîmes demi tour et nous lançant à une vitesse folle dans le couloirs, les mosaïques colorés défilant à travers les murs. Puis bientôt, on ce retrouvait dehors, hors du palais en passant dans les rues du marchés. Les gens nous regardaient passés, alors que les enfants criais de joie en courant après les tapis. Les maisons laissèrent place à un désert brûlant. Et alors qu'on s'y attendait pas, du sable vola dans notre direction en nous faisant perdre le contrôle de notre tapis.
Je vint m'ecrouler auprès d'un énorme scorpion, qui ce dresssa de toute sa taille pour nous attaquer. Wow. Attendez une minute. Un scorpion géant ? Comment ca un scorpion géant ? Si tu ne trouves pas une solution pour que je retrouve mes pouvoirs, je t'assure que si tu parviens à te sortir d'ici, c'est moi qui te tuerais. Un rire fou s'échappa de ma gorge, avant que je ne m'approche d'elle en saisissant ses poignets. Mais je connaissais ses bracelets ! Seules les génies pouvaient les retirers ! Elle dégagea son poignet avec hargne, avant que je n'eclate de nouveau de rire.
▬ « Ce serait dommage de me tuer alors que je peu les retirers ! » Elle ecarquilla les yeux, alors que je plaçais mes mains sur ma bouche en mimant le faite que j'avais trop parler. Plein de malice, je me détournais pour apercevoir le crâne de piaf voler avec les scarabée dans les pattes. « NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! » Je me lançais à sa poursuite, lui lançant des insultes, manquant de le choper par la gorge. « Revient là mécréant ! Je vais t'arracher les plumes une par une ! Sale crâne de piaf ! » Hurlais-je, avant de perdre l'equilibre dans la dune et de me ramasser la tête dans le sable. Je relevais la tête en crachant les grins coincés dans ma gorge, avant que je ne sente quelque chose se resserer au niveau de ma taille. Je touchais du bout du doigt la pince du scorpion en penchant la tête d'un air dubitatif. « Wow, c'est costaud ! » Commentais-je, avant de me retrouver face au yeux de l'animal.
▬ « Pas de panique, je sais ce qu'il faut faire dans ses cas là ! » Dis-je d'une voix assurer, avant de prendre un air comique. « Saluuuut ! Enchantée, je suis le génie ! Tu veux pas bouffer Simone ? Non ? Ou bien le mec un peu baraquée là bas, tu vois ? C'est du muscle, que du muscle ! T'aura du calcium, des fer, des Vitamine ABCDXYZ, tout l'alphabet ! » Et le pire c'est qu'a chaque fois, le scorpion balançais sa tête de gauche à droite pour me dire non. « Tu sais que t'es compliquée ? Oh allez on va faire ca. Tu me lache et je te ramène un bon gros oiseau ! » Il secoua de nouveau la tête, alors que je sentais ma patience s'evanouir. « LACHE MOI CE VAURIEN M'A VOLER MES SCARABEE !! » Je me suis mise à me débattre, et ca ne plus pas au scorpion qui resserais ca prise avant de m'envoyer valser dans le sable. « Maydeyyyyyyyy maydeyyyyyyyyyy ! » Hurlais-je pendant le vol avant d'attérir dans une dune, complétement sonner. Je sentais quelque chose me brûler à l'abdomen. Oh du sang. C'est rigolo.