« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Fascinée, Anastasia but chacune des explications de la jeune interne sans faire attention à son ton un peu cassant. Chacun son truc, après tout. Anya était également très pointilleuse quand il s'agissait de son domaine de spécialités, alors elle comprenait que les autres le soient également. Puis elle se demanda si elle n'aurait pas un jour besoin de consulter. Et si l'accouchement se passait mal ? Il était un peu tôt pour y songer, mais cela entrerait sûrement dans les traumatismes qui venaient d'être mentionnés. Ceci étant dit, c'était plus facile à dire qu'à faire car en ce moment la rouquine s'interrogeait de plus en plus sur tout ça. Le terme qui approchait devait l'angoisser bien plus qu'elle ne voulait bien se l'avouer mais les cauchemars avec Raspoutine n'aidaient clairement pas, au point qu'elle n'y pense plus seulement dans son lit. Et l'interne venait de lui tendre une perche... Que faire ? Balancer ses plus noirs cauchemars à une quasi inconnue ? Anastasia était très pudique et un peu trop fière pour chercher de l'aide. Ceci étant dit, elle dormait de moins en moins bien et n'avait pas encore osé parler de ses rêves à Dimitri, histoire de le préserver. Ou de se préserver ? Indépendante qu'elle était, Anya n'aimait après tout pas montrer ses failles, encore moins à un homme qui la pensait en sucre depuis qu'elle était tombée enceinte. Se mordillant nerveusement la lèvre, la rouquine pesa le pour et le contre avant de finalement se jeter à l'eau : - Hum... eh bien disons que oui, commença t-elle en cherchant scrupuleusement ses mots. Vous vous intéressez à la psycho alors j'ai bon espoir que vous ne trouviez pas ça stupide mais je fais de plus en plus souvent le même cauchemar impliquant une personne malveillante de mon passé et je n'en dors littéralement presque plus la nuit. C'est grave, docteur ?
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
J'écoutais attentivement, les paroles de la jeune femme. Ainsi donc, elle faisait des cauchemars, impliquant une personne malveillante de son passé. Ça n'avait clairement, rien à voir, avec une quelconque, angoisse de femme enceinte ou que sais-je d'autres. Les rêves, étaient un sujet, qui me passionnaient tout particulièrement. On, ne dirait pas comme ça, mais en réalité, les images qu'ils nous projetaient, pouvaient révéler des craintes, bien enfouis au fond de notre subconscient :
- Ça, n'a rien de « grave » ni même de « stupide », si vous, vous posez la question. Mais, ça peu vouloir, dire quelque chose. Je, ne suis que novice là dedans. Aussi, tout ce que je peux dire, ne sera très certainement que spéculation. Mais ça peut s’interpréter comme de la fuite. Je m'explique. Cette personne revient peut-être vous « hanter », parce que quelque part, vous cherchez plus ou moins à fuir votre passé.
Peut-être le docteur Fields, en saurait-elle plus que moi. Je, n'en savais rien. Et, je n'avais pas envie de l'aiguiller sur une fausse piste. Ni même de lui dire de manière abrupte « c'est pas mon domaine de compétence, allez consulter un psy ». Non clairement pas, ça se faisait pas :
- Écoutez, on arrive devant, le cours dis-je en lui montrant les portes vitrés qui se dessinaient peu à peu devant nous. Ce que je vous propose. Je finit ma journée à quinze heures aujourd'hui, et en plus de ça. J'ai deux jours de repos juste après. Donc, on peu aller se boire un café/thé/chocolat ce que vous voulez, et à ce moment là on peu discuter un peu plus, de vos rêves. C'est parfois, plus facile, de se confier à des inconnus, qu'à des gens qui nous sont proches. Ça donne, des fois, moins l'impression d'être jugé, ou d'être prise pour une petite chose fragile.
Pertinent, conseil Ava. Dommage que tu ne l'applique pas vraiment sur toi ou même Maya songeais-je
Le pire, étant qu'effectivement, je refusais limite que Maya se confit à des inconnus. Je devais sûrement, être un peu trop protectrice avec elle, mais j'y pouvais rien. C'était ma meilleure amie. Et même si on vivait pas chez les bisounours. J'avais, ce naïf espoir, qu'elle continue plus ou moins à avoir ce caractère idéaliste, et que personne ne vienne le lui casser.
Les spéculations de la jeune interne étaient pour le moins surprenantes. Anya n'arrivait même pas à savoir s'il serait plus rassurant de "simplement" fuir le passé plutôt que d'être angoissée par la grossesse. Et si les deux étaient liés ? Depuis qu'elle faisait des cauchemars aussi fréquents, la rouquine se posait beaucoup de questions et ses nuits n'en étaient que plus mauvaises. Bien sûr, elle n'avait pas encore trouvé le courage pour en parler à Dimitri. Rien que l'annonce de sa grossesse - un peu directe, il fallait bien l'admettre - avait été une véritable épreuve ! Et pourtant, il s'agissait, du moins dan l'esprit d'Anya, d'un événement heureux... Alors comment lui faire part de ses inquiétudes à lui qui en avait tellement ? Un vrai casse-tête, assurément, qui ne faisait qu'ajouter au cercle vicieux de la psyché d'Anastasia. C'est donc avec joie qu'elle accueillit la proposition du futur médecin de se revoir après le cours, d'autant, qu'en effet, Anya n'était certainement pas une petite chose fragile ! Ou du moins pas la plupart du temps. - J'aime bien le thé, sourit la rouquine. Je ne sais pas si c'est trop conseillé pendant la grossesse ou pas mais personne ne m'a rien dit et pour le moment le bébé va bien. C'est maman qui a un problème, en fait, ajouta t-elle mentalement en se retenant de rouler des yeux. Les deux femmes convinrent alors de se retrouver dans le café au coin de la rue, histoire de ne pas se rencontrer dans la cafétéria de l'hôpital mais en dehors, dans une atmosphère plus neutre. Après quoi, Anya poussa la porte du cours pour futures mamans et constata bientôt qu'elle était la seule à ne pas être accompagné. En effet, la plupart des mères en devenir étaient avec le père de leur enfant, parfois leur mère ou simplement une amie. Mais pas Anya. De mère, elle n'en avait pas. D'amies, elle n'y avait pas pensé et Lizzie en faisait bien assez pour elle comme ça. Quant à Anna, elle travaillait probablement et Anya ne savait pas trop si elles étaient amies ou si elles entretenaient simplement une relation commercialo-amicale. Quant à Dimitri, Anya avait préféré évité de l'impliquer trop tôt, des fois que les cours ne lui - leur ? - conviennent pas ou le stressent ou peu importe. La rouquine s'installa donc seule et attendit les instructions.
Elle quitta le cours à 15h et se précipita aux toilettes, Mini Chose ayant la bonne idée de jouer au ballon avec sa vessie. Anastasia serait donc légèrement en retard et d'autant plus si elle ne trouvait pas la sortie de cet hôpital si grand et mal indiqué. Par chance, ce ne fut pas le cas et la jeune femme retrouva sa spécialiste des rêves à peine 10 minutes plus tard que l'heure de rendez-vous. - Désolée, depuis que je me dandine comme un canard et que je fais pipi toutes les heures j'ai du mal avec la ponctualité, expliqua t-elle en s'asseyant en face de la jeune femme. Puis elle grimaça comme pour s'excuser d'avoir parlé aussi franchement. C'était tout elle, ça. Vraiment typique. Il ne restait qu'à espérer qu'elle ne lui tiendrait pas rigueur. - J'espère que je ne vous ai pas trop fait attendre ? demanda Anya comme si de rien n'était en retirant son manteau. Ce que vous pouvez m'apprendre ou m'aider à comprendre sur ce qui se passe en ce moment dans ma tête quand je dors m'intéresse vraiment. Et puis vous n'êtes pas psy, du moins pas encore, alors je n'aurais peut-être pas l'impression de me faire violer mentalement. Parce que c'est déjà arrivé, qu'on entre dans mon esprit sans demander. Littéralement, je veux dire. Et ça ne m'a pas plu, conclut la jeune femme pour faire court.
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
Ainsi donc, fut convenu le rendez vous. Je laissais donc la jeune femme rousse, allé à son cours, pendant que moi, je me rendait, à nouveau en chirurgie. Ma pause était finit, et on me demandait avec une collègue de promo sur une intervention. On faisait, rien de bien folichon, mais c'était pour qu'on apprenne sous la tutelle d'un diplômé. C'était dans ces moments là, qu'il fallait tout laisser de côté. Exit, les soucis personnels, peu importe que ton copain te trompe, que t'ai des soucis avec ta mère, ou que sais-je d'autres. On était avant tout là, pour sauver des vies.
A quinze heure, ma journée était finit. Je ne rêvais que d'un bain chaud et d'un lit douillet, mais j'avais un engagement à tenir du coup, ça serait pour plus tard. Et puis, il fallait que je passe voir Maya demain aussi. J'y songerais plus tard. Là, je devais me concentrer sur mon engagement. C'est donc enfilant ma veste, et chopant mon vieux sac de cour, qui m'avait accompagné toutes mes années lycées et bien plus encore, que je me dirigeais vers le parking de l'hôpital, afin de récupérer ma vieille voiture. Il faudrait que je songe à en changer. Un jour, quand mon salaire ne sera pas uniquement celui d'une barista dans un coffee shop. J'étais encore très loin d'avoir finit mes études, particulièrement, si je voulais réellement devenir chirurgienne. Pour le moment, j'avais pas encore réellement prit de décision, je restais donc toujours en chirurgie.
Apparemment, ma nouvelle connaissance semblait un peu en retard, le cours aurait-il finit à la bourre ? Ca, ne m'étonnait pas tellement à vrai dire, en ce moment certains service avaient tendance à être rarement ponctuel. C'était pas mes oignons, du coup je gardais mon opinion pour moi à savoir que ça faisait pas hyper pro. Finalement, la rouquine pointa le bout de son nez après s'être excusé. Je balayais d'ailleurs les dites excuses d'un revers de main, c'est bon elle avait pas besoin de le faire, les imprévus ça arrive à tout le monde, j'allais pas lui en vouloir pour ça :
- Déjà avant de vous aider, il va falloir m'en dire plus, sur ces rêves, et sur cette personne malveillante que vous voyez. Après je le répète, ça ne restera que des spéculations
La jeune femme balaya les excuses d'un revers de la main - littéralement - et Anya en profita pour s'installer en face d'elle, déposant son sac sur une chaise vide à proximité et retirant son manteau pour l'accrocher derrière elle avant de concentrer toute son attention sur la jeune femme en face d'elle. Cette dernière ne perdit d'ailleurs pas un seul instant pour rentrer à nouveau dans le vif du sujet : les rêves, ou plutôt les cauchemars, qui perturbaient les nuits de la rouquine de plus en plus fréquemment. Directe et droit au but, c'était un état d'esprit qui convenait bien à la personnalité franche d'Anastasia. D'ailleurs, c'était cet aspect de la personnalité de la rouquine qui allait entrer en jeu car elle devait jouer cartes sur table si elle espérait pouvoir trouver un peu d'aide auprès de cette interne passionnée de psychologie. Par chance, l'interne en médecine ne connaissait pas Raspoutine, contrairement à Dimitri. Elle ne pouvait pas éveiller chez elle des souvenirs malvenus et savait aussi qu'elle serait écoutée avec impartialité et neutralité, un peu comme chez le psy au final. Sauf que la jeune femme n'était justement pas psy et cela faisait toute la différence. Anya n'aurait probablement jamais accepté de se confier à une personne disposant d'un diplôme qui certifiait qu'elle avait les compétences nécessaires pour rentrer dans la tête des gens et les comprendre. Cet aspect rebutait bien trop la rouquine, et d'autant plus depuis cette fameuse nuit où Raspoutine avait délibérément glissé son âme spectrale dans la tête de la princesse dans l'espoir de la tuer. De quoi songer à deux fois avant d'ouvrir son esprit aux autres, en effet. Inspirant un grand coup pour se donner le courage de parler éveillée de celui qui la hantait la nuit, Anya conta son histoire : - Quand j'étais petite fille, mon père, Nicolas II, avait un conseiller qui s'appelait Raspoutine et qui était très proche de lui. A moi il me faisait peur et puis papa a aussi fini par le trouver indigne de confiance alors il l'a chassé de la cour. Evidemment, Raspoutine - c'est son nom -, n'a pas spécialement apprécié parce qu'il était sûrement très attiré par le pouvoir et a vendu - littéralement - son âme au diable en échange des pouvoirs nécessaires à la destructions de notre famille, les Romanov. Quelques temps plus tard, le peuple s'est révolté et ma famille est morte, à l'exception de moi-même et de ma grand-mère. Mais j'avais pris un coup sur la tête et j'ai atterri dans un orphelinat sans me rappeler de tout ça et ça m'a ensuite pris dix ans à retrouver ma véritable identité. Et c'est là que Raspoutine est réapparu, toujours aussi pressé de me faire la peau, au point de m'avoir envoyé un cauchemar une crise de somnambulisme pour me tuer. Enfin je ne sais pas si c'est pertinent de vous parlez de tout ça mais c'est de ce sinistre personnage que je rêve presque chaque nuit et je rêve que d'une façon ou d'une autre il me prend mon bébé pour parachever son oeuvre démoniaque. Dieu soit loué je ne pense pas avoir le don de prémonitions, au fond j'espérais que ces rêves traduisaient ma crainte de perdre à nouveau ma famille en train de naitre. Anya avait trop parlé et sans doute pour ne rien dire la plupart du temps. Mais la jeune femme en face d'elle ne l'avait pas interrompue, c'était donc sûrement un signe encourageant. Pourtant, la rouquine se retint bien sûr de la supplier de la conforter dans ses déductions et examina la carte des boissons en attendant la réponse de la jeune interne.
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
J'écoutais avec attention, l'histoire de la jeune femme en face de moi, tapotant, légèrement, mon indexe droit sur le rebord de la table, réfléchissant, marmonnant, dans ma barbe, portant mon indexe à ma bouche, afin de mordiller mon ongle. Le tout, une bonne dizaine de fois. En réalité, mon esprit tournait aussi vite que le moteur d'une voiture. Je tentais d'analyser, décrypter, tout ce qu'elle me disait. Et, j'étais rarement, stoïque dans ses cas là. Un froncement de sourcil, plus tard, et après avoir prit un gorgée de mon cappucino, je la fixais droit dans les yeux, avant de répondre
- C'est sûrement lié. Ce, ne sont que des spéculation, encore une fois. Mais, le fait-est que vous allez être mère, vous êtes sur le point de donner la vie, de construire une famille. Au fond, vous devez avoir peur, que quelque chose d'affreux n'arrive, vous empêchant enfin d'avoir cette famille dont vous rêviez. Et cela se traduit, par l'apparition de ce Raspoutine. Peut-être, même, tentez vous de fuir, quelque chose, et ça se traduit par ça.
Je me calais, contre le dossier de ma chaise, croisant mes mains sur mon menton, levant la tête vers le plafond. Je tenais, à nouveau de réfléchir à comment, tenter de l'aider. Je ne l'enverrais pas en consultation, ce n'était pas ce qu'elle demandait. Elle, semblait juste avoir besoin, de parler, de dire, ce qu'elle avait sur le cœur, d’extérioriser, à une personne externe. Moi, en l’occurrence. Mais, j'admettais, que son « cas » était assez préoccupant. Je veux dire, pas mal, de futur maman étaient stressé, bourré de crainte, et de stresse en plus des hormones. Mais, ça n'avait strictement, rien à voir, avec elle. C'était nettement, moins profond, nettement, moins intéressant. Parce que oui, elle méritait, qu'on s’intéresse, à tout ce qu'elle disait :
- Pardonnez moi de vous poser la question mais...Ça se passe comment avec le futur père ?
Qui sait, peut-être que ça aussi, quelque part, ça jouait. Je, ne connaissais pas leur relation. J'avais demandé sur le ton de la plaisanterie, plus tôt, dans la journée, s'il s'agissait d'une petite nature. Mais, peut-être, était-ce encore une fois, plus profond que ça. Il y avait quelque chose, comme un fil d'Ariane, qui reliait tout ça. On a beau être orpheline, et avoir affronté un sorcier revenu de chez les morts, ce n'était pas pour autant, que l'on se mettait à faire des rêves, du dit sorcier comme ça, sans raison. [/color]
Trop concentrée sur son histoire, à la limite d'une crise de nombrilisme aigu, Anastasia n'avait pas prêté la moindre attention aux signaux non verbaux qui témoignaient non seulement de la concentration mai aussi de toute la réflexion d'Ava. La rouquine avait simplement noté le fait agréable qu'elle ne l'avait pas interrompue, prenant cela comme quelque chose de plutôt positif et encourageant concernant leur possible future relation d'une part mais aussi la conversation-consultation autour de ce thé brûlant. Et finalement, mettant fin à cette réflexion silence, Ava lui fit part de son avis sur la question. A son tour, Anastasia prit le temps de méditer un instant - ce qu'elle faisait rarement, préférant en général parler spontanément pour exprimer tout ce qui lui passait par la tête - avant de reprendre, elle aussi, la parole : - Vous pensez que c'est normal, ces angoisses ? Je veux dire, on dit toujours que les femmes enceintes sont de girouettes, qu'elles stressent pour dire etc mais concrètement ? Des fois je me demande si je ne me prends pas simplement trop la tête pour des prunes et puis je me rappelle qu'on est à Storybrooke et que la magie existe et... Oh, vous n'avez pas envie de me frapper quand je parle, dites ? J'ai l'impression de pas être claire et de ne plus savoir où j'en suis en dehors du fait que j'aime déjà profondément mon bébé, conclut Anastasia en se cachant derrière sa tâche, réalisant qu'elle n'avait pas tenu bien longtemps avant de recommencer à dire tout ce qu'elle pensait sans faire le tri. Oops. Pour ce qui était de se poser et de faire le tri dans ses pensées, il faudrait repasser. Ce n'était vraiment pas le fort d'Anya et cela ne l'avait jamais été. Dimitri, d'ailleurs, ne se serait pas priver pour approuver cette réflexion, tout en songeant secrètement, sûrement que cela faisait le charme de sa fiancée. A présent, il ne restait à espérer qu'Ava la trouvait marrante et non flippante et qu'elle n'allait pas la faire enfermer. Dimitri, justement, fut le sujet suivant de leur conversation. Quand on parle du loup, comme on dit... A croire qu'Ava était une chamane qui lisait dans son esprit. Ce qu'elle n'était sûrement pas le cas, bien sûr. En 2015, il était tout à fait normal d'inclure le père dans l'arrivée de bébé et, justement, Ava avait l'air d'une jeune fille moderne et pertinente, au vu de sa question. Elle devait vraiment avoir un don. Restait à savoir si c'était un don en psychologie ou un don pour des pratiques un peu plus surnaturelles. Toujours est-il qu'elle avait mis le doigt sur quelque chose, peut-ête même sur le coeur du problème, même si Anya doutait que Dimitri ait provoqué ses cauchemars. Elle penchait plus pour le stress couplé à son imagination fertile. A moins que ce ne soit qu'un espoir qu'elle s'efforçait de rendre vrai ? L'un dans l'autre, la question d'Ava lui permettait de dire clairement les choses, qui plus est à une femme qui ne connaissait rien - ou presque - d'elle et qui n'allait pas lui faire payer leur conversation. Et qui, surtout n'était pas psy. Ou pas encore. L'heure de vérité était donc arrivée. A défaut de crever l'asbcès avec Dimitri - même s'il faudrait bien y songer rapidement - Anya se sentait suffidamment en confiance pour ne pas éluder le sujet -comme elle l'avait déjà fait avec certains proches - à coup de demies réponses qui voulaient tout et rien dire et l'aidait surtout à se voiler la face. Inspirant un grand coup, Anya se sejeta à l'eau : - Honnêtement ? Il ne voulait pas du bébé. Il ne l'a pas dit aussi clairement et n'a pas suggéré de ne pas la garder mais les attitudes parlent parfois beaucoup plus que les mots, n'est ce pas ? Toujours est-il qu'il a quand même été là, à chaque moment, il a essayé de faire de son mieux et c'est une bonne chose, non ? Bon, il a aussi fait l'autruche le premier trimestre et ça, c'est une moins bonne chose mais je crois que quand il l'a vue bougée ça a... ça a du déclencher un truc dans sa tête. Enfin, je sais pas trop mais il a changé, dernièrement, il est plus investi. Au risque de passer pour une féministe aigrie il m'a quand même confortée dans mon idée que les hommes sont tous des bébés, conclut Anya en croisant les bras, reculant pour se tasser un peu dans sa chaise et arrondir son dos qui la faisait souffrir de plus en plus.
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
J'eus envie de rire, lorsqu'elle commença à s'empêtrer dans ses explications. Pas pour me moquer. C'était pas tellement mon genre. Non, en fait plutôt parce que même si le sujet était sérieux, elle avait une manière de l'amener qui était plutôt comique. Je, ne pouvais clairement, pas dire, si oui, ou non, c'était normale ou pas ses angoisses. Néanmoins, je savais, que lorsque l'on faisait un cauchemars, contrairement, à ce que la plupart des gens disaient, ça n'avait jamais rien d’anodin. Des fois, ça révélait, une angoisse ou une peur enfouie tout au fond de soit. Que l'on « extériorisait » d'autres fois, c'était couplé à son imagination. Par exemple si l'on visionnait un film d'horreur à la télévision, et que soudainement, on rêvait que l'on se faisait poursuivre par des zombies.
Mais, quoi qu'il en soit, elle répondit, finalement à ma question au sujet de son compagnon. Apparemment, ça ne s'était pas aussi bien passé, qu'elle l'avait espéré au début de sa grossesse. Là, encore, je n'étais pas dans leur couple, je ne pouvais faire que des spéculations. Mais, quelque chose me disait, que eh bien, ça jouait également quelque part. Ça, rajoutait, très certainement, à cette peur de la perte de la famille. Quoi, qu'il en soit, je touillais, la crème de ma boisson, pensivement. Réfléchissant, au meilleur moyen, d'aborder ça avec elle. J'avais parfois, des tendances un peu trop « bourrin » je faisais du mieux que je pouvais, mais le tact et moi, eh ben ça faisait clairement deux. Je reprochais à Maya, d'être trop naïve, mais elle pouvait tout aussi bien me reprocher d'être trop agressive :
- Ça a sûrement, dût rajouter à votre angoisse, que votre compagnon, ne soit pas aussi emballé dirons nous que vous à l'idée de fonder une famille, et d'avoir un bébé. Un cauchemars, particulièrement, comme le votre, ce n'est pas « juste » une imagination, qui s'emballe un peu trop. Ça dénote, quelque chose d'un peu plus profond. Et, je pense que pour vous, c'est votre peur de perdre votre famille. Vous, avez toujours voulu en avoir une, et maintenant que vous êtes à deux doigts de concrétiser ce rêve, certains élément, dans votre vie, font que vous vous angoissez, et ça se traduit par ça [/color]
Du coin de l'œil, Anastasia ne manqua pas de noter qu'Ava remuait son café depuis bien trop longtemps pour que ce ne soit simplement pour faire fondre et mélanger le sucre. Il s'agissait, selon elle, plutôt d'un tic nerveux voire d'une manie destinée à l'aider à se concentrer, vraisemblablement sur la réponse qu'elle allait lui faire. A moins qu'elle n'en ait rien à foutre et se demande ce qu'elle allait bien pouvoir cuisiner au dîner mais Ava n'avait pas l'air d'être de cet acabit là. Anya l'avait vu dans son regard et ses sourcils froncés : Ava l'avait réellement écoutée, depuis le début et tentait sincèrement de lui venir en aide. Au placard la paranoïa, donc. C'était en fait assez intéressant de voir que certains, contrairement à elle, prenaient le temps de réfléchir à ce qu'ils allaient dire avant de simplement se mettre à parler. Finalement, Ava livra son analyse, confirmant avec douceur ce que la rouquine avait imaginé. Au moins je ne suis pas trop mauvaise en psychologie de base, se réconforta t-elle en cassant un morceau de sucre avant de le porter à sa bouche. - Un père qui ne sait pas gérer l'idée d'être père et une mère parano... Cette petite en a bien de la chance, ironisa Anastasia. En tout cas, merci. Vous confirmez certaines de mes suppositions et j'y vois plus clair sur ce qui m'arrive. Vous pensez qu'une verveine le soir avant de dormir m'aiderait à me calmer ? ... Désolée, vous n'êtes pas spécialiste de l'homéopathie, je pense. Mais vous devriez vous lancer dans la psycho, vous seriez bonne. Tiens, pour la peine, je paye votre consommation ! Je vous dois bien ça, non ?
Ava Blackthorn
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Chloé Bennet
WHEN YOUR BEST FRIEND AND YOU
DON'T HAVE THE SAME TASTES
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
J'esquissais un sourire en coin. Parano, c'était vite dit. C'était normale d'être angoissé, surtout, après ce qu'elle m'avait raconté. En revanche, la partie sur l’homéopathie me fit sourire. Si elle savait. Je m'y connaissais parfaitement en plante. C'était un peu ce qui m'avait poussé à devenir médecin. Je pratiquais déjà ça, en assistant notre chamane quand j'étais encore chez moi. Ça me semblait si loin maintenant en y réfléchissant :
- La Verveine de super marché ne vous servira pas à grand chose. Mais, si vous avez besoin de plante pour vous calmer, je peux toujours vous aider. Je m'y connais pas mal en homéopathie figurez vous. Et il me suffira de me « fournir » chez ma meilleure amie. C'est un peu sa spécialité.
J'esquissais un nouveau sourire, tout en finissant mon cappuccino. J'étais doué pour la psycho hein ? A vrai dire, j'y réfléchissais, de plus en plus sérieusement ces derniers temps. Même s'il était, plutôt dure, pour moi d'envisager de réellement changer de voie maintenant. Pourtant, je ne pouvais pas nier être véritablement attiré par cette branche médicale. Incertitude quand tu nous tiens...
- Vous n'êtes pas obligé vous savez, je pratique le conseil gratuit dis-je sur le ton de la plaisanterie, au fait je m'appelle Ava.
On commençait par les conseils et on terminait par les présentation, amusant quand on y pensait. Je fouillais, rapidement dans mon sac à la recherche d'un bout de papier, sur lequel j'inscrivis rapidement, mes coordonnés après avoir triomphé d'un stylo bic récalcitrant :
- Tenez ! Si jamais vous avez besoin de me contacter à nouveau. Vous ne m'embetterez pas, promis juré.