« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Oh mais je ne fume rien, mon grand. L'herbe, c'est pour les faibles. »
Un rictus méprisant était apparu sur le visage de Jefferson ; et quelqu'un qui le connaissait bien ne le reconnaîtrait pas.
« Pas faux, Pirate, ils sont pas fichus de faire original, ces divins. »
Contrairement à ce que l'on pourrait penser au premier abord, le Chapelier n'était pas quelqu'un de foncièrement émotionnel ; au contraire, toute sa vie, il avait toujours eu une maîtrise parfaite de son flux d'émotions, capable de changer de l'une à l'autre à volonté en fonction de la situation ou de la manière dont il voulait être perçu par son entourage. Surexcité, boudeur, moqueur, tout cela n'étaient que des façades pour lui, dissimulant un être tellement maître de lui-même que ça ferait peur aux gens normalement constitué. Mais Jefferson n'était plus exactement seul dans sa tête ; bon, ça c'était un fait établi depuis longtemps pour les gens qui le côtoyaient, mais c'était généralement une simple image, une exagération pour désigner la folie naturelle du Chapelier. Non, désormais, c'était parfaitement littéral ; Jefferson partageait son esprit, son âme et son cerveau avec un être qui n'était pas moins que la personnification de la folie dans sa forme la plus pure. Et tout le monde sait que la folie est le Yin dont la raison est Yang. Deux contraires, deux opposés incapable de vivre en harmonie. La folie se nourrissait des émotions, de la tristesse, de la colère. Elle grandissait, elle gagnait en force, jusqu'à surpasser tout ce qui existe encore dans la tête de son hôte ; mais elle n'est jamais entière, pas jusqu'à ce qu'une petite étincelle ne vienne mettre le feu aux poudres, ne viennent offrir sur un plateau l'énergie d'activation qu'il manque à la folie pour surpasser la raison. Et cette petite étincelle prit vie lorsque Jefferson assista à l'une des pires visions d'horreur de son existence. Pas encore. Pas encore. Ils n'avaient pas le droit. Putain de destin à la con. D'abord la mère de Paige, morte dans des conditions atroces ; puis Paige, enlevée encore et encore, le blessant toujours plus profondément ; et maintenant Emma, Emma, sa chère et tendre, son véritable amour, allongée inconsciente sur ce lit, tailladée, couverte de sang. Pas encore. Pas encore. Le Chapelier était-il donc si incapable de protéger la moindre personne importante à ses yeux ? Les rares qui avaient atteint son coeur si profondément se retrouveraient-ils toujours blessés, morts ? Cette fois, la colère de Jefferson s'empara entièrement de lui ; n'importe qui dans la pièce pouvait percevoir cette aura de fureur, tandis que la folie pure hydratait désormais ses veines comme une noirceur qui empoisonnait son sang. Et pourtant, malgré cette émanation de colère qui se dégageait de son corps, le Chapelier affichait une expression et une posture terriblement neutres, hormis ses yeux, désormais d'un noir d'encre. Il laissa les événements se dérouler devant lui ; Heather qui se fit taillader le bras, Fuyuki qui semblait lui aussi possédé par ses démons, Killian qui manquait de découper l'importun en deux mais rata à moitié son coup, le blessant seulement. Et tandis que chacun y allait de sa petite attaque désespérée et vaine, le visage du Chapelier se déforma, laissant peu à peu place à un sourire inquiétant, qui faisait littéralement froid dans le dos.
« Rohlala, tout le monde, qui vous a appris à viser, sans déconner ? On dirait des marionnettes cassées… Cela dit, quelque chose me dit qu'ici, il n'y a que des marionnettes cassées, je me trompe ? »
Son regard noir était désormais tourné dans la direction de leur ennemi commun ; et cet ennemi commun était la seule raison pour laquelle dark-Jeff ne s'était pas encore retourné contre tous ces petits vauriens qui se battaient comme des enfants, disséminés dans toute la pièce. À la place, à une vitesse bien trop rapide pour être humaine, Jefferson se dirigea droit sur l'inconnu sadique, avant de feinter sur la gauche ; tel un éclair, il se retrouva aussitôt derrière lui, lui faisant une clé de bras avant de le saisir par la nuque avec une telle force que les ongles et presque les doigts du dark-Chapelier s'enfoncèrent dans la peau du malotru. Des petites gouttes de sang perlèrent là où il le maintenait, et Jefferson murmura à son oreille :
« On ne t'as jamais appris à ne pas voler les jouets des autres ?.. »
Et sans autre forme de procès, le Chapelier éjecta le tortionnaire vers l'avant avec une telle vivacité qu'il perdit l'équilibre, s'effondrant à l'endroit où Killian avait fait tomber des outils un peu plus tôt, et il se blessa sur les lames qui croisèrent son chemin. Résistant, le bougre...
Jefferson : 90 % Le monsieur fou au scalpel : 80 % ?????
Un sourcil de dédain se haussa sur son visage à la remarque du type au crochet. Divin et prétentieux, hein ? Et oui coco, ça posait un problème peut-être ? Soupirant de lassitude lorsque le cinglé approuva. Il se moquait de ce qu'ils pensaient. Il n'était pas là pour se faire apprécier de toute manière. Et encore moins pour se faire des potes. Il ne perdit pas de temps pour transporter tout ce petit monde à bon port. Son regard parcourut le couloir sombre dans lequel ils venaient d'atterrir. Esquissant un fin sourire alors qu'il se laisser aller à détailler la brune qui les accompagnait des pieds à la tête. Plutôt jolie. Et tout près d'elle. Très proche suffisamment pour que son geste passe pour un accident. Pinçant légèrement le fessier de la demoiselle au passage. Mine de rien. Testant la fermeté sous ses doigts avant d'esquisser une légèrement moue.
"C'est un peu flasque tout ça, y a du laissé aller. Va falloir se mettre au sport..."
Il esquissa un sourire amusé avant de s'avancer vers la porte au bout du couloir sombre. Faisant fit de toute précaution inutile. Il était une créature divine. Et à moins que leur ennemi ne soit un dieu, il n'avait pas grand chose à craindre. Jusqu'à ce que son âme se rappelle à son bon souvenir. Il n'était plus aussi invulnérable que cela désormais. S'il s'avérait que l'homme qu'ils allaient affronter était capable d'avoir un quelconque pouvoir, un moyen n'importe lequel de détruire l'âme qui l'habitait, il ne s'en relèverait pas cette fois-ci. La prudence aurait sans doute dû être de mesure. Mais il n'avait aucun sentiment particulier de danger. Et lorsqu'il aperçut leur adversaire, il put ressentir la folie émanant de lui. Mais rien de plus. Juste un cinglé. Un de plus.
Avec un couteau. Une sorte de monstre, encore un. Expérimentation de scientifique fou qui avait mal tourné ? Encore une. Il remarqua celle qu'il était censé sauver inconsciente sur une table d'opération en inox aux côtés d'un homme tout aussi inconscient. Rien de très rassurant à première vu. Et pourtant, rien d'incombattable. Il n'eut pourtant pas le temps d'esquisser un geste que la jolie poupée brune s'élançait déjà en direction du cinglé. Un ricanement lui échappa devant son loupé monumental avant de poser un regard surpris sur le petit gamin qui planta ses dents dans le cou du type. C'était légèrement dégoûtant. Un plissement de nez et une moue dégoûté accueilli l'exploit du petit blond.
"Berk ! J'espère que t'as un bon dentifrice petit..."
Mais son attention fut détourné par le type au crochet qui rata lui aussi lamentablement son coup. Réussissant seulement à battre de l'air avec son épée. Lui donnant un air ridicule plus qu'autre chose. Il étouffa un bâillement ennuyé. Laissant le fou au chapeau y aller de son attaque à son tour. Observant la scène les bras croisés. Ils n'arrivaient qu'à énerver un peu plus leur adversaire. Ne le touchant que faiblement. Mais au moins l'attaque du Chapelier porta. Et il semblait étrangement... différent aussi. Plus... sombre. Il pouvait presque sentir la colère et la folie s'échapper de lui. Un haussement de sourcil en regardant le fou au scalpel s'empaler sur des objets traînant sur le sol. Et s'en sortant avec uniquement quelques égratignures. Surprenant. Il avait donc une résistance plus importante que la moyenne des humains lambda. Voilà qui rendrait le combat plus intéressant.
Il inspira profondément, faisant craquer les jointures de ses doigts avant de s'avancer vers le malade mental. C'était à lui de jouer maintenant. Peut-être fut-il un peu trop sûr de lui sur ce coup là, s'avançant sans se presser plus que cela dans l'optique de saisir le type par le col de sa chemise et serrer son cou de mortel entre ses doigts jusqu'à ce qu'il entende le crac significatif d'une nuque brisée. Mais il n'atteignit jamais le cou du bougre. Ce dernier plus rapide que lui eut le temps de s'échapper et de lui planter son scalpel dans le dos. Lui tirant un grognement de douleur, sale fils de... Et incapable de le retirer de lui même. Tant pis. Au moins, il ne se viderait pas de son sang. Mais il ne pourrait pas non plus cicatriser. Il allait le réduire en charpie ce rigolo. Il en faisait une affaire personnelle désormais. Le regard haineux et la rage brûlant en lui. Il ne laisserait pas passer cet affront.
Je les vis tous débarquer dans le laboratoire, ma salle de jeu. Je le connaissais par coeur, eux non. Les voir apparaître par magie ne me surprennais pas. Ils essayaient de me faire du mal et moi je gardais mon regard rivé sur Mary. Entre morsures et coup de scalpel, je répliquais à chaque fois, mais ils commençaient sérieusement à m'énerver. Alors sans la moindre hésitation après le coupe du type aux cheveux long auquel j'avais planté un scalpel dans le dos, je m'en pris à Mary. Je plongeais rapidement un autre scalpel, j'en avais une dizaine sur moi, dans la jugulaire de cette femme qui tout comme moi était morte. Je ressortais alors la lame, évidemment ça lui faisait perdre de l'énergie, mais ni elle ni moi ne saignos ou ne pouvons mourir avec des blessures aussi ridicules. Ils voulurent s'approcher, je leur balancer Mary, le petit blond qui m'avait mordu le rattrappa. Il y avait les deux autres excités aussi. Sans préavis, rapidement, je lançais d'un seul bras la table d'acier avec la blonde dessus dans la tête de celui qui avait un chapeau. En parralèle je balançais sur le type au scalpel planté dans le dos, le brancard avec Victor dans sa petite tête de con arrogant. Puis j'attrappais le manchot, la pointe de son propre crochet contre son ventre, mon scalpel sur sa carrotides, entamant lentement de lui sectionner la tracher. S'il bougeait, il s'ventrer. Alors enfin je parlais.
- ❝ Je suis Emeric. Oui je vous ai invité pour tous vous tuer, un soucis avec ça? Toi peut être? ❞
Dis-je à la jeune femme brune qui était face à moi avec un sourire mauvais. Je regardais alors le manchot. qui saignait un peu. Au moins Victor et la blonde étaient endormis, je n'aimais pas beaucoup entendre les gens crier. Je me contentais alors de le maintenir ainsi, le scalpel entaillant sa peau, mais pas encore assez profondément pour le tuer, ça viendrait, mais pas encore. Il fallait que les autres partent.
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Emeric : 80% de vie Emma : -10% par rapport à où tu en étais Victor : 10% de vie Mary, Jeff, Terrence et Killian : -10%
Duncan restait auprès de la jeune femme encore inconnue, essayant de la calmer du mieux qu'il pouvait. Il ne se releva même pas, jetant juste un petit regard au nouveau venu, apparue dans la pièce. C'était si évident de savoir que ce n'était pas qu'un homme avec des pouvoirs. Il pouvait déjà sentir qu'il puait le chien et pas qu'un peu. Tout ces échanges, cette présentations ne le surprit guère. Il écoutait tout et observait tout, tout en restant calme, cela n'allait pas aider si lui aussi se mettait dans tout ses états. Il avait appris à se maîtriser depuis bien longtemps. Cependant, il comprenait bien les sentiments de Jeff, s'était compréhensible, il s'agissait de sa celle qu'il aimait, même si il avait encore du mal à se l'avouer, enfin cela n'était qu'une impression. Le petit jeune avait du mal à se maîtriser. Il s'était levé et était venu à ses côtés, lui murmurant.
"Ne perds pas de vu ton objectif, seulement ça" lui conseilla t-il plus pour le renard que lui. Il ne savait pas si il allait comprendre son conseil mais il avait tenté quelque chose. Enfin pour le moment valait mieux qu'il reste soft. Surtout sachant que Heather l'avait vu, sous un jour qu'elle voyait rarement. Il n'avait pas fait les choses bien pour le coup, il aurait du lui dire juste avant qu'ils viennent ici, mais cela était fait et il ne pouvait revenir en arrière. Il s'approchait de nouveau de la jeune femme et de Heather. Il lui sourit légèrement "Il me semble qu'une discussion s'imposera plus tard" annonça t-il doucement.
L'homme accepta de les mener à l'endroit où se trouvait le laboratoire, les téléportant jusque là-bas. Peu de choses pouvaient l'étonnés, même si il aimait agir comme un humain normal, il était calme dans l'ensemble.
Ils arrivèrent bien vite. Ils tombèrent sur leur cible dès leur entrée dans l'endroit visé. Emma et Victor sur une table. Duncan sentie son ami très faible, trop même. Il se mit devant Mary par réflexe et n'eut le temps de dire quoique ce soit, que chacun d'entre eux, attaquèrent, Heather la première, rien d'étonnant à cela. Il la vit blesser, ses yeux étaient déjà noir depuis quelques minutes déjà, ses crocs restèrent cependant sage. Les attaques s’enchaînèrent, Duncan se déplaçant sans bruit. Le jeunot était pleins de surprise, il avait garder son objectif en tête, bien. Le chapelier avait eu une belle approche, ils auraient pu faire une bonne équipe ainsi, dans son ancienne vie, il pouvait pas nier, qu'il aimait sa façon de faire. Le chien divin attaqua en dernier, un scalpel s'invita dans son dos.
Duncan observa tout ce qui se trouvait autour et bien entendu leur ennemi répliqua plus que nécessaire. Il faisait du mal à ses compagnons, il les cherchait, il les trouverait. Le pirate était entre ses mains et sans que leur cible se faisant appelé Emeric, ne le voit, il se transforma en chauve souris, lui faisant lâcher l'homme au crochet. Il retira au passage le scalpel de Cerbère, pour sa cicatrisation. Il réapparut et sans laisser le temps à son adversaire de répliquer, tout en laissant un sourire sans émotion apparaître sur ses lèvres, le plaqua, lui lacérant au passage quelque partie de sa peau. Il prit une barre de fer qu'il trouva sous la main et le transperça à l'épaule, qui traversa une partie du mur, le bloquant. Il savait pertinemment, que ça n'allait pas être efficace longtemps, surtout qu'il ne craignait pas la douleur, mais ça pouvait le ralentir et surtout l'épuiser, le vider de son énergie. Ils avaient tous un point faible même un dieu.
Il le regarda un instant avant de s'éloigner. Il demanda à Heather comment elle se sentait. Il vint vers la sauveuse, le chapelier à ses côtés, sur ses gardes. Il le laissa, elle était entre de bonnes mains. Il s'approcha de son amis Victor...il était trop faible. Ils n'avaient plus de temps à perdre. Leur adversaire était hautement bien plus énervé et commençait déjà à se défaire et vouloir les attaquer. Son regard était noir, le sang qu'il sentait tout autour de lui, lui procurait cette sensation qu'il avait jadis connu. Il ne pouvait le nier, si il ne savait pas se maîtriser, il serait déjà perdu...mais à quelque chose près, il pourrait et même le voudrait bien. Ses crocs se languissaient.
Emeric : 70% de vie Duncan : 100%
Khloe T. Bell
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La jeune femme poussait avec sa main l'homme blond,elle ne savait pas qui il était ,elle ne connaissait rien,mais quelque chose lui disait qu'elle ne devais pas le laisser s'approcher d'elle,qu'il ne devais pas rester avec eux,le blond ne semblais pas ravis qu'elle le repousse,il lui attrapa les épaules pour la secouer."Arrête de me repousser comme ça tu est mienne et tu doit m'aimer...qu'est-ce que tu lui a fait ?."Il c'étais tournée vers Victor avant de s'avancer vers lui pour le coller violemment contre le mur,une mains contre la gorge,Victor se débattis ,essayant tant bien que mal de repousser sa création,mais il avait bien plus de force que lui.
"Aaaah !"Elle se leva rapidement de la table,ses yeux changeant de couleur,ne sortant de sa bouche que des grognements inhumains ,elle l'attrapa par l'épaule avant de le jeter a l'autre pour de la pièce,se plaçant devant Victor pour le protéger,elle n'avais aucune idée de se qu'elle faisait,mais elle savait que c'étais la bonne chose a faire ,elle ne pouvais pas laisser Emeric blesser Victor.
"Très bien...puis-ce que tu refuse ,je trouverais quelqu'un d'autre,je peut toujours en trouver une a Storybrooke,De ce que j'ai vue quand j'y étais je ne devrais pas trop avoir de problème...j'ai même déjà un plan en tête,je vais crée la parfaite famille et personne ne m'abandonnera comme tu la fait."
Maintenant
Elle était revenue dans le laboratoire qu'elle avait quitter il n'y a même pas quelque minutes,elle fixa du regard Emeric qui s'amusait a menacer la blonde avec son scalpel,Victor était toujours inconscient et de plus en plus mal en point,elle n'étais pas sur de ce qu'elle devais faire pour le sauver,elle observa le reste du groupe se jeter sur Emeric,l'attaquant de part et d'autre ,tentant de le tuer,mais sa ne serais pas si facile,il n'étais pas vivant et il ne ressentait pas la douleur tout comme elle.Elle ne le quitta pas des yeux quand il s'avança dans sa direction pour lui planter un scalpel dans le cou,elle ne laissa aucun crie s'échapper,sa ne lui faisait rien,un peut de sang coulais,quelques goûtes,car même si ils étaient morts leur corps avait toujours un peut de sang en eux,mais du sang "mort".
Elle retira la scalpel qu'elle garda en main avant de fixer du regard la blonde qui était sur la table d'opération,celle-ci battit des cils avant d'ouvrir les yeux,laissant échapper un gémissement de douleur ,une larme coulant le long de sa joue."Je...Jefferson."Elle gigota légèrement sur la table d'opération se rendant compte après quelques seconde qu'elle ne pouvais pas se libérer ,alors elle arrêta de se débattre,les lumières vacillaient dans toute la pièces,des ampoules éclatant.Mary s'avança dans sa direction,alors que la blonde tourna la tête sur le côté pour posez ses yeux sur un des hommes qui se battais,celui avec le chapeau sur la tête,elle bougea la main comme si elle tentais de l'attraper mais il étais bien trop loin et trop occuper pour l'entendre ,elle continuais d'appeler son nom,les larmes continuant de rouler sur ses joues tandis que toute la pièce se mit a se secouer,comme si il y avait un tremblement de terre.
Je sortis la barre de mon épaule sans sourciller, ok lui j'allais m'en méfier. Mais il semblait se soucier de la femme brune, d'un geste je fit mine de m'écrouler au pied de la femme et je lui sectionnait les tendons à l'arrière de chaque pied. Elle s’écroula, le poids de son corps ne pouvant plus être supporté par ses pieds. J'allais subir les représailles de mes actes, mais un horrible tremblement eu lieu, alors que les lumières vacillaient dans le laboratoires. Alors qu'ils cherchaient d'ou ça pouvaient venir, j'attrapais Victor et pris la sortie de secours que je pris le soin de condamner avant de reprendre la course, traînant Victor au sol. Arrivé à l’extérieur je vois le manoir s’effondrer, je regarde à l'opposée, en pleine tempête, j'aime cette idée. Ils vont tous mourir et je pourrais me servir de leur corps après. Je regarde mon créateur qui gît au sol et je lui dit.
- ❝ On va faire une balade Victor, mais pas de chance pour toi, je ne suis pas certain que t'y survive. ❞
Alors je le jetais dans une direction opposée au manoir. j'allais pas le trainer non plus... C'était plus sympa de le voir voler...
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Les jauges de vie à la fin de mon post :
Duncan : 100% Mary : 90% Terrence : 80 % Jeff : 80 % Killian : 80% Emeric : 70% Heather : 20% Emma : 20 % Victor : 5%
Ma blessure me faisait un mal de chien. Le taré au scalpel m’avait charcuté le bras, comme une vulgaire saucisse ! Mais au moins, mon taux d’adrénaline était monté à son maximum. J’étais de nouveau en alerte, les sens en éveil, et mes réflexes au meilleur de leur forme. Le deuxième round allait voir mon grand retour. En jetant un rapide coup d’œil, je pus constater que l’entaille s’enfonçait sur quelques bons centimètres. Et m*rde. Faut que j’arrête l’hémorragie. Je ne pouvais décemment pas reprendre la lutte dans cet état. Calfeutrée dans un coin obscur de la pièce, je déchirai un bout de mon sous-pull pour l’enrouler autour de la plaie, pendant que mes compagnons se jetaient un à un sur l’autre psychopathe. Je vis Fuyuki bondir sur ledit psychopathe, en grognant. Oui, en grognant. Il mordit l’épaule de l’inconnu puis se retrouva près de moi. Il se passa alors la langue sur ses lèvres couvertes de sang. Un animal. J’haussai un sourcil, l’air perplexe. Il n’y avait pas que Duncan qui ne tournait pas rond ici… C’est l’air montagnard qui les rend si bizarres ? Le manque d’oxygène en haute altitude peut-être… En parlant de mon mentor, celui-ci m’avait annoncé (quand nous étions encore dans l’autre salle) que nous devions avoir une discussion. Cela n’avait fait qu’amplifier ma curiosité. Killian prit la relève, en se munissant d’une épée (allez savoir où il l’avait trouvée) qu’il brandit haut dans les airs… et qui ne réussit qu’à toucher les côtes du maniaque du scalpel. Je savais par expérience que ce genre d’armes était bien trop lourd à manier avec un seul bras. Dans un autre contexte, peut-être aurais-je ris des gesticulations du pirate. Puis, le Chapelier entra dans la danse, après nous avoir bien fait remarquer que nous étions de véritables incapables. Et je dois dire que j’étais tout à fait d’accord avec lui. En temps normal, j’aurais mis au tapis Mister Psychopathe à moi toute seule. Néanmoins, depuis le début de ce voyage, j’avais la désagréable impression d’être devenue une petite chose fragile et vulnérable, juste bonne à encaisser les coups. Et cela ne me plaisait pas. Mais alors vraiment pas. Et toute cette frustration, cette rage commençait à bouillonner. Et alors que Jefferson envoyait valser notre ennemi (avec une rapidité inhumaine), je ruminais mon courroux, qui allait bien finir par s’abattre. C’est alors que mon regard, de plus en plus sombre, croisa celui de notre nouvel ami (sentez toute l’ironie qui se dégage de ce mot), Cerbère. Alors lui, je ne pouvais pas me le voir en peinture. Ce n’était pas une tête de nœud, mais le nœud en entier ! Avant que l’on entre dans cette pièce pour nous faire accueillir par l’autre dégénéré des chromosomes, il avait eu le toupet monumental de me pincer les postérieur (le goujat) et de sortir que ce dernier était "un peu flasque" et qu’il fallait "se mettre au sport". Le pauvre, c’est vrai qu’à force de se taper des squelettes ou des statues (je juge pas, hein, les Enfers ne sont pas le meilleur endroit pour gérer de la donzelle), on oublie que le muscle c’est pas de la pierre… Et moi, j’aime mes fesses (et je passe ma vie à faire du sport), alors la prochaine fois qu’il essaiera de s’en approcher, je le scalpe. Avec mes ongles. Et ce petit sourire dédaigneux qu’il garde scotché sur son visage c’est, raaah, insupportable. Monsieur Mieux-que-tout-le-monde entra en scène. Je n’allais pas le louper. Il était trop confiant, trop sûr de lui, trop lent. Et pour une fois, je fus cruellement contente que mon boucher lui plante son scalpel dans le dos. Je l’aurais presque applaudi s’il ne m’avait pas tailladé le bras quelques minutes plus tôt. Soufflant par le nez d’un air moqueur, je lançai au chien à trois têtes :
« Ça se dit divin et c’est même pas foutu de régler son compte à une pauvre créature d’ici-bas. Pff, j’espère que t’as pas donné tout ce que t’avais, sinon je vais être déçue. »
Et toc. Bon, avec mon bras ensanglanté, j’étais pas mal non plus dans le genre pathétique. Mais au moins, je ne me retrouvais pas comme une idiote avec une lame en plein milieu du dos. J’allais certainement attiser la colère du gardien des Enfers, toutefois, au point où j’en étais, je pouvais me mettre à dos tous les monstres de la création, je n’en aurais rien à battre.
Soudain, l’inconnu se rua sur la Dame Blanche (que j’avais presque oubliée, d’ailleurs). Avec une vitesse irréelle, il lui trancha la jugulaire (mais il avait combien de scalpels, lui ?!). Certains de mes compagnons vinrent à son secours, mais notre adversaire jeta le corps de la jeune femme sur eux, et Fuyuki la rattrapa. Jefferson se reçut en pleine poire la table d’opération et Emma. Quant à Cerbère, se fut le brancard avec Victor. Et Killian eut un traitement de faveur : le cinglé se servit d’un autre scalpel pour lui caresser la carotide, ainsi que de son propre crochet pour faire pression sur son ventre. Ce type avait un sacré sens du sadisme.
« Je suis Emeric. Oui je vous ai invités pour tous vous tuer, un souci avec ça ? Toi peut être ? » me demanda-t-il.
Emeric. Ce nom allait rester gravé dans ma mémoire. Je n’étais pas encore prête à répliquer. J’avais encore besoin de quelques minutes pour reprendre la bataille. C’est alors qu’une chauve-souris libéra Killian, retira le scalpel du dos de Cerbère, et se métamorphosa en Duncan. Ce dernier empala le dénommé Emeric au mur. Je crus que ma mâchoire allait se décrocher. Trop d’informations d’un coup. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! Oui, il fallait vraiment que mon mentor et moi ayons une discussion. Que ce soit ici ou six pieds sous terre. Dundun s’approcha de moi et me demanda comment je me sentais. Ne sachant trop comment réagir, je hochai lentement la tête, les yeux écarquillés de stupeur et d’incompréhension. Encore deux petites minutes et j’aurais retrouvé assez de forces pour faire face à l’autre pyschopathe. Deux minutes, c’était tout ce dont j’avais besoin. Et le destin ne voulut pas me les donner. A peine Duncan eut-il rejoins Jefferson que je sentis une douleur inouïe au niveau de mes talons d’Achille. Je tombai à terre, serrant les dents pour ne pas hurler de souffrance. Me retournant, je découvris l’horreur de spectacle : mes tendons avaient été sectionnés. Par qui, j’avais ma petite idée. Le supplice que j’endurais, mêlé à ma fureur firent jaillir de mes mains des étincelles. Dans le chaos qui régnait, j’étais la seule à les avoir vues. Mes pouvoirs s’étaient déclenchés. Sans plus attendre, je plaçai mes paumes sur mes plaies. Je ne savais pas si cela allait fonctionner. Une chose était sûre, j’étais devenue une vraie furie. Et Emeric allait payer cher. Ce dernier venait d’ailleurs de s’envoler avec Victor.
Heather : 20% mais remontée à bloc
Killian Jones-Swan
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| Avatar : Colin O'Donorgasm
Second star to the right... and straight on 'til morning
Team Noix de Coco
| Conte : Peter Pan | Once Upon A Time | Dans le monde des contes, je suis : : Captain James Hook
C’est la première fois que je vois Jefferson aussi remonté ! Je peux apercevoir cette rage dans ses yeux et malheureusement je ne connais que trop bien ce sentiment. Il se sent impuissant à ce qui arrive à Emma, ce sentiment je l’ai ressenti bien trop de fois. Il a totalement perdu le contrôle de lui-même. J’espère seulement qu’il ne va pas sombrer complètement. Je vais devoir le surveiller une fois rentré. Si jamais on rentre un jour… Quoi qu’il en soit je vais devoir lui en parlé.
Je souris quand je vois ce dingue s’empaler sur toutes sortes d’objets pointus. C’est bon là il va mourir. Ou pas… Mon sourire se meurt en le voyant se relever comme s’il n’avait rien du tout, ou alors seulement des égratignures. Putain. Je voulais presque rigoler quand je vois le petit divin se fait maîtriser comme un simple mortel, un scalpel planté dans son dos. Il est redescendu de son piédestal hein ? C’est bien fait j’ai envie de dire. Mais d’un côté si ce dingue arrivé à maîtriser aussi facilement un divin, nos chances sont de plus en plus mince à nous simple petit mortel. Autant je me fichais de voir ce divin souffrir, autant je me sentais bad form de ne pas venir l’aider…
Tout aller beaucoup trop vite, je n’eus le temps que de voir ce petit con balancer le brancard d’Emma sur Jefferson et celui de Victor sur Mr. Divin que déjà il m’avait saisi par derrière. Comment il a fait pour être aussi rapide ? Je lâche mon épée, beaucoup trop lourde de toute manière pour que je puisse l’utiliser et je tente de me dégager de la prise de mon tortionnaire. Manque de chance il utilise mon propre crochet pour m’immobiliser. Je sens la pointe contre mon ventre et son scalpel qui commence doucement à me couper au niveau du cou. Je ne peux même pas me débattre où je m’éventre moi-même.
« Fais-le, allez ! »
Je détestais ce genre de personne, ceux qui s’amusent ainsi avec la vie des autres. Il veut me tuer ? Et bien qu’il le fasse doucement et qu’il arrête de jouer avec moi. Si je dois mourir aujourd’hui et comme ça, j’accepte mon destin. Je ne suis pas un lâche.
D’accord. La chauve-souris je l’ai pas vu venir… je profite de la surprise de mon adversaire pour me dégager de son emprise m’éloignant le plus possible, la main sur mon cou bien amoché. Et une autre cicatrice à rajouter sur mon corps… c’est Diana qui va être contente… Attend. La chauve-souris c’est Duncan ? Wouha. J’aime ce pouvoir, je le veux aussi. C’est trop classe quoi ! Je le regarde transpercer cet Emeric d’une barre de fer, le bloquant contre le mur. J’aime ce mec ! Le psychopathe semblait inefficace, pour quelques minutes en tout cas. Je m’éloignais du plus possible de ce psychopathe en allant vérifier de loin l’état de santé d’Emma. Mouais. Je l’ai connu en meilleur forme quand même, et plus jolie. Jefferson va bien s’occuper d’elle j’en suis sûr. En attendant, on doit sortir. A peine ai-je le temps de pensé à une issu de secours que j’entends quelqu’un tomber au sol, je me retourne pour voir Heather à genoux qui visiblement semble avoir très mal. Le psychopathe a disparu, impossible de savoir où. J’ai juste entendu une porte se fermer violemment, il l’a condamné j’en suis certain. On va tous mourir sous les encombre c’est ça ? Je ne suis pas fan des tremblements de terre… Dans un espoir ridicule j’essaie quand même d’ouvrir la porte… tentant de la défoncer avec mon épaule, mais à part me faire mal, j’arrive à rien… je vois des débris commencer à tomber dans le labo, je tire Heather pour empêcher un bloc de pierre lui tomber dessus.
« Fais attention mon cœur tu veux bien. »
Je ne serai pas toujours là pour la sauver ! Je remarque l’état de ses chevilles, je dégluti. Ce n’est pas beau… Je la porterai bien… Je me dirige vers Jefferson et la Sauveuse, vérifiant l’état de la blonde. Je me penche vers elle seulement de la détacher de ses liens. Je regarde Jefferson en posant ma main sur son épaule.
« Elle va s’en tirée d’accord ? C’est juste des égratignures. Tu sais à quel point elle est forte. Elle a connue pire je suis sûr.» Enfin, je n’espère pas quand même ! « Là, elle a besoin de toi, donc tu vas la prendre et on se tire t’as pigé ? »
Je me saisis ensuite d’Heather que je prends dans mes bras en me dirigeant vers Mr. Le Divin. Les autres pourront se débrouiller tout seul.
« T’attends quoi pour nous sortir de là ?! On a Emma maintenant, on peut y aller tu penses pas ? »
Avoir le goût du sang dans sa bouche, à cela s'ajoutant l'ambiance autour, plus, la réception d'un corps de jeune femme froid, n'arrangeaient en rien les pulsions de Fuyuki qui de faisait violence pour se contenir.
Jefferson semblait presque dans la même situation que lui, hanté par un ou des démons qui n'avait(ent) soif que de violence et de sang. Fuyuki s'efforça à ne pas y prêter attention, cela encourangeait et incitait davantage ses propres démons, et il ne voulait en rien que ceci se "lâche" et n'utilise le pouvoir que Fuyuki possède, le terrible et douloureux pouvoir que le renard s'est juré de ne plus jamais utiliser, mais à certains moment -comme celui-ci-, c'était une tache plus compliquée.
Fuyuki posait ses mains contre le mur, respirant le plus fort possible. Il entendit Killian crier, alors qu'il se faisait menacer par son propre crochet et par un scalpel. Ce qu'il ne s'attendait pas à voir... c'était Duncan... en chauve-sourirs. Il avait senti une certaine aura animale -bien que le renard sentait bien que c'était bien plus qu'une simple chauve-souris-, mais il l'avait complètement oublié à cet instant, ainsi, sa mission de sauvetage en miniature et furtive le surprit. Voir la possibilité que leur camp avait le dessus du combat calma un peu Fuyuki, qui, devant toujours se faire violence pour se contenir, arrivait légèrement à mieux gérer.
Mais cela ne dura pas, car il lui fallu quelques secondes seulement pour que la situation tourne dans le rouge et n'affolent les mauvaises ombres du blond. Il reçut donc, nous y voilà, le corps d'un froid cadavérique de la femme qu'il avait découverte tout a l'heure, ce qui ne l'apaisa en rien. Fuyuki grinça des dents, et fermait les paumes qui se teintait de bleu pour empêcher aux mauvais êtres de sa tête d'utiliser ce pouvoir. Plus jamais il ne l'utiliserait, il lui a fait trop perdre...
Lorsqu'il se calma et put enfin se relever, il observa la situation pour tomber droit sur... Les chevilles d'Heather en sang, celle-ci s'écroula, les deux tendons sectionnés. Fuyuki frémit d'horreur lorsqu'il imagina la douleur de la pauvre femme, admirant finalement au passage sa capacité à retenir ses démons après tout ce qu'il venait de se passer.
L'édifice trembla, un morceau du plafond s'écroula, tous observait Cerbère qui les avait emmené ici. Allait-il les faire sortir d'ici ? Parce que c'était leur unique chance, tout allait s'effondrer dans quelques secondes, il n'y aurait pas le temps pour fuir. Il regarda Cerbère avec insitance, y ajoutant un peu de pitié, après la remarque du pirate, espérant fortement pouvoir s'en sortir et revoir sa fille. Il devait rentrer à Storybrooke vivant pour revoir sa fille.
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Jefferson Hyde
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Ce type voulait jouer. Et s'il y avait une chose que dark-Jeff aimait par-dessus tout, en dehors de lui-même, c'était jouer. Le toutou à trois têtes s'occupa un instant de l'homme tandis qu'il se relevait, mais le divin rata son coup ; et le dark Chapelier réprima un fou rire sonore, de voir ainsi une créature censée être puissante se faire avoir comme un gamin.
« Décidément, on ne peut compter que sur soi-même !.. »
Mais dark-Jeff n'eut pas le temps de rajouter autre chose que le monstre au scalpel qu'il se prit une table en métal sertie d'une jolie blonde en pleine tronche, l'envoyant valdinguer contre un mur. Sa respiration se coupa légèrement, et dark-Jeff se pencha vers l'avant, essayant de reprendre son souffle. La rage montait encore en lui, sourde, irrésistible, et plus son exhalation se faisait de plus en plus rauque, de plus en plus menaçante. Et tandis qu'il prenait le temps de se sentir mieux, le regard encore troublé par le choc, dark-Jeff laissa ses yeux suivre la stratégie d'attaque de… la chauve-souris ?! Ok, le type aux airs nunuches avait des secrets plutôt intéressants. Dark-Jeff profita de l'attaque pour fermer les yeux quelques instants ; il se fichait bien des autres, la demoiselle aux cheveux blonds tout autant. Elle était si faible, si pitoyable, couchée sur le sol froid, pliée en deux par la douleur. Ah que c'était pitoyable. Et c'était ça la Sauveuse ? C'était ça qui était censé sortir les habitants de Storybrooke de la misère ? Pff. Ils seraient bien mieux avec une entité puissante comme dark-Jeff, si seulement il en avait quelque chose à faire de leur sort. Mais ça n'était pas le cas ; et durant ces précieuses secondes que dark-Jeff passa les yeux fermés, il laissa toute l'énergie emmagasinée durant des années d'enfermement couler dans ses veines, dans son sang, dans ses nerfs et jusqu'à son cerveau. Ne jamais sous-estimer une entité maléfique. Il avait beau revêtir le corps d'un pauvre Chapelier sans pouvoir, il n'en était pas moins capable d'abominables actes et de performances bien supérieures à celle d'un humain standard.
« Jefferson... »
Dark-Jeff rouvrit les yeux, et son regard noir se posa sur le corps de la pauvre Sauveuse. Il s'accroupit à côté d'elle, le visage dénué de toute compassion, un petit sourire sur les lèvres. Duncan choisit ce moment-là pour vérifier la situation, et sembla interpréter que Jefferson -le vrai- s'occupait de sa belle ; ah, quelle erreur de débutant. C'était plutôt pratique de voler le corps de quelqu'un ; personne ne se doutait que ce quelqu'un n'existait plus. Quand Batman s'éloigna, dark-Jeff se pencha doucement vers Emma, murmurant quelques mots au creux de son oreille.
« Il n'y a plus de Jefferson. N'as-tu pas compris ? Son corps est à moi, et il n'existe plus. Va falloir que je me trouve un nom, d'ailleurs ; dark-Jeff, c'est pas mal mais ce n'est pas personnalisé… Tu as une idée, Sauveuse ? »
Il laissa échapper un léger ricanement, avant de se relever et de s'éloigner du presque-cadavre ; il allait repartir au combat, laissant miss Swan gémir et tendre les mains dans sa direction avec une indifférence palpable. C'est pas comme ça que ça marche. Hein ? Un mal de crâne intense submergea soudainement l'entité maléfique. Ah non, l'autre Jeff allait quand même pas jouer les rebelles ! Oh je sais, Jefferson, je sais que cette blondasse c'est le seul lien qui te reste avec la réalité. Tiens, ça me donne idée. Si ça se trouve, Emeric n'est pas mon ennemi… Quand je suis revenu à la vie tout à l'heure, toute notre colère était dirigée contre lui ; mais en fait, si je tue la Sauveuse, ça devrait te tuer du même coup, non ? Finalement il est peut-être pas aussi con ce pantin qui ressent pas la douleur… Il doit beaucoup moins l'être que la bande de bras cassés avec qui tu traînes. D'un point de vue extérieur, dark-Jeff semblait éteint, pensif, et comme pour répondre à son idée, la terre se mit à trembler. Tout s'effondrait, et Emeric disparut avec l'autre blond -c'était quoi le truc avec les blonds en ce moment ?!-. dark-Jeff se coucha sur le sol, et rampa en direction de la Sauveuse ; et alors que tout le monde pensait voir un homme amoureux se diriger vers celle qu'il aimait pour la protéger du mauvais sort, personne ne vit un petit objet tranchant dépasser de sa manche. Et elle gémissait encore. Parvenant à ses côtés, le Chapelier voulut administrer le coup fatal quand Killian s'interposa sans le savoir ; il flatta l'épaule de Jefferson, le rassurant de quelques mots bidons qui sentaient le mensonge.
« C'est ça, c'est ça, je vais m'en occuper... »
Curieusement, dark-Jeff sentit des papillons étranges traverser son estomac. Il aurait déjà dû passer à l'acte ; mais ça n'était simplement pas possible. Son bras était comme bloqué par une force invisible ; une force qu'il ne connaissait oh que trop bien, et qui le mettait dans une rage folle. On ne touche pas au véritable amour du propriétaire du corps qu'on a volé avec une telle facilité. Véritable amour. Emma je t'aime, et je ne laisserai personne te faire le moindre mal. Encore moins moi-même. Enregistrez bien la situation. C'est dramatique. Et si vous trouvez pas que c'est dramatique, vous êtes quelqu'un d'étrange, mais ça c'est une autre histoire. Maintenant, que va-t-il se passer ? Essayez d'imaginer, la situation est à son paroxysme, tout le monde va crever, dark-Jeff s'apprête à commettre l'irréparable, évitant les gesticulations d'Emma qui essaie de le repousser ou l'attraper… Fichu pirate. Damn you Killian. Pourquoi a-t-il fallu qu'il flatte l'épaule de dark-Jeff encore une fois, alors que ce dernier ne s'y attendait pas ? Pourquoi a-t-il fallu que l'effet de surprise lui fasse perdre l'équilibre, permettant aux mains faibles et blessées d'Emma de l'attraper par le col ? Pourquoi a-t-il fallu que leurs lèvres se rencontrent alors que son chapeau tombe et roule sur le sol ?
True love's kiss breaks any spell.
« Emma… »
Un homme brisé est accroupi sur le sol ; des larmes roulent sur son visage, et il tient dans ses bras une silhouette couverte de sang. L'homme la serre contre lui, il ne la lâche plus ; il ne la lâchera plus jamais. Lui pardonnera-t-elle ? Peut-être pas. Mais pour l'instant, la seule chose qu'il souhaite c'est la tirer de là et la soigner. Une fiole. Vite. Un liquide rouge qu'il verse dans la bouche entrouverte de la femme ; pas un miracle, mais quelque chose qui, au moins, peut la soulager. Plus le droit à l'erreur. L'homme se lève. Il ne pleure plus. Il tient dans ses bras son véritable amour, prêt à affronter tout ce qui se dressera sur son passage. La rage perle encore dans ses veines, mais c'est une haine glacée, raisonnée, comme son regard bleu ; une haine nourrie d'amour qui le laisse prêt à tout pour sauver celle qu'il aime ainsi que toutes les personnes présentes dans cette pièce de malheur.
« Cerbère, ce serait le moment de faire quelque chose tu crois pas ! »