« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Qu’avec les Jones oui, mais tu es une futur Jones mon cœur. Je la suis jusqu’au lieu du rituel souriant en voyant la marque de nos sangs mélangeaient souiller le pont de mon navire. Pour rien au monde j’effacerai cette preuve, elle fait partie de l’histoire du Jolly Roger à présent. Je la suis jusqu’au gouvernail où… elle défait ses chaussures ? Je la regarde en remontant un sourcil mon visage exprimant ma surprise. Elle est sérieuse ? Et c’est quoi ce signe de paix ? Heureusement que je n’ai pas besoin de faire ce petit rituel ridicule. Ridicule, mais adorable. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en la voyant faire. Quand enfin elle fait bouger le navire je ne peux être plus fier d’elle. Par contre c’est quoi cette ordre ?! Je la regarde ahuri avant de partir dans un fou-rire.
« Excusez-moi Jolly Roger ? »
Je me tiens à la barre pour ne pas perdre mon équilibre sous la force de mes rires. Mon dieu cette femme causera ma perte d’une façon ou d’une autre. Je la regarde avec un visage faussement blessé quand elle me sort que je parle grossièrement à mon navire.
« Tu me brises le cœur, princesse ! Son navire est la personne la plus importante dans la vie d’un capitaine. C’est comme notre femme, jamais je n’ai osais mal parler à mon bâtiment voyons. »
Je bichonne mon navire, j’y fais attention. Je la nourri tout le temps. Hein quoi ? Enfin, vous voyez le genre ? Et concernant le fait qu’un navire est la femme du capitaine, c’est vrai. Diana devra me partager avec le Jolly Roger. Dis comme ça c’est extrêmement tordu… mais aucune pensée malsaine derrière mes propos. Vous me prenez pour qui ?... Je souris doucement à Diana avant de me placer derrière elle pour l’enlacer de mes bras, posant mon menton sur son épaule fermant les yeux en savourant le moment.
« Je suis fier de toi. » C’est vrai et j’avais de quoi. Elle s’accommodait à merveille sur mon navire. « Tu ne pouvais pas me rendre plus heureux qu’en acceptant de m’épouser. Je te fais la promesse que tu ne regretteras pas ce choix. Je te protégerai toi et ton cœur au péril de ma vie. »
Le drama on arrête ? C’était la vérité, je voulais la protéger de tous les malheurs qui pouvaient lui arrivé, la soutenir dans les moments durs de la vie. J’espère seulement ne pas être celui qui la fera souffrir… D’un geste protecteur je pose ma main sur son ventre qui a connu la perte de notre bébé, en effectuant de doux mouvements dessus. Je me mets à lui embrasser sensuellement le cou en la collant un peu plus à mon bassin ondulant légèrement, je glisse mon crochet à l’intérieur de ma chemise qu’elle porte pour lui caresser chaque parcelle de peau qui se trouve à ma portée. J’arrête mes caresses en me dégageant d’elle avec un sourire au coin, l’incitant à prendre mon crochet pour que je la mène jusqu’à la cabine du capitaine.
Une fois la trappe ouverte je la laisse descendre en première, une fois arrivé je me replace exactement de la même façon que précédemment intensifiant mes caresses et baisers le long de sa clavicule. Je la laisse découvrir les lieux de ses propres yeux. Quelques pétales de roses, encore je vais jure les rosiers ont souffert de ma faute, le lit en étant recouvert. Une bouteille de rhum qui doit être plus âgé que moi trônant sur un plateau d’argent avec deux verres à côté du sextant de Liam. La pièce n’étant éclairée que par une chandelle. Ni trop sombre, si trop éclairé c’était parfait. Elle peut aussi remarquer divers cadres avec diverses photos de notre famille, passant de nous deux par Leÿlin, Lansa, Myr, Alad… une belle petite famille quoi. J’arrête mes caresses trop insistante pour la mener jusqu’au baril qui me sert de table basse, où trône un dessin. Je n’étais un dessinateur des plus reconnu, mais je ne me débrouillais pas trop mal avec du charbon. Je lui présente donc un dessin que j’ai fait de nous deux, juste un moment heureux, nous regardant en souriant mettant en avant les expressions d’amour dans nos yeux et nos visages.
« C’est pas grand-chose je sais, mais… Je tenais à t’offrir ça. »
Je me gratte l’arrière de l’oreille, n’étant plus trop certain si ce cadeau était une bonne idée ou pas. Mon moment de gêne passé je la reprends dans mes bras l’embrassant de nouveau.
Après s'être moqué de moi, Killian redevient sérieux et me fait une déclaration adorable et pour toute réponse je lui réponds.
- « Je sais tout ça mon pirate, moi aussi je t'aime. »
Je ne vois pas le besoin de l'arrêter dans l'étreinte qu'il me donne par lasuite, puis les baisers qu'il dépose dans mon cou me font légèrement perdre pieds. Bon ok, totalement perdre pieds, comme toujours, ça va je l'avoue. Il se détache de moi et me tend son crochet. Je le saisie sans crainte et le suis dans la cabine. Je suis sidéré, tant de pétales de rose. Je vois les verres et la bouteille de rhum près du sextant, mais je ne retourne bien vite à l'observation du lit avec sa couverture de pétales rouges. Les baisers et caresses de Killian, ne m'aidant pas vraiment à ne pas songer à ce que nous pourrions faire là dessuite. Mais encore une fois il cesse ses douces tortures et me donne un nouveau présent. Mes yeux se brouillent sous l'émotion. Il est magnifique ce dessin. Quand je relève mon visage vers lui, je crois qu'il peut y voir l'amour infini que j'ai pour lui. Je dépose mes lèvres sur lui et dépose en même temps le dessin sur le baril, avant de ramener mes mains sur le torse de Killian et le faire basculer sur le lit en me trouvant au dessus de lui.
1h plus tard Je suis nue, blottit dans les bras de Killian, nous discutons tranquillement du comment il a préparé tout ça et depuis quand il le prévoit à vrai dire. Après un énième baiser, je lui dis.
- « Dis j'ai cru voir du rhum en rentrant. Il serait temps qu'on boivent à nos fiançailles tu crois pas? »
Je me lève du lit, et me dirige vers la table. Le pirate aussi peu vêtu que moi me suit. J'ouvre la bouteille, puisqu'il aretiré sa prothèse, mais je lui tend la bouteille pour qu'il nous servent. Alors je m'assois surune chaise et eil en fait de même. Une fois les deux verres pleins, nous trinquons et buvons nos verre cul sec. C'est alors qu'il me fait un aveu sur la première fois où il m'a vue nue sur son navire. J'écarquille les yeux et je répète.
- « Je me suis mise au lit nue quand je suisvenue tedirede parler de Milah à notre fille. Par Ceridwen, j'ai aucun souvenir de ça. »
J'essaie de me souvenir, et la phrase qu'il m'a dite le matin quand je me suis retrouvé habillée avec sa chemise. Je le regarde alors avec une infinie tendresse.
- « Tu m'as menti pour pas que j'ai honte. T'en a même pas profité en plus. Un véritable Gentleman que ce Captain Jones. Bien que ça soit Hook qui dominait encore à l'époque. Je crois que je ne t'aime que d'avantages... »
Je repois une gorgée de rhum, puisqu'il nous a resservi, mais avec parcimonie cette fois. Je me penche alors pour deposer un baiser sur ses lèvres. Cet homme, mon homme et bientôt mon mari est la personne qui me rend vivante, je l'aime entre autres pour ça...