« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'avançai à vive allure à travers la ville, les mains cramponnées sur ma jupe violette. Essoufflée, j'entrouvris la bouche. La perruque blonde enroulée autour de mon cou se souleva sous l'effet du vent et je manquai de m'étouffer avec. Je me stoppai net, enlevai les cheveux de ma bouche et repris ma course folle. Les rafales me la firent manger de nouveau. Je décidai de ne plus m'en soucier. Ce n'était pas grave. Je ne pouvais plus me permettre de perdre davantage de temps.
Je levai les yeux et vis la tour de l'horloge se découper contre l'azur du ciel. Je tentai de déchiffrer le cadran avant de secouer la tête. Rien à faire, c'était trop difficile.
Un bruit de moteur vrombissant me fit accélérer l'allure.
"Attendez-moi ! Attendez, j'arrive !" criai-je dans le vide.
Je venais de traverser la forêt et je déboulai sur la grande place, échevelée, essoufflée, chancelante sur mes pieds. Je m'immobilisai en voyant une voiture passer devant moi à la vitesse de l'éclair et disparaître dans un flash de lumière puissant. Les roues avaient laissé des traînées de feu sur le sol, et la plaque d'immatriculation dansait sur elle-même au milieu de la fournaise.
"Mais... je suis là !" couinai-je.
Je me sentais abandonnée. Personne ne savait que je venais, c'était censé être une surprise. Après réflexion, je songeai que j'aurais dû prévenir Lily. Elle ne serait jamais partie sans moi si elle avait su.
Le coeur gros, la tête basse, je me dirigeai d'un pas traînant jusqu'au trottoir pour m'y asseoir, la tête dans les mains. Le regard dans le vide, je mâchonnai distraitement quelques mèches de ma perruque. Retourner dans la cabane de Jeremiel ? Non, j'avais l'impression d'avoir échoué. Et s'il me voyait vêtue de cette façon, il risquait d'être encore plus grincheux que d'habitude. Je baissai les yeux sur ma robe rose et violette. Elle était vraiment très serrée au niveau du buste. Je me sentais comprimée dedans.
"Qu'est-ce que je fais, maintenant ?"
D'habitude, Maman avait toujours de bonnes idées. Hélas, je ne l'entendais plus aussi facilement. Il fallait que je sois proche de Jeremiel pour qu'elle me parle. C'était bizarre.
Subitement, j'entendis des grattements derrière moi. Je me redressai d'un bond, me relevai et allai coller l'oreille contre la porte du garage.
"Coucou !" fis-je avec gentillesse. "C'est qui ?"
On me répondit par un drôle de bruit étouffé, qui ressemblait à "Pwoon !" et les grattements reprirent de plus belle. Je me reculai de quelques pas pour analyser la porte, et me mordis les lèvres.
"Je suis désolée, je ne sais pas comment t'ouvrir."
Je me mis à chercher les clés tout en mâchonnant toujours pensivement les bords de ma perruque passée en écharpe autour de mon cou. J'étais à quatre pattes sur le sol quand le bruit d'un moteur me fit tourner la tête. Le coeur palpitant, je crus qu'Elliot et les autres étaient revenus, mais je fus déçue de voir une voiture rose décapotable s'arrêter à côté de moi. Le conducteur avait des cheveux volumineux et bouclés, et un sourire qui me donna envie de faire de même. Il avait l'air vraiment gentil.
"Hello Poupée. Tu montes ?" fit-il tout en ajustant ses lunettes de soleil.
"Je crois que vous vous trompez de personne. Je m'appelle Astrid." corrigeai-je poliment.
Il émit un drôle de rire qui ressemblait à un bêlement, avant de tapoter le siège en cuir à côté de lui.
"Tu vas au Comic Con ?"
"Euh oui... comment vous le savez ?"
J'étais sincèrement étonnée qu'il soit au courant. Je cessai de mâchonner mes cheveux pour le dévisager. Son sourire s'accentua.
"Tu as le groove en toi. Et j'en sais quelque chose : je suis Llama Groove. Tu peux monter dans la Groove Mobile. J'ai tout le costume dans le coffre, si tu veux vérifier."
J'aimais bien la façon dont le vent jouait dans ses boucles touffues. C'était rigolo. Intriguée, je me dirigeai vers le coffre et l'ouvris. Je découvris plusieurs tenues différentes. La majorité ne m'évoquait rien du tout.
"J'ai toujours aimé les cosplay. Maman m'a confectionné un superbe costume pour l'occasion. Tiens, regarde, on a pris un cliché, c'est pour mon book." dit-il en me tendant une photo qu'il venait de sortir de sa boite à gants.
Je refermai le coffre vivement pour retourner jusqu'à lui. La photo me fit rire aux éclats. Il était vraiment très beau comme ça !
"Je peux vous accompagner, alors ?" demandai-je timidement.
Pour toute réponse, il fit vrombir le moteur de sa voiture toute rose. Je rassemblai mes jupes et mes cheveux pour me caser sur le siège passager, et monsieur Llama prit la route en criant :
L'homme cacahuète s’avançait vers chacun d’entre nous, donnant son avis sur le costume. Bien que je trouve cela un peu prétentieux, je le regardais faire sans broncher. A vrai dire, je me fichais que mon déguisement plaise ou non. Du moment qu’il me plaisait, rien d’autre ne comptait. Il faut être à l’aise avec soit même et non vivre pour les autres. Il s’approcha de moi, plissant les yeux. Mon visage restait neutre tandis qu’il me regardait de haut en bas. Il débita ensuite ses phrases à toute vitesse, surement persuadé d’avoir le pouvoir et d’être convaincant. Plantant mon regard noir dans le sien, je posais mon marteau sur son torse en le faisant reculé de quelques pas. « Parce que le déguisement de cacahuète, c’est mieux peut être ? T’es quoi ? Un macho raciste ? Thor doit rester un homme et Captain America doit rester blanc ? Bravo pour l’ouverture d’esprit. Que ça te plaise ou non, je resterai déguisé comme ça. Ton avis, je m’en contre fiche. » Je le fixais de haut en bas, abasourdis d’entendre des critiques sur mon costume alors que l’homme n’avait pas l’air d’avoir beaucoup d’estime de lui même. Je devinais facilement qu’il faisait de ces fans de BD n’ayant rien d’autre dans leur vie que leur petit ordinateur et leurs petites BDs. « Ma sécurité ? » Je laissais échappé un rire amusé avant de reprendre. « C’est pas deux ou trois geek qui vont m’arrêter. Même si tu es surement persuadé du contraire vu ta façon de penser, une femme sait très bien ce défendre. » D’un œil méfiant, je haussais les sourcils tout en poussant vivement sa main de mon épaule. « Lara. » Le jeune homme changea totalement d’attitude. Etonnée, je le regardais se décomposer devant mes yeux. Méfiante, je repris la parole. « Comment connais-tu mon nom ? » Rapidement, la réponse me vint en tête. Forcément. Ces jeux vidéos auxquels les gens de son genre jouent. Son regard dévia un peu trop bas à mon goût. D’un coup rapide de marteau, je lui relevais la tête. « Ca va ? J’te dérange pas rassure moi ? » Une main s’abattit sur le haut de son crâne, m’arrachant un sourire. Si je devinais bien, ça devait être sa copine. La pauvre, elle avait surement du courage pour le supporter. Par contre, la petite brune n’avait pas l’air ravie que mon identité soit révélée. Ce que je pouvais comprendre.
Si j’avais trouvé que le garçon débitait rapidement ses paroles précédemment, ce n’était rien à ce qu’il se passait maintenant. A moitié surexcité, je me demandais s’il allait respiré à un moment où s’étaler comme une crêpe par terre. La deuxième solution me tentait quand même plus. Relevant une dernière fois sa tête qui déviait trop souvent sur ma poitrine, je laissais glisser le marteau. Comprenant seulement la moitié de ce qu’il disait, je fronçais les sourcils. « Hum.. Surement, je n’en sais rien. Tu pourrais aller les chercher. » Ca me fera de l’air, pensais-je silencieusement. C’est fou comme une identité peut changer la façon de réagir des gens. Un sourire ironique sur les lèvres, je le regardais trépigner sur place. « Je m’en voudrai que tu tombes dans les pommes. » Le voyage allait surement être long… Très long. Je ne pus m’empêcher de rire. « Je devrai m’en sortir toute seule. » Je déviais les yeux vers la copine de la cacahuète qui ruminait avec Pouet. Si elle pouvait d’ailleurs récupérer le biscuit apéritif, ce ne serait pas du luxe. Voyant son regard aussi dériver un peu trop bas, je levais une nouvelle fois les yeux au ciel. Mais c’est pas possible, qu’est-ce qu’ils ont tous avec ça ?!
Je suivis ensuite le groupe vers notre véhicule de luxe. Pas mal la voiture, j’aime beaucoup. Rétro comme il le faut, elle ferait surement beaucoup de bruit au Comic Con. Iron man prit la conduite alors que je le regardais avec un regard légèrement envieux. J’aurai bien aimé essayer aussi. Je me glissais à l’arrière avec les autres en me demandant comment nous allions tous rentrer dans cette petite voiture. Cacahuète man enferma sa bête dans un hangar avant de nous rejoindre. Tant mieux, on évitera les catastrophes. Enfin, certaines au moins. Après un changement de costume allant de cacahuète à Harry Potter, je fis une moue déçue. Le premier lui correspondait tellement mieux. La brune reprit la parole, pas vraiment rassuré. Un voyage dans le temps ? Sérieusement ? Mais ce serait génial ! Pourtant, les autres avaient l’air plus paniqué. Faut se lâcher un peu, ça ne tue personne un peu d’amusement et de sensation forte. Soudain, Elliot, après avoir appuyé sur plusieurs boutons, activa une sorte de machine faisant défiler les jours, mois, années. Emerveillée, je regardais l’engin. La cacahuète géante n’était peut être pas si ennuyeuse que ça. « Mais c’est génial ce truc.. » Laissais-je échapper. Les paroles du Shérif me déconcentrèrent légèrement dans ma contemplation. Il ne fallait pas me le dire deux fois. En gesticulant un peu, je réussis à attraper ma ceinture pour m’accrocher tout en saisissant les sièges de devant pour le retenir en cas de choc. Prête et surexcitée, lorsque Cacahuète annonça la supercherie, mon sourire s’effaça tandis que j’enfonçais mon dos contre la banquette. Génial… Le seul truc qui promettait d’être excitant venait de tomber à l’eau.
Iron man pris la parole alors qu’une légère tension régnait. Appuyant à fond sur l’accélérateur, un nouveau sourire se forma sur mes lèvres. « Pour ma part, je suis tout à fait d’accord avec Iron Man » Bah quoi ? Au moins, il n’y avait pas que des poules mouillées dans cette voiture. Il faut vivre à fond, les sensations fortes sont les meilleurs. Et cette voiture… Bon sang qu’est-ce qu’elle envoie ! Le paysage défilait sous nos yeux de plus en plus rapidement. L’accélération n’avait pas de fin ? A ce rythme là, on allait arriver au Comic Con en quelques minutes ! Tentant de trouver une place confortable, je gesticulais, tantôt en m’enfonçant dans mon siège, tantôt en me redressant. Cette voiture est top, mais la prochaine fois, il faudrait penser à en prendre une plus grande. Grimaçant en perdant un tympan, je regardais l’homme en costume vert hurler comme une fille en furie ayant vu sa paire de chaussure préférée. Moins fort ! Ca sert à rien de crier de toute manière, on s’entend même plus penser ! Un flash m’aveugla quelques secondes, m’enfonçant violemment dans mon siège. C’était quoi ça ? Mon épaule venait de percuter celle de la personne à côté de moi. Grimaçant, j’ouvris la bouche pour m’excuser. Avec le vacarme extérieur, je doute que quelqu’un ai entendu. Après avoir percuter pas mal d’objet, la voiture freina pour s’arrêter durement dans des crissements de pneu. Si mes oreilles survivaient à ça, je pouvais être tranquille, elles résisteraient à tout. Agar, le groupe s’extirpa de la voiture en mauvais état.
Une jambe puis l’autre. Mon dieu, ce petit épisode m’avait presque fait oublier comment marché. Après m’être relevé sur mes jambes, plutôt flageolante, je levais les yeux vers ce qui nous entourait. Sérieusement ?! On était déjà au Comic Con ? Mais je veux cette voiture ! Notre entrée avait été plutôt remarqué puisque nous venions de foncer dans une conférence. Les gens nous regardaient, bouche bée. Amusée par leur réaction, je leur souris. « Salut, salut la compagnie ! » N’ayant pas du tout le sens de l’humour, les hommes de la sécurité nous dévisageaient, près à intervenir. Bon… Ce n’est pas que vous m’ennuyez, mais il faudrait peut être qu’on décampe en vitesse avant qu’on se fasse virer du Comic Con. Malheureusement, cacahuète recommença son délire de fan en furie tout en se jetant sur un pauvre homme qui se remettait encore de notre arrivée. Mes oreilles bourdonnants encore, je demandais un peut trop fort aux membres de mon groupe. « C’est qui lui ? » Le reste du groupe paru étonné que je ne connaisse pas l’homme en question. Son visage me disait bien un petit quelque chose, mais je n’aurai pas su mettre le doigt dessus. Un Storybrookiens ? Ca m’étonnerait, on ne lui demanderait pas d’autographe sinon. Surement quelqu’un de connu. Tapant légèrement du pied, j’attendais que les groupies finissent leur moment d’admiration. J’en avais pas grand chose à faire de cet homme, je voulais surtout rentrer dans le Comic Con. Détournant les yeux, je vis les membres de la sécurité dangereusement proche. « Bon, vous avez finis les groupies ? Parce que j’ai l’impression que vous allez finir par faire des câlins aux deux baraqués de derrière si ça continue. » Nous descendîmes de l’estrade bien trop tard puisque les gorilles habillés en noir nous entouraient déjà.
Battit comme des armoires à glace, les hommes semblaient déterminées à nous emmener avec eux. Un léger sourire sur les lèvres, je les regardais, amusé par leur tour de force. Je n’étais pas contre d’aller avec eux, bien au contraire. Je suis sûre qu’ils pourraient me faire visiter des endroits interdits au public. Et puis les en convaincre serait ridiculement facile. La petite brune semblait avoir eu la même idée que moi puisqu’elle s’avança, un air maladroitement enjôleuse. Bizarrement, je ne la pensais pas comme ça. A user de ses charmes pour avoir quelques pass VIP. Amusée, je me taisais, jouant simplement de mon regard pendant que la jeune femme faisait la conversation. On sait tous que les hommes n’en ont de toute façons rien à faire. Tout passe par le regard, on finit rapidement par le comprendre. Continuant mon petit numéro, j’en avais presque oublier les paroles de Megara jusqu’à ce que sa main heurte violemment la joue du pauvre agent de sécurité. Brusquement ramenée à la réalité, j’avais baissé les yeux vers elle, perplexe. « Mais à quoi tu joues ? » Non, là vraiment, je ne comprenais pas. Elle les voulait les pass VIP ou elle préférait directement finir en prison. Pestant contre l’agent, je l’écoutais amusé. « Miss gros sein ? Sympa, tu donnes des petits surnoms du genre à tout le monde ? » Absolument pas énervé ou tout autre chose du genre, j’étais simplement amusée de voir la façon dont on pouvait me voir de l’extérieur. Apparemment, les jugements de premier regard étaient toujours aussi efficaces. Du moins, dans mon cas. Et même les femmes n’étaient pas capable de voir au delà. C’était bon à savoir pour mes prochaines altercations houleuses. J’allais ajouté que je n’étais pas contre le fait de continuer avec la charmante armoire à glace, mais le regard alarmé de Megara me fit me retourner vers la voiture.
La voiture avait explosé. Littéralement. Il n’en restait presque rien. Mais qu’est-ce qu’avait bien pu faire cacahuète pour qu’elle finisse dans cet état ?! Me rattrapant lourdement sur les fesses, j’avais grimacé en me relevant, sur le qui vive. Jetant un œil vers les agents de sécurités, ils avaient l’air tout aussi sonné tandis que Megara avait repris son numéro de charme, à cheval sur l’homme. Jetant rapidement un regard au groupe, je commençais à faire marche arrière pour détaler. Après ça, aucun numéro de charme, même de miss robe transparente, ne marcherait. Il valait mieux déguerpir rapidement. Ne me le faisant pas dire de fois, je pris la direction opposée à celle de l’ancienne conférence, m’éloignant le plus possible. Jetant un œil derrière moi, je fis la grimace en voyant que nous étions toujours suivis. Et cette fois, les agents carburaient, si nous ne nous dépêchions pas, ils nous rattraperaient sans problème. Suivant le docteur après qu’il est exprimé sa merveilleuse idée, nous rentrâmes dans zone, plus tranquille. Eh bah voilà qui est parfait. Zigzaguant entre les personnes, la foule nous engloba rapidement. Amusée par les déguisements aussi variés qu’original, je regardais tout autour de moi. Certains étaient vraiment grotesques, tandis que d’autre était à tomber. Fait main surement durant de long mois, le résultat était à couper le souffle.
Rapidement accostés, un homme dont je zieutais le déguisement fait à la perfection s’approcha de nous. Docteur avait l’air d’être aussi époustouflé que moi au vu de l’exploit que l’homme avait réalisé pour ce costume. Il était très agréable à regarder de loin. Mais juste de loin. Il vint rapidement se coller à moi pour poser sa tête dans mon cou, ce qui ne me mit pas de très bon poil. Après un mouvement de recul, je l’avais regardé, méfiante. Si tu t’approches encore une fois mon coco, j’te jure que je te règle ton compte. Contre toute attente, l’homme me demanda mon marteau, qu’il commençait déjà à saisir. Bon… Relax, on ne va pas commencer à s’énerver tout de suite. Je lui tendis, le lâchant. Surprise, je le regardais s’effondrer par terre en tentant de le relever. Amusée, je me mis à rire devant son numéro d’acteur. Il avait l’air sérieusement dérangé, mais il était amusant. Il continuant son numéro vers le shérif. Mon sourire s’estompa, laissant place à un regard perplexe. Non… La il était dérangé dans le mauvais sens du terme. Puis, il se dirigea vers Lily, lui faisant un numéro de charme. Le regard affligé d’Elliot me fit même légèrement peine. Il commençait à devenir sérieusement lourd. Trop lourd. Mais, pas encore décidé à s’arrêter, il fonça vers docteur, puis monta sur son dos. Bon… Si personne n’intervient, je vais faire les choses moi même. Ramassant mon marteau pour arriver derrière l’homme. Soulevant mon marteau, je l’abatis assez fort sur la tête du fou pour le faire descendre du dos de docteur et le faire chanceler quelques instants. Levant les yeux vers le groupe qui avait l’air abasourdis, j’haussais les épaules. « Bah quoi ? Il devenait un peu lourd non ? » Jetant un œil vers Elliot et Wilson, je leur fis un sourire amusé. « Vous me remercierez plus tard. » Quoi ? C’est vrai non ? Entre Elliot qui le regardait rageusement pour avoir fait une déclaration à Megara et Docteur à qui l’homme avait surement amoché le dos, ils devaient être content de ne pas le supporter plus longtemps. « Bon… On y va ? J’ai quand même pas taper fort au point qu’il reste agar plusieurs minutes. Enfin… Si vous voulez le garder, c’est comme vous voulez. » J’haussais les épaules en les regardant. De toute façon, si ils décidaient de le garder, il ne m’approcherait surement plus, je serais de toute manière tranquille.
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| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
Ce Comic Con était bien parti pour être le plus rock'n roll de ma vie. En moins de cinq minutes, on avait fait une photo avec Harrison Ford, on s'était fait encercler par des gardiens de sécurité, Lily en avait dragué un et avait ouvertement montré sa jalousie envers Lara et... la Delorean avait explosé. La Delorean, quoi ! Ca m'avait fait tellement mal au coeur. Faut dire que j'avais passé du temps à la fabriquer pour qu'elle soit l'identique de l'originale. Tous ces efforts réduits à néant...
J'avais été propulsé contre le mur. Mon dos avait craqué avant que je n'embrasse le sol. Ouch. J'étais encore à moitié sonné par ma rencontre avec monsieur Ford, si bien que j'étais un peu au-delà de la douleur. Dans ma chute, j'avais gardé la photo bien serrée dans ma main. Du coup, elle était un peu chiffonnée mais ce n'était pas grave : elle avait survécu. Je la rangeai dans la poche de ma robe de sorcier poussiéreuse avant de me relever. Je remis correctement mes lunettes qui étaient de travers. "LILY !" m'écriai-je. "LES AUTRES !"
J'espérais qu'ils allaient tous bien, mais ce n'était pas facile de l'estimer avec toute la fumée nauséabonde qui me brouillait la vue. Je toussotai et appelai à nouveau. Dans le brouillard opaque, je vis des silhouettes sombres se redresser. Les gardiens ! Je frémis. Il fallait que je parte mais pas sans tout le monde ! Ma Delorean avait foiré, il fallait que j'assume les conséquences.
Je piétinai, les cherchant sans trouver personne.
"Oh non, non, non..." marmonnai-je, en proie à la panique.
Est-ce que le souffle de l'explosion les avait réduit en cendres ? Est-ce que c'était possible ? Lily... non, je ne pouvais croire une telle chose...
Mon regard tomba sur Harrison Ford dont la tête venait d'émerger des décombres, sur l'estrade. On se renvoya un air perplexe quand soudain, je sentis qu'on me tirait par la cravate.
Surpris, je pivotai sur mes talons et sentis le soulagement se répandre dans tout mon corps. Wilson allait bien, il... me promenait par la cravate. Okay, si ça peut lui faire plaisir. En cet instant, je me sentais tellement heureux que j'étais prêt à tirer un trait sur le passé. Puis, mon regard tomba sur sa main serrée dans celle de Lily et... je le forçai à me lâcher pour me précipiter vers elle et la prendre dans mes bras.
"Plus jamais je jouerai au con, plus jamais." lui promis-je, le visage niché dans ses cheveux. "J'ai eu tellement peur de te perdre."
Quelqu'un fit remarquer que ce n'était pas le moment idéal pour les effusions. Pas faux. On est en cavale, après tout ! Je pris Lily par la main -en vérifiant que Wilson n'en avait pas profité pour se saisir de l'autre- et suivis le robot car il avait le visage et l'allure du type qui sait exactement ce qu'il fait.
Il nous emmena dans la zone Comics. Comme dans mon souvenir, la salle était gigantesque. Des stands s'étalaient de tous côtés, des dessinateurs et scénaristes faisaient des dédicaces sous l'oeil attentif et avide des fans. Cet endroit était noir de monde. Partout des super-héros issus des univers DC ou Marvel, ou d'ailleurs. Quelques autres cosplays s'étaient perdus dans le tas, comme un Frodon qui promenait un Gollum en laisse (curieuse image) ou un Voldemort occupé à siroter un soda à la menthe.
Il me fallut beaucoup de self-control pour rester concentré face à toutes ces tentations. Non Elliot, tu n'as pas vu le stand du dessinateur Stuart Immonen. Non, tu n'as rien vuuuu... Tourne-lui le dos. Voilà. Ignore-le. Il n'est pas à seulement trois mètres de toi. Respire.
L'arrivée de Deadpool eut le mérite de me faire totalement oublier mon dessinateur préféré. J'étais autant scotché que Wilson en le voyant. Il ETAIT Deadpool. Il se la jouait carrément comme lui. J'éclatai de rire quand il fit semblant de ne pas arriver à soulever le marteau de Lara. Puis il se moqua de l'oiseau de Pascal, ce qui me mit encore plus de bonne humeur. Mais mon sourire disparut peu à peu lorsqu'il dragua ouvertement Lily en lui chantant la musique du dessin animé Hercule. En plus, l'intervention de Green Lantern n'était vraiment pas indispensable. Je fixai Deadpool d'un oeil perçant à travers mes lunettes rondes, les bras croisés. C'est bon, t'as fini ?
Le type s'éloigna enfin de Lily pour grimper sur le dos de Wilson. Heureusement, Lara lui donna un bon coup de marteau qui le calma tout de suite. Voir Deadpool s'écrouler au sol comme une loque, y a pas à dire, ça redonne le moral. Wilson avait l'air triste, mais je n'allais pas entrer dans ce jeu-là. Il n'avait eu que ce qu'il méritait, qu'il soit Deadpool ou pas.
Soudain, je vis des gardiens courir à vive allure à travers la salle. Je me raidis et les fixai, mais ils n'allaient pas dans notre direction.
"C'est l'angoisse ! J'ai peur qu'on se fasse repérer. Vous croyez qu'ils nous cherchent ?"
A l'autre bout de la salle, ils rejoignirent deux autres gardiens qui tenaient un vieil homme par chaque bras. Ce dernier avait une chevelure blanche un peu folle et de grands yeux hallucinés. Il avait l'air de se débattre.
"Mais puisque je vous dis que je n'y suis pour rien !" "Ouais c'est ça." fit l'un des gardiens. "Tous les ans, c'est la même chose. Vous voulez tellement un Retour vers le Futur IV que vous faites n'importe quoi pour attirer l'attention. Le coup de la Delorean, c'était dangereux, monsieur Lloyd. Vous auriez pu blesser quelqu'un. Allez, suivez-nous sans faire d'histoire." "Non je... nom de Zeus !" s'écria-t-il, mécontent. "Oui, c'est ça, c'est ça." répondit le gardien d'un ton faussement compatissant.
"Oh... bah ça alors !" fis-je, déconcerté. "Les gardiens croient que c'est Christopher Lloyd qui a fait le coup de la voiture ! Je comprends pas... ils nous ont vu, pourtant ! Ils pensent peut-être qu'on est ses complices. On devrait aller le sauver, vous croyez pas ?"
Lily se planta devant moi et me lança un regard noir, ce qui était très flippant venant d'elle.
"Non ! On ne se mêle plus de rien du tout !"
J'aurais pu argumenter mais je sentais qu'elle était à bout. Je devais me calmer. Je devais prendre soin d'elle. C'était le plus important. C'était triste pour Christopher Lloyd mais je me doutais bien qu'il avait plus d'un tour dans son sac.
Le mieux pour l'instant était de se détendre. On était là pour s'amuser, après tout ! Si on oubliait ma bourde, on pouvait s'éclater ! Et justement, l'estrade à l'autre bout de la salle s'éclaira sur un chanteur qui ressemblait énormément à notre Kick Ass. Il entonna le début de sa chanson d'une voix aiguë incroyablement cool :
We are young We are strong We're not looking from where we belong We're not cool, we are free! And we're running with blood on our knees!
"WOUAHOUH C'EST MIKA !" m'exclamai-je en levant les bras pour suivre le rythme.
Hélas, le chanteur fut obligé d'arrêter de chanter au bout de quelques instants. Il s'excusa : apparemment, il y avait un problème de sono. Le concert était donc annulé.
"Oh nan." fis-je, déçu.
On allait vraiment avoir guigne sur guigne ou quoi ? Je réfléchis rapidement avant qu'un sourire n'éclaire mon visage. Je pivotai vers notre Iron Man de poche, une expression mystérieuse et sûrement très flippante sur le visage. "Pas de souci, on a Tony Stark ! Il va réparer tout ça !" lançai-je.
Le Voldemort qui buvait son soda s'esclaffa en m'entendant et je plissai les yeux, plein de défi.
"Il suffit de dire... POUET !"
Rien ne se produisit. Je fronçai les sourcils et répétai, enjoué :
"Il suffit de dire POUET !"
Toujours rien. Je posai un doigt contre ma bouche avant de plaquer une main contre mon visage, me donnant un coup de lunettes au passage.
"Ah c'est vrai, il est pas là..."
Je relevai la tête pour jeter un regard au groupe.
"Mais ce n'est pas grave parce que je suis Harry Potter. Je sais faire de la magie..."
Ce fut au tour de Lily de plaquer une main contre son visage. Je l'ignorai et dégainai lentement ma baguette de ma poche pour la diriger vers ma droite :
"Euh... Accio Pouet !"
J'allais téléporter Pouet sans le toucher. Simplement par la pensée. J'avais déjà essayé sur de petits objets ça avait fonctionné. Alors pourquoi pas ?
Un "Pouet" tout heureux résonna une seconde plus tard à côté de moi. Mais... de l'autre côté, c'est-à-dire pas celui vers lequel je dirigeais ma baguette. Comme si de rien n'était, je pivotai sur moi-même pour désigner Pouet de la pointe de ma baguette. Ce dernier restait curieusement immobile, ses gros yeux noirs dirigés vers Iron Man. "Tu peux le toucher, fais-toi plaisir !" l'encourageai-je.
Aussitôt, Pouet s'élança. Iron Man eut un mouvement de recul mais c'était sans compter la rapidité de Pouet. En moins de deux secondes, il le prenait dans ses bras et le serrait dans un "Pouuuuet" presque ennamouré. Je vérifiai que sa fourrure soit bien entrée en contact avec sa peau : à cause de l'explosion de la Delorean, un bout de métal laissait une partie de son bras à nu. Parfait. "Ne t'en fais pas, c'est cool !" lui assurai-je. "Il n'y a aucun danger ! Je ne voulais pas qu'il nous touche trop tôt, pour ne pas gâcher la surprise !"
Satisfait, Pouet s'éloigna d'Iron Man en sautillant. Je me dépêchai de m'approcher du super-héros, le dévorant des yeux. J'attendais le changement, le GRAND changement. Pendant quelques secondes, rien ne se produisit. Une lueur d'indécision traversa mes pupilles. Un "Oh !" s'échappa de ma bouche en voyant les propulseurs de l'armure s'activer et le faire s'élever brusquement avant qu'il ne tombe au sol.
"OH MAMAN CA A MARCHE !" hurlai-je.
Plusieurs personnes se retournèrent, surprise d'avoir vu Iron Man voler. J'aidai vivement le super-héros à se relever et me mis à parler à toute vitesse :
"Wouah ça a marché ! Pouet a activé les pouvoirs de ton costume ! C'est comme une mémoire implantée dans le tissu ! Tu as même le savoir de Tony Stark dans ta tête, normalement !, tu as JARVIS aussi ? Oh, j'aimerais tellement te piquer ton costume pour vérifier mais... alors, tu vas pouvoir réparer la sono, maintenant ! Ah, et ne lève pas trop les mains, tu risquerais de blesser quelqu'un !"
Avec les propulseurs, on ne sait jamais.
Un grand boum! retentit subitement derrière moi. Plein d'appréhension, je me retournai et vis le marteau de Thor par terre, dans un cercle de bitume fissuré. Lara le ramassa et le tourna dans sa main d'un air appréciable. Elle était tellement canon comme ça. Non, attendez une minute ! Y a un truc qui cloche !
"Arrêtez de toucher Pouet !"
Ca me semblait déjà trop tard, pourtant. Lily et Lounis se tenaient autour de lui et le caressaient. J'entendis dire : "Oh, il est tout doux !" tandis que Pouet émettait une sorte de ronronnement digne d'une machine à laver en mode essorage.
A côté, Wilson jouait avec son tournevis sonique qui faisait des bruits de vrai tournevis sonique. Il avait l'air de vouloir réveiller Deadpool avec. Ne pas chercher à comprendre. Je songeai qu'il aurait également pu réparer la sono de Mika avec son outil, mais j'avais comme l'impression que plus personne ne se souciait du concert. Hagard, j'aperçus Pascal faire des prises de karaté complètement ahurissantes tandis que Brave s'enflammait vraiment...
Sans que je comprenne comment, en moins de cinq minutes, tout le pôle comics fut investi de super-pouvoirs. Un Spiderman se balançait de toile en toile au plafond du hangar -toile qui sortait réellement de ses poignets. Il attrapa au vol une Mary Jane qui passait par là et l'emmena visiter les hauteurs de la salle. Cette dernière hurla et lui mordit la main. Non loin, un docteur Octopus n'arrivait pas à contrôler ses tentacules de métal et venait déjà de démolir plusieurs stands. Le Gollum en laisse avait retrouvé sa liberté et chantait qu'il voulait du poisson -pourtant, il regardait en direction de Brave d'un air gourmand. Le Frodon, quant à lui, mit l'Anneau unique à son doigt et disparut de la circulation. C'était la débandade.
Pouet avait sûrement fait beaucoup plus de câlins qu'il ne fallait. Je le cherchai des yeux et le vis à seulement quelques mètres, en train de serrer une Poison Ivy dans ses bras.
"Non, arrête !"
Je me précipitai jusqu'à lui et posai ma main dans sa fourrure pour le calmer. Aussitôt, je compris mon erreur. Je baissai les yeux sur ma main et sentis bientôt une intense douleur vriller mon crâne.
"Aaaah !"
Je fermai les yeux dans une grimace de souffrance et tombai à genoux, plaquant la main contre ma cicatrice en forme d'éclair.
"J'avais pas pensé à ça..." marmonnai-je.
Voldemort et son soda à la menthe devaient être dans le coin. Pouet était peut-être un peu trop puissant, j'aurais dû mieux paramétrer son potentiel. Je restai agenouillé un moment, massant mon front endolori puis la souffrance s'atténua. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait dû sortir de la salle. Ouf. Un problème en moins.
Je me relevai difficilement et grattai ma décalcomanie qui avait pris la texture et la sensibilité d'une véritable cicatrice sous mes doigts. Les autres s'amusaient toujours bêtes avec leurs nouveaux pouvoirs. J'aurais pu me joindre au fun ambiant si un détail ne m'avait pas brusquement sauté aux yeux :
"Où est Pouet ? Quelqu'un a vu où il est parti ?"
Je ne voyais pas de grosse chose orange dans la salle, et pourtant, y avait de sacrés trucs. L'angoissa monta d'un cran dans mon cerveau. Il s'était volatilisé ! Oh non, pour une fois que j'avais tout bien calculé ! Pouet était foncièrement gentil, il ne ferait pas de mal à une mouche. Cependant, il fallait le retrouver avant qu'il n'active les pouvoirs de TOUTES les personnes présentes au Comic Con !
"On doit le retrouver ! Hé, vous m'écoutez ? Arrêtez de jouer deux secondes, c'est important !"
Et c'est moi qui disais ça. C'était vraiment le monde à l'envers ! Qui aurait cru que le Comic Con me rendrait plus responsable ?
With No Power Come No Responsibility. They Were Wrong.
Lily, Wilson, Pascal, Lara, Zach, Lounis, Astrid & Elliot
Ils n'était pas une groupie. Pas pour Harrison Ford en tout cas. Oui il l'aimait bien, oui il le connaissait mais non, il n'était pas une groupie! Il était juste allé chercher Elliot à la base, rien de plus! Il avait juste été incapable de refuser la proposition, car cela ne se refusait pas, une offre de photos et de signature... Et surtout, Lounis était complètement incapable de dire non. Il ne savait pas s'imposer, il était timide, discret malgré sa grande taille, et maladroit en plus de ça. Alors non, il ne pouvait pas refuser, malgré l'urgence de la situation, malgré son inquiétude, malgré qu'il aurait bien demandé à Elliot de se dépêcher, même si ce n'était pas de son fait, les photos avaient besoin de temps pour s'imprimer sur papier.
Et son incapacité à s'imposer se fit de nouveau remarquer lorsqu'ils se retrouvèrent encerclés par la sécurité. Lounis se décomposa bien vite, il aurait certainement laissé les gardes lui passer les menottes ou simplement le mettre dehors s'il avait été seul... Heureusement la Megara -à qui il avait retourné son sourire- avait au moins tenté de prendre les choses en mains. Il n'était pas certain que cela ait tout à fait fonctionné, mais dans tous les cas, il lui était fort reconnaissant d'avoir pris la relève. Habituellement, tout le monde se moquait de son incapacité à négocier -quoi qu'il ait réussi à négocier avec un alien sur la planète désertiques où ils avaient atterri la fois passée avec Opy' et toute la petite bande. Alors il était content d'y avoir coupé.
Et ce fut le Boum.
Le jeune homme n'eut pas le temps de comprendre, qu'il fut projeté au sol. Un long sifflement lui traversait les tympans et il avait cette sale impression de souffle coupé qui le laissait incapable de bouger, immobile au sol, les poings serrés. Son sac était tombé à côté de lui et ce fut la première chose qu'il récupéra, lorsqu'il tenta de se relever. Ses bâtons jumeaux lui avait un peu talé les omoplates, mais globalement ça semblait aller plutôt bien, non? Il n'entendait toujours rien, et lorsqu'il se releva il fit plusieurs pas de côté avant de trouver un position à peu près stable, mais il tenait debout, c'était déjà ça. Il avait la tête qui lui tournait légèrement, mais c'était certainement du au choc... Lorsqu'il passa sa main à son front pour repousser ses cheveux, il crut cependant tourner de l’œil. Ah, c'était quoi ça?! Visiblement, un petit morceau de voiture s'était collé là... Peut-être quand il était tombé, ou peut-être à cause de l'explosion, mais c'était bien accroché... Serrant les dents, il tira un peu dessus et se sentit véritablement tourner de l’œil lorsqu'il parvint à retirer ce morceau... Heureusement ce ne fut pas le cas, et il ne fit que perdre l'équilibre, appuyant sur la plaie avec une force toute relative, son gant rendu glissant à cause du sang qui s'échappait lentement de la plaie.
Le docteur les tira de la pièce, il suivit le mouvement, un peu en retrait, prenant garde à là où il mettait les pieds, alors qu'il essayait de ne pas trop s'éloigner du groupe. C'était douloureux. Et tandis que notre brave petit groupe était occupé à s'amuser avec un Deadpool particulièrement stressant, le jeune faon préféra ne pas trop s'occuper de la scène alors qu'il faisait glisser le sac de son épaule, pour en sortir un mouchoir, qu'il posa sur la plaie, essuyer un minimum le sang... Et il s'autorisa enfin à regarder les alentours. Brillant. Le petit docteur les avait amené à la zone Comics. Il y avait beaucoup de monde, la salle était surchargée, les lieux bondés, des stands à gogos, des costumes à n'en plus finir.. Les costumes.
Fouinant dans son sac, Lounis en sorti le sac où il avait rangé son costume. Quand il le sortit dudit sac, le vêtement, flétri et pas très joli laissa tombé deux trop mottes de terre, le secouant un instant d'une main, alors qu'il tenait toujours le mouchoir de l'autre, le jeune homme détacha les bâtons jumeaux pour les garder près de lui, passant la veste par dessus ses épaules, l'enfilant maladroitement, un œil à moitié clos pour éviter que du sang n'y coule par mégarde... Il ne retirait pas son costume, il l'upgradait. Si les gardes les cherchaient, au moins, ils n'auraient plus comme cible un grand KickAss vert et jaune. KickAss toujours, mais le costume vert serrait caché sous la veste, bien plus passe-partout d'un Dave Lizewski un peu plus passe partout... Un Dave Lizewski un peu amélioré, mais un Dave quand même. Le costume restait visible sous le vêtement... En fait, c'était classe comme ça. Il aurait presque pu se mettre à chanter.... Et... Une seconde? Ce n'était pas lui, ça?
Un grand sourire s'étala sur le visage du jeune homme. Pour celui là, il était une groupie. Et il fut bien content de voir que visiblement Elliot était aussi enthousiasme. S'il n'avait pas été si mal en point, il aurait bien entonné la chanson à son tour... Mais cela ne dura guère, et Lounis en fut bien embêté. Saleté de soucis techniques... Visiblement, Elliot avait une idée?.. Même Lounis jeta un œil à Megara, se demandant si c'était vraiment conseillé de le laisser mettre ses plans à exécutions... Mais visiblement, ils n'avaient pas trop le choix et...
" Comment vous avez fait ça? "
Le jeune homme resta étonné, voyant la peluche trottiner vers eux... Pour une surprise. Et ils pouvaient le toucher en réalité? Un œil surpris à Zach, le jeune homme leva un sourcil en voyant l'armure s'activer... Wow wow. Il avait vraiment cette capacité, le petit Pouet? Alors que la peluche s'activait vers lui, s'arrêtant vers Megara, le jeune homme alla poser une main sur la tête de la peluche avec un petit sourire. "Awh, il est tout doux." C'était adorable. Et finalement pas de poison mortel, pas d'explosion, pas de violence, pas d'étouffement pas de...
Uh. Il ne savait pas ce qu'il se passait réellement, mais il baissa lentement la main pour jeter un œil autour d'eux en entendant le grabuge. C'était la débandade, mais ce n'était pas ce qui l'inquiétait le plus... Tâtant doucement la plaie de son front qui continuait de saigner plus ou moins abondamment, le jeune homme fronça les sourcils. Elle lui faisait terriblement mal quelques secondes auparavant, et pour le moment, plus rien? Cela avait quelque chose d'effrayant... Quand on commençait à ne plus sentir une partie de son corps en général c'était qu'il y avait un soucis... Et évidemment notre anxieux Lounis ne manqua pas de se mettre à paniquer. État qui ne dura pas très longtemps, le temps qu'il commence à angoisser pour autre chose... Comme si se souvenir d'une biche tuée par un chasseur ne suffisait pas, il y avait d'autres choses qui venaient de se greffer à ses souvenirs. Pas forcément très agréables non plus, mais ces souvenirs là, Lounis savait d'où ils venaient... Et c'était la faute de Pouet. Aller aller, on se calme, on ne panique pas... Visiblement, il avait vécu pire que ça.
Il avait vu les autres commencer à chercher Pouet qui visiblement avait disparu, et leur emboîta le pas. "Il est parti par là!" appela le jeune homme qui avait vu une peluche de couleur trotter joyeusement dans la foule. Il reposta son sac correctement sur ses épaules, pour courir derrière la peluche. Il allait faire des dégâts, ils ne pouvaient pas le laisser faire! Et pour une fois que le jeune homme n'était pas bloqué par ses angoisses -ou plutôt, pour une fois qu'une voix lui disait de cesser de s'inquiéter et de foncer-... Allons-y! Mais il fut stoppé net dans sa course, par... C'était qui elle? Une rouquine avec des feuilles en guise de vêtements? Le jeune homme la regarda, sceptique, levant un sourcil et commençant à ouvrir la bouche pour lui demander poliment de se pousser... Mais elle ne le laissa pas parler, et au lieu de mots qui sortir de ses lèvres, ce fut celles de Poison Iny que le jeune homme rencontra. Wah wah wah, c'était quoi ce délire?! Il la repoussa, mais lorsqu'elle lui demanda de danser un tango, Lounis ne put s'empêcher d'accepter. Et cette fois ce n'était pas sa timidité... Il ne put juste pas s'empêcher d'accepter, de se mettre à danser malgré la panique et le silence environnant... Elle avait de beaux yeux, elle était magnifique... C'était ça l'amour?
C'était Mika là, dans le lointain?! Malgré la cacophonie environnante, le jeune homme releva les yeux de son tango, lâchant Poison Ivy au milieu d'un mouvement, qui s’étala par terre dans la foulée, alors que Lounis levait les yeux vers la musique qui avait repris. Visiblement, on avait réparé la sono, et il allait pouvoir recommencer à chanter et... Et c'était un Cyclope et une... Vu comme elle changeait de tête, c'était une Mystique qui se battait contre, et le malheureux chanteur se retrouva pris entre deux feux.
" Eyh! On se calme là! Désolé ma jolie, on se revaudra ça. "
Le jeune homme releva en vitesse l'empoisonneuse qui le regarda sans comprendre alors qu'il attrapait ses bâtons jumeaux dans son dos, pour repartir en direction opposée. Il était hors de question qu'il laisse quiconque toucher à Mika, même par accident, et si son Valentino était touché, le jeune homme allait péter une colère comme personne n'en aurait jamais vu! Lorsqu'il arriva sur la scène, les musiciens et le chanteur avaient trouvé refuge comme ils avaient pu derrière la batterie, et le chaos régnait sur scène. Lounis enjamba l'estrade, s'étonna lui même de sauter sur la scène d'un bond qu'il ne se serait jamais cru capable de faire atterrissant entre Mystique et Cyclope toujours en plein duel.
" Vous deux, ça suffit ou je vais devoir vous mettre à terre! "
Mais visiblement, il pouvait tenter d'être aussi diplomate qu'il le souhaitait, ça ne fonctionnerait pas. Mystique le regarda d'un air dédaigneux, Cyclope.. On ne savait jamais vraiment trop où regardait Cyclope, mais il le visait lui en tout cas, lorsque Lounis évita de justesse les lasers... OUH il ne payait rien pour attendre. Serrant les poings autour de ses bâtons, le jeune homme traversa la scène non sans avoir à éviter des assauts venant des deux côté, mais franchement déterminé, et après deux ou trois tentatives infructueuses, il parvint à asséner un coups sur le crâne de Cyclope qui le mis par terre avant qu'il n'ait le temps de dire ouf. " Désolé. La prochaine fois, on négociera. " Oh, c'était agréable de se sentir intraitable. Et aussi, de ne pas paniquer pour un rien. Mais sa joie fut de courte durée alors que , lorsqu'il se tourna, le jeune homme eut la mauvaise surprise de ne pas tomber sur un, mais sur deux Mikas. Okay. En temps normal, il aurait hurlé de bonheur.
" C'est mauvais joueur ça. " Lequel était Mystique exactement? Aller, on ne pouvait pas se tromper quand on était un fan... Ce n'était pas évident de se concentrer quand les deux vous assurent qu'ils sont eux... Mh... Le jeune homme s'approcha, détaillant ses deux interlocuteur des yeux.... Oh tient, c'était pour le Comic-Con qu'ils lui avaient fait remettre ce costume? Ils avaient le même! ... Trois kickAss pareils, n'est-ce pas?! Génial. La grande classe. La grande.... Claque dans la tronche du Mika de gauche qui s'écroula sur le sol, redevenant bleu et rousse. Eyh.
" Quand on est fan, on ne se trompe pas. " S'amusa le jeune homme, alors qu'il attrapa le poignet du chanteur pour le tirer vers lui, au bord de la scène. " Faut pas rester là, venez! " Hop hop hop, on trottine sur ses grandes jambes, et si Lounis savait courir avec, pas de raison que monsieur Penniman n'en soit pas capable -surtout s'il avait mis sa limonade sous ses semelles- Et ils arrivèrent vers le reste du groupe, un peu dispersé en courant. " Je crois qu'il est parti là bas! " Pas difficile, il suffisait de suivre le grabuge. Et pas la peine de le regarde comme ça, oui, il avait ramené un type qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, et oui, ils avaient le même costume, on s'en remettrait non?! Non. Mais chut.Roulant des yeux, il ne lâcha pas son protégé, lui expliquant qu'ils cherchaient une grand peluche, alors qu'il repartait à la recherche de Pouet... Il ne devait pas être bien loin...
« Wouah ça a marché ! Pouet a activé les pouvoirs de ton costume ! C'est comme une mémoire implantée dans le tissu ! » Wait… What ?! De quoi est-ce qu’il… « Tu as même le savoir de Tony Stark dans ta tête, normalement ! » Pourquoi est-ce qu’il me parlait de papa Stark ? Attendez, Tony, Tony Stark ? LE Stark ? Celui qui… Oh bordel. « Tu as JARVIS aussi ? » Jarvis. Jarvis ! Je bougeai les yeux à l’intérieur de mon casque, observant avec délectation la vision holographique que me procurait l’ordinateur central du groupe Stark. D’ailleurs, en posant mon regard sur Elliot, des informations étranges apparurent à son propos… Dieu ? Pardon ? « Oh, j'aimerais tellement te piquer ton costume pour vérifier mais... » Il voulait me voler mon armure ? On n’allait vraiment pas s’entendre mon grand… Tu allais savoir ce que ça coûtait de vouloir t’en prendre à moi ! « Alors, tu vas pouvoir réparer la sono, maintenant ! » Comme si j’avais que ça à faire. Non mais, ma mère m’avait pas fait baptiser ni inscrire chez les nonnes que je sache ? Alors pourquoi est-ce que j’allais me faire ch*er à réparer un truc donc je n’avais strictement rien à faire ? Surtout pour écouter la voix d’une grande gigue à bouclettes qui chantait d’un ton terriblement nasillard. Et son anglais avait un accent pourri en plus. « Ah, et ne lève pas trop les mains, tu risquerais de blesser quelqu'un ! » C’était le but, en réalité. Carrément le but même ! Tant que ça l’empêchait de me piquer mon costume, ça m’arrangeait carrément. Surtout que je sentais peu à peu l’armure se durcir et devenir carrément plus solide que mon cosplay ! J’en oubliais presque mon sac qui avait explosé dans la Delorean, avec mes clopes et mon déodorant dedans… A charge de revanche, sérieux.
Réfléchissant à toute allure – c’était dingue tout ce qui pouvait défiler dans mon crâne aussi rapidement… Et avec tant de facilité ! – à quoi entreprendre, je choisis d’écarter les doigts pour pouvoir activer les rétro-propulseurs qui constituaient le costume d’Iron Man. Entendant grésiller le bruit délicieux des moteurs, je m’élevais de quelques centimètres au-dessus du sol. Ouh, pas très stable ces machins… Alors attendez, et si j’augmentais un peu plus la puissance de celui-là, et diminuait la portée des pieds, peut-être que… Je vis le logiciel s’activer immédiatement à cette pensée, régulant l’altitude des réacteurs pour me permettre de rester en place sans trop d’efforts. Une bonne chose de faite ! Il me suffisait ensuite de m’élever et de…
« Bordel mais qui a foutu un spiderman au plafond ?! »
Ne pus-je retenir lorsque, en prenant mon élan pour décoller loin de la bande de bras cassés qui m’accompagnait, je manquai de peu de me manger un type en collant géant qui passait d’un mur à l’autre à l’aide de fils en toile. Si j’avais été dans mon état normal, je me serais sans doute extasié de cette capacité monstrueuse de pouvoir générer de la toile – et j’aurais vu là un signe pour le prochain Avengers à sortir au cinéma – mais là j’avais plutôt envie de remettre ce merdeux à sa place pour son outrecuidance. Ou presque. Car au moins ça me permit de tester une nouvelle fonctionnalité : le vol. Et ça, ça, ça valait vraiment tout l’or du monde !
« Jarvis, analyse de la population de la salle. Distingue ceux qui ont leur costume activé par rapport à ceux qui n’ont pas encore touchés Pouet. »
Une voix robotique me répondit d’un « Parfaitement, monsieur. » alors que l’écran devant mes yeux changeait pour se transformer en une sorte de filtre rougeoyant, séparant par couleur l’état des invités du Comic Con de San Diego. Le Comic Con. Bordel, j’étais au Comic Con – sans payer – et en plus je pouvais me promener dans le costume d’Iron Man ! Quand je raconterais ça à Adrien et Hackery, ils ne me croiront jamais. Enfin, le lièvre en serait capable vu son côté crédule, mais le chat m’accusera de mentir pour faire l’intéressant… La saleté. Y’avait pas quelqu’un avec une caméra pour filmer un évènement pareil, sérieux ? Au moins une preuve, ou quelque chose. Juste un petit indice pour prouver la vérité sur ce qu’il était réellement en train de se passer : les super-héros étaient de retour !
Un coup d’œil derrière moi, avisant le Docteur qui s’amusait avec son tournevis en le faisant briller devant lui. Peut-être avait-il perdu son Tardis ? Un peu plus loin, Pouet continuait de faire des calins aux gens et d’activer les différents pouvoirs de leurs cosplay. Un type avec un appareil photo eut droit à un câlin par inadvertance… Mais comme il était habillé d’un bermuda et d’un teeshirt, il resta simplement un type en bermuda et tee-shirt. J’eu presque de la peine pour lui, si seulement j’étais capable d’éprouver de la compassion pour qui que ce soit en ce moment. Je remarquai le trajet de la peluche, la menant jusqu’à l’entrée du grand hall où nous nous trouvions. « Où est Pouet ? Quelqu'un a vu où il est parti ? » S’exclama l’Elliott Potter en s’agitant dans tous les sens pour essayer de le trouver.
« Jarvis ? » « Près de l’entrée Nord du Hall 6, monsieur. » « Parfait. Allons arrêter cette grosse peluche… GHOST BUSTEEEEER ! »
Et je filai droit en direction de notre invité surprise, persuadé de parvenir à l’arrêter sans avoir besoin de faire trop d’efforts. Après tout il s’agissait juste d’une peluche non ? En tout cas, je diminuai ma hauteur pour pouvoir me faufiler entre les portes… Lorsqu’un coup brutal me vrilla le plexus solaire et m’expédia avec une violence inouïe plusieurs mètres plus loin. Je me sentis rebondir sur le sol, esquivant au passage deux ou trois personnages – oh, bonjour Captain ? – avant de finir en plein dans un stand de comics DC ! Faisant s’écrouler les panneaux et les tables installées là, je mis quelques instants avant de reprendre mon souffle. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il venait de se passer, sérieux ! Et le type du stand était en train de tout bonnement et simplement me hurler dessus : « Qu’est-ce que c’est que ça ?! Encore un plan de Marvel pour dénigrer DC ? VOUS NE NOUS AUREZ PAS COMME CA ! DC Comics n’abandonnera jamais ! ALLEZ DONC CH*ER DANS VOS FROCS EN COLLANT MOULANT ! » Euh… est-ce qu’il m’insultait ou est-ce qu’il n’avait vraiment pas compris que tout le hall était en train de partir en cacahuète géante ? En parlant de cacahuète…
« GrrrrrRRRRRRRRRRRRRRRRRRRrrrrr !!! » Résonna un grondement sourd et plutôt caractéristique. Levant une main à l’adresse du dessinateur outré, je me relevai péniblement pour m’extraire des bandes dessinées écroulées sur le sol alors qu’il me taguait un « DC VAINCRA » sur le bras droit de son feutre indélébile – sale type. De nouveau sur mes jambes, j’esquissai un sourire goguenard à l’attention de la créature qui venait de me mettre à moitié K.O. « GGGGGGRRRRRRR !!!!! »
« Salut mon vieux Bane, moi aussi je suis heureux de te revoir… »
Hulk poussa un hurlement de rage en se tambourinant le torse de ses poings, avant de se camper sur ses deux pieds directement en face de moi. « STAAAARRRRRRRKKKKK !!! » C’était mon nom ! Enfin, il me semblait bien… M’enfin si ça devait me faire affronter l’homme vert, ça devenait tout de suite un peu plus compliqué qu’au départ. Qu’est-ce qu’on n’allait pas inventer de nos jours… Qui était l’abruti qui avait posé un cosplay pareil pour le Comic Con ? En tout cas, je sentis l’adrénaline parcourir mes veines à toute allure et mon regard se mettre à briller derrière mon masque. Je ne savais pas me battre mais,... En fait si. Je savais me battre. Je le découvris lorsqu’il me sembla franchement très simple de me mettre en position et de savoir très exactement tout ce que j’allais faire pour retirer l’équilibre du gros type vert en face de moi ! Alors, c’était ça être dans la tête de Stark ? Le pied total. Le surkiff général. Non seulement intelligent, mais aussi badass et bad boy. Pourvu que cette étrange réalité dure aussi longtemps que nécessaire…
Hulk démarra au quart de tour. Bon, peut-être que finalement il n’était pas aussi heureux que ça de découvrir son vieux « pote » Iron Man en face de lui… Vous ne croyez pas ? Le sol se mit à trembler sous chacun de ses pas alors que la foule se dispersait en criant autour de lui. Réfléchir. Agir. Réfléchir. Je remarquai alors la présence de Poison Ivy juste à côté de moi – sans doute attirée par ma prestance naturelle – et décidai de m’en servir ! Alors que le gros truc verdâtre se précipitait sur moi avec la charge d’un bélier, je décidai d’activer brutalement mes réacteurs et de saisir Poison Ivy par les cheveux sans aucun ménagement. Juste au moment où Hulk devait me percuter, je la balançai à ma place et m’envolai à toute vitesse pour me mettre hors de portée ! Malheureusement pour la jeune femme, elle fut expédiée à des dizaines de mètres de distance, percutant un Wolverine qui n’avait rien demandé à personne dans un magnifique roulé-boulé grotesque, et s’immobilisa contre un des murs de la salle… dans un sale état. C’est en tout cas ce que je déduisis en voyant qu’elle ne se relevait pas.
« Pamela Lillian Isley. Atteinte corporelle : 80%. Chance de survie : faible. » Résonna la voix de Jarvis, comme pour me gronder sur la situation. Je haussai les épaules, innocemment, en levant les yeux au ciel.
« Elle avait qu’à investir dans une armure. »
Mais ça ne résolvait pas nos problèmes tout ça. Et après Pouet, je venais de nous trouver une autre grosse peluche à affronter… Un peu moins agréable à peloter néanmoins. Y avait-il une Black Widow dans la salle, s’il vous plait ?
Zach : 85%
Pascal Méléon
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Arthur Darvill
"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."
| Conte : Raiponce | Dans le monde des contes, je suis : : Pascal
Je l'avais espérer. Oh je l'avais espérer, j'avais espérer avoir un voyage calme, un voyage tranquille, un véritable voyage pas forcément entre ami. Mais un truc qui se déroulerai peinard, avec seulement quelques costumes et un peu d'humour dans certaine situations cocasses, mais sans plus. Sauf que j'avais oublié une chose toute simple, Elliot avait un véritable catalyseur à chaos, partout où il passait ça explosait. En fait son père devait être Mickeal Bay ou quelqu'un dans le genre (quoique Judah était une bonne définition de personne au tempérament explosif lorsqu'il s'y mettait). Donc j'aurai surement dût me planquer dans mon bureau et ne pas prendre de jour de repos, être flic était bien moins dangereux que prendre la Elliot Airline. Et pourtant j'habitais dans une ville magique. J'en avais marre de temps en temps. Puis quelque chose explosait, ici ça avait été la deloréanne, bon la distraction avait été efficace, mais j'avais mangé quelques hématomes ici et là, rien de bien méchant. J'avais connu bien pire qu'une petite explosion, ce qui était légèrement inquiétant vu que je ne prenais même plus la peine de paniquer. Cela n'était pas bon pour ma survie. Mais passons l'épisode avec le Deadpool gonflant pour passer aux choses sérieuses. Le Chaos, le Chaos avec un C majuscule. Le Chaos directement apporté de la source de Chaos d'origine que même les dieux du Chaos élémentaires allaient admirer en buvant de thé à la goyave. Le genre de petit truc qu'Eris aurait appréciée, j'en étais sûr et certain. Car Elliot avait décidé de faire les choses en grand, en très grand, et ce petit Pouet était son instrument de destruction massive. Et ça allait faire un très très gros boum. Parce que dans une convention de geek costumé, transformé les costumes en véritables pouvoirs devait être l'une des pires choses à faire, bien sûr, il venait de le faire. Oh, je ne plaignais pas de... De pouvoir balancer des Hadouken et de sentir mon corps et mon esprit porter l'emprunte d'un des plus grands personnages de jeux de combats de l'histoire du jeux vidéos, mes mouvements étaient plus fluides, plus précis, et plus puissants que jamais. mais vous savez quoi? J'allais en avoir besoin, parce que ça allait devenir du grand n'importe quoi. Et puis Brave était devenu une Phéonix. Ceci était la quintessence du style, je devais l'avouer, avec un véritable oiseau de feu à mes côtés allait être utile. Car j'entendis un bruit qui ne présageait rien de bon. Encore une fois.
GGGGGGRRRRRRR !!!!! »
Dans la série des mauvaises nouvelles, je voudrais le géant vert capable de réduire n'importe qui en bouillie. Ou Hulk l'Incroyable (beuh, ça passe tellement mal en français) qui voulait s'expliquer avec notre Tony national. Ce qui n'était pas de gout de ce dernier qui... Est-ce qu'il venait de se servir d'une innocente comme bouclier?! Mais quel connard! Pascal siffla Brave qui se posa sur son bras, il sentit la chaleur de son plumage contre son visage et sentit son regard de braise, bon sang, elle était magnifique comme ça. Une véritable merveille et j'eut envie de lui caresser le sommet du crâne, mais c'était à mes risques et périls. Pascal se contenta de lui sourire avant de siffler un code complexe connu uniquement du maître et de son faucon. Brave piailla en réponse avant de s'envoler pour se poser sur la Poison Ivy, sachant instinctivement comment soigner l'innocente blessée qui aurait put y passer. Maintenant, il était temps de prendre les choses en main. Pascal jeta un regard à Elliot, le genre de regard de "je te l'avais dit", je savais qu'il allait en s'en vouloir, il valait mieux qu'il se rende compte qu'il venait de merder, mais on pouvait encore régler ce problème, rapidement. Il fallait juste être organisé. Et l'organisation en combat? Je connaissais. Je n'étais pas le plus grand tacticien du monde, mais je savais ce que j'avais sous la main et comment l'utilisé. Pascal serra ses gants et craqua sa nuque. C'était l'heure d'en venir aux mains.
"Elliot, essaye de me le paralyser. Lara, tu évites la foudre en intérieur, ton marteau devrait être suffisant. Louis, si tu es confiant tu essayes de faire diversion. Will, essaye de trouver une solution digne du Docteur. Lily, à moi que tu trouves quelques choses de vraiment efficace tu évites absolument de te battre, d'accord? Et Zach..."
Pascal se mit aux côté de l'Iron man en mousse pour lui mettre un coup de paume sur le casque, le coup n'était pas méchant mais j'entendis quand même un grésillement et le casque fut légèrement cabossé suite à ce coup, je devais vraiment faire gaffe à ma force maintenant. Mais passons, il avait besoin de ça pour éviter que ça lui monte à la tête.
"La prochaine fois que tu utilises un innocent de cette manière, je te coffre, compris? Maintenant tu fais notre support aérien."
Pascal lui envoya un regard meurtrier, qu'il lui faisait comprendre que c'était sa première et dernière chance, un peu d'énergie bleue (du Ki) grésilla autour des poings du Shérif alors qu'il craqua sa nuque avant de se tourner vers Hulk. Uniquement pour voir un stand de poster Marvel voler vers nous, Iron man s'envola aussitôt alors que je roula pour l'esquiver. Pascal se concentra et chercha dans ses nouveaux pouvoirs, profitant que Hulk reste concentré sur la boite de conserve pour charger son ki. Quart de cercle arrière, jambes fléchies, et bouton de poing. Une énergie bleue azur se forma dans les mains de Pascal, alors que des éclairs d'énergie pure grésillait entre mes paumes, je revoyais les centaines de combats de Ryu et son entrainement martiale de plusieurs années, durant cet instant, j'ai ressentit sa soif de combat pour devenir le meilleur, non pas pour sa propre fierté, mais parce qu'il se plaisait dans cette vie de nomade combattant. Et qu'il se plaisait à se battre amicalement ou non. L'énergie se concentra mieux encore alors que Pascal respecta la tradition en hurlant:
"HADOUKEN"
La boule de Ki fila vers Hulk et le percuta de plein fouet, le faisant reculer en hurlant, le mastodonte se tourna vers moi et me regarda avec des yeux injectés de sang avant de rugir et de foncer vers le guerrier. Le balafré n'hésita pas et fonça dessus à son tour, sans montrer le moindre signe de faiblesse. Hulk était bien plus grand que moi, mais ce n'était que de la colère concentrée, un paquet d'émotion et de rage. Alors que Pascal gardait la tête froide, voyant le moindre mouvements de son adversaire. Hulk et Pascal levèrent leurs mains, et les deux coups partirent en même temps. Leurs deux poings se rencontrèrent dans un fracas terrible, se stoppant l'un l'autre alors que l'air se fut secouée par la puissance du choc. La formation martiale de Pascal et Ryu permirent à ce dernier de prendre le coup et d'esquiver la gigantesque main de son adversaire. Le caméléon n'hésita pas une seule seconde et profita de l'ouverte, il ramena son poing droit contre lui et focalisa son Ki dans ce dernier, il était temps pour une nouvelle attaque. Le meilleur finish de tous les temps.
Le poing droit de Pascal percuta l'estomac d'Hulk, et le choc lui coupa le souffle, durant cet instant de faiblesse l'autre poing de Pascal percuta la mâchoire de son adversaire avec une force inouïe, on entendit une mâchoire craquée violemment et le géant vert s'écroula au sol dans un fracas terrible.
Pascal se tourna vers le groupe avant de lever un sourcil dubitatif, ça avait été plus facile que prévu, meh. Je ne plaignais pas, alors pourquoi Elliot avait l'air aussi inquiet? Il devait savoir quelque chose sur l'Hulk, non? Oooh, il y avait pas un histoire dans le genre? Que genre il devient plus fort à chaque fois qu'il... S'énerve...
Oh merde.
Pascal se sentit happé par une force terrible, sa jambe enserré dans une main de fer alors qu'il vit la comic con voler autour de lui, il se sentit frapper contre le sol, une fois, deux fois. Puis il fut balancé sans sommation contre un stand qui fut réduit en miette sous l'impact. Pascal voulu pousser un cri de douleur mais toute l'air de ses poumons fut expulsé sous l'impact. Le caméléon cracha du sang par terre avant d'essuyer sa bouche d'un revers de la main. Il s'appuya sur son genou et se releva, un grand sourire sur le visage, avant de remettre son épaule en place dans un craquement sonore. Voilà qui allait être plus intéressant que se battre avec deux armes, juste du combat mano-mano. J'avais survécut à un round avec Arès, c'est pas un géant vert et colérique qui allait m'apprendre la vie. Le caméléon avait les yeux concentré sur sa cible, alors qu'un léger sourire en coin se dessina sur les lèvres de ce dernier. Son esprit se mélangeant avec l'envie d'un challenge qui brûlait dans le cœur de Ryu.
Tout compte fait, ce voyage allait être vachement marrant.
Pascal: 70%
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৩ Je ne suis pas folle. Ma mère m’a fait passer des tests ! ৩
Le Comic Con était devenu totalement incontrôlable à cause d'une peluche géante avec une trompe à la place d'un nez, qui devait sans doute être créée à mon image, même si je ne savais pas si je devais être flattée ou alors tout le contraire. Elle nous touchait, on la touchait et au final on devenait la personne que représentait notre costume. J'avais déglutis quand je m'étais rendu compte que même si j'avais eu la chance de venir habillée en Megara, ce qui signifiait que mon seul pouvoir était d'être jolie et attirante, il y avait ce petit truc de rien du tout que m'avait donné Hadès pour le sortir au moment opportun. Mais je me demandais si lui aussi allait me changer ou pas.
Pour le moment, il n'était pas question de se poser des questions sur ce qui allait encore pouvoir nous tomber sur la tête. On avait avec nous le shérif de la ville, sans doute la personne la plus censée ici et il était en train de distribuer les consignes. Il avait demandé à Elliot de stopper Pouet, ce qui me semblait être la priorité. Il avait demandé à Lara de ne pas utiliser ses pouvoirs à l'intérieur du hangar. Sage décision. Lounis devait faire diversion tandis que Will devait trouver une solution.
Je hochais la tête à chaque fois qu'il s'adressait à quelqu'un d'autre. Il avait les bonnes idées et si chacun s'y mettait, on s'en sortirait. Il arriva enfin à moi et là ses ordres étaient clairs, nets et précis : je devais absolument rien faire. J'avais hochée une nouvelle fois la tête, car son plan me convenait parfaitement. Ce n'était pas que j'avais peur de me battre ou non, mais je ne savais pas ce qui allait encore nous tomber dessus et mieux valait être prudent en gardant un atout dans la main au cas où. J'étais cet atout et Pascal l'avait compris. Je lui avais fait un petit sourire avant de partir dans une direction, comme tous les autres.
Vue que je ne pouvais rien faire, le mieux était d'aider mon homme à trouver sa machine de guerre. Pour se faire, il suffisait de prendre de la hauteur afin de voir la salle dans son ensemble. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Par précaution, avant toute chose j'avais glissée ma main sous ma tunique pour voir si l'objet que m'avait confié Hadès était toujours là. C'était bel et bien le cas, je pouvais le sentir. Il semblait encore fermé, donc on craignait absolument rien. Il me restait plus qu'à grimper.
J'avais levée les yeux pour voir où je pourrai monter assez haut afin de voir toute la salle. Mon regard s'était posée sur Wilson. Ben quoi ? Il n'était pas en hauteur, mais depuis que Pascal lui avait demandé de trouver une solution, je me questionnais sur comment il allait y arriver. Fallait peut être pas le laisser seul pendant qu'il réfléchissait ? Je m'étais approchée de lui et je l'avais agrippée par l'épaule avant de le ramener vers moi. On était quasi collés l'un à l'autre.
"Wiwi, j'ai une idée! On va grimper en hauteur pour tenter de repérer Pouet. Pendant que tu m'aideras à me hisser, tu pourras continuer à réfléchir et comme ça on restera l'un avec l'autre au cas où l'un des deux se ferait attaquer par l'une de ces choses. Ca te va ?"
Sans lui laisser le temps de répondre, je lui avais pris la main et je l'avais entraîné avec moi en direction d'un petit bain de foule. Mais au loin j'avais remarqué qu'une échelle était posée là. Sans doute celle qui avait été utilisée pour attacher les banderoles en hauteur. Une fois dessus, on aura une vue d'ensemble sur le hangar. Mais le chemin jusque là bas était semé d'embuches et on était passé juste à côté de deux malades avec une queue de cochon et un groin qui courraient dans tous les sens en poussant des cris. Il y avait un nouveau Deadpool qu'on avait évité cette fois ci. Plein de monde regardaient vers une sorte de statue, sans cligner des yeux. C'était une secte ou quoi ? Je n'avais même pas reconnu en quoi ils étaient déguisés.
Une fois devant l'échelle, j'avais demandée à Wilson de la tenir. Je devais monter pour avoir la meilleure des vues. Après plusieurs barreaux, j'étais arrivé à une hauteur suffisante et j'avais pu regarder au loin. La seule chose que j'avais repérée c'était Pascal en train de valser à l'autre bout du hangar. Pourquoi s'était il frotté à ce Hulk ? Quoi qu'il en soit, il se relevais facilement. Son costume devait être efficace. Pendant ce temps, Wilson m'avait demandée si je trouvais Pouet.
"C'est pas facile. Je vois un crabe, un barbu avec un seau qui tente de frapper une sorte de femme pirate qui se défend avec une pelle. Y'a du sable qui vole au loin et des chevaliers venant tout droit de je ne sais quel château. Y'en a qui n'ont vraiment pas fait de chichis pour trouver une tenue !"
Mais ce qu'on cherchait ce n'était pas celui qui remportera le concours de déguisement, mais plutôt Pouet. Pouet Pouet Pouet Pouet ! Où es tu petit Pouet ? J'avais beau observé aux alentours, je n'avais rien vue de particulier. Par contre en baissant les yeux vers Wilson, je m'étais posée une question.
"Tu vois sous ma robe ?"
Ben quoi ? Je savais qu'il ne regardait pas, mais comme il était tout rouge et je ne savais pas si ça venait de la chaleur qu'il faisait ou de ce qu'il aurait pu voir, je préférais demander. De toute façon mon plan tombait à l'eau. Je n'arrivais pas à trouver Pouet, alors autant redescendre. Une fois en bas, Wilson était passé du rouge au blanc. C'est fou comme il pouvait changer rapidement de couleur.
"Tu as faim ? Tu ne te sens pas bien ? J'ai vue des stands un peu plus loin qui vendent de la nourriture. On aura peut être des cacahuètes pour récupérer des forces." avais-je dit avec un grand sourire en l'incitant à me suivre jusqu'au stand. J'espérais qu'il avait de l'argent sur lui, car comme Elliot était avec, je n'avais pas pensé à prendre ce qu'il fallait pour payer au cas où je trouverai quelque chose. Plus on avançait, plus je me rendais compte que lui il faisait du surplace.
"Tu veux t'arrêter là et que j'aille chercher ce qu'il faut pour se nourrir ?"
Je l'avais observée de bas en haut. J'avais comme l'impression que son corps c'était mis à trembler. Oh non !! Pas ici, pas maintenant ! Je m'étais approchée de lui, le passant mes bras sur ses épaules pour l'entraîner avec moi un peu à l'écart de la foule.
"Attends, c'est pas un truc de cavalier ou autre ? Neil m'a racontée pour le laser game et tu ne sens pas que tu vas te transformer ou quelque chose de ce genre ?"
Ses yeux commençaient à être vitreux, ce qui n'annonçait rien de bon. Fort heureusement, Elliot venait de nous rejoindre et tout paniquait, il annonça qu'une fois encore ses recherches ne donnaient rien. Mais où était Pouet ? Et qu'arrivait t'il à mon Wilson ?
"Regarde, il n'a pas l'air d'aller bien. Je me suis proposée pour aller acheter des cacahuètes afin qu'il aille mieux, mais j'ai peur de le laisser seul. En plus j'ai pas d'argent sur moi. T'en as peut être ? Tu pourrais aller nous en chercher et ramener de quoi boire aussi ? Je pense qu'il a juste besoin de reprendre des forces."
Après un bref coup d'oeil vers Wilson, je me disais qu'appeler un médecin serait peut être mieux que de lui amener à manger. Pourquoi personne c'était déguisé en médecin ? Y'avait beaucoup de docteurs possibles en plus ! Le docteur mamour, le docteur Beckett, le docteur Jivago, le docteur Frankenstein... En fait si, quelqu'un c'était déguisé en docteur, mais pas le bon docteur. Je ne savais pas si Wilson pouvait lui même se soigner ou pas.
"Dit, ton déguisement, c'est un docteur, c'est ça ? Tu crois que tu as en tête des moyens de te soigner ? Ou quelque chose pour..."
Je m'étais stoppée, me reculant d'un pas rapide et emportant Elliot avec moi. C'était quoi ça ? Wilson avait ouvert la bouche et quelque chose en était sortit. Une sorte de fumée dorée. Je sentais que Elliot savait de quoi il était question, car il avait ouvert de grands yeux et prononcé un "Oh non... Pas ça...". C'était quoi ?
"Euh... Elliot ? Il va bien ?"
Il n'avait pas l'air d'aller bien du tout ! Il était même en train de s'illuminer de partout. Si on était le soir, on aurait pu voir aussi bien qu'en pleine journée. Et ses mains... Mais qu'est ce qui arrivait à ses mains ? Et à son visage... La lumière donnait l'impression de le grignoter.
"Il va se régénérer..."
"Quoi ?"
"On devrait peut être s'éloigner de lui le temps que ça passe."
"Mais non ! On va pas le laisser comme ça. Je ne veux pas partir !" dis-je d'un ton catégorique tandis que Wilson changeait petit à petit sous mes yeux impuissants...
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Ce tournevis était particulièrement élégant. Sans savoir pourquoi, Wilson était soudainement fasciné par ce petit objet qu'il avait dans la main. Il avait juste eut le temps de comprendre que Deadpool était assommé à ses pieds, que d'une manière ou d'une autre, Pouet était apparu à leurs côté. Puis ensuite, il avait perdu le fil. Totalement. Ce qui pouvait se passer autour de lui semblait futile, comme si le carnage qui commençait à se former dans la salle n'avait pas la moindre importance. C'était... normal. Presque quotidien. Un petit sourire se forma sur ses lèvres, alors qu'il relevait la tête, sans même chercher à retrouver les membres de son groupe dans la foule en délire. Il s'accroupit près de l'anti-héros rouge et noir qui commençait à peine à se réveiller.
« Tout va bien mon grand ! Tout va très bien ! »
Il lui tapota la tête à plusieurs reprises, rangeant son tournevis dans la poche de son pantalon. Il entendit vaguement qu'on lui demandait de trouver une solution. Une solution ? Il était doué à ça ! Enfin... Le Docteur s'en tirait toujours. Wilson lui avait tendance à en payer le prix.
Passant une main dans ses cheveux, il sentit une migraine affreuse commencer à s'installer à l'arrière de son crâne. Ne pouvant retenir une grimace, il dut fermer les yeux sous le pic de douleur qui s'éveilla alors. Qu'est-ce que c'était que ça ? C'était comme si une tonne d'informations étaient en train de s'immiscer à l'intérieur, par toutes les ouvertures, à l'en faire... exploser.
Il n'en tenu pas rigueur, Lily apparaissant devant lui. Très près. Trop près. Il trouvait que son plan pouvait être un peu plus travaillé, mais après tout ils n'avaient pas le temps de réfléchir plus que ça. Il ne s'en était pas rendu compte avant, mais c'est vrai que... ça ressemblait plus à grand chose ici. Hulk ne semblait pas content. Iron Man tentait de gérer, à ce qu'il voyait, tout comme le shérif puisque après tout c'était son travail. Sans grand succès.
Le robot suivit le mouvement de la jeune femme sans broncher, jusqu'à tomber sur le petit groupe qui regardait cette statue, au loin, cette belle statue... Qu'il ne fallait jamais arrêter de regarder. Il recula presque instinctivement avant de réaliser que les gens autour d'elles semblaient bien connaître ce phénomène et se débrouillaient plutôt bien pour la garder immobile. Il faudrait qu'il aille les voir après. Ils formeraient une bonne équipe !
Pas le temps de s'attarder cela dit, il devait tenir l'échelle pour Megara. Un rôle assez... réducteur, de son point de vue. Il aurait été beaucoup plus utile dans le feu de l'action ! C'était pas une grosse bête verte qui allait l'arrêter alors qu'il avait survécu aux Daleks et aux Cybermen !
« Alors tu trouves la grosse peluche ? »
Il avait crié en espérant que Lily l'entende à travers tout le brouhaha qui s'élevait autour d'eux. Sa réponse ne fut pas concluante, tout ce qu'il en gardait c'était qu'un barbu voulait frapper une femme. Pas très gentil de sa part.
Sa tête se mit à le lancer à nouveau et il sentit comme un vertige le prendre. Il releva la tête dans la direction de sa compagne du moment, espérant qu'elle n'en aurait plus pour longtemps là-haut, la remarque de Lily le laissant de marbre. Non, il n'avait pas osé, voyons ! C'était juste que... Il faisait chaud ici. Il étouffait. Les mains tremblantes, il déserrait davantage sa cravate, le souffle court. Il se sentait si...
« Tu as faim ? Tu ne te sens pas bien ? J'ai vu des stands un peu plus loin qui vendent de la nourriture. On aura peut-être des cacahuètes pour récupérer des forces. »
Lui, il voulait une pomme. Deux pommes. Plus de pommes encore. Il avait tellement envie juste d'une pomme ! Il aurait volontiers suivit Lily avec plus d'enthousiaste mais ça devenait difficile de tenir sur ses jambes. Il transpirait, il le sentait.
Wilson, tout comme le Docteur en lui, savait parfaitement ce que ça signifiait. Ce qui n'avait aucun sens, aucune logique, mais est-ce que le fait d'être devenu à moitié seigneur du temps à cause d'une créature poilu à trompe en avait ? Non... Rien n'était sensé ici.
Son corps entier se mit à trembler de part et d'autre, tandis que Lily l'écartait du reste des gens. Bonne initiative. Il commençait à voir flou, à se sentir défaillir. Rien de tout ça n'était supposé se produire.
« Dis, ton déguisement, c'est un docteur, c'est ça ? Tu crois que tu as en tête des moyens de te soigner ? Ou quelque chose pour... »
Qu'il aurait aimé pouvoir faire quelque chose ! Sourire à cette remarque, se relever en disant « C'était une blaaague ! » ou bien même juste s'étaler au sol et tomber dans le coma pour ne pas avoir à subir ce qui allait être subi. En ouvrant la bouche, il sentit plus que ne vit lui-même cette lueur dorée s'échapper. Ses mains commençaient lentement à briller de la même manière. Et bon sang que sa tête lui faisait mal !
Wilson était en pleine crise de panique. La régénération. A la télé, ça avait pas mal de classe, c'était impressionnant, c'était cool, toujours frustrant quand on sait qu'un nouveau Docteur va prendre la place du précédent. Mais ça doit arriver en cas de... mort, non ? Il n'avait pas prit de coup de Hulk, pas été enseveli sous les décombres des stands, alors pourquoi ? Très vite, le lien se fit dans la tête du jeune homme. Le costume déchiré à cause de l'explosion de la Dolorean. Pouet devait avoir prit ça pour une « situation à risque », non ? Il était là pour donner les capacités du costume dans sa reproduction actuelle. Alors... il l'avait rendu Docteur sur le point de passer de l'autre côté ? MAGNIFIQUE !
Cette constatation lui redonna le peu d'énergie qu'il lui manquait. Il ne pouvait pas exploser là, devant tout le monde, risquant de faire plus de dégâts que le gros bonhomme vert.
« TARDIS. Maintenant. »
Ce n'était qu'un murmure, le si peu qu'il pouvait prononcer. Il commença à s'éloigner tout chancelant, ayant retenu le plan précédemment, pour se diriger vers une zone plus éloignée, un autre hangar. La zone de science fiction. Il ne prit même pas la peine de regarder si les autres le suivaient. Il avait d'autres préoccupations en tête. Comme celle de se demander à quoi il ressemblerait en sortant. Parce que bon, là, il était bien en Wilson. Très bien même. Il allait certainement se retrouver changer en Matt Smith et comment il ferait après, pour redevenir « normal » ? COMMENT ? C'était la pire chose qui pouvait bien lui arriver...
Il s'appuyait sur le moindre mur, la moindre table qui passait, ne faisant pas attention à l'absence étrange de monde dans ce coin du Comic Con. C'est vrai, ils venaient de quitter la zone comics qui était bondée, en pleine catastrophe, alors qu'ici... C'était vide. Les stands de Stark Trek étaient abandonnés, la reproduction de la porte des étoiles n'émettait pas la moindre lumière. Tout était... calme et silencieux. Inquiétant. Seulement, pas le temps de se concentrer sur cette étrangeté.
Lorsque le TARDIS s'éleva devant lui, il ne put retenir un petit cri d'excitation, son allure s'accélérant remarquablement. Il était si... si... si sexy ! Il fit un signe de la main très bref en direction des autres, pour leur intimer de ne pas entrer avec lui. C'était dangereux et déconseillé. Il ouvrit la porte, sur le point de tomber, avant de s'enfermer à l'intérieur.
Il faisait tout noir. Il faisait chaud. Mais il se sentait bien mieux ici qu'en plein milieu d'une salle noire de monde. Il était rassuré dans cet endroit qu'il connaissait parfaitement. Heureux d'être enfin « chez lui », il se redressa contre la façade de la reconstitution de son vaisseau. Il savait que ce n'était pas plus grand à l'intérieur, cette fois, que ce n'était pas le sien, mais pour le moment ça suffirait amplement. Il écarta ses bras devant lui, poussant un grand soupir, sentant une larme couler sur sa joue. Qu'est-ce qui allait lui arriver maintenant ? Will ne voulait que s'amuser un peu...
Sa tête se releva d'un coup, une grande lumière s'en dégageant, tandis qu'un cri sortit de sa bouche, impossible à retenir. Ses membres le brûlaient si intensément qu'il crut ne pas pouvoir le supporter. Il avait l'impression de se désintégrer totalement pour être refait, cellule par cellule, jusqu'à ce que tout soit « neuf ». Une angoisse certaine animait le petit robot qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait, tandis que le Docteur accueillait ce moment avec tristesse et résignation. Chacun de ses sentiments mêlés n'étaient pas pour rassurer le jeune homme qui eut l'impression que jamais ça ne se finirait...
Jusqu'à ce que l'habitacle autour de lui explose. Ce pauvre TARDIS en carton n'avait pas supporté. Mais lorsque Wilson réapparut face aux autres, plus aucune lueur ne sortait de lui. Il y avait juste beaucoup de poussière qui le cachait grandement, mais rien de plus. Au final, la douleur avait été brève pour ce sentiment nouveau de... libération.
En regardant ses mains, il se rendit bien vite compte qu'elles n'étaient plus les mêmes, tout comme il se sentait plus grand, bien que le costume soit toujours à sa taille – il s'adaptait. Il tâta rapidement ses bras, ses cheveux, son torse, ses jambes... Il passa sa langue sur ses lèvres, sur ses dents. Il n'était pas Matt Smith, non ça il le sentait au plus profond de son être. Il était quoi, qui alors ?
Il se retourna soudainement vers le reste du groupe, inquiet de ne pas savoir, avant de remarquer le regard bien pressant d'Elliot sur sa personne.
« Je suis roux, c'est ça ? »
Il était bien plus enthousiaste à cette idée qu'à n'importe quelle autre. Il ne fit pas très longtemps attention à la réaction du reste des gens, allant chercher la moindre surface pouvant servir de miroir. Un écran de télé certainement supposé montrer les annonces de l'événement ou les extraits des anciens et futurs films Star Wars ferait amplement l'affaire. Il était tout excité et, au fond de lui, passablement effrayé.
Il avait raison.
Il recula de plusieurs mètres en voyant sa tête dans cet écran, se prenant une chaise au passage, tombant à terre. Il ne... Il ne...
« Non. Non ! Ce n'est pas possible ! »
Dans sa tête, le Docteur s'éveillait. Pas seulement. Il n'avait plus uniquement les connaissances diverses et si importantes du Seigneur du Temps. Il avait Gallifrey, il avait les multiples créatures combattues ou aidées, il avait ses compagnons et il avait... Il avait lui. Tout ça, tout ce qu'il savait, tout ce qu'il savait était infini. Il ne heurtait aucune limite. Il était Chronos.
« J'ai pas envie ! Pourquoi je devrai lui ressembler hein ? »
Et il restait aussi Wilson, qui était en train d'afficher un regard implorant vers les autres en se sentant sur le point de se couper la tête. Il allait pleurer ? Il allait pleurer.
« J'ai rien demandé ! »
La lumière du hangar vide se mit alors soudainement à grésiller. Oh non, le hangar n'était pas vide, c'est ce qu'il avait cru en entrant mais tout était clair à présent. Il le savait. Ils étaient là. Des gens, cachés un peu partout autour d'eux, prostrés. Terrifiés. Vraiment ? Ce n'était définitivement pas le moment. C'était lui le plus effrayé dans l'histoire ! Il avait la tête d'un TITAN ! Et maintenant plus la peine de compter le nombre de personnalités dans sa tête il était officiellement schizophrène, mais sinon tout se passait très bien, évidemment, il n'y avait AUCUN problème !
Des ombres se mirent alors à parcourir les murs les entourant. Il eut un instant envie de crier qu'il avait autre chose à gérer pour le moment, sauf que sa curiosité naturelle mêlée à celle du Docteur ne le lui permit pas. En plus, fallait avouer que c'était dérangeant, que d'un coup des trucs se baladent comme ça... Alors que des personnes qui avaient l'air de se sentir pas très bien se cachaient ici...
Oh. Il y avait cette ombre en particulier aussi. Celle qu'il fixait depuis le début. Oui, celle-là, dans un coin. Contrairement aux autres, elle ne bougeait pas. Elle restait fixe à cet endroit. Sans vraiment comprendre la raison derrière son geste, Wilson/Peste/Le Docteur/Chronos sortit le tournevis sonique qui se trouvait encore dans sa poche. On ne sait jamais, ça peut être utile !
Wilson : 95%
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৩ Je ne suis pas folle. Ma mère m’a fait passer des tests ! ৩
Mon homme voulait partir, s'éloigner de Wilson le plus rapidement possible, mais j'avais qu'une seule idée en tête, c'était de lui venir en aide. Il avait été là pour moi à l'époque, il aurait pu me laisser partir moi aussi, mais il ne l'avait pas fait. Aussi étrange que ça pouvait paraître, il avait à plusieurs reprises fait des choses contre moi, mais ce n'était pas vraiment lui à chaque fois. En tout cas tout ce qu'il avait fait, ça avait eu pour effet de changer ma vie et en bien.
"Tardis ? Ok, Tardis ! Mais où on trouve un Tardis ? Et c'est quoi un Tardis ?" dis-je en paniquant à mon tour. Il fallait aider Wilson à trouver cette chose et Elliot s'était enfin décidé à nous aider. Il avait compris que sans lui on n'y arriverait pas et que j'étais quelqu'un de têtue qui n'abandonnerait pas un ami dans le besoin.
Tandis que Elliot m'expliquait à quoi ressemblait un Tardis, on avait perdu de vue Wilson. Il avait fallu quelques secondes pour le retrouver devant une grande boite bleue un carton. Elle ressemblait trait pour trait à ce que mon homme m'avait décrit. Il fallait le laisser entrer dedans seul et faire ce qu'il devait faire. En espérant que le Tardis lui aussi était devenu réel, car sinon ça ne marcherait pas.
"On ne le laisse pas plus d'une minute dedans. Comme ça si ça ne marche pas, tu pourras le ramener. T'y arrives toujours, n'est ce pas ?"
On n'avait jamais parlé de la faculté de Elliot à ramener les morts à la vie. Apparemment ça devait être fait dans la minute qui suivait la mort et pas une seule seconde de plus. Je ne comprenais pas trop comment cela fonctionnait, mais je savais que ça avait déjà marché par le passé. Je n'étais pas sûre qu'il avait pris le temps de s'entraîner et à dire vrai je ne le voyais pas tuer des gens pour tenter de les ramener. Quoi qu'il en soit, je serai là pour l'aider s'il en avait besoin et il réussira à faire revenir Wilson si sa régénération ne marchait pas.
Au bout de quelques secondes, Elliot avait passée ses bras autour de moi et il s'était mis dos au Tardis, face à moi. On avait entendu une explosion et des morceaux de cartons avaient volés un peu de partout. Cette chose avait explosée ! Je n'avais rien sentis vue que mon homme faisait barrage, mais ça avait fait boom et il s'était mis devant moi. Je pouvais toujours compter sur lui. J'avais posée ma main sur la joue du beau garçon qui se tenait devant moi et je l'avais embrassée tendrement avant de me reculer.
"Mon sauveur..." dis-je dans un murmure en laissant échapper un petit sourire, juste avant que Elliot se tourne vers Wilson et qu'on regarde le résultat ensemble.
Ma main avait instinctivement cherchée celle de Elliot pour se blottir dans la sienne. Je savais que le visage qui se trouvait devant nous n'avait rien d'ordinaire, pour l'avoir déjà vue par le passé. Ce que je ne comprenais pas c'était si c'était vraiment celui que je croyais ou si c'était toujours Wilson. Il semblait chercher quelque chose du regard et en s'approchant d'un écran de télévision, il avait reculé d'un pas, se prenant une chaise et tombant à terre. C'était bel et bien Wilson...
Je sentais mon coeur s'accélérer tandis que le hangar se mit à grésiller. Les autres membres du groupe nous avaient rejoint et ils pouvaient désormais voir la même chose que nous. Je voulais m'approcher de lui pour le serrer dans mes bras et lui dire que tout allait bien, mais ça m'était totalement impossible. Lui. C'était lui! Lui qui m'avait fait souffrir à de maintes reprises, qui avait fait souffrir mes amis, ma famille, qui était l'être le plus horrible qu'on avait jamais vue. Jamais je pourrai le regarder sans éprouver du dégoût et une folle envie de le frapper. C'était la seule personne pour qui je pourrai me montrer violente! Mais en dehors de ce visage, il restait Wilson...
Quelque chose se mit à tourner autour de nous, parcourant le hangar qui était pratiquement vide. Où étaient passés les gens ? Pourquoi il n'y avait plus grand monde ? J'étais tellement focalisée sur Wilson et sa régénération que je n'avais pas vue ce qui s'était passé autour de nous et voilà que ces choses ombreuses volaient un peu de partout.
"Oh non..."
J'avais passée ma main sous ma jupe pour voir si l'objet était toujours là. Hadès me l'avait confié et il m'avait dit de l'ouvrir qu'une fraction de seconde pour pimenter un peu la journée et pour ajouter une touche à mon déguisement. Et si elle s'était ouverte ? Si elle l'était toujours ? Mes doigts passèrent dessus. Je sentais les inscriptions, le couvercle, le contour et le trou... Oh non... Je m'étais tournée sortant la boite de sous ma robe et je l'avais observée. Elle était à moitié ouverte !!
"Non, non, non... Pas ça... non !" murmurais-je en la refermant comme si de rien était et en faisant pression avec mes mains dessus, comme si ça pourrait la maintenir fermer. Mais de toute façon la chose s'était déjà échappée. Je sentais les larmes me monter aux yeux. C'était ce qui arrivait à chaque fois que j'éprouvais une grande concentration de stress.
Tout autour de moi, des ombres se faisaient de plus en plus présentes. Je m'étais approchée de Elliot, gardant mes mains autour de l'objet.
"Elliot ?"
Mais il était lui aussi toujours focalisé sur les ombres.
"Elliot ?"
Soit il ne m'entendait pas, soit il jugeait ce qui nous entourait bien plus important. Mais je n'avais pas le choix, je devais lui dire.
"Elliot ??? Je crois qu'on a un soucis..." dis-je en lui tendant la boite que Judah m'avait confiée.
"Ca devait juste pimenter un peu, mais elle est restée ouverte bien trop longtemps et... Je ne sais pas comment faire pour inverser le procéder. Tu sais sans doute, non ? Elle appartient à ton père. Ou alors faudrait le faire venir... Il saura quoi faire, n'est ce pas ?"
C'était la première idée que j'avais eu. Le contacter, mais même si j'avais pensé à lui à maintes reprises, que je l'avais appelée par la pensée, cette fois ci il m'ignorait totalement. A moins qu'il ne pouvait pas m'entendre ? Une fois l'objet donné à Elliot, je m'étais approché de Pascal.
"Ca va aller. On va s'en sortir, y'a pas de soucis. C'est juste un truc de rien du tout. Et puis c'est qu'une boite après tout. Qu'elle s'appelle Pandore ou autre chose, ça ne joue pas grand chose, c'est qu'un prénom, n'est ce pas ?"
J'avais de nombreuses fois entendu parler de ce genre de boites, mais je ne savais pas trop de quoi il était question. L'ouvrir qu'une fraction de seconde, c'était la seule consigne. Je n'avais aucune idée combien de fractions de secondes elle était restée ouverte...
Elliot Sandman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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quand la moustache est fine...
| Conte : Intrigue Divine | Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite
Bien entendu, il fallait que Hulk s'en mêle. Apparemment, il était très "content" de retrouver Iron Man. Je les laissais s'amuser tous les deux. De toutes façons, Pascal gérait l'altercation à sa façon. Ca faisait de sacrés dégâts, mais les gens avaient compris et s'étaient écartés pour laisser le trio se chamailler dans leur coin. Il m'avait demandé de "paralyser" Hulk à ce que j'avais compris, mais je préférais qu'il s'en occupe. Je préférais me concentrer sur Pouet, c'était nettement plus important que de calmer un géant vert enragé.
Je regardai de tous côtés. C'était vraiment la pagaille générale. Il fallait y mettre un terme à tous prix. Je ne savais même plus qui faisait partie de notre groupe. Je crus voir double quand deux Kick Ass pratiquement identiques revinrent vers nous. Okay... Pourtant je n'avais pas bu d'alcool et de toutes façons, depuis quelques temps, la boisson n'avait plus aucun effet sur moi. Quand j'y réfléchissais, c'était vraiment bizarre tout ce qui avait évolué en moi depuis que j'étais arrivé à Storybrooke. Je secouai la tête. Concentration, Elliot ! Concentration !
Je tapai dans mes mains et visualisai la sortie. Okay, c'est loin mais ça peut le faire. En espérant que Pouet ne soit pas à l'autre bout du hangar...
Je jetai des coups d'oeil de tous côtés en cherchant Lily. Où était-elle passée ?
"Oh non... c'est pas le moment de se séparer !" grommelai-je.
Je dégainai ma baguette pour tenter de la localiser, avant de me souvenir que je pouvais le faire mentalement, en me concentrant un peu sauf... que l'agitation dans le hangar était bien trop grande. Je n'arrivais à rien. Trop de monde, trop de bruit, trop de...
Je me baissai à temps en voyant un Tarzan voler à travers la pièce en poussant son fameux "Aaaaah yayaaaaa yayaaaaa !". Abasourdi, je relevai la tête pour le voir se faire rattraper au vol par Spiderman. Ce dernier se déplaça avec lui de toile en toile, avant de descendre sa main pour la poser sur ses fesses. Gloups. De drôles de couples se formaient, dans le coin. Tarzan et Spidey, ça me donnait des sueurs froides.
Je secouai de nouveau la tête et me décidai à bouger. Inutile de crier le prénom de ma bien-aimée, ça ne servirait à rien dans le brouhaha actuel. Je tombai sur elle par hasard, tout en me dirigeant vers la sortie. Elle soutenait Wilson qui n'avait pas l'air d'aller bien du tout. Mon warning mental se mit en alerte rouge. Ce n'était pas normal qu'il n'ait pas la pêche : son costume avait été activé et le Docteur allait toujours bien. Sauf... sauf quand... "Oh maman." balbutiai-je d'une voix blanche.
Lily me demanda d'aller chercher des cacahuètes pour qu'il aille mieux. Mon regard alla de Wilson à elle avant que je cligne des yeux, abasourdi par son sens des priorités. "Il faut se barrer. Faut le laisser là... tant pis !" fis-je en me précipitant vers Lily pour qu'elle lâche Wilson. Hélas, elle tenait bon.
Elle se recula enfin en voyant un nuage de buée dorée s'échapper de sa bouche. Ce qui confirma mes craintes les plus profondes. J'expliquai qu'il était en train de se régénérer. Et ce n'était pas bon du tout. Ni pour lui, ni pour nous. Je tirai Lily par la main mais elle resta fermement campée sur ses positions. Elle ne voulait pas le laisser.
"Si on reste, on va crever avec lui !" m'emportai-je. "C'est ça que tu veux ? Il faudrait plutôt l'emmener ailleurs, le déplacer dans un endroit moins peuplé..."
Je passai une main sur mon visage. Où trouver un lieu calme et désert dans le Comic Con ? C'était l'un des endroits les plus visités de la planète !
Animé par une force inconnue, Wilson se redressa brusquement après avoir murmuré "Tardis". J'avais oublié qu'il savait quoi faire. Il avait toutes les connaissances du Docteur, après tout. Cependant, j'émettais quelques réserves quant à l'utilité d'un faux Tardis.
Du moment qu'il bougeait de là, ça me convenait. Et c'est ce qu'il fit. Il courait presque et il allait drôlement vite ! J'avais beau avoir de grandes jambes, j'eus un mal fou à le rattraper. Je serrai la main de Lily dans la mienne pour m'assurer de ne pas la perdre. J'avais déjà failli quand on voyageait dans le temps, il n'était pas question que ça recommence.
Wilson nous emmena jusqu'à la zone SF. J'étais tellement stressé que je ne prêtais pas attention à la Porte des Etoiles grandeur nature qui se dressait dans un coin, ni à la réplique du Faucon Millenium. Une fois que Wilson fut entré dans le Tardis, je restai planté devant Lily à attendre, fixant la réplique de la boite bleue en carton.
"On ne le laisse pas plus d'une minute dedans. Comme ça si ça ne marche pas, tu pourras le ramener. T'y arrives toujours, n'est ce pas ?"
L'anxiété était presque palpable dans sa voix. Je savais qu'elle tenait beaucoup à lui. J'aurais pu éprouver une nouvelle fois de la jalousie mais alors que Wilson était entre la vie et la mort, je me surpris à penser qu'il allait me manquer. J'avais occulté volontairement tout ce qu'il s'était passé avec lui quand j'étais une fille, car ça me perturbait bien trop, mais j'étais sur le point de rouvrir la porte aux souvenirs. Ce petit bonhomme était important, en fin de compte.
Je serrai davantage sa main dans la mienne, sans lui répondre. Je ne pouvais pas. Je n'avais aucune idée de ce qui allait lui arriver. Seuls les dieux pouvaient se régénérer et ils ne changeaient pas d'apparence comme le Docteur, ils prenaient seulement celle qui leur plaisait le mieux dans leur ligne de temps. Comment cela allait-il se passer pour Wilson ? Allait-il succomber ? Je ne pourrais jamais me pardonner de l'avoir tué indirectement, même si je l'avais voulu tant de fois. C'était une réaction de gamin. En réalité, je ne voulais la mort de personne et pourtant, je gâchais toujours tout. En plus, je ne savais pas si je pourrais le ressusciter. Je ne pouvais pas m'entraîner à ramener des morts à la vie -je ne me voyais pas me pointer à la morgue pour demander si c'était possible. Du coup, j'avançai à l'aveuglette. J'avais ce don volatile sans notice d'utilisation.
Soudain, le Tardis irradia une violente lumière. Il n'y eut tout d'abord aucun bruit et brusquement, un son semblable au tonnerre sembla ébranler tout le hangar. Par réflexe, je me tournai vers Lily et l'abritai dans mes bras, me penchant par-dessus elle pour la protéger. Le Tardis explosa et projeta quelques bouts de carton enflammés contre mon dos. Je grimaçai. Ca faisait mal mais c'était supportable du moment que Lily allait bien.
La jeune femme se redressa et murmura deux mots qui me firent frissonner malgré la chaleur ambiante. Je la laissai m'embrasser quelques secondes puis elle se recula, glissant sa main dans la mienne.
Je me tournai vers Wilson, anxieux à l'idée de voir ce qui s'était passé. Il se tenait, chancelant, parmi les décombres fumants du Tardis en carton. Il portait toujours le même costume, celui du Docteur débraillé, et il avait bel et bien changé de tête.
J'eus l'impression qu'un morceau de plomb venait de tomber dans mon ventre.
Il s'observa dans le reflet d'un écran de télévision et se prit les pieds dans une chaise. Aucun doute, c'était Wilson mais il était devenu...
"Chronos...?" couinai-je, abasourdi. "Mais... c'est quoi ce délire ? Y a une caméra cachée quelque part ?"
Non, c'était stupide. Il fallait juste se faire à l'idée que Wilson était devenu Chronos. Drôle de régénération. Je lançai un regard perplexe au reste du groupe qui venait de nous rejoindre.
"Oh, j'ai oublié de faire les présentations : voici Chronos, celui qui nous détruira tous. C'est un titan, c'est un gars... qui joue le mec sympa alors qu'en fait il est tordu."
Je me permis de dire tout cela car j'estimais que nous n'avions pas le VERITABLE Chronos face à nous. Tout simplement parce que Wilson n'était pas Chronos. C'était absurde. Chronos avait des millions d'années, des milliards peut-être. Wilson était juste un robot auquel il manquait des boulons.
Il n'empêche que cette transformation m'intriguait. Comment, pourquoi ? Je me penchai sur la question à voix haute tout en me tapotant le menton.
"Est-ce que ça serait parce que tu... as une part de lui en toi ? A cause du machin du cavalier... Mais pourquoi la régénération s'est focalisée là-dessus ? Nan, y a un truc qui coince..."
La lumière se mit subitement à grésiller. Des centaines de néons qui tremblotent d'un seul coup y a pas à dire, ça fait froid dans le dos. Je levai machinalement la tête vers le plafond immensément haut, avant de voir des ombres danser sur les murs. Elles se mouvaient avec une drôle d'élégance un peu malsaine.
Le reste me sauta subitement aux yeux : des gens étaient massés contre les murs, recroquevillés sur eux-mêmes, tremblants, terrifiés, la tête dans les mains. Que se passait-il, ici ?
Je vis Wilson se diriger vers la droite avec le tournevis levé dans le vide. Il l'actionna, intrigué. Okay... il y avait des dizaines d'ombres dansant sur les murs et lui bipait un coin de mur totalement vide.
Je voulus m'approcher de lui pour tenter de comprendre ce qui l'intriguait, mais Lily chercha à attirer mon attention. Je tournai la tête vers elle et sentis qu'elle me collait une petite boîte dans les mains. Je la soupesai. Elle était en bois, pas bien lourde, et gravée de drôles d'inscriptions tarabiscotées. Oh, du grec.
Comment ça, elle appartenait à mon père ? "Quoi ? Depuis quand Judah t'offre des cadeaux ?" m'écriai-je d'un ton sourd.
Sur les murs, les ombres furent parcourues du même tressautement, comme si ma voix les avait excitées. Je déglutis avec peine et repris plus bas :
"Non, on ne le fait pas venir ! Mais... pourquoi tu as ouvert ce truc !"
Lorsque j'entendis les mots "boite de Pandore", je sentis le plomb dans mon ventre remonter dans ma gorge.
"Okay... alors... okay..."
La situation m'échappait totalement. J'avais presque envie de préciser que pour une fois, ce n'était pas entièrement de ma faute, mais je sentais qu'on allait me frapper si je le mentionnais à voix haute. Je gardai la boite dans ma main gauche alors que de la droite, j’ébouriffai mes cheveux en quête d'une idée.
Les ombres s'agitaient de plus en plus, et en m'attardant sur les autres membres de notre groupe, je m'aperçus qu'ils réagissaient de façon étrange. Comme s'ils voyaient des choses qui n'existaient pas. Tout au fond de leurs yeux, une lueur vide et troublée s'était allumée.
Les ombres formèrent un cercle telle une farandole malsaine avant de descendre lentement vers nous.
"Ces trucs sont sorties de la boite, c'est ça ? Je sais pas comment on les range dedans !" fis-je, perdu. "Tu n'aurais pas une idée, par hasard ?"
Je m'étais tourné vers Wilson qui agitait toujours son tournevis dans le vide. Agacé par son manque de réactivité, je m'élançai jusqu'à lui et l'agrippai par l'épaule pour le secouer. "Eh oh ! Y a quelqu'un au bout du fil ? Faut réfléchir Wilson, faut réfléchir !" m'exclamai-je en me souciant à peine d'avoir faire une référence geek. "Tu es le Docteur et Chronos en même temps, tu sais forcément quoi faire !"
Les ombres descendaient toujours avec une lenteur presque délectable. Elles étaient persuadées de nous prendre. J'eus l'impression que la température du hangar venait de baisser de plusieurs degrés.
Gardant fermement la boite en main, je lâchai Wilson et levai l'autre vers les ombres. Je projetai un éclair qui les traversa sans leur causer le moindre mal. Je renouvelai l'expérience avec un jet d'eau, puis de flammes, mais c'était vain. Rien n'était efficace contre ça.
Les ombres se rapprochaient de plus en plus. L'une d'elles enroula un ruban de fumée noire contre la cheville de Kick Ass qui hurla de terreur. Impuissant, je les regardai approcher.
Subitement, un vrombissement se fit entendre dans mon dos.
"DEGAGEZ !" cria une voix puissante et autoritaire, bien que très aiguë.
Surpris, je me décalai et vis passer sous mon nez un drôle de truc hyper bruyant. Je mis quelques secondes à comprendre qu'il s'agissait d'une petite fille qui portait sur son dos un aspirateur tout droit sorti du film SOS Fantômes. Ce dernier émettait un bruit assourdissant. Le visage fermé, elle leva l'embout vers le mur.
Les ombres se stoppèrent d'un même élan mais n'eurent pas le temps de s'enfuir. Elles se tordirent brusquement, comme si elles étaient soudainement comprimées avant de disparaître dans l'aspirateur amélioré.
Très concentrée, la gamine termina de faire le "ménage" puis, lorsque toute les ombres furent aspirées, elle éteignit son appareil en appuyant sur un bouton à sa taille, et se tourna vers nous. Elle nous lança un regard perçant de ses grands yeux bleu-vert et leva l'embout de l'aspirateur comme s'il s'était agi d'une arme.
Je battis des paupières, complètement décontenancé par cette apparition. On venait de se faire sauver par une gamine de dix ans !
"Putain... mais t'es qui ?"
Je m'attendais à ce qu'elle lâche d'un ton de winner : "Je suis Hit Girl" ou un truc du genre, mais elle ne portait pas de masque ni le costume adéquat. En fait, elle avait des vêtements qui ne correspondaient à rien de précis : un pantalon un peu trop large ainsi qu'un tee-shirt surmonté d'une veste en jean.
"Je suis Kitty Pride." révéla-t-elle sans sourire.
Je hochai la tête. C'était cool aussi, même si elle aurait pu faire un effort sur le cosplay.
Elle plissa des yeux un instant tout en me regardant, puis observa les autres un par un.
"J'ai bien peur de ne pas pouvoir aspirer les leurs."
"Leurs quoi ?"
"Leurs fantômes." soupira-t-elle avec une ombre d'agacement. "Tu n'as pas compris ce que c'était les ombres ? Faut réfléchir, parfois, faut réfléchir !"
Se moquait-elle de moi ? Elle venait de prononcer sa dernière phrase de la même façon dont je m'étais adressé à Wilson quelques minutes auparavant. Nous observait-elle ? Pourquoi ? Roh Elliot, ce n'est qu'une gamine, à la fin. Une gamine futée. "Je suppose qu'on doit te remercier ?" fis-je, sur la défensive.
Elle secoua la tête.
"Je n'ai enlevé que ce qui était visible. Le pire, c'est ce qu'ils voient. Et on ne peut rien faire pour les aider. Ca doit venir d'eux."
Je fronçai les sourcils et me rapprochai de Lily pour glisser ma main dans la sienne, avant de la fixer. Elle avait l'air tout à fait normal. Ca n'avait pas l'air de l'affecter. Autour de nous, certaines personnes s'étaient redressées et s'empressaient de se diriger vers la sortie. D'autres étaient encore prostrées sur elles-mêmes. Je me sentais mal à l'aise. Pourquoi certains étaient concernés et d'autres non ?
"Qu'est-ce qu'ils voient ?"
Je me demandai pourquoi je réclamais des réponses à une gamine sortie de nulle part. Elle avait l'air bien renseignée sur le sujet des fantômes.
Elle ne nous avait pas lâchés des yeux, et releva subitement le regard de nos mains liées en m'entendant.