« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Bon il fallait établir une stratégie, j'étais pas forcément le plus doué à ce jeu là. En effet, j'étais plus du genre à foncer dans le tas et réfléchir après. L'ancien cheval avait fait souffrir ma douce, mais je n'avais rien contre lui personnellement, mais je comptais bien le ridiculiser. Quoi, j'aimais pas qu'on fasse du mal à ceux que j'aimais. Ce n'étais pas une nouveauté. Déjà dans le monde des contes, je défendais Anya contre Raspoutine et tout danger. Alors même que ma taille de chien était clairement pas du tout impressionnante. Je regarde Krystal et lance un regard à April pour voir si elle veut participer à létablissement de notre plan d'attaque. Krystal semble être un peu comme moi, agir en premier et réfléchir ensuite. Je le sens assez mal l'annonce des proprio du terrain de Painball, ne me demandais pas de l'expliquer de manière rationnel, je ne pourrais pas. Une fois le plan établ, je prend la direction que nous avons décidé, afin de voir ce que je trouve. Mais je suis déconcentré, alors que je repense à ce qu'Anita m'a dit sur Darshkan machin chose... J'ai pas vraiment retenue son prénom impossible, en même temps aucun intérêt. Mais mon étourderie me vaut un tir dans le genou. Je lance un regard vers l'auteur du tir et lève e pouce. Après tout c'est un joli tir. Je me met à couvert, le temps de sortir Anita de mon esprit. Pour gagner il faut que je reste concentrer. Je murmure alors.
- " Je dois le faire, je peux le faire... "
Mais sortir la femme qu'on aime de son esprit n'est pas une chose facile, mais pourtant je réussi et reprend chemin, arme au poing. Cette fois je ne me ferait pas avoir comme un bleu. Le type qui m'avais tiré deçu était entrain de se replier, il était pas discret, ne se planqué pas et partait directement vers son camps. Je le suivais alors discrètement, si je pouvais trouver le QG de l'autre équipe ç pourrait toujours être une bonne info à donner à mon équipe.
Darshkan lui avait répondu avec une violence insoupçonnée mais traiter ainsi Faith, c’était vraiment mal la connaître. Personne ne lui parlait comme ça, ni les ennemis, ni les amis, la famille ou les connaissances, vu ? Visiblement, il prenait la chose aussi à cœur que Tama, qui avait littéralement failli s’étouffer en la voyant s’éloigner… Ils étaient presque fait pour s’entendre ces deux-là… Alors pourquoi diable se tapaient-ils dessus ? A croire que tout le monde y jouait sa vie, sa réputation, son honneur de lion, de cheval ou que savait-elle d’autre animal. C’était une partie de Paintball, bon sang ! Elle se contenta d’hausser les sourcils, le regardant en contre-plongée, le sourire crispé.
- Ben dis donc mon grand, toi t’es un vrai chez, un dur de dur, n’est-ce pas ? C’est pour ça que tu penses te permettre de ma parler comme ça ? Permets-moi de t’offrir mon cadeau de bienvenue pour mon arrivée dans ton équipe, t’es prêt ? C’est un conseil en fait ! Si tu veux que les gens te suivent TOI plutôt que Krystal, essaye d’être sympa, de motiver tes troupes aux lieux de les menacer de la sorte. La femme que tu as appelé ma « copine », c’est ma sœur et je ne te permets pas de parler d’elle comme ça, ni de me parler comme ça, vu ? Je suis quelqu’un d’honnête, je suis dans ton équipe, je joue avec toi, pas contre toi, point barre. Alors permet-moi de te rendre la pareille, si tu me parles encore une fois comme ça, c’est moi qui te tire dessus, vu ? Et enchantée également !
Elle se détourna ensuite de lui et rejoignit les troupes. Ce petit avait besoin d’un sérieux recadrage et s’il voulait qu’elle soit sa « maman fessée », il ne fallait absolument pas hésiter à lui demander, elle ne se gênerait pas. Et elle était prête à parier que Selena lui en serait reconnaissante. Elle s’approcha d’un autre jeune homme présent dans leur équipe et lui demanda son nom de manière amicale avant de lui donner une petite question de motivation :
- T’es prêt Faust ? Je crois qu’il va falloir qu’on donne le meilleur de nous !
Elle ne put discuter plus longtemps que déjà les informations étaient annoncées par haut-parleurs. Mais comment avait-elle put se mettre dans un tel pétrin ? Les organisateurs semblaient avoir redoublé d’ingéniosité pour leur faire passer un moment aussi ludique qu’infernal… Elle imagina la tête d’April dans le camp adversaire ainsi que le visage plus que déterminé de Krystal et cela lui arracha un sourire. Cette journée serait un pur moment de détente, elle était certaine qu’elle pourrait passer un bon moment et espérait même croiser April… Elle avait un sens de la compétition assez aiguisé et cela faisait si longtemps qu’elle n’avait plus joué avec ses sœurs…
Elle suivit le reste de l’équipe au niveau des entrepôts, regarda Darshkan cacher le fanion tout en réfléchissant si cela était la meilleure chose à faire d’un point de vue stratégique : valait-il mieux le cacher ici ou là ? Après un rapide calcul, elle finit par convenir que l’idée n’était pas mauvaise puis s’élança à la suite du reste de l’équipe.
Si certains étaient plutôt du genre à foncer dans le tas sans réfléchir, à progresser rapidement plutôt que sûrement, ce n’était absolument pas le cas de Naanda. Déjà parce qu’elle n’était pas à l’aise avec toute cette combinaison, ni même avec le fusil d’ailleurs. Elle aurait largement préféré pouvoir utiliser son corps, se mouvoir agilement comme elle le faisait dans la savane et se servir de ses griffes… mais ce temps était révolu, elle l’avait bien mieux compris que Tama, et il fallait à présent se plier aux règles de ce nouveau monde, et de ce nouveau corps.
Malgré cela, la lionne n’avait rien perdu de sa technique de chasse, elle savait se montrer patiente, attentive au moindre mouvement alentour, elle savait se mouvoir avec douceur, agilité et silence et analyser la situation qui se présentait à chaque fois devant elle. Elle fit alors le tour de l’entrepôt, trouva une vieille échelle rouillée à l’extérieur, passa son arme dans son dos et entreprit de monter au sommet, sur le toit de tôle. De là, elle avait un meilleur point d’encrage. La forêt était bien trop dense pour voir tout ce qu’elle leur réservait et le terrain savait se cacher parfaitement, néanmoins, elle était encore capable de voir ses coéquipiers avancer. Ils étaient en vert, c’était un avantage, ils étaient largement moins visible… les autres étaient en orange… Elle mémorisa rapidement les alentours et redescendit de son observatoire : mieux ne valait-il pas traîner en hauteur : elle était parfaitement à découvert et donc une cible des plus faciles. Elle redescendit donc et se lança à la suite de ses coéquipiers.
Elle avançait prudemment, l’oreille aux aguets, le fusil droit devant elle, visant à chaque fois qu’elle changeait d’angle d’observation. Elle n’avait jamais fait ça avant, mais c’était plutôt prenant… Manier un fusil n’était pas si simple mais la stratégie militaire était toujours la même, qu’on soit une lionne ou une humaine… Soudain, un bruit la sortit brusquement de ses pensées. Un énorme buisson, non loin d’elle, était en train de s’agiter, dans un bruit de feuille assez envahissant. Cherchant protection derrière un arbre, elle s’accroupi, visa, l’adrénaline au maximum. Il allait bientôt sortir de ses bosquets, ce serait au plus rapide, au plus doué, au plus malin. L’affrontement aurait lieu dans 5, 4, 3, 2, 1…
Un lapin… Un FOUTU lapin ! C’était un lapin qui venait de lui flanquait la frousse de sa vie. Moitié amusée, moitié exaspérée, elle se releva en secouant la tête de gauche à droite. Il fallait reprendre la route.
- Reste pas là petit lapin… tu as une chance que je ne sois plus une lionne…
Jauge de vie : 100% Figurant adverse éliminé ? : 0 Figurant utilisé ? : 0 Indice trouvé ? : 0
Darshkan V. Nestar
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Ok, cette Faith a un sale caractère. Ça à l'air d'être une généralité chez les lions, je me trompe ? Entre Krykry, Simba et maintenant Faith… j'irais jusqu'à dire que dans le tas, il y a que Scar qui est capable de garder son calme. Oui monsieur, parfaitement !
« Eh, tout doux, je voulais juste mettre les choses au clair, j'ai pas envie de commencer cette partie avec un traître dans mes rangs. Mais ok, on est dans la même équipe, jusqu'au bout des ongles ! »
Maintenant que j'y pense, ça me rappelle Môman Selena et la façon dont nos retrouvailles se sont passées. Non mais sérieusement, toutes les femmes qui ont dépassé la trentaine sont pareils, ma parole ! Quoique, Anita au moins, elle a compris comment le jeu se joue. Tu m'étonnes que c'est la seule lionne qui me porte pas sur les nerfs !.. Mais trève de bavardages. Les deux équipes se sont élancées sur le terrain, et j'ai la nette impression qu'il nous manque un joueur. Déjà ? Purée c'est quoi cette bande de bras cassés ! Heureusement que j'ai égalisé tout ça en supprimant un membre de la team de l'autre folle aux longues dents… Dissimulé par des buissons, je me rends compte que je suis très près d'un ennemi… Celui qui a une gueule qui me revient, mais je suis vraiment pas sûr si je le connais. En tout cas, un membre de mon équipe le touche au genou, et j'étouffe un petit cri de victoire, avant de voir avec horreur mon coéquipier se replier droit sur notre QG. Mais… IL EST CON OU QUOI ?! Je me retiens de lui hurler à la figure, préférant le suivre à la trace sans bruit, me surprenant à avoir d'étranges capacités félines quand je m'y mets. Mais ça va pas ou quoi ?! Je suis juste doué, c'est tout ! Nous nous éloignons de l'autre ennemi, jusqu'à parvenir à un no man's land, où je le choppe aussi sec par le col :
« Hep hep hep, pas par là, tu vas griller notre couverture ! » Je chuchotte le plus discrètement possible, histoire de pas la griller deux fois, cette couverture. « Continue par là, mais bifurque quelque part pour dérouter, au cas où on t'as suivi, ne va pas dans la direction du QG. Compris ? »
Heureusement que le type a l'air d'être un bon vieux geek associal et gringalet qui prend la réalité pour Call of Duty et que j'ai gardé une carrure de cheval… sinon je ne pense pas que la menace aurait aussi bien fonctionné. Il glapit, et hoche la tête, avant de filer dans une autre direction. Eh bah, on l'a échappé belle ! Reprenant mon arme en main, je scrute l'horizon, cette fois très silencieux, activant mes sens presque équin pour percevoir le moindre danger alentour. C'est ça qui est pratique, quand t'étais une proie ; les prédateurs, tu les sens venir à des kilomètres, et t'as les bons réflexes pour leur échapper quand tu les as pas vu ou entendu venir. C'est d'ailleurs exactement cela qui se passe. Un bruissement intru, qui n'est pas dû au vent, se fait entendre du côté gauche, et j'aperçois entre les feuilles le type qui s'est fait tiré dessus au genou. Oh merde ! Pointant mon arme, je bondis sur le côté avant qu'il n'ait le temps de réagir, mais ma balle de peinture se contente de siffler juste à côté de son oreille, nous laissant tous les deux indemnes.
« Sors de là, mon grand, t'es repéré ! »
Il se lève, me toisant d'un air de défi, et alors que nous nous apprêtions à nous en mettre plein la gueule respectivement, quand à nouveau, les hauts-parleurs déversent le flot de paroles des Organisateurs, qui n'ont pas l'air d'avoir envie de fermer leur gueule plus de cinq minutes.
« Oyez, oyez, braves gens, la partie se montre serrée ! Mais comme vous le savez déjà, nous, les Organisateurs, sommes là pour mettre un peu de piment à tout cela... » « Ouiii, mon cher, et pour commencer, connaissez vous le jeu de Hot Lava ? » « Mais voyons, mon cher, vous savez bien qu'on ne peut pas les entendre ! » « Ah mais bien sûr, mon cher ! Eh bien comme je disais, le Hot Lava est un jeu bien encré dans votre enfance… enfin euuuh… celle de vos faux souvenirs… Oui parce que tous les enfants y ont déjà joué, et si ce n'est pas votre cas, vous n'avez pas eu d'enfance ! » Mais ils vont bientôt fermer leur grande gueule, oui ?! Je veux juste défoncer de la lionne, moi ! « Eh bien eh bien, le Hot Lava consiste à imaginer que le sol est entièrement fait de lave… et il faut sauter de meuble en meuble pour survivre, sans jamais toucher le sol! » « Eh oui ! Vous avez trente secondes pour monter dans les hauteurs. Tout ceux qui sont encore sur le sol à la fin du compte à rebours sont éliminés ! »
Oh putain. OH MERDE ! Les chevaux sont pas faits pour grimper aux arbres, bordel ! Jetant un air suspicieux vers William, je me demande si on va faire trève le temps de monter dans les arbres. Après tout, soit on se tire dessus pendant les prochaines trente secondes et on perd tous les deux, soit on laisse tomber pour l'instant et on se reverra à la manche suivante. Laissons descendre les secondes.
« 25… 24… 23... »
On continue de s'affronter du regard, l'arme pointée sur l'autre, quand je me décide à tirer ; il manque la bille de peu, et me rend la pareille, tandis que nous fonçons chacun de notre côté pour nous réfugier derrière un arbre.
« 17… 16… 15… »
Je vais tuer les organisateurs.
« Eh, mon gars, ça te dit qu'on fasse trève quinze secondes ? Parce qu'à ce stade on va finir tous les deux cramés par de la lave… tu tiens à gagner, je présume ? »
Je n'attends aucune réponse particulière ; seulement le défilement des secondes.
« 8… 7… 6… »
Merde. Agissant rapidement, je place mon arme en bandoulière autour de moi grâce à la lanière intégrée, et prend mon élan pour grimper sur le premier arbre que je trouve. Puis, je jète un œil vers l'ennemi, qui en a visiblement profité pour faire pareil. Et alors que j'allais me dire mais comment on va faire une partie de paintball en étant coincé dans les arbres ?! Que je remarque quelque chose de particulier : dans les feuillages en hauteur, on peut apercevoir un véritable réseau acrobatique. Des lianes pour se hisser ou se balancer ; quelques rares ponts en bois qui relient les arbres les plus gros ; je suis même sûr d'avoir vu des tyroliennes un peu plus haut… Ils ont carrément tout prévu, ces enfoirés ! Sans demander mon reste, je décide de replier pour l'instant, profitant d'une liane pour rejoindre un arbre dans la direction opposée de William. Puis, malgré mon épuisement et une légère maladresse -bah oui, je suis un cheval, pas un putain de singe !-, je parviens à le distancer quelque peu en suivant un réseau de lianes et de ponts, jusqu'à parvenir au sommet d'une tyrolienne. Reste plus qu'à trouver comment je la franchis…
« Aaaahlala, dommage, un participant de chaque équipe vient d'être éliminé, tué par la lave ! Dommage pour eux ! On les reverra peut-être à la prochaine partie !.. »
Jauge de vie : 100% Figurant adverse éliminé ? : 1 Figurant utilisé ? : 1 Indice trouvé ? : 0
April King
« Long live the queen »
| Avatar : Holly Marie Combs
BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
'étais quasiment, arrivé, à notre base, quand à nouveau la voix des organisateurs, se fit entendre. Non, mais sérieusement, ils avaient pas fait assez de dégâts comme ça ces deux là ? Ben non, manifestement, fallait qu'ils en rajoute une couche. Allez, savoir, pourquoi, alors que j'étais la première, à essayer de faire comprendre à Tama, que NON, on ne pouvait pas manger, les gens, j'avais très envie, de la laisser, en faire son quatre heures, de ces deux abrutis congénitale, quand tout, cela serait finit. Quoi, qu'il en soit, je remontais, le plus rapidement, possible, le tout, non sans un certain agacement. J'étais une lionne moi, pas un singe. Dans, la savane, il y avait bien qu'eux, ou les léopards, pour grimper en haut des arbres, et encore, les léopards, ne s'y prenaient, certainement, pas de la manière, dont moi, je le faisais.
Quoi, qu'il en soit, je réussis, bon gré mal gré, à arriver en haut d'un arbre, et ce avant, que le décompte ne soit finit. Apparemment, tout, était prévus, puisque nous avions un parcours d'accrobranche, et autres choses du genre. Heureusement, j'avais retrouvé, toutes mes caractéristiques, félines, hormis l'apparence. J'étais, donc, largement, plus souple et agile, qu'un humain, lambda. Aussi, essayer, de rejoindre Tama, fut plus facile, que ce que je pensais.
En, revanche, je fronçais légèrement, les sourcils, en voyant, qu'elle était toute seule. William n'était pas avec elle ? J'aurais cru pourtant, ils avaient l'air d'assez bien s'entendre, notamment, sur le fait qu'il fallait, faire du steak de cheval, le plus rapidement possible. Bon, d'un côté, je pouvais, pas franchement, leur en vouloir, il avait l'air d'être un véritable rayon de soleil -je le plaignais sincèrement, s'il se montrait « agréable » avec ma sœur. Naanda, n'était pas franchement, le genre à mâcher ses mots. L'interrogeant, rapidement, j'appris qu'ils s'étaient séparés. C'était peut-être pas une mauvaise chose, ils étaient un peu trop « je fonce dans le tas, et après seulement je réfléchis » tous les deux, pour que les laisser ensemble, soit une bonne chose.
Pour autant, cela ne sembla pas arrêter, Krystal puisqu'elle décida, qu'il était temps pour elle, de trouver Darshkan, et accesoirement, vider son chargeur de peinture sur lui. L'attrappant, par le gilet je la tirais en arrière. La technique, n'était peut-être pas la meilleur, mais j'allais pas la laisser partir comme ça :
- Hep, pep, pep jeune fille, est-ce que tu aurais oublié tout ce que je t'ai appris ? La première qualité, quant on chasse c'est la patience. Foncer, dans le tas, sans réfléchir, ne te fera avoir aucun résultat sattisfaisant. Tout, ce que tu y gagneras, c'est que ta proie te fileras sous le nez. A près, sert toi de ton environnement. Tu, n'as peut-être plus l'apparence, d'une lionne, mais tu peux, toujours, essayer de te camoufler. L'équipement, que tu porte, a des couleurs, adapté, au terrain boisé. Pour finir, sert toi de ton odorat. Si, tu fait tout ça, tu pourras traquer, le cheval, et le toucher, tu as compris ?
Je la vie, hocher la tête très concentrée, et intérieusement, je ne pu m'empêcher d'avoir une petite pointe de fiertée. Tama, avait toujours été la plus assidue, lors des leçons de chasses. Elle, faisait partie des meilleures, de la nouvelle génération. Dès, qu'elles avaient été en âge, de chasser, j'avais emmenés, les jeunes lionnes, avec nous. Elles, étaient beaucoup plus en sécurité, entourré de la troupe de chasse, que sur le rochet, avec Scar et les hyènes :
- Bien, dans ce cas là, tu peux y aller, je pars de mon côté, faire de même
Je laissais, Tama partir, avec les conseils que je lui avais prodigué, et tournais, moi même les talons. J'essayais, tant bien que mal de m'adapter au nouvel environnement. J'avais, pas franchement, l'habitude, d'évoluer, dans les arbres. Je me sentais, mieux sur la terre ferme, pour être tout à fait honnête. Alors, que j'essayais, tant bien que mal, de franchir un obstacle, je me pris à nouveau une bille de peinture. Du côté, du genoux, cette fois-ci. Mais, le rire, étouffée, que j'entendis, me renseigna, sur mon adversaire. Utilisant, discrêtement, mon flaire, un sourire amusé, prit place sur mes lèvres :
- Fait gaffe Faith, j'ai pas dit mon dernier mot !
C'était toujours amusant, de se mesurer à Naanda. Quand, j'étais passé leader des parties de chasse, sur la terre des lions, j'avais tout comme la reine Uru avant moi, choisit mes deux seconds. Si, de son temps, c'était la mère de Sarafina, ainsi que la notre, quand j'étais passé leader, puis reine, ce fut Sarafina et Naanda, que j'avais choisit. Déjà, parce que j'avais, toute confiance en elles, et après, parce que, leurs capacités, étaient impressionnantes. Sarafina, m'avait d'ailleurs, largement aidée, dans la formation, de la nouvelle génération.
Faust s'était présenté à une des participante, qui avait l'air fort intéressante. Surtout qu'il avait bien entendu ou du moins vu, la réplique qu'elle avait lancé, à celui qui était leur chef. Elle sentait un côté fauve chez elle, ce qui était très bizarre qu'elle soit là, en sachant qu'en face d'eux, il y en avait plusieurs. Peut-être était-ce stratégique. Mais cela il s'en fichait un peu, ce n'était guère son problème. Lui à cet instant voulait juste se détendre et pourquoi pas s'amuser. Comme ça il dormira bien ce soir en rentrant. En plus ça tombait bien, il ne travaillait pas demain. Et n'avait pas de rendez-vous particulier...sauf si...non non n'y pensons pas, sinon ça va encore l'énerver et il n'aime pas le montrer.
Il était toujours derrière son arbre. Son adversaire n'était décidément pas discret. Il soupirait silencieusement avant de reporter son regard sur l'autre énergumène qui avait tenté de s'enfuir sans faire attention. Ce n'était qu'un jeu pourtant. Il le voyait se lever comme un bourrin et courir vers lui. Non mais c'est pas possible, il le fait exprès, il veut nous éliminer tous les deux, pourquoi l'ai-je enlever de cette ligne de mir. C'est moi qui est con en faite. Faust l'attrapa, lui mettant la main sur la bouche, lui lançant des éclairs. Il le balança dans un des buissons pour le camoufler. Il bougea, le plus rapidement possible, ne laissant pas le temps à quoique ce soit de craquer sous ses pieds. Ce n'était pas un expert, mais il avait tout de même un bon instinct, et tout cela ne lui faisait pas peur. Il venait du monde de Halloween. Que de mieux pour être immuniser.
Il s'approcha progressivement de sa proie, alors qu'il vit les mains de son adversaire se préparer à l'attaque. Faust sourit. Il ne s'est même pas rendu compte qu'il était derrière lui, le tronc les séparant. Ils avaient dans leur équipe respectives pratiquement des bras cassés. Il respira un grand coup. C'est parti. Il sortie sa tête du tronc ainsi que sa main, donnant des petits sur son épaule pour l'appeler.
"Hey oh ! je suis là!" Annonça Faust lui souriant. Celui-ci se retourna tout doucement. Il le regarda..Faust voulut rigoler, pour une fois qu'il faisait cette impression. Fallait dire que le spectacle devait être bien...bizarre et inhabituel peut-être pour lui. L'homme se leva alors que le chien lui faisait coucou. Il se mit à reculer et trébucher sur une racine. Il se releva précipitamment, criant et courant, se sauvant littéralement.
Faust leva les yeux au ciel. Pourtant ça n'avait pas l'air si folichon. M'enfin du moment que personnes d'autres le savaient, il nierait si il le racontait de toute manière. Mais il avait eut envie de le faire. Il passa le reste de son corps pour passer le tronc et se remettre en route.
Il laissa son coéquipier en plan. Qu'il se débrouille. Il ne voulait pas comprendre, tant pis pour lui. Et puis, il avait l'air bien dans cette cachette, ça lui sauverait peut-être la vie. Il retrouva non loin de lui sa partenaire de jeu, Faith. Il vit le petit lapin et regarda un instant la scène. Il ne dit rien et ne pensa rien non plus. Il resta à une distance raisonnable, sur ses gardes et à ce moment là, les organisateurs avaient décider d'annoncer une nouvelle chose.
« Oyez, oyez, braves gens, la partie se montre serrée ! Mais comme vous le savez déjà, nous, les Organisateurs, sommes là pour mettre un peu de piment à tout cela... » « Ouiii, mon cher, et pour commencer, connaissez vous le jeu de Hot Lava ? » « Mais voyons, mon cher, vous savez bien qu'on ne peut pas les entendre ! » « Ah mais bien sûr, mon cher ! Eh bien comme je disais, le Hot Lava est un jeu bien encré dans votre enfance… enfin euuuh… celle de vos faux souvenirs… Oui parce que tous les enfants y ont déjà joué, et si ce n'est pas votre cas, vous n'avez pas eu d'enfance ! » Mais ils vont bientôt fermer leur grande gueule, oui ?! Je veux juste défoncer de la lionne, moi ! « Eh bien eh bien, le Hot Lava consiste à imaginer que le sol est entièrement fait de lave… et il faut sauter de meuble en meuble pour survivre, sans jamais toucher le sol! » « Eh oui ! Vous avez trente secondes pour monter dans les hauteurs. Tout ceux qui sont encore sur le sol à la fin du compte à rebours sont éliminés ! »
Ils sont sérieux. Il ne vit pas où et ce que faisait Faith ensuite. Mais il observa les choses autour de lui. Bon, si il fallait faire comme l'homme de la jungle, allons-y ! ça va être drôle. Il leva les yeux au ciel une nouvelle fois, ils se croyaient vraiment dans un film, il fallait arrêter de tout confondre et de prendre de la drogue, ce n'était pas bon pour la santé, grimpant comme il put, en entendant le décompte. Il n'avait pas besoin de grimper lui, de base, il se serait contenter de voler avant. Mais, il put s'aider de sa lévitation pour prendre ses appuies. Pour le moment ça avait l'aire d'aller. Cela aussi il connaissait.
L'environnement changeait progressivement, un terrain d'acro branche apparaissant. Des lianes..., bon là il était un peu coincé. Il était obligé de prendre ce chemin pour avancer et trouver un terrain plus pratique, si il s'aurait volé ça aurait été déjà mieux, on pouvait pas tout avoir. Il se balança et passa d'un liane à une liane. Il aimait bien bizarrement mais il n'avait pas calculer le reste et un bel arbre lui fait un gros bisous. Il atterrit sur une des planches en bois. "Aïe", pourquoi Il n'était pas passé à travers. Il sera pas le Tarzan de l'année. Il râla contre lui même. Les maudissant.
Est-ce qu'on avait seulement le droit de tuer ses organisateurs ? Non car ils avaient visiblement rien compris à ce qui se déroulait, un guerre pour savoir qui des chevaux ou des lions étaient les meilleurs, bien qu'en toute logique, la question ne se posait même pas, mais si on pouvait faire plaisir à un canasson … Les vêtements, les armes, les pièges et maintenant, de la lave ! Bah voyons, on avait plus le droit de toucher le sol, on mais il était stupide ? Je savais qu'ils étaient des singes sans poils mais fallait pas abuser non plus de sa génétique. J'avais une tête à agir comme Rafiki ? Bon ça arrivais au lionne de monter sur les petits arbres pour être tranquille, mais généralement on préférait un bon rocher bien chauffé par le soleil.
Enfin à vouloir retrouver mes instincts animal quand j'étais dan la foret, je m'étais déjà entrainé à grimper au arbre, mais ils étaient bien différent de ceux de la savane, une vrai galère, une écorce qui s'arrachaient facilement, bien que je m'y étais souvent arracher les ongles dessus, mettant du sang partout. Je crois bien que certain était encore accrocher dans les arbres. Et puis les branches … petite, fragile, vraiment pas pratique. Mais bon, à force ça devenait plus facile que les première fois, j'avais quand même fini par m'habituer à ce corps en un an, déjà j'arrivais à marcher correctement et courir sur seulement deux pattes ! En revanche deux participants c'étaient fait avoir, les nuls. Déjà quatre éliminés alors que la partie ne faisait que commencer.
Alors que j'étais prête à retrouver Darshkan pour lui exploser la face une bonne fois pour tout, aussi bien pour l'honneur des lions que ma propre fierté, car j'ai bien cru qu'on allait finir par bien s'entendre une fois, s'il n'avait pas brisé mon morale avec des phrases méchantes et m'avoir fait manger n'importe quoi, Sarabi me ramena à la réalité. Foncer dans le tas c'était vraiment une connerie, je me laissais emporter par mon exaspération, c'était pas bon, c'était un coup à se faire avoir. Et bon visiblement la tenue qu'on avait -et qu'on n'avait pas le droit de retirer- était une bonne chose pour se camoufler. J'hochais la tête tout en observant minutieusement le paysage.
« Tu as raison, pardon. Tous ses changements dans le jeu alors qu'on avait juste à massacrer le cheval m'a un peu trop titiller je crois. »
Puis elle partie de son côté, je devais faire de même, il fallait que je trouve ce cheval, mais il y avait tellement d'odeur dans cette foret, et il ne devait pas être proche d'ici … Il était chiant en tout point. Par contre se mouvoir dans les branches c'était vraiment pas évident, je détestais ça, et il y avait plein d'installation étrange qui n'avait rien à faire ici. Des cordes … A les voir se balancer avec le vent j'avais plus envie de jouer avec qu'autre chose, j'étais bien resté devant l'une d'elle trois minutes entières à la fixer avant de me dire que je n'avais pas le temps pour ça.
En m'accrochant à tout ce que je pouvais pour avancer vers le territoire ennemi sans pour autant y entrer, je vis un pont, ah enfin quelque chose de pratique ! Je commençais à en avoir marre des branchages, et les cordes pas questions, je l'avais fais une fois, et bien pas deux, je vous le dis ! On était super haut quand je regardais en bas avant de m'avancer dessus. Un pas, deux pas, trois pas .. Crack. Une planche tomba par terre et tout le reste suivit, j'eus à peine le temps de courir et de me jeter sur l'arbre en face, m'agrippant à lui de toute mes forces, voyants le pont au sol, en miette après la chute. Les organisateurs avaient prévu de nous tuer ?! Je les vois, je les griffes !
Puis un bruit se fit entendre, si c'était encore un lapin, je jure que là je le mangerais ! Quoique non, les lapins dans les arbres c'étaient impossible non ?
Faith venait d’apercevoir sa sœur dans les fourrées. Visiblement, elle aussi c’était mise en mode « féline de guerre », elle la voyait avancer à pas feutrés, l’oreille aux aguets, tous les sens en éveil. Il fallait faire vite, agir avant qu’elle ne la voit. Naanda se savait douée, mais elle n’avait pas la prétention de se croire meilleure que sa sœur. Sarabi était la reine, elle avait menée plus d’un commando de chasse et nulle ne pouvait ignorer la puissance de la femme lorsqu’on l’avait déjà vu en action. C’était donc là, la raison d’agir vite. Accroupie derrière un buisson, elle prit appuie, leva son arme, visa et… PAF ! Elle l’avait eu sur le genoux, ce n’était pas des plus glorieux mais elle l’avait eu tout de même et elle n’avait pu s’empêcher d’émettre un gloussement satisfait tout en se relevant pour changer de lieu d’observation avant qu’elle ne la trouve.
Mais tandis qu’elle progressait rapidement vers un autre point de fuite, la voix des organisateurs retentit et la força à s’arrêter. Hot quoi ? Hot Lava ? Faith plissa les yeux (comme si cela allait l’aider à mieux entendre…) tout en essayant d’être le plus attentive possible et ses yeux s’écarquillèrent à mesure que les informations arrivaient. Ils étaient fous ou quoi ? Pensaient-ils aux dangers que cela impliquer ? Elliot Sandman était-il des leurs ou quoi ? Elle avait entendu que le jeune homme avait eu quelques problèmes plutôt dangereux avec son laser game. Là elle ne rigolait plus, mais alors plus du tout. Commençant à paniquer, se fichant du jeu qui se déroulait devant elle, elle se mit à hurler :
- APRIL !! APRIL !! TU ES OU ?! APRIL !!
Elle refusait de voir sa sœur mourir dans un jeu aussi stupide, elle refusait même de voir sa sœur mourir tout court. C’était sa petite sœur et elle devait la protéger. Elle entendait encore la voix de son père, celle de sa mère, résonner dans sa tête tandis que ses yeux s’embuaient. Si jamais ils lui faisaient perde sa sœur, elle allait les tués tous jusqu’aux derniers. Sa voix se brisa presque lorsqu’elle tente une nouvelle fois :
- A-PRIIIIL !!!!
C’est alors qu’elle l’entendit… de loin… très loin. Elles s’étaient visiblement éloignées l’une de l’autre sans s’en rendre compte. Elle l’entendit lui certifier qu’elle allait bien et elle poussa un énorme soupir de soulagement, se ressuyant le peu de sueur de son front et de sa lèvre supérieur, les mains tremblantes. Elle avait trouvé un abri visiblement… C’était bien… Mais ELLE n’avait toujours rien, et le compte à rebours était bien entamé. Elle aperçut alors un petit pont, non loin de là et se mis à courir de toute ses forces, ne remarquant pas tout de suite la silhouette qui lui fonçait dessus. Ce n’est qu’une fois que le pont commença à céder qu’elle vit enfin la blondinette. Elle eut le temps de s’attraper à une branche en sautant sur les rebords et entraîna la jeune femme dans son sillage. Elle l’aida à grimper sur sa branche la prenant contre elle comme s’il s’agissait de sa fille.
- Ça va ? Tu vas bien ?
Au diable la bataille, au diable les équipes pour le moment. C’était Krystal, la protégée de sa sœur, elle avait presque l’âge de sa propre fille et elle faisait partie de leur clan. Il était HORS DE QUESTION de la laisser mourir… elle ne l’aurait pas fait pour un étranger alors pour quelqu’un de la famille… Elle allait tuer ces organisateurs, elle allait les massacrer. Dans le monde du journaliste, tout le monde savait à quel point il était malvenue d'énerver Faith Sekind... "ne réveillez pas la lionne qui dors"... Et bien là ils l'avaient réveillés, et à grand coup de pieds dans le derrière ! Si jamais elle sortait vivante d'ici, elle allait leur dire de quel bois elle se chauffait !
Jauge de vie : 100% Figurant adverse éliminé ? : 0 Figurant utilisé ? : 0 Indice trouvé ? : 1
Forcément il fallait que mono sourcil débarque, et mierda. Bon on se tien face à face, s'il crois que je vais fuir comme un lâche il peut se le carrer ou je pense son fusil. Mais nous n'avons pas le temps de nous entretuer l'un l'autre que les organisateurs changent la donne. Je ne détourne pas mon regard de cet idiot qui lancent de regards noirs dans le vide alors que très certainement on peut pas les voir ses regard. Mais quel crétin je vous jure. Et il continue sa démonstration en me proposant de me replier. Je ne le ferait que quand il le fera. Je n'ai aucune confiance en lui. Un type qui peut repousser Anita pour la simple raison qu'elle était une lionne n'est qu'un abruti. Je demeure silencieux. Le décompte se fait et je ne lâche rien, je ne lui répond pas. Vaut mieux pas d'ailleurs. Quand il fuit comme une chiffe molle, je grogne et fait de même. Je monte dans un arbre, puis prend la direction de mon camp de base. Il faut que je parle à Krystal et April de la direction du camp adverse au moins. Je faisattention de bien passer dans des zones à couvert. Mais à un moment donné je dois prendre une tyrollienne, je le sens asses mal ce plan, c'est trop dégagé, mais je n'ai pas le choix. Et bam en plein milieu de ma descente une magnifique bille de peinture éclate sur mon flanc droit. Je me détache et repars en faisant des détours au cas où. Je retrouve dans mon périple April. Je lui dit alors.
- " Je crois qu'à défaut d'avoir trouver leur QG, j'ai au moins la direction... Pas trop de casse de ton côté? J'ai deux touche pour l'instant, perso... "
Je l'écoute ensuite. Après tout, elle connait mieux Krystal que moi, on fera ce qu'elle me dira de faire...
Vous connaissez l'effet kiss cool ? Eh bah c'est à peu près ce que j'ai vécu en utilisant ce fichu parcours d'accrobranche. Dans l'urgence de la situation, à cause de l'autre crétin que je suis sûr d'avoir vu quelque part, j'ai un peu surestimé mes capacités de Tarzanisme ; résultat, j'ai mal aux bras et les mains qui brûlent à cause du frottement des cordes. Génial ! Mais bon, c'est pas tout ça, mais il est temps de faire un peu de reconnaissance. J'ai perdu la Terreur de vue, et les autres ennemis ne montrent pas le moindre signe de vie. À vrai dire, le silence est presque pesant ; d'habitude, j'adore avoir la paix, mais là, même pas un petit coup de vent entre les feuilles, ou d'oiseaux qui chantent, à croire qu'ils ont déserté en mode « nope ». Le parcours d'accrobranche se trouve à une hauteur quand même vertigineuse, mais on aperçoit quand même… Wuuuuut ?! De la lave ?! Mais comment ils ont fait ?! On a pas de volcan dans le coin ! Je sais que la magie peut faire beaucoup de choses… mais quand même ! Je veux juste bouffer du lion, c'est si compliqué ?! Soupirant, le m'accroupis en me retenant à une grosse branche sur ma gauche, tout en scrutant les alentours. Je dirais que les ennemis se sont carapatés du côté de leur base, ou alors ils se cachent vraiment très bien, contrairement aux bras cassés de mon équipe. J'espère que la lionne de mon équipe s'est pas décidée à changer de camp tout d'un coup… ce serait quand même un comble. Enfin je crois. C'est quoi un comble déjà ? Vouloir bouffer du lion quand on est un cheval ? Ma foi, j'y peux rien, il fallait bien que je trouve un moyen de rabattre le caquet de Krystal. Je veux dire, elle me gonfle à un point inimaginable, avec son obsession de la viande crue fraîchement prélevée et son sexisme intersidérale à l'égard des individus de sexe masculin. Sérieux, vous l'avez déjà entendu parler des « mâles » ? Je plains son compagnon, à celle-là. Enfin, ça m'étonnerait carrément qu'elle en a un, mais si tous les lions sont aussi barjos qu'elle, ce serait pas si surprenant qu'elle en est trouvé un d'aussi taré. Enfin ! Reste plus qu'à pas me faire tirer dessus. Apparemment, le type qui m'a poursuivi tout à l'heure a une dent contre moi, mais je sais pas laquelle ; ça ne peut pas être une histoire de lion, vu qu'il a une odeur de canidé. Et son autre alliée doit forcément faire parti de la famille de l'autre boulet national, alors on va dire que je suis mort dans trois cas sur… sur combien ? Je ne sais pas combien il leur reste d'alliés. J'en ai supprimé un, et la lave en a emporté un autre, du coup il peut leur en rester… 7 au maximum. C'est déjà pas mal. Sur ma droite, des feuilles commencent à s'agiter anormalement. Un ennemi ? Prenant mon flingue en main, je le pointe dans la direction qui bouge, tout en restant près de la liane que j'ai utilisé pour en arriver là, au cas où je dois subitement fuir. Mais ce n'est pas un ennemi qui apparaît sur l'arbre d'en face ; c'est un jeune garçon qui a le brassard de mon équipe sur le bras. Parfait ! Même si je le connais pas, au moins c'est pas un de ces fichus gros chats à crinière. D'ailleurs, je ne sais pas trop ce qu'il est ; il a une odeur animale, mais impossible à déterminer, comme s'il venait d'un monde non-identifiable. Un peu comme la peluche bleue du zoo.
« Baisse ton arme, c'est ton capitaine qui parle ! » Bon d'accord, je me la joues un peu. Un peu méfiant, je lui demande son nom ; il s'appelle Faust. « Ok, pour info, moi c'est Darshkan. Et tu ne peux pas m'appeler Dada. Nope. Tu as repérer quelque chose qui pourrait nous guider vers l'ennemi ? » À vrai dire, il a l'air surtout un peu sonné, après s'être pris quelque chose dans la tronche, je dirais. Mais l'heure n'est pas à la rigolade. « Et t'as repéré des ennemis dans les arbres ? Avec ce foutu parcours d'accrobranche, j'arrive pas à les trouver. »
Le parcours est plutôt élaboré d'ailleurs ; c'est un réseau façon toile d'une araignée qui aurait fréquenté Picasso, avec des lianes et des tyroliennes un peu partout, et quelques ponts en bois qu'il va me falloir repérer assez vite, vu que ça reste les meilleures portes de sortie. Tous les chemins pratiquables, qu'elle qu'en soit le transport, menaient quelque part ; mais le problème, c'est que je connais le chemin vers la base depuis le sol. Depuis les arbres, je ne suis pas sûr du tout de quel côté partir.
« T'as des nouvelles de la base ? Je ne pense pas que l'ennemi y soit déjà allé. »
Je prends mon rôle de chef très au sérieux, même si je semble être le seul dans cette histoire. Non mais merde, ça a beau être du paintball, c'est une simulation, un jeu de rôle, de RÔLE, où nos rôles sont ceux de soldats à l'affût de l'ennemi, que diable !
« Pas eu trop de difficulté avec leur foutu jeu du Hot Lava ? » Bah oui, ils ont abusé, les Organisateurs. Et puis, j'ai beau ne pas avoir le plus beau vocabulaire du monde, je suis chef de troupe, autant montre un peu de compassion. « Écoute, je te propose que j'aille sur la tyrolienne, et toi tu pars sur la gauche, là ; faut que je retrouve certains de nos gars. Avec ces conneries, j'ai perdu la moitié du bataillon, on va pas s'en sortir si on est dispersé sans savoir quoi faire. Si tu les croises, dis-leur de faire un petit tour du côté de la base, en faisant bien attention de faire des détours au cas où on nous espionnerait. En attendant, je vais faire un investigation de ce côté-là. On est d'accord ? »
Je n'attends pas sa réponse, bondissant sur la tyrolienne en priant pour que tout se passe au mieux. Et c'est avec un petit bond adroit que je me retrouve sur une plateforme quelques mètres plus loin. En analysant mon parcours, je réalise que les tyroliennes sont beaucoup plus exposées aux tirs ennemis ; les ponts, c'est le pire. Apparemment, les lianes sont les plus difficiles à prendre, mais aussi les plus sécurisées. Parfait. J'aurais p't'être dû faire gaffe à ce qui se passe autour de moi, n'empêche. À peine je tourne la tête qu'un membre de l'équipe adverse tire la même tronche de surprise que moi, sur l'arbre d'à côté. Sauf qu'il est largement plus rapide, pointant son arme dans ma direction et tirant s'en hésiter, avant de déguerpir de liane en liane. Arf. La bille de peinture s'écrase contre mon épaule, et je me rends compte que c'est quand même douloureux, ces conneries. Je grimace, me laissant aller sur les genoux, histoire de me dissimuler derrière les feuillages, quand les voix des Organisateurs s'élèvent à nouveau.
« Ohlala, mais si tout le monde court dès qu'il y a un ennemi, c'est pas drôle ! Tu trouves pas mon cher ? » « Ouiii, je suis d'accord avec toi mon cher. En plus, la grande brune de l'équipe du canasson aide l'équipe adverse ! N'importe quoi ! » La grande brune ?.. Faith ?! TRAHISON ! DISGRÂCE ! Ah pardon, une référence Roi Lion était peut-être pas le plus adéquat… mais merde ! « ça il fallait pas le dire aux joueurs mon cher. Mais c'est pas grave ! On va compliquer un peu tout ça, parce que si tout le monde se cache tout le temps, c'est pas drôle ! » « Tu as raison mon cher ! Aller les participants ! Trouvez-vous un adversaire dans les prochaines cinq minutes, et on va vous attribuer un petit défi… Ceux qui n'ont pas d'adversaire dans le délai imparti… tomberont ! »
… Et merde. Il est passé où celui qui m'a tiré dessus ? Petit, petit, petit, reviens !..
Jauge de vie : 90% Figurant adverse éliminé ? : 0 Figurant utilisé ? : 0 Indice trouvé ? : 0
April King
« Long live the queen »
| Avatar : Holly Marie Combs
BENIT SOIT LE FRUIT
And don't tell me what to do
and don't telle me what to say
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Sarabi
Sur un terrain relativement, plat tel que la forêt, il était plus facile de s'orienter, grâce à l'odeur, notamment. Ici, dans les arbres, c'était nettement plus compliqué. Le vent, jouait, avec les odeurs, et pouvait me détourner sur une fausse piste. Heureusement, j'avais toujours, l'ouïe, sur laquelle, je pouvais compter. Aussi, décidais-je, de me lancer à la poursuite, de ma sœur. J'essayais, de me baser sur mon instinct animale, plutôt que sur mon côté humain, lorsqu'il s'agissait, de marcher sur les cordes, et de rester en équilibre. Aussi, alors que j'arrivais, à ce qui semblait-être une plateforme, stable, entendis-je la voix de William, me retournant, dans sa direction, j'écoutais, ce qu'il avait à me dire, avant de reprendre :
- Deux billes de peintures, dont l'une par ma sœur, c'est d'ailleurs, elle que je cherche, histoire de prendre une petite revanche amicale. J'ai réussis à maitriser un peu, Tama également. D'ailleurs, puisqu'on parle de ça, c'est quoi ton contentieux avec Darsh machin chose ? Je veux, dire, d'accord, il a l'air d'être un être extrêmement adorable -notez le sarcasme-, mais tu n'es aux dernières nouvelles pas concernés, par ces histoires de Lions contre Chevaux...A moins...A moins que ça ne concerne Sarafina ! achevais-je
Vous voyez l'image de la petite ampoule qui s'allume lorsque l'on a une idée, eh ben, c'était mon cas, à l'heure actuelle. Si, William avait un problème avec l'ex Cheval cela venait forcémment, de ma meilleure amie. Il, avait dût dire ou faire quelque qu'il ne fallait pas, et ça avait très certainement, mit l'ex chien en colère. Je, pouvais, le comprendre, sans même savoir, ce qu'il avait, fait, ça commençait doucement à bouillir. D'un côté, elle avait toujours été ma meilleure amie, un peu comme ma quatrième sœur, alors de savoir, qu'on lui avait fait du mal, peu importe, la manière dont ça avait été fait, ne me plaisait que très moyennement, voir pas du tout.
Je relevais, soudainement, la tête, fronçant les sourcils, essayant de me concentrer, uniquement, sur mon ouïe, je croyais discerner, quelqu'un qui m’appelait, après un certain moment, je reconnus, la voix de ma sœur :
- Tout va bien Faith ! M'écriais-je, on arrive ! Rajoutais-je un peu plus fort
Je fit signe au compagnon de mon amie d'enfance, de me suivre. Je, savais, que même, si elle avait entendu, que j'allais bien, Naanda, ne serait tout à fait rassuré, qu'en me voyant. Je soupirais, en constatant, qu'il fallait prendre une corde, et se balancer dans le vide, pour pouvoir, la rejoindre. Je m’appelais, Sarabi moi pas Tarzan, c'était pas tout à fait le même conte
Après, concertation, avec William, nous décidâmes, que je passerais la première. Prenant, un peu d'élan, j'agrippais la corde, et me balançait, de sortes, à atteindre la plateforme. Une fois, les deux, pieds, bien posé dessus. Je renvoyais, la corde à mon coéquipier, qu'il puisse faire de même, et une fois, lui aussi bien arrivé, nous pûmes, continuer notre route. C'est alors, que j'appercus, au loin, deux formes, familière. Il s'agissait, de Faith, et Krystal, cette dernière, semblait d'ailleurs, en état de choc. Ni une ni deux, mon instinct maternel, reprit le dessus. Tama, avait toujours été comme ma fille, aussi fonçais-je en sa direction :
- Tama ! Ça va tu n'as rien ? Qu'est qui c'est passé ?
Cette question, était plus adressé, à ma sœur, qu'à la plus jeune, qui semblait en train de se remettre tout doucement de ses émotions. Aussi, Naanda m'expliqua-t-elle, la raison de tout ça.
Plusieurs oiseaux, s'envolèrent suite au rugissement, de rage que je venais de pousser. Aucun, doute, si je retrouvais, les deux enfoirés qui servaient d'organisateurs, je me ferais un plaisir, de leur coller un procès à l'arrière train. Le cabinet d'avocat dans lequel je travaillait, adorait ce genre d'affaires. Et évidemment, comme si ça ne suffisait, déjà pas, les deux crétins congénitales, décidèrent, d'en rajouter une couche. Parce que maintenant, il fallait, se trouver, un adversaire, avant la fin des cinq minutes suivantes :
- Bon, on se sépare, Faith, on discutera plus tard, toutes les deux, de comment, s'occuper des deux couillions qui organisent, tout ça, même si je t'avoue, que je serais extrêmement, tenté de laisser Tama les bouffer. William, on verra dès qu'on aura un peu de temps, que tu m'explique à propos de Safi. Tama...Trouve moi ce cheval, et fait toi plaisir. Balance lui autant de bille de peinture, que possible.
C'est après, lui avoir, doucement, recoiffé ses cheveux, d'un geste très maternel, et l'avoir attiré contre moi, pour la serrer, que je partis à contre cœur et vraiment agacée. Au détour d'un arbre, je croisais, l'autre individu de sexe masculin, n'étant ni un cheval ni un lion, je suppose donc, que ça serait lui mon adversaire. Je poussais un soupire agacée, jusqu'à ce que les deux organisateurs, ne se décident encore à ouvrir la bouche. Notre défi, était manifestement, de descendre en bas des dites tyroliennes, le tout, en évitant les obstacles. Et malheureusement, ils étaient, sérieux, parce qu'ils commençaient à déclencher, le compte à rebours, sans plus de cérémonie, je m'élançais mais une chose était certaine : J'allais les tuer...