« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Moi je l'ai trouvé lors d'une bousculade sur la Grande Place... répondit-elle avant de poser à son tour ses lèvres sur les miennes.
La libération. C'est exactement le sentiment que je ressentis lorsqu'elle prononça ces mots. J'avais complètement flippé qu'elle ne me rejette sur le coup - après tout, j'avais fait le premier et pas l'inverse! - et m'ordonne de la ramener en ville, mais sa réaction avait été tout autre. Elle m'avait embrassé en retour. Je souriais comme un adolescent - amoureux, évidemment - alors que notre second baiser n'était même pas encore terminé. Bon sang, elle embrassait comme une reine! En même temps, c'est un Reine, me rappelais-je aussitôt dans un coin de ma tête. Je m'attaquais peut-être à plus grande, et importante, et puissante que moi, mais je suis sûr que cela ne ferait que pimenter notre future relation, dans le bon sens, je veux dire. "Sérieusement, Robin, tu penses déjà à un futur avec cette femme?" souffla une voix sarcastique dans un coin de ma tête. Bien sûr que oui, j'y pense déjà. Qui ne pourrait pas le penser en embrassant cette magnifique femme au beau milieu d'une crique aux allures paradisiaques? "C'est l'Evil Queen. Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques" continua-t-elle sans prendre compte mes remarques. J'en avais vraiment ras-le-bol de ces étiquettes que les habitants de la ville donnaient aux autres. Vraiment.
- Tu es vraiment douée pour embrasser. dis-je avec un sourire charmeur et charmant lorsque notre baiser se rompit enfin à cause du manque d'air.
Me remettant droit, je remarquais que nous nous étions décalés d'une dizaine de mètres en nous embrassant, et j'avais maintenant pied. Elle était légèrement plus petite que moi, et elle flottait encore entre mes bras, sans même se méfier du plan machiavélique qui venait de s'auto-créer dans un coin de ma tête. Relâchant ses épaules, auxquelles j'étais jusqu'alors accrochées, je plongeais sous l'eau, ne ressentant pas la morsure de l'eau salée sur mes yeux. J'étais habitué. J'agrippais ensuite ses jambes, avant de la placer assise sur mes épaules et de remonter hors de l'eau avec des éclaboussures un peu partout. J'éclatais de rire en imaginant sa tête surprise - et sans pour autant la voir - avant de me laisser tomber moi-même dans l'eau avec elle. Si elle n'était pas complètement mouillée depuis tout à l'heure, elle l'était certainement maintenant. L'attrapant par la taille cette fois-ci, n'hésitant pas à la coller totalement contre moi, je repris la conversation là où nous l'avions laissé.
- Première information: je suis joueur, et spontané. m'exclamais-je avant de déposer un petit et chaste baiser sur ces lèvres.
Puis, changeant d'avis, j'écrasais cette fois-ci avidement mes lèvres contre les siennes. On pourrait presque dire que je mangeais sa bouche tellement j'appuyais profondément notre baiser, mais j'en avais besoin, elle en avait besoin, j'aimais ça et... et bien, j'espère qu'elle aimait bien cela aussi!
Je venais tout simplement de lui avouer que j'avais connu le coup de foudre au moment même où on s'était mutuellement bousculé l'un l'autre sur la Grande Place, son regard avait tout de suite fait chaviré mon coeur et je savais désormais que j'avais trouvé mon âme soeur, mon true love comme dirais si bien Mary Margaret. Notre baiser se fis plus passionné et plus profond, me prouvant intérieurement que je ne m'étais pas trompée, qui l'eu cru... La Méchante Reine et le Voleur le plus connu de toute la forêt enchanté en train de s'embrasser dans une crique tout ce qu'il y a de plus magnifique...
Une fois notre baiser rompu par manque d'air, il m'annonça que j'embrassais drôlement bien avant de sourire d'un sourire charmeur qui me fis littéralement craquée. J'étais sur un petit nuage, complètement perdue dans d'autre lieux loin de tout, il n'y avait personne, rien que lui et moi, tous les deux, corps contre corps dans l'eau... Je ne quittais pas son regard et décida finalement de lui répondre en faisant un sourire coquin:
-Tu n'as pas encore tout vu...
Lui aussi embrassait bien, je pourrais même dire divinement bien, faut l'avouer... Finalement, je me rendis rapidement compte qu'on s'était laissé prendre par le courant lors de notre baiser et on se trouvait non loin de la petite plage qui nous avait fait de l'oeil peu de temps plus tôt et Robin avait pied. J'eu juste le temps de le voir disparaître sous l'eau avant de me sentir soulevée au dessus de l'eau, apparaissant assise sur les épaules de ce dernier. Légèrement surprise, je ne pu m'empêcher de pousser un léger cri avant qu'on ne tombe tous les deux dans l'eau et que je ne ris aux éclats.
Cette fois ci, c'était certain, j'étais follement amoureuse de cet homme, quoi qu'on dise, mon coeur était enfin comblé d'un amour sincère. Finalement, m'attrapant par la taille, il me tira vers lui et je souris avant qu'il ne m'informe qu'il était joueur et spontané avant de m'embrasser d'un petit baiser qu'il finis par approfondir sauvagement. Je répondis à son baiser, tout aussi sauvagement, collé contre lui. Nous étions tous les deux dans l'eau, corps contre corps. Je sentais sa respiration accélérée, à moins que ce ne soit la mienne, je ne savais pas... En tout cas, les battements de mon coeur se firent plus réguliers mais fort avant qu'on ne rompe le baiser pour reprendre notre respiration:
J'adore les hommes joueur et spontané justement... Mais dis moi, où étais tu tout ce temps ? lui dis-je avant de lui offrir un baiser amoureux.
Je me demande pourquoi je ne l'avais pas rencontré plus tôt! La malédiction était certes censée nous rendre malheureux, mais elle était également censée rendre Regina heureuse. Et je pouvais clamer sans doute qu'elle était heureuse entre mes bras, là maintenant tout de suite (si vous saviez comment elle m'embrassait depuis tout à l'heure!), mais je me demandais pourquoi je ne l'avais jamais croisé auparavant. Nous avions tout de même passé vingt-huit ans dans la même ville, j'étais riche et elle était riche, et généralement les membres de cette classe sociale se connaissent entre eux. D'ailleurs, je me demande en premier lieu pourquoi j'étais arrivé ici avec un riche héritage et un boulot géant!
- J'adore les hommes joueurs et spontanés justement... Mais dis-moi, où étais-tu tout ce temps? me demanda-t-elle en illustrant mes pensées.
Je déposais un petit baiser sur son nez, avant de l'emmener rapidement vers la plage minuscule qu'abritait la crique. C'était vraiment un endroit méconnu des habitants de la petite ville du Maine, et je ne risquais pas de dévoiler sa location avant un long moment. Après tout, c'était notre endroit, maintenant. Le sable était presque chaud à ce moment de la journée, mais je l'emmenais vers un grand rocher gris et plat heureusement pour mes vieux os. Je n'allais pas nous mettre dans le sable alors que nous étions encore trempés. Une fois confortablement installé, c'est-à-dire moi assis, l'enserrant de mes bras alors qu'elle était installée devant moi, je reprenais la conversation.
- J'étais sans doute un vieil ermite assez riche pour rester chez-lui toute la journée. Et avant, j'étais un arrogant entrepreneur qui menait une vie à trois cents à l'heure. expliquais-je simplement, mi-blaguant, mi-sérieux.
Je jouais quelques minutes avec les gouttes d'eau qui roulaient encore sur sa peau doucement, avant de déposer un baiser sur son épaule, et de continuer la discussion. Je voulais apprendre à la connaître. Il n'y a pas de mal à cela, n'est ce pas?
- Raconte moi ta vie. Parle-moi... parle-moi de Daniel. quémandais-je en la serrant un peu plus fort contre moi.
L'amour n'est pas une faiblesse. L'amour est une force. Et tout ce qui nous blesse ne nous rend que plus fort. Je voulais connaître son passé, son présent et faire parti de son futur.
On se retrouva rapidement sur le rivage après que je lui ai demandé où il s'était caché pendant tout ce temps. Il est vrai que je l'avais croisé à plusieurs reprises mais jamais je n'aurais pensé qu'il serait mon véritable amour, qu'il serait capable de me rendre heureuse. Plutôt étrange d'ailleurs mais j'aimais tellement ça. Une fois que nous fûmes tous deux assis sur un rocher, c'est à dire confortablement, moi devant lui et lui m'encerclant de ses bras que j'aimais sentir près de moi, il répondis à ma question.
Caressant ses avant bras avec ma main, j'écouta avec attention ce qu'il me disait avant de sourire légèrement. Il est vrai que je lui avais fabriqué une sacré vie sous la malédiction mais que voulez-vous... A cette période j'étais comment dire... Méchante. Mais c'était le passé, je ne pu m'empêcher de reprendre malgré tout:
C'est vrai que sur ce coup là, je t'ai pas loupé niveau vie pourrie, tu n'avais pas un moment pour toi.
Il savait que sa vie sous la malédiction était une de mes créations parmi toutes celles que j'avais crée aux autres habitants et je m'en voulais de lui avoir fait vivre ça mais aujourd'hui, tout était fini et cette vie là, que dis-je, cette fausse vie était loin derrière lui. Il faut profiter du moment présent. Je souris et me blottit dans ses bras tandis que nous étions encore un peu mouillé de notre baignade quelques temps plus tôt.
Finalement, alors que je ne m'y attendais pas, il me demanda de lui parler de ma vie, de lui parler de Daniel... Je... Je ne savais pas trop comment lui en parler, à dire vrai, je ne m'attendais pas à ce genre de demande. Pourquoi lui parler de Daniel ? Je ne voulais pas vivre dans le passé mais je le fis quand même pour que Robin en sache plus sur moi, je détacha mon collier et tendis le bras devant moi, montrant à Robin l'anneau qui pendait au bout de la chaîne, ce même anneau qui représentait tout mon amour pour Daniel.
-Je l'ai connu lorsque j'étais adolescente, c'était mon garçon d'écurie. Dès le début, j'ai su qu'il n'était pas comme les autres, bien sûr, on vivait notre histoire d'amour en cachette, on partait au galop dans les champs et je ne cessais de lui dire que je l'aimais mais ça s'arrêtait là, je ne pouvais rien dire de plus, ma mère était ce qui me bloquait, sa magie... C'est sa magie qui l'a tué et également la bêtise de Blanche Neige. Peu de temps après que j'ai rencontré Blanche Neige, son père m'a demandée en mariage et ma mère a acceptée, j'ai voulu fuir avec Daniel et c'est ce soir là qu'il m'a donné cette bague. Blanche nous a vu et à voulu aller le dire à son père mais je lui ai demandé de ne rien faire et je lui ai dit que je ressentais un amour sincère pour Daniel.
Mes lèvres tremblotaient en parlant de cette histoire, j'avais envie de pleurer. Je me blottis plus dans les bras de Robin et sa respiration me calma ainsi que son étreinte protectrice et amoureuse:
Elle m'a promis de ne rien dire mais a été manipulée par ma mère et le soir où j'ai voulu fuir avec Daniel, ma mère nous a enfermée dans les écuries, a arraché sauvagement le coeur de Daniel et l'a écrasé devant mes yeux. Suite à ça, j'ai toujours cru que je ne pourrais jamais à nouveau connaître l'amour, puis je t'ai rencontré et je me suis rendue compte que je m'étais trompée... Aujourd'hui, je sais que je serais heureuse avec toi, c'est tout ce qui compte.
Je me retourne et t'embrasse tendrement avant de te regarder, posant ma main sur ton visage:
Que veux tu savoir en réalité sur moi ? Je suis prête à tout te dire.
Une petite brise tiède s'était levée depuis quelques minutes déjà, caressant doucement nos peaux à la lueur du soleil. Cet endroit était sans doute l'une des meilleures places du domaine de Storybrook pour inspirer les auteurs, poètes, chanteurs et peintres en herbe à mon humble avis. Je n'avais jamais été un artiste dans le passé, mais avec une magnifique femme entre mes bras, un temps et un paysage également magnifiques nous entourant, je commençais bel et bien à me sentir totalement aspiré et inspiré par autant de beauté.
J'écoutais tranquillement l'histoire de la Mills, prêtant attention à chaque petit détail, à chaque petite variation dans son ton pour commencer à la comprendre un peu mieux. Je l'avais taquiné lors de notre rencontre sur la Grande Place, et j'avais essayé de l'impressionner en volant le bateau tout à l'heure. Je l'avais même embrassé sur le moment, ce qui était assez courageux de la part de l'arrogant et du lâche Robin des Bois que j'avais été à Storybrook. Mais maintenant qu'un horizon lointain de nos futurs mêlés apparaissaient devant moi, je voulais absolument en savoir plus sur elle. Les seules informations que je détenais à son sujet n'étaient que mélangés avec la haine de ceux qui m'avaient raconté ces histoires complètement fantastiques et tarées à la fois. Je n'avais pas démêlé le vrai du faux, et je voulais me faire mon propre avis de sa personne avant de trancher.
"Cela ne change rien au fait que tu l'aimes" me souffla ma conscience doucement tandis que Regina me contait une partie de son histoire, tout en caressant doucement mon bras de ses doigts fins. Oui, cela ne changeait rien. Comme disent les terriens de ce monde, c'est le coup de foudre. Je n'y avais jamais véritablement cru, et voilà qu'il me tombait dessus. C'était aussi rare, voire plus rare que de gagner au loto. Voilà qui me faisait sentir chanceux.
- Que veux-tu savoir en réalité sur moi? Je suis prête à tout te dire. me promit-elle après m'avoir embrasser.
Je la fixais droit dans les yeux durant quelques secondes, profitant simplement du fait que je puisse regarder si longtemps et si profondément ses yeux chocolats hypnotisant. Je pourrais me perdre pour une éternité dans ces yeux-là, pensais-je avec un sourire rêveur aux lèvres. Mais je me repris bien vite, et répondais à sa précédente question.
- Je veux tout savoir de toi. Je veux être sûr de ne pas être aveugler par les avis des autres, ou même par l'amour que je ressens en ce moment-même, pour te connaître. expliquais-je honnêtement, la vérité coulant à travers mes lèvres. Je veux que cette histoire marche entre nous. Je le veux vraiment.
Sur ces paroles, je m'allongeais plus sur le rocher où nous nous trouvions - maintenant secs grâce au soleil - l'entraînant avec moi, mes deux mains la tenant plutôt fermement sur le ventre. J'aimais sa peau aussi: elle était douce, lisse, me donnant des frissons à chaque endroit où la sienne était en contact avec la mienne. Comme des décharges électriques. Bon sang, cette femme allait me rendre fou, je le présentais déjà!
Je me sentais différente dans ses bras, je me sentais bien et surtout, je me sentais aimée. Qui aurait cru que moi, la Méchante Reine puisse être atteinte par la flèche de Cupidon et ressentir le coup de foudre pour un homme qui me bouscule sur la Grande Place et pourtant, c'était bel et bien le cas, j'étais amoureuse de Robin et j'en étais certaine, puis les baisers que l'on avait échangés quelques temps plus tôt en était bien la preuve non ?
Je lui avais conté mon histoire avec Daniel comme il me l'avait demandé, je lui avais fait comprendre à quel point ma mère était un monstre et ce pourquoi j'étais devenue la Méchante Reine dont tout le monde à peur, enfin ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui je dois dire... Finalement, je lui demanda ce qu'il voulait réellement savoir de moi et lui fis comprendre que j'étais prête à lui compter toute mon histoire si il le fallait. Il m'annonça donc qu'il voulait tout savoir de moi, de ma vie et qu'il ne voulais pas se laisser aveugler par toutes les rumeurs à mon égard ainsi que l'amour qu'il ressens pour moi. Je ne pu m'empêcher de sourire avant de me coucher avec lui sur le rocher, fixant les nuages passant dans le ciel avant de reprendre:
-D'accord, alors je vais te conté mon histoire. Je suis la fille de Cora Mills, puissante sorcière, amante de Rumplestiltskin que tout le monde connaît comme la Reine de Coeur de Wonderland et d'Henry Mills Sénior à qui j'ai arracher le coeur pour lancé la malédiction mais je veux que tu saches qu'il était la personne que j'aimais le plus au monde. La haîne que j'ai ressentie pour Blanche pendant très longtemps, j'ai commencé à la ressentir lorsque j'ai appris que c'était qui avait avouer mon secret à ma mère et que par sa faute, j'avais perdu mon amour de jeunesse.
Je m'arrêta un temps avant de fermer les yeux et de déposer mes mains sur les siennes, écoutant les battements réguliers de son coeur et profitant de cet instant que je voulais graver à jamais dans ma mémoire. Je rouvris les yeux quelques minutes plus tard et repris mon histoire:
-J'ai obtenue la renommée si je puis dire de Méchante Reine quand j'ai découvert que mon peuple ne m'aimait pas car j'avais bannie Blanche Neige et que j'avais fait tué son père pour obtenir l'unique place sur le trône avant que je ne découvre que tout cela, depuis le début n'était qu'une simple manipulation de Rumple pour que ma vengeance grandisse tellement que je veuille finir par lancer le Sort Noir. Avant tout ces évènements, j'étais totalement différente, je n'aimais pas la magie, ma mère s'en servait contre moi pour me punir et je m'étais juré de ne jamais m'en servir mais un jour j'y ai gouté et je n'ai pas pu m'arrêter.
Un léger frisson me parcouru le dos mais je continua mon récit, blottie dans les bras du voleur:
Rumple' m'a donné des cours et je m'en sortais plutôt pas mal jusqu'au jour où il a voulu que j'arrache le coeur d'une licorne et que je le réduise en cendres mais je n'ai pas voulu le faire. Puis il m'a manipulé et s'est servie de la mort de Daniel comme moyen de me rendre mauvaise et c'est de là que tout est partie. J'ai fait ce qu'il m'a demandé et tout a commencé. Puis, ensuite tu connais la suite de l'histoire. Blanche a réussie à m'arrêter grâce encore une fois au Ténébreux qui m'a piégée mais c'était pour me rendre encore plus haineuse vis à vis de Blanche Neige. Puis je suis allée à son mariage, je les ai menacé et j'ai finalement lancé la malédiction. Je vous ai tous piégés pendant 28 ans parce que je pensais que c'était ma fin heureuse mais en fait, je me rends compte que c'est toi et personne d'autre et encore moi une malédiction.
Je respire un bon coup et reprends après avoir offert un baiser passionné à Robin:
Puis j'ai adoptée ma fille Alexis puis mon fils Henry qui me rendait heureuse jusqu'à ce qu'Emma arrive et brise la malédiction. Après ça, j'ai eu comme un retournement de batons, tout est allée de travers enfin jusqu'à ce qu'un dieu détruise le dôme que j'avais construit au dessus de la ville lors de l'attaque divine et ne brise pour de bon ma malédiction. Puis ensuite, ma fille Alexis m'a dit ce qu'elle pensait de moi, elle étais furieuse et je l'ai compris lorsqu'elle est partie et c'est à ce moment là que j'ai su qu'il fallait que je change et que je devienne meilleure.
Je me relève et le regarde avant de me coucher à côté de lui, posant ma tête sur son torse:
Grâce à elle, j'ai compris toutes les erreurs que j'avais commises et je sais aujourd'hui que je ne pourrais peut être jamais entièrement les réparer mais en tout cas, je ne les referraient plus. Puis je suis également l'élève de Merlin, il m'apprends à user de la magie blanche et j'ai enfin réussi à ouvrir mon coeur.
Je lui offre un baiser amoureux avant de me relever:
Cela te suffit ou tu veux encore plus de choses sur moi ? lui dis-je en souriant légèrement
J'avais écouté le long monologue de la Mills sans broncher, sans même faire le plus petit commentaire, respectant ses paroles et l'émotion que devait lui procurer le fait de parler de sa vie passée. J'écoutais le comment et le pourquoi de son ancienne destiné de "méchante reine", j'écoutais la haine qu'elle avait ressenti pour Snow-White, l'amour qu'elle avait eu pour Daniel puis la perte de celui-ci, la colère que le Ténébreux lui avait fait ressentir dans le but de la manipuler, l'envie qu'avait été la Magie à une certaine période de sa vie, puis j'écoutais l'histoire de la malédiction. Oui, j'avais déjà entendu des histoires et des rumeurs quant à cette partie de la vie de la jeune femme, je devais l'admettre. Mais la seconde partie, celle qui suivait la dark curse, m'était beaucoup plus non-familière et j'écoutais ses propos avec encore plus d'attention que précédemment. La magnifique brune m'expliqua qu'elle avait adopté ses deux enfants, Alexis et Henry durant ses vingt-huit années de malédiction. Donc, les deux jeunes gens étaient originaires de ce monde? C'est toujours bon à savoir.
Puis Emma (Swan? La shérif?) était arrivé, avait commencé à briser la malédiction qui avait été finalement totalement détruite par l'arrivée d'un dieu à Storybrook. En gros. Depuis, Regina avait essayé de devenir meilleure, avait appris comment maîtriser la Magie Blanche en compagnie de Merlin, dont le nom ne m'était pas inconnu. J'avais essayé de le retrouver lorsque Marianne était tombée malade, mais il avait disparu de la surface de la Forêt Enchantée depuis plusieurs années apparemment, et en manque de temps, je m'étais tourné vers le château de Rumplestilskins. Je n'aurais peut-être pas dû. Mais le passé est le passé, et il ne sera jamais changer. Après cette déclaration, elle me déposa doucement un baiser sur les lèvres, et je lui offrais un sourire éclatant.
- Cela te suffit ou tu veux encore plus de choses sur moi? me demanda-t-elle avec ironie, un léger sourire sur les lèvres.
Je déposais à nouveau un rapide baiser sur sa bouche - parfaite - puis sur son nez, avant de secouer la tête de droite à gauche.
- Non, c'est bon, je pense avoir assez d'informations... enfin, au moins jusqu'à la fin de la journée! ajoutais-je avec un rire.
J'avais toujours eu un naturel très très très (très x1000) curieux, et je ne manquerais sans doute pas de poser d'autres questions à la nouvelle femme de ma vie. Mais pas maintenant, seulement. J'étais encore entrain de digérer tout ce qu'elle avait bien voulu me confier. D'ailleurs, l'un des détails de son monologue me chiffonnait, et l'honnête Robin que j'avais été dans la Forêt Enchantée reprit vite la parole.
- Tu as dit que j'étais ta fin heureuse... débutais-je tout en jouant négligemment avec ses cheveux noirs de jais. Je pense qu'une fin heureuse n'est pas seulement une personne. C'est le monde qui t'entoure, les personnes, le lieu, ta vie qui font que tu es heureuse.
Je me plongeais quelques dizaines de secondes dans mes paroles philosophiques en essayant de saisir vraiment leur sens (il ne manquait plus que je me mette dans la position du Penseur de Rodin, et c'était parfait!), avant de je n'abaisse mon regard vers les yeux de l'ex-maire de Storyrbrook.
- Ça veut dire quelque chose, ce que je raconte? la questionnais-je avec un ton incertain.
Oui, cette fois j'en étais certaine, mon coeur était comblé et j'étais heureuse. Pendant mon "monologue" si je puis dire, j'avais fait comprendre à Robin que ma fin heureuse n'avait pas été une saleté de malédiction mais plutôt lui, oui c'était lui ma fin heureuse, enfin quand je dis ça, je veux dire qu'il fait partie de ce petit monde qui me rends heureuse. Blottie dans ses bras, je lui demande si il veut que je lui en compte plus sur mon histoire mais il m'énonce en souriant que ça lui suffit pour la journée, ce qui me fis sourire à mon tour.
Il m'expliqua finalement qu'en disant qu'il était ma fin heureuse, j'avais peut être tord sur un point, une fin heureuse ne peux pas être une personne mais plutôt un monde qui nous entoure et qui nous comble de bonheur. Sur ce côté là, il avait raison et je me rendis rapidement compte que nous étions sur la même longueur d'ondes et je trouvais ça tellement... je ne trouve même pas de mots pour décrire ce que je ressens à ce moment même. Finalement, il se releva légèrement et immobilisa son regard dans le mien avant de me demander si ce qu'il venait de dire avait un sens. Je souris légèrement avant de faire un signe approbatif de la tête, en rapprochant mon visage du sien:
-Oui, ce que tu dis à un sens et nous sommes sur le même longueur d'ondes. Ce que je veux dire lorsque je te décris comme étant ma fin heureuse, c'est qu'en fait, tu en fait partie. Ma fin heureuse, ce n'est pas toi, c'est le petit monde que j'ai pu construire depuis la rupture de la malédiction, ma fin heureuse c'est ma propre vie, ma propre vie dont font partis mes deux enfants et de laquelle tu fais partie aujourd'hui et j'en suis plus qu'heureuse. Tu n'es peut être pas ma fin heureuse mais en tout cas, tu combles mon coeur de bonheur et ça je ne pourrais jamais t'en être assez reconnaissante.
Mes doigts s'entrelacèrent avec les siens, mes yeux se plongèrent dans son regard, mon corps proche du sien, je pouvais sentir son souffle près de mon visage, écouter battre son coeur et regarder ses traits si jolis, ses traits qui me faisait comprendre ce qu'était ce qu'on appelle le coup de foudre, il était juste parfait. Il allait me rendre dingue, ça j'en étais certaine et plutôt contente d'ailleurs. Je restais là, mon visage près du sien, ne quittant pas son regard, comme si plus rien n'existait autour de nous, comme si nous ne faisions qu'un et que personne ne pouvait nous déranger.
Elle s'allongea totalement contre moi, son visage si proche que je pouvais sentir son souffle sur mes joues. Je frissonnais des pieds à la tête à ce contact: même s'il ne s'agissait que de l'air qu'elle expirait, cela suffisait pour me faire complètement tourner la tête. Bon sang, heureusement que je n'étais pas cardiaque, sinon j'aurais commencé à en faire une, de crise cardiaque. Mourir d'amour, c'est assez poétique, dans un certain sens, remarquez! Je la laissais se reposer de tout son long contre moi, nos respirations se calquant l'une sur l'autre au bout d'un certain temps, alors que je caressais distraitement ses cheveux noirs. Nous étions maintenant secs tous les deux, et un vent de plus en plus fort nous soufflait dessus. Je manquais de m'endormir, apaiser par sa présence et par le soleil, lorsqu'un nuage entra dans mon champ de vision. Un nuage?
Je fronçais un sourcil, avant d'apercevoir de plus en plus de tâches grises dans le ciel. Naaaaaaan! pensais-je complètement dépité. Je ne voulais pas arrêter ce moment de paix avec elle, et surtout pas avec de la pluie pour nous chasser de ce coin de paradis. Le visage de Regina était endormi, calme et reposé, un léger sourire étirant ses lèvres. Même endormie, elle était encore plus belle qu'une déesse. Je souriais à cette pensée: à chaque fois que je posais mes yeux sur elle, je ressentais des vagues d'amour que je pensais détruites et disparues à tout jamais. Nous avions tous le droit à une seconde chance, finalement. Même moi. Même elle. Plus les minutes, plus les heures passaient, et plus je me sentais amoureux d'elle. Ce qui est assez énorme, sachant que je ne la connaissais que depuis ce matin. Je regardais encore quelques minutes son visage parfait, avant de déposer de petits baisers ici et là, terminant avec ses lèvres pour la réveiller en douceur.
- Hey. murmurais-je contre sa bouche lorsque je sentis qu'elle répondit au baiser.
Je lui montrais ensuite le temps qui s'aggravait de plus en plus au-dessus de nos têtes, avant de jeter un regard en avant pour repérer notre petit bateau volé. Il se trouvait à une dizaine de mètres dans l'eau, mais la marée avait baissé. Nous pouvions maintenant l'atteindre à pied, en ne se mouillant que jusqu'à la taille, je dirais. A vrai dire, nous n'étions même pas obligés de nous mouiller tous les deux les pieds! Alors que nous nous relevions de notre rocher si confortable, j'attendais qu'elle soit dos à moi avant de la faire basculer dans mes bras avec un rire. Je la portais maintenant comme une princesse, et je me dirigeais vers l'eau salée et notre véhicule avec un rire honnête.
- C'est tellement romantique, tu ne trouves pas? dis-je avec une lueur d'amusement dans les yeux.
Mon bonheur dans ses bras était tellement immense que je m'étais finalement assoupie, le sourire aux lèvres contre lui. Nos respirations devinrent similaires, nos coeurs battaient en même temps et je pouvais sentir dans mon sommeil chacun de ses doux gestes envers moi. Rapidement, je frissonna légèrement et sentit les douces lèvres de Robin se poser sur mon visage, me déposant de doux baisers avant qu'elles ne se posent sur les miennes et que je ne réponde doucement à son baiser avant qu'il ne me salue, le sourire aux lèvres.
-Hey... lui dis-je avant de sourire et de poser ma main sur son visage.
Il me montra ensuite le temps qui était en train de couvrir et je compris rapidement qu'on ne pourrait pas rester là plus longtemps. Ce petit moment de plaisir à ses côtés venait de se rompre même si je savais qu'il y allait en avoir encore beaucoup d'autres. Tout comme Robin, je jeta un léger coup d'oeil vers le bateau qui était à une dizaines de mètres du rocher où nous nous trouvions et je me rendis compte que le niveau de l'eau avait baissé alors on ne se mouillerais que légèrement.
Alors que je me relevais, prête à partir, Robin me fit tomber dans ses bras et me souleva telle une princesse tandis que je riais aux éclats devant la surprise de son geste mais également le romantisme qui en émanait. D'ailleurs ce dernier ne tarda pas à s'en amuser également. Je lui répondis simplement par un baiser, tout en passant mes bras autour de son cou:
-Oh oui, très romantique... lui répondis-je avec le sourire aux lèvres avant de poser ma tête sur son torse, fermant les yeux, me laissant porter par ce sentiment si particulier qu'est l'amour et pourtant si merveilleux. J'étais amoureuse, j'étais heureuse et je voulais crier mon bonheur au monde entier mais je ne le fis que pour Robin, murmurant deux mots, deux simples mots qui lui prouvait ce que je ressentais:
-Je t'aime...
Plutôt dingue n'est ce pas ? Je venais de le rencontrer le matin même et me voilà dans ses bras à lui dire je t'aime. Eh oui, le coup de foudre, on ne le prédis pas, il arrive comme ça et quoi que l'on fasse, on y échappe pas.