« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
"Tu veux que je te dise ? On pourrait danser jour et nuit, je pourrai retirer mon haut, que ça n'y changerait rien ! Tiens, d'ailleurs regarde..." avais-je dit en posant mon verre et en manquant de tomber du tabouret tout en voulant me relever. Je m'étais retenue sur le comptoir et j'avais hoté mon petit sac que j'avais tendu à Eddie, avant d'enlever ma petite veste en cuir noir et de commencer à retirer mon haut blanc. Malheureusement pour moi, j'étais restée coincée dedans.
"Ch-eddie-chu-peux-m'chaider?" avais-je réussi à articuler, tandis qu'une main s'était posée sur mon ventre, ce qui m'avait fait sursauter tout en me faisant rire. Ensuite, une autre main était venue prendre mon haut et le tirer par dessus ma tête. Je me retrouvais avec les bras coincés à l'arrière. Il restait une étape pour tout finir, mais le mec qui se tenait devant moi n'était pas Eddie. Il avait une tête bizarre, en forme de serpillère.
"Non mais t'es qui toi ? Je t'ai rien demandé ! Je suis une femme libérée qui voulait juste avoir un oiseau dans sa cage ! C'est trop demander ça d'avoir son propre petit cuicui ?"
J'avais tenté de pousser l'homme qui se tenait face à moi et il avait secoué la tête. Qui plus est, il était très effronté. Ca ne se faisait pas de faire remarquer à une dame qu'elle était folle. Surtout quand cette dernière était totalement folle !
"Tu peux me passer mon verre ?"
Il avait une nouvelle fois levé les yeux au ciel, mais cette fois ci j'avais riposté en lui tirant la langue. Puis, il avait approché son verre de ma bouche, mettant une paille dedans et me faisant boire. J'étais vraiment dans une très mauvaise posture, avec les bras toujours coincés dans mon haut. Mais au moins je pouvais respirer, voir et parler correctement.
"T'as pas dit qui t'était !"
Il disait s'appeler Judah, ou plus précisément Hadès. Apparemment c'était le maître des lieux. Mais quand on avait un bar aussi pourri, on ne s'en vantait pas. J'avais bu une dizaine de verres et je n'étais même pas encore complètement pompette. J'avais jeté un coup d'oeil vers Eddie en entendant quelque chose de tomber de sa chaise. Oh ben tenez, c'était Eddie. Il tenait moins bien l'alcool !
"Et t'en penses quoi, hein ? C'est démentiel ! Chanter, danser, rire, ça ne lui suffisait pas ! Il lui fallait plus, bien plus ! Il voulait la mairie !"
J'avais entendu Eddie dire de là où il était que c'était moi qui voulait la mairie et la personne dont on parlait...
"Oué ben il n'avait qu'à pas m'écouter ! Il s'est lui même creusé le trou dans lequel il est allé se terrer ! Et puis de toute façon il ne la méritait pas !"
"Quoi donc ?" avait dit l'homme en prenant une de mes mèches de cheveux dans ses mains. Je m'étais laissé faire, mais d'un côté, comment voulez vous riposter dans cette position ?
"La mairie !"
"Juste la mairie ?" avait-il dit avec un petit sourire en coin. Cette fois ci je m'étais dégagée. Il voulait dire quoi par là ? Il insinuait quoi ce mec ?
"Attends calme ta joie ! Tu vas pas nous faire tout un festival ! Il ne s'est rien passé entre ce volatile et moi ! Il avait un cheval avec une queue !"
J'avais enfin pu dégager mes bras à force de me tortiller.
"Ou des ailes. Enfin un truc pas net qui en disait long sur elle !"
Puis, je m'étais approché du type, tombant limite sur lui. J'avais une main posée sur son torse et l'autre reprenait mon verre qu'il tenait toujours. J'avais bue le reste cul sec, avant de déposer mes lèvres sur les siennes et me passer une main sur le nez.
"T'as un goût pomme."
Je m'étais dégagé de lui avant de me passer une main dans les cheveux. Il se faisait tard, je devais reprendre ma vie en main. C'était maintenant ou jamais.
"Je vais aller lui montrer que je suis capable d'y arriver toute seule, sans lui, que je n'ai pas besoin de famille ! De toute façon la famille ça vous abandonne lâchement ! Je vais aller lui montrer de quoi je suis capable ! Je vais reprendre ma vie en main ! Oui mon cher monsieur ! Et je vais faire ça de suite !"
Cependant, en me tournant pour partir, je m'étais rendu compte que... ben en fait rien du tout, car je n'avais plus les yeux ouverts. Quand je m'étais réveillée, c'était sans doute plusieurs heures après, car il faisait déjà jour. On devait être le petit matin. J'étais appuyée contre un arbre devant une grande maison. J'avais également dans les mains tout un dossier. D'où ça venait ça. Je l'avais ouvert avant de le refermer rapidement et de passer une main sur mon front.
"C'est quoi ce mal de crâne ?"
J'avais tentée de me relever pour me mettre droite, mais c'était plus dur à faire que je l'avais imaginé. Finalement, au bout de plusieurs essais, j'arrivais suffisamment bien à me tenir debout, pour marcher en direction de la porte d'entrée de cette maison. Une fois devant, j'avais appuyé sur la sonnette. Il avait fallu quelques minutes avant qu'un homme assez grand, assez fort, assez Aloy ouvre.
"Oooh... Je comprend mieux." avais-je dit en levant mon dossier pour le regarder avant de rabaisser ma main. J'avais posée mon autre main sur le torse de Aloysius Black, pour le faire se pousser un peu, histoire de pouvoir entrer. Puis, je m'étais dirigé vers la première pièce qui se trouvait là.
Il y avait une grande table... A dire vrai, plusieurs tables et des frigos et... Ca ferait l'affaire. J'avais posé mon dossier sur la table avant d'attraper un fruit dans la corbeille à fruit, de le sentir, puis de le jeter par dessus mon épaule. Il sentait le frais, j'aimais pas ça. Je m'étais dirigée vers le frigo et avant de l'ouvrir, j'avais tournée la tête vers le mec qui était revenu.
"Vous avez de la crème anglaise et des poissons panés ?"
Aloysius Black
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Il n'était que 8h du matin lorsqu'on sonna à la porte. Aloysius était en train de torréfier son café lorsqu'il entendit le bruit désagréable de la sonnette. Relevant la tête, il ronça légèrement les sourcils. Qui était donc l'impertinent qui avait l'idée stupide de le déranger à cette heure aussi matinale ? S'il y avait bien quelque chose qui lui faisait horreur, c'était l'impolitesse et il espérait sincèrement que la personne sur le palier ai une bonne raison de le déranger. La dernière fois que cela s'était produit, c'était un homme du recensement qui s'était présenté à lui... Il avait mangé son foie avec des fèves au beurre tout en dégustant un délicieux chianti...
Se décidant enfin à aller ouvrir, il attrapa un de ses couteaux de cuisine avec agilité et le plaça en hauteur, dans un renfoncement d'un de ses meubles de cuisine. Il ne pouvait décemment pas ouvrir la porte avec une telle arme. Mais dès que sa victime aurait mit un pied dans la cuisine...Il n'hésiterait pas à passer à l'action.
Le lion resserra sa robe de chambre pourpre autour de sa taille. Il n’était pas nu en dessous, loin de là, il portait un pyjama mais il était inutile d’en dévoiler plus que nécessaire. Puis, de sa démarche souple et majestueuse, il se dirigea vers l’entrée et ouvrit la porte. Il fut surpris de devoir baisser la tête plus que de mesure. Le Docteur Black était grand, mais tout de même pas aussi grand que cela… cela ne pouvait signifier qu’une chose : son visiteur était plus petit que la normal. Il remarqua alors une chevelure rousse et haussa les sourcils de surprise, sans se départir du sourire chaleureux qu’il posait sur son visage à chaque instant pour renforcer son masque. Ce ne fut que lorsqu’elle leva ses yeux vers lui qu’il comprit à qui il avait affaire. Tout était enfantin dans le visage d’Angela Pink, des traits fins, tout en rondeur, qui laissait paraître une jeune femme bien douce, rigolote. Pourtant, elle était une machine de guerre d’après ce qui se disait, d’après les « on-dit » elle et son ami Blue n’était que des expériences spatiales… intéressant… Ce qui était tout aussi intéressant, c’est qu’il savait avec quelle férocité il lui arrivait de combattre pour la mairie, il l’avait déjà vu à l’œuvre au côté de.. Bodhi Blue Butler… son rival… Si elle venait lui jouer un sale tour, elle risquait de ne jamais ressortir de là vivante.
- Mademoiselle Pink ? Puis-je vous être utile en quoi que ce soit ?
Pour toute réponse, elle se contenta de dire qu’elle « comprenait mieux » et posa sa main sur son torse. Serrant les dents, il dut faire un effort considérable pour ne pas lui broyer la main, là, tout de suite. Elle le poussa un peu de côté ce qui n’arrangea rien, surtout qu’elle s’invitait chez lui. Fermant les yeux, les nerfs à vif, il referma la porte. Et il n’avait pas encore pris son café du matin… ce moment risquait d’être long, très long. Il l’observa se diriger vers la cuisine et se massa l’arête du nez en se motivant mentalement pour lui donner sa chance. Après tout, elle était connue, la tuer risquait de lever de nouveaux soupçons sur lui qu’il ne pouvait pas se permettre. Il inspira lentement et se dirigea à son tour dans la cuisine. Il y trouva Angela, balança un de ses fruits par derrière son épaule et il se pinça les lèvres, détournant le regard pour éviter de lui encastrer la tête dans un des meubles. [comme ça: click]
C’est lorsqu’elle ouvrit le frigo et qu’elle lui posa une question plus qu’étrange qu’il décida d’agir. D’un geste vif, il s’approcha du frigo en acier brossé, posa sa main gauche dessus et la referma avec violence avant de se pencher un tout petit peu en avant, gardant bonne distance avec la rouquine (pas d’indécence de sa part…), la dominant de sa hauteur. Avec le même sourire amical il finit par lui dire :
- Non… Mais je peux vous en faire si vous voulez… A condition que vous ayez une bonne raison pour rester… Vous… Vous avez une bonne raison de rester ?
Le couteau était juste dans le renforcement au-dessus de sa tête… Qu’il était dur de ne pas céder à la tentation… Il n’avait plus tué depuis 3 jours, il commençait à ressentir le manque… Il détourna son regard d’elle pour le poser sur le dossier qu’elle avait avec elle… Bodhi avait décidé de se retirer de la course politique… pourquoi diable était-elle toujours en action ?! Avait-elle… S’était-elle rendu compte qu’elle avait misé sur le mauvais cheval ? En apprenant la nouvelle du départ de la perruche, Aloysius avait autant savouré na nouvelle qu’il l’avait détesté… Et c’était CA qu’ils avaient élus à sa place ? Un type même pas capable d’aller au bout de ses engagements ? S’il avait été roi… enfin maire… il n’aurait jamais abandonné son poste en pleine bataille… l’ex maire était vraiment à l’image de la majorité de la population de Storybrooke : un abruti fini… Il était persuadé que Sarabi, Sarafina, Naanda et toute la clique s’étaient empressées de voter pour lui… les idiotes… Il reporta son attention sur Angela avec un sourire qui était devenue un peu plus carnassier.
- Laissez-moi deviner… Vous voulez que je vous offre du travail, n’est-ce pas ?
Il l’attrapa par les épaules, récupéra le dossier et la poussa vers le fauteuil moelleux dans le coin de la cuisine. Il la poussa ensuite dedans, lui colla le dossier dans les mains et lui sourit.
- Bon… Puisque vous semblez y avoir mûrement réfléchi et travaillé toute la nuit, je vous écoute… Et je m’occupe de votre poisson pané et de votre… crème anglaise.
Il avait été un peu amère en lui disant ses mots, détruire l’art de la gastronomie avec de la junk food était quelque chose qu’il ne supportait pas mais puisque l’avenir de Storybrooke pouvait de nouveau lui appartenir… autant faire quelques sacrifices culinaires… Il récupéra la pâte de ses petits pains qu’il avait fait la veille au soir, les mis au four et tandis que son propre petit déjeuner cuisait avec douceur, il sortir du cabillaud frais de son frigo et démarra la panure avec du lait et de la farine. Il les découpa de telle sorte à ce que ça soit le plus industriel possible, les fit frire et prépara la crème anglaise, tout en écoutant ce qu’Angela était en train de lui dire… Ce n’était peut-être finalement pas un si mauvais début de journée que cela…
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J'avais eu un mouvement de recul quand il avait posé sa main sur le frigo. Pourquoi il ne voulait pas que je l'ouvre ? Il avait un frigo à l'opposé de sa maison ? C'est à dire : désordonné ? J'avais observée sa main avec grande attention. Elle était plutôt imposante, légèrement poilue et il avait de très grands doigts. D'un côté, c'était normal vue qu'il était grand. Je m'étais passée une main sur le nez, me reculant de contre le frigo, car ça m'effrayait un peu une telle proximité avec celui qui avait été mon rival par le passé.
A l'entendre parler, il pensait que je venais ici pour trouver du travail. Ce n'était pas entièrement vrai. Car à l'heure actuelle, il ne pouvait pas m'offrir grand chose. Quand Bodhi avait gagné, on ne l'avait plus vraiment vue à l'oeuvre. Normal, vue qu'il s'était pris une déculottée. Ca avait eu pour effet de me faire sourire. Mais mon visage avait très vite changé d'expression, car je sentais qu'il ne supportait pas la venue matinale d'une charmante et sexy jeune femme rousse chez lui.
J'avais laissée échapper un petit cri quand il m'avait attrapée par les épaules, qu'il avait pris mon dossier et qu'il m'avait poussé contre un fauteuil. En me redressant dedans, je m'étais rendu compte à quel point il était moelleux, c'était très agréable, mais ça ne collait pas au décors. Pourquoi il avait ce genre de fauteuil dans sa cuisine ? C'était plus dans le salon qu'on avait ce genre d'objets.
J'avais ouvert de grands yeux, quand il m'avait rendu le dossier tout en me disant qu'il allait me préparer des poissons panés avec de la crème anglaise. C'était une préparation bizarre. J'espérais que j'aimerai ça, car ça ne se ferait pas de ne pas manger une préparation de mon futur employeur. Pourquoi j'avais demandé ce repas là? J'aurai pu avoir tout ce que je voulais apparement !
Bref, j'avais pris une posture des plus agréables, tout en me dandidant un peu sur le fauteil. C'est vraiment dingue à quel point il était moelleux. Je me serai bien transformée en petite peluche rose pour me blottir dessus, mais bon, ça ne se faisait pas et on avait du travail sur le feu ! D'ailleurs, j'avais croisée les jambes et pris une posture de secrétaire professionnelle, avant d'ouvrir le dossier. Puis, j'avais posé mon regard sur l'homme, ancien maire, qui était en train de préparer du poisson pour mes beaux yeux. C'était terriblement sexy !
"Bien ! Monsieur le maire." avais-je dit en regardant sa réaction.
"Car oui, autant vous appeler par votre futur titre de suite. J'ai dans ce dossier, grâce à mon expérience et mon goût du risque, tout ce qui pourrait faire pencher la balance pour que les trois incompétents qui sont assis sur votre siège, se lèvent et partent le plus loin possible de Storybrooke !"
J'avais hoché plusieurs fois pour approuver mes dires. J'avais bien bossé ces derniers jours. Enfin apparemment... Le dossier était plein à craquer. Première partie, ça concernait une certaine Diana Lake. J'avais fait une grimace en voyant la photo, surtout qu'elle se trouvait à côté d'un homme un peu trop poilu à mon goût.
"Vous savez quoi au juste de Diana Lake ?" avais-je dit en me levant et en m'approchant du feu pour humer l'odeur du poisson qui était en train de pané. C'est fou ce qu'il était habile de ses mains vue le résultat. Je lui avais fait un magnifique sourire avant de me reculer et d'aller poser le dossier sur le table, avant d'en prendre une feuille et de la lire à voix haute.
"Mademoiselle Lake a rompu le contrat divin en quittant Storybrooke pour aller récupérer une sois disant épée magique. A ma connaissance, on n'a pas le droit de quitter les États Unis, sauf si bien entendu, on s'appelle mademoiselle Lake. Et j'ai encore mieux... Regardez..."
Je m'étais approché de Aloy pour lui montrer une photo qui était jointe avec la feuille sur cette jeune personne. On y voyait très clairement Diana Lake et juste à côté, un petit gribouillis représentant un enfant se faire tabasser par Killian Jones.
"Bon d'accord, je n'ai pas de photos, mais j'ai une attestation d'un témoin qui jure avoir vue mademoiselle Lake assister à une maltraitance sur enfant et ne pas bouger le moindre petit doigt, parce que ça avait été provoqué par son bien aimé. Comme quoi si on sort avec cette jeune personne, on peut facilement s'en tirer. Pas de jugement, pas de sanctions, rien ! Voilà à quoi ressemble nos actuels adjoints à la mairie ! Vous voulez de ça ?"
Il s'était tourné vers moi et je m'étais avancée pour tapoter ma feuille sur son torse.
"Dites moi monsieur le maire, vous voulez vraiment que votre ville soit gérée par des gens comme eux ? Et encore... Je ne vous ai pas parlé de ce que j'ai sur les autres adjoints."
C'était lui qui sentait comme ça ? J'avais penchée la tête vers le poisson, tout en lui faisant une petite moue.
"Le poisson est prêt je crois. Je n'aime pas quand il est trop cuit."
Enfin... je crois... J'en ai jamais mangé jusqu'à présent. Je m'étais éloigné de lui pour ranger le dossier et m'asseoir sur une chaise. J'avais croisé les bras sur la table. J'avais vraiment hâte de manger ce qu'il m'avait préparé.
"Oh... En fait... Je suis ici pour vous aider à retrouver votre ancienne place. On a besoin d'un maire fort, courageux, capable de régner sur cette ville avec une main de fer. En gros, ni une femme incapable de faire la distinction entre une paire de gant dangereuse et une simple paire, ou encore une agresseuse d'enfants, voir un sale volatile qui vous abandonne pour partir à l'autre bout du monde..."
J'avais pris la tasse de café qui se tenait là et je l'avais bue cul sec pour me calmer. Beurk... Je n'aimais pas le café, mais alors pas du tout ! C'était écoeurant ! Vivement le poisson !
Aloysius Black
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La rouquine semblait aussi déterminée qu’effrayée, voilà qui était des plus drôles à observer. Il ne s’empêcha pas un petit sourire malicieux lorsqu’elle se mit à couiner comme une souris apeurée au moment où il la dirigeait vers le fauteuil. Une souris apeurée… Oui… C’était à ça qu’elle lui faisait penser. Elle avait un visage rond, angélique et enfantin. Elle lui rappelait un peu la gerboise qu’il avait un jour fait jouer dans ses doigts par pure cruauté avant de l’avaler. Mais il ne comptait pas manger mademoiselle Pink, pas tout de suite du moins… Il avait vu en elle quelque chose qui l’intéressait grandement. Il courait derrière cette chose aussi certainement qu’il courait derrière le meurtre, cela l’émoustillait, l’intriguait, certains diraient même « l’obsédait ». Il voyait du potentiel partout dans cette ville… Il en voyait dans les yeux de ses amis, de ses ennemis, et une chose était sûr, il ne lâchait jamais quand il en trouvait, rien que pour le plaisir de voir « ce qui se passe après », les pousser jusqu’au bout de leur retranchements, les amenés jusqu’à la folie et voir ce qu’il advient. Cette curiosité malsaine est assez similaire à celle de la petite fille lâchant une poupée en porcelaine du haut d’un immeuble. Elle sait que la chute sera violente, brutale, mais elle ne se gâche pas le plaisir de le voir de ses propres yeux, de voir chaque morceau du jouet se disloquer pour ne plus voir que tristesse et destruction. Aloysius était certes excellent dans le domaine de la psychiatre… mais bien mauvais psychiatre en tant que conseillé… A quoi ressemblerait Dimitri lorsqu’il l’aurait lancé du haut de l’immeuble ? Et Krystal ? Et… Angela ?
Il l’avait alors quitté avec un petit sourire pour se mettre à préparer l’étrange plat qu’elle lui avait demandé. C’était sans aucun doute un gâchis de faire une chose pareille mais soit, si elle pouvait lui être utile, il était prêt à faire ce petit… sacrifice. Elle avait eu le temps de reprendre son aplomb et l’avait même appelé « Monsieur le maire », à sa grande surprise. Si un président conservait son titre toute une vie après sa première élection, si un roi gardait bien souvent ce titre toute une vie même après avoir été destitué, ce n’était pas le cas du maire. Aussi releva-t-il la tête, un sourcil haussé, un sourire en coin amusé sur le bout des lèvres. Il la dévisagea quelques secondes en faisant danser la poêle entre ses doigts. Elle ne faisait pas référence à un ancien titre mais à un nouveau qu’il allait, elle en était certaine, acquérir. Si Scar ce senti profondément flatté de ce compliment, Aloysius remarqua surtout la ferveur dans ses propos. C’est qu’elle en voulait la petite, voilà qui était intéressant… D’un hochement de tête il l’invita à poursuivre, tandis qu’il cuisait le poisson.
- Ce que je sais de Mademoiselle Lake ? Certainement moins que vous à entendre votre ton enthousiaste. Mais je vous en prie, éclairez donc ma lanterne…
Ce qu’elle fit à peine avait-il eu finit de parler. S’il se donnait toujours une contenance, il ne pouvait s’empêchait de rire intérieurement. Il commençait à comprendre ce que la perruche lui trouvait… elle était plutôt divertissante quand elle parlait de droit divin et de désobéir aux règles… Elle mettait une telle ferveur à tailler ses ennemis en pièces que cela en était presque touchant. Il releva poliment les yeux pour regarder sa preuve lorsqu’elle le lui montra. Une photo de Diana Lake à côté d’un dessin gribouillé… Il lui lança un regard interrogateur… C’était rien ça comme preuve, rien du tout. Juste des fabulations et des dessins d’enfants. Vrai ou pas, ils n’iraient pas bien loin avec un tel manège. Elle sembla le comprendre puisqu’elle se lança dans sa justification. Il retourna délicatement ses poissons en commençant sa crème anglaise lorsqu’elle lui demanda s’il voulait vraiment de ça. Il se retourna alors pour lui faire face. Bien sûr que non qu’il ne voulait pas de ça, il voulait exterminer tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à un ennemi… voilà tout.
Elle toucha une nouvelle fois son torse, de sa feuille cette fois-ci. Il avait pu remarquer que cela semblait être quelque chose d’assez maladif chez elle, tout comme la façon dont elle regardait ses mains. Elle faisait une fixette plus ou moins inquiétant sur ces deux parties de son corps. Plutôt moins que plus d’ailleurs… Il connaissait son gabarit et sa force et créature de l’espace ou non, elle n’aurait aucune chance s’il décidé de l’attaquer comme le lion qu’il était. Elle s’était retournée vers le poisson… Elle ne l’aimait pas trop cuit. Cette fois-ci, il ne put s’empêcher d’avoir un petit rire tendre et discret.
- Mademoiselle Pink, je vous promets que votre poisson ne sera pas trop cuit mais à cet instant, il est cru en l’occurrence et comme cela fait plus de deux heures qu’il a été péché, je ne vous conseille pas de le manger comme ça… Vous ne voudriez tout de même pas avoir une intoxication alimentaire, n’est-ce pas ? Moi je ne le voudrais pas, vous semblez bien trop soucieuse de mon avenir pour vous voir malade…
Il lui dit un sourire complice en retournant une dernière fois le poisson pour la dernière phase de cuisson. Puis il éteignit le feu du four et ouvrit la porte avant d’en faire sortir la chaleur tout en poursuivant :
- Bien sûr que non je ne veux pas des personnes comme celle-ci à la tête de la ville… Je ne veux que moi à la tête de cette ville, mais vous l’aviez bien compris cela, n’est-ce pas ?
Il s’était retourné pour la voir avec une drôle de tête. Elle devait avoir bu SON café et elle ne semblait pas aimer ça du tout. Il lui lança un petit regard exaspéré où se mêlait l’avertissement. Elle devenait impolie et il n’était pas trop ça. En douceur, à pas de lion, il s’approcha d’elle, récupéra la tasse, la posa sur le plan de travail et emprisonna ses petites mains dans les siennes, la toisant de toute sa hauteur.
- Vous n’en avez peut-être pas conscience mademoiselle, mais vous êtes extrêmement grossière. Et je n’aime pas les gens grossiers. Si vous désiriez goûter un café, il suffisait de me le demander. Je ne souhaite pas travailler avec des gens grossiers et je suis certain que vous saurez faire un effort, n’est-ce pas ? Vous êtes une femme tout ce qu’il y a de plus intelligent, je suis sûre que vous saurez apprendre…
Il plongea encore son regard dans le sien pendant quelques instants. Il était froid mais pas méchant… C’était juste un regard imposant. Il n’avait pas élevé la voix non plus mais il espérait sincèrement qu’elle comprendrait où elle finirait bientôt avec le reste du saucisson de gens grossiers… Il retourna à l’arrière pour dresser son assiette de poisson et de crème anglaise, se reversa une tasse de café, pris son propre petit déjeuner et lui fit un signe de tête de le suivre. Il l’emmena dans la salle à manger et posa l’assiette de la rouquine en face de la sienne avant de s’assoir. La dernière fois qu’une rouquine s’était assise ici, c’était Yzma Popochimalt, son ex-adjointe. Elle aussi avait pris place là où était Angela… le parallèle était plutôt comique…
Il se remémora alors ce qu’elle avait dit avant de prendre son café sans permission. Aloysius avait une mémoire extraordinaire, notamment due à son palais mental qu’il entretenait tel un jardin. Il n’était donc pas rare de le voir revenir à des choses qui semblaient pourtant tombées dans l’oubli. Le choix des mots était primordial dans une conversation, il reflétait souvent beaucoup de la personne ou de ses états d’âmes, le docteur Black le savait très bien, cela faisait partie de son métier. « voire un sale volatile qui vous abandonne pour partir à l'autre bout du monde... ». Elle était donc là, la vraie raison. Il mordit dans un de des petits pains avant d’attaquer :
- Vous lui en voulez, n’est-ce pas ? A monsieur Butler je veux dire… Vous vous sentez trahie et abandonnée par lui… C’est aussi pour ça que vous venez vers moi… Parce que vous savez, même inconsciemment, que ça lui fera du mal de vous voir à mes côtés… Dîtes-moi Angela, à quel point vous a-t-il fait mal ?
Il la regardait intensément à présent. Aloysius s’était toujours délecté du malheur de ses patients, de la douleur humaine. C’était son moteur et il fallait dire que Scar n’était pas loin de s’en délecter aussi.
- Dîtes-le moi, je vous en prie… J’aime savoir avec qui je travaille… Si vous voulez que nous fassions équipe, j’aimerais autant vous connaître un peu… Comprendre à quel point ila put vous blesser pour que vous preniez la décision de le poignarder à votre tour dans le dos, en vous alliant à son adversaire…
Il lui souriait aimablement, ne la quittant pas des yeux. Elle avait voulu approcher le monde des ténèbres et de la méchanceté, elle était dans l’antichambre… Il fallait faire ses preuves à présent…
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J'avais fait la grimace quand le mâle qui se tenait à côté de moi avait parlé d'intoxication que je risquais en mangeant ce poisson cru. A le voir comme ça, si sûr de lui, si maître de la situation en tournant et retournant son poisson avec une telle force dans le poignet, je sentis un frisson me parcourir le corps de bas en haut. Et quand il arriva à la hauteur de mes épaules, je secouais la tête énergiquement, m'empêchant tant bien que mal, d'imaginer quoi que ce soit que mon imagination pourrait... imaginer.
Heureusement, il avait utilisé sa main pour éteindre le feu. Mais très vite, dès que la chaleur du four arrivé sur moi, je me sentis partir à nouveau. J'avais passée une main dans mes cheveux, me tenant ensuite contre le rebord de la table. Pourquoi je n'étais pas restée assise ?
"Pardon?" avais-je dit en levant les yeux vers l'homme qui se tenait là, robuste, fort, fier de lui et... merde ! J'avais hochée la tête plusieurs fois tout en me remettant bien droite et en m’asseyant pour de bon. J'avais besoin de me sentir soutenue par quelque chose. Et ce dont je n'avais absolument pas besoin, ce fut qu'il se dirige vers moi et qu'il prenne mes mains dans les siennes.
"Gros quoi?"
Ding ! Ca avait fait tilt dans ma tête. Je n'imaginais plus ses mains musclées, ni son poignet si rigoureux. Je ne voyais plus que ce regard sombre et son accusation ! Il me trouvait grossière ? Qu'est ce qu'il trouvait grossier dans ma manière de faire ? Je lui avais fait une grimace quand il eu le dos tourné. Il n'avait pas supporté que je boive son café. De toute façon il n'était pas bon. Vivement qu'il revienne à la mairie, car le café là bas était toujours aussi bon qu'on pouvait le souhaiter ! Le petit côté gratuit y ajouté aussi quelque chose...
Je l'avais suivi dans la salle à manger et j'avais pris place juste en face de lui. Je m'étais empressée de m'asseoir avant de prendre un poisson pané en main et de le tremper dans la crème anglaise. J'aurai bien pris aussi un morceau du petit pain qu'il tenait en main, mais il m'aurait sans doute une nouvelle fois trouvée trop grossière. C'était lui le grossier de ne pas m'en proposer ! J'avais laissée retomber mon poisson quand il s'était mis à parler de Bodhi.
"Je ne suis pas ici à cause de ce volatile ! Si je suis ici, c'est parce que je crois en vous et vous devriez faire de même !"
J'étais catégorique. J'avais pris ma fourchette que j'avais plantée dans le poisson, avant d'en découper un morceau, de le tremper dans la crème anglaise et de le porter à mes lèvres. C'était pas si mauvais que ça... Ca avait un goût sucré et salé. Très agréable sur le palais. Je m'étais de suite remis à couper un autre morceau et à le grignoter devant Aloysius. Au bout de la troisième part, j'avais posée mes couverts et croisé mes mains au dessus de la table, en posant mes coudes contre cette dernière. Je l'observais attentivement, les yeux plissés pour essayer de lire dans son regard.
"Vous me considérez comme une fille naïve et enfantine. Mais sachez monsieur Aloysius que je suis une femme, douée, intelligente et rusée ! Quand je suis motivée par quelque chose, j'en démords jamais. Je vais jusqu'au bout de ce que j’entreprends et tant qu'on travaillera ensemble, vous n'échouerez pas. Car jusqu'à présent, à jouer les solitaires, regardez où ça vous a mené."
Je lui avais fait un petit sourire en coin en lui indiquant ce qui m'entourait. Bon d'accord, c'était luxueux, mais il était tout seul et il avait personne à sa botte. J'avais hésité, puis je m'étais levée et j'étais venu jusqu'à côté de lui, m'adossant contre la table, juste à côté de son assiette.
"Vous avez tout à y gagner à être avec moi, à mes côtés. Ensemble, on peut construire un empire que personne ne pourra jamais briser. Et je suis persuadée que vous ne trouverez jamais plus douée et dévouée que moi. Je suis prête à absolument tout faire pour vous satisfaire et pour réussir."
Je lui avais fait un petit clin d'oeil, tout en me rendant compte qu'il pouvait interpréter tout ça de plusieurs manières... Ce n'était pas vraiment mon intention. Du coup, je m'étais reculée de contre la table et j'avais retrouvée ma place sur la chaise sans lui laisser le temps de réagir. Puis, j'avais pris un autre bout de poisson et avant de le porter à ma bouche, j'avais jeté un regard aguicheur en direction de Aloysius.
"Je ne suis pas Yzma Popochimalt, ou une autre des ratées que vous avez embauché. Mais si vous n'êtes pas à la hauteur de mes espérances et que vous abandonnez la partie, je vous réduirais en cendres comme je compte le faire avec l'ensemble des personnes qui se dresseront entre vous et la mairie de Storybrooke. Je suis une fille qui a du mordant. Quand je veux quelque chose, je l'obtiens et là c'est vous que j'ai décidée de croquer."
J'avais croquée dans mon poisson, mais comme il était tout mou, ça ressemblait juste à quelque chose de dégueulasse. Heureusement qu'il y avait une serviette à disposition.
Aloysius Black
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A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Elle s’était enflammée avec une telle vivacité que ça en devenait presque suspect. Il l’avait regardé attentivement, sans ciller, tandis qu’elle lui disait qu’elle était ici parce qu’elle croyait en lui et qu’il devait faire de même… Y avait-il dans cette ville quelqu’un à l’égo plus surdimensionné que lui ? ll ne croyait pas… Les tueurs de son genre étaient réputé pour leur narcissisme quant à Scar, sa réputation n’était plus à faire… Imaginez maintenant un peu les deux personnalités dans le même corps… Non… Il n’y avait décidément personne avec un égo aussi élargit que le sien… Il croyait en lui, là n’était pas le problème, il avait plutôt du mal à croire en autrui et cette miss « alcaline » faisait décidément partie de la catégorie « autrui ». Il croyait en lui, elle disait croire en lui mais qu’est-ce qui le poussait à lui faire suffisamment confiance pour l’accepter en son sein ? Elle ressemblait à bien des égards à Shenzi ou Zira, ce qui était plutôt plaisant et comique mais il y avait toujours cette perruche… Pourquoi s’enflammer de manière si soudaine, pourquoi balayer cette idée aussi vite ? Surtout qu’elle ne s’en était pas arrêté là, la petite, elle s’était levée, avait continué son speech de guerrière en talon haut.
Durant son discours, il était resté presque immobile, ses couverts toujours dans ses mains, au-dessus de son assiette, un léger sourire entravant ses lèvres de manière mystérieuse. Il la fixait du regard et nous tourna la tête que lorsqu’elle se déplaça pour s’adosser à la table, juste à côté de lui. Elle le disait seul, ce qui n’était pas totalement faux, elle savait tout comme lui qui manquait cruellement d’une armée ou de personnes pour le suivre. Elle lui promettait la lune et le menaçait. Il ne put s’empêcher d’avoir à ce moment un petit rire goguenard. Savait-elle seulement à qui elle s’adressait ? Il se contre-fichait de ses menaces, il savait se défendre, merci pour lui… Mais l’idée qu’elle puisse… « réduire en cendre », selon ses mots, ses adversaires était largement plus intéressant… Le Cerbère de ses propres Enfers, voilà qui il avait en fait de lui, et elle devait à peine dépasser le mètre soixante… Petite mais puissante ?
Lorsqu’il l’avait entendu dire qu’elle était prête à tout faire pour le satisfaire et pour réussi, son sourire s’était étiré tandis qu’il baissait les yeux quelques secondes. Elle s’était dépêchée de retourner s’assoir, honteuse à l’idée qu’il puisse interpréter ses paroles d’une certaine manière… plutôt gênante d’ailleurs… Mais Aloysius était loin d’être quelqu’un de graveleux, il n’y avait vu aucune allusion sexuelle mais avait parfaitement entendu ce qu’elle avait dit… était-elle vraiment prête à tout ? A voir la mort, bien en face, à participer à l’horreur, était-elle capable de mentir, escroquer et même trahir ce volatil pour lequel elle semblait avoir une affection aussi particulière qu’étrange ? C’était encore à voir… Lorsqu’elle annonça qu’elle avait décidé de le croquer lui, il ne put s’empêcher d’avoir un nouveau rire, tout en ouvrant la bouche pour la première fois depuis son discours enflammés :
- Ma chère, il me semble que le cannibalisme est interdit dans cet Etat tout comme dans tous les Etats-Unis d’ailleurs… Vous seriez bien mauvaise adjointe si vous décidiez de me croquer et donc de vous fourvoyer face à la loi, ne croyez-vous pas ?
Sourire aimable, un peu joueur. Si seulement elle savait… Le cannibalisme c’était son rayon…
- Je ne peux être qu’admiratif devant votre fougue, votre désir d’agir… et de servir…
Il posa ses couverts, se leva, contourna la table pour aller s’adosser exactement comme elle, quelques instant auparavant, mais juste à ses côtés.
- Je ne doute pas de moi, jamais, sachez-le. La seule personne dont je doute ici, c’est vous. Mais ça, vous le savez déjà, n’est-ce pas ? C’est d’ailleurs pour cela que vous m’avez servie votre tirade bien préparée… Mais qu’en est-il des gestes mademoiselle, des actions ? Quand aurais-je les preuves que vous m’avancer ? Des preuves autres que de jolis dessins pour illustrer des « on-dit » à propos de Mademoiselle Lake.
Il n’avait pas relevé plus que ça tout à l’heure mais c’était à présent de vitale importance. Elle clamait haut et fort qu’elle voulait entrer dans la cours des grands, ou plutôt, s’il avait bien compris son résonnement, elle voulait LE faire entrer dans une cours des grands à laquelle elle semblait déjà appartenir. Sauf que des dessins, ce n’était pas digne de la preuve des grands, ce n’était pas des preuves, ce n’était pas exploitable, retour à la case départ, retour à la maternelle. Et lui n’appartenait certainement pas à la maternelle. (on parlait d’égo surdimensionnée tout à l’heure, n’est-ce pas ?)
- Revenons au volatile quelques secondes, vous voulez bien ? Il semble que vous ayez encore une certaine… « sympathie », dirons-nous pour lui. Vous pouvez tout nier en bloc et me contredire en hurlant, je m’en fiche pas mal, faîtes ce que je vous voulez. Mais souvenez-vous qu’avant d’être Maire, ou candidat, je suis Psychiatre, c’est ma profession que d’observer votre moi profond. Mentez à qui vous voulez, mais à pas moi… Alors, je me questionne… Vous semblez si prompt à exécuter la moindre de mes demandes ou à « réduire en cendre », pour reprendre vos mots, « l’ensemble des personnes qui se dresseront entre moi et la mairie », toujours en vous citant. Si c’était Bodhi Blu Butler qui décidait demain de faire le pare-feu, si ma demande était de le mettre hors d’état de nuire… le feriez-vous mademoiselle Pink ?
Il avait perdu son sourire, il a regardait intensément, toujours adossée à la table, juste à côté d’elle. Il ne voulait plus de log discours, il voulait savoir, là, tout de suite, maintenant, à qui il avait affaire.
crackle bones
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৩ Ca fait tellement... longtemps ! ৩
৩ T'as vraiment rien
d'Aloy... ৩
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Quand il était venu se mettre tout près de moi, s'adossant contre la table de la même manière que je l'avais fait précédemment, je me rendais compte à quel point il était grand, imposant et impressionnant. Je comprenais un peu mieux comment il avait fait pour devenir maire. Il s'était sans doute servis de son charisme et de son sex appeal. Il y avait plein de vieilles femmes en ville, qui auraient pu faire des maîtresses parfaites pour lui. Il devait attirer l'oeil de la gente féminine.
Quand à moi, je ne savais pas exactement comme je le trouvais. Il avait un certain charme, une certaine allure. Sa chevelure semblait assez plate. Il avait pas mal de cheveux, mais il ne les mettait pas en valeur. Je pourrai m'en occuper quand je l'aurai mise à la tête de mairie. J'avais baissé le regard en direction de ses épaules. Il avait une allure carrée. J'étais sûre qu'il possédait de très nombreux muscles bien fonctionnels sur toute la surface de son corps. Son torse devait être dur comme du fer. J'avais tournée trois fois ma langue dans ma bouche avant de descendre d'avantage et de regarder ses cuisses. Elles semblaient tout aussi fermes. Faisait-il du sport pour ressembler encore à un athlète à son âge ? Il devait avoir combien ? Quarante ? Cinquante ? Cinquante cinq ans ? J'avais fixée le haut de son pantalon un peu trop longtemps... Je m'étais giflée mentalement avant de le regarder à nouveau droit dans les yeux. Il se remettait à parler de Bodhi, mais d'un côté il avait raison. Si on devait bosser ensemble, se faire confiance, il fallait que je lui dise toute la vérité, rien que la vérité.
"Si Bodhi revenait en ville, je..." avais-je dit en le regardant avant de baisser la tête - non pas le pantaloooon ! Les pieds ! Voilà, j'avais pas encore regardé ses pieds. C'est fou, il devait à peine avoir du 45. Je l'aurai vue avec plus que ça ! Bodhi avait du combien ? Je ne comprenais pas trop pourquoi je me posais la question, mais je connaissais déjà le contenu de la réponse que j'allais fournir à Aloysius...
"...je lui pardonnerai. Je pardonne toujours à mes amis, même quand ils m'ont abandonnés." avais-je avouée avant de lever les yeux tout triste en direction de l'ancien maire.
"On pardonne toujours... Mais..."
J'avais pris une grande respiration, sûre de moi, avant de me relever et de reculer la chaise, pour rester proche de lui sans pour autant lui grimper dessus.
"...si vous me faites confiance, si vous me laissez entrer dans votre vie, je ne vous laisserai jamais tomber. Je ne vous oublierai jamais et je ne vous abandonnerai jamais. Ca sera vous et moi contre tous les autres, du moment que vous ne me demandez pas de faire quoi que ce soit contre Eddie, Zachary ou Bodhi. Ils sont ma famille. Mais vous serez aussi de ma famille."
Dit comme ça c'était un peu bizarre. Mais je ne voulais pas lui mentir. Je voulais qu'il sache que je ne pourrai pas me rebeller contre eux, mais que s'il rejoignait le cercle, je serai à 100% avec lui. Il deviendra le nouveau maire de Storybrooke, on battra tous les autres candidats et même si par malchance on ne réussissait pas, je resterai toujours là à ses côtés, quelle que soit la chose qu'il me demandera de faire. En attendant, j'avais posé mon index sur son torse.
"Vous n'aimez pas qu'on touche à vos affaires, qu'on se pointe chez vous à l'improviste ou qu'on vous touche." avais-je dit en laissant encore quelques secondes mon doigt sur son torse avant de le retirer.
"Vous êtes matinal..."
Je m'étais tout de même pointée chez lui à 8h du mat...
"...prévoyant..."
Je ne savais pas si ça m'était destiné ou non, mais j'avais remarqué que sa cuisine était rangée impeccablement à l'exception d'un couteau qui trainait dans le renfoncement d'un meuble. Il cassait tout le paysage. Ca devait être récent, voir même depuis que j'avais sonné à la porte.
"...élégant à toute heure..."
Y'avait pas à dire, mais un homme en robe de chambre pourpre, ça avait de quoi exciter n'importe quelle femme qui passait par là !
"...serviable..." avais-je dit en faisant un signe de la tête en direction de la vaisselle. Il m'avait cuisiné quelque chose, rien qu'à moi. On ne m'avait jamais fait ça !
"...un véritable gentleman. Je m'assurerai que vous puissiez le rester quel que soit les choses qu'on dira sur vous quand on tentera de prendre la mairie. Tout comme je m'assurerai que plus jamais quelqu'un se pointera à l'improviste chez vous, vous dérangera ou vous touchera sans votre accord. Même pas cette Yzma Popochimalt." avais-je dit avec un léger petit sourire tout en gigotant les lèvres. Ca me détendait.
"Je sais beaucoup de choses sur vous, comme je sais beaucoup de choses sur beaucoup de monde. Mais vous êtes le seul avec qui j'ai envie d'être, du coup, c'est vous..." avais-je dit en pointant mon doigt sur son torse sans le toucher.
"...et moi..." avais-je ajoutée en tournant le doigt vers moi avant de le rabaisser.
"...contre le monde entier. Et ça débute maintenant."
J'avais cette fois ci croisée les bras, toujours aussi proche de lui, avec un petit sourire au coin des lèvres, le regard sur, confiant. Je savais ce que je voulais, je savais comment l'obtenir et je savais qu'on gagnerait. Il me manquait qu'une seule chose... J'avais décroisé mes bras, tendant une main vers lui.
"On marche ensemble ?"
Aloysius Black
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A la guerrre comme en amour, pour en finir, il faut se voir de près... - Napoléon Bonaparte -
Il l’avait regardé avec un regard profond sans aucun sourire, il voulait vraiment savoir à qui il avait affaire et comment utiliser au mieux les atouts qui se présentaient à lui de si bon matin, mêmes s’ils étaient impolis ou envahissants… Elle s’était alors mise à le jauger de haut en bas, ce qui redonna petit à petit son sourire au psychiatre. Il se laissa regarder, attendant toujours sa réponse. La jeune femme avait beau avoir être un extraterrestre, il semblait que son côté « peluche rose » se mariait parfaitement bien avec la façon d’agir des animaux de cette terre. En tant que lion, Scar en savait quelque chose… en tant qu’érudit, Aloysius en savait également quelque chose. Elle se devait d’évoluer la personne qu’elle avait en face d’elle, les bons côtés, les mauvais, les possibles dangers et faiblesses… Elle pouvait chercher toutes les faiblesses qu’elle voulait, cela ne le gênait aucunement : son égo était bien trop surdimensionné pour se soucier de ce léger détail insignifiant. Il haussa un sourcil un peu surpris quand elle le vit s’attarder sur son entrejambe… Les femmes croyaient véritablement que les hommes ne s’en rendaient pas compte ? S’il se mettait à fixer ses seins, là, tout de suite, elle s’en rendrait compte, n’est-ce pas ? Elle n’hésiterait même sans doute pas à corriger sa conduite mal convenue… Alors pourquoi lui ne devrait-il rien voir sous prétexte que cela se passait plus bas ? Il pencha la tête légèrement sur le côté en continuant à l’observer, comptant mentalement les secondes qui la séparaient du moment où elle décrocherait enfin ses yeux de là… Heureusement, cela ne tarda pas à arriver et le psychiatre eu même un léger sourire face à la gêne que cela lui occasionna… Au moins elle n’était pas une perverse comme miss Popochimalt…
Il eut un silence lorsqu’elle lui avoua qu’elle ne ferait rien contre Bodhi, pendant lequel Aloysius demeura impassible. Il attendait la suite, il lui laissait une chance de se rattraper… si elle ne le faisait pas, adieu Angela… Vu la pile électrique qu’elle était, sa disparition ne serait pas trop difficile à expliquer… Son haleine avait des relents d’alcool et personne ne l’avait vue rentrer chez lui… La faire disparaitre ne serait donc vraiment pas un problème… La voilà qui parlait de famille à présent… Aaah la famille, fondatrice au même titre que l’école, la république ou la religion selon Weber, le sociologue… Pourtant, lui n’avait jamais vraiment considéré la famille comme une chose importante… Scar n’avait pas hésité à tuer son frère et à tenter de tuer son neveu pour s’emparer du pouvoir. Il n’avait pas versé une larme à la mort de ses parents, bien trop aveuglé par son envie d’être reconnu, de devenir roi… Quant à Aloysius… c’était un solitaire, il l’avait toujours été… Regina lui avait prêté une vie d’orphelin, où il s’était tout de même occupé de sa petite sœur, morte tragiquement…mais il fallait bien dire que ces souvenirs-là restaient bien flous pour lui… Mais pour la rouquine la famille semblait être sacrée… et elle lui proposait d’en faire partie…
Elle avait une notion assez étrange de la famille… La famille était, par définition, tout un assortiment de personne relié par le lien du sang ou du mariage que l’on ne choisissait pas vraiment… excepté par l’alliance… Angela choisissait sa famille, TOUTE sa famille… et elle commençait à jouer avec le feu d’une manière intéressante… Se rendait-elle vraiment compte de ce qu’elle était en train de faire, de lui proposer ? Elle lui offrait un cercle d’intimité où son rival politique avait aussi sa place… Elle lui promettait toute sorte de fidélité du moment qu’il ne lui demande pas de jouer contre les autres membres de la famille qu’elle s’était choisie… elle promettait de ne jamais le laisser tomber… L’avait-elle également promis à Bodhi ? Si oui, se rendait-elle compte qu’elle refermait sur elle le propre piège qu’elle avait construit ? Comment aider deux personnes avec des intérêts opposés sans porter préjudice à l’un ou l’autre ? Et si le perroquet revenait dans la course, que se passerait-il ? C’était risqué… Oui très risqué… Mais finalement, à bien y réfléchir, pas pour lui, mais pour elle… Lui n’avait rien à perdre : il se comporterait avec elle comme avec n’importe qui d’autre, son « costume humain » bien ajusté… Elle en revanche, qui avait l’esprit si obtus, si peu flexible, cela risquait de la faire voler en éclat… Un cas psychiatrique plutôt intéressant à vrai dire et il voulait être aux premières loges si cela devait se produire… Elle avait enfin touché en plein dans son intérêt, elle venait de le piquer au vif, il avait tous les sens en alerte, cette partie s’annonçait délicieuse…
Elle lui fit ensuite une liste de ce qu’elle avait entrevue de lui… Elle commençait sérieusement à l’amuser… Il garda ses yeux fixement plongé dans les siens, un sourire malin sur le visage. Pour les trois premiers points, il espérait sincèrement qu’elle était en train de retenir ce qu’elle disait… Oui, on arrêtait de toucher à ses affaires, de le toucher ou de se présenter sans aucune politesse. Il approuva d’un signe de tête appréciateur lorsqu’elle parla de son côté matinal… Oui, effectivement, certaines besognes devaient être faites de bon matin… cela rendait la viande plus tendre… Il était prévoyant… Son sourire s’agrandit considérablement. Rien n’est plus imprévisible que le prévisible ma chère… Il ne baissa les yeux que pour les deux derniers, faussement humble (comment être modeste avec un tel égo ?) pour ces deux remarques qui devaient normalement relever plus du compliment que de la remarque… Elle lui promettait de faire attention à ce que plus personne ne débarque chez lui à l’improviste… Il espérait sincèrement qu’elle retenait cette promesse pour elle aussi… Et il ne put s’empêcher d’avoir un petit rire en entendant le nom d’Yzma Popochimalt… Cette jeune femme était vraiment dérangée… Elle prétendait savoir beaucoup de choses sur lui et cela ne le dérangeait pas. Il n’avait rien à cacher… sauf ce qu’il avait effectivement à cacher mais ça, c’était bien trop enfui pour que quiconque s’en approche… Excepté Dimitri et cette saleté de Naanda… mais il s’occupait patiemment du premier et la seconde ne tarderait sans doute pas à rejoindre son beau-frère Mufasa si elle continuait à fouiner où elle ne devrait pas…
Angela le sortit de sa rêverie en touchant encore une fois son torse puis elle lui tandis la main, désirant sceller leur pacte. Il laissa le silence durer quelques secondes supplémentaire, ses yeux passants aux yeux de la jeune femme à sa main.
- Votre analyse est plutôt bonne… Et vos promesses bien intéressantes, je dois bien l’avouer… N’oubliez pas de tenir également ces promesses pour vous, mademoiselle Pink. Si vous vous en sentez capable alors… nous marchons effectivement ensemble…
Il lui serra la main, tout en plongeant ses yeux dans les siens, son intérêt pour cet étrange pétrin dans lequel elle se mettait ne cessant de s’accroitre.
- Pour reprendre votre formule, ce sera donc vous et moi…
Il n’avait pas lâché sa main et en profita pour lui faire un baisemain.
- … Contre le monde.
Il lui sourit, complice et le silence s’installa tandis qu’ils se dévisageaient. Il la raccompagna ensuite à l’entrée et referma la porte derrière elle, son sourire devenant carnassier… C’était décidément une belle journée qui s’annonçait… et il avait faim…
FAIM.
HJ > je ne suis pas illettrée à ce point, le jeu de mot est volontaire