« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Parle-lui, elle comprendra. Ouais, super idée Lily... Sauf que Cassandre ne m'écoutait PAS ! Elle s'époumonait, serrant ses petits poings par-dessus la couverture dans laquelle elle était emmitouflée. Je la promenais dans toute la maison depuis un bon quart d'heure et je commençais à être à court d'idées. J'avais voulu la faire manger, j'avais vérifié si elle était bien au sec, j'avais cherché à l'occuper en jouant avec une marionnette, mais elle n'avait pas cessé de brailler.
Je devais me rendre à l'évidence : ses mamans lui manquaient. Par "mamans", j'entendais Ellie et Lily. Les deux filles s'en chargeaient beaucoup mieux que moi. Cassandre ne pleurait jamais dans leurs bras, alors que dans les miens...
Je me mordis les lèvres pour m’empêcher de craquer et serrai davantage ma fille contre moi. Elle pleurait à chaudes larmes et sa détresse me mettait au supplice. Je détournai les yeux, n'en pouvant plus. Hélas, j'entendais toujours ses cris qui percutaient mon crane comme un marteau piqueur. Pourquoi me détestait-elle ? Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ?
J'étais un mauvais père. J'étais comme Judah, incapable de comprendre mon propre enfant. Je reproduisais les mêmes erreurs que lui sans la moindre chance de comprendre où je me plantais. Je me stoppai dans le couloir du rez-de-chaussée et m'adossai contre le mur, rejetant la tête en arrière. J'observai le plafond un long moment tout en faisant sautiller légèrement Cassandre dans mes bras. Elle pleurait, elle appelait sa maman et Ellie, mais elles étaient bien trop loin... Je n'avais pas pu les empêcher de partir. Elles avaient besoin de prendre le large, d’être... sans moi. Ca faisait déjà un jour. Une lente et abominable journée.
"Elles me manquent aussi, tu sais..." murmurai-je, à moitié sourd.
Mes paroles se noyèrent dans les hurlements répétés de mon bébé. Les larmes me montèrent aux yeux. Incapable. Raté. Inutile.
Je tapai plusieurs fois mon crane contre le mur, grimaçant à chaque coup. L'envie d'appeler ma mère à la rescousse me démangeait, mais je voyais bien que ça l'ennuyait de venir au moindre problème. Elle était la seule à croire en mon potentiel. Elle me répétait que j'y arriverai ; du coup c'était encore plus dur de faillir à chaque fois. Non, je ne pouvais pas la solliciter cette fois. Je me sentirais trop nul. Lire la déception dans son regard d'ange, ça serait comme le supplice ultime du condamné.
Je passai en revue les autres dieux que je connaissais. Mon père ? Aha. Non merci. Je préférais encore avaler un seau de verre pilé plutôt que de lui demander de l'aide. Arès ? Hum... je le voyais mal s'occuper d'un bébé. Je n'avais pas très envie que Cassandre se retrouve avec une arme blanche dans les mains avant ses un an.
Il ne restait qu'Artemis, la déesse aux allures de super-héroine. Je me redressai si brusquement que Cassandre cessa de pleurer un instant. Elle m'observa, les yeux rougis, la bouche entrouverte, comme si elle se demandait si j'allais vraiment le faire, et comme pour me motiver, elle se remit à hurler.
Oubliant mes réserves, je me concentrai pour appeler mentalement ma tante à la rescousse.
Artémis ? Artémiiiis ? Est-ce que tu serais disponible pour venir chez moi genre tout de suite ? J'ai un gros problème, je sais vraiment pas quoi faire !
J'attendis, attendis encore, et enfin je poussai un soupir de soulagement en voyant une blonde plutôt athlétique apparaitre au beau milieu de mon salon. Je la rejoignis à grands pas et lui désignai Cassandre qui hurlait toujours en levant les bras tout en la portant :
"Regarde, ça fait trop longtemps que ça dure ! J'en peux plus ! Elle crie tellement fort que je peux pas me concentrer pour sauver Lara de son ile maudite ! Il faut que tu m'aides, pitié !"
Constatant son expression perplexe, je me calmai quelque peu, réalisant que je devais faire peur avec mes yeux injectés de sang et mes cheveux dressés sur ma tête. Il faut préciser que j'avais peut-être dormi une heure la nuit dernière, et que j'avais à peine pu poursuivre l'aventure Tomb Raider -même si j'avais promis à Emma qu'en son absence, je ne toucherais pas au jeu vidéo, mais la tentation était trop forte.
"Tu te souviens de moi ? Elliot ?" fis-je un peu peiné à l'idée qu'elle n'ait aucune idée de qui j'étais.
On s'était vus une seule fois, après tout, et pas très longtemps. Se pouvait-il qu'elle m'ait zappé ? Insignifiant, raté. Le dieu de rien du tout. Je rentrai la tête dans les épaules et craquant pour de bon, je lui mis Cassandre dans les bras. Je n'arrivais plus à supporter ses pleurs.
Dès l'instant où elle fut contre Artémis, elle cessa de hurler. Je les dévisageai toutes les deux, à la fois furieux et profondément blessé.
"Encore une !" lâchai-je d'une voix indignée. "Pourquoi tu me repousses ? Qu'est-ce que je t'ai fait, bon sang ?"
Je m'étais penché par-dessus Cassandre qui me fixait de ses grands yeux mouillés. Son visage se crispa de nouveau, aussi je préférais m'éloigner. Le calme était enfin revenu dans la maison. C'était tout ce qui comptait.
"Tu veux bien rester ici pendant quelques jours ?" demandai-je d'un ton faussement jovial à ma tante, tout en mettant les mains dans les poches. "Tu n'auras rien à faire, juste à la tenir dans tes bras ! Je m'occupe de la bouffe, du ménage et de tout le reste !"
C'était un bon deal, n'est-ce pas ?
Diane Moon
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J'allais mal, quoi que mal, n'était peut-être pas l'adjectif, me qualifiant le mieux. Désespéré, au fond du gouffre, totalement détruite. Là, c'était bien mieux. Les paroles, d'Egéon, m'avaient ébranlées, bien plus, que je n'avais voulut l'admettre. Depuis, mon retour, j'étais roulée, en boule au fond de mon lit et ne voulait voir personne....Sauf que tout le monde s'en foutait, Apo' le premier. C'était, extrêmement, dure, de décider d'arrêter de trop compter sur votre frère jumeau, quand, lui, décidait, que votre chambre, était devenu la sienne par extension. Je, savais, qu'il ressentait, beaucoup plus ma souffrance que les autres, la faute au lien psychique. Mais, je devais arrêter de trop compter sur lui, de le traiter comme s'il n'était là, que pour me ramasser à la petite cuillère. Il, devait, sans doute, l'avoir comprit, parce qu'il essayait, de me remonter le morale, en faisant, de l'humour, douteux, ou en m'envoyant, des petites piques de temps. La dernière, en date, était que Pitch, ne m'aimerait plus, s'il me voyait avec les yeux bouffis, à cause des larmes. Je, lui avais, plus ou moins, grommelé, d'aller se faire cuire un œuf, et de me foutre la paix. Mais, cela n'avait manifestement, pas marché, parce que ça l'avait fait rire, plus qu'autre chose, et qu'en prime, il, squattait, toujours ma chambre, et la majeure partie de mon lit.
J'avais bien tenté, de le pousser, en disant qu'il prenait trop de place, mais il revenait, toujours à la charge. On dirait, pas comme ça, en nous voyant séparément, mais il nous arrivait assez fréquemment, à Apollon et moi de nous chamailler comme des gamins de 5 ans. Quoi qu'il en soit, je m'étais emmitouflé, dans ma couverture, et lui tournait obstinément, le dos, dans un silence, buté. En l'entendant, soupirer, je pensais qu'il allait, enfin me laisser tranquille mais non :
- Artété ? Tu sais, ce qu'Arès a fait après la destruction du dôme ?
Comment, veux-tu que je le sache marmonnais-je, j'étais trop occupé à m'en prendre plein la figure à Londres
- Il a gagatisé, avec la fille du fils d'Aphrodite, tu imagine reprit-il après un gloussement, le grand roi des dieux, en train de gagatiser devant un bébé
...C'était officielle, Apollon, était un fourbe, parce qu'imaginer, mon frère en train de faire « gouzi gouzi » à un nourrisson, ne pouvait pas me laisser indifférente, et il le savait, je pouvais le sentir, sourire, en voyant les tremblements, qui animaient la forme, sous la couette dont j'étais recouverte. J’essayais, au maximum, de cacher, le début, de fou rire, qui me prenait, mais peine perdu, il le savait, déjà que j'étais en train, de mettre ma main sur ma bouche, pour le cacher.
Une fois calmée, j'avais finalement, daignée, montrer mon visage, à mon jumeau. Adossé, contre les coussins, de mon lit, la tasse de chocolat qu'il m'avait fait en main, je laissais, mon regard se perdre dans le vague :
- Je ne suis pas un monstre murmurais-je
Il me regarda quelques instants, et empêchant, mes larmes de couler à nouveau je repris à voix haute :
- Je ne suis pas un monstre, ce n'est pas vrai, je n'ai jamais tyrannisé personne, je n'ai jamais, fait croire, que j'étais gentille alors que je ne l'étais pas, je n'ai jamais exterminé personne, je ne suis pas un monstre, je n'ai jamais voulut qu'elles meurent, j'y tenais, elles étaient mes seules amies. Je n'ai jamais voulut tout ça...Et j'aime Peggy, et j'aime Hippolyte aussi, je suis peut-être pas une super tante, mais j'essaye, j'ai jamais dût jouer ce rôle avant. J'ai jamais été au courant, des enfants, de tout le monde.
Je me mordis la lèvre, non, je ne voulais pas pleurer, jamais, hors de question, pas encore. Je refusais, d'être à nouveau aussi faible. Prenant, une gorgée, de chocolat, les mains tremblantes, je fermais, les yeux, avec férocité, refusant, de laisser une seule larme s'en échapper, je ne l'avais que trop fait ces derniers temps :
- Artémis...Il est peut-être temps pour toi d'enterrer tes vieux démons.
Je rouvris instantanément, mes yeux pour les poser sur mon frère, que venait-il de dire ?
- Retournes-y, retourne là-bas, n'y va pas seule. Je ne peux, pas t'accompagner et tu le sais, très bien, tu n'y arriverais pas, si c'était moi...En revanche, il y a quelqu'un d'autres, qui ne demanderait surement, qu'une chose : que tu t'ouvre un peu plus à lui
Je savais, parfaitement, de qui, il parlait. Je, ne savais pas ce que c'était d'être en couple, je ne savais pas ce que c'était de vivre une relation amoureuse, tout ceci était très nouveau pour moi. Aussi, avais-je tendance à me comporter comme d'habitude, même avec Pitch. Mais, je savais qu'Apo' avait raison, que si je devais enterrer mes vieux démons, Je devais retourner à San Francisco, et je devais aller de l'avant.
Sans, répondre quoi que ce soit, je finit le contenue de ma tasse, et me levait, me dirigeant, derrière le grand paravent, qui dissimulait la porte menant à mon dressing. J'avais voulu, que ma chambre, fasse vraiment, « chambre ancienne », aussi avais-je dissimulé, du mieux que je pouvais, les petites touches de modernités :
- Je devrais peut-être venir, avec toi, pour t'aider à choisir dit mon frère
Je roulais des yeux, à l’abri des regards, j'étais une grande fille, j'étais parfaitement, capable, de choisir ma tenue toute seule, comme une grande, néanmoins, je ne résistais, pas à l'envie de lui lancer, une petite pique :
- Tu sais ce que ça fait là Apo' ? Le grand frère gay, qui veut donner des conseils, à sa sœur de 15 ans, qui sort à son premier rendez-vous avec son premier petit ami.
J'imaginais, parfaitement son expression outré, tandis que je choisissait, quoi enfiler, et que je revenais, derrière le paravent, pour m’exécuter. Ceci fait, je tapais un rapide texto à Pitch, lui demandant de me rejoindre ce soir, à la frontière de la ville. Je m'apprêtait également à appeler Diana (les cadeaux pour mes proches, étaient restés à leur place, depuis que j'étais rentrée), mais un « appel » télépathique m'en empêcha.
Les 21, années loin des miens, m'avaient fait perdre cette habitude, et je préférais depuis largement, les moyens de communication, moderne, à l'introduction, dans mon esprit. Aussi, m’apprêtais-je à méchamment, rejeter la personne qui osait le faire avec très peu de délicatesse, quand je me rendit compte qu'il s'agissait d'Elliot. D'après, ce que j'avais pu comprendre, du peu que je l'avais vu à Londres, il m'aimait bien, et j'avais tellement, voulut le connaître, sans oser le faire, que je n'allais, pas me montrer sèche et cassante, avec lui.
Sortant, de derrière le paravent, j’attrapais, en quatrième vitesse, les cadeaux lui étant destinés, ainsi que ceux pour Lily et leur bébé, plus celui de Pitch, et les rangeais, tous soigneusement, dans mon sac en bandoulière :
- J'ai une urgence, je te redis à quand, je serais revenu de mon séjour à San Francisco
Je serrais mon frère, dans mes bras, et me téléportait, en plein milieu du salon de mon neveu. Le moins, que l'on puisse dire, c'est que l'accueil fut...mouvementé, je ne comprit pas très bien, qui était Lara, et pourquoi il devait la sauver de son ile maudite, tout ce que je comprenais, c'était que manifestement, sa fille (Cassandre si j'avais bonne mémoire) ne cessait, de pleurer. Dès qu'il me la mit, dans les bras, le nourrisson, cessa aussi tôt, et Elliot, partis dans un discours, indigné, et finit par me proposer de rester quelque jours. Quand est-ce que j'avais été élue Super Nanny ? Je, n'y connaissait rien, aux enfants, en particulier aux bébés, je n'avais jamais eu d'enfants, mais ça c'était un détail qu'il semblait avoir oublié :
- Je crains que cela, ne soit impossible malheureusement, j'ai...Un rendez vous, important, que je me dois d’honorer, et impossible à annuler...En revanche, il y a peut-être moyen que je t'aide.
Je ressentais, ses émotions, ainsi que celle, de l'enfant, elles étaient plus difficile à décrypter, que pour Elliot, mais l'essentiel était là :
- Tu doute, tu n'as pas confiance en toi, et elle le ressent, c'est pour ça, qu'elle pleure quand tu la prends, parce que tu n'es pas sur de ton rôle de père. Je, ne sais pas si ça peut te rassurer, mais tu n'as rien en commun avec ton père
Encore heureux songeais-je
- Hadès est au mieux, un casse pompe de service, au pire...Je pense qu'il peu faire concurrence pour le titre de roi des cons avec son défunt frère dont j'ai eu l'arme divine en héritage
Je, ne savais pas exactement, qui était réellement, Poséidon, mais quand je voyais son fils, je me disais, qu'effectivement, il pouvait prétendre au titre de roi des cons
Tenant, Cassandre, d'un bras, je fit passer, mon sac en bandoulière, par dessus ma tête, et le tendit à mon neveu :
- On va faire un test, prend la petite peluche de faon...Bambi je crois que c'est son nom, je l'ai acheté au Disney Store de Londres, et donne la lui. Tu peux aussi, prendre les différents, jeux vidéos, qui sont dedans, ils sont pour toi. Si tu les a déjà je m'en excuse, je sais juste le genre que tu aimais, de par Aphrodite. Mais, interdiction, d'aller y jouer.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que la journée serait très longue...
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Elle ne pouvait pas rester. C'était tout ce que je retenais de ses paroles. Elle allait me laisser me débrouiller seul. J'eus l'impression qu'un immeuble venait de me tomber dessus. Comment Lily faisait-elle pour s'en sortir avec notre fille ? Ca devait un truc de nana. Seules les filles en avaient le secret. Nous les mecs, on se retrouvaient largués. J'aurais pu me mettre en mode casse-pompes en disant un truc du genre : "Qu'est-ce qui pourrait être plus important que ton neveu ?" et même ajouter un coté larmoyant à tout le tableau, mais je n'étais pas si désespéré non plus. J'avais encore un peu de fierté cachée quelque part.
J'écoutais Diane attentivement, les yeux grands ouverts, me mordant les lèvres. Je hochai la tête frénétiquement une fois qu'elle eut fini et commençai à faire les cent pas, le doigt posé sur ma bouche dans une posture de réflexion intense.
"Ok mais... je fais comment pour avoir confiance en moi ? C'est pas un truc qui est censé venir tout seul ? J'ai lu sur internet que ça vient dès que le bébé est là. Sauf que Cassandre est arrivée depuis quelques mois déjà et je me sens toujours aussi nul !"
Je me grattai le front en fermant les yeux, m'immobilisant pour essayer de me calmer. Ce n'était pas cool de péter les plombs devant une tante qu'on connait à peine. En tous cas, je lui étais vraiment reconnaissant d’être venue, car les cris de Cassandre commençaient à me vriller sérieusement le crane.
J'eus un petit rire en l'entendant parler de mon père. Au moins quelqu'un partageait mon avis.
"Ca me fait plaisir de t'entendre dire ça. Pas sur Poséidon parce que je ne le connais pas, mais sur mon père... Ca m'énerve quand maman me dit que j'ai une mauvaise opinion de lui, que je suis 'braqué', alors que bon, il m'a quand même abandonné quoi ! Il n'a jamais voulu entendre parler de moi, et il faudrait maintenant que j'aille vers lui ? C'est n'importe quoi..."
Je soupirai avant de tourner la tête vers elle et de lui sourire franchement. Puis je perdis mon sourire en entendant sa proposition. Elle voulait vraiment que je reprenne Cassandre ? Mais... on avait enfin le calme ! Je la regardai d'un air implorant mais c'était peine perdue : Diane se montrait intransigeante. Mes oreilles se dressèrent en entendant parler de jeux vidéo. Je fixai le sac ouvert d'un air ébahi. Il n'y avait pas moins de CINQ jeux vidéo Play Station 3 à l'intérieur. Je les pris dans mes mains fébriles. Le premier était Crash Bandicoot... mouais. Visiblement, maman croyait que je jouais aux mêmes trucs depuis mes 8 ans. Il y avait également Resident Evil 7,Assassin's Creed Unity (que j'avais déjà, mais ce n'était pas grave) ainsi que Call of Duty Advanced Warfare. Mais je buguai sur le tout dernier. Ma lèvre inférieure se mit à trembler d'émotion tandis que je levai le boitier vers ma tante.
"Tu... tu l'as trouvé où ?" balbutiai-je.
J'avais entre mes mains The Walking Dead Saison 2, alias le jeu vidéo le plus INTROUVABLE de toute la planète ! J'avais toujours rêvé d'y jouer mais il n'existait plus. Comment avait-elle fait ?
L'air hagard, des paillettes pleins les yeux, je me dirigeai comme un zombie vers la télévision. Au moment de l'allumer, je me rendis compte que j'oubliais quelque chose. Ah oui. Le bébé. Tiraillé entre l'envie dévorante de découvrir le jeu et de m'occuper de mon enfant, je me dandinai d'un pied sur l'autre. Finalement, je croisai le regard sévère de Diane et je rentrai la tête dans les épaules pour prendre ma fille dans mes bras. Je la soulevai délicatement, comme si je craignais de la briser en la serrant trop fort, et me saisis du Bambi en peluche pour l'agiter sous son nez. Cassandre m'observait d'un oeil incroyablement sérieux, l'air de dire "Qu'est-ce que tu fiches avec ce truc ? Tu me prends pour une nouille ?" Je sentais qu'elle avait déjà un sacré caractère.
"Allez Cassie jolie... Tu as vu le faon volant ?" dis-je en levant la peluche au-dessus d'elle comme si c'était un avion.
Cassandre continuait de m'observer d'un oeil sombre. Je déglutis avec peine et déclarai à Diane :
"Lily a un avantage sur moi. Elle dit qu'elle entend ce que pense notre fille. C'est sur que ça aide pour savoir ce qu'elle veut..."
Je fis une moue avant de reposer les yeux sur mon bébé. Elle me tendait sa petite main. Je lâchai Bambi pour lui donner mon doigt qu'elle serra dans son poing. Je souris légèrement, croyant que tout était arrangé... jusqu'à ce qu'elle me torde le pouce violemment. "Aie !" hoquetai-je.
Et elle se remit à sangloter. Je levai les yeux au ciel et secouant ma main endolorie, je décidai de la placer dans son Cosy. C'est moi qui aurais du pleurer, tiens. "J'ai l'impression qu'elle cherche à me faire payer l'absence de Lily et Ellie." fis-je d'un ton peiné. "Mais c'est pas de ma faute !" m'écriai-je vers Cassandre qui cessa brusquement de pleurer pour m'écouter. "C'est elles qui ont voulu partir ! Moi, je reste pour toi et tu t'en fiches ! C'est... c'est pas juste !"
Wouah... qui était le bébé dans tout ça ? Je pris un air buté, me dirigeai vers la télévision, l'allumai, fis de même avec la console et m'installai sur le canapé en attrapant la manette cachée derrière un coussin.
"J'ai bien mérité mon jeu. Elle peut pleurer si elle veut. Faudra bien qu'elle s’arrête à un moment donné." marmonnai-je sombrement.
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Où je l'avais eu ? Londres, les grands magasins, il y avait un stand de jeux d'occasion. Apparemment, le bonhomme qui le tenait ne devait pas être très futé, parce que je ne l'avais pas eu pour beaucoup, et que manifestement, ce jeu était en voix de disparition. Bon, eh bien, si j'avais pu faire un heureux tant mieux.
Quoi qu'il en soit, Elliot, semblait manifestement, décidé à se laisser haper par le jeu, jusqu'à ce qu'il se rappelle subitement, ce que je lui avait dit de faire, il eu encore l'air d'hésiter, jusqu'à ce qu'il ne croise mon regard. Je lui jetais un regard sévère, et un peu intimident, par la même occasion. Il, s'approcha de sa fille, et lui agita la peluche sous le nez. Le bambin, dans ses bras, semblait l'observer d'un œil sévère. Bon....Ce, n'était malheureusement pas gagné.
Mais, ce qu'il me dit ensuite me fit tiquer. Lily, entendait les pensées de l'enfant ? Pourtant, Cassandre, était une demi déesse, et Lily, n'avait rien de divin. Hormis, leur force surhumaine, et leur très grande résistance, les demi dieux, n'avaient rien de particulier en terme de capacité. Peut-être était-ce un genre de lien empathique ? Je n'en savais rien pour être tout à fait honnête, et je pense, que j'allais à nouveau passer un moment dans la bibliothèque d'Olympe.
Je retins tout juste un soupire, de découragement, devant ce qui se passait devant moi. Cassandre, venait de tordre le doigt de son père, qui se comportait par la même occasion comme un enfant, et il décida tout bonnement, de la replacer dans son cosy, et d'aller jouer à son jeu en boudant. En, attendant, moi j'étais là, et le bébé pleurait toujours.
Me baissant, à sa hauteur, j'essayais de décrypter ses émotions. Ah ben évidemment, qu'elle pleure : elle avait faim. Me relevant, je prie la direction de la cuisine. Je, n'avais jamais mit, les pieds, ici, mais Aphrodite, m'avait suffisamment, décrit l'endroit, pour que je le connaisse, comme si, j'y étais allé de nombreuses fois. Le problème, était que je ne savais pas comment, on préparait un biberon de lait pour un bébé : encore une fois je n'avais jamais eu d'enfants, et je n'en aurais probablement, jamais d'ailleurs. L'aventure, à Londres, m'en avait totalement, dégoutée, quand je voyais comment, avaient tournés, certains de mes neveux et nièces.....
Fort, heureusement, je connaissais, les nouvelles technologie, et avoir un portable, permettant, d'aller sur le net, se révélait, en réalité, plus utile, que ce que j'avais pensée au début. Attrapant, l'appareil dans ma poche, je pianotais, sur les touches de mon tactile, obtenant, le résultat que je voulais. Et, c'est donc en suivant, les instructions, que je préparais, de quoi manger, pour Cassandre.
Revenant, au salon, je me penchais, à nouveau, devant elle, et lui tendis, son biberon, qu'elle attrapa. Sauf, qu'au lieu de se mettre à la boire, elle le secoua, et le fit tomber parterre, renversant, ainsi son contenu, sur le sol et mes nouvelles bottes Londonienne, accessoirement. Le tout avant, de se remettre à pleurer évidemment.
Elle, était tombée sur la mauvaise personne, à décourager. J'étais têtu, extrêmement, têtu, et très bornée également. Et par dessus, tout, je détestais échouer. Jetant, un coup d'oeil, à Elliot, toujours absorbé, par son jeu, je retournais chercher de quoi ramasser le fiasco, et refaire un biberon, pour la petite.
Mon travail, de Cendrillon, effectué, je décidais d'utiliser, une autre technique, la prenant, avec moi, je m'installais, dans le fauteuil, en face, de là Où Elliot, se trouvait, et lui tendis, le biberon, que je gardais, en main. Là, elle sembla l'accepter.
Pendant, que Cassandre prenait son repas, j'observais Elliot, il voulait que je l'aide non ? Eh bien allons-y
- Tu sais, on trouve beaucoup de choses sur internet, mais ce n'est pas forcément, une bonne chose de les lires. Par moment, cela fait beaucoup plus paniquer qu'autre chose.
J'esquissais un sourire en coin, me rappelant, l'initiation, d'Apollon au net, j'avais beaucoup rit, lui, beaucoup moins en revanche. Mais, vu la période où cela s'était passé, il n'était pas allé, plus loin que des remarques indigné, sur mon manque de charité. Je pense, que quelque part, il était heureux de voir, que je pouvais encore rire :
- Être, parent, ça ne tombe pas du ciel, comme ça, cela s'apprend. C'est normal de douter, en particulier à ton âge. C'est...Humain dirons nous. Entends, par là, que ça prouve que tu n'es pas totalement détaché, froid et sans émotions, comme certains de nous peuvent l'être, rajoutais-je d'un ton lointain
Sans émotions, non, mais froide oui, indéniablement, je l'étais. Mais, d'un côté, j'avouais, ne pas savoir quoi faire d'autres. J'avais souffert, pendant des millénaires. C'était stupide, pour un dieu, d'avoir des rêves ou des peurs cachées, et pourtant, j'en avais. J'avais toujours, rêvée, d'avoir, une vraie famille, tout comme j'avais toujours eu peur, de perdre un être cher :
- Personne, n'est parfait Elliot, les dieux encore moins, je dirais même que nous collectons les défauts et les tares nous autres Olympiens.
Je poussais un soupire devant notre « palmarès ». Hermès était trop naïf, Eris et Athéna des garces, Zeus, un tyran, Poséidon un con, moi j'étais froide, cynique et sarcastique....Oui, un beau panel de défaut. Et pourtant, chacun avait aussi des qualités, je ne parlais pas de Poséidon, Zeus ou Hadès. Eux, l'estime qu'ils m'inspiraient était bien basse. Non, je parlais plutôt des autres, Arès, par exemple, si l'on grattait sous la surface de grand dieu de la guerre bourrin, l'on pouvait découvrir un homme noble, qui se pliait en quatre pour garder sa famille unie. Et, Athéna, si l'on grattait sous la surface, l'on découvrait qu'elle était extrêmement, efficace, et excellente stratège :
- Tu sais Elliot, tu ne serais pas né, si tu n'étais pas désiré. S'il n'y avait pas eu de l'amour, derrière tout ça. Hadès, est un con, ça je ne peux pas l'enlever, mais je ne suis pas excellente juge non plus, il a une certaine tendance, à me faire sortir de mes gongs. Tiens, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai même collé mon poing dans la figure, et l'avant dernière fois, c'est une baffe qu'il s'est prit. Pour autant, je perds très rarement, mon calme, et c'est encore plus rare, que je ne frappe quelqu'un. Ça m'arrive de temps en temps, de donner une claque à l'arrière du crâne d'Apollon, mais, c'est plus un jeu entre nous je dirais. Des chamailleries de frères et sœurs. Et, Cassandre aussi repris-je, si elle est là, c'est qu'elle a été désirée. Un, dieu ne peux pas avoir d'enfants, sans le vouloir vraiment.
Je me reconcentrais sur le bébé, le laissant, méditer à tout ça. J'avais franchement, raté ma vocation, c'est pas déesse de la chasse et de la lune, ni bras droit du maitre d'Olympe que j'aurais dût être. Non, c'est diplomate et Psychologue.
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« Je ne veux pas m'effacer dans le temps et l'espace. »
Le temps d'un battement de cils, je me trouvais dans le salon d'Elliot et Lily. Je mis quelques secondes à comprendre que nos places avaient été échangé. C'était ce que j'avais voulu. En grèce, je venais d'apprendre qu'Aaron était le fils de Dionysos et je préférais qu'Elliot s'occupe de cette affaire lui-même. Je ne me sentais pas à ma place. C'était sa vie que je tentais sans cesse de lui voler. Même si Lily me considérait comme étant la même personne, je doutais de plus en plus. Je me sentais étrangère. Tous les souvenirs d'Elliot étaient les miens, et pourtant. Quelque chose différait. Je ne les avais pas vécus. Je les voyais seulement, comme une spectatrice.
Je clignai des yeux sur l'écran de la télévision sur lequel clignotait l'alerte : "Pas de manette détectée". Je me rendis compte qu'Elliot était occupé à un jeu vidéo quand je l'avais "dérangé".
Je pivotai, assise sur la table basse, et découvris Artémis avec Cassandre dans les bras. Je lui souris, heureuse de la revoir. Peut-être ne se souvenait-elle pas de moi ? On n'oubliait jamais Elliot, mais certains pensaient que j'avais moins d'importance. J'ignore qui a raison, qui a tort. J'en ai simplement assez d'avoir l'impression de devoir m'excuser d'exister.
Comme elle avait surement remarqué le changement -la frange, les courbes plus féminines, mes dents plus en avant, j'accentuai mon sourire et me levai.
"Bonjour. Je suis Ellie. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. On s'est vue à Londres. Brièvement."
Devais-je lui tendre la main ? Lui faire la bise ? Je ne savais pas trop si je pouvais la considérer comme ma tante. Comment me considérait-elle, au juste ? Comme la part féminine d'Elliot ? Je préférais rester debout, les mains dans le dos.
Je souris ensuite à Cassandre qui cessa très vite de boire son biberon pour tendre les bras vers moi. Je ris alors franchement avant de m'approcher et de me pencher vers elle. "Tu m'as manquée aussi. Viens là." dis-je en la prenant doucement des bras d'Artémis.
Je la serrai contre moi et lui fis faire son rot, tapotant délicatement son dos. J'observai également la déesse sans trop savoir quoi lui dire. J'avais entendu ce qu'elle avait dit à Elliot juste avant qu'il ne s'en aille, mais j'hésitai à en parler avec elle. Oh, de toutes façons, la situation ne pouvait pas être plus bizarre qu'elle ne l'était déjà ! Je passai la langue sur mes lèvres et déclarai donc :
"Elliot sait qu'il est né d'un amour sincère, mais il a beaucoup de mal à l'admettre. Judah n'est pas un exemple pour lui et il en souffre. D'ailleurs, il souffre encore plus de la perte de Dionysos, qu'il considérait comme son véritable père. C'est pour ça que j'ai voulu qu'il aille en Grèce, car je viens d'apprendre qu'Aaron est le fils naturel de Dionysos. Je ne sais pas si vous voyez qui c'est. Il était aussi à Londres. Décidément, tout se rejoint."
Je soupirai légèrement et plaçai Cassandre au creux de mes bras pour la bercer. L'enfant m'observait avec de grands yeux attentifs et sérieux, puis sembla se détendre et commença à sucer son pouce.
"Je pense que c'est important pour Elliot qu'il se rende compte qu'il n'est pas seul. Il est bien entouré, mais il se sent toujours perdu. Ce n'est pas facile pour lui..."
Ni pour moi.
Je soupirai à nouveau. C'était lui qui était important, pas moi. Je ramenai Cassandre contre ma poitrine pour la serrer plus fort.
"Je lui ai montré la voie, en Grèce, parce qu'il est trop fainéant pour faire des recherches par lui-même." fis-je en riant quelque peu amèrement. "Et je lui ai laissé ma place. Il va surement faire des découvertes époustouflantes. Je suis contente pour lui. Je sens que c'est mon devoir de l'aider, de lui faire repousser ses limites. Travailler dans l'ombre pour qu'il devienne celui qu'il est censé être."
Cassandre prononça un "Blah !" plein de fougue pour confirmer mes dires. Je souris et chatouillai son menton, mais je ne parvins pas à retrouver la gaieté qui m'animait quelques jours auparavant. A présent, je ressentais le poids d'une telle responsabilité, je voyais ce qui m'attendait : j'allais devoir m'effacer pour qu'il vive totalement.
Je baissai la tête et la rentrai dans les épaules. C'était parfois difficile d'accepter sa destinée.
Diane Moon
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Allons bon, voilà qu'à présent, Elliot, venait de disparaître, pour laisser place à Ellie. Ellie, qui, n'était pas la sœur jumelle d'Elliot. J'avais un peu de mal avec, ça, en fait. Je, ne connaissais, pas de cas de régénération, Hermaphrodisme, ni même de « dédoublement » on va dire, suite à ça. Alors, Ellie, c'était quoi ? Un Elliot féminin ? Je, n'aimais, pas spécialement, cette appellation, pour moi, ça donnait, une impression, d'être catalogué, comme « anomalie, biologique et divine ». Aussi, continuais-je à considérer, Ellie, comme la fille de ma sœur, et donc par extension ma nièce. Je, restais, sur ma première impression, quoi qu'en dises certains :
Je la regardais faire, et l'écoutait en même temps. Alors, comme ça, Aaron, était le fils « naturel » de Dionysos ? J'aimais bien Dionysos à la base, on avait une assez bonne relation, dirons nous. Il, ne s'amusait pas à me traiter de coincée, comme la plupart des membres de la famille, je dirais même qu'on s'entendait plutôt bien. La preuve, il m'a dit avant tout le monde, pour Aphrodite, qu'Hadès était le père de l'enfant, faisant ainsi en sorte, qu'il n'aille pas, faire son vengeur masqué au près du dit père, comme il le voulait, et que ça ne se termine, en bagarre général. Je gardais, d'ailleurs, toujours ça, dans un coin de ma tête. Hadès avait une dette envers moi. Et tôt ou tard, ce casse pied, devrait la payer. J'attendais, juste le bon moment.
Quoi qu'il en soit, même si j'appréciais, généralement, Dionysos, je fus soudainement, prise, d'une folle envie de trouver un moyen de le ressusciter, pour le tuer moi même. Cette famille, me tapait largement, sur le système nerveux. J'arrivais, au bout personnellement. Je suppose, que c'était les conséquences, des 5 millions, d'années de vies, à les supporter. Enfin, moins les 21 ans, de l'après guerre :
- Il y a des baffes qui se perdent, me contentais-je de répondre, je regrette, que Dionysos ne soit plus vivant, pour ne pas lui en coller une moi même, ça me soulagerait.
Je poussais un profond soupire, tandis que je me massais les tempes, j'écoutais Ellie parler d'Elliot, parler d'elle. Et, je me rendais compte, qu'il y avait des problèmes, bien plus grave, que ceux, d'une famille, un peu trop tordue sur les bords :
- Je peux comprendre, le sentiment d'Elliot, tout comme je peux comprendre le tiens. C'est difficile, de trouver, sa place, dans une famille, comme celle-ci. Regarde, moi, ça fait 5 millions, d'années que j'existe, et je ne l'ai malheureusement, pas trouver. Le problème, ce sont, les secrets de famille pas très catholique, les non dits, les trucs cachés. Ca pollue, n'importe quelle famille, en particulier, une comme la notre.
Je me levais, pour m'approcher, d'elle, tout en posant mon regard sur Cassandre, avec un sourire :
- Elliot, est bien entouré c'est vrai, mais tu l'es toi aussi. J'ai bien compris, le fait, que vous n'étiez pas jumeau etc... Mais, il n'empêche, que c'est comme ça, que je vous vois. Comme des jumeaux, et pas, comme la partie masculine et féminine d'une même personne. Je dirais, même, que vous, me faites un peu pensé à Apollon et moi, par moment. En tout, cas, du peu, que j'en ai vue à Londres, c'est le sentiment que ça m'a donné.
Je lui souris, avant de m'installer, sur le canapé, laissant mon regard se perdre dans le vague :
- Londres, a été une aventure, éprouvante, pour tout le monde, je dirais, j'ai personnellement, découvert, des choses, que je ne comprends pas. Et Aaron, en est un exemple, qui ne joue, malheureusement, pas en notre faveur.
Arès pouvait bien dire « Les autres dieux font ce qu'ils veulent », je n'étais pas d'accord, avec ça. En particulier, si ça avait des conséquences, comme celles ci. C'était facile, pour Dionysos, ou encore Poséidon. Ils, étaient morts. Mais, c'était à nous, les « survivants » dirons, nous, de toute ces catastrophe, de découvrir et subir les dites conséquences. Et pour être honnête, je, n'étais, pas certaine d'être d'accord avec le principe :
- Des siècles, de demi dieux ignorés, dis-je amère, des siècles, que mes frères et sœurs, font des enfants, et qu'ils les laissent se débrouiller tout seule, sans même leur accorder, ne serait-ce qu'une once, d'importance. Alors, oui je sais, « c'est dangereux, pour un dieux de s'attacher à un demi dieu » et blablabla. Mais, ça n'excuse rien. Beaucoup, de femmes, par exemple, tueraient, pour avoir un enfant. Et, eux, qui peuvent, en avoir un quand ça leur chante, l'ignorent totalement. Alors, à quoi ça sert d'avoir un enfant, il faudrait qu'on m'explique là.
Oh oui, il y avait vraiment, des baffent qui se perdaient, je devrais peut-être, allé voir, Hadès, et lui en coller une, tiens, ça me défoulerait. J'avais, remarqué, qu'il faisait un excellent, punching-ball. Lors de nos deux dernières rencontres. D'un côté, il était tellement, casse pied, que la seule chose, dont on avait envie en le voyant, c'était de lui coller sa main, voir son poing dans la figure :
- Excuse moi, je me suis laissée, emporter, dis-je à Ellie. Je suppose, que ce sont, les conséquences de Londres, et du fait, que je me dit, que cette histoire, n'est hélas pas finit.
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Je replaçai Cassandre dans son Cosy avant de m'approcher de Diane pour poser une main sur son épaule, comme pour la soutenir. C'était très difficile de faire partie de notre famille. Je ne pensais pas qu'elle se sentait aussi à l'écart. Pourtant, elle était "intégrée" en quelques sorte, elle n'était pas comme moi qui avait surgi de nulle part sans comprendre le but de son existence.
J'avais sans cesse l'impression de voler la vie d'Elliot. Je lui avais pris Lily, sa fille... je voyais qu'il me détestait tout autant qu'il m'aimait. C'était dur. Je souris en repensant aux paroles de ma "tante". Elle me considérait comme la jumelle d'Elliot, comme ce qu'elle percevait entre elle et Apollon. Ce n'était pas tout à fait exact, mais elle était si gentille que je n'osais pas la contredire.
Brusquement, je me sentis happée par un courant inconnu. Le temps que j'ouvre les yeux, j'étais à coté d'Elliot et d'un vieil homme au charisme si impressionnant qu'il me coupa le souffle.
***
Elliot, quelques instants plus tard.
Je tenais Lily étroitement contre moi. Le coeur en miettes, le cerveau en ébullition. Ellie était partie, elle m'avait laissée me débrouiller avec le poids écrasant de tous les problèmes qui avaient été mis en lumière par mon bref séjour en Grèce.
Je nous fis apparaitre dans le salon, dans notre maison. Je clignai des yeux et mis un certain temps à comprendre que Diane était toujours là, assise sur le canapé. Pour elle, il ne devait pas s’être écoulé beaucoup de temps. Pour moi, j'avais l'impression qu'une vie entière m'était passée dessus.
Un peu hagard, je m'écartai de Lily et cherchai sa main. J'étais trop en état de choc pour envisager la perspective qu'elle s'éloigne. Un instant, je fus tenté de raconter tout ce que je venais de vivre à Diane. Ma rencontre avec Chronos, les révélations qu'il m'avait faites, mon destin abominable... mais je ne pouvais tout déballer devant Lily. C'était trop dur. Je ne voulais pas qu'elle entende ça. Et de toutes façons, ma tante comprendrait-elle ? J'étais investi d'un pouvoir qui me dépassait totalement, qui dépasserait n'importe quel dieu. Personne ne pouvait me venir en aide. "J'ai... j'ai besoin d’être un peu seul avec Lily et Cassie." dis-je d'un ton tremblant.
Il fallait que je me repose, que je réorganise mes idées. "On se reverra, de toutes façons..." ajoutai-je en me forçant à sourire.
Peut-être que la prochaine fois, tu tenteras de me tuer. Peut-être qu'Arès sera à tes cotés pour le faire. Quand vous saurez ce que je suis censé provoquer, vous n'aurez pas d'autre choix.
En attendant, je voulais profiter du peu de temps qu'il me restait. C'était peu demandé comparé au cataclysme qui m'attendait, non ?