« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom

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Wilson Wallander
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Wilson Wallander

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| Conte : Wall-E
| Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-26, 02:31


Finalement, tout se déroulait plutôt bien. Maintenant que le maître des lieux leur avait donné l'autorisation de rentrer dans la pièce, le gong ne serait plus si dur à trouver... Wilson avait même été plutôt content que Belle le prenne à part. Il avait voulu l'apaiser, en lui donnant ce porte-clef, mais s'il s'avérait marcher il ne pouvait qu'en être ravi ! Même si à vrai dire... Il sentait qu'elle n'était pas au mieux de sa forme. Peut-être qu'elle voulait juste se rassurer elle-même. Malgré tout, il lui sourit, tout en étant persuadé qu'elle n'allait pas si bien qu'elle le laissait paraître. Il prit sa main dans la sienne et la serra, comme pour lui montrer que tout se passerait bien et que, quoi qu'il en soit, ils formaient à présent une équipe, avant de la lâcher pour rejoindre ceux qui se trouvaient devant.

Encore deux tables, avec dix objets présentés dessus. Le petit robot leva les yeux au ciel, il ne pouvait pas faire dans l'originalité au moins ? Déjà chez Picsou, il s'était amusé avec leurs nerfs, le voilà qu'il recommençait. Il devait avoir pas mal de problèmes psychologiques, peut-être le mal du pays – ce qui expliquerait le décor chinois à Paris, il devait se sentir mal à l'aise dans un autre environnement.

« Bon… ce n’était pas le gong mais… quelqu’un a-t-il une idée de ce qu’il m’arrive ? »

Faisant le tour de la pièce du regard – c'était pas mal bordélique au passage – il n'avait pas remarqué que la jeune femme avait déjà commencé à choisir un objet pour tenter de trouver la propriété de Mushu. Se rapprochant de Belle, il observa sa paume, penchant la tête, intrigué. Seulement, Judah lui était passé devant – il devait être jaloux de la chevelure de la Bête, pour ça qu'il se montrait d'un coup – en exprimant un avis plutôt... plausible. Même si Allycia semblait y adhérer bien plus que de raison. Faut pas paniquer comme ça, c'est mauvais pour les nerfs !

La mort, d'après Wilson, était peu probable. D'abord parce que même si le gong avait un esprit tordu, de ce qu'ils avaient vu, il ne semblait pas vouloir les tuer non plus. Ce serait stupide donc de condamner Belle de la sorte... Il passa une main sur ses tempes, avant de relever les yeux pour voir Judah se transformer. Ce n'était pas très esthétique. Déjà, la petite couette et les collants, il avait franchement du mal à adhérer. Alors maintenant, rajouter en plus une peinture sur corps, ça tournait au mauvais-goût. Wilson tira la langue par réflexe, s'empêchant de rire pour ne pas paraître encore plus malpoli. Il ne fut plus d'humeur à rire au moment où la jeune blonde du groupe se retrouva bloquée face à la gargouille, la main transformer en pierre. En vraie pierre, en plus, pas juste de la peinture comme le dieu des enfers, d'après la tentative d'Icha. Impressionnant.

Ses yeux s'ouvrirent en grand, tandis que Mure à son tour était en train de se faire agresser par une poêle. Il disait quoi déjà ? « Tout se déroulait plutôt bien » ? Il retire.

Immédiatement, alors que Mushu commençait à perdre son sang froid, il tenta d'utiliser ses capacités pour la calmer. Hors de question qu'elle se mette à cracher du feu ! Quoi qu'il ne l'avait jamais vu faire... Puis en forme de dragon, elle était toute petite, ils ne risquaient pas grand chose... De toute façon, il était beaucoup trop perturbé pour que ça ait un réel effet. Des éternuements résonnaient à ses oreilles de manière agaçante et il chercha d'où ça venait un moment, avant de se rentre compte qu'il s'agissait du grand baraqué. Il n'y avait pas que ça, en plus, non seulement une queue venait de pousser, des oreilles pointues s'étaient installées sur sa tête et ses pieds et... son nez... Wilson fronça les yeux, se demandant encore dans quoi ils étaient tous en train de se foutre.

Il rejoignit la Bête silencieusement, ne voulant pas à son tour y passer. Franchement, se faire agresser par un rouge à lèvres, ça avait été suffisant pour lui, s'il pouvait éviter de retenter l'expérience comme les autres venaient de le faire, ça l'arrangeait grandement.

« Je vous l'avais dit, il est farceur. Beaucoup trop farceur. »

Le ton qu'il avait employé était grave, ponctué d'un claquement de langue et d'un plissement de lèvre. C'était sa réaction du « J'avais raison », quelque chose d'assez particulier, ça ne lui arrivait pas souvent, il devait encore peaufiner cette expression.
Il aurait bien continuer à faire la discussion, rien que pour échapper au test d'objet, mais Hope vient les interrompre sur une question de religion. Posant son regard sur l'hôte à son tour, il chercha également un détail pouvant les éclairer, un truc rond sur sa tête, ou quoi que ce soit, sans pour autant le trouver. La remarque sur la présence de pantalon lui parut stupide, il ne connaissait pas grand chose aux juifs aussi, mais il se demandait pourquoi Merida avait cherché à cet endroit... Il la connaissait bien, oui, mais il ne pensait pas que c'était une voyeuse pour autant. Non, elle n'était pas comme ça !

« J'en ai marre, j'ai besoin de boire un coup. »

Un sourire lui échappa. Ah, là, il la reconnaissait bien ! Il aurait aimé pouvoir boire pour s'amuser un peu aussi, ou pour oublier leur manque total de réussite depuis leur départ de Storybrooke, sauf que maintenant... ça n'avait plus aucun effet. Une moue triste prit place sur son visage et il baissa les yeux au sol, fasciné par ses pieds. Ses mains sur les lanières de son sac à dos, il soupira, avant que la remarque d'Hope ne finisse par rattrapé son attention.

Quoi qui brûlait ? Ils avaient foutu le feu à la salle ? Au bord de la panique, il chercha tout autour des flammes prêtent à les carboniser sur place, en vain. Puis il se rendit compte qu'elle ne parlait pas de la pièce, mais de sa main. Il n'eut pas le temps de comprendre que Judah parlait d'explosion et, ne demandant pas plus d'explication, le robot se baissa comme les autres, un peu décontenancé. Pourquoi il était venu déjà ? Pour aider Mumu. Parce que Mumu était quelqu'un de gentil. Voilà. Garde cette pensée positive en tête. Aider Mumu. Mumu gentille.

Beaucoup de bruits l'entouraient et il n'osa pas relever les yeux pour assister au spectacle. Il entendit simplement des meubles tomber, des pierres s'écrouler et des vitres se briser. Il avait raison de ne pas regarder, ça devait pas être très joli. Même quand il entendit le rire, étrange, s'élever autour d'eux, il ne bougea pas d'un pouce. Il ne voulait pas que quoi que ce soit lui fonce dessus. Wilson ferma les yeux, comme si ça lui permettait de se sentir plus en sécurité, se bouchant les oreilles de ses mains au cri de Merida avant...

Le silence. Un instant, plus rien. Puis la foule.

Il le reconnut immédiatement, ce bruit caractéristique de la rue dans laquelle il se trouvait juste avant d'être chez Picsou. Lentement, il se redressa, fixant ses vêtements. Il s'attendait à retrouver son pull et pourtant... un kimono rouge avec des petites fleurs. D'accord. C'était long et un peu serré, mais il se sentait beaucoup plus à l'aise là-dedans qu'avec les pompoms... C'était quoi ce truc devant ses yeux par contre ? Tournant la tête vers les autres, il remarqua bien vite que tout le monde était dans une tenue similaire à la sienne, Judah ayant en prime hérité d'une coiffure bizarre, une planche sur la tête avec, devant et derrière, des petits fils qui tombaient.... C'était pour cacher ses cheveux ? En tout cas, ça lui allait mieux que les collants, c'était déjà ça. Quant aux autres détails... Et bien, plus de main en pierre, plus de queue, d'oreilles d'elfe ou de groin. Par contre, en effet, plus de Bête non plus.

Sans réfléchir, Wilson se dirigea vers Belle – la robe jaune lui allait bien, dommage qu'elle ne l'ait plus – et lui prit la main en demandant la permission d'un regard. Le compte à rebours était toujours là. C'était intriguant, énervant aussi de ne pas savoir.

« Oh... Ça pourrait être le temps qu'il te reste avant de devoir retourner au château ? » Ses yeux ne cessaient de décortiquer les chiffres défilant sur sa main. « Tu lui a promis de rester avec lui, non ? Le gong veut peut-être que tu tiennes ta promesse... »

Il n'était vraiment pas sur de son hypothèse, ça lui semblait étrange. Il finit par lâcher Belle, sentant son ventre gargouiller à son tour à la mention de nourriture. Il n'avait plus ses cookies – qu'il avait laissé à la gentille Bête – et il n'avait pas mangé la soupe de Merlin – il ne le regrettait pas. Massant légèrement son ventre, il leva les yeux vers Notre-Dame alors que tout le monde semblait penser que le Gong y était, à présent. Vraiment... redevenir une cloche, c'est triste, mais au moins ils n'auraient plus à chercher parmi une panoplie d'objets aux effets indésirables. C'était beaucoup mieux comme ça.

Wilson se retourna vers les deux rousses alors qu'Hope semblait ne pas réussir à se calmer. La nouvelle Gardienne ? Mais non, elle ne pouvait pas. Ce n'était pas sa famille. Puis... elle était pas asiatique. Allant passer son bras par-dessus l'épaule de Merida, il commença à marcher, l'entraînant avec lui.

« T'embête pas avec le gong. T'as vraiment envie de l'avoir sous ta responsabilité ? Puis vu ce qu'il a pas arrêté de faire depuis qu'on est arrivé... Il serait capable de te rendre chauve ou vieille. Tu es très bien comme tu es, t'as pas besoin de ça. »

Il lui offrit son plus grand sourire, avant de se retourner vers les autres.

« On baissa pas les bras, on touche au but. On peut le faire ! »

Motiver les troupes, tout un art. Il commença à marcher dans la rue, espérant grandement que tout le monde suivrait le mouvement, remarquant alors à sa droite un stand de nems qui l'appelait à grande voix. Il avait tellement faim... Il entraînait Hope avec lui, les yeux déjà avides, mais avant même qu'il n'ait eu le temps d'observer les mets proposés, le vendeur sorti de nul part, lui sautant dessus. Littéralement.

Wilson recula de plusieurs pas, manquant de perdre l'équilibre, alors que le vieux monsieur chinois avait son visage à un centimètre du sien, le tenant par les épaules. Ou s'accrochant plus précisément, parce qu'il était très petit et il venait vraiment de prendre le robot comme pilier. C'était quoi ces manières ?

« Poulet, porc, végétarien ! Faites votre choix ! »

Il recula son visage pour ne pas se faire postillonner dessus et évita de justesse tous les nems qu'il lui balançait au visage – oui, réellement, ses mains pleines de nems, il était en train de les lui vider dessus.

« Ne vous approchez pas de l'église. Promo sur le porc !!! Promo sur le porc !!! »

Le robot était à la limite du malaise, se sentant sur le point de tomber à la renverse, mais réussit à faire descendre le monsieur. Son cœur battait la chamade et il ne se remettait toujours pas de cette agression imprévue.

« Euh... Tout ce que vous avez en porc alors... » Mais laissez moi tranquille par pitié.

Parce que l'autre continuait de lui mettre sous le nez son attirail, en lâchant un ou deux par moment qui lui tombait sur les pieds. Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que, juste parce qu'il avait été attiré par l'odeur, il se retrouvait à se faire harceler par un vieux monsieur ? Il se retourna vers les autres, dépité, son regard se posant sur Mure.

« Bon bah, j'imagine que c'est bien l'église... Vu qu'à chaque fois qu'on nous interdit un endroit, il finit par y être. Faut s'attendre à quoi maintenant ? On va rencontrer le bossu vous croyez ? »

S'il avait l'air blasé, ce n'était pas à cause de la recherche du gong éternelle, mais parce qu'il n'en pouvait plus de se recevoir tous ses nems dans le visage. Vraiment plus.

Wilson : 100%
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Mure S. Ucciello
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Mure S. Ucciello

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C’est pas bien
de pas partager.
:boude:

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| Conte : Mulan
| Dans le monde des contes, je suis : : Mushu le Magnifique ! o(´^`)ノ

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-27, 01:55

Boom Boom !
Judah, Hope, Wilson, Belle/Lacey, Allycia, Ichabod & Mure


L’un dans l’autre, tout se déroulait vraiment n’importe comment. A se demander si elle aurait du payer des mercenaires plutôt que faire appel à des volontaires. Icha avait jeté son dévolu sur la fiole de potion (non mais quel choix éclairé, c’était déjà louche dès le départ). « Je ne ferai pas ça si--. » j’étais toi. Elle se contenta d’un soupir en le voyant faire apparaître des membres d’animaux différents à chaque éternuement. La rouquine se pinça l’arrête du nez en essayant de chasser sa migraine. C’était probablement le décalage horaire, c’est ça, elle avait un problème de phase avec le décalage horaire. Il avait continué jusqu’à collectionner les espèces, pendant qu’elle faisait le vide dans son esprit. Elle n’aurait jamais du dormir pendant les séances de méditation. C’est quoi déjà ? Focalisez vous sur votre ki ? (au moins la queue de panda c’était mignon). Non mais c’est rien, ça va passer, une bonne nuit de sommeil et il n’y paraitra plus. Du moment que l’autre rousse arrêtait de japper en fond sonore ça devrait être possible.

Et c’est à ce moment là qu’elle décida de peloter le Bête, parce que c’est une idée de génie ça ! Déjà en soi, mais en plus devant la future prétendante (si Mure avait son mot à dire, que voulez vous, elle aime jouer les entremetteuses). La stupidité de cette femme frisait le ridicule. Si c’était ça, elle préférait encore qu’elle continue à parler. Le summum de la stupidité fut atteint quand la bouteille de rhum se trouva être cette saleté de gong. De toute les… Elle allait vraiment finir par frapper quelqu’un (non la poêle ne compte pas). La seule existence de cet objet était de lui courir sur le ravioli ! « Puta*n, ça brûle ! » Sans blague. C’est fait pour les dragons pas pour les humains. Elle se contenta d’observer de manière scientifique le processus. C’était intéressant de le voir se produire sur une inconnue. En plus, il n’avait jamais la réaction attendue donc elle préférait voir ce que ça allait donner de loin. Mure pouvait résister à ce qu’il voudrait lui infliger (elle était ignifugée après tout), mais s’il décidait d’exploser, elle ne voulait pas recevoir des morceaux de Merida dans ses cheveux. Ce qui d’ailleurs finit par se produire (l’explosion, pas le problème capillaire). Sincèrement elle aurait pu rester debout à observer, mais juste pour rajouter un peu de dramatisme à la situation elle ne pu s’empêcher de s’accroupir au sol, indirectement ça a aussi eu l’avantage de donner une chance à ceux ayant suivi le mouvement.

Elle visait comme un pied.

Quand le calme fut revenu, le gong se mit à rire. Evidemment. Parce qu’il avait ce genre de caractère qui donne envie de le frapper jusque sur Vénus. Ayant été la cible de son humour désagréable à de très nombreuses reprises, la rouquine fut étonnement soulagée de constater que pour une fois ce n’était pas dirigé entièrement vers elle. Savourer sa victoire en se moquant du perdant, digne d’elle. Toujours accroupie, elle se contenta de pointer ses yeux avec son index et son majeur et de les diriger ensuite vers la bouteille flottante. Le signe universel pour « fait gaffe à toi, saleté, bientôt tu vas y passer ». Le changement se produit rapidement, et la cacophonie de la ville repris le dessus après le silence précédent. Au moins ils avaient changés d’environnement. Elle ne pensait pas que le dernier ai été un endroit très sain pour Belle. Elle ferma les yeux pour s’habituer au changement. Si elle ne se concentrait que sur ça, elle se serait crue à la maison. Les odeurs, même les bruits étaient les mêmes. Le crépitement, le brouhaha, les rires, le son de cloche, le… Elle fronça imperceptiblement les sourcils. Il n’y a pas de cloches comme ça dans la cité. Elle ouvrit les yeux pour regarder, vraiment regarder, autour d’elle.

Ah. Une cathédrale…

Oui aussi, elle n’avait pas atterrit du bon côté forcément. Et puis on ne peut pas tout remarquer du premier coup quand on a ses sens assaillis tous en même temps. Comme le jappement qui était réapparu derrière elle. « …mieux que tu jettes l’éponge. Laisse quelqu’un d’autre se charger de lui. Je vais devenir la nouvelle gardienne. » Elle haussa un sourcil en la toisant avec curiosité. Elle croyait que c’était quoi Gardien ? Un poste accessible après bac+2 ? « Je serai bien plus compétente que toi. Tu penses juste à te pomponner et à accorder ton rouge à lèvre avec tes godasses. Et ça se dit un dragon, ça… » Un sourire se forma progressivement sur son visage en entendant la suite de son petit pétage de plomb. Elle trouvait qu’elle était accordée ! Donc c’est qu’elle n’avait pas fait de faux pas vestimentaire récemment. Quoique… en penchant les yeux vers sa tenue elle réalisa enfin pourquoi elle se sentait mieux d’un coup : elle portait un kimono ! La meilleure tenue qu’on lui avait imposée depuis le départ. Et puis ce n’est pas comme si Merida pouvait être une bonne juge de ce genre de chose, elle ne la frappait pas comme quelqu’un de naturellement élégant. « Petit un, le seul qui aurait pu prétendre à ce poste… je l’ai réduit en poussière. » Vrai, elle l’avait cassé par accident, avec le gong justement. L’ironie la faisait encore rire de temps en temps. Pas sa faute s’il préférait roupiller sous forme de « Grand Dragon de Pierre » (oui avec les majuscules), plutôt que faire son job comme tous les Gardiens normaux. « Petit deux… » Elle lui lança un regard des pieds à la tête, avant d’ajouter simplement avec un petit sourire narquois. « …merci. » Si c’était le gong qui avait choisit leur nouvelle tenue, elle appréciait toujours autant sons sens de l’humour. Elle au moins n’était pas accoutrée comme une oiran avec son obi noué à l’avant. Cela dit, vu sa culture asiatique apparemment limitée, elle n’allait pas le lui faire savoir de si tôt.

Sans plus ajouter quoi que se soit, elle se désintéressa complètement de son interlocutrice précédente. C’était son environnement, même à Paris, elle comptait bien en profiter. Arrangeant le chignon qui était apparu en même temps que sa tenue elle suivit les bruits de vendeurs ambulants. Willy d’ailleurs semblait aussi convaincue qu’elle n’était pas taillée pour le rôle, puisqu’il l’emmena plus loin pour se détendre un peu. Vu qu’elle à l’air d’aimer un peu trop l’alcool, il faudra lui dégotter une bouteille de saké, peut-être que là on aurait la paix. La rouquine récupéra une paire de baguette d’un stand avec un wok géant (elle y reviendrai plus tard). Un peu plus loin, c’est le petit robot qui se fit presque agresser par en vendeur ambulant. « Poulet ! » Il fallait bien se faire entendre au milieu de tout ce discours de vente. Et puis c’était le problème quand on ne savait pas cuisiner : on est bien obligé de se trouver quelqu’un pour le faire à sa place. Tandis que Willy servait de distraction, le dragon récupéra au vol un nem au poulet entre ses baguettes, continuant à avancer en le grignotant tranquillement. Depuis quand est-ce qu’elle n’avait pas mangé déjà ? Cette soupe à laquelle elle n’avait pas touchée chez Merlin lui paraissait déjà bien loin. Le petit chiot bouclé finit par se libérer de l’emprise du vieux vendeur à la technique imparable, avant de la regarder pour confirmation. Lui aussi commençait à fatiguer apparemment. Elle acquiesça au dessus de son nem. « C’est un schéma qui semble revenir régulièrement. Comme les maisons délabrées. » Elle ne se faisait pas d’illusions que c’était probablement exactement là-bas que se trouvait l’objet convoité par tout le monde. Même si depuis la dernière petite crise du bout de ferraille elle était contente de prendre son temps au lieu de se précipiter. Marrant comme voir quelqu’un d’autre se faire malmener avait le don de la détendre… Elle mangerait bien des oeufs… Il faudra qu’elle en cherche avant de partir.

Elle prit la route en direction de la cathédrale, zigzaguant entre les passant tout en finissant son nem (elle aurait du en prendre deux), lorsqu’un type se mit devant elle l’empêchant de continuer sa petite ballade digestive. « Vous êtes prêts à jouer ? » Avec ce petit sourire de vendeur de voitures et ce hochement de sourcils censé signifier « je vous fait une fleur » mais qui ressortait toujours comme « tu veux voir ce que j’ai sous mon manteau ? ». « Non. » Elle l’observait d’un regard pas impressionné pour deux sous, elle voulait juste passer. Il changea complètement d’expression en se redressant sobrement. « Alors ça va pas être possible, désolé. » Elle haussa simplement un sourcil en réponse. S’il s’agissait juste de l’assomer pur passer, ça n’était pas un soucis, elle pouvait faire aussi. Il se pencha de nouveau en avant avec la même expression qu’au début. « Mais vous pouvez retrouvez votre gong, si vous gagnez. » Pour le coup, elle ramena son sourcil à sa place avant de jeter un regard mauvais à l’animateur ambulant. Pourquoi tout le monde devait poser ses sales pattes sur sa propriété hein ?! Il agita un gobelet avec un haricot sec à l’intérieur sous son nez. Le faisant tinter de droite à gauche de manière agaçante comme si ça devait être une technique qui attirait les clients normalement. Il se décala légèrement pour laisser apparaître une petite table avec deux autres gobelets, et reposa le troisième avec le haricot dessous à côté des autres. D’un mouvement rapide, il se mit à mélanger rapidement les gobelets. Elle attendait le « et maintenant où est le haricot ? » mais il ne vient jamais à la place il préféra retenter son hochement de sourcils avec connotation étrange.

« Est-ce que j’ai l’air intéressée ? » Si elle voulait le gong elle pouvait très bien suivre le chemin jusqu’à la cathédrale. Ceux qui essayaient de se l’approprier en général finissaient mal, elle pouvait très bien attendre que le gong lui explose à la figure. Comme dit plus tôt : elle n’était pas pressée.

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-27, 23:12

Après que Icha m'avait pincé la main en pierre, pour vérifier si c'était bien dur, Mure s'accapara la poêle. Étonnamment, rien ne se passa comme prévu et la poêle s'anima et attaqua la pauvre Mure, déjà blessée ! Elle n'avait pas besoin de ça ! Mais, elle réussit à s'en débarrasser. Puis, Icha prit la fiole violette et but son contenu Inconscient ! Ne savait-il pas que l'on ne buvait pas un liquide non-identifié ? Et, à chaque éternuement, quelque chose de bizarre apparaissait. D'abord, une queue de panda (Ça lui allait drôlement bien !), ses oreilles rallongèrent, ses pieds se transformèrent en pieds de canards et un groin apparu à la place de son nez. Le pauvre... J'espère que ça allait s'arranger. Je m'approchais de lui avec un sourire compatissant.
-T'en fais pas, je parie que c'est provisoire...
Puis, Hope fit des interventions bizarres auprès de la Bête pour finalement prendre la bouteille de Rhum qui se révéla être le gong ! Parfait ! Là, je ne compris pas tout, je crois que Hope ne pouvait plus lâcher la bouteille et qu'il allait exploser. Mure se mit genoux à terres suivi des autres et je les imitèrent. La bouteille explosa quand mes yeux se fermèrent.

Quand je rouvris les yeux, nous étions devant la cathédrale Notre-Dame de Paris. La Bête ainsi que ma main en pierre, les changements d'Icha et la peinture partirent. Le compte à rebours, pas bon... Puis, les rousses se créperrent le chignon. Mais, ce n'était pas intéressant. Je suivis Wilson. Il se fit attaquer par un vendeur de nems. .je rigolais. Heureusement, ça ne dura pas longtemps et nous pûmes suivre Mure, se promenant avec son nem jusqu'à que l'on arrête par un homme que je qualifierais de pédophile. Il lui proposa un jeu où il faut trouver le bon verre, mais Mure n'avait pas l'air enchantée...
-Je peux essayer, moi ?


Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »

Hope Bowman

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 Dflp

“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”


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| Conte : Rebelle
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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 CAFL

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-28, 22:55 « Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ  »


« T'as rien dans le ventre. Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 2724229657 »

Wilson tentait de me tempérer, mais c'était mal me connaître. Lorsque j'avais une idée en tête, je m'y plongeai corps et âme jusqu'à obtenir l'objet de mon désir. Je le laissai pourtant croire qu'il avait gagné, tapotant sa main posée sur mon épaule, avant de me tourner vers Mure pour lui lancer un regard torve. Ses paroles n'avaient été que des caresses sur ma détermination. Elle croyait me faire peur avec ses répliques à deux balles ? Elle avait peut-être réduit l'autre candidat du gong en cendres, mais j'avais changé ma mère en ours, moi. Ca aussi, ça avait du poids dans la balance. En plus, côtoyer le feu, ça me connaissait. Elle ne m'impressionnait pas.

Subitement, un petit vieux agressa Wilson en lui ordonnant de choisir quoi manger, et de ne surtout pas s'approcher de Notre Dame. Je jetai un coup d'oeil à la cathédrale. Ca sentait le coup fourré. Comme d'hab, dès qu'on m'interdisait quelque chose, j'avais l'envie irrépressible d'y fourrer mon nez. Ils commencèrent tous à parler de nourriture. Je grimaçai en passant une main sur mon ventre douloureux, avant de recommencer à avoir la nausée.

"Nan, parlez pas de bouffe, pitié..."
maugréai-je.

Je me frottai l'abdomen et remarquai enfin, haussant un sourcil, que je portais un drôle de machin confectionné de multiples morceaux de tissus bariolés.

"C'est quoi tous ces chiffons qui tiennent ensemble ?"

Je passai une main dans mes cheveux et m'aperçus avec effarement qu'ils étaient tenus en chignon par des baguettes.

"Mes ch'veux, c'est pas des nouilles !"
m'épouvantai-je.

Je décidai de ne pas me laisser abattre. Le gong me mettait simplement à l'épreuve. Il voulait tester mes résistances, voir si j'étais digne de lui. Et je l'étais. Je me sentais plus que jamais prête à recevoir cette responsabilité.

Pendant que Mure faisait style de ne pas être intéressée par le jeu du haricot -mais quelle imbécile !- je me mis à chercher quelque chose pour faire passer les nausées. J'avais forcément un médoc oublié au fond de mon tout petit sac à dos ! C'était bizarre que toutes les odeurs me rendent presque malades. Pourtant, la soupe de Merlin devait être digérée depuis un bail. En plus, je n'avais plus rien ingurgitée depuis. Je réagissais peut-être ainsi car j'avais faim, justement. Pourtant, à la pensée de manger du poulet, des nouilles ou du porc, je sentis mon estomac se contracter.

Je jetai mon sac au sol et mis un genou par terre pour farfouiller dedans comme une enragée. Je sortis à l'arrache tout ce que le sac contenait, l'exposant à la vue de tous : tube de dentifrice, chewing-gums, barres énergétiques, préservatifs... Je savais que je n'avais pas pris de médocs avec moi, mais je REVAIS d'en trouver. Puis je levai la tête vers Wilson pour lui dire d'un ton revêche :

"Ton Doliprane, il sert à rien du tout ! Je suis sûr que c'était un fake ! Ca devait juste être un Tic Tac effervescent ou je sais pas !"

J'avais gardé les préservatifs en main. La boîte n'était pas entamée. Un déclic se fit dans mon cerveau, mais je refusais d'y penser. Non, c'était impossible, impensable ! Les crampes à mon ventre, les nausées persistantes... et puis cette étrange douleur qui se situait un peu plus bas que l'abdomen, comme si c'était le grand ménage de printemps là-dedans... pour préparer un truc. Un truc qui allait prendre de la place.

Un haut-le-coeur me cambra en avant. Je plaquai la main devant ma bouche et déballai un chewing-gum d'une main fébrile pour le fourrer dedans, histoire de ne pas perdre la face. Personne ne devait se rendre compte que ça allait mal, très mal. Le goût de la chlorophylle empâta ma langue mais curieusement, les nausées s'atténuèrent.

Pour me détendre les nerfs, je fis tourner le sachet de préservatifs dans ma main comme une fronde et l'envoyai sur la tête de Mure. Bien fait, prends-toi des capotes dans la tronche, espèce de... de fille trop parfaite !

"T'as rien dans le ventre !"
explosai-je tandis qu'elle me regardait d'un air indigné, avec un préservatif planté dans sa chevelure.

Pour le coup, c'était vrai. Elle n'avait rien dans le ventre. Pas comme... moi. C'est bon, j'avais envie de vomir pour de bon. Je la détestais pour ne pas avoir ce genre de méga problème. Tout ce qu'elle avait, c'était un gong qui jouait à cache-cache ! J'allais lui piquer pour de bon. Il me fallait un truc pour compenser l'horreur de ma vie. Un truc pour ne pas penser au TRUC qui construisait un nid dans mon ventre. C'était atroce, j'imaginais des oiseaux pépier à l'intérieur et fabriquer un nid avec des veines et des intestins. Ca se passait comment au juste ? Brr... j'avais vu trop de films Aliens, sans parler de Prometheus... Ca me faisait carrément flipper. Si j'avais pu, je me serais arrachée l'utérus pour le donner à quelqu'un d'autre.

Pour l'instant, je ne pouvais rien faire. J'étais trop en état de choc. M'en débarrasser, bien entendu. Mais ça allait être difficile dans l'immédiat car il n'y avait pas l'air d'avoir d'hôpital dans le coin. Je clignai des yeux. Je ne pouvais même plus regarder Judah. C'était de sa faute ! Oui, c'était lui ? Roh, je ne savais plus avec qui j'avais passé mes nuits dernièrement, enfin depuis les six derniers mois. Je ne me souvenais plus comment on s'y prenait pour se reproduire. L'acte c'était ok, j'avais tout bon, mais comment ça s'enclenchait ? Bref, pour résumer : c'était la merde. J'aurais dû être plus attentive en cours de sciences et vie. Quoique... techniquement je n'avais jamais reçu de leçon là-dessus, vu que mes années lycées s'étaient déroulées de façon imaginaire dans une malédiction. Et dans les leçons de choses d'une princesse, il n'y a pas de cours d'éducation sexuelle. Je voyais mal ma mère m'en dispenser. Dans ce cas, c'était plutôt de sa faute à elle si j'en étais arrivée là ! Voilà, j'avais la coupable !

Pourquoi je ne me sentais pas mieux, alors ? Parce que je n'avais toujours pas résolu le problème. Je levai les yeux vers la cathédrale, la mine sombre. Enfin, je déclarai d'un ton sans réplique :

"On va dans l'église. Et on y va maintenant."

Je fourrai les mains dans les plis de mon vêtements en chiffons et m'avançai vers le monument, laissant mon sac et les objets épars sur le sol. Je n'avais plus besoin de rien.

"Wilson, tu seras mon témoin."
décidai-je brusquement.

Sans me retourner, je l'attrapai par le col de sa chemise pour l'entraîner à ma suite.

"On va bien réussir à choper un curé là-dedans." grommelai-je.

Je passai la haute porte de la cathédrale et aussitôt, me retrouvai engoncée dans une robe de taffetas blanc aux reflets argentés. Je portai un corset pas trop serré -heureusement- et une crinoline assez conséquente. Mes cheveux cascadaient sur mes épaules, seulement retenus par un diadème.

"Qu'est-ce que je disais ? Le gong me comprend. Il devine ce que je veux. Même si j'aurais très bien pu faire ça en pantalon !" soulignai-je d'un ton revêche en regardant vers le plafond.

Je me tournai vers Judah et les autres qui avaient suivi sans trop comprendre ce qui se passait exactement. Je roulai des yeux avant de faire signe à Juju de s'approcher.

"Allez, viens !" grognai-je. "On va pas réussir à se marier si t'es pas à côté ! T'es vraiment débile, parfois !"

J'agrippai mes jupes afin d'aller plus vite le long de l'allée centrale, et ne m'arrêtai qu'une fois devant l'autel.

"Allez on se dépêche !"

Plus vite Judah devenait ma propriété, et plus vite je pourrais l'étriper sans qu'aucun dieu ne vienne râler, car j'aurais un papier stipulant que c'était pour le "meilleur ou pour le pire". Eh bien là, c'était vraiment pour le pire !


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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-28, 23:32 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »






    "Attends... T'es vraiment sûr de toi ?"

    Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre. Comment on pouvait... aimer à ce point le porc ? Il aurait pu avoir des nems au poulet et il avait choisi le porc ? Il savait au moins comment étaient préparés ces choses quand il s'agissait de cette viande là ? Ce gars n'avait aucune idée de ce qu'il allait mettre dans sa bouche. J'avais fait signe au vendeur de déguerpir, avant d'attraper un nem qu'avait Wilson dans les mains.

    "C'est vraiment écœurant ! En plus c'est avec ce genre de choses que se propagent la plupart des maladies et..."

    Tout en parlant, j'avais croqué dedans et... C'était vraiment excellent ! Pourquoi on en avait pas pris plus ? Je m'étais tourné pour voir où était le marchand, mais il avait déjà déguerpis. A croire que ces vendeurs ne voulaient pas écouler leur stock. Tant pis ! On finira bien par en croiser un autre.

    J'avais pris un autre nem dans les mains de Wilson avant de regarder Mure qui discutait avec un type qui lui proposait de jouer à un jeu. Pourquoi elle n'avait pas acceptée ? Ca semblait trop cool ! J'aurai pu l'aider à trouver quel était le bon gobelet en plus !

    "Attends ! On ne refuse pas un jeu où on peut se faire du fric ! T'es maso ou quoi ? T'aimes pas l'argent ? Tu fais comment pour te payer toutes ces fringues ?"

    En tout cas Allycia semblait bien plus enclin à tester le jeu. Du coup, le type était partit dans son délire et j'avais très bien vue sous quel gobelet il avait caché sa pièce.

    "Prend celui de gauche. Tu peux me faire confiance, je me trompe jamais !"

    D'ailleurs, à peine elle avait optée pour celui de gauche que le mec avait retiré le gobelet et nous avait montré que la pièce était sous celui de... droite. o_O C'était un jeu pourri ! La prochaine fois j'utiliserai mes pouvoirs pour la trouver. De toute façon on avait pas joué avec mon argent mais celui d'Allycia, donc tout allait bien pour moi.

    "Wouah !!"

    Je m'étais mis à rire tellement la scène était énorme. Hope venait d'envoyer des préservatifs sur la tête de Mure et c'était... C'était tellement elle ! Pas Hope, mais Mure. Je la voyais dévergondée comme ça et pas aussi coincée qu'elle voudrait l'être. Il fallait qu'elle se lâche, qu'elle se laisse aller, qu'elle se trouve un mec. Tiens, pourquoi pas le gay ? Je m'étais tourné vers Ichabod et je lui avais fait une tape sur l'épaule.

    "Elle a tout l'équipement de base ! Si tu veux déclarer ta flemme, c'est maintenant ! Profite, je sens qu'énervée comme elle doit l'être, elle est plus que chaude là !"

    J'avais fait un très grand sourire au type tout moche avec son foulard ridicule, avant d'entendre Merida parler d'église. C'était bien la première fois qu'elle voulait se rendre dans une église. Enfin... Quand on s'était rencontré, c'était aussi dans une église, mais elle y allait pour acheter de la drogue. C'était une très très longue histoire. Quoi qu'il en soit, elle n'y était jamais plus retournée. Surtout qu'elle produisait elle même sa propre drogue depuis quelques temps.

    "Tu veux un curé ? Et un témoin ? Et ensuite tu voudras un mari ?"

    Je m'amusais à la voir gigoter dans tous les sens. C'est quand elle avait attrapée Wilson par le col et qu'elle l'avait forcée à entrer dans l'église que je me disais que quelque chose clochait. Le gong la manipulait ? Qu'est ce que c'était que ce truc encore ? Je l'avais suivie, comme le restant du groupe et elle avait enfin lâchée Wilson, se mettant à la quête d'un curé. Pour couronner le tout, elle s'était retrouvée en robe de mariée et ça semblait lui... plaire ?

    "Attends, tu nous fait quoi là?"

    C'était quoi cette Merida ? Elle n'était pas du genre à se rendre dans une église, ni même apprécier le fait de porter une robe de mariée et encore moins à vouloir se... marier? C'était ça qu'elle voulait ? Elle me regardait en me disant de la rejoindre et en plus elle me demandait de me dépêcher ? Elle voulait vraiment se marier ici, là, maintenant et avec moi ? La première idée qui m'était venue par la tête était de tourner la tête en direction de Mure. Allez savoir pourquoi elle et pas quelqu'un d'autre.

    Non, je n'étais pas en train d'attendre qu'elle me fasse sa demande. Même si dans le cas où elle avait quelque chose à dire, ça devait être maintenant ou jamais ! Mais bon... Je voulais surtout voir si c'était quelque chose qui possédait toutes les femmes, ou si ça ne touchait que Hope. Mais à dire vrai, tout portait à croire - aussi surprenant que ça puisse paraître en parlant d'elle - qu'elle était entièrement et pleinement seine d'esprit. Elle voulait vraiment se marier ? Je pouvais rester ici à réfléchir ou alors en profiter et foncer. Mais est ce que j'en avais vraiment envie ?

    "OK !" avais-je hurlé un peu trop fort, car ici tout résonnait. Puis, j'avais hoché la tête tout en pointant du doigt Mure.

    "Tu es un dragon, c'est ça ? C'est sacré un dragon ! Tu peux faire le mariage. Y'a pas besoin de curé."

    Je lui avais fait signe de ma suivre et je m'étais dirigé vers l'autel, tout en changeant de tenue. Ca n'allait pas être un banal mariage. Gong ou pas, cette église allait être à mon image. Des flammes avaient pris place tout autour de la salle, tandis qu'un nouveau plafond se dessinait. Les chaises abordaient des couleurs rouges et or et l'autel s'était transformé en deux trônes. Ben quoi ? Fallait faire les choses bien. C'était un mariage tout ce qu'il y avait de plus royal, n'est ce pas ?

    La robe dessinait pour Merida n'était pas assez spectaculaire, j'avais changé ça. Tout comme j'avais donné à Wilson un magnifique costume et à Ichabod, une tenue de bouffon... Fallait rester dans le thème de la royauté. Une belle robe s'était dessinée sur Allycia, elle le méritait quand même, quand à Mure... Elle avait une tenue de femme d'affaire des plus sexy. Fallait quelqu'un de classieux pour un mariage de ce genre. Je les avais fait apparaître rapidement autour de Merida et de moi, car pas question d'attendre une seule seconde ! Fallait saisir l'occasion et la saisir vite !

    "Oui."

    Voilà, je lui avais mâché le travail, il ne lui suffisait plus que d'achever le tout.

    "Une seconde!" avais-je dit en prenant la main de Merida et en la tournant pour qu'elle soit paume vers le haut. Une petite flamme était apparue dedans et elle s'était tout doucement transformée en une magnifique bague. Ca allait être parfait, elle me correspondait bien. Par contre, j'avais déjà une bague... Hum... J'avais hésité avant de la retirer et de la passer au doigt de Merida. J'avais bien donné les Enfers à Sasha, je pouvais donner ma bague à Merida.

    "Voilà, c'est parfait. Reste plus qu'à mettre la mienne et elle dit oui aussi. Alors active !"

    J'avais dit cela sur le ton de l'ordre tout en faisant un très grand sourire à Mushu. Mais fallait qu'elle me prenne au mot et s'ACTIVE ! Si elle était responsable du changement d'avis de Merida, je lui ferai amèrement regretter !


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C’est pas bien
de pas partager.
:boude:

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| Conte : Mulan
| Dans le monde des contes, je suis : : Mushu le Magnifique ! o(´^`)ノ

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-29, 16:04

Boom Boom !
Judah, Hope, Wilson, Belle/Lacey, Allycia, Ichabod & Mure


« Si tu crois pouvoir ramasser du fric avec un jeu pareil, c’est toi qui est maso. C’est truqué, tout le monde sait ça. » Elle le regardait avec un air condescendant qu’elle ne cherchait même pas à dissimuler. Allycia encore, elle voulait bien, la petite voulait jouer pour s’amuser (ce qui de toute manière devient vite agaçant quand on perd constamment). Elle ne prit même pas la peine de répondre sur l’origine de sa garde robe, vu son caractère il ne comprendrait rien à ce qu’elle dit. Elle l’avait gagné l’argent qu’elle dépensait. En travaillant. Fonction sûrement abstraite chez un être comme lui. Elle prenait de son temps et de son attention pour en faire profiter des malheureux en besoin de conseils. Et pour les conseiller elle les conseillait ! Jamais elle n’avait eu de plaintes (pas sur le long terme du moins), et elle estimait mériter amplement ses honoraires. Qu’elle aimait dépenser pour s’acheter de belles et d’élégantes choses pour soigner son image de marque. Qui voudrait employer un coach fagoté comme un sac à patate ? Personne. C’est du business. Il se trouve qu’elle aime ce qu’elle fait, et donc par association ce qu’elle porte, encore heureux, elle ne s’abaisserai jamais à s’habiller volontairement n’importe comment (ou à porter du synthétique). "Prend celui de gauche. Tu peux me faire confiance, je me trompe jamais !" Elle se contenta de lui lancer un regard blasé, éventuellement il finirait par réaliser qu’il avait eu tord depuis le départ non ? Quoique, vu sa nature, s’il ne l’avait pas encore fait maintenant il y avait peu de chances pour que ça arrive dans le siècle à venir. « On parie ? » Elle s’approcha du gobelet en question pour lui prouver sa stupidité, mais le type aux sourcils malsains lui vola la vedette en soulevant lui même le gobelet… pour révéler une place vide. Elle lui jeta un regard offusqué, d’où est-ce qu’il sortait lui pour lui casser son show ! Avec un petit claquement de langue offusqué, elle se détourna carrément du jeu, du type, et du haricot pour se diriger vers la cathédrale. Il ne voulait pas un pourboire aussi tant qu’on y était ?

Merida semblait avoir perdu la tête aussi, en cherchant dans tous les recoins quelque chose d’apparemment inexistant. « T’as rien dans le ventre ! » Elle réalisa à cette seconde qu’elle avait définitivement perdu l’esprit, puisqu’elle ne trouva rien de mieux que lui envoyer un préservatif dans les cheveux. Mais de quel bled paumé elle venait celle-là ? Calmement mais avec un regard assassin, le dragon récupéra la pique dans laquelle s’était fixée le projectile en question, et l’envoya comme une fléchette se planter dans le portant d’une échoppe juste derrière Merida. « Et ça se dit princesse… » Et malgré son annonce de ne garantir la sécurité de personne durant son aventure, elle n’avait pas prévu non plus de les trucider elle-même. Quelle erreur. Elle aurait du prendre son Jian qui trainait dans son salon et régler le problème dès le départ, ça lui aurait évité de se coltiner ce genre de malotrus. Heureusement qu’elle était déjà parti vers l’église en entrainant Wilson d’un côté et Judah de l’autre, parce que si elle avait continué à la saouler elle ne se serait plus retenue de lui en mettre une. On peut être distinguée et se battre aussi, celui qui a dit que c’était incompatible devait être un mec. La petite rouquine suivit le mouvement, simplement parce que c’était la direction de son gong. Si l’autre rousse voulait se faire sa crise d’hystérie en public, elle n’allait pas l’en empêcher. Elle s’interrompit dans son élan à l’entrée cependant, voyant la robe de mariée apparaître sur sa Némésis du moment (oui parce qu’il faut en changer de temps en temps, c’est pas sain sinon). Le dragon ne dit rien, mais jeta un coup d’œil vers la plafond, intriguée. Il voulait la marier ? Pourquoi ? Qu’est ce qu’il avait à y gagner ? "Tu es un dragon, c'est ça ? C'est sacré un dragon ! Tu peux faire le mariage. Y'a pas besoin de curé." Elle lui jeta un regard sceptique. Même lui il avait perdu la boule ? Etrangement ça ne la surprenait pas, ça voulait au moins dire qu’ils s’étaient bien trouvés ces deux-là. Il ne perdit pas de temps pour faire étalage de pouvoirs qui auraient été plus utiles un peu plus tôt (à chaque fois en fait), et transforma (encore !) la tenue de tout le monde. On était où là, à Nouveau look pour une nouvelle vie ? A chaque tenue son aventure ? Même quand on aime les fringues, il y a des limites à la connerie qu’on est prêt à supporter. « Objection ! »

Le silence avait accompagné ses paroles tandis qu’elle se dirigeait vers l’autel. Avant de reporter son attention sur le Dieu, une main sur la hanche. « Des prada de l’année dernière ? Sérieusement ? » Elle se fichait un peu de l’année d’une excellente paire de chaussure (du moment qu’elles étaient bien accordées), mais quand on voulait faire les choses bien, on prenait ce qui était le must du moment, on choisi au moins la bonne saison ! On plaisante pas avec les chaussures ! « Et pourquoi je vous marierait en plus ? » Non mais on ne demande pas ce genre de service à quelqu’un qui ne peux pas vous encadrer, c’est le minimum. Un regard vers Merida la fit réfléchir une minute. Le gong avait été clair dans son intention de la marier. Et un gong heureux et un gong plus facile à récupérer. Indirectement cette situation pourrait être à son avantage, avec un peu de chance ces deux là seraient tellement distraits l’un avec l’autre qu’elle pourrait tranquillement continuer sa quête sans interruptions. Tout le monde y gagne. Elle claqua soudainement ses mains l’une dans l’autre en affichant un sourire rayonnant. « Quoique, je serait ravie de vous faire convoler tous les deux ! » Elle allait expédier la chose, parce que techniquement elle était chinoise et les mariages ça n’avait rien à voir. Un coup d’œil vers l’alliance lui fit comprendre que de toute manière ils n’étaient pas regardants des conventions. Le dieu n’avait pas perdu de temps et sauté presque toutes les étapes qu’elle connaissait. « Elle dit oui ? » Elle se tourna vers Merida, mais ne lui laissa pas le temps de répondre. « Elle dit oui ! Passe la bague, félicitations vous êtes mariés avec la bénédiction des ancêtres… » C’est ça oui. Elle reporta son attention sur le Dieu avant d’ajouter. « Tu peux embrasser la mariée. Soyez heureux et faites plein de bébés ! » Elle leur tapota l’épaule rapidement avec un faux sourire de félicitations et s’éloigna sans demander son reste.

Elle avait pas la journée non plus.

Le son des cloches couronnant ce merveilleux événement se mit à retentir dans toute la chapelle. Le dragon qui se dirigeait déjà vers l’escalier derrière la nef se figea en regardant au plafond. Ce n’était pas un son normal. C’était trop puissant. Beaucoup trop. Le bruit résonnait violemment jusqu’ici. Qu’est ce qu’il fabriquait encore ce bout de ferraille. Sans demander son reste elle se mit à courir dans les escaliers, sa jambe la lançait douloureusement, mais elle ignora la blessure pour le moment. Il y avait plus urgent. Elle grimpa les marches quatre à quatre jusqu’à tomber enfin devant les cloches.

Oui, les.

Le bruit était tellement assourdissant qu’elle pouvait sentir son cœur bondir à chaque tintement. Comme se mettre trop près d’une enceinte pendant un concert. Il y en avait deux. Deux cloches parfaitement identiques. « Petit futé… » Elle s’adressait plus à elle même qu’à n’importe qui, vu que pour l’instant elle était seule, et que de toute manière personne n’aurait pu entendre quoi que se soit par dessus ce vacarme. Elle les observa un instant d’un œil critique. Encore une fois elle était trop près pour vraiment déterminer d’où venait exactement sa magie. Mais elle était beaucoup de choses sauf une lâche. Elle tendit instinctivement la main vers la cloche la plus à droite et la posa doucement dessus. A la seconde où ses doigts entrèrent en contact avec le métal elle su que c’était lui. La vague de soulagement, de nostalgie et d’agacement mélangée à un soupçon d’affection qui la submergea suffit à le confirmer. Elle laissa échapper un petit rire, tandis que le bruit devenait encore plus assourdissant. Oh non chéri, je t’ai trouvé tu va rester où tu es. Elle se jeta sur la cloche-gong sans hésiter et s’agrippa à elle comme si sa vie en dépendait. Ce qui, d’un certain point de vue, était probablement vrai. Elle ferma les yeux, en se laissant bercer par le mouvement, le vacarme assourdissant n’arrangeant en rien sa migraine persistante. Mais parfois il fallait choisir, un haut de chez Zara ou une paire de boucle d’oreille de chez Cartier. Chacun ses avantages, chacun ses inconvénients. Elle serait probablement sourde à la fin, mais au moins elle aurait retrouvé son gong.

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How does a moment last forever ?

| Conte : La Belle et la Bête
| Dans le monde des contes, je suis : : Belle

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-30, 01:52


« L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination. »Pierre Mac Orlan

Quand mon Coeur fait Boom Boom


Paris, en plein nouvel an chinois. La fête battait de nouveau son plein tandis que Belle baissait les mains qu’elle avait placées en signe de protection devant son visage et ouvrit les yeux lentement. Retour à la case départ… Hope avait tout fait sauté avec le gong… Elle n’avait vraiment pas de quoi être fière d’être possiblement la nouvelle gardienne, elle avait failli tuer tout le monde ! La brunette regardait alors attentivement autour d’elle, avec une attention particulière pour voir s’il n’y avait pas de blessés : Hope, Judah, Allycia, Ichabod, Mure bien sûre, Wilson et… euh attendez une minute… Où était là Bête ? Paniquée, elle se mit à se tourner, encore et encore, cherchant du regard avec intensité, se déplaçant légèrement. Non… NON… Elle lui avait promis qu’elle ne la laisserait pas tomber et voilà maintenant qu’elle passait pour une menteuse ? Pourquoi n’était-elle pas avec eux ? Etait-elle… NON elle refusait d’imaginer que la Bête puisse être morte. C’était insensé, impossible… Inimaginable… Oui voilà, c’était ça, inimaginable… Sans savoir pourquoi, elle refusait l’idée d’être une nouvelle fois séparée de lui et de rompre le serment qu’elle lui avait fait… Wilson vint détruire le flot de pensée qui se bousculait dans sa tête en prenant son poignet. Son compte à rebours était toujours présent sur sa main. Tous les autres sortilèges semblaient avoir disparu : plus de peinture sur le visage, de main de pierre ou de groin de cochon… mais elle… elle avait toujours ce tatouage… Elle aurait décidément mieux fait de ne jamais bouger se sa bibliothèque. Wilson tentait de la rassurer doublement, à la fois sur le tatouage et sur le sort de la Bête et Belle lui sourit d’une manière émue. Elle l’aimait bien ce jeune homme.

- C’est gentil de ta part de chercher à m’aider à comprendre mais je doute qu’il existe encore un château avec ce qui vient de se passer… Je tiendrais ma promesse, j’espère juste qu’il ne lui a rien arrivé…

Ils s’éloignèrent ensuite pour entrer dans un marché chinois, où les commerçant hurlaient à tue-tête à propos de leurs marchandises. Belle, tout comme les autres, avait laissé tomber sa robe de bal, au profit d’un kimono de soie, tout aussi jaune que la robe qu’elle portait précédemment. Elle ne prit pas part à la petite querelle entre les deux rousses, ni au jeu qui se déroulait devant eux. Elle se contenta de parler chinois avec quelques commerçant tout en mangeant un nem au poulet et un samossa. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion d’exercer son chinois et cela lui faisait plaisir de le faire. La nourriture était bien trop européanisée à son goût mais cela ne l’empêchait pas de se remémorer son ancienne vie, cette vie où elle avait héroïquement vaincu le Yaoguaï et rencontrée une jeune chinoise du nom de Mulan, qui était devenue l’une de ses amies. Elle se préserva également de toute explication quant à la tenue que portait Hope, bien qu’elle su exactement ce que cela représentait et ils se dirigèrent enfin vers Notre Dame de Paris.

Aaaah Notre Dame… Sans doute l’une des plus belle et des plus célèbres cathédrales qui lui avait été donné de voir. Elle en avait lu des choses sur cette imposante bâtisse et rien que de la voir s’étendre sous ses yeux, cela lui faisait monter les larmes. Lorsque Hope passa le perron, elle constata que sa robe était devenue une robe de mariée… Ils allaient encore changer de décor ? Ou Hope allait-elle se marier ? A bien y réfléchir, cette idée lui semblait complétement absurde, elle semblait bien trop indépendante et pas vraiment prête au mariage et pourtant si… elle semblait s’être décidée… Pour Judah… Soit… Ils avaient été aussi affreux l’un que l’autre durant tout le voyage, ils devaient donc se mériter l’un l’autre… Belle était contente pour eux si cela les rendait heureux. Elle constata après quelques secondes que tout le monde avait changé de tenue pour l’occasion… Tout le monde… sauf elle… Judah lui avait lancé un message clair, il ne voulait pas d’elle. Soit. Elle ne gâcherait donc pas la fête et il y avait bien plus intéressant à faire dans cette église que de voir deux personnes avec lesquelles elle n’avait aucune intimité, se marier. Avec un faible sourire, elle s’éclipsa donc discrètement afin de ne pas gâcher la cérémonie et commença à errer dans la cathédrale, observant avec ravissement tout ce qui s’étalait devant elle. Elle était en train de monter vers le clocher lorsqu’elle entendit des bruits de pas derrière elle, une précipitation latente. Se collant contre la paroi, elle vit Mure lui passer devant à toute vitesse. La cérémonie était déjà finie ? Et que faisait-elle ? Ressentait-elle le gong ? Sans réfléchir plus longtemps, elle attrapa son kimono de ses mains pour le soulever un peu et se précipita à la suite de la rouquine.

Arrivée en haut du clocher, un bruit assourdissant retentissait. Le gong et sa jumelle se balançait à cœur joie, répandant leur bruit métallique bien au-delà du clocher. Ils n’étaient plus capables de s’entendre. Belle se contenta de se boucher les oreilles en observant Mure. C’était son moment. Elle y était. Elle retrouvait enfin son gong. La brunette était vraiment ravie pour elle. Mais pourtant, lorsqu’elle toucha la cloche, le sourire de Belle s’effaça quelque peu. Le gong semblait résister. Mure s’accrochait à lui de tout son saoul mais quelque chose… clochait… c’était le cas de le dire… Sentant sa main droite lui bruler, Belle concéda à lacher ses oreilles pour l’observer. Le compte à rebours… Il semblait s’affoler… Elle voyait les chiffres descendre à une vitesse hallucinante : « 02 : 17 : 30 » En fait non, déjà plus maintenant… ça continuait à descendre… Affolée, Belle tenta de se reculer de la cloche. Cela avait forcément avoir, son tatouage s’était emballée au moment même où la rouquine avait touché le métal. Montrant sa main au reste du groupe elle se mit à hurler :

- JE FAIS QUOI ?!

Elle était clairement en train de paniquer. Ne prenant pas le temps de voir si les autres avaient compris dans tout se vacarme, elle décida de faire un pas en avant, puis deux. Rien à faire, le compte à rebours était bel et bien enclenché et il allait bientôt atteindre 0… Et ce n’était pas la seule chose étrange… Elle se sentait comme… attirée… Oui… Attirée vers la cloche. Il fallait qu’elle le touche, il fallait qu’elle touche le gong, il le FALLAIT. Lacey lui aurait sûrement demandé « Non mais c’est quoi ce bordel ?! » mais Lacey n’était plus là et il fallait qu’elle prenne une décision. Elle refusait de fuir, elle n’était pas lâche. Mais accepter un contact avec le gong allait-il tous les condamner ou les sauver. Se mordant la lèvre inférieure sous le stress, elle regarda alternativement le groupe puis Mure. Et toujours cette attraction de plus en plus forte… Un pas, deux, trois… elle était tout près à présent, à quelques mètres. Elle n’avait qu’à tendre le bras… et c’est ce qu’elle fit… sa main tremblante s’éleva vers le métal… et entra en contact avec lui.

BOUM. Belle se prit le dernier coup de cloche en pleine figure tandis qu’elle voyait d’un regard flou le compte à rebours sur sa main indiquer « 00 : 00 : 01 ». Puis elle se sentit basculer en arrière et tout devint noir.



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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-30, 21:01




C'est comme dans le film



J’étais… Je ne sais pas trop. Les évènements s’étaient déroulés si vite que je n’avais pas vraiment put prendre conscience de ce qui m’arrivais très exactement. Il y avait eu ce groupe de saltimbanques mal élevés qui avait fait exploser le rez-de-chaussée avant de m’importuner plus que de raison. Puis cette jeune femme que je reconnaissais malgré moi. Une laveuse de carreaux, une servante banale et pourtant… Cette femme avait été invité ici du temps de Rumpelstilskin et il m’avait enfermé pour jalousement la garder prêt de lui. Qu’était-elle pour lui ? Qu’était-il pour elle ? Se vanter d’être un roi était une chose, mais le faire pour une femme était tout bonnement stupide. Aucune demoiselle ne méritait tant d’attentions… Quoique, même moi je n’avais su résister à son visage charmant et son air désespérément décidé dans le noisette de ses yeux. Le rouge de ses lèvres. Le port altier de sa nuque. Cette longue robe dorée qui épousait ses hanches.

Elle était vraiment ravissante sous cette toilette, bien plus que les autres personnages désagréables et franchement agaçants. Comme cette gamine blonde qui commençait à me raconter sa vie de paysanne débauchée et de se problèmes de cheveux… Est-ce que j’avais une tête à m’intéresser à ses déboires capillaires ? J’avais suffisamment de poils à gérer de mon côté. Quant à l’autre petit charlatan qui me tendit un étrange gâteau rond, je lui lançai un regard mauvais dans un grondement retenu. Voulait-il m’empoisonner ? Me tenter ? M’acheter et me corrompre ? Et si je lui brisais le coup d’un tour de poignet, peut-être qu’il comprendrait le message ? Il n’avait pas l’air méchant. Ce n’était que d’avantage énervant. Je n’aimais pas les gens agréables ou gentils, ça me faisait – presque – culpabiliser de m’en prendre à eux pour leur faire payer leur manque de respect… Mais j’étais le maître de ce château et, même s’ils venaient d’ouvrir la seule barrière qui m’empêchait d’accéder à mon royaume, je comptais bien leur faire débourser le nombre d’écus nécessaires aux réparations. On ne devient pas riche en faisant des cadeaux, je n’étais pas non plus le père noël.

Puis tout était devenu encore plus compliqué que ce qui existait déjà. Déjà qu’avec les serviteurs c’est compliqué, mais alors le reste… Des objets posés çà et là sur deux tables, que je pris à peine soin d’observer sous la lumière du chandelier. Je surpris le regard de la belle jeune femme lorsqu’elle s’égara vers un de mes anciens portraits, lui lançant un coup d’œil sombre pour la faire cesser. Je ne voulais pas qu’elle voit. Pas ce visage. Pas cet aspect délicieux dont j’étais si fier. Pas pour le comparer à ce que j’étais aujourd’hui devenu. Elle avait rougit puis retrouvé les côtés de ses camarades, me laissant à mes amers regrets. Mes épaules flanchèrent sous le poids soudain des remords, je revoyais très nettement le visage de la sorcière ainsi que ses paroles. Sa malédiction. Son sortilège… La beauté du cœur. Facile à dire quand on a des pouvoirs magiques. Plus difficile quand on est enfermé dans la tour ouest pendant près de dix longues années. Elle avait bon dos, la sorcière. Quelle femme pouvait aimer un monstre comme moi ? Des cornes, des poils, des crocs, des griffes et l’aspect aussi repoussant que possible. Elle ne viendra jamais.

* * *

« Elle ne reviendra jamais… »

Furent les premiers mots que mes lèvres soupirèrent, alors que j’ouvrais les yeux. Qu’est-ce que… Qu’est-ce qu’il… ? Où étaient…

« La rose ! »

M’exclamai-je, les sens soudain en alerte et l’adrénaline gonflant mes veines pour me redresser de toute ma hauteur. J’étais encore dans la pièce aux gargouilles, mais les tables et les objets avaient disparus. Pourtant, il y a quelques secondes, ils… Ah non. Ah non, les pécores ! Ils ne m’avaient quand même pas assommé ? Puterelle de paysans ! Si je les attrapais, je… La rose. La rose était-elle toujour là ? Combien de temps avais-je disparu ? Je couru, à quatre pattes et toutes griffes dehors, pour enfoncer les lourdes portes qui gardaient ma chambre en faisant claquer les loquets. Deux têtes de diables aux sourires narquois. Je m’engouffrai à l’intérieur, me précipitant vers le petit balcon où devait se trouver la rose sous sa cloche de verre. Elle était toujours là ! Un peu penchée, deux pétales sur le marbre, mais elle était là. Le symbole de ma malédiction. La vertu de ma damnation. Le prix pour mon égoïsme irraisonné. La leçon manquait encore parfois d’impact, mais tout de même. Les petits voleurs. Ils s’étaient introduits chez moi pour piller le palais à mon insu !

Je saisis le miroir argenté posé à côté de la rose, le fixant de mes yeux bleus clairs.

« Montre les moi. »

Ordonnai-je à mon reflet, retenant le soupir de dégoût qui me saisit à la gorge. Le miroir fut alors parcouru d’étranges petits éclairs verts, alors que l’image centrale se brouillait doucement avant de me révéler la situation des différents freluquets aux manières désagréables. Un miroir magique. Ma seule vision sur le monde… Ou sur les corps étalés sur le sol des coupables. Je plissai le regard, reconnaissant l’allée des statue en bas des jardins. Grondant, je me penchai par le balcon pour observer la cour, les y voyant bel et bien. Parcouru d’un frisson d’hésitation, je fourrai le miroir dans ma poche et me décidai à faire volte-face. Retrouver les escaliers pour descendre de l’aile ouest, franchir la porte et faire mes premiers pas dans le grand hall. Tout semblait normal. Parfaitement… normal. Ils étaient doués, ces fils de chienne.

Je tirai la porte principale et portai une main en visière sur mes yeux pour me protéger de la lumière. Le soleil. Je ne l’avais vu que depuis un balcon pendant des années… Aujourd’hui, je m’avançai sur le gravier pour la toute première fois. Mes pattes crissèrent, faisant fuir des oiseaux planqués dans des fourrées bordant les jardins. Je sursautai, surpris, sur le qui-vive et prêt à parer la moindre attaque provenant de quelqu’un mais… rien ne vint. Pas de la droite, encore moins de la gauche. Personne. Pas de piège ? Etonnant, je les aurais pensé plus futés que ça.

Prudemment, je m’avançai vers les corps inanimés qui tachaient mon allée principale. Dommage que les jardiniers soient transformés en râteaux ou pelles, j’aurais bien eu besoin de quelqu’un pour me débarrasser de la mauvaise herbe. Une silhouette bougea au loin et je m’arrêtai rapidement. Un homme, celui aux cheveux longs et bouclés, qui se tenait de dos. Avec prudence, je repris ma route jusqu’à rencontrer le premier personnage : la jeune femme ! Celle qui m’avait promis de rester avec moi. Celle qui…

« … Est-ce que tout va bien ? »

Demandai-je en me penchant vers elle, appuyant doucement sur son épaule pour la faire se retourner sur le dos. Elle n’avait pas de marques de coups ou de blessures visibles… Ma patte la lâcha alors immédiatement, comme soudain effrayé de lui faire mal. Je l’observai en silence, avant d’entendre des petits geignements. Coup d’œil à droite, un type assez grand et costaud se massait le crâne en grommelant des propos incompréhensifs. Un peu plus loin, la femme de chambre rousse s’était redressée en remettant sa coiffure en place. La petite blonde croisé avec de la paille recrachait quelques graviers qu’elle avait avalée alors que l’autre jeune homme découvrait l’un de ses gâteaux brisé en deux sous ses hanches. Quelle belle bande de branquignols.

Ce n’est qu’en entendant des sortes de ronronnements que je remarquai la dernière personne du groupe : la deuxième rousse. Est-ce que cette couleur était à la mode de nos jours ? C’était assez… Surprenant. Et d’un vulgaire à vous en couper le souffle. Comme le fait que je devinai ses épaules et ses jambes nues alors que le reste de son corps se cachait sous une petite couverture brune. Qu’est-ce qu’une fille de joie faisait sur mes terres sans que je n’en soit informé ? Et pourquoi diable se promenait-elle dans une telle tenue ? L’attirance d’un homme s’obtient grâce aux secrets et à la découverte, pas quand on avait déjà tout le matériel loué sous les yeux… Et encore moins quand la louve semble serrer contre elle une étrange pièce de métal doré et ronde. Asse épaisse. La rousse la serrait contre sa poitrine de toutes ses forces, appuyant son menton dessus avec un sourire béat sur le visage. On devinait même des petits bruits de satisfaction de temps en temps. C’était insupportable.

« Veuillez-vous réveiller, s’il vous plait. Et ce n’est pas une invitation. »

Repris-je de plus bel envers la femme brune contre laquelle je m’étais accroupi. Mais alors que les autres s’étaient finalement tous plus ou moins réveillés, elle restait immobile. Inlassablement immobile. Dans un mutisme frustrant à m’en laisser démuni ou désarmé. Elle n’était tout de même pas morte ? Ah non, pas de ça dans mon palais ! Elle n’allait pas avoir l’outrecuidance de dépérir dans les jardins tout de même ! Je l’interdisais. Et le refusais. Je posai mes mains sur ses épaules pour essayer de la secouer un peu. Rien. « T’as jamais vu le film ? Y’a pas de télé dans ton château ? » Film ? Télé ? De quoi diable me parlait ce type à perruque ? Je poussai un soupir agacé à son intention, haussant un coin de mes lèvres en soufflant lourdement. Il ne pouvait pas parler comme tout le monde ? Qu’est-ce qu’ils avaient à baragouiner leur patois de basse naissance… A la cour, on s’exprime distinctement.

Devant mon incompréhension, il porta ses mains à ses joues pour les aplatir et rejoindre ses lèvres en avant, mimant le bruit d’un horrible baiser comme le faisaient ces filles de douze ans lors des garden party. Mais en général, elles les adressaient à leur prétendant, pas à… Je tournai la tête derrière moi, personne. Ce n’était quand même pas à moi qu’il dédiait ce baiser ? Baiser… Non, si ? Je baissai les yeux vers le visage endormi de la jeune femme. Baiser ? Mais… Mais non. Elle allait réellement trépasser si jamais. Et puis, qui étais-je pour… ? Avait-il d’autres idées aussi saugrenues que cela dans sa caboche ? Comme quoi, l’intelligence n’était pas donnée à tout le monde sur ces terres. Certains étaient juste bercés trop près du mur dans leur enfance…

Pourtant, son idée n’était peut-être pas si stupide au fond. Enfin, si, affreusement. Hideuse, comme l’apparence que j’avais.Mais un baiser... Tout ne commençait-il pas par là ? Et se terminait, par là aussi ? Le baiser. Le symbole de l'amour dans les contes. Je ne savais pas ce qu'était l'amour ou ce genre de sentiments, je connaissais cependant son existence. Mais le seul que j'avais pu éprouver était pour moi, et moi seul. Devais-je ? Etais-je capable ? Eprouver des sentiments pour... La malédiction était formelle. Aimer une femme et s'en faire aimer en retour. L'embrasser pour compléter le charme ? L'idée était à prendre. Il avait l'air idiot, ce fils de perruquier, mais il ne l'était peut-être pas tant que ça.

Je décidai de me pencher doucement pour aller renifler la joue de la dame ; elle avait une délicieuse odeur de menthe aux touches acides, et ses cheveux sentaient drôlement bons. « Beurk ! » S’exclama la dévergondée en soubrette, portant une main à sa bouche comme si elle allait se sentir mal. Je l’ignorai. Je reprendrais cet outrage un peu plus tard. Me contentant de déposer un baiser sur la joue de l’ancienne invitée précieuse de Rumpeltilskin, touchant du bout des lèvres la commissure des siennes. Sucrées. Tendres. Doucereuses. Tout ce que je n’étais pas. Je ne pouvais pas lui accorder un baiser digne de ce nom, je n’avais pas envie de la voir hurler de tout son saoul si elle se réveillait.

Si, elle se réveillait. Et elle le fit.
Elle ouvrit les yeux pour tomber dans les miens.


La Bête / Adam : 100% de vie.


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« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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How does a moment last forever ?

| Conte : La Belle et la Bête
| Dans le monde des contes, je suis : : Belle

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-05-31, 17:52


« L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination. »Pierre Mac Orlan

Quand mon Coeur fait Boom Boom


Belle ouvrit les yeux tout doucement, les plissant sous la force de la lumière qui commençait à l’inonder. Les oiseaux chantaient au loin, sa tête lui faisait horriblement mal… elle était comme… sonnée… Il s’était passé quoi déjà ? Ah oui, la cloche/gong, le compte à rebours et sboing, la cloche en pleine tête. Mon dieu que c’était douloureux… Elle était morte, c’est ça ? Après la lumière, vint les formes, d’abord floues, sans de contour net, sombres, comme des tâches noir. Puis progressivement, tout devint plus clair… Il y avait ces yeux bleus, profonds, d’une puissance impressionnante, comme s’ils la transperçaient tout au fond d’elle et rejaillissait d’elle au centuple. Elle avait l’impression qu’elle le connaissait ce regard, comme si elle l’avait toujours connu. Elle plissa alors un peu plus les yeux et réalisa qu’elle avait juste au-dessus d’elle… La Bête. Etait-il possible de décrire tout ce qu’elle ressentait à ce moment ? De la surprise, de l’incompréhension, de l’appréhension sur ce qu’il avait bien pu faire pour être planté comme ça sur elle, et puis de la joie aussi, la joie de le voir en vie, bien en vie, et de voir qu’elle ne l’avait pas abandonnée. Et enfin… de la gêne… Ne sachant pas trop comment réagir, elle se tenta de faire un faible sourire avant de bouger pour tenter de se relever. La Bête s’était aussitôt éclipsée pour lui laisser la place de se remettre debout. Une fois ceci fait, elle se dirigea vers lui :

- Je vais bien, je vous remercie de m’être venu en aide et… je… je suis contente de voir que… vous n’êtes pas… mort…

C’était une phrase tellement étrange qu’elle préférait détourner le regard et s’occuper d’autre chose avant qu’il n’eut le temps de répondre. Se massant l’arrière du crâne, elle constata qu’ils étaient devant le château de Rump… de la Bête… Retour à la case départ… Mais pourquoi étaient-ils de retour ? Elle regarda sa paume droite pour remarquer que le tatouage avait disparu… Wilson avait-il eu raison ? Où était-il question d’un compte à rebours avant un nouveau changement de lieu ? Elle n’arrivait pas très bien à comprendre. Une chose était certaine en revanche, elle avait une promesse à honorer. Elle observa quelques secondes Mure qui semblaient nue mais ravie d’avoir retrouvée son gong, puis le groupe. La femme dragon avait son gong… Ils allaient tous pouvoir rentrer à Storybrooke… Quant à elle… Elle resterait là… Mais elle ne voulait pas rester ici… il n’y avait rien de bon ici… Sa vie était à Storybrooke et la Bête pourrait sans aucun doute s’y plaire aussi… Il fallait juste que…

Son regard se posa alors sur Judah. Elle ne l’aimait pas, c’était un fait. Ils avaient un sacré différent. Mais c’était un dieu… Et les divinités étaient plus fortes que la magie… Peut-être accepterait-il de faire un convoi spécial où la Bête pourrait se joindre à eux ? Inspira et expira fortement, lissa ses vêtements et se dirigea vers le divin d’un pas décidé. Elle lui tapota l’épaule du doigt et lorsqu’il se retourna, elle enchaîna directement. C’était comme un pansement, plus vite tu l’arrachais, moins ça faisait mal :

- Judah… Je voulais te… te demander un petit service… Est-ce que… Est-ce que tu pourrais également ramener la Bête à Storybrooke avec nous ? Je lui ai promis de rester avec lui et…
- C’est l’amour qui te rend aveugle, c’est ça ?
- Pardon ?!

Je le regardais avec des yeux ronds, complétement offusquée. Qu’insinuait-il exactement ? Elle n’était pas amoureuse, elle avait fait une promesse c’était différent. Et pourquoi parlait-il d’un problème de vue ? Parce que c’était une Bête imposante ? Avant même qu’elle n’eut le temps de poser la question, le dieu des enfers avait lancé un coup de tête d’un air dédaigneux pour lui montrer quelque chose qui était derrière elle. Elle se retourna alors pour voir la forêt qui s’étendait. Mais… Pas à perte de vue… Elle voyait au loin une tour qui dépassait de la cime des arbres. Une tour avec une horloge qui lui était familière… Murmurant plus pour elle-même que pour Judah, elle ne put s’empêcher de dire avec émotion :

- On est rentré… On est à Storybrooke…

Elle était partie à deux… avec une amie, une sœur jumelle…. Et elle revenait à deux… avec une Bête… que lui réservait alors l’avenir ? Lorsqu’elle avait touché le gong, elle avait eu une pensée pour la Bête et son château… était-ce pour cela que tous deux étaient apparus dans son monde à elle, ce monde qui serait le sien à lui ? Elle s’approcha de Mure, toucha le gong une nouvelle fois avant de la prendre dans les bras :

- Merci pour cette fabuleuse aventure, et merci à ton gong pour l’avoir ramené avec nous… Il… Il a besoin de moi je crois… Tout comme tu as besoin de ton gong… Je suis heureuse que tu l’ais retrouvé !

Puis elle s’avança vers la Bête, plongeant son regard dans le sien.

- Je vous avais promis que je resterais, non ? Je reste avec vous.

Quelle nouvelle « histoire éternelle » étaient-ils en train d’écrire ? Elle l’ignorait… Mais une part enfouie au fond d’elle avait hâte de le savoir…

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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom - Page 7 _



________________________________________ 2015-06-01, 18:08

Tout s'était déroulé extrêmement vite. Déjà, j'avais perdu de l'argent à un jeu à cause de Judah, puis, Mure se fit attaquer à coups de préservatifs par Hope qui décida subitement d'épouser Judah. Et c'est ce qui se passa. Je suivis le groupe dans la cathédrale et tout le monde changea d'habit. Pour ma part, j'avais adossée une magnifique robe de soirée noire longue derrière avec des talons noires. Mure les maria puis des sons de cloches assourdissants retentirent. Mure monta à l'étage, suivie de Belle puis le reste du groupe. Quand je fus en haut, Mure était en train de câliner la cloche et Belle la toucha. Boom.

Quand je rouvris les yeux, nous étions face au château de la Bête qui d'ailleurs nous rejoints. Bizarre... Tout le monde était là, Même Mure qui était avec son gong. J'étais contente pour elle. Vraiment. La Bête embrassa Belle, comme dans le film ! Oh, c'est trop chou ! Mais, soudain, je remarquais que je n'étais pas dans le conte, nous étions de retour à Storybrooke en ramenant avec nous La Bête et son château. C'était l'heure de rentrer. Ma mère devait sûrement s'inquiéter. Je me mis devant Wilson et lui souris.
-Ami de Cookies pour la vie ?
Puis, devant Icha et lui fit un câlin amical.
-T'es gentil. Ne change surtout pas.
Puis, vint Hope. Mon sourire s'effaça légèrement. Je ne savais pas trop quoi lui dire. Restons polie.
-Ce fut un plaisir.Je me tournais vers Judah, à côté d'elle et lui mit un coup de coude amical.-On est quitte ? Je t'ai mis des oreilles d'âne, tu m'as fait perdre un jeu. Oh, et mes voeux les plus sincères à vous deux !
Je me tournais vers Belle et son copain. Je souris.
[b]-Merci Belle. Je t'aime bien, tu sais. Et, monsieur, au plaisir

Je fis une révérence à la Bête et me tourna vers Mure.
-Bravo pour ton gong. Tu es forte, bien plus que l'on pourrait le croire. Et, ce serait avec grand plaisir si je pouvais devenir ton apprentie. Tu es coach de vie, c'est ça ?
Je souris au groupe, leur fit un signe de main et partit en direction de chez moi. Ce fut une belle aventure.

J'ouvris la porte de ma maison et cria un "Maman, je suis rentrée !". Pas de réponse. Étrange. Je fouillais toute la maison et quand j'arrivais dans sa chambre, je la vis, étendue sur le sol, raide morte. Je fus d'abord choquée, refusant d'y croire puis, je dus me rendre à l'évidence : Elle était morte. Je n'avais plus de famille. Plus aucune. Ma dernière famille venait de partir. Je sortis mon téléphone en pleurant et appela un numéro d'urgence. La police. On viendrait vite. Je n'avais pas mes 18ans, qu'allais-je devenir ? Je ne voulais pas aller à l'orphelinat. Mais, si, j'y serais. Je regrettais mon voyage à Paris maintenant. j'aurais pu rester ici, avec elle jusqu'à ses derniers instants. J'avais été conne. Bien trop conne. Je m'effondrais sur le sol, en pleurs. Je ne pouvais pas y croire...


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Evénement #29 : Quand mon Coeur fait Boom Boom





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