« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Wilson était sûr que j'étais gentille. Bien sûr que je l'étais tant qu'on ne m'ignorais pas et qu'on ne m'énervais pas. Je lui proposa un cookie. Il était gentil. Lui, je l'aimerais bien. Puis, ce du le monsieur aux cheveux longs qui me parla. Il me dit que si j'étais pas angélique, on s'entendrait bien -Oui, je veux bien m'entendre avec tout le monde ! Y compris vous. Mais, il fit quelque chose qui me fit changer d'avis du tout au tout. Il réussit à soumettre Wilson. Il l'obligea en un regard à ramasser son papier de bonbon. J'allais à côté de lui et lui fis pousser des oreilles d'âne grâce à ma magie. -Vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire ? Ça ne se fait pas. Vous devriez vous excuser. Oh, et les oreilles d'âne c'est temporaire, de toute façon, vous avez des pouvoirs. C'est juste pour le plaisir de vous voir avec. Puis, ce fut le moment de nous téléporter à Paris. Une fois là-bas, ce fut la plus belle chose que je n'avais jamais vu. Paris était de toute beauté. Il y avait plein d'objets qui rappelaient la Chine. Les habitants étaient même déguisés en chinois. C'était la fête dans la capitale de France. Mure me fit sortir de mon admiration en disant qu'elle pouvait savoir exactement où était le gong. Mais, il la fuyait. Puis, elle partit en direction d'une maison complètement contraire aux autres. Elle avait l'air moins entretenue mais, c'est ce qui faisait son charme. Je la suivis et en arrivant, elle tomba sur un homme qui lui demanda de faire un choix. Elle choisit la droite et je la suivis. Là-bas, une femme nous accueillit pas très gentiment, contrairement au monsieur, Merlin je crois. Je m'assis à côté de Mure. Ils avaient des pouvoir. Etrange, à Paris, c'était sensé être impossible... Merlin nous servit quelque chose qui me paraissait dégoutant. Je fis un grand sourire. -Bonjour ! Merci de nous accueillir ici ! C'est très gentil ! Votre maison a un certain charme que d'autres n'ont pas...J'aime beaucoup !Sinon, vous pourriez me dire ce qu'il y a dans l'assiette ? J'ai un régime à tenir... Je ne voulais pas manger ce qu'il y avait mais, c'était la seule excuse que j'avais pu trouvée...
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
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« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"Que de bonnes choses ma jolie." avais répondu le type vieux et bizarre, à la blonde sans cervelle. J'avais porté toute mon attention sur mon assiette et je n'étais pas vraiment sûr que c'était que de bonnes choses. Ca ressemblait à un vieux potage qui avait cuit dans un chaudron avec de vieilles chaussettes.
"Bien !" m'étais-je exclamé en passant une serviette autour de mon cou pour ne pas me salir. J'avais pris mes couverts et jeté un regard amusé à Merida. On allait bien manger ! Puis j'avais trompé ma cuillère dans la soupe avant de la portée à mes lèvres.
Étrangement c'était pas mauvais. Ca avait un étrange goût de gingembre. bizarre pour une soupe. Ils avaient fait cuir du poisson dans le chaudron ? A chaque gorgée, j'avais l'impression que le goût était différent. Le vieux s'était penché vers moi.
"Vous aimez ? C'est fait maison !"
"Mouais... C'est surprenant !" avais-je dit en en prenant une autre cuillerée.
"Dites moi, Marvin, qu'est ce qu'il se passe à Paris ?"
"MARVIN ! J'm'apelle pas Marvin ! C'est Merlin ! Et ce qu'il se passe ici c'est à cause de vous !"
Il avait pointé son doigt vers Mure, tandis que la vieille femme nous avait rejoint en l'aidant à rabaisser sa main. Il s'était bloqué ? Son doigt à nouveau le long de son corps, il avait toussoté en s'excusant...
"J'avais dit pas de dragons, c'est mauvais pour le climat !"
La vielle femme semblait catégorique pour ce qui touchait aux dragons. En tout cas si on avait atteris ici, c'était que le gong se trouvait là, mais rien autour de nous ressemblait à une cloche. Enfin rien, à part la rousse qui nous avait fait venir ici.
Hope Bowman
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Paris, la ville-lumière... Pour le coup, il y en avait un tas. Un feu d'artifices nous accueillit, même si je me doutais qu'il n'avait pas été préparé spécialement pour nous. Partout des lanternes, des dragons de papier, des chinois... Minute, pourquoi tant de chinois ?
"Tu te serais pas planté par hasard, Juju ? On devait pas aller à Pékin, mais à Paris ! PA-RIS !"
De toutes façons, l'autre rousse n'en avait rien à faire. Elle s'éloigna de nous pour prendre une rue adjacente. Bon débarras. Je croisai les doigts avant de loucher sur un stand de nougats parsemés de graines de sésame. On pouvait en profiter pour flâner, non ? Apparemment, non. Tous les autres emboitèrent le pas de Mure. Je plissai des yeux avant de les lever au ciel en laissant échapper un soupir agacé. Je détestais être un mouton. Je préférais être la meneuse. La guerre était bel et bien déclarée entre elle et moi. Il fallait que je retrouve ma place de rousse dominante au plus vite.
Je marchai dans leurs pas et arrivant au niveau de Wilson, je lui murmurai :
"Pourquoi tu te laisses protéger par cette nana ? T'as aucun amour-propre ma parole !"
Je désignai Mure du bout du menton avant de poursuivre, le prenant brièvement à l'écart :
"Si jamais Juju te cherche des noises, c'est moi qu'il faut venir voir. Je suis la mieux placée pour lui faire se la fermer. Choisis la bonne rousse, pas la sous-marque. Elle te prend pour son joujou, ça se voit. Tu es un jouet pour dragon ou un homme ?"
C'est que je l'aimais bien Wilson, moi. Alors certes, je n'avais rien répliqué quand Judah s'en était pris à lui, mais il ne perdait rien pour attendre. La vengeance est un plat qui se mange froid, même si avec le dieu des enfers, tout finissait toujours par entrer en ébullition.
Pour montrer que j'étais une "amie" sur laquelle il pouvait compter, je lui attrapai la main et la serrai énergiquement pour le promener jusqu'à la demeure chelou devant laquelle Mure s’arrêta. "Wouah... c'est ta maison de vacances ?" raillai-je.
Le dragon m'ignora, ouvrant la porte à la volée. Evidemment, la bâtisse était habitée. Avec un peu de chance, les gens à l'intérieur allaient appeler les flics et elle se ferait coffrer. Oh, il existait tellement de façons de se débarrasser d'elle... Ca donnait presque le tournis.
Hélas, le couple de petits vieux était complètement dingue. J'appréciais les tarés, je me sentais bien en leur compagnie, mais pour le coup, j'étais déçue. Ils ne firent rien contre la rousse. "Pas de dragon, pas de dragon..." dans ce cas, pourquoi ne pas la chasser d'un coup de balai ? Les gens et leurs principes, ça me rend malade. Pourquoi tant d'états d’âme ? Quand quelqu'un ne me plait pas, je deviens tellement insupportable qu'il finit toujours par changer de trottoir. Mure allait comprendre sa douleur. Elle craquerait tôt ou tard, et on terminerait l'aventure en cherchant le gong à sa place pendant qu'elle pleurerait dans un coin. Je savourai par avance cette douce victoire.
Je passai la langue sur mes lèvres et entrai à l'intérieur. Ca sentait drôlement bon, dis donc ! Le vieux se présenta et fit de même avec sa femme qui venait de... mettre une mèche de ses cheveux dans la marmite. O_o Aucun commentaire sur la gastronomie française. D'un seul coup, j'eus nettement moins faim, même si "Merlin" nous invitait à partager sa table. C'était étrange cette convivialité exagérée.
J'écarquillai les yeux en voyant les assiettes s'élever dans les airs et se diriger à la queue leu leu vers la marmite, se remplir toutes seules et revenir à leur point de départ. "Vous nous attendiez ? C'est trop sympa !" dis-je à l'adresse du magicien en prenant place à table.
Je n'étais pas du touuut ironique. Après tout, il n'y avait rien de bizarre dans le fait que deux inconnus préparent une table avec le nombre exact de convives. Il l'avait surement lu dans sa boule de cristal.
Je me saisis de ma cuillère et la plongeai dans la mixture qui ressemblait à du porridge qu'on aurait mixé. Les lèvres pincées, je décidai d'attendre un peu avant de manger. Je me méfiais de la sorcellerie depuis que ma mère et mes frères avaient été transformés en ours par ma faute.
Par contre, Judah s'en donnait à coeur joie. Evidemment, il ne risquait pas une intoxication alimentaire, lui ! Il posa une question à Merlin qui se sentit piqué à vif. Normal, le dieu à la noix venait d'écorcher son nom. Je roulai des yeux. Aucun tact. Je décidai de changer de conversation parce qu'en plus de mettre le magicien en rogne, il réveillait son arthrose. Le pauvre avait eu besoin que sa femme vienne décoincer son doigt. C'est moche de vieillir. "C'est vrai que vous pouvez vous changer en cerf et en moineau, ou c'est des foutaises ?" demandai-je posément.
Les yeux de Merlin lancèrent des éclairs. Okay, c'était mort pour le détendre.
"Je peux prendre la forme de n'importe quel animal ! Je ne suis pas un magicien de supérette ! Mangez au lieu d’être odieuse !"
Je me figeai, douchée par son autorité. M'avait-il contrôlée à distance ? Car je me rendis compte que j'avais mis la cuillère en bouche et que je mangeais goulument la soupe... alors qu'elle avait un gout de chaussure moisie. Malgré tout, je ne parvenais pas à m’arrêter. Grimaçant, je déglutissais avec de plus en plus de mal. Brusquement, je trouvai le courage de lâcher la cuillère qui tomba dans le potage et éclaboussa Lacey/Belle qui se trouvait à coté de moi.
Plaquant une main sur ma bouche, je me levai d'un bond. Madame Mim m'indiqua la porte juste derrière Mure et je me précipitai dessus, l'ouvris, et disparus de l'autre coté. Des toilettes, parfait !
Mon cerveau mit deux secondes à comprendre à quel point c'était tout sauf parfait. Je me trouvais dans une pièce circulaire avec un trou lisse au centre. Elle était dépourvue d'ornement, hormis une chaise percée de forme ovale qui flottait dans les airs en... riant sous cape. Oui, oui, la chaise riait comme si elle se moquait de moi.
Je fronçai les sourcils mais en sentant un haut-le-coeur, je me précipitai vers la chaise qui s'éloigna aussitôt.
"Naaaan reviens...!" marmonnai-je, le visage livide.
Je la poursuivis un long moment et soudain, je tombai à genoux. Tant pis, j'allais vomir par terre. Ca remuait bien trop dans mon ventre. Ca serait bien fait pour ces sorciers, tiens.
Je me courbai en deux et allais tout laisser sortir quand... j'entendis le bruit profond d'une chasse d'eau. Il était bien trop assourdissant. Je levai les yeux vers le plafond, oubliant à quel point je me sentais mal. Je les baissai ensuite vers le grand trou qui se remplissait d'eau. Attendez : QUOI ? Les WC étaient en fait la pièce toute entière ?!
Je me redressai et voulus me diriger vers la porte avant que l'inévitable ne se produise, une main cramponnée à mon estomac. L'eau me faucha les pieds avant de m'entrainer, puissante, en cercles concentriques. J'allais tellement vite que je ne savais même plus ce qui m'arrivait. Je savais juste que je criais, et que l'eau m'étouffait à moitié.
Subitement, j'aperçus la porte. J'agrippai la poignée au passage et m'y cramponnai de toutes mes forces. Je ne parvenais pas à l'ouvrir, le courant était bien trop fort... J'allais me faire aspirer par la puissance de la chasse ! "HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEELP !"hurlai-je de toute la force de mes poumons.
L'eau glouglouta dans ma gorge. Je crachotai et criai de nouveau :
"LES TOILETTES VEULENT ME BOUFFER !"
Ils étaient sourds ou quoi ? Il n'y avait qu'une porte pour séparer la salle à manger des WC !
Hope : 100%
Wilson Wallander
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Alors que Mure venait de le lâcher, Wilson tenta discrètement de mettre en avant son magnifique pull le représentant dans toute sa splendeur, le cookie d'Ally dans la main. Il avait fait des efforts depuis la dernières fois ! Il essayait du moins, c'était toujours mieux que sa combinaison de travail... Non ? Il aimait bien lui. Il avait fait un bref « coucou » de la main au nouveau venu, les mains sur les lanières de son sac à dos, comme un gamin prêt à partir en voyage scolaire. Il se sentait beaucoup plus rassuré maintenant que lorsqu'il s'était retrouvé en Grèce, étrangement... Peut-être parce que là, il connaissait mieux les personnes l'accompagnant. Du moins, pour les deux rousses. Judah lui ne semblait pas du tout voir qui il était...
Lorsque ce dernier s'approcha de lui pour lui faire... un câlin ? Oh, attendez, un câlin d'Hadès ? Nooon. Quelque chose ne tournait vraiment pas rond chez ce mec. En fait il voulait l'étrangler discrètement, c'est ça ? Le faire s'étouffer dans ses bouclettes pour que personne ne remarque rien et ensuite le cacher derrière son dos le temps de trouver un endroit où le cacher avant de s'en aller. Ses paroles s'insinuèrent lentement dans la tête de Wilson qui écarquilla les yeux de surprise. Vraiment ? Il n'avait rien trouver d'autre que de tout lui remettre en tête ? Si sa respiration s'accéléra quelque peu pendant de brèves secondes, il réussit très vite à se reprendre. C'était une habitude maintenant. Judah ne pourrait pas le blesser ainsi, oh que non, il n'imaginait même pas à combien de reprises il s'était lui-même insulté face à son miroir, s'accusant de toutes les horreurs du monde, refusant qu'on ne lui accorde le pardon qu'il ne méritait pas. Même si ça le touchait – parce qu'il ne pouvait rester indifférent – il décida de ne pas s'accrocher aux mots du dieu des enfers. Il devait avoir tuer beaucoup plus de personnes que lui. Son sourire réapparut sur son visage et il osa même répondre à la petite étreinte en l'entourant de ses bras lui aussi.
« Je sais que vous êtes quelqu'un d'adorable au fond. Mais je dois avouer que je préfère votre autre version, elle est plus... charismatique. »
Mine de rien, heureusement qu'il avait Jay, et surtout EVE, pour l'aider. Quelques semaines plus tôt il se serait refermé et aurait peut-être fini en position fœtale sur le sol à s'excuser tout seul. Ou alors, il aurait mit un sacré coup de poing à Judah. Que ce soit l'un ou l'autre, ça n'aurait pas été très... cool. Sans même se rendre compte de la tentative d'humiliation, il ramassa machinalement le paquet de bonbon tombé au sol. C'était mécanique chez lui, la profession qui est ancrée quoi. Ou alors juste le fait que ce soit dans son programme de base. Mais les papiers par terre, c'est sale. Alors il faut les ramasser. Une bonne chose venait d'être faite... Et il venait de brûler. Relevant les yeux, il réalisa que Mure venait de le cramer. Au moins il n'aurait pas à chercher de poubelles !
Il écouta attentivement son discours – ignorant volontairement la possibilité d'un non-retour – il ne masqua pas son étonnement quand ce fut Judah qui l'appela pour lui prendre la main. Voilà, il l'aimait bien en fait, c'était pas si compliqué que ça ! Enfin, il ne se faisait pas d'idées, c'était sans doute juste pour l'avoir sous la main.
Le petit robot le lâcha bien vite lorsque la téléportation fut terminée. Il n'avait plus de mal de crânes maintenant, cette époque où il avait encore du mal à passer d'un endroit à l'autre presque instantanément était révolue. Et c'était pas plus mal.
« Pourquoi ça brille dans le ciel ? »
Cette phrase était totalement stupide et il s'en rendit compte bien rapidement. C'est juste que notre petit robot n'avait jamais vu de feux d'artifices autrement qu'à la télé et en vrai, ça faisait beaucoup de bruits. Et comme des petits grains de poussières lumineux éparpillés partout.
Il réalisa que tout le monde bougeait un peu en retard, fasciné par le spectacle et tous ces décors, ne sachant pas trop ce qui se passait et ce qui venait d'être dit. Le Gong faisait ça ? C'était puissant dis donc. C'est à ce moment là qu'Hope apparut, sans qu'il ne l'ait remarqué, commençant à lui demander de choisir « la bonne rousse ». Il ne comprenait pas vraiment pourquoi d'un coup elle se sentait comme en compétition parce que... Parce qu'il l'aimait bien Hope. Autant qu'il aimait Mumu.
« Je suis un robot ? »
Il ignorait si c'était la bonne réponse, mais d'un côté, c'était pas totalement faux. Il n'était pas un « homme ». Il était... un beau mélange de beaucoup de choses, maintenant. Il se mit à y réfléchir sans raison, penchant la tête sur le côté. Heureusement qu'Hope lui tenait la main sinon il se serait probablement perdu. La maison dans laquelle ils se retrouvèrent n'était pas trop à son goût et, pire encore, il ne le sentait pas. Deux personnes comme ça d'un coup... il ne le sentait pas. C'était vraiment, vraiment, pas bon signe. Sans trop avoir le choix – si Mumu restait, c'est que ça devait pas être si horrible, après tout – il alla s'asseoir à la table avec les autres, ne pouvant retenir une grimace devant l'assiette qu'on lui présentait. Non, il n'avait pas faim, il avait ses gâteaux de toute façon. Tout ce qu'il espérait, c'est de ne pas être le seul à ne pas y toucher pour ne pas paraître malpoli. Peut-être qu'il pourrait faire croire qu'il était sourd et muet comme ça on l'embêterait pas ?
« J'avais dit pas de dragons, c'est mauvais pour le climat ! – Mais c'est joli les dragons... »
Bon et bien, pour le spectacle de sourd et muet, on repassera. S'il se trouvait bien penaud de ne pas oser toucher à son assiette, il ne manqua pas le départ en trombe d'Hope qui semblait ne pas vraiment en apprécier le contenu. Il le savait qu'il fallait pas toucher à ce truc ! Les cookies c'est une valeur sure au moins. Son regard était fixé sur la porte que la jeune femme venait de passer, assez inquiété. Il en avait vu des choses... On rentre dans un temple et voilà qu'on se fait agresser parce qu'on a pas envie de boire, ou alors on se retrouve dans des sous-terrains avec des statues guerrières... Non vraiment, à chaque fois que quelqu'un allait sortir de son champ de vision, il risquait de se faire des films. Lentement, il recula sa chaise et se redressa, tentant de se faire tout petit afin de contourner la table.
Alors que Will allait s'apprêter à frapper à la porte pour s'assurer que tout allait bien, un cri s'éleva de la pièce, le laissant planté là, la bouche ouverte et la main en l'air. Hum... Pourquoi, pourquoi elle avait besoin d'aide ? Non parce qu'il s'imaginait beaucoup de choses mais il ne pensait pas que ce serait vrai, au final. A part avoir oublier ses tampons – et c'était étonnant que ça la fasse hurler comme ça, mine de rien – il ne voyait pas quelle horreur pouvait se produire dans les toilettes. Comment il savait que c'était des toilettes ? Bien, simplement parce qu'elle venait de le d... OH MERDE !
S'agrippant à la poignée, Wilson l'ouvrit plutôt brutalement, sous le coup du stress, faut croire, se retrouvant alors avec une Merida accrochée de l'autre côté, trempée et de l'eau sortant encore de sa bouche. Sans attendre une seconde, il s'accroupit à côté d'elle, tapotant son dos pour l'aider à se remettre et écartant les mèches rousses qui lui collaient le visage. Prévoyant et trop gentil pour la laisser dans cet état, il sortit un tee-shirt de son sac – comme quoi, les vêtements de rechange, c'est utile.
« Tu peux t'essuyer avec. Ça va aller ? » Se retournant juste vers les autres sans bouger pour autant, il s'adressa plus particulièrement à leurs hôtes. « Vous avez des toilettes japonaises, c'est ça ? »
Il paraît que ces choses sont plutôt vicieuses, avec beaucoup trop de boutons et de trucs inutiles. La technologie c'est bien, mais faut y aller lentement sinon ça tue des gens ! La preuve ! Puis en plus maintenant le sol de la salle était mouillé... Tout s'était déversé dans la pièce. Voilà. Dégâts des eaux. C'est malin.
« On va avoir besoin d'une serpillière pour le sol... »
Son regard passa rapidement sur Judah, s'y arrêtant un instant, mais Wilson tourna bien vite la tête pour se concentrer de nouveau sur Hope. Il va éviter de chercher la petite bête.
Belle French
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How does a moment last forever ?
| Conte : La Belle et la Bête | Dans le monde des contes, je suis : : Belle
« L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination. »Pierre Mac Orlan
Quand mon Coeur fait Boom Boom
Belle regardait attentivement tout ce qui se trouvait à portée d’yeux avec ravissement à peine dissimulable. Elle y était… elle découvrait le monde… Certes, elle devait retrouver un gong qui n’en faisait de toute évidence qu’à sa tête, mais en dehors de cela, elle découvrait une toute nouvelle ville et une toute nouvelle culture… La culture française. Depuis la fin de la malédiction, elle s’était beaucoup renseignée sur les contes de ce monde, où ils semblaient tous avoir joué un rôle. Certains étaient plutôt ressemblant, d’autres beaucoup moins. Si Belle prenait un plaisir fou à observer la capitale française, c’est qu’elle devait normalement ce sentir chez elle dans ce pays… En effet, tous dans ce monde la considérait comme française, et son nom de famille à Storybrooke n’avait pas échappé à ce clin d’œil : « French », français en anglais. Il n’était pas rare que les jours avant noël, certaines chaînes de télévision diffuse de nouveaux des dessins animés d’un certain « Walt Disney » et elle se souvenait encore de son propre conte. Un château enchanté, des objets en mouvement, une Bête qui ressemblait difficilement à Rumplestilskin, de la musique, de la joie et des couleurs… Ce n’était pas vraiment la vie qu’elle avait vécu mais enfin bon…
Elle avait suivi les autres dans différentes ruelles après que Mure lui ai rappelée qu’elle n’était pas petite. Elle avait simplement hoché la tête à cette remarque… Si cela la mettait dans un tel état de contrariété, autant ne pas en rajouter, même s’il semblait évident qu’elle était l’une des plus petite du groupe… Elle lui expliqua qu’elle était la gardienne et lui confirma qu’elle avait vu juste concernant le ressenti que la rouquine pouvait avoir face à ce gong… Voilà une bonne chose, elle espérait qu’il ne lui fille pas très longtemps entre les mains… Ils arrivèrent dans un quartier aux habitations fortement similaires et bien architecturées… hormis une vieille bicoque délabrée et la jolie brune était prête à y parier tous ces biens que c’est là-dedans qu’ils allaient poursuivre leur aventure. Cela ne l’effrayait ou la dérangeait pas le moins du monde, elle avait désormais l’habitude de ne pas se fier aux apparences.
Un vieillard apparu et lui proposa un petit jeu avant de les accueillir chez lui. Merlin et Madame Mim… Ils appartenaient aux Légendes Arthurienne… donc à l’Angleterre… qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Etait-elle la seule à se le demander ? Visiblement oui… En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ils étaient attablés, les couverts et leur assiette se plaçant devant eux comme par magie… Elle n’aimait pas trop cette idée… Elle avait vu comme la magie avait pu détruire un homme, le rendre « Ténèbreux »… Elle savait également qu’il n’y avait normalement pas de magie en dehors de Storybrooke, Rumple le lui avait dit, cela avait toujours été son plus gros problème pour retrouver son fils…. Alors comme ce faisait-il que ces deux-là puissent la pratiquer ? Ses réflexions l’avaient tellement omnibulé qu’elle fut la dernière à se mettre à table. Elle aurait tant aimé se retrouver le plus loin possible de ce Judah… Elle n’aimait vraiment pas sa façon de s’approcher d’elle surtout qu’il n’avait répondu à la question de Lacey que par un sourire… Malheureusement, elle dut prendre la dernière place disponible. Icha était à côté de Mure qui était à côté d’Allycia qui était à côté de Wilson… Puis il y avait une place vide… SA place… et enfin Hope puis… Judah. Elle déglutit avant d’aller s’assoire et ne toucha pas son assiette pendant un premier temps. Le dieu des enfers venait de froisser Merlin, à croire qu’il se fichait éperdument de la diplomatie…Puis Hope s’était faite forcée à manger et Belle avait décidé de prendre une cuillérée et de l’apporter à sa bouche, sans avaler tout de même, en faisant semblant de manger. La cuillère de sa voisine vint s’étaler dans son bol à grand fracas, l’éclaboussant au visage. Elle ferma les yeux et de sa serviette enleva le restant de… Ragoût/Bouillabaisse… un mélange sordide entre la France et l’Angleterre… Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Hope s’était déjà enfui de la table et son regard croisa celui de Judah qu’elle fuit instantanément, rougissant presque. Puis, après s’être raclée la gorge, elle porta son attention sur Merlin.
- Excusez-moi mais… Monsieur Merlin, votre histoire est légendaire…
Voyant le regard de jalousie émanant de la vieille femme, elle s’empressa d’ajouter :
- Tout comme la vôtre Madame Mim… On raconte que vous avez vécu le plus clair de votre temps en Angleterre, près de la forêt de Brocéliande… Qu’est-ce qui vous a amené en France ?
Elle avait un sourire aimable pour chacun de leurs hôtes. Puis Hope fit une entrée fracassante, pleine de hurlement… d’après ce que Belle avait pu comprendre de ses beuglements, elle se faisait attaquée par des toilettes… La jolie brune se leva d’un bond mais Wilson fut plus rapide pour venir à son secours. Personne n’eut vraiment le temps de reprendre ses esprits lorsqu’une alarme étrange et assourdissante et fit entendre. En quelques secondes, Merin quitta la table et disparut derrière une porte… Belle commençait à sentir son cœur battre la chamade… elle n’aimait pas vraiment tout ce qui était en train de se passer. Rapide comme l’éclair, elle se retrouva près de Mure et lui dit à l’oreille :
- Tout cela ne me dit rien qui vaille, ils ne devraient normalement pas utiliser la magie, ils sont en France pour je ne sais quelle raison et cette alarme maintenant… Votre gong peut-il produire un tel son ? Si ce n’est pas le cas, je pense qu’il vaudrait mieux s’en aller…
Elle porta ensuite son attention sur Allycia et un peu sur Judah et leur dit de manière discrète dans tout ce vacarme :
- Vous pensez pouvoir nous sortir de là tous en vie ?
Judah était un dieu, il n’y avait donc logiquement pas plus puissant et Allycia semblait également maîtrisé la magie vu les oreilles d’âne qu’elle avait offert à Hadès, pouvait-elle les protéger de Madame Mim ? Elle se tourna ensuite vers Ichabod… elle ignorait s’il savait faire quelque chose ou pas, une chose était sûre, c’est qu’elle était sans doute, ELLE, la moins utile en cas de combat…
(c) crackle bones
Mure S. Ucciello
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| Avatar : Holland Roden
C’est pas bien
de pas partager. :boude:
| Conte : Mulan | Dans le monde des contes, je suis : : Mushu le Magnifique ! o(´^`)ノ
Si elle n’était pas persuadée de l’authenticité totale de Willy lorsqu’il répondit au Dieu des Enfers, elle aurait probablement ricané intérieurement de le voir maitriser la technique de l’insulte innocente. Elle avait une sorte de copyright la dessus d’ailleurs, mais ici elle devait bien admettre que le simple hasard lui avait donné la meilleure réponse possible à offrir dans cette situation. Elle se demandait presque pourquoi elle s’inquiétait. Willy pouvait se gérer tout seul, même quand il ignorait en avoir besoin. La petite blonde semblait savoir se débrouiller seule aussi, tant mieux d’ailleurs, elle l’avait dit et elle le pensait : elle n’allait pas leur servir de nounou. Au minimum essayer de leur éviter de rendre l’âme, mais elle ne garantissait pas leur santé mentale, ni la conservation de l’intégralité de leurs appendices. Au moins la baraque incongrue au milieu de la ville s’avérait un endroit prometteur malgré ses occupants. « Ce qu’il se passe ici c’est à cause de vous ! » Elle haussa un sourcil parfaitement dessiné face à une accusation aussi directe et saugrenue. Elle ne s’invitait pas chez les gens pour les accuser de quoi que se soit elle. Elle s’invitait, mais elle n’accusait pas, remarquait des choses au mieux vraiment. Et puis pointer du doigt c’était d’un impolitesse. A se demander ce que ces gens faisaient à Paris, ils étaient en train de réduire la côte d’élégance de tout le quartier à ce rythme là. Elle ignora ses excuses d’un geste de la main comme si ça n’avait pas d’importance. « Je provoque souvent ce genre de réaction. » Il n’empêche qu’en général elle avait au moins fait un commentaire où deux sur le gout vestimentaire de sa victi—son hôte, avant que ça n’arrive. Elle récupéra délicatement sa cuillère, autant continuer la charade même si elle ne prévoyait pas d’en ingérer une goutte.
« J’avais dit pas de dragons, c’est mauvais pour le climat ! » Pointant sa cuillère distraitement en direction de la vieille femme (une cuillère c’est moins grossier qu’un simple index même pas manucuré, tout le monde sait ça), d’un air impassible. « Une simple idée reçue je vous assure. » Les plus imposants et les plus anciens de son espèce avaient bien des petits soucis de champs électromagnétiques de temps en temps, mais c’était il y a bien longtemps, et de plus… elle n’avait jamais été imposante (toujours svelte et bien proportionnée). Elle offrit un sourire en remerciement au compliment de Willy, au moins un qui savait apprécier l’élégance d’une écaille bien polie ! Elle s’autorisa un sourire à peine perceptible lorsque Merida se retrouva ensorcelée contre son gré. C’était ça la différence entre les deux rouquines, les deux avaient beau être odieuses (elle ne s’en cachait pas, ne vous étouffez pas sur votre soupe), mais elle était au moins capable de rendre ça imperceptible. Assez pour provoquer un doute du moins, de quoi lui éviter ce genre d’ennuis. Le talent tout simplement. Certains l’ont et d’autres pas. Cela dit cette expérience s’avéra fort enrichissante puisque la rouquine-test lui apprit qu’effectivement le breuvage dans leur assiette devait être considéré avec méfiance (le dieu ne comptait pas pour une multitude de raisons). Belle, qui pendant ce temps se comportait comme une invitée devrait le faire, posa une question fort intéressante. Madame Mim n’entrait pas correctement dans l’équation cependant, elle n’avait rien de mythologique ni historique contrairement à Merlin, ce qui menait à la conclusion plus que douteuse qu’ils n’avaient rien à voir avec les légendes. Qui qu’ils puissent être, ils n’étaient pas originaires du monde réel, ça c’était certain. Pendant ce temps, Merida se propulsa plus qu’autre chose en direction des toilettes, et Mure ignora son départ précipité avec un détachement sans borne.
Du moins jusqu’à ce qu’elle ne se mette à hurler à réveiller les ancêtres.
Fronçant les sourcils de mécontentement (un peu de tenue bon sang !), la rouquine observa Wilson qui avec sa prévoyance habituelle était déjà sur place pour vérifier qu’elle allait bien, sauver la princesse en détresse. Parce qu’elle faisait enfin le lien avec cette femme et la Merida dont elle avait pas mal entendue parler récemment. Une princesse, pas besoin d’expliquer ses manières donc. Tandis qu’elle dégoulinait sur le plancher, Mure remuait distraitement sa cuillère dans son assiette d’un air désinvolte. Plus préoccupée à l’idée de retrouver son gong que surveiller les autres membres du groupe. Une alarme violente interrompit tout le monde, Merlin se levant d’un bond pour disparaître derrière une porte, geste agaçant tout particulièrement le dragon. Si en plus elle devait se mettre à chasser des vieillards dans une masure elle en avait pas fini avec sa quête. - Tout cela ne me dit rien qui vaille, ils ne devraient normalement pas utiliser la magie, ils sont en France pour je ne sais quelle raison et cette alarme maintenant… Votre gong peut-il produire un tel son ? Si ce n’est pas le cas, je pense qu’il vaudrait mieux s’en aller… Belle s’était approchée pendant que la rousse fixait la porte d’un air rageur à moitié tentée de sauter par dessus la table pour chopper le croulant par la peau du cou et le faire roussir jusqu’à ce qu’il crache tout ce qu’il savait. « Il y a déjà trop de magie dans l’air à cause du gong, un peu plus où un peu moins... » Elle était toujours en train de jeter un regard noir à la porte, mais se força à reporter son attention sur la jeune femme près d’elle, les grabataires ne courent pas vite, elle le rattrapera en temps utile. Quand aux bruits que pouvaient produire son gong ma foi… « Ce n’est pas impossible. Il s’est bien transformé en cloche une fois à Storybrooke. » C’était dans sa nature d’être bruyant, il pouvait être n’importe quoi qui pouvait produire un son. Que se soit une cloche, un gong, ou une poêle à frire. C’était le problème qu’elle avait eu au départ de sa quête d’ailleurs, on ne remarque pas toujours ce qu’on a sous le nez, quand on cherche quelque chose de spécifique. « Cela dit, les alarmes sont rarement le signe d’une bonne nouvelle. J’aurai tendance à être du même avis. »
Sauf qu’elle ne pouvait pas, elle était un prédateur ok, un truc qui court il lui faut le suivre. « Mais avant... je dois rattraper le vieillard sénile. » Il avait oublié u’il avait des invités le cafard ou quoi ? Bref. Cette option, outre pour l’aspect instinctif de la chose qu’elle aurait pu facilement combattre si l’envie lui prenait (vu qu’elle est éduquée quand même), s’avérerai intéressante pour deux autres raisons. Premièrement, avec un peu de chance, elle pourrait soutirer des infos utiles au vieillard, et deuxièmement, ça lui permettrai de fouiller le reste de la maison comme elle en avait envie. Elle n’attendit pas une seconde de lus avant de foncer vers la porte qu’il avait empruntée et suivre le seul couloir jusqu’à une porte fermée, qu’elle ouvrit à la volée. Un grand escalier descendait dans ce qui semblait être la cave de la maison. Elle descendit les marches rapidement (le facteur effrayant d’une cave lui passant complètement au-dessus, elle pouvait faire du feu, qui avait peur du noir dans ces conditions), éclairée par une simple ampoule au plafond… et des alcôves dans les murs avec des bougies. C’est ce qui s’appelle ne pas arriver à choisir son époque où elle ne s’y connaît pas. Avant d’atterrir dans une pièce ressemblant étrangement à un garage, avec une Chevrolet Belair de 1957 avec des flammes rétro peintes sur la carrosserie. Elle s’interrompit presque en dérapant. « Oooh... Bonjour toi. » Elle avait parlé doucement avec adoration comme on s’adresse à un bébé. Merlin était la tête dans le capot en train de trafiquer quelque chose, et leva la tête en la voyant arriver. « Elle est prêt à partir ! Reste juste à relancer le moteur ! Vous pouvez mettre le contact et appuyer sur l'accélérateur ?? » Malgré toute les bonnes raisons qu’elle avait de ne pas obéir, et juste le faire parler, la tentation s’avéra trop forte. Sans se le faire dire deux fois elle se dirigea vers la petite beauté face à elle avant d’en ouvrir la portière et s’installer à l’intérieur. Elle suivit les instructions à la lettre et bientôt un rugissement assourdissant retentit provenant de la voiture. Bah au moins elle est en marche maintenant. Les autres alertés par le bruit, accoururent tous ensemble en bas des escaliers.
Le seul inconvénient à la chose, qui lui fit poser son coude sur le volant et regarder le vieillard d’un air agacé et blasé à la fois, fut sa présence toujours activement fourrée sous le capot (s’il abime cette beauté, elle le fait définitivement rôtir), et le bruit retentissant toujours présent.
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Belle French
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« L'aventure n'existe pas. Elle est dans l'esprit de celui qui la poursuit, et dès qu'il peut la toucher du doigt, elle s'évanouit pour renaître bien plus loin, sous une autre forme, aux limites de l'imagination. »Pierre Mac Orlan
Quand mon Coeur fait Boom Boom
Avant même qu’elle n’eut le temps de réfléchir, Mure s’était lancé à la poursuite du vieillard. Elle avait été de son avis quand à s’en aller, mais visiblement, la tentation de savoir ce qu’il faisait était bien plus forte. Elle se dirigea vers Wilson et Hope. Cette dernière semblait reprendre correctement ces esprits, ce qui était bon à savoir. Elle aida le robot à la remettre assise sur sa chaise et poussa son assiette assez loin d’elle pour qu’elle évite de la voir, de la sentir et que cela lui redonne la nausée. Mim était toujours avec eux, elle lui sourit faiblement… elle ne l’aimait pas celle-là… Belle avait songé à aller chercher Mure lorsqu’un vrombissement assourdissant se fit entendre derrière la porte où Merlin et la rouquine avait disparu… Et cette fameuse alarme qui semblait ne pas se calmer. D’un seul coup, tous se levèrent et se dirigèrent vers la porte pour voir ce qui s’y passait. D’abord Icha, puis Wilson, Allycia, puis Hope (Belle la fit passer devant elle pour être sûre de la surveiller en cas de rechute), elle-même et le dieu des enfers derrière elle. Au moment où elle passa enfin la porte, et descendit les quelques marches qui menaient au garage, un truc en métal sortit du capot et rebondit en plusieurs « sboing » métalliques assourdissant. Le GONG ! Mure s’était mise à hurler « Mon GONG ! Mon GONG ! » en sortant de la voiture mais ce dernier ne semblait pas décidé à finir son voyage dans les mains de sa propriétaire. Histoire de faire bonne mesure de ses adversaires, il se mit à rebondir dans leur direction et Belle ferma les yeux.
- TOUS A GENOUX !
Sous le coup de l’adrénaline, Lacey avait repris sa place aux commandes. Aggripant Allycia et Hope devant elle, elle les força à s’abaisser avec elle juste avant que le machin ne les atteigne. « BOIIIIIIIIIING »… Elle en connaissait un qui n’avait pas eu cette chance… Tout en restant accroupie, elle se retourna pour contempler le spectacle. Judah venait de se prendre le gong de plein fouet dans la tronche. Elle ne réprima un petit ricanement tandis qu’elle entendait Belle rouspéter dans sa tête :
Lacey… C’est pas drôle il s’est peut-être fait mal…
Ben quoi tu veux lui faire un bisou pour le consoler ? T’as l’air de t’en être bien sorti avec la version 1.0…
…
Ouais c’est ce que je me disais aussi…
Elle se rendit alors compte que les rebondissements du gongs se faisaient plus lointain et lorsqu’elle se releva pour vérifier, elle vit que le truc de métal était en train de passer en dessous de la porte du garage à semi-ouverte.
- Bordel il se fait la malle !!!
Elle se tourna vers Merlin et le pointa du doigt.
- Toi là ! Ouvre la porte et grouille-toi ! On t’emprunte ta caisse hein…
Sans laisse le temps aux autres de réagir, elle passa devant tout le monde, s’engouffra à la place conducteur et ferma la porte. Elle klaxonna deux fois d’un coup sec en regardant les autres :
- Allez on se sort les doigts du fion et on embarque ! Vous êtes venu à paris pour chercher ce foutu gong non ?
Celle qui s’était le moins fait prié était la propriétaire du bazar, elle s’était assise à la place passager à côté d’elle et Lacey voyait dans ses yeux qu’elle partageait l’une et l’autre la même passion pour ce ce joli bijou de voiture. La mécanique, ça l’avait toujours botté. Au grand dam de son père, elle était sorti avec plus d’un biker et elle ne comptait plus le nombre de bad boys qui lui avait fait passer des nuits plus ou moins inoubliable sur une banquette comme celle à l’arrière. Lacey était du genre bonne conductrice, dangereuse, mais bonne conductrice, la vitesse, les virages serrés et les dérapages ne lui faisaient pas peur et s’il fallait bien quelqu’un pour conduire dans Paris, c’était certainement elle. Elle se retourna pour constater que Icha, Wilson, Allycia et Hope avaient déjà pris place à l’arrière et que Judah était encore dehors, faute de place. Tant pis on se casse !
LACEY !
Ouais bon… okay… il avait déjà pas vu le gong à cause de ses cheveux, c’était franchement pas le moment de le laisser dehors. Regardant le gabari des uns et des autres et connaissant le caractère de Mure, elle trancha rapidement.
- Wilson ? Sort de la voiture s’il te plaît et laisse ta place à Judah. T’es tout petit, tu tiendras sur les genoux de Mure sans problème, monte à l’avant s’il te plaît.
Elle lui sourit gentiment, s’excusa rapidement du dérangement auprès de Mure. Il semblait être son protégé… C’était mieux qu’elle lui demande à lui qu’à Allycia qu’elle connaissait moins ou Hope qui la détestait carrément. Elle voulait pas de Judah à côté d’elle et Icha était une armoire à glace… Le choix s’était vite fait ! Elle reporta son attention sur la porte de garage qui avait été ouverte, au moins un qui savait agir avec rapidité… Surprenant vu son âge. Elle lui dit un signe de la main et démarra en trombe. Un virage serré, deux, et hop c’est parti. La circulation était dense et il n’était pas rare de la voiture pousser un juron :
- Mais bordel tu l’avances ta charrette ?! Allez mémère cours un peu en traversant où je t’écrase ! Et tu l’as eu où toi ton permis ? Dans une pochette surprise ?!
Elle se souviendrait toujours du jour de son propre permis… Elle savait qu’elle l’avait dès le jour-même. Déjà parce qu’elle n’avait fait aucune faute puis aussi… parce qu’elle avait fini par se faire culbuter par le mono… aaaah la jeunesse… Ils arrivèrent dans une rue en sens unique qui bouchonnait complétement. Ils n’avaient pas le temps, ils avaient un gong à chercher… Heureusement que le stationnement était interdit dans cette rue. Elle enclancha la marche arrière (heureusement qu’elle savait conduire une manuelle, c’était rare pour une américaine), se retourna pour voir la plage arrière et recula à toute blinde en lançant à tout le monde :
- Accrochez-vous, ça va pas être très légal ce que je vais faire…
Elle freina d’un coup sec, enclencha la marche avant, tourna le volant au maximum à droite et monta sur le trottoir sans aucun scrupule. Roulant à environ 30Km, elle klaxonna les piétons à son passage pour éviter d’ne tuer un… Il n’aurait manqué plus que ça, entre la paperasse, l’hôpital et le commissariat, ils n’auraient jamais retrouvé le gong. Elle récupéra la route à la fin de la rue sous un concert de klaxon indigné. Pour toute réponse, elle leur fit un doigt d’honneur par la fenêtre ouverte enclencha la troisième et reparti à 60Km… (comment ça c’est limité à 50 ?). Ils arrivèrent dans l’énorme rondpoint de l’arc de triomphe, où elle augmenta carrément l’allure et récupéra la grande avenue des Champs Elysées en doublant des voitures par la gauche et la droite. Pas de flic… Ouf… Elle se dirigeait à toute blinde vers Notre Dame de Paris… Elle avait son propre GPS dans la tête : Belle qui semblait avoir mémorisé à peu près toutes les routes de la capitale. Toujours en surveillant la route, elle demande à Mure :
- L’idée de Belle serait d’aller vers Notre Dame, vu que ton Gong a déjà pris la forme d’une cloche non ? T’as une autre idée ? Si c’est le cas, dis-le maintenant que je suis sur une grande avenue, c’est largement plus simple pour faire demi-tour…
Belle/Lacey : 100% Judah : -10% --> 90%
(c) crackle bones
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
"C'est une blague ?" avais-je dit en m'approchant de la voiture. Une Chevrolet Belair de 1957. Oui, je m'y connaissais un peu en voitures, même si ce n'était pas mon dada. Mais ce genre de voiture, ça déchirait grave ! Je ne pensais pas qu'il y en avait encore en circulation.
Je m'étais approché et j'avais tapoté sur le toit de la voiture. C'était quoi ? Une 3ème génération ? En tout cas c'était ce qui se faisait de mieux en matière de voitures américaines et les couleurs choisies me correspondait parfaitement. Par contre, ce bruit, c'était pas quelque chose de normal. Qu'est ce que la rousse avait encore fait ?
J'avais vue du capot sortir le vieux tout gris et pas beau qui nous servait d'hôte. Oh bon sang ! Ok, c'était le fossile qui se chargeait de la mécanique. Je m'étais approché de lui pour lui dire de ne pas y toucher, que je le ferai moi même, mais quelque chose avait été ejecté de sous le capot.
On avait pu tous entendre Mushu hurler que c'était son Gong ! Mais qu'importe ! Si c'était SON gong, pourquoi elle ne le prenait pas ? Au lieu de ça, elle l'avait laissée rebondir plusieurs fois et tandis que l'autre folle brune avait hurlée à son tour, je m'étais tourné vers le Gong et j'avais tendu la main. S'il croyait m'échappait, il se trompait. J'étais Hadès, le dieu tout puissant des Enfers, le propriétaire du Rabbit Hole, ouvert en continu du lundi au dimanche et aussi le futur maître d'Olympe, car oui, je comptais bien prendre ce trône tôt ou tard !
"A genoux toi même, espèce de..."
Le Gong avait foncé droit sur moi et au lieu de se stopper dans ma main, il avait rebondit dessus et j'avais poussé un cri. Bon sang que ça faisait mal !
"Mais c'est quoi ce truc ???" avais-je hurlé en voyant juste à temps le gong revenir vers moi. Cette fois ci, je m'étais penché et il avait fuit par la porte du garage, faisant un grand trou dedans. C'était quoi ça ??? C'était quoi ??? Mais quel bordel !!
"Non mais tu rêve ! On ne va pas le suivre ! Cette chose a essayé de nous tuer ! On rentre à Storybrooke et sur le champs !"
Je sentais qu'ils n'étaient pas du même avis que moi. Peut être même que je passais pour un trouillard, mais ce n'était pas le cas du tout ! C'était juste une situation bien trop bizarre, même pour le maître des Enfers !
"Quoi Méré ? Tu ne comptes pas continuer cette escapade totalement stupide ?"
Pourtant elle donnait bien l'impression que si. J'avais levé les yeux au ciel, tout en continuant à me masser la main et j'étais monté à l'arrière de la voiture. Pas question que je conduise cet engin. Je voulais être tranquille et me restaurer la main tout doucement. Ca allait être une promenade dans Paris et non pas une course poursuite !
"Et merde !" avais-je laissé échapper en sortant de la voiture et en me dirigeant vers l'étagère. J'y avais vue un chiffon et un peu d'essence, qui pourrait m'être fort utile. J'avais ouvert le bidon pour mettre de l'essence sur le chiffon. Puis, j'avais entouré le chiffon autour de ma main avant d'y mettre le feu.
"Aiie ! Merde !!! MERDE !!!"
J'avais beau soufflé, ça ne se stoppait pas. Je m'étais mis à secouer la main, avant de la serrer contre moi pour faire éteindre les flammes. Ca avait eu pour effet de cramer une partie de mon haut, mais au moins le feu était éteins et ma main était totalement hs. Cette fois ci, elle s'était régénérée directement et j'avais à nouveau une main toute neuve. Je l'avais contemplée, me disant qu'il fallait en faire des choses pour avoir une nouvelle main !
"Je suis prêt ! Enfin, presque..." avais-je dit en regardant mon haut qui ne ressemblait plus à rien. Je m'étais avancé de l'étagère, retirant ce qu'il me reste sur le torse et j'avais enfilé un t-shirt qui se trouvait là [ lui ]. On dirait qu'il avait été fait pour moi. Intéressant ce texte ! J'affichais un air satisfait en me rendant compte qu'il n'y avait désormais plus de place à l'arrière.
Fort heureusement, Lacey, Belle ou je ne sais quoi, avait demandée au petit éboueur de se dégager de sa place pour me la laisser. Elle avait bien raison, il n'avait rien à faire là et puis il pouvait bien tenir sur le toit ou dans le coffre. J'étais monté à l'arrière après lui avait avoir fait une petite tape sur la tête.
"C'est bien petit, tu comprends vite."
Une fois derrière, j'avais passé un bras autour de Hope.
"Ah le fait d'être tous l'un contre l'autre comme ça, c'est génial ! Je n'aurai pas pu rêver mieux. On devrait faire ça plus souvent. Toi, moi, cette proximité, ces idiots et Paris."
J'affichais toujours une mine réjouie, tandis que Belle s'excitait à l'avant pour nous faire démarrer. Au bout de quelques minutes de route, on n'avait toujours pas rejoint le gong, quand la folle au volent se mit à nous proposer une idée. Comme si elle pouvait trouver à elle seule ce fichu truc.
"Je ne veux pas déranger deux femmes en train de réfléchir, mais comme d'habitude, ça ne donne rien de bon. Regardez là bas..." avais-je dit en pointant du doigt le gong qui se trouvait à quelques mètres et qui venait de faire un trou dans la vitre d'une boutique.
"A votre place, je m'arrêterai pour entrer dans cette boutique, mais bon... Vous pouvez aussi continuer à utiliser le peu de neurones que vous avez pour nous conduire à perpette."
J'avais repassé un bras autour de Merida, attendant de voir si elles allaient écouter ou pas. Après tout, peut être qu'il faudra leur expliquer plusieurs fois. C'était ça quand on se retrouvait entouré de femmes...
L'homme me répondit que dans la soupe, il n'y avait que des bonnes choses. Je n'y croyais pas trop alors, j'ai préféré ne pas y goûter, me contentant de faire un sourire radieux à Merlin. Heureusement, je n'eus pas trop à attendre une diversion car Hope partit vomir aux toilettes. Comme quoi, j'avais bien fait de ne pas y toucher... Seulement, elle poussa un cri de Judah, un cri du diable quoi... Apparemment, les toilettes voulaient la bouffer. Si en plus il y avait de la drogue dans la soupe, on était mal barrées...Mais, Wilson partit à son secours. Attendez, il allait peut-être la voir nue ! Ce serait drôle, tiens... Quand ils revinrent, Hope était toute mouillée et s'essuyait tranquillement en remerciant Wilson. je ne savais pas ce qui s'était passé mais ça ne me disait rien qui vaille. Si tous les toilettes étaient comme ça à Paris, il fallait que je me résolve à faire mes besoin derrière un buisson, comme les animaux...J'en pleure déjà... Quand d'un seul coup, une alarme se fit entendre et n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter. Ce qui fait, pour mon plus grand désarroi, fuir notre hôte. Mure nous informa alors que son gong pouvait prendre la forme de tout ce qui faisait du bruit...Et, elle partit rattraper le vieillard. Je me levais d'un bond, pour me lancer à sa suite tout en faisant tomber ma soupe sur le sol. -Heureusement que ce n'est pas du parquet... Cette phrase était sortie toute seule, en passant la porte à la suite de Mure, Icha et Wilson. Hope, Lacey et Judah nous suivait. Quand je passais la porte, je vis Mure en pleine admiration devant une Chevrolet. Il fallait avouer qu'elle était jolie, mais moi et les voitures, ça faisait 436541745217. Quand Mure hurla que SON gong arrivait et Lacey me fit me mettre à genoux pour l'éviter. Heureusement qu'elle avait été là, je ne l'avais pas vu venir...Mais, Judah n'en fit qu'à sa tête et en essayant de le rattraper, se le prit en pleine face. Bien fait. Quand le gong fut partit, Lacey ordonna à Merlin de nous laisser sa Chevrolet et se mit au volant. Je m'assis alors assez vite pour avoir une place à côté de la fenêtre. Icha se mit à côté de moi. Puis ce fut un gros bordel pour que tout le monde ait une place, je n'avais pas trop suivi, parce que je m'en fichait un peu, tant que j'avais ma place moi... Puis, Lacey démarra la voiture et c'était parti ! J'ouvris la vitre, les cheveux au vent et criait aux parisiens. -hé les Parisiens ! Votre ville est géniale ! On peut faire pleins de trucs super marrants ! J'aime juste pas vos toilettes, ils ont l'air bizarres... Et toi, là-bas, avoue, t'es jaloux de notre voiture !
J'étais tellement contente de ce voyage de folie que je sortais tout et n'importe quoi à n'importe qui. Je m'en fichais de leur réaction, j'étais heureuse moi. Lacey et Mure réfléchissait à où aurait pu aller le gong devant moi. Heureusement, Judah les arrêta dans leur réflexion, le moins poliment du monde et nous informa qu'il avait vu le gong se diriger vers une boutique. Mes yeux pétillaient. -C'est peut-être un magasin de vêtements, faut qu'on y aille. Et, une fois la voiture arrêtée, je me précipitais vers la boutique le plus vite possible. J'ouvris la porte très pressée. Et en rentrant, je me dirigeais à l’intérieur à la vitesse de l'éclair, tout en évitant un vase qui s'était éclaté sur le sol. Heureusement, personne n'avait été blessée. Quand j'entendis une voix à l’intérieur. -Mais entrez ! Entrez ! Vite ! je cherchais l'origine de la voix, en vain. -Avec plaisir ! Mais, vous devriez faire plus attention à vos vases, ça aurait pu blesser quelqu'un !
Au début, je trouvais qu'ils avaient l'air tous sympas. Je me disais que ça allait être chouette, qu'on allait pouvoir voyager à Paris, alors manger des baguettes et du beurre, s'acheter des marinières parce que c'est la mode là-bas et aller à Disneyland Paris pour prendre des photos avec Blanche-Neige et Aurore. Entre temps, on retrouverait le gong, parce qu'un gong c'est quand même plutôt voyant et que ça ne devrait pas être difficile à ramener à Storybrooke. Dans ma version idéale, c'était même moi qui retrouvait le gong. Comme ça, Tigresse serait contente de savoir que j'avais servi à quelque chose.
Sauf qu'enfaîte, ils étaient tous totalement fous.
À part Mure, bien entendu. Elle, elle est juste effrayante parfois, quand elle fait son sourire spécial. Mais ça ne compte pas, elle est comme ça. Ce n'est pas pour rien que je m'étais précipité en premier quand elle était partie quelque part et qu'il y avait eu ce drôle de bruit. Mais comme d'habitude, elle se débrouillait très bien. Les demoiselles en détresse seraient enfaîte des légendes ?
Les autres par contre... J'étais coincé dans une voiture conduite par une fille avec deux personnalités, avec un dieu qui prenait feu, une rousse qui n'aimait pas Mure et qui faisait peur aussi, une petite blonde qui enfaîte n'avait pas l'air si folle que ça, même si d'un côté, être aussi heureuse de se retrouver avec tout ses fous la rendait peut être un peu folle au final, et le petit gars avec les cheveux bouclés. Lui, il n'avait pas l'air fou non plus. Mais je ne l'aimais pas. Pourtant d'habitude tout le monde ! Mais lui... peut être que c'était parce qu'il était sur les genoux de Mure. Il n'avait pas honte, il pourrait l'écraser ? Et pourquoi elle n'était pas venu sur mes genoux à moi ? Elle aurait eu plus de place, et elle ne se serait pas faîte écraser, même un tout petit peu.
En plus Judah était le premier à avoir vu le gong dans le magasin. Il était le plus doué de nous tous, au final. Ça devait venir du fait qu'il était un dieu. Ça devait être beaucoup plus pratique quand même. Peut être qu'il a une vue et une ouï plus performantes que la mienne. Comme un super-héro. Dommage qu'il n'est pas d'arme. Il avait les cheveux longs, si il se teignant en blond et qu'il se baladait avec un marteau, il pourrait presque passer pour Thor. Même si il était quand même beaucoup moins musclé...
- Il a raison, allons dans le magasin ! On va retrouver le gong, tout va bien se passer allez !
Il fallait être optimiste. Quand on a confiance, tout paraît tout à coup plus facile. Enfin, c'était censé marcher. J'avais envie de retrouver le gong, bien entendu. Mais si ce magasin était bien remplis de vêtements, est-ce que qu'on ne risquait de rester trop longtemps ? Les filles adorent faire les boutiques, non ? Moi aussi j'aime bien ça enfaîte, ça ne me gêne jamais d'accompagner faire du shopping, tenir les sacs et donner des conseils. Mais ce n'était pas le moment de choisir une nouvelle tenue. Attendez, Paris, ce n'est pas la capitale de la mode par hasard ? Mais pourquoi je ne m'étais pas habillé mieux que ça ?
- On peut rester, c'est bon ?
J'étais prudent, on avait quand même essayé de nous jeter dessus un vase et une tasse. C'était un peu trop violent, comme accueil. J'étais rentré juste après Allycia, s'en attendre les autres. On m'ignorait depuis tout à l'heure, tout le monde était super forts, je n'avais encore rien fait d'exceptionnel. J'aurai bien aimé être le premier à entrer d'ailleurs, mais j'avais eu du mal à sortir rapidement de la voiture, j'étais beaucoup trop grand. La prochaine fois, il fallait qu'on prenne plutôt un bus, comme ça j'aurai la place et Wilson ne serait pas obligé de s'asseoir sur Mure...
- Bonjour, je suis Baptiste. Excusez moi pour ce désordre, je ne m'attendais pas à avoir de la visite aujourd'hui. Monsieur est à l'étranger, il ne pourra pas vous recevoir, mais asseyez vous, prenez place !
Un grand homme qui ne ressemblait pas vraiment à un homme tout à fait humain était apparu, en souriant et en se tenant très droit. Il était poli, et il avait l'air gentil. Peut être que c'était quelqu'un qui n'était pas fou. Pas comme Merlin. Mais je me méfiais. On ne peut pas savoir avant qu'ils commencent à vouloir vous faire manger de la soupe. Je déteste la soupe. Tout le monde sait que les nouilles chinoises sont meilleures pour la santé.
Baptiste n'était peut être pas très bien dans sa tête, au final. Il était habillé d'un costume chic, comme si il vivait dans un manoir. Sauf que cette boutique n'était pas du tout un manoir. Ce n'était même pas une boutique de vêtements. Enfaîte, ce n'était même pas une boutique du tout. Il y avait une table en métal avec trois tasses et un vase posés dessus, qui ressemblaient beaucoup à ceux qu'on nous avait balancé quand on était entrés. Il y avait aussi un tableau, du moins ça devait en être un, parce que je ne voyais pas ce que c'était vraiment à cause du drap qui était posé dessus. Il y avait une porte aussi au fond, toute sombre. Ça allait bien avec les vitraux. Et les toiles d'araignées. J'espérais qu'il n'y avait pas d'araignées vivantes. Je déteste ça. Elles sont horribles avec leurs pattes poilues et leurs yeux tout nombreux. Elles cherchent à dominer le monde, j'en suis sûr.
- On va s'installer, bien entendu ! C'est juste qu'il n'y a pas... de... chaises...
Je regardais tout autour de moi, à la recherche de quelque chose pour qu'on puisse s'asseoir, mais bien entendu il n'y avait rien. Peut être qu'il vaudrait mieux qu'on reste debout, mais je trouvais ça malpoli alors qu'il nous avait proposé de nous asseoir, et puis il avait l'air tout seul. Ça devait être tellement triste, d'être coincé dans une boutique aussi sombre. Avec pleins de toiles recouvertes de poussières en plus. On pouvait bien lui tenir un peu compagnie. Et puis ça serait tellement plus agréable d'être assis. Il n'y avait pas de chaises, il fallait faire avec les moyens du bord. Mais c'était sale par terre, je ne pouvais pas juste... Attendez, j'avais une idée, pour de vrai ! Je me dirigeais vers le tableau qui n'en était peut être pas un pour récupérer le drap posé dessus et l'étendre au sol, juste à côté de la table. Puis je me posais sur le sol sali, en tailleur, et fis un signe aux autres.
- Les filles, vous pouvez vous asseoir sur le drap, comme ça vous ne risquez pas de vous salir. Mure ?
J'avais surtout pensé à elle en posant ce drap, elle était beaucoup trop classe pour traîner dans la poussière. Alors, est-ce qu'il avait pensé à ça, Wilson ? Moi aussi je pouvais trouver des solutions, ça n'était pas que réservé aux dieux.
- Alors Baptiste, est-ce que vous auriez vu un gong ? Il est plutôt impressionnant, il aime bien attaquer les gens et il est très rapide. Oh et il vole aussi ! Enfaîte, il est un peu comme le superman des gongs. Il a détruit la vitre de votre magasin, je suis sûr que vous l'avez remarqué. D'ailleurs, vous vendez quoi ? Pas des vêtements, en tout cas. C'est dommage, Allycia doit être déçue. Attendez, c'est qui Monsieur aussi ? Il s'appelle juste « Monsieur », ou il a aussi un prénom. Ou un nom. Voir les deux. Voir même plusieurs prénoms.
Tout ça était étrange. Mais est-ce que ça voulait dire qu'il était le majordome de ce Monsieur ? C'était comme si il était son esclave alors, c'était horrible ! Il fallait qu'il se rebelle, sinon il risquait de vivre pour toujours dans une boutique sans vêtements avec des araignées. Ou alors ça voulait dire qu'il aimait ça ? J'aurai bien posé toutes ces questions à voix hautes, mais ça serait trop déplacé. Et puis c'était un peu idiot, non ?