« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Courage petite soeur, Fais un voeu chaque fois que tu pleures. Redresse-toi au lieu d'avoir peur. Quelqu'un t'attend là-bas. Souris petite soeur, même quand tu as envie d'avoir peur. Le bonheur est tout près, il existe. Quelqu'un t'attend là-bas. Garde toujours une prière dans ta poche et tu y verras plus clair. Ne t'en fais pas, la nuit s'en va. Ne vois pas le monde à l'envers. Confiance, petite soeur, tes espoirs seront réalités. Il te faut du courage petite soeur, quelqu'un viendra pour t'aimer
J’étais assise dans un salon majestueux. C’était beau, c’était bien décoré et le canapé était confortable. J’étais en train de siroter un diabolo grenadine, tout en balançant et en faisant s’entrechoquer mes pieds qui ne touchaient pas le sol. C’est trop bon le diabolo grenadine, c’était ma boisson préférée. Papa m’en achetait souvent des diabolos grenadine quand on partait en balade… Je me demandais si c’était à cause de ça que j’étais toute seule maintenant… Je n’étais pas triste, j’étais plutôt curieuse, les gens avaient été gentils avec moi. La mamie qui tenait le Diner m’avait dit que je pouvais l’appeler « Granny » et avait dit que j’étais un « petit ange », la jolie fille brune qui m’avait donné le diabolo s’appelait Ruby et m’avait donné un muffin en cachette en me disant que j’étais trop « mignonne ». Je crois que je n’arrivais pas vraiment à me rendre compte de ce qui m’était arrivé, papa et maman allaient revenir, non ? Puis le Sherif Graham m’avait pris dans ses bras en me disant « Viens-là petite puce ! ». Il m’avait mise dans sa voiture et il avait même mis la sirène quand je lui avais demandé ! Et il m’avait emmené ici, dans la maison du maire. Bizarre que le shérif ai la clé de chez elle, non ? Enfin bref, il m’avait assise dans le salon et m’avait dit d’attendre « Regina » bien sagement.
Alors c’est ce que je faisais, j’attendais sagement. Parce que Regina, je l’avais vu pendant quelques secondes et elle ne semblait pas aussi gentille que les autres. Elle m’avait regardée avec un air pas content, comme si j’avais fait une bêtise et avait demandé à Graham de le suivre, avant qu’il ne revienne me chercher. J’avais peur qu’elle me crie dessus, j’aimais pas qu’on me crie dessus, surtout quand j’avais pas l’impression d’avoir été méchante.
J’avais marché pendant quelques minutes mais ça m’avait semblé des heures. Papa et Maman avaient arrêté la voiture à la lisière du bois, on était tous les trois descendu et on avait marché dans la forêt. Là, il m’avait mise contre un arbre et m’avait proposé de jouer à cache-cache. J’avais accepté, j’adorais cache-cache et j’avais écouté les conseils de maman : Compter jusque 100, sans ouvrir les yeux quoi qu’il arrive. Mais quand je les avais ouvert… Et bien ils étaient drôlement bien caché dis donc ! Même la voiture avait disparu ! Alors je m’étais mise à marcher. Maman ? Papa ? Vous êtes où ? Je commençais à avoir faim et à avoir froid. J’avais l’impression d’être comme Le Petit Poucet… J’aimais bien ce conte, Maman me le racontait tous les soirs pour m’endormir… Oui c’était sûrement ça, on jouait au Petit Poucet… Alors j’avais ramassés des petits cailloux, et je m’étais mise à les jeter derrière moi, tout en retournant vers la route. Je préférais le bitume parce que… Et ben parce que j’avais peur des loups…
Et j’avais fini par voir cette petite ville. Peut-être que papa et maman y étaient ? Mais toutes les personnes que j’avais rencontrées n’étaient pas maman et papa. Je ne savais pas pourquoi tout le monde semblait aussi surpris de me voir. Graham m’avait dit qu’ils y avaient peu de visiteurs dans cette ville mais moi j’étais là maintenant… Toute seule… Parce que je retrouvais pas Papa et Maman… J’avais sursauté lorsque la porte du salon s’était ouverte sur Regina. Elle s’était avancée. Je la regardais avec un petit air de défi, la paille toujours dans la bouche, en train de siroter mon diabolo. En relâchant la paille, je lui avais demandé :
- T’as retrouvé Papa et Maman ? C’est comme ça qu’ils s’appelent. Mon Papa s’appelle « Papa » et ma Maman « Maman ». Moi je m’appelle Enora Alexis Child. Mais Maman et Papa m’appellent juste Enora. Toi c’est Regina, c’est ça ?
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Graham m'avait téléphoné quelques temps plus tôt pour me dire qu'une gamine était perdue et qu'elle s'était retrouvée à Storybrooke, demandant à tout le monde où était ses parents. Aussitôt, je lui avais dit de m'amener la fille pour voir quelle tête elle a. J'arriva à la maison plus rapidement que je ne le pensais et Graham avait fait asseoir la petite dans le salon, j'étais entrée et je l'avais regardée quelque secondes, fronçant les sourcils, étant sans le vouloir inquiète... Je pris Graham à part et l'emmena dans la pièce à côté, pour que la petite ne nous entendent pas. ❝ Tu peux m'expliquer Graham ? Elle t'as donné son nom ? Tu sais d'où elle viens ? Tu sais pourquoi elle est toute seule ? ❞. Il plongea son regard dans le mien avant de finalement me répondre ❝ Regina, calme toi, c'est une gamine totalement déboussolée mais sans son nom, on ne peut rien faire. C'est toi le Maire alors à toi de parler avec elle. ❞
Je soupira et me dirigea vers le salon avant d'ouvrir la porte, faisant sursauter la petite, sans le vouloir bien sûr. Je m'approcha d'elle et m'installa sur le sofa à côté du fauteuil où elle était assise, plongeant mon regard dans le sien avant qu'elle finisse finalement par se présenter et elle me demanda si j'avais retrouvé ses parents en les appelant papa et maman. Je dois dire que je trouve ça plutôt mignon mais bon... ❝ Oui Enora, je suis bien Regina. Je suis le Maire de la ville. Tu sais que personne ne viens jamais à Storybrooke, Graham te l'a dit ? ❞
Elle me fis un signe approbatif de la tête et je soupira légèrement avant de reprendre, essayant de rester calme, ce qui m'était impossible vu que personne n'était censé voir la ville et cette gamine sirotait un diabolo dans mon salon. ❝ Tu peux me dire ce que tu fais ici alors ? Je veux dire dans la ville ? ❞, dès que la petite m'avait dit son nom, j'avais envoyée Graham cherchait des infos sur un monsieur et une madame Child, histoire de savoir si ils sont quelque part mais j'étais sûre que j'aurais le droit à un résultat négatif... Je ne quittais pas la petite des yeux attendant sa réponse.
Courage petite soeur, Fais un voeu chaque fois que tu pleures. Redresse-toi au lieu d'avoir peur. Quelqu'un t'attend là-bas. Souris petite soeur, même quand tu as envie d'avoir peur. Le bonheur est tout près, il existe. Quelqu'un t'attend là-bas. Garde toujours une prière dans ta poche et tu y verras plus clair. Ne t'en fais pas, la nuit s'en va. Ne vois pas le monde à l'envers. Confiance, petite soeur, tes espoirs seront réalités. Il te faut du courage petite soeur, quelqu'un viendra pour t'aimer
Elle s’était à nouveau présentée à moi, même si Graham m’avait dit tout ça. Je continuais à la regarder avec un air de défi en sirotant mon diabolo. Parfois je buvais, parfois je jouais juste avec la paille. C’est cool les pailles, j’ai toujours adoré ça. Mais Ruby avait voulu m’en donné une rose, alors j’avais dû lui dire, j’avais dû lui expliquer que le rose c’était moche, les grandes personnes ne comprenait rien parfois… J’avais préféré la bleue, c’est joli le bleu, ça ressemble au ciel… Mais tout le monde me dit toujours que c’est pour les garçons… Peut-être que je suis un garçon au fond de moi…
La madame arrêtait pas de soupirais, comme si elle était pas contente. J’avais fait une bêtise, ça se voyait qu’elle soupirait contre moi. Alors moi, je réfléchissais, qu’est-ce que j’avais fait comme bêtise au juste ? J’avais pas tiré la langue, j’aimais bien le faire mais on m’avait dit que c’était pas beau. J’avais pas tâché mes habits et j’avais dit « merci », « bonjour » et « au revoir »… Peut-être qu’elle était pas contente parce que j’avais demandé à Graham à mettre la sirène de sheriff ? Elle avait dit que personne ne venait jamais à Storybrooke, c’était ça qui la rendait en colère ? Parce que je comprenais pas, papa et maman étaient toujours content quand on avait de la visite et moi aussi parce que je mettais une jolie robe et j’avais le droit d’aller au lit un peu plus tard parce qu’on m’avait oublié entre deux conversations et deux bouteilles de ce liquide rouge que j’avais pas le droit de boire parce que c’était « pour les grands ».
Elle voulait que je lui dise ce que je faisais dans la ville et j’avais levé les yeux au ciel en reprenant une gorgée de diabolo. Ce que les grandes personnes pouvaient être bête parfois. C’était la troisième fois que je racontais mon histoire, je l’avais déjà dit à Granny, puis à Graham et il fallait que je répète encore une fois. Ils pouvaient pas se parler entre eux, non ? Ou peut-être que je racontais pas assez bien ? J’avais soupiré, faisant des bulles dans ma boisson. Tiens, c’est rigolo ça. Enfin… Il fallait que je me concentre… Mes yeux avaient dérivé vers un bout de tapis sur la droite tandis que je réfléchissais. Au bout de quelques secondes, je sortis ma paille de la bouche avec la plus grande concentration. Ben oui, il fallait surtout faire attention à la dernière petite goutte. Vous savez ? Celle qui reste toujours collée dans la paille ? Et après si tu bouges trop vite ta paille, ben t’éclabousse tout le monde. Et moi je voulais pas éclaboussée Regina, elle était déjà pas contente comme ça. Puis j’haussais les épaules et je la regardais dans les yeux.
- Ben… Je sais pas moi. Papa et Maman ils m’ont amené dans la forêt pour faire un jeu. On a joué à Cache-Cache, tu connais ?
J’avais attendu qu’elle confirme. Non parce que si elle connaissait pas, je pouvais lui expliquer comment ça marchait, comme ça elle pourrait jouer aussi.
- Et puis ils m’ont dit de compter jusque 50, et de pas me retourner ou ouvrir les yeux avant. Et ben tu sais quoi ? J’ai même pas triché, c’est cool hein ?
J’attendais qu’elle me dise ce qu’elle en pense encore une fois.
- Et quand j’ai ouvert les yeux, j’ai commencé à les chercher. Et ben ils se sont drôlement bien caché parce que je les ai pas retrouvés ! Je suis revenue à la voiture mais ils l’avaient caché elle aussi. Alors j’ai continué à chercher en marchant sur la route… Je voulais pas aller dans les bois parce que… parce que… Parce que j’ai peur des loups…
Je m’étais un peu ratatiné sur moi-même, j'ai parlé plus bas et mes joues avaient rosies. J’aimais pas dire que j’avais peur, ça faisait de moi une poule mouillée et je voulais pas qu’elle se moque comme les copains à l’école.
- Et puis comme je les trouvais pas et que je marchais beaucoup je me suis dit que j’allais faire comme le Petit Poucet. Tu le connais, toi, le Petit Poucet ? C’est mon histoire préférée, Maman me la lit tous les soirs. Alors j’ai trouvé des petits cailloux et je les ai lancé derrière moi comme dans le Petit Poucet tout en continuant à chercher. Et puis j’ai vu la ville un peu plus loin alors j’ai lâché mes cailloux et j’ai couru parce que je me suis dit que Papa et Maman étaient cachés ici.
Pause. Reprise d’un peu de diabolo… Ce que c’est boooon le diabolo. Oh mince… J’arrive à la fin. Je secoue un peu mon gobelet avec une tête dépité puis regarde la madame en lui disant en chantonnant :
- FIIIINIIII.
Comme je me souvenais que je lui racontais une histoire mais que ça commençait à m’embêtait, je soupirais bruyamment et termina en parlant très vite :
- Et puis je suis arrivée chez Granny, j’ai demandé s’ils avaient vu Papa et Maman, elle m’a donné un diabolo, Ruby une paille, le sheriff Graham est venu, il m’a mis dans sa voiture, il a mis la sirène parce que c’est trop cool et je suis venue ici et tu m’as demandé comment je suis venue ici et je t’ai dit je sais pas.
Court instant de silence pendant lequel je continue à faire se balancer mes pieds en regardant autour de moi.
- Diiiis, t’as des WC ? Parce que j’ai envie de faire pipi.
HJ:
Y'a aucun soucis c'est très bien comme ça ça me va, c'est parfait ! Je l'ai fait parlé un peu plus et dire quelques bêtises histoire de la mignoniser encore un peu J'espère que ça te convient
crackle bones
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J'écoutais avec attention ce que me disais la petite. Elle m'annonça que ses parents l'avait emmené dans la forêt pour jouer à cache cache. Jouer à cache cache ? Sérieusement ? Dans la forêt ? Qu'elle étrange idée. ❝ Oui je connais ce jeu et ensuite ? ❞. Elle continua de me raconter son histoire, en ajoutant qu'elle avait jouer au jeu correctement et qu'elle n'avait même pas triché. Même si je me méfie d'elle, je dois avouer que je la trouve vraiment adorable. Je lui fais un signe approbatif de la tête tandis qu'elle continue sur sa lancée.
La petite parlait sereinement mais plutôt rapidement, enfin je m'en moquais, je l'écoutais, me demandant si Graham avait trouvé des informations sur ses parents, histoire de savoir si elle vit dans la ville ou si elle vient vraiment de l'extérieur et je lui parlerais donc de ce qu'elle m'a raconté. Le Jeu de cache cache dans la forêt et la disparition des parents et de la voiture... Je lui fais un nouveau signe approbatif de la tête lorsqu'elle me demande si je connais le petit poucet. Si je lui disais que je le connais en personne, elle me prendrais pour une dingue donc autant simplement approuver d'un signe de tête.
Elle finie son diabolo et finit également de me raconter son histoire très rapidement. Je soupira légèrement et fut surprise de voir Graham au pas de la porte. La brunette me demanda les toilettes et je l'a pris par la main avant de l'emmener jusqu'aux toilettes. Une fois la porte fermée, je me dirigea vers Graham et plongea mon regard dans le sien avant qu'il me fasse comprendre qu'il n'avait rien. ❝ Alors ? Tu n'as rien trouvé ? ❞, il me fis non de la tête et se gratta le front avant de me demander si j'avais quelque chose. ❝ Elle m'a dit que ses parents l'avait amenée dans la forêt pour jouer à cache cache et qu'au moment où elle s'était retournée, ils n'étaient plus là et la voiture non plus. Elle a ajouter qu'elle a donc marché dans la forêt et qu'elle est arrivée jusqu'ici, pensant que ses parents seraient là. ❞.
Ce fut au tour de Graham de soupirer ❝ Il n'y a rien sur un Monsieur ou une Madame Child dans les listes des habitants de Storybrooke Regina. Tu sais ce que ça veut dire... ❞, j'arqua les sourcils et compris une chose importante sur la gosse, elle était désormais seule et ses parents l'avait abandonnée en pleine forêt. Je fut rapidement rejointe par la petite et mon air de méchante qui tenait sur mon visage depuis son arrivée se fit plus doux et maternel, je me baissa à son niveau et plongea mon regard dans le sien ❝ J'ai quelque chose à te dire Enora. ❞
Courage petite soeur, Fais un voeu chaque fois que tu pleures. Redresse-toi au lieu d'avoir peur. Quelqu'un t'attend là-bas. Souris petite soeur, même quand tu as envie d'avoir peur. Le bonheur est tout près, il existe. Quelqu'un t'attend là-bas. Garde toujours une prière dans ta poche et tu y verras plus clair. Ne t'en fais pas, la nuit s'en va. Ne vois pas le monde à l'envers. Confiance, petite soeur, tes espoirs seront réalités. Il te faut du courage petite soeur, quelqu'un viendra pour t'aimer
Regina m’avait emmené jusqu’aux toilettes et avait refermé la porte derrière moi. Je regardais partout autour de moi : il était où le petit tabouret pour pouvoir être assez haute et aller aux toilettes « comme une grande » ? Quand il n’y en avait pas, c’était maman qui me portait… Mais là, y’avait ni maman, ni le tabouret et j’avais drôlement envie quand même. Je me mordillais la lèvre quelques secondes avant de décider d’essayer de faire ça bien quand même. L’arrivée au trône fut laborieuse mais je finis tout de même par me soulager. A côté j’entendais Regina qui parlait avec quelqu’un… D’après la voix, ce devait-être Graham… Je n’entendais pas très bien ce qu’ils disaient et je m’en fichais, tout en continuant de chantonner.
Une fois redescendue et rhabillée, je me dirigeai vers le lavabo. Tout était trop grand dans cette maison, impossible de s’en sortir toute seule ! Je m’étais mise tellement sur la pointe des pieds que mes orteils me faisaient mal mais il fallait que je me lave les mains, c’était pas propre sinon. Une fois que je les eus séchées, je ressortis des toilettes toujours en chantonnant et je poussais la porte pour la refermer.
- Il faut que t’achète un tabouret pour les petits tu sais, c’est trop grand tes toilettes pour des petites filles comme moi !
Je m’étais alors retournée vers elle et pour la première fois, j’aperçu un visage de gentille en face de moi. Oui… Regina ne semblait plus du tout méchante, elle semblait même gentille… C’est parce qu’elle trouvait mon idée du tabouret bonne ? Parce que si c’était le cas, elle ne venait pas de moi mais de Maman… Elle avait quelque chose à me dire… Une bonne nouvelle ? Elle était devenue gentille, ce devait forcément être une bonne nouvelle… Peut-être qu’elle avait retrouvée Papa et Maman ?
- Oui ?
Je la regardais avec un sourire la tête levée. Elle était grande. Et avec ses chaussures de Barbie, elle était encore plus grande.
HJ:
Désolée ce post est minable Mais je voyais vraiment pas quoi rajouter
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Il fallait que je dise à la petite qu'elle était seule au monde, que ses parents l'avaient simplement laissée ici, histoire de se débarrasser d'elle. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres lorsqu'elle arriva vers moi et qu'elle me dit qu'il faudrait que je pense à acheter un tabouret pour les petites comme elle vu que les toilettes sont trop hauts. ❝ Oui j'y penserais Enora. J'achèterais un tabouret pour les petites filles. ❞. Je lui souris et respira un bon coup avant de lui dire qu'il fallait que je lui annonce quelque chose. Je sentais la présence de Graham derrière nous mais je plongeais mon regard dans celui de la petite fille qui me demanda donc ce que je voulais lui dire.
Comment lui dire ça sans lui faire de la peine ? Comment lui dire que ses parents l'avaient simplement abandonné ? Etrangement, elle me faisait de plus en plus de peine et j'avais comme une folle envie de la garder avec moi mais je ne pouvais pas, je n'avais pas le temps de m'occuper d'une petite fille, mon travail me prends trop de temps. Je respire un coup et me lance pour lui dire ce que je dois lui dire ❝ Enora... Le Shérif a fait des recherches sur tes parents et, ils ne sont pas en ville. Il n'y a aucunes traces de tes parents ici... Ils t'ont abandonnée ma chérie. Je suis vraiment désolée... ❞, je voyais des larmes perler au coin de ses yeux et cela me faisait de plus en plus de peine, je devais faire quelque chose. ❝ Ne t'inquiète pas ma puce, tu peux rester à Storybrooke, je vais te trouver un endroit où aller où tu seras très bien... ❞
Courage petite soeur, Fais un voeu chaque fois que tu pleures. Redresse-toi au lieu d'avoir peur. Quelqu'un t'attend là-bas. Souris petite soeur, même quand tu as envie d'avoir peur. Le bonheur est tout près, il existe. Quelqu'un t'attend là-bas. Garde toujours une prière dans ta poche et tu y verras plus clair. Ne t'en fais pas, la nuit s'en va. Ne vois pas le monde à l'envers. Confiance, petite soeur, tes espoirs seront réalités. Il te faut du courage petite soeur, quelqu'un viendra pour t'aimer
Hein ? Quoi ? Comment ça abandonné ? Non non ce n’était pas vrai, elle avait rien compris à mon histoire ! Mes parents jouaient à cache-cache et il fallait que je les retrouve… Je regardais Graham avec de grands yeux pleins d’espoir, histoire qu’il m’appuie, qu’il dise à cette Regina qu’elle avait rien compris du tout. Mais au lieu de ça, l’un et l’autre me regardait avec des yeux pleins de tristesse et de pitié… C’était la première fois que ça m’arrivait de voir un tel regard braqué sur moi et je n’aimais pas ça, mais alors pas du tout et je ne le savais pas encore mais… Je garderais cette impression toute ma vie, même en grandissant, je ne cesserais d’avoir du dégoût pour ce regard de pitié si frappant. Je commençais à paniquer, je me revoyais avec eux, me demandant de ne pas tricher. C’est vrai que j’avais entendu un bruit de voiture au loin mais… Non c’était impossible…
Des larmes s’étaient mises à pointer au bord de mes yeux. J’avais plus de papa, plus de maman… J’avais fait trop de bêtises, c’est ça ? Je les avais déçue… Pourtant que m’étais excusée quand j’avais fait tombé le bocal du poisson, et j’avais reçu une fessée… J’avais cru que c’était suffisant… Pourquoi ils m’avaient laissés comme ça ? Je revoyais l’histoire du petit Poucet, eux aussi s’étaient fait abandonnés dans les bois… Mais ils étaient entre frères et sœurs eux… Moi j’étais… Ben j’étais toute seule… J’avais fermé mes yeux et je m’étais mise à pleurer, pas trop fort, j’aimais pas hurler, plutôt en silence. Et je faisais quoi maintenant ? J’allais où ? Qui allait m’aimer ?
- Non c’est pas vrai ! Ils m’ont pas abandonné tu m’entends ? T’es méchante, voilà ce que t’es ! T’es qu’une méchante, comme dans les contes d’histoire et c’est parce que t’es toute seule et que t’es pas aimé que tu veux me faire du mal.
J’avais rouvert les yeux, je fusillais du regard Regina. Mes larmes continuaient à couler, je sanglotais mais ma voix avait été forte, j’avais presque crié et mes petits poings étaient serrés. Au fond de moi, j’avais compris qu’elle avait raison, je le savais, mais je ne voulais pas l’admettre. J’étais en colère, en colère contre papa, en colère contre maman mais ils étaient pas là pour m’entendre alors je me défoulais sur Regina. J’étais en colère parce que je l’avais entendu me dire qu’elle allait me trouver un endroit où je serais bien à Storybrooke… Comment je pourrais être bien dans cette ville pourrie ? J’étais toute seule ! Me voyant folle de rage comme ça, Graham avait décidé d’intervenir. Il s’était mise à genoux pour être à ma hauteur, et il avait pris ma tête dans ses mains pour me calmer. Il me disait que tout le monde serait gentil avec moi et que bientôt, je serais heureuse ici, même si je ne le voyais pas encore :
- Oui mais je suis toute seule… J’ai plus de maman et j’ai plus de papa… C’est qui qui va me raconter mes histoires ? Et me faire des gaufres ? Et me gronder ? Je vais aller dans un orphelinat, hein ?
Il s’était contenté de me dire qu’on trouverait une solution et que je devais aller prendre mes affaires. J’étais retournée dans le salon en trottinant, me ressuyant les yeux avec les manches, même si je continuais à hoqueter avec tristesse. J’avais récupéré mon petit sac avec lequel j’étais arrivée. Y’avait rien dedans, juste une petite bouteille d’eau, mon doudou et une pomme toute rouge. C’était les préférées les pommes rouges. Je récupérais mon doudou et ma pomme avant de refermer le sac. Je le mis sur mon dos, fourra mon pouce droit dans la bouche, le doudou soutenu par les quatre autres doigts et récupéra la pomme dans la main gauche. En revenant avec les deux personnes je sortais mon doigts de la bouche et tendait la pomme à Regina.
- Tiens… C’est pour dire pardon. C’est pas vrai, t’es pas une vraie méchante. Je sais que t’es gentille même si on le voit pas toujours. Les pommes rouges c’est mes préférées, elles ont une super belle couleur et elles sont toutes sucrées. Elle est pour toi. C’est pour dire pardon. Pardon.
Je me dirigeais vers Graham en remettant mon pouce dans la bouche. Je lui pris la main de la main gauche. J’étais épuisée, je voulais dormir. Je me retournais quand même encore une fois vers Regina et lui dit :
- Il faut que t’y pense pour le tabouret des petites filles tu sais. C’est important…. Si un jour je reviens chez toi…
On avait repris notre marche vers la sortie avec Graham. Il avait posé la main sur la poignet et Regina avait parlé.
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Une promesse est une promesse, quand je fais une promesse, je l'a tiens toujours. Ne regrette plus ton ancienne famille, n'aie pas peur, aie confiance en moi car je serais toujours là pour toi.
You're not alone
Elle pleure. Je devais m'y attendre, faut s'y attendre quand tu annonces à une gamine de quatre ans que ses parents l'ont simplement laissée là, au bord de la route, comme un chien qu'on abandonne avant de partir en vacances, c'est sûre qu'elle va pas être contente. Je respire fort et essaie de ne pas pleurer moi aussi car elle me fait de la peine la petite et la voir comme ça, c'est pas facile et ses paroles me font également de la peine. Elle me voit comme la méchante, qui lui ment et ses mots me touchent au fond de moi.
Oui je suis peut être la Méchante Reine et peut être que mon coeur est aussi noir que le charbon mais je suis capable d'aimer et cette petite, elle a quelque chose de différent, et elle me fais de la peine. Elle a l'air si innocente, si douce, si gentille, et lorsqu'elle finit par parler d'Orphelinat, c'est là que l'idée fuse dans ma tête. Je ne veux pas qu'elle aille dans un Orphelinat, il ne faut pas, je veux qu'elle sois heureuse, je ne veux pas qu'elle vive toute seule, sans une réelle famille qui l'aime.
J'écoutais ses demandes auprès de Graham. Elle avait besoin d'une mère qui soit là pour elle. Elle avait besoin de quelqu'un qui lui raconte des histoires, qui l'a gronde quand elle fait des bêtises, qui soit là pour la consoler quand elle pleure. Et puis, elle a raison Enora, je suis seule, personne ne vis avec moi, personne ne m'aime réellement mais peut être qu'elle... Elle peut peut être combler ce trou que j'ai dans le coeur. Alors qu'elle va chercher ses affaires dans le salon, je me relève et m'adosse contre le mur avant de la regarder revenir et de lui sourire quand elle vient vers moi.
Elle me souris et me tends une jolie pomme rouge avant de me dire qu'elle s'excuse, que je suis pas une vraie méchante et que les pommes rouges, c'est ses préférées, qu'elle les aime parce qu'elles sont sucrées et elle me dis encore une fois pardon. Je m'accroupis pour être à sa hauteur et la regarde avant de prendre la pomme et de l'embrasser sur le front, posant ma main sur son joli visage.
-Nous avons quelque chose en commun ma puce, moi aussi je raffole des pommes rouges et tu sais, je ne t'en veux pas pour tout à l'heure.
Elle était si mignonne, son doudou à la main, elle étais retournée vers Graham et lui avait pris la main et moi je restais là, avec la pomme rouge dans la main et l'idée de garder Enora avec moi qui ne cessait de me trotter dans tête comme une idiote. Perchée sur mes dix centimètres de talons, je semblais plus grande à mesure que la petite puce se dirigeait vers la sortie mais ce fut au moment où je croisa à nouveau son regard que je me rendis compte que je voulais la garder avec moi.
Graham posa sa main sur la poignée mais je me dirigea vers lui avant de l'arrêter et respira un bon coup avant de poser la pomme sur la petite table prêt de la porte et baissa le regard vers Enora avant de le relever pour faire face à Graham.
Et si Enora restais avec moi ? Elle a raison pour le tabouret, faudra que j'en achète un mais c'est pas grave, je le ferais et puis, elle n'a plus ses parents et moi je vis toute seule dans cette grande maison. Elle n'a qu'à rester avec moi, fais moi confiance, je m'occuperais bien d'elle.
Graham baissa son regard vers la petite qui approuva d'un signe de tête et je l'a pris dans mes bras avant que Graham n'ouvre la porte pour quitter le Manoir, refermant derrière lui. Je croisa à nouveau le regard d'Enora et lui souris.
¤¤¤ Elipse de Temps ¤¤¤
Le repas était terminé, j'avais tout rangé et je m'étais rapidement rendue compte que je n'avais pas de lit d'enfant pour elle mais je m'en moquais, elle passerait sa première nuit dans mon lit avec moi et puis on s'en occuperais toutes les deux le lendemain. Je lui avais fait prendre un bain, histoire qu'elle se débarbouille et je lui avais donner un tee shirt qui lui était cinquante fois trop grand mais je l'avais raccourci pour qu'il lui aille bien avant de l'accompagner dans ma chambre, je n'allais pas dormir tout de suite, j'avais encore quelques choses à faire.
C'est donc moi aussi en pyjama que je laisse Enora grimper dans mon lit avant de remonter la couverture sur elle et de l'embrasser sur le front, ne la quittant pas du regard, à genoux à côté du lit. Ma main posée sur sa joue, je lui souris.
Tu ne seras plus jamais seule, je veux que tu oublies toute cette histoire Enora, je veux que tu tiennes simplement compte du fait que je vais te garder avec moi et que jamais je ne t'abandonnerais. Dès demain, on ira acheter ce qu'il faut pour que tu ais une jolie chambre rien qu'à toi et puis pleins de vêtements rien que pour toi mais je souhaiterais simplement une chose, c'est que tu acceptes de t'appeler Alexis désormais, en signe d'une nouvelle vie qui commence. Tu es d'accord ?
J'attendis une réponse de sa part et pris le temps de lui raconter une histoire pour qu'elle puisse s'endormir facilement. Puis je fis ce que j'avais à faire avant de la rejoindre un peu plus tard, je posa mon regard sur la petit fille qui dormais à point fermé et ferma les yeux à mon tour, me laissant emporter par les bras de Morphée.
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Alexis E. Child
« Allez dans la Lumière. C'est au détour d'une Ombre que nous attends le Mal. »
| Avatar : Kaya Scodelario
Tu es comme tu es... mais malgré les erreurs, tu me rends parfois la vie de maman célibataire plus douce...
Courage petite soeur, Fais un voeu chaque fois que tu pleures. Redresse-toi au lieu d'avoir peur. Quelqu'un t'attend là-bas. Souris petite soeur, même quand tu as envie d'avoir peur. Le bonheur est tout près, il existe. Quelqu'un t'attend là-bas. Garde toujours une prière dans ta poche et tu y verras plus clair. Ne t'en fais pas, la nuit s'en va. Ne vois pas le monde à l'envers. Confiance, petite soeur, tes espoirs seront réalités. Il te faut du courage petite soeur, quelqu'un viendra pour t'aimer
Elle m’avait dit qu’elle ne m’en voulait pas pour tout à l’heure et qu’elle aussi elle aimait les pommes rouges. J’étais contente. Mais le moment où j’avais été le plus contente c’est quand elle m’avait proposé de resté avec elle. Elle n’était pas ma maman, je ne la connaissais pas mais je savais qu’elle serait gentille avec moi. Je le savais parce que d’abord elle avait été méchante et qu’ensuite elle avait changé. Et puis j’étais encore libre de changer d’avis mais pour l’instant j’avais une grande maison, j’avais une madame qui m’aimait bien et elle était super belle sa maison…
Ellipse de temps
C’était trop bon ce qu’elle avait fait à manger Regina. Des lasagnes, c’était des grosses pâtes toutes plates avec de la viande, de la sauce tomate, de la béchamel tout ça tout ça. Elle avait cuisiné et j’étais restée là à la regarder faire en chantonnant, le pouce dans la bouche. J’avais rien d’autre à faire, je pouvais pas aller jouer, j’avais pas de jouet. Mais on avait parlé et finalement je m’étais rendue compte que j’avais raison : c’était pas une vraie méchante Regina. On avait discuté en mangeant et puis elle m’avait dit que c’était l’heure d’aller au bain.
D’habitude j’aimais pas trop ça moi le bain, surtout quand j’étais en train de jouer, j’aimais pas qu’on me dérange. Mais là, j’étais vraiment contente, l’eau chaude me faisait du bien et elle avait un peu joué avec moi dans l’eau. Puis elle m’avait dit qu’elle n’avait pas de lit pour moi et que je devrais dormir avec elle pour la première soirée. Papa et Maman me laissait jamais dormir avec eux à la maison et même si je savais que ce soir-là c’était quelque chose d’exceptionnel, j’étais contente d’être avec elle, parce qu’on rigolait bien et que son lit était grand comme un géant.
Je m’étais hissée – non sans difficulté – en haut du lit et m’étais installée confortablement dedans, le dos contre le gros édredon que j’avais pour dormir. Regina avait remonté la couverture vers moi pour que je n’ai pas froid et m’avait fait un bisou sur le front… comme maman. Puis elle m’avait dit quelques mots. Des mots que je ne savais pas encore à ce moment-là qu’ils me marqueraient toute ma vie, que je serais capable de m’en souvenir mot pour mot bien des années après et que j’entendrais encore sa voix, que je verrais encore son visage au moment où elle me les avait dit. J’avais eu les larmes aux yeux quand elle m’avait dit qu’elle ne m’abandonnerait jamais. J’étais encore trop jeune pour être touchée par cette belle promesse, ces larmes étaient juste des larmes de tristesses parce qu’elle me rappellait que je n’avais plus de famille, et me faisait remarqué que jamais Maman ni Papa ne m’avait promis une telle chose. A cet instant, j’aurais voulu que ce soient eux, pas Regina, qui soit à côté de moi. Mais elle chassa rapidement mon malheur en m’expliquant que le lendemain nous irions acheter ma nouvelles chambres et des vêtements rien qu’à moi. J’avais eu un grand sourire qui avait fait couler mes larmes au bord des yeux mais je les avais vite essuyés. Puis elle m’avait fait une demande.
Elle voulait que je m’appelle Alexis… C’était bizarre… C’était mon deuxième prénom mais je ne l’entendais jamais. Enora c’était beaucoup plus beau… Mais est-ce qu’elle m’abandonnerait si je disais non ? Et finalement, est-ce que c’était pas mieux de recommencer à zéro ? Je réfléchis quelques instants avant de finir par hocher la tête. D’abord lentement, de manière incertaine, puis plus rapidement, j’étais décidée à m’appeler Alexis.
Puis m’avait raconté une histoire, comme maman, et je l’avais écouté avec attention, le pouce dans la bouche, tout en jouant avec le t-shit qu’elle m’avait donné pour dormir de mon autre main. Enfin, elle disparut et les ténèbres m’enveloppèrent. Pour une fois, je n’avais pas peur. Je réfléchissais. La chose qui avait vraiment fait peur aujourd’hui, c’était de me retrouver toute seule sans personne et maintenant j’avais Regina. Oui… Regina. Ce n’était pas Maman, pour moi il n’y avait qu’une Maman. Mais elle remplirait le rôle de remplaçante et peut-être qu’un jour… oui… un jour, elle l’enlèverait entièrement de mon esprit et ce serait elle ma Maman… Mais pour cela il me faudrait du temps et pour le moment… J’avais juste besoin de dormir pour oublier cette journée horrible… qui finissait bien.