« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
amais de ma vie, aussi longue fut elle je n'avais aussi peur qu'actuellement. Non, même durant la guerre des Ogres, quand j'étais simplement mortel, je n'avais pas eu aussi peur, ni même senti si impuissant. Oui impuissant voilà un terme bien trouvé. Ils avaient réussi à tuer le Dark One, le Ténébreux. Mais idiots qu'ils étaient ils m'avaient laissé en vie, ils m'avaient laissé ma dague. J'avais toujours des pouvoirs magiques, mais si peu... Pourquoi ils ne m'ont pas tué, voilà ce qui m'obsède. Et si je veux survivre une seule option s'offre à moi, Neverland! Pourquoi, mais parceque d'où croyez vous que la dague provient... Êtes vous donc si peu attentif aux détails. Bon ça veut dire que je vais voir Pan, ça ne m'enchante guère... Mais avant toute choses, il n'y a qu'une seule personne qui peut m'y amener, Hook... Dans un nuage de fumée pourpre j’apparais sur le Jolly Roger, j'ai bien assez de pouvoir pour tuer le pirate, et ce n'est pas l'envie qui me manque. Mais j'ai besoin de lui... Je me contrôle, ma survie en dépend. Il est sur le pont de son rafiot... Pourquoi lui, pourquoi ce bateau... J'aurai pu demander à Sparrow, mais non le Pearl ne m'était d'aucune utilité. D'une voix mielleuse, je disais à Hook.
- J'ai un deal pour toi Deary, tu m'amène à Neverland et je ne te tue pas...
Parcontre sa nouvelle copine, voir même sa fille, ça pouvait être commique de les massacrer à notre retour de Neverland. Javais ma dague dans la main, et ce qu'il me restait de magie personnelle. En résumé, j'étais paré pour le voyage...
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Killian Jones-Swan
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Ne pas m'y attendre était un euphémisme. De toutes les personnes qui pouvaient me rendre visite sur mon navire il est bien le dernier à qui j'aurai pensé ! Pourtant, avec l'histoire de Belle c'était un peu prévisible... Mais je ne pensais pas qu'il viendrait aussi rapidement à moi. Le plan que j'ai négligemment laissé en vrac dans ma cabine n'est pas encore achevé. Je ne suis pas prêt pour lui ! Loin de là.
C'était sans doute pour ça que j'ai sursauté comme jamais quand il est apparu devant moi sur le pont du Jolly Roger. Pris de surprise j'ai même lâché la bouteille de rhum que je tenais dans la main, la regardant avec tristesse s'écraser au sol. La rage a ensuite fait place à la surprise, je dégaine mon épée avec une rapidité sans égale la pointant face à lui, ne laissant que la distance de mon sabre entre nous.
Je laisse sortir un rire jaune en entendent sa proposition des plus absurdes. Il est sérieux ? Je me tiens face à mon ennemi juré tous les muscles tendus à l'extrême prêt à bondir au moindre faux pas de sa part. Je sais très bien que je ne peux rien contre le Ténébreux, mais je mourrais avec joie en essayant !
« Tu es venu jusqu'à moi pour me dévoiler ta bonté d'âme c'est ça ? Je suis touché tu sais... Et qu'est-ce qui te fait penser que ma vie m'importe autant ? Je me suis juré de ne plus jamais mettre les pieds sur cette île maudite, ce n'est certainement pas y retourner à tes côté Crocodile ! Je préfère mourir que t'aider en quelque manière que ce soit ! »
Je lui fais un sourire triomphant. J'ignore pourquoi il veut aller à Neverland, mais jamais au grand jamais je ne l'aiderai.
« Malheureusement pour toi le Jolly Roger est le seul à pouvoir t'y conduire. Et en aucun cas tu ne pourra me forcer à faire voile là-bas... Je crains fort que tu ne te sois déplacé jusqu'ici pour rien... »
Mon navire m'est lié d'une certaine manière, il ne pourra pas se servir de la magie de Jolly sans moi à son bord. Il est piégé ici. Je m'avance un peu plus, la pointe de mon épée lui touchant le torse, mes yeux lançant des éclairs dans sa direction. Comment diable a-t-il pût venir jusqu'à moi pour solliciter de l'aide ?! Est-il désespéré à ce point ? Moi qui pensais que le Ténébreux ne connaissait aucune limite à part une seule... L'arme qu'il tient dans sa main et que je meurs d'envie d'acquérir. Nous avions passé un deal la concernant et sa visite marque la concrétisation de celui-ci. Il ne repartira pas de ce navire sans une égratignure.
Diana avait besoin de réfléchir de se poser,après le départ de Lancelot elle était entrée dans l'océan. Elle y était restait de longues heures. Mais quelque chose s'agitait dans l'eau, quelque chose clochait. Elle avait assez travaillé avec Di' pour savoir que ce n'était pas la déesse et le Trident. Non mais elle sentait que quelque chose, enfin quelqu'un voulait lui parler, l'eau fremissait autour d'elle. Elle remonta alors à la surface pour faire face à un homme. Il la regardait avec une neutralité déconcertante. Diana se méfia mais alors qu'elle n'était même pas sorti totalement sur la barge il se mit à parler.
- " Enfin vous daignez répondre... Votre pirate est en danger, Rumplestilskin est sur son bateau. Je serai vous je crois que je me dépêcherais. Cette information ne vous coûtera rien..."
Il disparu avant même qu'elle puisse lui poser une question, alors elle ne réfléchit pas, dans une fumée bleu ciel elle disparu et apparu sur le Jolly Roger. Elle détestait se servir de la magie, certes, mais parfois il n'y avait pas le choix. Et la peur qui assaillait son coeur à la mention de Mr. Gold et Killian en face à face... Non peu lui importait d'utiliser la magie, peu lui importait de se mettre en danger, elle mettrait tout ses pouvoirs et savoirs en actions contre le Ténébreux... Peu lui importait ce que celà aurait en conséquences pour elle, peu lui importait son sort à elle. Killian, il fallait sauver Killian, voilà la seule chose qui comptait... Elle trouva les hommes face à face , armes en mains, elle les aspergea tout les deux. Non sincèrement elle savait qu'elle ne faisait pas le poids face au Dark One, mais elle n'allait pas laisser les choses empirés entre l'homme qu'elle aimait et le sorcier le plus puissant de la ville.
- " Mr. Gold, Killian, ça ne sert à rien de se battre... "
Puis elle se fraya un chemin, se plaça clairement entre Rumple et Killian. Elle enttendais les propos de Killian mais l'ignorait. Elle regardait droit dans les yeux le Crocodile comme disait Killian. D'une voix très calme, trop calme elle lâcha.
- " Mr. Gold, Killian n'a aucun pouvoir. Le Ténébreux serait il donc devenu tellement lâche qu'il s'en prend à des personnes sans pouvoir... "
Elle fut alors suspendu dans les air, comme si on l'etouffait, qu'on lui écrasait la trachée. Elle essayait de gagner du temps, toujours gagner du temps. Elle espérait au fond d'elle que Killian aurait trouvé un moyen d'arrêter le Ténébreux, elle n'était là qu'en soutient. Concentrant son pouvoir sur son élément elle fit tomber Gold par une vague qui passa par desssus le pont du bateau. En tombant il l'avait laché, lui permettant de reprendre son souffle. Elle reprit la parole.
- " Attaquer une personne qui a mon pouvoir sur un bateau entourée d'eau, ce n'est pas le plus malin Ruplestilskin... "
Elle le provoquait, il fallait qu'il soit trop concentré sur elle, pour oublier Killian. Il fallait qu'elle gagne du temps... Par l'océan elle transmit un message à Diane. Que si il lui arrivait quelque chose que la déesse s'occupe de ses enfants et garde un oeil su Killian. L'eau donnerait le message à la déesse. Di' comprendrait, elle savait que Lady Lake la considérait comme une amie, non comme une déesse. C'était une demande d'une amie qui sent sa fin proche. Car soyons sérieux, elle ne survivrait pas si elle devait affronter Mr. Gold. Elle n'avait pas le niveau, elle n'avait pas utilisé la magie depuis tant de siècles...
tupide pirate. Crois tu que je serai venu sans le pouvoir de te forcer. Hook, tu me déçois tellement. Il est bien aussi impétueux et ne semble pas avoir souvenir du passer, de qui je suis. Il me menace de son épée, ridicule bout de métal. Mais qui pourtant me serai fatal à présent, je hais de me sentir impuissant de la sorte. Nous sommes si proche, je n'ai qu'à tendre le bras pour lui arracher le coeur de sa poitrine. J'ai dit que je ne le tuerai pas, je n'ai pas dit que je n'en ferai pas ma marionnette. Mais alors que j'approche ma main, je me retrouve couvert d'eau. Je regarde alors la femme qui se place entre moi et le pirate. Comment Diable à t'elle réussit à se glisser dans se si faible espace. Peu importe. Ses paroles me font serrer ma mâchoire, comment ose t'elle. ALors sans effort je la suspend dans les airs, je ne suis peut-être plus immortel, mais j'ai toujours des pouvoirs je vous signale. J'aime mes pouvoir, j'aime le pouvoir tout cours d'ailleurs.
- Miss Lake, ne me cherchez pas trop...
Je regarde alors le Capitaine du vaisseau.
- Et toi Daery, si tu ne veux pas voir encore la femme que tu aime mourir sur le pont de ton navire, je te conseille de coop...
Je ne peux pas terminer ma phrase, qu'un forte vague me balance au sol, perdant alors maîtrise de mon sort sur la Dame du Lac. Elle me défie, sérieusement... En temps normal, je n'aurai pas tergiversé, mais il fallait qu'elle vive, autrement Hook ne m'amènerait jamais à Neverland. Je lançais sur elle un sort de ma propore création. Elle s'éffondrait au sol, on aurait pu la croire morte alors d'une voix froide je dis à Hook.
- Malheureusement pour elle, elle n'a pas de True Love pour la sauver... Donc si tu veux qu'elle vive Daery, tu vas devoir coopérer et m'amener à Neverland...
Mais rien ne se passa comme prévu, et le sang coula, mon sang...
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« His eyes were of the blue of the forget-me-not, and of a profound melancholy, save when he was plunging his hook into you, at which time two red spots appeared in them and lit them horribly. »
Honnêtement, ils doivent arrêter de se téléporté sur mon pont sans prévenir ! Ils pourraient toquer avant je ne sais pas... Demandé l'autorisation, on ne rentre pas chez moi comme dans un moulin par l'enfer ! Je regarde Diana les yeux écarquillés quand elle nous asperge tous les deux d'eau se plaçant entre nous. Mais qu'est-ce qui lui prend ?! J'ai remarqué la main de Rumple s'approcher lentement de mon cœur. Elle vient sans doute de me sauver la vie. Mais est-ce que c'est ce que je voulais vraiment ? Je n'ai aucune crainte de la mort, j'embrasserai avec joie l'ange de la mort quand il me prendra sous son aile. Mais toutes ses pensées furent chassées de mon esprit. J'avais Leÿlin et Diana à présent. Je ne pouvais plus penser à ce genre de mission suicide...
« T'es folle ou quoi ! Laisse-moi réglé ça ! »
Autant parler à un sourd. Je regarde paniqué la femme que j'aime converser avec le crocodile... Elle est folle... espèce d'inconsciente ! Si on s'en sort tous les deux elle va m'entendre ! Je lui avais dit de ne pas s'en mêler ! Le pire pourrait arriver... Et aussitôt j'y ai pensé que cela se produit. C'est le cœur battant à rompre ma poitrine que je vois pour la deuxième fois de ma vie le crocodile menacer la femme que j'aime. Je m'attends presque à ce qu'il m'enchaîne de nouveau à ce maudit mât. Non... pas encore une fois !
« Relâche-la ! Ça ne concerne que nous ! Arrête d'agir comme un lâche et affronte-moi directement ! »
J'étais sur le point d'accepter les termes de son contrat quand je sais le bateau se secouer dangereusement. J'évite de justesse une vague s'effondrant sur le pont de mon navire entraînant le Ténébreux avec elle, libérant alors Diana de son emprise. Apparemment elle peut se débrouiller elle-même... Je profite que le Crocodile soit à terre pour verser le contenu d'une fiole que je transportais avec moi sur la lame de mon épée. Poison venant tout droit de Neverland. Si cela ne suffisait pas à le tuer, au moins il sera affaibli un certain temps. Enfin... normalement. Avec de la chance.
« NON ! »
C'est avec un hurlement à m'en faire briser les cordes vocales que je vois le Crocodile lancer un sort à Diana. J'arrive par justesse à la retenir dans mes bras avant qu'elle ne tombe au sol, me laissant entraîner avec elle dans sa chute. Dans ma tête je ne cesse de rejouer la scène d'il y a plusieurs siècles à bord de ce même navire... moi tenant la femme que j'aime dans mes bras alors que ce même monstre vient de lui ôter la vie. Des larmes commencent à s'échapper quand ce monstre m'annonce qu'elle est simplement maudite. Il croit m'avoir avec son marchandage ? Je sais très bien qu'il n'en fera rien... Toutes les malédictions peuvent être rompus... je trouverai un moyen.
Je me relève les yeux assombris de rage, en même pas deux pas je me jette sur lui empalant mon crochet dans sa gorge en un hurlement de rage. J'ignore comment j'ai pu être aussi rapide et comment j'ai réussi à atteindre ma cible... l'adrénaline certainement. C'est avec surprise que je vois du sang s'écouler de lui... Comment ? Un objet aussi simple que mon crochet ne pouvait le tuer, ni même le blesser ? Alors, pour quelle raison est-il en train de mourir dans mes bras, s'accrochant à moi comme à son ultime bouée, s'étouffant dans son propre sang ? Je m'approche de son oreille lui murmurant ces dernières paroles.
« Je t'ai promis que ce jour arriverait il y a des siècles de ça... et je tiens toujours mes promesses... »
Pour finir le travail je plante mon épée dans son cœur transperçant littéralement son corps. C'est avec un plaisir malsain que j'observe sa vie s'éteindre petit à petit à travers ses yeux. D'un coup sec je retire sabre, laissant ma victime tombait avec fracas sur le sol peignant de rouge le pont du Jolly Roger. Le laissant terminer sa misérable vie dans l'agonie et la solitude. Je me saisis de sa dague où je peux déjà voir son nom commencé à disparaître progressivement.
Je reviens ensuite paniqué jusqu'à Diana qui est encore étendu au sol comme si la vie l'avait quittée, m'agenouillant à ses côtés... Laissant tomber la dague sur le sol. Je pose sa tête sur moi, lui caressant le visage d'une main tremblante replaçant une mèche qui lui barrer le visage. Mes larmes se mélangeaient au sang du ténébreux encore présent sur moi. Je la maintiens dans mes bras ne la quittant pas des yeux attendant une réaction, rien qu'un simple mouvement de sa part.
« Diana reviens-moi je t'en supplie... Je ... »
La boule dans ma gorge bloquait tous ses mots que je voulais tant lui dire. Quel est le but de cette victoire si je ne l'ai plus à mes côtés. Si je ne peux plus la voir sourire ou la tenir contre moi. Voir son visage si paisible quand elle dort, l'entendre me réprimander pour mes gamineries avec ma fille. Quel est le but si je ne peux plus l'aimer ? Je peux l'avouer maintenant, jamais je n'ai cru possible de pouvoir aimer quelqu'un comme je l'aime actuellement. Je pensais avoir connu l'amour au côté de Milah, mais avec Diana... c'est tellement plus intense... Je n'aurai jamais cru vivre une chose pareille.
Je pose mon front contre le siens ma main posé contre sa joue. « Je t'aime. » Je me penche pour l'embrasser une dernière fois. J'étais loin de m'attendre à ce qui allait suivre... Aussitôt mes lèvres touchent les siennes que je sens tout mon amour pour elle s'embraser à l'intérieur de moi, je pouvais même sentir le navire tangué légèrement comme s'il avait reçu un choc... Je ne prête attention à aucun de ses détails jusqu'à ce que je sente Diana répondre à mon baiser.
Attendez... Quoi ? Je brise le baiser pour la regarder bien vivante et réveillée dans mes bras. Je ne peux retenir ma joie, la serrant contre ma poitrine laissant échapper mes derniers spasmes. Je soupire de soulagement laissant mon visage plongé dans ses cheveux humant leur parfum. « Je pensais t'avoir perdu... Ne me refait plus jamais ça ! » Espèce de femme des plus stupides, inconsciente ! Non ça je n'allais pas lui dire à haute voix... Je la regarde ensuite les yeux remplis d'interrogation. Mais que diable s'est-il passé au juste... « Comment... tu étais presque morte... je t'ai embrassé et... » Je la regarde les yeux écarquiller. Réalisant tout d'un coup... Ne me dites pas que c'est ce fameux true love kiss dont David n'arrête pas de me rabâcher les oreilles par pitié... en même temps ça serait tellement probable...
Diana avait essayait de se défendre mais face au sort inconnu qui la frappa elle ne put rien faire. Elle entendait tout, elle avait conscience de ce qui se passait autour d'elle. Mais elle ne pouvait pas bouger, elle avait à peine assez d'énergie pour respirer. Elle mit toute ses dernière force à remplir ses poumons et tout son corps d'eau... Plus il y aurait d'eau et plus elle tiendrait en vie. Elle ne voyait rien. Elle avait envie de hurler. Prisonnière de son corps, elle ne pouvait pas empêcher Killian de tuer le Crocodile. Elle avait entendu le cri horrifié de Killian quand le sort l'avait frappé. Elle avait senti son corps rattrapé par celui de Killian. Oui elle entendait, oui elle ressentait. Mais rien ne trahissait de cette conscience. Killian la laissa un bref instant avant de revenir prés d'elle, avant de la reprendre dans ses bras. Elle aurait tout donné pour lui dire qu'elle l'aimait, que tout irait bien. Elle n'avait jamais eu peur de la mort. Mais a présent qu'elle en était si proche, à présent que le bonheur qu'elle pensait possible avec Killian, ce bonheur complet puisqu'elle avait retrouvé Lancelot et qu'elle était convaincu de pouvoir améliorer les relation entre l'homme qu'elle aimait et leur fille... La mort lui semblait bien triste... Puis elle ressentit une douce chaleur sur ses lèvres... Le baiser de Killian avait un gout de sel. Des larmes... Le pirate pleurait pour elle... Son coeur se sera et alors l'oxygène revint, elle bougea ses lèvres contre celles du pirate. Une seule chose était plus puissante qu'un malédiction, l'amour véritable. Ainsi, elle aimait Killian ça elle le savait, mais par ce qu'il venait de se passait elle pouvait dire que le pirate était son True Love. Il la regardait abasourdi. Elle posa sa main sur la joue du pirate ne détournant pas son regard chocolat de celui océan du pirate.
- " C'est l'amour véritable Killian. On ne le trouve qu'une seule fois tout au long de sa vie. "
Une larme perla sur la joue de Diana. Elle avait trouvé son TL, elle avait failli mourir pour le protéger, et lui aussi... Elle regarda la dague du Ténébreux, elle vit le corps de Mr. Gold aussi. Alors qu'elle allait se servir de ses pouvoirs pour faire disparaître le corps au fond de l'océan. Elle vit Killian prendre la dague en main. Un homme aparru. Elle était trop fatiguée pour un nouveau combat... Peut-être que les mots suffirait.
- " Bonsoir, Diana Lake. A qui avons nous l'honneur? "
Elle avait passé assez de temps avec Di' et Nath' pour présentir qu'elle avait fasse à elle un Dieu. Elle espérait simplement qu'il soir comme ses amis... Elle regarda Killian, le suppliant du regard de ne pas provoquer ce nouvel arrivant. Mais les Jones n'en font qu'à leur tête n'est il pas?
Cela faisait un jour que j'inspectais Storybrook, postant des créatures et des soldats à tout les coins de la frontière. Elles étaient là et avaient disparues. La carte ne les montrait pas, c'était impossible. Artémis, Aphrodite, Hippolyte ... Pourquoi ? Pourquoi ?!! Vous n'aviez pas le droit de mourir ou de disparaître !
La vie avait quittée mes yeux et bientôt mon corps. Je n'arrivais à me mouvoir que grâce à ce brûlant et puissant désir de vengeance qui m'habitait. J'allais détruire cette planète si il le faut, plus rien ne compte. Je vais tout détruire ! Je veux tout détruire ! La vie n'a plus aucun foutu sens. Chronos, Jeremiel, Storybrook ... Allez tous vous faire voir ! Crevez ! Mourrez ! Je vais tous vous détruire. Rien ne m'effraie, plus rien ne peut m'arrêter. Depuis hier je ne suis plus un dieu, je ne suis plus Arès. Je suis une machine, je suis une arme. Mon âme crie, mon corps tremble et mes yeux pleurent. Ce monde est mort, j me fiche de ce qui va se passer mais il ne me survivra pas comme il a survécu Aphrodite et ma fille. Vous entendez bande de singes ?! Vous êtes morts, fichus. Si je n'ai pas essayé de contacter Chronos c'est parce que je ne veux pas que vous soyez soumis, je veux vous voir mort. Tous et surtout vous anciens habitants du monde des contes. Je vais tous vous tuer dans 7 jours.
7 jours pour un répit dont vous n'avez pas conscience. Vous êtes morts ! Vous n'aviez pas le droit de me la prendre ! Je les aimais toutes ! Même Artémis toujours aussi secrète qui se protégeait dans son armure, Aphrodite malgré ce qu'elle a pu me faire et ma fille. C'était ma fille ! Elle n'était pas mon premier enfant mais elle serait la dernière. Le chronomètre a commencé, 7 jours n'est pas assez pour faire un enfant. J'étais toujours ravagé par la mort de mes enfants mais chaque fois c'était par vieillesse ou par un combat honorable donc je me contenais, j'avançais. Mais cette fois ci on m'avait tout pris, ils m'avaient tout pris. Cette magie, cette ville. J'espère que Hadès a mit ces mondes à feu et à sang comme je m'apprête à faire.
Première victime le plus grand sorcier que certains pensaient capable de nous tuer : Rumplestinskin. Je le broierais, j'empalerais son corps démembrée dans le Centre Ville puis viendrait sept jours. Leur dernière semaine d'existence. Je n'arrive plus à penser, je n'arrive plus à ressentir quoi que soit. Que quelqu'un m'arrête ! Où es tu meurtrier de dieux ? Où es tu petit Godslayer, viens que je te broie tout les os de ton corps. D'abord le crocodile puis viendra la sorcière le jour d'après et ensuite nous verrons bien. Amusons nous de ces sept derniers jours !
Une créature m'appelle, me disant qu'elle a vue Rumplestinskin sur un bateau, je sens sa présence. Allons voir si tu peux réellement me tuer ! Je te promet que je t'offrirais la plus horrible des morts. J'arrive petit faiseur de tours ...
Je ne veux même pas me téléporter. Je rejoins le bateau à pieds, je profite de la marche. Qu'il m'attende, qu'il ne sache pas que j'arrive. Je le tuerais. Je vous tuerais tous et ça je ne le répèterais pas assez.
Je monte sur le bateau discrètement ... et je n'arrive pas à croire ce que j'aperçois. La bête est morte, leur plus puissant sorcier est mort. J'aurais aimé le tuer mais je n'ai pas eu le temps. J'aurais du transplaner...
Cependant, je vois que c'est un autre homme accompagné d'une femme, une amie d'Artémis qui plus est, qui l'ont tués. L'homme, habillé en cuir et maquillé d'eye liner tient la dague. Est ce lui ? Est ce lui qui m'a pris tout ce que j'ai ?! Il n'y a pas d'autre solution, seul un dieu aurait pu le tuer ou quelqu'un capable de nous tuer. Je suis trop fatigué de réfléchir, c'est lui. Je n'ai aucune véritable preuve mais mes larmes aveuglent mon jugement comme ils aveuglent ma vue. La dame se présente, je n'arrive même pas à parler. J'avance avec peine tout mon corps étant victime de tremblements incontrôlables. Je fais téléporter la sorcière en dehors du bateau et l'empêche via une barrière de venir. L'homme semble surpris, je crois même y sentir de la peur. Le nom a disparu de la bague, il baigne dans le sang de feu le plus grand puissant sorcier et son cadavre est tout proche. Je souris de manière malsaine et m'approche doucement de lui tandis qu'il se lèvre et brandit son épée. Je la fais disparaître et pose ma main sur son crâne tandis qu'il ne peut plus bouger. Feint il la faiblesse ? Il veut m'attaquer par surprise le serpent ! Une douleur inqualifiable nait alors en lui, le faisant tomber par terre et faisant saigner ses yeux et son nez.
Cependant, une fumée violette apparaît. Je sens alors comme une explosion de magie puis plus rien. Je m'en fiche, je dois juste tout détruire puis dans 7 ans je pourrais sourire à Aphrodite au sanctuaire, peut être me pardonnera-t-elle. Je me met sourire mais mon visage prit un autre ton en voyant le pirate se reprendre, la douleur disparue. J'essaye de le neutraliser, de le faire exploser mais ... rien. Je ne suis plus un dieu dans le vrai sens du terme ... je n'ai plus mes pouvoirs ! Je met à alors à crier tout en me mettant à califourchon sur Killian Jones :
Rends moi ma fille !
Je commence à le frapper au visage et me remet à crier :
Rend moi mes sœurs et Hermès !
Je continue à le frapper tout en lui criant dessus, j'ai tout perdu. Mes pouvoirs, ma noblesse, les femmes que j'aimais. Je pleure de plus en fort, donnant à ma voix un son bizarre :
Rend moi mes pouvoirs ! Rends moi Artémis ! Rends moi Aphrodite ! Rends moi Hippolyte !
Mais alors que j'allais lui infliger le coup qui allait le faire tomber dans l'inconscience, je me fais éjecter de l'autre bout du bateau par un jet d'eau. Je me cogne violemment contre la paroi, me faisant presque plier de douleur. L'attaque est finie, elle s'approche de moi et de son homme quand tout à coup je sors un colt python de ma poche et vise celui qui détient la bague :
Pourquoi as tu tué mes sœurs ?! Comment ?! Qu'est que nous t'avons fait ? Y avait il raison de tuer Artémis qui semblait plus joyeuse qu'avant ? Y avait il raison de tuer Aphrodite qui commençait à retomber amoureuse ? Et ma fille ?! Pourquoi ?
Je lui demande ça en titubant. Le coup m'a sonné, je vois légèrement trouble. J'ai l'air pathétique et je le suis. Je les garde en joue tout en me remettant à crier :
Apollon ! Apollon ! Viens m'aider !
Je chuchote à voix basse tout en fermant les yeux :
Je t'en prie aide moi ...
Je titube alors violemment et me jette sur le pont. Je suis hors du Jolly Roger tout en grimaçant de douleur à nouveau. J'ai l'épaule en compote et l'épaule écorchée et toujours pas mes pouvoirs. Je regarde le couple prêt à répondre à une de leurs attaques. Allez y tuez moi !
L'homme ne prononce pas un mot et téléporte Diana en dehors du bateau. Malgré sa faiblesse, têtue comme une mule elle essaya de remonter sur le navire de l'homme qu'elle aimait. Elle ne pouvait laisser Killian ainsi. Mais elle ne pouvait pas, il y avait comme une sorte de champs de force qui la bloquait. Elle se concentra sur l'eau, l'eau autour d'elle. Plus de pouvoir, il lui en fallait là maintenant. Killian était un mortel sans magie, que pouvait il faire face à un dieu qui semblait avoir perdu la raison. Alors devait son regard chocolat devenu noir par la colère et la frustration de ne pas pouvoir venir au secours de son pirate elle vit un nuage de fumé du même genre que celui de la malédiction se faire sur le Jolly Roger. Une fois le nuage disparu, elle pu monter sur le bateau. Elle avait entendu chaque nom énoncé par l'homme... et enfin elle arriva sur le pont, juste à temps pour éviter que Killian ne se prenne encore un coup au visage. Elle balança une puissante gerbe d'eau sur le Dieu, l'envoyant valser à l'autre bout du navire. Elle accouru près de Killian et l'aida à se mettre sur ses pieds. Et alors 'horreur se fit. Face à elle l'homme les menacé d'un revolver. Diana aida Killian a s’asseoir. Puis seule et les deux main en l'air en preuve de bonne foi
- " On se calme, on n'a rien fait à Di' ou à Hip', ni à vos frère et soeurs. J'ai aidé Di' pour son héritage récent au niveau de sa nouvelle arme. Diane est mon amie. Hippolite, je la considère comme ma fille dans un certain sens. Killian comme moi nous serioons bien incapable de faire du mal à un Dieu. "
Elle s'avança encore et s'agenouilla auprès du dieu. Elle abaissa son arme. Sa voix depuis qu'elle lui s'avançait vers lui était douce et son attitude n'avait rien d'agressive. Elle ajouta alors.
- " Je suis aussi amie avec Nathanaël. Calmez-vous. Je ne sais pas qui s'en prend à vous. Je ne sais pas comment Killian qui est dénué de toute magie à pue tuer Rumplestilskin. Mais une chose dont je suis certaine c'est que nous ne sommes ni l'un ni l'autre responsables du malheur qui semble s'acharner contre votre famille. "
A cet instant, Diana senti comme une sorte de frémissement des embrun autour d'elle. Diane avait reçu son message d'apelle à protéger ses enfants et son pirate si il lui arriver malheur. Elle fit un doux sourire à l'homme en face d'elle, et lui dit.
- " Plus tôt dans la soirée, quand je me suis mise entre le sorcier et l'homme que j'aime pour le protéger. Je savais que face au Ténébreux je n'avait aucune chance de vaincre. Je pouvais gagner du temps pour que mon pirate se sauve ou trouve une solution, mais je ne pouvais pas gagner.Via l'Océan j'ai demander à Di' de protéger mes enfants et mon pirate si je venais à mourir. L'océan vient de me donner la réponse de votre soeur. Elle est en vie, loin d'ici, mais en vie. Donc je recommence les présentation, moi c'est Diana Lake, alias la Dame du Lac des légendes Arthurienne. A qui ai je l'honneur? "
Elle lui tendait la main, comme on se présente la première fois à quelqu'un. Elle voyait bien qu'il n'allait pas bien. Elle n'allait pas lui tenir rigueur d'un manque de discernement passager. Il se présenta alors en lui serrant la main. Ainsi donc c'était Arès en personne, le dirigent de l'Olympe. Diana l'aida à se relever. Puis s'excusa auprès de lui. Elle voulait maintenant s'occuper de son pirate. Il fallait lui panser ses blessures. Alors qu'elle s’agenouillait près de Killian une nouvelle personne arriva sur le Jolly Roger...
Un appel me réveilla. Je me redressai brusquement de mon bureau sur lequel je m'étais assoupi, décollai la feuille éparse d'un dossier de ma joue et décrochai. Une voix qui m'était inconnue me révéla que Killian Jones et Rumpelstiltskin étaient en train de se battre sur le port.
"Hum ? C'est réellement fascinant..." dis-je. "Mais j'ai des affaires plus importantes à régler qu'une querelle de maternelle et franchem..."
Je me tus en plein élan. L'information venait de parvenir à mon cerveau. Le ténébreux face à un simple humain ? Le sommeil m'avait totalement quitté. Je raccrochai, attrapai mon long manteau noir et sortis en vitesse de la mairie.
Quelques instants plus tard, je me trouvais sur le port, observant la scène de loin. Un autre homme était présent, un qui avait du arriver après le coup de fil. A partir de l'instant où il posa le pied sur le navire, un nuage violet l'engloba. Lorsqu'il se dissipa, il tenta de faire quelque chose sans y parvenir. Je plissai des yeux. Je le reconnaissais. Jusqu'à maintenant, je ne l'avais vu que de loin, mais son charisme ne laissait pas de place au doute : Arès, le dieu de la guerre. Il entreprit de tabasser Killian Jones en hurlant qu'il lui avait pris ses soeurs et sa fille.
Je fis signe aux deux personnes qui m'accompagnaient de rester en arrière tandis que je m'approchai discrètement, me cachant derrière une caisse entreposée là. Je me collai tout contre et tournai la tête, obtenant un meilleur angle de vue.
Je tentai de comprendre ce qui se passait sous mes yeux. Arès vola quelques mètres plus loin sous l'impulsion d'une gerbe d'eau envoyée par une jeune femme, sans doute une magicienne. Il était de ce fait un peu trop près de ma cachette. Il se releva, fou de rage, et sortit une arme qu'il braqua sur le pirate à terre, toujours sur le bateau. Je me raidis, mais il titubait, il était incapable de viser. Son attaque était vaine. Il avait l'air si... vulnérable. Je déglutis avec peine, osant croire à l'incroyable. Et si c'était vrai ? Et si Arès avait perdu ses pouvoirs ?
La jeune femme qui s'appelait Diana parlait beaucoup, mais l'heure n'était pas aux longues envolées lyriques. Ce moment, je l'attendais depuis longtemps. Je ne remercierais jamais assez l'émetteur de cet appel anonyme.
Les mains dans les poches, je m'écartai de la caisse qui me cachait et m'avançai résolument vers le bateau. Je montai les quelques marches pour aller sur le pont, mais m'immobilisai au dernier instant. Le corps ensanglanté de Rumpelstilskin gisait sur le plancher du navire, les yeux révulsés, la peau déjà blême. Mon coeur manqua un battement tandis que je reculai d'un pas. Le Ténébreux... J'accordai à peine un regard au pirate dont la tête ravagée dodelinait légèrement, me retournai et dévalai les marches pour retourner vers Arès. Il me faisait face, l'air à la fois hagard et perdu. Cependant, son expression reprit toute sa fougue, la colère refit surface lorsqu'il vit qui j'étais.
"Vous avez tué le Ténébreux." balbutiai-je.
Je n'avais pas sorti les mains de mes poches. Je lui faisais face avec une certaine arrogance doublée d'un bel élan de stupidité. Puis, peu à peu, mon regard devint méprisant. J'extirpai mes poings tremblants de mes poches pour qu'il voit à quel point il avait dépassé les bornes.
Dans mon dos, Diana tentait de plaider en sa faveur, mais je n'écoutais rien.
"Vous savez ce que je pense ?" fis-je en plissant des yeux. "Je pense que les dieux ont suffisamment pris leurs aises à Storybrooke."
Je m'avançai encore, mon visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien. Je voulais qu'il voit à quel point je n'avais pas peur, même si mes genoux s'entrechoquaient et devaient faire un bruit de castagnettes. Il n'était plus qu'un homme. J'ignorais de quels pouvoirs était investi ce bateau, mais je me promis d'y regarder de plus près.
"C'est fini, Arès." susurrai-je. "Votre règne vient de prendre fin. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de M. Gold. David se chargera de vous lire vos droits."
Du coin de l'oeil, je vis Regina et David me rejoindre. Le shérif adjoint avait sorti les menottes mais semblait hésitant à les passer à un être divin ; quant à ma secrétaire très privée, elle gardait les paumes rivées au sol, prête à utiliser sa magie.
La colère d'Arès était palpable. Il se sentait insulté d’être traité comme un vulgaire humain. J'allais ajouter qu'on allait lui lire ses droits, jusqu'à ce que je réfléchisse qu'il n'en avait aucun. Il n'était pas un citoyen Storybrookien.
Je ne vis pas le coup partir. Son poing fila dans ma direction mais avant même qu'il ne heurte mon visage, Regina avait agi, créant une barrière magique entre nous contre laquelle sa main se fracassa. Il poussa un grognement de douleur. J'en profitai pour faire signe à David de lui passer les menottes. Il fallait en finir au plus vite. Curieusement, ce "triomphe" ne me mettait pas en joie. J'aurais pensé ressentir un certain soulagement, le début d'un espoir naissant. Au lieu de cela, j'étais crispé, perdu, anxieux. La machine était bien huilée et nous emportait tous en un lieu de cauchemar.
J'entraperçus le début de la fin quand un homme apparut juste derrière Arès. Extrêmement grand, blond et athlétique, il nous jaugea d'un regard perçant. Je reculai de plusieurs pas, mais la panique me gagna véritablement lorsqu'une dizaine de gardes en armures dorées nous encercla, Regina, David et moi. Je déglutis avec peine. Regina se plaça devant nous mais je posai une main sur son avant-bras. C'était inutile.
Nous avions déjà perdu.
Phoebus Light
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| Conte : Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.
Je n'en pouvais plus. Ne pas savoir était pire que tout et je me demandais comment elle avait fait pour tenir, pendant toute mon absence, pour ne pas sombrer dans la folie, pour ne pas détruire tout ce qui se trouvait sur son passage... Certainement parce qu'elle avait toujours réussi à se contrôler bien mieux que moi. Elle ne pouvait pas avoir totalement disparu, je reste persuadé que si... si un malheur lui était arrivé... Je l'aurai ressenti de manière bien plus forte. Non. Non, il y avait juste cette absence de notre lien, ce contact coupé, qui me donnait envie de frapper tout ce que je croisais. Je n'avais même pas essayé de contacter Pitch, je ne voulais pas l'inquiéter, je ne voulais pas non plus commencer à le mêler à mes soucis, surtout que... Peut-être que cela avait un rapport avec ce qui s'était passé au temple et... Diane ne voudrait sans doute pas qu'il soit trop mêlé à cela. Ce n'est qu'une supposition, certes, mais autant éviter de faire n'importe quoi.
J'étais allé à Olympe, dans l'espoir d'avoir des réponses, mais je ne trouvais personne. Arès n'était pas là. Dolos, Aphrodite, Hippolyte, même Elliot... Personne... J'étais seul et je devais avouer que c'était très étrange. Personne ne me répondait, chacun trop occupés de leurs côtés. Je me sentais tellement inutile. La rage, la tristesse, la peur, les interrogations se bousculaient dans ma tête à m'en donner la nausée – pas littéralement mais ça restait dérangeant. J'avais décidé de laisser Peggy tranquille, elle avait quelques histoires à régler si je me souvenais bien et puis, avec tout ce qui était arrivé... Je ne voulais pas... J'étais tiraillé. Entre Artémis qui manquait à l'appel, tous les autres aussi, mais cette crainte d'en faire trop, de me tromper, ou au contraire d'avoir raison... J'avais attendu, toute la journée, en me torturant l'esprit, lorsque la voix de Connor m'était parvenu, me sortant de ma torpeur mais m'indiquant que plus rien n'allait à présent.
« Je t'en prie aide moi ... »
Depuis quand le Roi de l'Olympe avait-il besoin de la moindre aide ? Il était à Storybrooke, je le sentais, non loin. Je me téléportais immédiatement à la source de son message et me retrouvait sur les quais. Un bateau se détachait des autres, où je sentais la présence de mon frère, en danger, du moins... C'est l'impression que j'avais. Être un dieu avait certains avantages, comme la capacité de voir et d'entendre plus loin. Je compris très vite la situation. Rumplestilskin était mort. Ce pirate avait la dague. Arès n'avait plus ses pouvoirs. Il avait une arme. Il voulait tuer ces gens. Qui... non, il n'était pas capable de mettre fin à la vie du Ténébreux si facilement, quelque chose d'autre se cachait derrière tout ça, quelque chose de plus enfoui, de plus secret, quelque chose que l'on ignorait tous. Cela ne pouvait pas être aussi simple. Puis quel était leur intérêt, à tuer Hermès et Eris ? Surtout si cette femme était réellement l'amie de Nathanaël... Elle ne lui aurait jamais fait vivre pareil enfer. Jamais.
Il fallait que j'agisse. Vite. Je remarquais la présence du maire bien avant que les autres ne se rendent compte qu'il était là, avec... une sorcière et le shérif. Mais ce que la jeune femme prononça à cet instant me laissa perplexe quelques secondes. Elle est en vie, loin d'ici, mais en vie. Elle parlait d'Artémis ? De Diane ? Un soulagement profond m'envahit à cet instant... Je le savais, qu'elle était vivante, je le sentais, je m'en persuadais, mais que quelqu'un – une inconnue et alors – confirme mes pensées, me permettait d'y voir plus clair. Peut-être qu'elle mentait... Peut-être... Sauf que dans l'état actuel des choses, le moindre espoir était à prendre, à serrer dans ses bras et à choyer du plus profond de son être. J'étais prêt à le faire.
Je secouais la tête, reprenant mes esprits, me concentrant sur le cas de mon aîné, qui n'était pas dans la meilleure des situations. De loin, je vis Bodhi ordonner de l'arrêter. Lorsqu'Arès voulut se défendre, il se heurta à un mur, littéralement. La magie... Si différente de ce dont nous étions capables mais si puissante face à ceux sans défense. C'était le cas de mon frère à l'instant... Il était impuissant... Et je ne pouvais pas imaginer à quel point il devait se sentir faible et perdu, si seul... Mon regard s'assombrit. Je ne pouvais supporter que l'un traite l'un de mes proches d'une telle manière. Nous avions juste essayer de laisser les habitants de cette pauvre petite ville hors de nos affaires de famille, qui les dépassent largement, nous avions tenté de les protéger. Du moins c'était ainsi que je le voyais. C'est pour cela que tous les courriers que cet homme avait envoyé à Peggy n'avait pas atteint leur destination, que je les avais rangé en attendant un moment plus propice... Parce qu'en ce moment, chez les dieux, rien n'allait plus. Que je ne voulais pas qu'il se retrouve pris dans un engrenage qui le broierait jusqu'à la moelle. Je voulais simplement leur éviter le pire. Pourquoi ne comprenait-il pas ? Pourquoi nous accusait-il sans raison, sans preuves réelles ? Rumplestilskin était mort avant l'arrivée de mon frère. J'ignorai le pourquoi du comment l'autre homme avait réussi à l'achever si aisément, ce n'était pas dans mes cordes de répondre à cette question, du moins pas si je n'avais pas d'Oracle à ma disposition. J'attendis juste un instant, que Connor ait quitté le bateau, me doutant qu'il était la source de la perte de ses pouvoirs...
Puis j'apparaissais, juste derrière Arès. Sans attendre, les créatures, les soldats de l'Olympe, une dizaine, nous entourait également, pour protéger leur souverain... qui ne l'était plus vraiment, à cet instant. Je ne prononçais pas un mot mais les regardait un par un. S'il osait ne serait-ce que bouger le petit doigt dans ma direction ou dans celle de mon frère et je ne répondais plus de rien. Ils ne pouvaient pas comprendre ce qui se tramait... Nos frères et sœurs disparus, nos doutes, nos incertitudes. Ils ne pouvaient juste pas.
« Ce qui se trame, là, dehors, est bien plus grand que ce que vous imaginez. Nous ne sommes pas vos ennemis. »
Comme à l'époque, avec Zeus, je voulais essayer de leur fait comprendre leur erreur, qu'ils ne regardaient pas du bon côté. Mais contrairement à ce que j'avais pu faire au côté de l'ancien roi, je ne décidais pas de rester et de parlementer pendant des heures, je devinais que cela ne servirait à rien... Encore... Puisqu'ils ne comprennent pas.
Posant ma main sur l'épaule de Connor, tentant de le rassurer comme je le pouvais par ma présence. En un instant, moi, Arès, les soldats... nous avions disparu.
~ ~ ~
Je nous avais fait réapparaître dans la salle du trône. J'étais à la fois exténué, soulagé, énervé et... Inquiet. C'était la première fois que je voyais Arès dans un tel état. Son visage était méconnaissable. Il pensait avoir tout perdu... Je ne pouvais que le comprendre, étant donné l'état dans lequel je me trouvais avant ce soir, en l'attente d'Artémis. Il s'agissait pour lui aussi de sa fille, Hippolyte. Il ignorait où elle se trouvait. Après ce qui nous était arrivé, la perte d'Hermès et d'Eris, il était compréhensible qu'il ait peur pour le reste de sa famille. Je ne réfléchis pas vraiment et je le serre simplement dans mes bras, un moment, pour lui faire comprendre que tout n'est pas encore perdu.
« Elles sont en vies. Je le sais. »
Je murmure simplement à son oreille. Je suis le dieu de la divination, non ? Alors je sais des choses. C'est tout. Même si actuellement je dois avouer que je n'ai aucune certitude, si ce n'est pour Artémis, puisqu'avec elle... c'est différent.
Lorsque je le relâche, mon regard se pose sur le trône, derrière nous. Mon expression change à ce moment. Je sais ce qu'il doit faire, lui aussi certainement, pour retrouver sa « divinité ». Je m'approche du siège imposant, en essayant de reprendre un peu de légerté après ce qui vient de se passer. Effleurant de mes doigts les bords de ce divin fauteil, je me retourne vers lui, tête penché, sourire en coin.
« Tu te souviens, quand tu es monté dessus il n'y a pas si longtemps ? Je t'ai demandé ce que ça faisait... Peut-être que je devrais voir de moi-même, t'en pense quoi ? »
Ce n'était peut-être pas le moment de chercher à faire de l'humour... Surtout que Dolos était bien plus doué que moi dans le domaine. Je n'étais pas... drôle, en fait. Ou très peu. Je ne sais pas. Je ne connais aucune blague marrante. A voir la tête de Connor en plus, il ne doit pas trouver ça très... Non, il n'aime pas, ça se voit. Puis il a l'air tellement mal que ce n'est pas très gentil de ma part de me jouer de lui pendant ce moment de faiblesse... A croire qu'Hadès déteint sur moi, il faudrait mieux éviter.
Je m'écarte du trône pour retourner à ses côtés, tapotant son épaule et lui souriant.
« C'est bon. Tu peux récupérer ta place. Je me contenterai du canapé. »