« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Je venais d'arriver devant la frontière. Javais espéré ne jamais avoir besoin de franchir le seuil de cette ville. J'avais jeté un oeil vers le panneau avant de franchir la frontière. Quelque chose c'était illuminé à mes pieds. Une ligne imaginaire. Ca y est, j'étais entré, désormais plus rien serait comme avant.
Ma montre indiquait 20H30 tappante. Au lieu de poursuivre le long de la route, j'avais coupé à travvers bois. Je pouvais sentir d'ici les mauvaises ondes. Un Stitch était mort.
Alexis Rice
«Les Gaulois boivent…Et les Romains trinquent ! »
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lexis avait vu des choses suspectes dans sa vie mais pas à Storybrooke, du moins pas avant ses étranges choses qui venaient depuis quelques temps le soir. Il ne savait pas ce que c'était ni d'où ça venait mais il tenterait bien de trouver, pourquoi pas seul ou avec l'aide d'Obias. Il ne savait pas encore quelle conséquence ces lumières (car c'était bien des lumières) aurait par la suite mais il trouverait, c'est sûr.
Il se décida pour aller camper dans la forêt. Après tout, il travaillait là-bas, il la connaissait donc comme sa poche. Il fouilla la maison pour trouver de quoi camper et observer le ciel, laissa un mot à Obias si jamais celui-ci voulait le rejoindre et fila dehors. Il posa sa tente dans une clairière de la forêt et observa le ciel et ses mystérieuses lumières. Qui sait, peut-il n'était-il pas seul ce soir à faire ça?
WILDBIRD
Cléo Pescerosso
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De tout ce qu’elle aurait pu faire sur son temps libre, se balader au milieu de la nuit dans la forêt, n’était pas particulièrement ce qui lui serait venu à l’esprit en premier. Peut-être même la dernière option du lot, voir jamais. L’ambiance, seule et tout, sans personne lui filait des frissons dans le dos. Elle n’y pouvait rien elle était naturellement une fille de l’océan, les grandes étendues boisées c’était pas du tout son élément. Maintenant, ce n’est pas parce qu’elle ne s’y sentait pas très confortable qu’elle n’y allait jamais. Maya l’invitait souvent à boire le thé, elle qui vivait en plein milieu des bois, ça lui avait permis de s’habituer au lieu. Et c’était sans parler de toutes les actions avec le groupe écologiste de la ville dont elle faisait partit. Ils ne s’occupaient pas juste de l’environnement aquatique de Storybrooke, protéger la nature ça voulait dire toute la nature. Même celle qui rampe ou qui hulule. Ouais, c’était important, même quand elle en avait un peu peur parfois.
Mais ce soir c’était particulier. Des lumières étranges apparaissaient à la tombé de la nuit selon la rumeur. Des sortes d’étoiles filantes, certains parlaient en chuchotant de choses venues d’ailleurs. Elle ne comprenait pas ce que ça voulait dire vu que techniquement, ils venaient tous d’ailleurs à Storybrooke, ils n’étaient même pas de ce monde. De manière générale elle aimait autant le ciel que la mer, c’était bleu, c’était grand, et on pouvait flotter dedans (du moins c’est ce que lui avait dit un ami oiseau un jour). Et c’était encore plus beau la nuit. Les gens ne réalisent pas les merveilles d’un océan quand le soleil se couche, toutes les couleurs et les lumières qui apparaissent au fur et à mesure. Certes, c’était parfois des prédateurs qui cherchent à attirer les pauvres petits poissons ingénus dans leurs tentacules, mais tout le monde devait se nourrir pas vrai (elle espérait juste ne pas être le plat de résistance cette fois-ci) ? Pas qu’elle en sache grand chose, elle mangeait du plancton. Bon, le danger inhérent n’entre pas en ligne de compte quand il s’agit de beauté. Et les belles choses elle aimait beaucoup ça. D’où sa présence en pleine forêt au milieu de la nuit, en essayant d’ignorer les craquements des branches dans son dos, et les petits bruits indistincts typique d’un endroit habité : elle voulait absolument assister à ça. Elle s’arrêta de marcher une seconde pour prendre une grande inspiration, avant de ramener les bras vers elle en serrant les poings.
« Rien de terrifiant dans un peu de terre et quelques feuilles ! » Elle était gonflée à bloc, elle était prête à braver des tigres et des éléphants, elle étai-- « Ouah ! » Quelque chose venait de lui frôler la joue, la faisant sursauter et partir en courant vers sa destination le cœur battant. « Désolée ! » Elle avait du déranger des résident du lieu par mégarde, probablement rien, juste un papillon de nuit, ou quelque chose comme ça. Oui… Elle n’allait pas s’éterniser trop longtemps quand même hein. D’un pas rapide (non sans courir), elle essayait de se rappeler les indications de Maya. Elle connaissait bien le coin et lui avait parlé d’une clairière bien dégagée où elle pourrait apercevoir une grande partie du ciel sans problèmes. C’était pas loin de là que des formes bizarres étaient apparues dans un champ de blé (elle ne savait même pas qu’ils avaient des champs de blé ici). Il lui fallu quelques minutes encore, mais la blonde trouva l’endroit facilement, et exactement comme son amie l’avait décrit. Débouchant du bois sur une petite colline à flanc de coteau, une douce brise dans l’air, elle se laissa porter au son des feuilles d’un grand chêne dans un coin qui lui paraissait le plus accueillant avant de poser son sac à dos à ses pieds.
Elle n’y pouvait rien, ça avait l’air tellement joli comme les gens le décrivaient. Et peut-être qu’elle pourrait demander à celui qui faisait ces signes, comment il gardait une symétrie pareille. Elle était nulle pour dessiner, peut-être qu’il aurait un bon conseil. Elle s’assit tranquillement à côté de son sac, le soleil était déjà couché, mais on pouvait encore voir les lumières du crépuscule s’effacer doucement. Loin des arbres aux grandes branches et près d’un ciel si vaste elle se sentait déjà mieux. A quelques pas, une tente avait été érigée, surement quelqu’un comme elle qui voulait voir si quelque chose allait se passer. « Coucou ? » Elle ne voulait pas non plus déranger si le campeur en question était là par hasard.
Diana n'arrivait pas à dormir. Ca ce n'était pas vraiment un scoop, mais la raison de ses insomnies était bien différente ce soir. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine pour boire un verre de lait. Il fallait impérativement qu'elle arrête de penser à tout ça... Il fallait qu'elle aprenne à faire confiance à son intuition. Mais demander à la romancière d'arrêter de réfléchir, c'était comme essayer de faire lever le soleil à l'ouest, IMPOSSIBLE. Bon il était temps de prendre une mesure drastique là... Elle s'habilla rapidement, un jean, un pull rouge et un manteau, direction une balade en forêt pour évacuer ce trop plein... Mais alors qu'elle en approchait des lumières étranges illuminer le ciel. Ok là ce n'était pas vraiment rassurant. Chaque parcelle du corps de la Dame du Lac était sur le quivive... Elle avança quand même dans la forêt et se retrouva en présence de deux habitants de la ville. Par instinct deux sphères d'eau s'étaient formées dans ses mains. Elle le fit disparaître avant que l'homme et la femme ne les remarques. Elle mit un sourire aimable sur son visage et dit d'une voix aimable.
- "Bonsoir..."
Pas de grande phrases éloquentes, elle n'en avait pas vraiment envie, et surtout elle ne connaissait ses deux individus que de vue. Lady Lake n'était pas vraiment très douée pour discourir avec des inconnus...
Avec Diana Lake, Alexis Rice, Cleo Pescerosso, Les Stitchs
Expérience 5.1
Une rumeur courait parmi les habitants de la ville. Il paraitrait que le soir, dès la nuit tombée, il se passait des choses dans la forêt. Déjà, il y avait eu les apparitions de cercles bizarres dans les champs qui avoisinaient la ville. Bref, tout cela avait titillé la curiosité de la jeune femme. Et depuis le bal avec Trojan, elle se montrait légèrement plus aventureuse.
Aussi avait-elle décidé d’aller camper ce soir-là, dans la forêt. Enfin camper… Plutôt passer la nuit à la belle étoile. Emmitouflée dans une doudoune bien chaude, avec gants, écharpe, bonnet et bottes fourrées, la blonde était parée pour passer une nuit dehors. Du moins l’espérait-elle, vu qu’elle n’avait jamais campé de sa vie.
C’était d’un pas décidé qu’Elizabeth s’était rendue jusqu’à l’orée du bois. Le jour déclinait à peine, elle espérait avoir le temps de se trouver une clairière dégagée pour observer les phénomènes dont tout le monde parlait en ville. Pourtant, l’allure un peu sombre de la forêt en fin de journée n’était guère engageante.
Avec une pensée pour s’encourager, la jument pénétra dans la forêt. Elle perdit rapidement de vue l’entrée qu’elle avait pris, s’enfonçant de plus en plus loin à mesure que la nuit tombait. Mais elle ne trouvait pas de clairière comme elle l’aurait souhaité. La quadragénaire commençait légèrement à paniquer lorsqu’elle aperçut au loin, une lumière chevrotante.
Avec un regain d’énergie, la restauratrice poursuivit sa route vers cette lumière, espérant qu’elle trouverait ces phénomènes étranges. Pourtant, quand elle arriva au but, elle ne trouva rien de bien étrange. Juste une tente, un feu, un jeune homme et une jeune fille qui semblait arriver, tout comme elle. Légèrement déçue, Lizzie s’approcha pourtant, ravie d’avoir au moins trouvé une clairière.
- Hum, euh, bonsoir. Dit-elle doucement. Pardonnez-moi de vous déranger, je suis tombée sur la clairière grâce au feu que vous avez allumé… Expliqua-t-elle au jeune homme, bien qu’il ne lui ait rien demandé.
C’est alors que Lizzie vit qu’une autre personne était présente. Et par n’importe laquelle, mais bien son auteur favori ! Diana Lake était présente dans la clairière, à l’instar de tous les autres. Et la jument ne savait pas vraiment comment se comporter face à une telle célébrité.
- Miss Lake, c’est un honneur de vous rencontrer ! Lança-t-elle malgré tout à la jeune femme avec un sourire contrit.
Cléo Pescerosso
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Bon, soyons clairs : Cléo n’est pas quelqu’un de particulièrement peureux. Mais elle n’est pas non plus quelqu’un de courageux. Oh elle pourrait se battre pour les choses auxquelles elle croit, ou pour ses amis, ou même pour éviter des ennuis à quelqu’un. Mais si elle peut l’éviter c’est tout aussi bien vraiment. Elle se considère comme une pacifiste, une personne lambda (malgré le côté ex-poisson et tout ça) qui fait son possible pour coexister avec ses semblables en harmonie. D’où le fait qu’elle s’énerve très rarement ou ne ressente presque jamais d’émotions violentes à l’encontre de qui que se soit. On lui a déjà reproché d’être trop gentille, mais elle n’a pas compris ce que ça avait de mal, ou comment on pouvait être trop gentil. Par association, l’effrayer est aussi facile que faire s’effondrer un château de cartes.
La nuit dans les bois sombres n’aidant pas particulièrement à la mettre dans de bonnes dispositions.
Alors quand une voix douce se fit entendre derrière elle, son premier réflexe fut de pousser un petit cri inaudible en sursautant. Une jolie jeune femme venait d’apparaître de l’orée du bois, et il lui fallut bien quelques longues secondes pour réaliser qu’elle venait de les saluer. La brune ne semblait pas présenter le moindre danger, elle était plutôt amicale en fait, un peu frêle aussi, et sentait un peu l’humidité, mais ça c’était sûrement la fraicheur de la nuit. La blondinette éclata d’un rire soulagé et un peu gêné aussi. « Désolée, je n’ai pas l’habitude d’être seule au milieu des bois. » Piètre excuse, mais elle se sentait un peu à cran depuis tout à l’heure. Peut-être qu’elle n’aurait pas du venir après tout. Elle avait surestimé de ses capacités ? Non ! Elle devait apprendre à prendre des risques, à faire des choses inattendues, c’était sa nouvelle philosophie. Elle aimait les résultats que ça provoquait. Et puis elle n’était plus seule maintenant, il y avait des gens avec elle. Des inconnus certes, mais qui sait, peut-être qu’ils allaient tous bien s’entendre et découvrir de nouvelles choses. En soi une expérience intéressante.
Une autre personne sortit calmement des bois, cette fois dans son champ de vision, lui évitant une autre bouffée de panique inutile. Elle ressentit tout de suite le besoin d’apaiser la nouvelle venue qui semblait aussi dépaysé qu’elle. « Oh bienvenue ! » Avec un grand sourire, comme si elle savait où est-ce qu’elle accueillait tout le monde. Au milieu d’une colline avec des gens dont elle ignorait même le nom, voilà où ils se trouvaient tous à présent. Et ça avant que la blonde ne se concentre sur la brunette arrivée un peu plus tôt. Apparemment c’était une célébrité. Oh, c’était la première fois qu’elle en rencontrait une. Elle observait toute la scène d’un air curieux jusqu’à ce qu’un reflet n’attire son attention du coin de l’œil. Les rayons de la lune éclairaient la colline d’une douce lueur, rendant visible tout ce qui l’entourait avec une certaine précision. D’où le fait qu’un objet de couleur orange arrive à attirer son regard sur l’herbe verte, et ça en pleine nuit.
Le petit objet dégringola doucement la pente, avant de rouler et s’arrêter juste contre son pied et s’immobiliser. Elle l’observa quelques secondes avant de se pencher et de réaliser que la boule orangée était en fait tout simplement une orange. Une orange d’oranger. Un fruit… Dans les bois, sans oranger à la ronde. Elle l’attrapa délicatement pour éviter de l’abimer et sentit le parfum d’agrume se rependre dans l’air. Elle releva les yeux vers les autres personnes présentes essayant d’en déterminer le propriétaire. « Euh… » Le « c’est à vous » qu’elle avait au bout des lèvres ne semblait pas être suffisant pour interrompre les autres. Mais le jeune homme de la tente était trop loin, et les deux femmes n’avaient pas l’air d’avoir eu des fruits en main lorsqu’elle les avait vu pour la première fois. L’ancien poisson rouge replongea son regard interrogateur sur l’agrume dans sa main, comme si le fruit couleur de soleil avait la réponse gravée sur son écorce. Elle aimait bien les oranges. Surtout pour leur couleur en fait. Mais l’idée de la conserver juste comme ça, alors qu’elle ne lui appartenait pas, la mettait mal à l’aise. Elle leva les yeux vers le petit groupe, la main au niveau du visage, montrant sa trouvaille à qui voulait bien la voir. « Quelqu’un a perdu une orange ? »
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Paddington
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| Conte : Paddington | Dans le monde des contes, je suis : : Paddington
Je plaçai mon chapeau rouge en équilibre sur mon oreille droite et renversai la tête en arrière, contemplant les étoiles qui étincelaient dans le ciel d'un noir d'encre. J'aurais du écouter quand Oncle Pastuso m'apprenait à lire ma route à travers les astres. Si j'avais été attentif, cela m'aurait évité une bonne déconfiture. Quand je vivais au Pérou, je n'étais qu'un ourson insouciant. Depuis, j'avais roulé ma bosse. Il n’empêche que je regrettais certains détails de mon passé.
Ne me laissant pas démonter par si peu, je me levai de ma valise sur laquelle j'étais assis, attrapai la poignée de cette dernière et repris ma route. Tous les chemins mènent à Rome, m'avait dit une fois Monsieur Brown. J'eus une pensée pour la famille londonienne que j'avais laissée derrière moi. Il me tardait de leur envoyer une nouvelle carte postale. Même si j'étais loin d'elle, je gardais le contact.
Je sortis du bosquet pour me retrouver face à une petite colline. Enfin... petite, mais pour des pattes d'ourson, c'était une sacrée montée. Je serrai davantage la poignée de ma valise et entrepris l'ascension. J'étais venu de si loin, je n'allais pas abandonner maintenant.
Lorsque j'arrivai tout en haut, je respirais par saccades, et ma langue pantelante dépassait de mon museau. Je soufflai un grand coup et me redressai. Dans ma hâte, ma valise heurta une pierre enfoncée dans le sol. Elle s'ouvrit brusquement. Je laissai échapper un grognement, sautant dessus pour la refermer avant qu'elle ne déverse tout son contenu en contrebas. Tous mes pots de marmelade... Non, plutôt mourir que de les imaginer brisés dix mètres plus bas.
Hélas, une boule orangée s'échappa de mon bagage, brilla dans la faible clarté de la lune et roula hors de portée. J'écarquillai les yeux et tentai de la rattraper. Je perdis l'équilibre et basculai en avant. Je me trouvais toujours sur ma valise qui commença à glisser sur le versant de la colline. Je me cramponnai aux bords, tétanisé, la gueule grande ouverte sans qu'aucun son ne sorte. J'aperçus une demoiselle blonde. Elle était en plein sur ma trajectoire.
Je voulus la prévenir de s'écarter mais c'est alors qu'un miracle se produisit : ma valise se mit à ralentir tandis que le versant devenait moins abrupt, et que de petites pierres freinaient la descente. Je fus secoué violemment mais tins bon, les griffes de mes pattes plongées dans le cuir de la valise. J'entendais les pots de marmelade s'entrechoquer en dessous de moi. Je priai mentalement pour qu'il ne leur arrive rien.
Enfin, la valise se stoppa pile au moment où elle heurtait la cheville de la jeune femme. Je restai immobile un instant, peinant à croire que c'était bel et bien fini, et levant la tête vers elle, je lui répondis poliment :
"Oui, cette orange est à moi. Bonsoir !"
Je descendis de ma valise, agitai mes pattes endolories et soulevai mon chapeau rouge en constatant qu'elle n'était pas seule. D'autres personnes se trouvaient non loin. S'agissait-il d'un rassemblement nocturne ? "Bonsoir !" répétai-je. "Je m'appelle Paddington. Quelle nuit magnifique, n'est-ce pas ?"
J'avais appris les bonnes manières, mais j'avais souvent l'impression que ce genre de phrases était mal accueilli par les humains. Comme c'était étrange... A croire qu'il n'aimait pas que l'on se montre courtois.
Brusquement, je me souvins de mes pots de marmelade.
"Un instant !"
Je pivotai vers ma valise que j'ouvris en grand avant de pousser un soupir de soulagement. Tous les pots étaient intacts, même s'ils étaient en désordre, et les quelques oranges aussi, même si certaines étaient un peu écrasées. Je refermai mon bagage et me tournant vers les humains, je leur demandai :
"Sauriez-vous m'indiquer la route pour Storybrooke ? J'ai bien peur de m’être égaré."
Je levai la tête vers eux et leur lançai un regard amical.
Elle fit un sourire à la femme qui arrive et qui semblait la connaître. Elle rassura ausii la jeune femme qu'elle avait bien involontairement fait sursauter.
- " Promis je ne suis pas méchante, il est bien raisonnable d'être effrayée quand on se trouve dans une forêt la nuit. Je, enfin vous pouvez m'appeler Diana. Ça sera moins protocolaire que Miss Lake."
Puis une orange, apparue comme venu de nulle part, tout ceci était bien suspecte. Une sorte d'ourson parlant débarqua alors dans ce groupe d'inconnu. Bon ok, même pour la dame du lac cela devenait étrange. L'animal parlant se montrait des plus polis et absolument pas agressif. Diana s'approcha alors de lui et le salua en lui répondant à sa question.
- " Bonsoir Paddington, moi c'est Diana. Pour la ville de Storybrook vous êtes dans les bois de la ville. Si vous voulez nous pouvons vous indiquer votre chemin jusqu'au centre de la ville..."
Lady Lake s'arrêta brutalement quelque chose avait attiré son attention dans les fourrés. Elle s'excusa auprès de ses compagnons et s'avança deux sphères d'eau dans les mains vers l'endroit où elle avait vu du mouvement. Elle vit en s'approchant une boule de poil rose. Elle fit disparraîte les sphères d'eau et tendit la main en direction de la dites boule de poil en qu'agenouillant pour être moins effrayante. D'une voix douce elle dit d'une voix claire.
- " Tu peux sortir de ta cachette, promis on ne te fera pas de mal."
Elle attendit cinq bonnes minutes sans bouger, un doux sourire sur le visage. La petite peluche rose finit par sortir en posant une de ses pattes dans la main de Diana. La dame du lac, approcha tout doucement se seconde main, pour la poser sur la tête de la peluche vivante, comme si elle voulait l'apaiser et la rassurer... Ce soir rien ne semblait vraiment déranger Diana. Après un ours parlant voici qu'elle venait de découvrir une sorte de peluche rose vivante. Elle restait face à la peluche rose, attendant que cette dernière face un mouvement vers elle ou le groupe. Néanmoins, Diana était prête à se défendre si elle devenait agressive.
La jeune femme s'était approchée de moi. Je n'avais pas bouger, la laissant faire, pour voir ce qu'elle me voulait. Elle n'avait jamais vue une peluche rose qui se balladait en forêt toute seule une fois la nuit tombée? Je m'étais décidée à quitter ma cachette pour la rejoindre, car cinq minutes d'attente c'était long et le jeu allait finir par se mettre en veille.
Une fois devant elle, elle avait posée sa main sur ma tête. C'était plutôt flippant. Encore si elle m'avait gratouillée les oreilles je l'aurai bien pris, mais là, c'était tout bonnement inutile de faire ça. Voilà qu'elle recommençait à m'observer. Je m'étais laissée tomber sur les fesses et j'avais marmonnée un truc tout doucement.
"..."
Elle ne semblait pas comprendre ce que je disais. Du coup, après avoir laissé échapper un petit couinement, j'avais tentée une nouvelle fois de communiquer avec la dite personne.
"... ..."
Mais rien... Elle ne comprenait pas, ou elle était bouchée? Je devrais peut être parler plus fort. J'avais redressé l'une de mes antennes et je l'avais faites bouger de telle manière que ça indiquerait à la jeune femme de s'approcher un peu plus près de moi. Elle avait fait un ou deux pas et maintenant, que je chuchotterais ou non, elle m'entendrait.
"T'es gentille." lui avais-je dit avec un petit sourire, tout en n'oubliant pas d'ajouter : "Maintenant, tu dégages !"
C'était ma cachette! S'ils en voulaient une, ils avaient qu'à s'en trouver une rien qu'à eux. Je m'étais redressée et j'avais avancée vers la jeune femme, les antennes en avant, d'un air très menaçant avant que mes narines commencent à me titiller et que je sente une bonne odeur de... marmelade? J'avais tournée la tête vers l'ours. C'était un ours? o_O
"Ton sac... Marmelade..."
Je m'étais avancée dangereusement vers le petit gars. J'avais faim, je mourrai de faim. Je n'avais pas encore manger un ours, mais si il me laissait le contenu de sa valise, il y avait des chances qu'il ne se retrouve pas dans mon estomac. J'étais vraiment très décidée à lui faire sa fête au cas où...
"Que les choses soient bien claires. Je suis ici incognito et personne doit savoir où je me cache. Alors tu vas me donner ta nourriture et t'en aller, les mains dans les poches. Et si tu ne le fais pas, je... Je vais prévenir le maire et tu seras ejecté de la ville avec toute ta famille." avais-je dit en indiquant les autres personnes présentes.
"Ouais! Tu m'as comprise... Toute ta famille. Le gamin, la blonde, l'autre blonde, la brune et l'autre..."
Je m'étais stoppée, attirée par une nouvelle odeur. Décidement c'était la soirée. Mais en cherchant d'où ça venait, quelque chose m'avait perturbée. Cette odeur je la connaissais que trop bien... Oh oui... Il était là... Il était... blonde... Il... Oh non !!! Elle en était une !!
"CATAPULTES !!!"
Je m'étais tournée d'un geste brusque et j'avais foncée vers l'arbre le plus proche, sortant un couteau de ma poche, car oui, ma peau contenait des poches... et j'avais coupée un morceau de corde qui jouxtait l'arbre. Cette corde était reliée à une autre cordre, qui était reliée à une autre corde, qui était reliée à une autre corde, qui elle même était reliée à... à? A une corde !
La dernière corde avait activée un dispositif de défense que j'avais moi même mis au point et qui consistait à ramasser le plus de cochonneries par terre, les mettre dans une minuscule catapulte et les expédier au loin si quelqu'un venait à représenter un danger pour moi. Et cette blonde était un danger ! Elle sentait le Stitch ! Elle avait kidnappée Stitch !!!
Tandis que les catapultes faisaient leur travail, j'avais lancé tout ce qui me passait sous la main. Des petites pierres, des restes de sandwich que je m'étais préparée, des morceaux de bois, une main... Une main? Tant pis, je l'avais lancée aussi et elle avait atteris en plein sur le visage du petit gamin brun !
Sally Ragdoll
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| Avatar : Gemma Arterton
| Conte : L'étrange Noël de Mr Jack | Dans le monde des contes, je suis : : La version Burton de Barbie
uelque chose n'allait avec le ciel. Il était trop brillant. Et puis quelqu'un faisait des dessins dans les champs de maïs. J'avais vu ça dans les journaux. C'était bizarre. Parce que si quelqu'un voulait faire des dessins, il n'avait qu'à prendre une feuille et un crayon, ça serait tellement plus facile ! A moins qu'il avait fait ça pour qu'on puisse le voir de très très haut. Peut être pour sa chérie qui se trouvait dans un avion ! Mais il aurait plutôt dû lui faire un vrai dessin que ces drôles de symboles. Elle ne comprendra rien sinon sa chérie.
C'était la nuit, mais je n'avais pas voulu dormir. Je sais bien que normalement, je suis censée faire comme tout le monde et me coucher dans mon lit, mais je n'en avais pas besoin. Enfin, surtout ma main. Elle était toute excitée ce soir. Pourtant, elle s'était bien calmée depuis qu'on avait sauvé le Père Noël. Je n'avais pas pu la recoudre, parce qu'elle ne s'était pas laissée faire. Le temps que je trouve du fil, elle avait bien profité de sa liberté et ne voulait plus revenir à sa place, au bout de mon bras. Pour la remplacer, j'avais été obligé de faire creuser un trou dans le cimetière et récupérer la main d'une dame morte. Et un bout de son torse aussi, pour combler le trou béant dans le mien. C'était franchement pas pratique les courants d'air qui passaient dans mon estomac, et c'était encore plus désagréable. Même si je n'aimais pas embêter les morts, ça avait été une urgence. La morte n'avait plus besoin de ses organes, ni de sa main. Alors que moi oui. Même si je n'étais pas vraiment vivante, c'était très dur de trouver une robe avec un trou en plein milieu. Et puis c'était moche.
La main qui était désormais libre et se baladait toute seule s'était mise à courir sans raison, en plein milieu de la nuit. Bien sûre, je l'avais suivi. Je n'allais pas laisser un morceau de moi-même se débrouiller tout seul ! Même si, maintenant, à cause d'elle, j'étais en chemise de nuit blanche en plein milieu d'un endroit qui ne me disais rien. Je ne me promenais pas assez souvent dans Storybrooke pour connaître tout les coins. Et puis il faisait tout noir, moi je n'étais pas une vampire. Ça aurait été bien plus pratique, mais le Docteur avait décidé de me faire en poupée. Moi j'aurai tellement voulu avoir la peau toute blanche et les cheveux tout noirs, avec des crocs pour boire du sang et dormir la tête à l'envers !
En tout cas, il y avait des arbres. Et des gens. Encore ? Ça faisait beaucoup de monde que je trouvais au même endroit que moi ces derniers temps ! Je n'avais pas l'habitude de me sociabiliser. Par contre, j'avais l'impression de voir... mais oui ! C'était...
- Ma main ! Non !
Elle s'était envolée ! Bam ! Comme ça ! Je vis la forme pâle traverser les airs et atterrir quelque part. Je ne voyais pas d'ici, alors je me rapprochais. Ma main avait atterie sur el visage d'un garçon. Je le connaissais pas, et ma main n'avait pas l'air non plus de savoir qui il était. Par contre, il avait l'air d'être un peu paniqué.
- Est-ce que vous pourriez me rendre ma main s'il vous plaît ? Ça serait très aimable de votre part, merci.
J'avais tendu une main, bien accrochée celle-ci, vers le garçon pour qu'il me la rende. J'en avais vraiment assez de tout ces gens qui voulaient me prendre ma main. Ils ne savent pas que voler le corps de quelqu'un est interdit ? J'avais franchement l'impression que personne ne connaissait les règles dans cette ville.
- Angela ! C'est toi là-bas, non ? La petite peluche rose, tu te souviens de moi ?
Je ne la voyais pas à cause du noir. Et puis c'était dur de tout examiner alors que quelqu'un balançait pleins de choses. Je sentie quelque chose de dur frapper mon visage mais ne réagit pas. J'étais trop intéressée tout à coup par un ours. Un petit ours en peluche habillé.
- Oh ! C'est la première fois que je vois un ours comme vous ! Vous êtes tout simplement adorable. Vraiment. Plus que la peluche rose ou Peggy, qui elle est quand même très jolie et gentille.
Avec ses valises, il était vraiment mignon comme tout. Après la peluche, je rencontrais aussi un ourson ! Ma main avait eu raison de vouloir faire une balade. Je me retournais cette fois vers les autres personnes qu'il y avait. À part le garçon qui avait ma main sur son visage, ce n'étaient que des filles. Je leur adressais un grand sourire sincère. J'étais vraiment contente de revoir du monde. Même si la dernière fois, Angela m'avait arrosée de bactérie en m’éternuant dessus.
- Bonsoir ! Je suis Sally Ragdoll. Je ne voulais pas vous déranger, mais ma main a décidé d'aller faire une promenade, alors je ne pouvais pas la laisser toute seule... j'espère que je ne vous dérange pas !
C'était rare de rencontrer des gens la nuit. Peut être que c'était une réunion de vampires enfaîte ? J'avais l'impression qu'Angela avait des fréquentations particulières. Même si ça n'expliquerait pas pourquoi un ours en peluche avec des valises était avec eux. Ce n'est pas plutôt la peluche d'un enfant ? Il devrait plutôt être avec alors !