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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Il était une fois deux potes [FE HENRY] - Terminé

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Elliot Sandman
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Elliot Sandman

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Il était une fois deux potes [FE HENRY] - Terminé _



________________________________________ 2014-01-27, 22:42


« Tell me everything that happened, tell me everything you saw. I can say it, but you won't you believe me. You say you do, but you don't deceive me. It's hard to know they're out there, It's hard to know that you still care. Dead hearts are everywhere! » ► STARS

    Pour une fois, un rayon de soleil éclairait Storybrooke. C'était tellement ahurissant que j'avais aussitôt laissé tomber mon livre et la solitude de ma chambre pour me promener dans les environs. En effet, il semblait que cet endroit ait été frappé par une sorte de malédiction qui avait emprisonné la ville dans un éternel hiver. La neige s'était mue en une sorte de verglas pas du tout engageant, mais il m'en fallait davantage pour rester enfermé. Tant pis si je risquais de me casser une jambe, j'avais besoin d'air pur !

    Je sortis donc, bien emmitouflé dans ma veste en cuir beaucoup trop légère pour la saison. Je la boutonnai jusqu'au col, remontai ma grosse écharpe autour de mon cou et commençai ma balade, les mains dans les poches. Je croisai peu de gens, mais je saluai néanmoins de la tête un homme à lunettes à l'air sympathique qui promenait son dalmatien. Je décidai de poursuivre ma marche un peu en dehors de la ville, près de la forêt. Les bois étaient impressionnants, ils donnaient l'impression d'encercler Storybrooke. Peut-être était-ce même le cas. Ca expliquait la température avoisinnant les zéro degrés : avec tous ces arbres, la chaleur ne pouvait pas venir jusqu'à nous !

    Je n'en ai pas vraiment besoin, pensai-je tout en lançant un rapide regard à mes mains.

    Je passai mes doigts contre mes paumes comme si je cherchais à gratter une allumette et sentis peu à peu une douce chaleur envahir l'intérieur de mes mains. C'était plutôt agréable. Je ne savais toujours pas d'où me venait cette curieuse interaction avec le feu, mais en plein hiver, je devais avouer que cela avait certains avantages. Sans doute que mon père y était pour quelque chose... Après tout, je m'étais changé en torche humaine juste après l'avoir vu disparaître dans une nuée de flammes. Je ne croyais pas aux coïncidences. Je brûlais d'envie d'en savoir plus, mais comment lui poser des questions puisqu'il me fuyait ? J'allais être contraint de tout explorer par moi-même ; cette idée me terrifiait. Plus aucune flamme n'avait jailli de mes doigts, ce qui était plutôt bon signe. Et lorsque je me concentrai, je pouvais chauffer mes mains et n'importe quelle chose à ma portée (c'était très pratique pour cuire les plats, plus besoin de micro-ondes !), mais je vivais dans la hantise de brûler quelque chose (ou quelqu'un !) à n'importe quel moment.

    J'en étais là de mes pensées quand un château en bois pour enfants attira mon attention. Il avait été construit à l'orée de la forêt. Les rayons de soleil jouait entre les planches, et la neige compacte formait de petits tas poudreux, comme des nuages. Un petit garçon était perché tout en haut de la tour de guet, très absorbé dans la lecture d'un livre plus large que lui. Mon regard s'éclaira aussitôt en le reconnaissant.

    "Eh, Henry !"

    Je lui adressai un signe de la main avant de courir jusqu'au château, mes grandes jambes jetant des gerbes de neige derrière moi. Je freinai brusquement une fois arrivé devant la tour, me rattrapai de justesse en glissant sur une plaque de verglas, et entrepris l'ascension du château. Je parvins à la hauteur du gamin en quelques secondes, le souffle court mais l'air ravi.

    "C'est un drôle d'endroit pour lire !"
    lui fis-je remarquer avant de m'asseoir à ses côtés, mes jambes se balançant dans le vide.

    Je lui adressai un sourire amical. Je l'aimais bien, ce gamin. Je l'avais rencontré quelques jours plus tôt alors que je cherchais un endroit où dormir. Il m'avait gentiment indiqué l'hôtel Granny's et même si je préférais me tenir à l'écart de la grand-mère et de son arbalète, je lui étais reconnaissant de m'avoir rendu service.

    "On ne capte pas la Wifi chez Granny's, tu te rends compte ? J'ai jamais vu ça, un hôtel sans Wifi..." dis-je en haussant les épaules d'un air dépité. "Bon heureusement j'ai pris 'Autant en emporte le vent' dans mes bagages, du coup j'ai de quoi lire... J'en suis seulement à la page dix et il y en a genre trois mille, j'ai encore de quoi faire..." maugréai-je. "Ou alors je m'achèverai avant. J'en peux plus de Scarlett et de ses problèmes. C'est une fille qui aime un gars qui est promis à une autre, et elle n'arrête pas de le draguer alors qu'il s'en fiche... Enfin bon, je suppose que ça te passe au-dessus, ce genre de choses. Profite-en, ça ne dure pas. Tu lis quoi ?" demandai-je en me dévissant le cou pour regarder par-dessus sa tête. "On dirait des contes de fées."

    Je lui souris de plus belle lorsqu'il daigna enfin me regarder. Je me rendis compte qu'il avait l'air soucieux. Je ne le connaissais pas encore très bien, mais je voyais dès que quelqu'un allait mal. Je ne me départis pas pour autant de ma bonne humeur, il paraissait qu'elle était contagieuse.


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________________________________________ 2014-02-05, 00:29



Il était une fois deux potes
On était à peine quelques jours après la malédiction. Le bien avait gagné, Emma avait ramené les fins heureuses et tous les habitants se souvenaient de leur vie passée. Henry aurait dû être heureux, il avait toujours pensé que briser la malédiction serait un bonheur intense pour lui. Pourtant, il n’avait été que de courte durée. Certes, il avait fait une bonne action, chacun avait le droit à sa fin heureuse… Chacun ? Non. Presque. Henry avait omis une chose, les méchants n’ont pas le droit à une fin heureuse et visiblement ceux qui leur sont liés non plus.

Le jeune garçon ne s’était pas rendu compte que sa vie aillait être terriblement bouleversé. Quand sa mère, Regina, lui avait dit la voix serrées, des larmes dans les yeux, qu’elle l’aimait vraiment avant de s’enfuir de l’hôpital, il n’avait pas réalisé qu’il ne reverrait plus sa mère comme avant. Sur le coup, il avait été heureux de partir vivre avec Emma, Mary Margaret et David, ils étaient sa vraie famille après tout, mais très vite, il s’était rendu compte que malgré la colère qu’il avait envers la Méchante Reine, la maire de la ville restait sa mère, une mère qu’il aimait plus que tout et qui lui manquait terriblement.

Seulement voilà. Les méchants n’ont pas le droit aux fins heureuses… Henry ne souhaitait que le contraire pour sa mère, qu’elle trouve le bonheur. Et en ce samedi matin, il avait eu l’idée du siècle. Il s’était réveillé vers 8h, s’était habillé et préparé aussi vite qu’il avait pu. Le garçon avait englouti le bol de céréale que son grand-père lui avait préparé à la vitesse de l’éclair puis, son gros livre de conte sous le bras, le manteau par encore boutonné et l’écharpe mise n’importe comment, il avait couru à la vitesse d’un boulet de canon vers la porte d’entrée et s’était engouffré dans le froid de l’hiver.

Il avait dû modérer son allure sur tout le chemin pour éviter de tomber à cause des grosses plaques de verglas mais il avait fini par atteindre le château en bois dans la forêt. Avant la fin de la malédiction, il s’y réfugiait pour échapper à la Méchante Reine. Maintenant, il y allait car il lui rappelait sa mère. Henry n’avait pas encore revu Regina depuis la fin de la malédiction, elle était cloîtrée chez elle, à éviter les habitants furieux. A peine la magie était revenue qu’elle avait essayé de blesser la population. Mais visiblement sa magie ne fonctionnait pas pareil ici et elle n’avait pu toucher personne. Ce qui désolait le garçon c’était de voir qu’elle restait toujours aussi mauvaise, qu’elle cherchait toujours à faire les mauvais choix. Lui avait vu le bon en elle, lui avait fini par comprendre qu’elle l’aimait et qu’elle cherchait à le protéger, ce n’était pas habituel pour une méchante n’est-ce pas ?

Il fut interrompu dans ses pensées par la voix d’un homme qui l’interpela. Henry redressa alors la tête pour voir qui l’appelé. Quelques instants auparavant, il avait posé le livre sur le sol de sa tour d’observation et s’était mis à plat ventre pour livre à son aise. Quand il vit Elliot s’approcher de lui, le jeune garçon lui sourit avant de se replonger dans sa lecture. Il aimait bien le visiteur, il l’avait rencontré quelques jours auparavant et l’avait renseigné sur le Granny’s Bed & Breakfast. Il l’avait tout de suite trouvé très sympathique mais ce n’était pas le moment d’être dérangé dans ses recherches : il essayait de trouver l’astuce qui aiderait sa mère à redevenir gentille. Il était écrit dans le livre qu’avant de devenir reine, Regina était une jeune femme douce ne rêvant que de liberté, n’aspirant à aucune élévation sociale. Elle était tombée amoureuse d’un certain Daniel et avait même sauvé la jeune Blanche Neige d’un cheval lancé au triple galop. Cette femme ne pouvait avoir disparu pour toujours, il refusait d’y croire.

Une nouvelle fois, Elliot interrompit ses pensées en se hissant en haut de la tour. Il lui fit d’abord remarqué que l’endroit était étrange pour lire.

- Pas vraiment. J’ai pris l’habitude de lire ici il y a quelques temps, c’est un endroit calme le matin, le calme, c’est bien pour lire.

Il lui parla ensuite du manque de wifi de chez Granny et que c’était le seul hôtel sans Wifi. Henry eu un petit sourire en coin. S’il savait que c’était encore la chose la plus normale de tout ce qui se passait à Storybrooke. Il lui parla ensuite un livre qu’Henry ne connaissait que de nom ou presque. Il l’vaait trouvé dans la bibliothèque de son école et avait tenté de s’y plonger. Mais il était vite parti en courant face à ce déballage de sentiments amoureux et de problèmes de grandes personnes. Il en avait rapidement conclu qu’il était encore un peu trop jeune pour lire ce genre de chose et s’était rabattu sur un livre de son âge. Visiblement Elliot était d’accord avec lui puisqu’il lui précisa qu’il avait encore le temps pour tous ces tracas puis lui demanda ce qu’il lisait.

- Oui c’est un livre de conte de fée… Enfin… à première vue. Ce livre raconte bien plus que des contes de fée en fait, il raconte l’histoire des habitants de cette ville… Ils sont tous dans le livre et raconte leur vie passée avant que la méchante reine leur lance à tous une malédiction. C’est ma mère la méchante reine, le maire de la ville, Regina Mills.

A sa dernière phrase, il se renfrogna un peu et se rappela qu’il avait du pain sur la planche. Il recommença à feuilleté tranquillement son livre, attendant de voir si Elliot allait reprendre la parole. Il était fin prêt pour lui prouver qu’il disait la vérité maintenant qu’il avait enfin pu convaincre Emma.





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________________________________________ 2014-02-06, 23:51


« Tell me everything that happened, tell me everything you saw. I can say it, but you won't you believe me. You say you do, but you don't deceive me. It's hard to know they're out there, It's hard to know that you still care. Dead hearts are everywhere! » ► STARS

    Il était marrant, ce gamin, tout en étant un peu trop sérieux. Je ne le connaissais pas encore beaucoup, mais dès que je le voyais, il était toujours seul. Pourtant à son âge, on avait facilement des potes ! Je me penchai sur ma propre enfance et fis une petite moue compatissante. A tout bien réfléchir, je n'avais pas eu de véritables amis avant mon entrée au lycée, avant de me conformer en surface tout en restant moi-même en profondeur. Cela n'avait pas été facile, et je songeai que Henry allait en baver, lui aussi. Après tout, peut-être qu'il était bien comme il l'était, dans sa solitude et ses livres.

    Je hochai exagérément la tête tout en l'écoutant, puis je pris la parole car je ne voulais pas qu'il croie que je me moquais de lui :

    "Tu sais, tu m'aurais déballé ce baratin quelques jours plus tôt, je t'aurais sûrement ri au nez en te disant d'arrêter de te faire des films, mais... c'est évident qu'il y a un truc bizarre, ici."

    Je coinçai mes mains entre mes jambes et observai le ciel quelques secondes d'un air songeur, tout en étendant les jambes au maximum dans le vide.

    "Des personnages de contes..."
    murmurai-je pensivement.

    C'était vrai que la serveuse de chez Granny's était toujours habillée de rouge, et qu'elle tenait l'hôtel-restaurant avec sa grand-mère... se pouvait-il que ce soient le Chaperon rouge et Mère-Grand ? C'était un peu tiré par les cheveux, mais après tout, pourquoi pas ? Je ne connaissais pas encore les autres habitants, je n'en avais croisé qu'une petite poignée. Difficile à partir de là d'établir des hypothèses... mais j'étais persuadé que Henry s'était déjà penché maintes et maintes fois sur la question.

    Soudain, ses dernières paroles causèrent un impact dans mon cerveau et je baissai brusquement la tête pour le dévisager.

    "La méchante reine est ta mère ? Mais c'est aussi le maire ? Wouaho... c'est dur ça... Je crois que je l'ai déjà vue, en plus. Entrevue serait plus exact. Elle a pris un café chez Granny's. C'est vrai qu'elle n'a pas l'air très sympa..."

    Je frissonnai légèrement tout en lui jetant un coup d'oeil amusé. Il s'écoula quelques secondes pendant lesquelles un corbeau vint picorer quelque chose dans la neige, en bas du château, avant de s'envoler dans un froissement d'ailes.

    "Elle... elle t'a fait du mal ?"
    demandai-je abruptement.

    Je ne savais pas trop comment parler de ces choses-là. C'était évident que ce gamin n'était pas heureux. Il était recroquevillé sur lui-même, il s'isolait dans sa forteresse de solitude. Je gesticulai sur le bois du château. C'était vraiment inconfortable comme siège. Je fus tenté un instant d'imiter Henry et de m'allonger, mais comme mes longues jambes risquaient de rester coincées dans le toboggan derrière nous, je me ravisai. A la place, je lui donnai un petit coup de coude et me penchai vers lui, déclarant sur le ton de la confidence :

    "Si jamais elle se comporte mal, viens me le dire. Je pourrais peut-être faire quelque chose..."

    Je lui jetai un regard espiègle, avant de lui montrer mes mains dans lesquelles dansaient quelques braises. Génial, j'étais en train de lui faire croire que j'étais un super crack, alors que je n'aurais jamais tenu la distance face à un sorcièr. Et je me doutais que la "méchante reine" devait avoir un certain niveau pour rester en vie face à M. Gold qui, à ce qu'on m'avait raconté, était champion de coups de canne en plus de sa maîtrise parfaite de la magie.

    Malgré tout, je décidai de lui donner de l'espoir, histoire de lui montrer la lumière au bout du tunnel, même si je n'étais pas sûr de pouvoir la maintenir bien longtemps, la lumière... Je me mordis les lèvres et poussai un petit soupir. Une question me trottait dans la tête depuis un petit moment mais je cherchais le bon moment pour la poser. Je le regardai rapidement. Après tout, il était trop jeune pour comprendre ce qui m'animait. Ce genre d'interrogation n'éveillerait aucune curiosité chez lui. En plus, il devait savoir la véritable identité de toutes les personnes de Storybrooke...

    "Tu sais qui est Emma dans les contes ?"
    fis-je d'un ton faussement désinvolte, tandis que j'époussetai mon pantalon pour me donner une allure détendue. "Ca doit forcément être une princesse."

    Malgré moi, je me mis à rêvasser à voix haute, mes jambes battant lentement dans le vide comme si je faisais du pédalo.

    "Tu l'as déjà vue ? Elle a des cheveux... et des yeux si... et une paire de... Une paire de pieds absolument ravissants."
    achevai-je d'un ton brutal.

    Je m'éclaircis la gorge mais préférai me taire. Il était trop jeune pour que je parle de ce genre de détails avec lui. Aucun doute, il me manquait des potes de mon âge à Storybrooke. Je lui fis un sourire un peu contrit. Le pauvre, j'espérais sincèrement qu'il n'avait pas compris l'allusion.
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________________________________________ 2014-02-10, 09:54



Il était une fois deux potes
Lorsqu’il lui avoua que s’il lui avait raconté cela quelques jours plus tôt il ne l’aurait pas cru, Henry se contenta d’hocher doucement la tête. Il ne pouvait lui en vouloir, personne ne l’avait cru pendant tout ce temps alors un de plus ou un de moins… Maintenant que la malédiction avait été levée et que la vérité avait éclaté au grand jour, Henry pouvait se permettre de sourire à une telle remarque. Oui… Quelques jours auparavant il était encore désespéré à l’idée que sa mère, la sauveuse, n’arriverait jamais à le croire et ne rétablirait jamais les fins heureuses…

Henry s’était perdu dans ses pensées et sans doute Elliot avait-il fait de même pendant quelques secondes car le silence se fit. Puis le jeune adulte fini par rebondir sur ce que le garçon lui avait dit sur sa mère. Il estima à voix haute que cela ne devait pas être une situation très facile et que lui-même l’avait croisé et ne l’avait pas trouvé très sympathique. Henry se contenta de sourire en se pinçant les lèvres. Il était vrai, surtout ces derniers temps, que sa mère n’était pas vraiment un rayon de soleil mais cela n’empêchait pas Henry de sentir un vide depuis qu’elle n’était plus à ses côtés constamment. Il ne voulait pas de la méchante reine mais il voulait sa mère… Lorsqu’elle avait pleuré à son chevet et qu’elle lui avait demandé de ne pas l’oublier à son réveil, il s’était rendu compte qu’il s’était trompé sur son compte, qu’elle l’aimait sincèrement et qu’elle essayait de le garder auprès d’elle… Très maladroitement, certes.

Tout en méditant sur Regina, Henry avait levé les yeux de son livre et observait un corbeau qui picorait au bas de la tour. A croire qu’il pouvait être un espion de sa mère… C’était souvent comme ça, Maléfique avait d’ailleurs toujours un corbeau avec elle. Mais pour le coup, il était vraiment en plein délire, il ne croyait pas trop à cette hypothèse, elle était plus là pour le divertir, lui faire dédramatiser la situation… Soudain, il lui demanda si elle lui avait fait du mal…

- Non ! Enfin… C’est compliqué… Elle m’en a fait mais elle s’en est pas vraiment rendu compte… Tu comprends, elle devait protéger sa malédiction alors elle m’a limite fait passé pour un fou… mais en même temps, je sais qu’elle m’aime et qu’elle serait incapable de me faire du mal maintenant que tout est rentré dans l’ordre…

Il pensait sincèrement ce qu’il disait, la méchante reine ne pourrait lui faire du mal, même si elle était capable de pulvériser tout un village. Elle l’aimait… Et il l’aimait… C’était sa mère après tout et elle resterait toujours sa mère… Car même s’il avait retrouvé Emma, même s’il était content d’être avec sa vraie mère, il n’oubliait pas tout ce que Regina avait fait pour lui pendant des années. Certes, elle avait été très stricte mais il n’avait jamais manqué de rien, elle lui racontait des histoires pour l’endormir le soir et lui avait acheté la plus belle des veilleuses pour qu’il n’ait plus peur dans le noir… Avant qu’il ne découvre la vérité, ils s’entendaient même bien tous les deux…

Il fut une nouvelle fois interrompu dans ses pensées par Elliot qui le bouscula quelque peu, comme pour le mettre dans la confidence. Il lui précisa que si jamais il lui venait à l’idée de lui faire du mal, il pourrait toujours y remédier. Il lui montra alors ses mains qui s’enflammèrent quelques secondes. Henry sursauta et revint en position assise tout en ne lâchant pas des yeux les mains de son ami. Il avait totalement zappé le fait qu’il pourrait utiliser cela contre sa mère, il pensait juste à ce qu’il venait de voir :

- Ouaah ! Mais c’est trop cool ! Alors toi aussi tu contrôle le feu ? Ma mère aussi sait le faire ! C’est géant !! Mais… Tu viens du monde des contes alors ? Tu ne sembles pourtant pas être dans mon livre…

Il le laissa répondre puis la conversation changea de cas. Le jeune homme lui parla ensuite d’Emma. Il lui demandait si elle venait du monde des contes elle aussi. Il supposa qu’elle devait être une princesse, ce qui n’était théoriquement pas faux mais elle était loin d’être réellement comme tel… Elle était plus proche du chevalier que de la princesse… Cela était sans doute dut à ses longues années de solitudes dans ce monde… Il lui demanda ensuite s’il l’avait déjà vu… Heureusement ! C’était sa mère ! Mais ça, Elliot ne pouvait pas le savoir. Il lui parla de ses cheveux, de ses yeux et… de ses pieds ?! Le jeune garçon resta perplexe, il était rare de décrire quelqu’un par ses pieds… Sans doute rattrapé par son jeune âge, le garçon ne comprit pas réellement le malaise d’Elliot ni sa description… Il se contenta alors de reprendre ses explications.

- Bien sûr que je l’ai déjà vu ! C’est moi qui l’ai ramené ici ! C’est ma mère… Ma vraie mère… Ma mère biologique quoi ! En fait, théoriquement c’est une princesse vu que c’est la fille de Blanche Neige et du prince Charmant. Mais elle a toujours vécu dans ce monde. Ses parents lui ont fait traverser les mondes à l’aide d’une armoire magique. Elle devait être protégé parce qu’elle était l’unique espoir de cette ville. C’est la sauveuse ! C’est elle qui devait rétablir les fins heureuses ! Au départ elle a eu du mal à me croire mais elle a réussi ! Elle nous a tous sauvé !

Des étoiles brillaient dans les yeux du garçon, il était indéniable qu’il était fière d’Emma.






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________________________________________ 2014-02-13, 22:19


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    Le petit gars semblait vraiment surexcité par mes pouvoirs. Je laissai volontairement les braises danser au creux de mes paumes quelques instants encore, histoire de fanfaronner un peu. C'était plaisant d'imaginer que le feu n'était qu'un amusement, qu'il ne risquait pas de me tuer à tous moments. Je voyais les braises rougeoyantes se refléter dans les yeux émerveillés de Henry. J'esquissai un sourire avant de refermer mes doigts sur mes paumes et de mettre mes mains en poche.

    "Ah bon ? Ta mère aussi sait le faire ?"
    fis-je d'un ton faussement désinvolte.

    Qu'est-ce que tu t'imaginais, Elliot ? Cela n'a rien d'extraordinaire de contrôler le feu, en tous cas pas à Storybrooke. Surtout que dans ton cas précis, tu ne contrôles pas grand-chose... Mes épaules s'affaissèrent quelque peu. Mais bon, si Henry me disait que la fameuse sorcière maire de la ville n'était pas méchante avec lui, je me devais de le croire. Il n'avait pas l'air de vouloir lui trouver des excuses. De toutes façons, le temps était venu de passer aux aveux.

    "Je ne viens pas du monde des contes, non..." dis-je d'un air évasif en observant le ciel. "J'ai grandi à Las Vegas. Mais je suis venu ici pour retrouver mon père qui m'a abandonné à la naissance. Tu l'as peut-être déjà croisé. Il n'est pas très grand -enfin comparé à moi, il est plutôt petit- il a souvent les cheveux qui s'enflamment pour un rien, une barbichette qui a tendance à virer au gris... Non, ça ne te dit rien ? Tant mieux. Si jamais tu le croises, ne le laisse pas t'embrasser !" ajoutai-je en écarquillant les yeux. "Il serait capable de le faire..."

    Je grommelai quelque chose d'incompréhensible dans ma barbe inexistante en fronçant les sourcils. Je me souvenais encore de cet affreux moment où il m'avait embrassé. Beurk, c'était écoeurant. Je décidai de clôturer cette discussion avec ces simples mots, car je ne souhaitais surtout pas épouvanter un petit garçon qui me semblait équilibré :

    "C'est le dieu des enfers, et il semblerait que le feu se transmette dans les gènes..."

    Puis, nous entrèrent sur le chapitre concernant Emma et pour tout dire, ce fut à cet instant précis qu'il me perdit totalement. Alors que je trouvais Henry parfaitement sain d'esprit quelques minutes plus tôt, j'eus subitement l'impression qu'il venait de sortir un entonnoir et qu'il l'avait mis sur sa tête en faisant la danse des canards. Je le fixai avec des yeux ronds, mon cerveau ayant énormément de mal à assimiler le déluge d'informations qu'il venait de me débiter en quinze secondes, top chrono. Le pauvre était inconscient de l'effet que tout ceci venait de me faire. Je passai une main dans mes cheveux, geste machinal quand je me sentais dépassé par les évènements. Puis je l'évitai du regard, avant de lui jeter un coup d'oeil à la dérobée. Lorsque je le vis me regarder en retour, je détournai les yeux pour me concentrer sur les restes d'un bonhomme de neige à moitié fondu, en contrebas.

    Enfin, je pris mon courage à deux mains et me tournant vers lui, je déclarai brusquement.

    "Attends, faut que je vérifie quelque chose."

    Sans attendre, je sortis une main de ma poche et la posai contre son front, histoire de vérifier s'il avait de la fièvre, ce qui l'aurait poussé à délirer. Je sentis ma paume me brûler. Je l'enlevai et la secouai en grimaçant. Puis je haussai les épaules avant de lui adresser un sourire amusé. C'était tellement idiot. La chaleur venait de ma paume et non de sa tête. J'espérais qu'il n'allait pas mal prendre mon geste. C'était plus pour détendre l'atmosphère qu'autre chose.

    "Donc... ta mère, c'est Emma." déclarai-je après avoir pris une grande inspiration. "Emma, la shérif. Emma, celle qui a de longs cheveux blonds."

    Je lui jetai un regard accru, comme si j'espérais qu'il me dise le contraire. Pourtant, il fallait bien que je m'y fasse. Bizarrement, je ne le voyais pas différemment, même si je savais que c'était son fils. Il m'était très sympathique et rien ne changerait ça.

    Subitement, j'éclatai de rire.

    "Non mais quand même, Blanche Neige et le prince Charmant !" fis-je entre deux rires. "Je te crois, c'est pas ça, mais... avoue que c'est trop marrant !"

    J'étais parti dans un fou-rire. C'était peut-être nerveux, je n'en sais rien. Je mis un petit moment à me calmer puis je décidai de faire quelque chose pour Henry. Je ne pouvais peut-être pas combattre la maire de la ville ni rendre sa vie plus gaie, mais je pouvais lui donner l'accès à un nouveau monde. Je me redressai juste assez afin de fouiller dans la poche droite de ma veste en cuir, la mine concentrée, et en sortis ma console PS Vita que je posai d'un geste théâtral sur la couverture de son livre de contes.

    "Je vois que tu as besoin de décompresser." lui dis-je en me penchant vers lui. "Tous ces livres c'est très bien, mais par moments il faut mettre son cerveau en pause pour mieux redémarrer ensuite."

    Super, j'allais en faire un geek. Je n'étais pas certain que c'était une bonne chose. Certainement qu'Emma allait me le reprocher. Coller son fils devant des jeux vidéo n'était pas l'idée du siècle, mais le pauvre me faisait de la peine. Il était trop sous pression, il avait besoin de se changer les idées !

    "Tu as Uncharted, là-dessus." dis-je d'un ton expert. "La version portable est moins bien que celle sur Play Station 3, mais elle se laisse jouer quand même. Tu incarnes un aventurier. Je pense que ça pourrait te plaire. Et puis tu peux tuer pleins de mercenaires, ça défoule pas mal, surtout qu'il y a pleins de combos différents, pleins d'armes aussi ! Tu peux même combiner plusieurs armes pour créer des trucs de fou !"

    Tout en restant assis, je lui mimai les différentes techniques de combats rapprochés, d'une façon très inspirée. Je devais ressembler à un vrai blaireau, perché sur un château en bois, avec un gamin qui était nettement plus calme que moi.
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Il était une fois deux potes [FE HENRY] - Terminé _



________________________________________ 2014-02-20, 11:53



Il était une fois deux potes
A sa première question, Henry se tenta d’hocher la tête pour lui dire oui. Oui, sa mère savait le faire, comme beaucoup d’autres choses mais bizarrement, quand ça venait d’elle, c’était nettement moins cool. Le jeune garçon n’aimait pas la magie quand elle était pratiquée par sa mère. Il avait lu toutes les désolations qu’elle avait faites, tout le malheur qu’elle avait causé et cela lui rappelait pourquoi il était à présent ici, assis en haut de château de bois.

- Oui… Elle sait le faire, comme plein d’autres trucs en magie. Elle très forte mais elle ne l’utilise que pour faire le mal. D’après ce livre, je sais qu’elle a été gentille à un certain moment de sa vie, avant de rencontrer Monsieur Gold et de pratiquer la magie… J’essaye de trouver un moyen de la ramener du bon côté… sa ma mère après tout et je ne veux pas qu’elle fasse souffrir les gens de cette ville…

Il lui expliqua ensuite qu’il n’avait pas grandi dans le monde des contes mais à Las Vegas et qu’il était venu ici pour retrouver son père. Cela ne choqua pas Henry de savoir qu’un homme contrôlant le feu pouvait vivre dans un monde comme le sien, après tout, sa mère aussi avait vécu ici alors qu’elle était magique… Mais elle avait été emmenée par une armoire magique… En était-ce de même pour Elliot ? Il lui parla alors de son père et le jeune garçon écarquilla grand les yeux quand son ami lui précisa qu’il ne fallait pas se laisser embrasser… Ici il y avait visiblement un conflit intergénérationnel. Le jeune garçon n’avait encore jamais envisagé d’embrasser qui que ce soit alors qu’Elliot semblait déjà avoir une certaine expérience de la chose et en parlait sans tabou. Comme quoi ils pouvaient être amis mais de temps à autre l’âge les rattrapait…

Il lui précisa alors que son père était le dieu des enfers ce qui fit écarquillé les yeux du garçon encore plus. Le dieu des enfers, sur le papier ça semblait vachement cool et Henry avait hâte d’aller se balader en ville pour retrouver le père d’Elliot pour voir ce qu’un dieu pouvait faire ici et à quoi il ressemblait dans ce monde ci. Etait-il un humain comme les autres ? Il semblait bien car son ami avait précisé que son père était plus petit que lui. Mais à côté de cette idée qui semblait être très intéressante, une autre s’imposa à l’esprit du garçon… Le dieu des enfers… Rien que dans le nom, cela annonçait quelque chose de mauvais. Henry avait vu Hercule, le dessin animé plusieurs fois plus jeune et il se souvenait d’un Hadès mauvais, cherchant à devenir le maître de l’Olympe quitte à causer la désolation sur son passage… Storybrooke avait déjà la Méchante Reine et Rumpelstilskin, rajouter des méchants étaient vraiment pas la meilleure idée…

- Ton père est le dieu des enfers ? Mais qu’est-ce qu’il vient faire ici ? Parce que s’il vient détruire la ville il faut l’en empêcher ! Et j’ai déjà suffisamment de boulot avec ma mère comme ça… Faudrait que j’en parle à Emma…

Il avait dit cette dernière phrase plus pour lui que pour son ami. D’ailleurs en parlant d’Emma, Elliot s’était mis à agir bizarrement, il avait feint de prendre sa température et de retirer une main brûlée par le front du jeune garçon. Henry resta impassible. Il n’avait pas très bien compris pourquoi il avait fait ce geste mais cela lui rappelait drôlement les réactions des personnes autour de lui quand il avait tenté d’expliquer la malédiction aux habitants. Pourquoi mentirait-il sur une chose aussi importante que sa mère biologique ? Il se mit alors à rire nerveusement sur Blanche Neige et Charmant, Henry le sentait bien et lorsqu’il lui demanda s’il trouvait ça drôle aussi, Henry haussa les épaules et sourit. Drôle ? C’était plutôt cool comme idée, très peu pouvait dire la même chose que lui à son âge mais drôle…

Il lui tendit alors une console de jeu, du même que celle que sa mère lui avait offerte quand il avait perdu son livre, ou du moins qu’on lui avait volé. Elliot lui expliqua les jeux qu’il y avait dessus, il semblait vraiment expert là-dedans. Henry regarda la console quelques instants, écoutant attentivement ce que son ami lui expliquait avant de la prendre dans les mains.

- Merci c’est gentil ! Uncharted je ne connais pas trop encore mais j’ai la même console à la maison… Ma mère me l’a offert quand j’ai été séparé de mon livre. Elle m’a dit que l’occasion spéciale qu’elle avait de me l’offrir c’était son amour pour moi mais je ne l’ai pas cru possible de m’aimer. Maintenant je comprends qu’elle m’aime mais je ne sais pas trop comment faire pour qu’elle arrête d’être tout le temps attirée par le mal. Tu crois que des personnes comme la méchante reine peuvent changer par amour ? C’est ça que je cherche dans mon bouquin… je veux que ma mère vive avec nous…






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| Conte : Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite

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Il était une fois deux potes [FE HENRY] - Terminé _



________________________________________ 2014-02-26, 21:59


« Tell me everything that happened, tell me everything you saw. I can say it, but you won't you believe me. You say you do, but you don't deceive me. It's hard to know they're out there, It's hard to know that you still care. Dead hearts are everywhere! » ► STARS

    Henry semblait très impressionné que mon père soit le dieu des enfers. On ne pouvait lui en vouloir, j'étais pareil à son âge. Je me sentais pousser des ailes car j'étais persuadé qu'il m'observait et veillait à ce qu'il ne m'arrive rien. Puis j'avais grandi et m'étais rendu compte que s'il ne m'honorait pas de sa présence, c'était tout simplement parce qu'il n'en avait rien à faire de moi. D'une certaine façon, je me sentais proche du petit garçon. J'avais l'impression qu'il traversait les mêmes difficultés que moi, mais beaucoup plus vite. Il devait lutter contre le mauvais fond de sa mère adoptive à seulement onze ans alors que dans mon cas, j'avais eu le temps de devenir adulte -enfin presque - avant d'affronter les bassesses de mon père.

    J'écarquillai les yeux en l'entendant dire qu'il devait parler de tout ça à Emma. Dans ma tête, je vis l'image de cauchemar prendre des couleurs effroyablement réelles : Emma en mode cowboy qui allait trouver mon père pour lui demander des comptes sur sa présence à Storybrooke. C'était vraiment la dernière chose que je voulais. Si je voulais que Henry garde ses distances avec Elijah, ce n'était pas pour pousser Emma dans ses bras à la place ! Fichu dieu, il était capable de la séduire ! Bon, elle n'était pas de ce genre-là... mais tout de même ! Mes oreilles rosirent tandis que des souvenirs troublants s'imposaient à mon esprit mais je secouai la tête pour les chasser. Ce n'était ni le lieu ni le moment pour parler de cela.

    "Non, n'en parle surtout pas à Emma !"
    m'écriai-je en me tournant si brusquement vers lui que je dus lui faire peur. "Mon père va se tenir tranquille. Je ne pense pas qu'il vienne ici pour chercher les embrouilles. Je crois qu'il fait du... tourisme. Je n'en suis pas certain." dis-je après une hésitation. "En tous cas ce qui est sûr, c'est qu'il ne compte pas se bâtir une résidence secondaire dans le coin. Il a déjà tellement détruit de villes et de gens au cours de son existence que ça doit le lasser... Aucun intérêt de le faire une fois de plus."

    Tout en parlant, je me rendis compte que ce que je disais n'était pas des plus rassurants. C'était tout moi, ça : je cherchais à le réconforter et à la place, je le faisais paniquer ! Heureusement, j'avais dégainé la fameuse console de jeux. Le remède de tous les maux ! Avec ça, impossible de déprimer ! On pouvait partir à l'aventure et tuer pleins de mercenaires en imaginant que c'était son prof, sa mère ou son père ! Quelle thérapie géniale c'était ! Je ne pus masquer ma déception lorsqu'il m'annonça qu'il possédait déjà ce petit bijou. En plus, si j'avais bien compris, sa mère le lui avait offert pour acheter son amour, ce qui était loin d'être cool. Pauvre gamin... Au lieu de l'aider, j'avais réveillé la plaie béante qui suintait de son coeur.

    J'esquissai une petite moue. J'avais envie de lui dire que quelqu'un qu'on appelait la "méchante reine" pouvait difficilement devenir gentille sur un coup de tête, mais je ne pouvais briser tous ses espoirs. J'avais beau m'exprimer avec lui comme si j'étais face à un adulte, il n'était encore qu'un petit bout d'homme. Il lui fallait encore un peu d'insouciance et de légèreté. Mais je ne pouvais lui mentir non plus, c'était encore plus cruel.

    "Je pense que n'importe qui peut changer du moment que c'est sa volonté et non celle des autres." dis-je avec sincérité. "On ne peut forcer personne à devenir meilleur. Ca doit venir de là, tout d'abord."

    Tout en parlant, j'enfonçai mon index au centre du manteau de Henry, à l'endroit du coeur, en penchant la tête vers lui pour lui sourire à moitié.

    "Il n'y a aucun remède miracle ni solution que tu trouveras dans ton livre. Si elle t'aime vraiment, elle changera. Je ne peux rien te promettre. Ceux qui te diront le contraire voudront simplement être gentils avec toi. Tu peux épauler ta mère et croire en elle, mais le choix final, elle le fera seule."

    Avais-je été trop brutal ? Trop défaitiste ? La vie était ainsi faite. Je ne voulais surtout pas qu'il ait des oiseaux plein la tête. Il fallait qu'il s'attende au pire tout en ayant de l'espoir. Car si sa mère s'avérait avoir le coeur aussi pourri et racorni que celui de mon père, il risquait d'être encore plus détruit si je lui mentais.

    "Je vais te laisser." déclarai-je en me redressant juste assez pour m'accrocher à la barre horizontale juste au-dessus de ma tête.

    Je pris le peu d'élan qui m'était permis dans un espace aussi étriqué et je sautai en avant. Mes pieds glissèrent sur la neige et sur la plaque de verglas mais je me rétablis de justesse. Puis je décochai un sourire à Henry avant de lui dire d'un ton faussement réprobateur :

    "Ne fais jamais ce que je viens de faire ! Trop dangereux !"

    Autant dire à un oiseau de ne pas essayer de voler. Je savais très bien qu'il y avait peu de chances qu'il m'écoute.

    "Tu me tiens au courant, surtout !" lui lançai-je. "Et tu peux garder le jeu, tu me diras ce que tu en penses ! Ca défoule bien, tu verras ! Et..."

    Je mis les mains dans mes poches, shootant dans un petit tas de neige. Puis j'ajoutai, le regard dans le vide :

    "Tu passeras le bonjour à Emma ? Non, non... c'est trop bizarre. Ne lui dis rien. C'est mieux."

    Je m'éclaircis la gorge, lui fis un petit signe de la main, et m'éloignai du château en bois. Je garderai le contact, bien entendu. Ce petit gars traînait tout le temps dans les parages ou chez Granny's. Il me serait facile d'avoir de ses nouvelles. Et qui sait ? Je pourrais l'aider dans les niveaux difficiles de Uncharted. Je me sentis plus léger à cette idée. Qui disait que les jeux vidéo éloignaient les gens ? C'était tout le contraire ! Je me mis à siffloter et de la fumée sortit de ma bouche. Je me rembrunis quelque peu : ouais, en parlant de problème, j'en avais aussi un de taille à gérer.
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________________________________________ 2014-03-12, 15:50



Il était une fois deux potes
Lorsqu’Elliot demanda à Henry de ne rien dire à Emma, le jeune garçon ne put s’empêcher de sursauté face à la brusquerie de sa demande. Il tenta de le rassurer en lui disant que son père devait juste chercher à faire du tourisme et qu’il avait… suffisamment décimer de population pour ne pas vouloir détruire Storybrooke ce qui eut le don d’alarmer encore plus le garçon. Il était flagrant que le jeune homme semblait plus d’humeur à mentir qu’à lui dire le fond de sa pensée et voyant qu’il le prenait pour une poire, Henry préféra garder le silence mais se promit intérieurement d’en parler quand-même à Emma… S’il avait déjà eu la méchanceté de détruire des villes entières, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Et surtout, pourquoi Elliot ne voulait pas qu’Emma en entende parler ? Ça n’avait vraiment pas de sens… Le jeune garçon se consola en se disant qu’après tout il ne savait pas tout de la ville de sa mère biologique et que son ami devait la craindre pour une raison ou une autre…

La suite de la conversation, en revanche, était beaucoup plus censée. Même si ça lui faisait mal de l’admettre, Henry savait qu’Elliot avait raison. Il ne pouvait rien faire pour sa mère, elle était la méchante reine et si elle voulait changer, il ne pouvait rien pour elle à part l’encourager car la décision lui revenait à elle… Il l’avait pourtant lui plusieurs fois, rien n’était plus fort que la parole du cœur, c’était d’ailleurs ce qui faisait d’Emma la sauveuse et c’est ce qui le rendait si acharné quand il avait une conviction… Il se promit alors que la prochaine fois qu’il verrait Regina et qu’elle dirait l’aimer, il lui dirait de le lui prouver en arrêtant de faire du mal à cette ville et en essayant d’être meilleur. Il espérait sincèrement que cela marcherait car l’idée de voir sa mère à jamais dans les ténèbres, l’idée de devoir la quitter pour toujours car un héros ne pouvait décemment pas rester avec la méchante reine lui brisait le cœur. Mais il avait toujours cru en elle, tout bébé déjà, il lui avait donné sa chance et il n’hésitait pas une seule seconde à refaire de même.

Il sortit brusquement de ses pensées lorsque la voix lointaine d’Elliot lui annonça son départ. Henry se tourna alors un peu pour lui faire face et lui fit un petit sourire tout en lui disant « d’accord ! ». En quelques secondes, le jeune homme s’était d’éployé et avait sauté sans hésitation de la structure. Il lui recommanda de ne jamais faire la même chose car c’était trop « dangereux » et Henry eu un sourire malicieux. Il ne l’avait pas attendu pour sauter maintes et maintes fois de son château en bois, il ne l’avait pas non plus attendu pour s’infiltré dans une mine abandonné ou encore pour croquer dans un chausson aux pommes empoisonnées, le danger, il connaissait, c’était la moindre des choses pour devenir un héros, comme son père, le pompier volontaire qui avait sauté dans les flammes pour sauver une famille et y avait perdu la vie.

Lorsque le jeune homme lui demanda de le tenir au courant, il se contenta de hocher la tête et le remercia de lui laisser le jeu, c’était vraiment très gentil de sa part, ils se connaissaient à peine et Henry n’avait jamais vraiment eu d’amis. Il se releva à son tour pour quitter la structure quand Elliot lui demanda de passer le bonjour à Emma avant de se raviser et de s’éloigner en le saluant. Henry éclata alors de rire et hurla en direction d’Elliot qui était déjà loin :

- D’accord mais elle t’a fait quoi ma mère pour que t’en ai peur comme ça ?

Le jeune Mills était prêt à parier que le visiteur l’avait entendu mais qu’il préférait feindre la surdité que de lui répondre. Henry eu alors un sourire en coin avant de secouer la tête de gauche à droite et de hausser les épaules, comme s’il n’en revenait pas du culot de son ami. A son tour, il serra son livre contre sa poitrine et sauta en bas de la structure, évitant de juste la plaque sur laquelle Elliot avait failli glisser. Il se dirigea ensuite vers la ville, il se rendait chez Regina, il avait besoin de parler à sa mère…

FIN


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