« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
J'adore me baigner. Non je déconne, en réalité je ne supporte pas d'être mouillée ou d'aller à la mer. Il n'y a que la pluie qui me plaît un tant soit peu. Moi, aigrie ? Non pas du tout. Je suis juste compliquée. Et très chiante. Comme ce jeu, qui ne gagnera sans doute pas le prix du divertissement familial de l'année.
La pièce était devenue un aquarium à humain. L'eau noyait tout, mais je n'étais toujours pas morte. Étrange quand on sait que le pain d'épice devient de la bouillie plongé dans l'eau. J'étais un super P'tit Biscuit ! Pour une fois l'eau qui m'entrait dans le nez ne me donnait pas l'impression de me noyer et de faire chavirer mes pauvres petits poumons délicats. Et ouais ! On pouvait respirer sous l'eau ! Et même parler, si c'est pas cool. Maintenant je veux qu'on m'appelle Ariel.
- Enfaîte il est pas si mal ce jeu !
J'allais même finir par ne plus lui en vouloir si il nous laissait l'aquarium géant. Je me mis à marcher en lévitant à moitié, comme si j'étais en apesanteur. Il n'y avait même pas besoin de nager, je pouvais rester au sol sans craindre qu'un jour quelqu'un retrouve mon corps gonflé et bouffi, mes yeux dévorés par les poissons et des limaces ayant élues domicile au fond de ma gorge.
Je ne faisais plus attention aux autres filles. Elles étaient entrain de dire je-ne-sais-quoi, et vu comment elles étaient, ça ne devait pas être très intéressant. Je m'amusais plutôt à ouvrir la bouche, pour voir des bulles s'échapper de mes lèvres à toute vitesse. J'étais le tout premier Pain d'épices à découvrir le monde de l'eau. Un petit pas pour l'homme, un grand pas les pâtisseries. Il faudrait que je teste quelques petites choses sur mes gâteaux, pour voir si je peux les rendre étanches et imperméables. Imaginez un cookie pouvant être mangé sous l'eau ! À moi la gloire et la fortune ! Enfaîte, juste la fortune. Je ne suis pas prête à retrouver la gloire.
Tout à coup, je vis sortir de sous une table la véritable Ariel. Enfin, pas tout à fait. C'était bien plus sexy que Ariel. J'avais face à moi une bombasse avec une queue de poisson. Ses cheveux étaient blonds et flottaient dans l'eau comme des vagues, et elle avait un visage digne de Charlize Theron... en encore plus sexy même. J'étais tombé sur la petite sirène version corps de rêve.
Et ce n'était pas la seule. Je me retrouvais encerclée par quasiment une dizaine de bombe de la mer , quasiment toutes identiques et diablement sexy. Je ne suis pas attirée par les femmes, mais je sais reconnaître une bombe sexuelle quand j'en vois une.
- Euh... salut ?
Je sais que j'ai l'air d'un mec sous ma forme de gâteau, mais quand même. C'est pas parce qu'elles sont jolies que j'ai envie de me faire embarquer par des sirènes. Elles tendirent les bras vers moi, et j'allais gentiment leur demander d'aller voir notre nouveau prince Mario, quand un détail me chiffonna. Elles avaient de jolies mains toutes pâles et de longs doigts. Mais aussi de très très longues griffes. Un peu comme si elles s'étaient accrochées des couteaux à chaque doigt. Je relevais très lentement ma tête en biscuit pour ne pas faire de mouvement trop brusque et je vis un nouveau problème que j'étais certaines de rencontrer. Elles me souriaient, et elles avaient vachement l'air de piranhas. J'étais devenue l'héroïne principale des dents de la mer. Génial.
Sans crier gare, je me retournais et essayais de courir vite pour échapper à cette bande de dingues psychopathes de la mer. Vous avez déjà essayé de courir au fond d'une piscine ? Bah un bon conseil, évitez ça quand on veut vous bouffer. Je sentis quelque chose mordre dans mon épaule en biscuit. Ça ne me faisait pas vraiment mal vu que je n'avais plus officiellement de nerfs et tout l'équipement, mais j'avais un peu trop conscience des miettes qui flottaient lentement dans l'eau. Si ça continuait, j'allais terminer en tas de miettes et on ne pourra plus jamais me remettre en un seul morceau. En gros, je serais morte.
J'entendis quelqu'un m’appeler par mon nouveau surnom et mon regard se posa sur le jeu au sol, qui nous attendait patiemment. Je me propulsais vers le fond, en battant cette fois des jambes avec toute la force que je pouvais mettre dans mes mouvements. Si je tournais un peu la tête, je pouvais voir les sirènes foncer vers moi, griffes sorties. Ce genre de chose donne toujours envie d'être très bon en natation. Je tendis le bras, attrapais difficilement le dé avec ma « main » en gâteau et sans doigts, mais je réussi tout de même à jeter le dé sur le plateau. Une main attrapa ma jambe, et je crû que c'était trop tard. Mourir à cause d'une sirène... je savais que j'avais toujours eu une bonne raison pour ne pas aimer Ariel. Une lueur verdâtre illumina la pièce et tout à coup l'eau commença... à s'évaporer. En tout cas, le niveau baissait. Les sirènes hurlaient, en essayant de se plaquer contre le sol pour rester le plus longtemps dans l'eau possible, mais rien à faire. En quelques secondes seulement, la pièce était redevenue comme avant. Sauf que nous étions tous trempés et qu'il y avait une dizaine de sirènes mortes au sol. Pas très résistantes ces bêbêtes là.
Je me penchais au dessus du plateau de jeu pour lire la nouvelle phrase mystère, trempant par la même occasion le jeu qui était étonnamment sec pour un objet en bois qui avait mariné dans de l'eau salée. Enfin je crois que ça avait été de l'eau de mer. Je crois que les sirènes vivent dans la mer. Je crois.
- Si eux n'ont plus de lien, Votre vie a un fil se tient.
Un étrange bruit se mit à résonner dans toute la pièce en bois. Comme des « clac-clac-clac ». Je sais pas trop comment expliquer ça... comme si du bois frappait quelque chose creux.
- Quelqu'un compre...
Je n'avais pas pu terminer ma phrase quand mon regard s'était posé sur le mur derrière Régina. Quelque chose était sorti du mur, comme si c'était normal. Ce quelque chose était un pantin, ses cheveux peints en noir et habillé d'un smoking. Je n'ai pas peur des pantins, même si je trouve que c'est assez dérangeant. Non, ce qui me faisait plus flipper, c'était l'épée plus grande que lui qu'il tenait avec ses deux fausses mains.
L'eau de l'aquarium baissait à vue d'œil et Mario lança donc un regard au pain d'épice, heureux de se sauver de ce genre de chose... Non parce que sérieusement, même s'il avait trouvé une poêle en bois pour se défendre, il ne voulait pas finir en pâtée pour sirène... Sirènes qui trouvèrent la mort deux secondes plus tard puisqu'il n'y avait plus d'eau...
Totalement trempé, Mario soupira alors, avant d'aller prendre à son tour le dé et de le lancer, pour voir avancer son pied de six cases... Alors qu'un bruit sourd se faisait de nouveau entendre. Le prince se redressa donc à toute vitesse, prenant place devant Regina, sa poêle pour les protéger si jamais le pantin de bois qui venait d'apparaitre avait décider de se battre... Chose qu'il fit d'ailleurs
Le prince se mit donc en position de défense, regrettant de ne pas avoir pris son épée avec lui, avant de contrer le premier coup d'épée. Et si en étant une femme elle n'avait pas vraiment de force dans les bras, là, il repoussa assez vite le pantin de bois, qui revenait tout de même à la charge. Il s'adressa donc aux doubles de Shé, en leur disant :
-Prenez toutes une poêle et aidez moi !
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Regina Mills
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Finalement, le pain d'épice avait réussi et l'eau de l'aquarium géant dans lequel on était finie par se vider de plus en plus vite et bientôt les sirènes qui avait envie de nous bouffer finirent en sushis, je me retrouva à genoux sur le sol de la cuisine toute en bois, complètement trempée. Mes cheveux gouttés sur le sol. Par chance comme toutes les gamines de mon âge, j'avais un élastique dans la poche de mon pantalon. Je m'en saisis et attache mes cheveux en queue de cheval haute, afin de me libérer le visage, essayant de me sentir mieux malgré que mes fringues soient totalement trempés comme tout le monde en fait.
Le jeu n'en avais pas fini avec nous et alors que je pensais qu'on avait enfin vécu le pire, Robyn lu une nouvelle phrase au milieu du jeu et un bruit sourd se fit entendre. Des pantins totalement de bois furent rapidement devant nous et ... Nous attaquèrent. « Mais c'est pas possible... ». Mario se mis devant moi avec une poèle à frire en main afin de se battre contre le affreux pantins, me protégeant au passage mais un des pantins me piqua avec son épée par derrière. Alors là, fallait pas me chercher.
« Toi tu dégages ! », je l'avais envoyé de plein fouet contre le mur voisin et il avait lâché son épée. Je m'en saisis et l'amena à Mario. « Ce sera surement plus simple avec ça. ». Je lui souris et hurla quand les autres pantins vinrent vers nous. Je leva les yeux vers Mario et vu qu'il était en train de se battre. Je ferma les paupières et leva les mains devant moi avant de me concentrer et de créer un champ de force autour de nous mais vu mon jeune âge, le bouclier ne dura pas longtemps et je fini propulser contre le mur. Mais au moins, j'en avais assommer quelqu'uns. Il fallait que je joue, je devais nous sortir de ce bordel. J'essaya de me cacher des pantins et réussie à attraper le jeu avant de jeter le dé et de regarder mon pion avancer d'une case.
Une case... Une seule case. Fallait vraiment qu'on trouve un moyen de se sortir de là... Je me rapprocha de Mario et fit une boule de feu dans ma main, bien qu'elle soit faible, c'était un moyen de défenses. « Euh... J'ai que ce moyen pour me défendre... Shé', joue et sors nous de là steplait ! »
Quel jeu fourbe que ce jeu qui semble vouloir les tuer une à une. Mais fort heureusement il laisse tout de même de quoi survivre, et ainsi c’est en lançant un nouveau dé que le niveau de l’eau avait commencé à baisser au moment où la situation commençait à devenir critique. Mais dans le fond, ce n’était que pour leur balancer dans la figure une nouvelle menace de plus. Et quelle menace ! Un pantin ! …Oui ça peut sembler ridicule dis comme ça. Surtout quand on ne précise pas la taille de l’épée que le dit pantin porte. Franchement, Shé n’avait pas très envie de s’en approcher…Et d’ailleurs elle recula d’un pas. Il fallait que tout ça cesse !
Bon eh bien peut-être que les doubles pourraient être d’une utilité quelconque, cette fois. C’est du moins ce que la brunette espère quand Snow version homme leur demande de prendre une poêle pour l’aider. Un moment, elle se dit que ça ne va pas marcher. Mais bon, c’était sans compter qu’on leur demander de voler des poêles pour tabasser un pantin de bois. A croire qu’elles avaient vraiment mauvais caractère, parce que c’est avec plaisir qu’elles ont semblé s’appliquer à la tâche.
Régina aussi s’était battue…Ou plutôt débattue comme elle le pouvait avec sa taille réduite et ses pouvoirs de petite fille. Et son jeté de dé n’avait été d’une grande utilité, puisque le jeu n’avait pas voulu faire disparaitre les patins. C’était son tour, et elle le savait sans que la petite n’ai à lui rappeler. Alors, se glissant entre deux pantins en évitant tout coup possible, elle était revenue auprès de la boite de jeu et lancé le dé. Un trois. Un TROIS ! Bah ce n’était pas avec ça qu’elle allait le finir, ce jeu…Elle soupire, reprend le dé et l’envoie à la femme-homme-pain-d’épice.
« Si tu nous sors de là, je crois que tu deviendras mon nouveau héro ! »
Nombre de case : 48/50
Robyn W. Candy
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C'était la troisième guerre mondiale. Sauf que ce n'était pas du tout mondial et seulement dans une maison en bois qui se trouvait je-ne-sais-où. Je ne sais quand même pas ce qui est pire entre les nazis et les pantins. Avant j'aurai dis ces tarés de nazis, mais pour le moment, j'ai du mal à me décider. Des espèces de marionnettes grimaçantes avec des armes, ça n'est pas plus rassurant. Il y en avait des dizaines maintenant, qui sortaient des murs comme si ils s'y étaient cachés des heures pour nous attendre. Ce n'était pas vraiment normal de les voir sortir de murs en bois. D'un côté, des pantins avec des épées, ce n'est pas vraiment mieux.
J'avais aussi attrapé une poêle, prête à me défendre. Mais avec mes mains sans doigts et en biscuits, c'était extrêmement dur de manier correctement l'arme improvisée. Je la bougeais devant moi pour donner l'impression que je gérais, mais pour une fois, je n'en menais pas large. Les petits hommes en bois avaient pour l'instinct plutôt l'air occupé à attaquer la fillette et le grand gaillard, comme si ils en avaient après après eux. Personnellement, ça ne me dérange pas plus que ça.
J'aurai bien voulu les laisser gérer en restant à rien faire et attendre que ça passe, mais la fille bizarre et épargnée par la transformation physique avait raison. C'était à moi de lancer le dé, et avec un peu de chance tout allait se terminer. Mais la chance et moi, on est pas vraiment copines. Je veux bien faire un effort, mais elle aussi a intérêt à en faire.
Je me précipitais à mon tour vers Jumanji en essayant d'aller le plus vite possible. Un pantin sorti du mur pour se poster devant le jeu au sol, sa longue épée pointée vers moi. Quand je vous dis que la chance ne m'aime pas... Je lui lançai en pleine figure la poêle que je tenais. L'ustensile en métal atteignit le pantin au niveau de la mâchoire, laissant entendre un bruit semblable à celui d'un bouchon de vin qui explose. La tête en bois se mit à rouler au sol, détachée du corps menue qui tenait encore l'épée et frappait à l'aveuglette. Oubliez tout ce que j'ai dis, enfaîte la chance ne craint pas tellement.
Me jetant au sol, je me retrouvais à genoux devant le jeu ouvert, les dés semblant luire dans la pénombre à cause de la lumière qui se dégageait du centre du jeu. Le cœur battant la chamade, j'attrapais le dé et le lançais. J'avais l'impression qu'il rebondissait et tournait très lentement, que ça durait une dizaine de minutes. Tout à coup tout s’accéléra et le dé se stoppa. Un deux. Je venais de faire un deux ! Je me redressais d'un bond, les bras tendus en l'air.
- Jumanji !
Une lumière éclatante éblouit la pièce et je dû fermer les yeux pour éviter de me brûler les yeux. Pendant ces quelques secondes, j’eus un doute. Et si enfaîte, il n'avait pas resté que deux cases. Qu'enfaîte, il fallait faire un autre tour. Je n'avais même pas vérifié si le pion avait avancé. Mais qu'elle conne !
Tout fut replongé dans le noir, et j'ouvris les yeux. J'étais toujours dans la même pièce. Putain, on avait pas gagné, j'avais raison ! En tout cas, il n'y avait plus de pantins. Et Blanche-Neige avait l'air moins masculine tout à coup. Attendez deux secondes. Elle était redevenue une femme ! Régina était redevenue adulte. Ça voulait sûrement dire... je baissais les yeux sur mon propre corps.
- Ouiiiiiiiiiii !
Je n'avais pas pu m'empêcher de hurler. J'étais redevenue humaine ! Ce maudit jeu ne m'avait pas eu ! Ma poitrine s'était bien remise en place en tout cas. C'est dingue comme elle m'avait manqué.
Je tournais la tête vers le jeu maudit. Il s'était refermé, comme si il hibernait de nouveau en attendant que d'autres idiots viennent l'ouvrir. Je l'attrapais avec précaution et le me mis à le tourner dans tout les sens, l'inspectant, à la recherche d'une étiquette confirmant que ce jeu était celui du Diable. Pas de ça, mais quelque chose attira mon attention. Sous le jeu, deux lettres étaient gravé à même le bois. Je passais le doigt dessus.
- A.B... vous pensez que c'est le propriétaire du jeu ?
Je tendis le jeu aux autres pour qu'elle puisse regarder à leur tour. Je n'avais plus envie de le voir personnellement. Et si c'était bien les initiales du malade qui s'amusait avec ce jeu, j'allais me faire un plaisir de lui dire ce que je pense de son jeu...
Nombre de cases : 50/50
Regina Mills
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Bon... C'était bel et bien une nouvelle guerre mondiale, je dois avouer que ce matin en me levant, je ne m'attendais pas à redevenir une gamine pendant une journée entière, incapable de faire de la magie et risquer de crever à tous moments. Ah et oui ! Les pantins, les pantins je crois bien qu'après les sirènes bouffeuses d'humains, le chasseur qui voulait toutes nous tuer, les pantins plus petit que moi avec des épées tranchantes était bien les pires.
Aussi, avec mes un mètres quarante, j'essaya de me défendre comme je pouvais et je prier vraiment pour que ce foutu jeu ne se termine. Shérazade joua à son tour mais n'avança pas beaucoup et je crois bien que les pantins commençaient réellement à vouloir voir notre tête sur un piquet et je n'avais pas envie de mourir tout de suite moi. Finalement, tout en continuant de me battre contre les pantins maudits, le pain d'épice joua à son tour et le mot que j'attendait depuis le début retentit enfin.
Robyn venait de prononcer le mot Jumanji et une lumière très claire, éblouissante jaillie du jeu, m'obligeant à tomber sur le sol, les mains sur les yeux pour ne pas qu'elle me brûle. Quelques minutes plus tard, la pièce revint dans le noir et je pu rouvrir les yeux. On était toujours dans la même pièce, la même dans laquelle quelques secondes plus tôt j'avais failli me faire décapiter par un pantin diabolique. Mais je me sentais différente. Je me leva et me dirigea vers le miroir présent dans la cuisine avant de faire un immense sourire.
« Oui, me revoilà enfin ! Et plus puissante que jamais ! », je tourna les yeux vers les autres. Il n'y avait plus qu'une Shérazade, Robyn était redevenue humaine et Mary était à nouveau une femme. Tous les effets du jeu étaient terminés et je baissa le regard vers le plateau de jeu fermé. Je me retrouvais à nouveau habillée de ma robe blanc cassé et chaussée sur mes dix centimètres de talons et je dois dire que j'étais bien heureuse d'être enfin à nouveau adulte.
Robyn s'empara du plateau de jeu et le tourna dans tous les sens avant de finalement tomber sur une annotation écrite "A.B". A.B ? Des initiales. Je saisis le jeu et le regarde avant de froncer les sourcils avant de finalement répondre à la jeune femme « Si c'est bien les initiales de celui à qui je pense, il risque d'entendre parlez de moi... Aloysuis Black, je suis sûre que c'est lui ! », je lança le jeu dans les mains de ma belle-fille, je n'avais plus envie d'avoir à faire à ce jeu, je n'avais qu'une envie, c'est de sortir de cette foutue baraque.
Mario se battait avec l'épée que venait d'attraper Regina contre les pantins. Et en étant un homme, elle avait beaucoup plus de facilité à se battre, que lorsqu'elle était encore Mary Margaret. Mais alors que le jeune homme se défendait vaillament, les dés furent de nouveau jeté, les pantins disparurent et...
Et bien Mary Margaret s'étala de tout son long sur le sol de la maison de bois. Elle soupira alors et ferma les yeux, avant de se redresser et de voir Regina dans son champ de vision. Regina... En adulte. La jeune femme bondit donc de joie, alla faire un câlin à sa belle mère, en disant alors :
-On est redevenue normales !
Et elle la lâcha alors en se rendant compte de son geste. Eelle baissa donc la tête, comme prise en faute, avant d'hériter du jeu, qu'elle lâcha brutalement, en disant :
-Comptez même pas sur moi pour jouer...
De toute manière, si Aloysius avait un truc à faire là dedans, elle comptait bien faire comem Regina et aller lui demander des explications...
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
\!/ Ceci est un rp de MJ. Ce n'est pas Hope Bowman. \!/
Tous les quatre disparurent dans une lumière aveuglante. Le silence se fit dans la vieille demeure toute en bois. Quand soudain, quelqu'un fit son entrée. Un homme venu de nulle part. Il se pencha pour ramasser le jeu qu'il plaça sous son bras, après avoir caressé la tranche de la boite dans un geste respectueux. Il entendit subitement trois coups, comme si quelqu'un tapait à l'intérieur. Il frémit, se demandant si quelqu'un était resté bloqué dans le jeu. Il secoua la boite. Deux autres coups. Il mit une main sur le dessus, comme pour l'ouvrir, mais se ravisa. Non, il n'était pas fou. Inutile de tenter le diable. Quand la boite s'ouvre, et si par malheur le dé tombe... Il faut jouer. Et l'homme n'avait absolument pas envie de risquer sa peau.
Il replaça la boite sous son bras et quitta la pièce.
Il se rendit à l'étage, sans un mot. Le bruit de ses chaussures noires usées faisaient craquer les marches vétustes de l'escalier. Il poursuivit son ascension, une fois arrivé au palier. Arrivé tout en haut de l'escalier qui se terminait en un colimaçon étroit, une porte lui bloqua l'accès.
Calmement, il sortit une clé en bois qu'il enfonça dans la serrure. La porte céda dans un couinement surpris.
Il pénétra dans un grenier rempli d'objets étranges couverts par des draps blancs poussiéreux. Il ne s'attarda pas. Il savait où se rendre. Il se dirigea jusqu'à une étagère sur laquelle était entreposée d'autres objets tout en bois. Là, il s’arrêta, retourna la boite Jumanji, passa sa main gantée sur les initiales gravées au canif. Une idée qu'il avait eue, juste pour s'amuser... L'ombre d'un sourire fit tressauter ses lèvres.
Puis il redevint sérieux, rangeant la boite bien en évidence tout en haut de l'étagère, de face afin que le mot "Jumanji" soit bien mis en évidence. Lorsque l'on joue, il faut gagner ou mourir... Les cobayes s'en étaient plutôt bien sortis, mais ils ne lui avaient pas apportés ce qu'il voulait, ce qu'il cherchait avec acharnement.
Il prit quelques instants pour se plonger dans ses pensées, posant deux doigts sur son front figé en une ride d'expression. Que faire, maintenant ?
Il leva les yeux sur l'oeuf posé sur l'étagère juste en dessous de Jumanji. Il s'agissait d'un objet de forme ovale, aussi gros qu'un ballon de rugby, mais lorsqu'il le prit en mains, il fut surpris par le poids. C'était plus lourd qu'une caisse remplie de bouteilles de champagne, mais contenue dans l'équivalent de ce qui ressemblait à une balle allongée. Il passa son doigt sur les rainures de l'oeuf. Cela ressemblait à des écailles qui parcouraient tout le contour. La couleur était marron, comme si c'était en bois, ou fossilisé... mais en l'approchant légèrement de la lumière filtrant à travers la petite lucarne, il vit clairement des reflets vert sombre iriser la surface.
Il redescendit l'escalier, tenant l'oeuf contre lui avec précaution. Qui ne tente rien n'a rien... Il avait l'habitude de jouer avec le feu.
Il sortit de la demeure délabrée, la verrouilla avec la clé en bois, s'approcha de sa moto garée en bas des marches du perron, rangea l'oeuf dans la large boite à l'arrière de son deux roues, et grimpa sur sa bécane.