« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'apparus dans nuage vaporeux et furibond. De retour à la case Storybrooke. Mon bref voyage avait du passer inaperçu aux yeux de tout le monde. Aller chez Hermès m'avait au moins appris une chose : les dieux ne changent jamais. Ils sont pires que des mules, têtus à un point impensable.
Je posai les mains sur mes hanches, penchant la tête de coté en entendant une sorte de prière résonner dans mon esprit. J'avais à peine posé le pied dans cette ville que j'entendais... Je me redressai brusquement. Qu'avait-il encore fait ? Mes doigts tapotèrent contre mon bassin d'un air contrarié. C'était clairement la voix de mon fils que j'entendais en continu dans mes pensées. Il me demandait mon aide.
Je me téléportai jusqu'à l'endroit duquel émanait la "prière". Elle était diffuse, comme si elle avait été émise depuis de nombreuses heures, mais il en restait une trace parfaitement audible pour tout être divin normalement constitué.
Je me retrouvai donc dans un hall mal éclairé, dont les lumières rouges m'indisposaient. Je détestais ce genre d'éclairages bien glauques tout juste bons à faire angoisser les esprits faibles. Agacée de devoir chercher un interrupteur, j'allumai les ampoules par la pensée. Le hall s'illumina peu à peu, dévoilant une pièce bien plus grande qu'il n'y paraissait. Des murs gris, un comptoir sur lequel était posé un panier rempli de porte-clés zombies. Je plissai les yeux, en retournant un dans ma main.
"Elliot..." marmonnai-je en refermant mon poing sur le petit objet en métal.
Je baissai les paupières, m'imprégnant du lieu. Des images parasites apparurent bientot devant mes yeux clos : des cadavres en putréfaction qui s'agitaient, qui cherchaient à mordre... Mon fils et d'autres gens qui tentaient de survivre dans cette ambiance de cauchemar... D'autres personnes, livrées à elle-même, blessées...
Je frémis et accentuai ma concentration. Un monde créé sur mesure pour détruire et annihiler tout espoir... De toute évidence, Elliot empruntait le chemin tortueux construit par son père Hadès... Je serrai des poings, le porte-clés se changea en confettis qui s'éparpillèrent sur le sol. Il fallait falloir qu'on ait une petite conversation mère-fils. Cela s'imposait, même.
Lorsque j'ouvris les yeux, ils étaient devant moi. C'était facile de ramener une bande de mortels perdus dans un monde d'illusions. Comment Elliot pouvait-il se montrer aussi inutile ? Il se tenait face à moi, l'air perdu, la main refermée sur du vide. Il prononça le nom d'Ellie. Je savais qui elle était. J'avais passé la dernière minute à revivre tout leur périple en accéléré.
Je me mordis les lèvres, le dévisageant d'un air furieux. La gifle partit si vite qu'elle lui décolla presque la joue. Sa tête bascula sur le coté. Il était trop suffoqué pour dire quoi que ce soit.
"Tu es complètement irresponsable !" dis-je d'un ton à la fois courroucé et abasourdi. "Comment peux-tu risquer la vie de tous ces gens ? Je ne t'ai pas élevé comme ça. Non... pas comme ça..."
J'en perdais presque l'usage de la parole. Je le fixai d'un regard implacable, la tête levée vers lui. Il avait beau être nettement plus grand que moi, j'étais encore sa mère. "Je t'ai confisqué Ellie, que ça te serve de leçon !" repris-je d'un ton plus mesuré, bien que l'on sentait toujours l'énervement dans ma voix. "Quand tu te seras remis de tes émotions, nous aurons une conversation toi et moi."
Je le fusillai du regard avant de me détourner de lui. Adressant un regard encourageant aux mortels présents, je joignis les mains et déclarai :
"Je m'excuse en son nom. Oui, c'est mon fils, bien que certains jours, ça me tape sur les nerfs... Vous avez été victimes d'une expérience déplaisante qui était réelle, bien qu'elle ait été inventé de toutes pièces par ce jeune homme totalement puéril. Je suis heureuse que vous soyez tous sains et saufs. Si mes calculs sont bons, je n'ai oublié personne..."
Je me tus, le temps de les compter mentalement. Dix. Normalement, c'était juste.
"Bien. Je pourrais tenter de vous convaincre que tout ceci n'était qu'une farce, mais en tant qu'habitants de Storybrooke, vous êtes rodés aux évènements étranges et ahurissants. Donc je vais laisser votre mémoire intacte. Ne me remerciez pas. Vous êtes libres de faire ce que vous voulez de lui." dis-je en désignant mon fils du doigt. "Honnêtement, aujourd'hui, j'en ai plus qu'assez. D'abord son père, ensuite Hermès, maintenant lui..."
Je soupirai et me frayai un chemin jusqu'à la sortie. Une fois dehors, j'expirai à nouveau, fermant la porte en métal derrière moi. Il fallait que je prenne des vacances, que je cesse de vouloir materner la famille toute entière. Rien de plus qu'une bande de gamins capricieux et stupides... Si mon fils rejoignait le club, je n'avais pas fini de me faire du souci.
Je fis quelques pas sur la route, quand soudain, une puissance inconnue m’oppressa. Cela ne m'était encore jamais arrivé. C'était comme si une centaine de dieux venaient de m'encercler. Je regardai de tous cotés, ne voyant rien de particulier. D'où cela venait-il ? C'était trop fort, trop agressif...
Je m'éloignai rapidement. Le temps était venu de libérer Judah, de retrouver mes frères et soeurs, tout du moins s'ils avaient reçu l'appel du dieu des enfers. Un fourmillement désagréable parcourut mon échine. Je disparus brusquement. Il fallait faire vite. J'avais un mauvais pressentiment...
lumos maxima
Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »
| Avatar : Mads Mikkelsen
Sweet dreams are made of this...
Who am I to disagree ?
| Conte : Le roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Scar
Soudain, le décor désertique, la fête foraine, les odeurs nauséabondes, tout cela disparut et le maire et ses coéquipiers se retrouvèrent de nouveau dans le laser game. C’était fini… Tout était fini, pour le plus grand bonheur du psychiatre, bien qu’il resta entièrement impassible. Il s’aperçut rapidement que l’autre groupe était également revenu à leur point de départ. Certains étaient salement amochés mais tous semblaient bien entiers et vivant. Il y avait même une femme enceinte dans le lot… Elle n’était pas vraiment enceinte de plusieurs mois mais Aloysius avait tendance à remarquer cela du premier coup d’œil : le visage qui s’arrondit, des postures différentes et surtout, une odeur différente due aux phéromones entre autre…
Le lion remarqua alors qu’une jeune femme blonde venait d’apparaître. A la vue de sa propreté, il constata qu’elle n’avait pas participé au jeu et au vue du comportement qu’elle adoptait face à Elliot Sandman, il semblait évident que ce soit sa mère… Une déesse ? Intéressant… Une pulsion meurtrière violente lui monta du bas ventre jusqu’à la gorge lorsqu’il croisa le regard du propriétaire des lieux. Toujours aussi calme et droit, il se contentait de s’enfermer dans son palai de pensée où il pouvait imaginer à loisir toute sorte de fin tragique et toute sorte de repas qu’il pourrait faire avec ses restes. Mais pas aujourd’hui, pas maintenant, pas comme ça… Pourquoi ? Et bien d’abord parce que ce pauvre type était un dieu… (Oui, la nature est vraiment mal faîtes. Simba qui devient roi alors qui lui est largement inférieur et Elliot, aussi bête que ses pieds qui est immortel alors que lui demeure un simple humain… Ô ironie du sort…). Ensuite parce que sa mère était une déesse et qu’elle aurait sans doute plus de puissance que lui. Enfin parce qu’il était maire et qu’il avait un rôle à tenir…
En revanche, en tant que maire, il y avait d’innombrable vengeance qui pouvait à présent voir le jour et Aloysius n’allait pas s’en priver. Il attendit courtoisement que la jolie blonde finisse son discours, quelque peu courroucée par le comportement de son fils, puis il la regarda sortir, toujours aussi énervée et se dirigea ensuite vers Elliot.
- Jeune homme, je dois dire que mon énervement est très proche de celui de votre mère et a entendre l’enthousiasme de certains de mes compagnons de jeu à vouloir vous retrouver, je pense que vous allez bientôt vous retrouver avec une vendetta sur les bras et ce n’est pas ce que je veux. En revanche, vous nous avez tous mis en danger de mort et bien que nous soyons tous vivant, sauf l’homme qui était avec nous au début du jeu, je me vois dans l’obligation de faire intervenir la justice.
Il le fixa encore dans les yeux quelques secondes avant de sortir son portable et de composer le numéro du commissariat. Décidement, la « sauveuse » était une rapide. Quelques minutes après, on entendait déjà les pneus de sa voiture crisser au dehors, tandis que sa sirène retentissait.
- Sheriff Swan ? Je vous prie d’arrêter cet homme. Elliot Sandman a risqué de manière inconsidérée la vie de toutes ces personnes ici présentes. Je vous suis au poste de police, je ne souhaite pas aviver des tensions déjà bien présentes. Quant à vous autres, je vous appelle au calme. Je vois rappelle que la vengeance est passible de peine de prison et je vous prie donc de ne rien tenter de stupide. Monsieur Sandman est à présent aux mains de la justice et je vous prie de me croire qu’il répondra de ses actes. Bonne journée à tous, rentrez vous reposer, vous semblez tous en avoir besoin…
Sans un regard supplémentaire, il quitta le laser game, tout en veillant à ce qu’Emma Swan le suive avec le condamné. Mais pourtant, une fois dehors, il se rendit compte que le temps avait changé, le vent se levait et le ciel tournait à l’orage… Cela n’annonçait rien de bon… Et le pire… C’est qu’ils n’étaient plus dans un jeu…
Code by Fremione.
Emma Swan*
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jennifer Morrison
| Conte : Once upon a time | Dans le monde des contes, je suis : : la fille de Blanche et Charmant
❝ Being human isn't easy,especially when you're special. ❞
Tap...tap...tap ...tap...tap
C'était le bruit qui résonnait dans mon esprit ou bien était-ce le bruit de mon stylo sur mon bureau ? Je ne sais plus...c'était peut-être même les deux, ça faisait maintenant plus de 30 minutes que j'avais arrêté de faire attention à ce qui se passait autour de moi, je fixais juste un point fixe dans le vide comme si ce point fixe était plus important que le reste, mais moins important que le mal de tête carabinée que je me payais, quelque chose de solide qui m'avait pris tout d'un coup ,comme si on me pressait une partie du cerveau avec un doigt ,c'était une sensation des plus désagréable et apparemment c'était quelque chose de résistant ,car les deux aspirine que j'avais avalés ni faisait rien, j'avais surtout l'impression que cela empirait au fil des heures.
Je levais enfin les yeux pour regarder l'extérieur puis me décidait à éteindre mon ordinateur, je devais être malade, je ne me sentais pas super bien, en plus du mal de crane ,j'avais l'impression que j'allais vomir tous mes repas ce qui n'avait rien de bien ragoutant. Je poussais ma chaise vers l'arrière et me leva, je fus prise de vertige et faillis tomber, je me rattrapais rapidement au rebord de mon bureau.
"Ressaisis toi Swan."
Le téléphone se mit à sonner, un bruit horrible et strident qui me fit grimacer de douleur, je prenais très vite le combiner du téléphone pour qu'il arrête de sonner et dit un vague "Allo" avant que le maire de la ville se mette à déblatérer tout un tas de parole à propos d'un laser game et de mise en danger ,je n'avais suivi qu'a moitié et le temps que je lui demande ce qu'il avait dit, le maire avait déjà raccrocher. Et bien il était temps de se déplacer ,tant pis pour la sieste, je poussais un soupire et ramassait mon arme et mes menottes ,l'air a moitié ailleurs pour quiconque m'observait .
Je sortais pour allez vers ma voiture ,la lumière du soleil m'aveuglant ,je clignais des yeux plusieurs fois puis marcha en direction de la coccinelle jaune. Le tout maintenant était d'aller au Laser Game d'Elliot sans finir dans un mur.Tâche qui fut accomplie ,car je sortais de ma voiture indemne, je m'avançais vers un groupe de personnes ,enfin plus particulièrement vers le Maire ,tentant de rester debout. Une fois arrivée ,je n'eu même pas le temps de dire ouf ou de voir si tout le monde allait bien ,le maire me demandait déjà d'arrêter Elliot parce qu'il avait mis en danger la vie des gens, de quoi ? Comment pouvait on mettre en danger des gens dans un laser game ? La structure semblait solide et pourtant quand je regardais les autres, j'avais l'impression qu'ils avaient fait la guerre. Je jetais un coup d'oeil à Elliot que je n'avais pas vu depuis longtemps avant de m'avancer vers lui, lui passant les menottes rapidement les mains tremblante,comme s'il faisait très froid dehors puis je l'entraînais vers ma voiture, je grimaça quand quelque chose appuya de nouveau l'intérieur de mon cerveau, il était temps que j'appelle le médecin.
Plusieurs minutes plus tard nous étions de retour au commissariat ,j'avais retiré les menottes à Elliot qui maintenant était en cellule.Je faisait les 100 pas près de mon bureau ,que c'était-il passer au laser game ? Pourquoi Elliot avait mis en danger des personnes qui avait d’ailleurs de beaucoup en vouloir a Elliot pour se qui c'était passer la bas.Je soupirais et arrêtais de marcher quand je fut prise de vertige encore une fois,je tanguais légèrement et une envie de vomir me pris.J'avançais vers la cellule et entrait dedans avec une bouteille d'eau,un sandwich et un kit médical."J'avais jamais penser qu'on se reverrait dans de tel circonstance mais apparemment il ne faut jamais dire jamais."Je déposait la bouteille d'eau et le sandwich a côté de lui."Je ne sait pas si tu a manger ou pas ...donc je te laisse sa la."Je sortait ensuite un tube d'arnica et le lui tendais."Pour les bleus ou les bosses ,je ne sait pas se qui c'est passer dans ton laser game mais sa avait l'air plus violent qu'un match de catch." Je regardais ses vêtements qui était tacher de sang et fit une grimace dégoûter."Il va falloir que tu m'explique se qui c'est passer la bas ..je ne peut pas t'aider si tu ne me dit rien."Je lui souriait pour l'encourager a me parler.
"J'ai contacter un avocat ,commis d'office,il arrivera demain dans l'après midi ,comme sa le matin tu pourra m'expliquer tout se qui c'est passer ,la il est tard ,je vais rentrer chez moi ...essaie de dormir."
Je quittait la cellule après lui avoir laisser le sandwiche,la bouteille d'eau et le tube d'arnica et fermais la grille.Je quittais ensuite la station pour rentrer chez moi ,il était temps que je me repose sinon je finirais par tomber par terre.
Tap....tap....tap....tap....tap...
(c) sweet.lips
Krystal Oliver
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Ashley Benson
| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Il y a des expériences qu'on vit, et dont on ferait tout pour que ça n'arrive plus jamais. Là ce fut l'une d'entre elles. Ce n'était pas le laser game en lui même, ni même les attaques de zombie, non, ce que je ne voulais plus jamais revivre fut la conduite de Robyn. J'avais une sainte horreur des voitures, pourquoi d'ailleurs étais-je monté avec les autres ? Voilà que je devenais un mouton, c'était ridicule. En tout cas ça m'avait rendu malade, je ne savais même plus à qui je m'étais agripé pour pas recraché le lion que j'avais mangé. Au début j'avais été septique, un truc qui se mange, j'avais cru que c'était au lion, là j'aurai éventrer tout le monde autour de moi, mais non ce ne fut qu'une vulgaire barre de chocolat comme je les aimais.
Je n'étais même plus capable de faire quoi que se soit tant j'avais des hauts le cœur à chaque pas que je faisais, c'était terrible. Ils auraient pu m'appeler à l'aide je les aurais laisser mourir, aucune envie de me rendre plus malade pour des inconnus. En plus le nouveau monstre qu'on avait était tellement écoeurant, non fallait pas que je reste proche de sa vue, là c'était sûre, tout allait ressortir, tout. Comment il avait pu créer ça sérieusement ? Son cerveau avait décidément un véritable problème le pauvre garçon., pour copuler ça oui, le reste, zéro. Et puis cette lumière après ? Ça piquait les yeux, il voulait en plus nous rendre aveugle ?!
Bon par contre fallait qu'on explique, comment on pouvait d'un coup se retrouver comme au tout début ? Et puis c'était qui cette femelle avec la jolie crinière ? Je l'aimais bien, elle avait frappé Elliot ! Voilà une bonne action ! Ah mais c'était sa mère ! Pourquoi on dirait qu'elle a le même âge ? Les humains étaient décidément vraiment étrange comme race animal.
« Ah bah en voilà des paroles censées ! Libre de faire ce qu'on veut … ça inclut la mort non ? »
On ne savait jamais. Mais là une voix me raidit, monsieur le maire était là, je l'avais presque oublier avec tout ce que je venais de vivre. Mon mal de cœur passa instantanément et je tira un peu plus sur mon bonnet pour pas qu'il me connaisse. J'aurai dû me taire, tant pis. Bon, j'avais rien compris de ce qu'il jacassait, mais si, la vengeance c'était bien, on s'en fiche des lois pour humain, je savais même pas c'était quoi alors, difficile de les suivre. Il faudra que je demande à Sarabi c'est quoi les lois et une prison un de ses quatre, si Aloysius en parlait c'était que ça devait être important.
Et puis la femelle qu'il avait appeler, elle avait l'air bien, mais importante aussi, car elle pouvait faire ce qu'elle voulait du mâle inutile qui nous avait plongé je ne sais comment, avec des zombies. Quand je raconterai ce que je venais de vivre à Nala et Simba, ils en reviendront pas, ça sera amusant, ou pas enfaite, s'ils pensent que j'ai halluciner je crois que je leur en voulait beaucoup. Enfin, je pouvais enfin rentrer chez moi me reposer, j'en avais besoin ...
Wilson Wallander
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : George Blagden
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E
Wilson était content. Il avait réussi à se débarrasser du zombie tout seul comme un grand, en plus Astrid était de bonne humeur, elle voulait qu'ils chantent. Ça ne le dérangeait pas, peut-être que ces bestioles n'aimaient pas la musique, ils pouvaient toujours essayer. Après tout au point où ils en étaient... Seulement, Willy n'eut pas le temps d'entamer la moindre chorégraphie ou de prononcer le moindre mot pour réchauffer l'ambiance. Il eut à peine cligner les yeux que le décor changea du tout au tout et sans avoir besoin de regarder autour de lui, il comprit ce qui venait de se passer : le jeu était terminé. Il afficha une moue déçue, secouant un peu la tête, son équipe avait perdue. Comme il l'avait dit depuis le temps, ils étaient de retour au menu principal, à l'entrée du laser game, comme si jamais ils n'avaient bougé de cet endroit, excepté qu'il sentait bien que sa blessure – nettoyée juste avant qu'ils ne se retrouvent de nouveau ici – était toujours présente et que l'effort physique n'avait pas été simplement virtuel. Sa main tenait toujours celle d'Astrid et il remarqua que l'autre groupe était présent, également. Le petit robot aurait bien aimé les féliciter comme il se doit mais il n'avait pas envie d'interrompre la grande blonde en train de parler au propriétaire. Elle semblait énervée, frustrée. Elle frappa même le pauvre Elliot. Mais il avait gagné, pourquoi il était puni ?
Wilson n'y comprenait rien. C'est simplement lorsqu'Alo leur fit remarquer, avec justesse, que leur compagnon du début était bel et bien absent, décédé pour de bon dans ce monde crée par l'esprit du demi-dieu, qu'il baissa les yeux, honteux. Il avait cru s'amuser, lui, il pensait que le monsieur mangé par le zombie aurait été ramené ici, comme eux... Ce qui devait être le cas. Son corps traînait certainement derrière le bâtiment. Il serra un peu plus la main d'Astrid. Il ne connaissait pas cet homme, aucune raison de se sentir mal. Il ne pouvait pas savoir, ce n'était pas de sa faute et il ignorait si c'était la faute de quelqu'un, réellement... Elliot n'avait pas du contrôler. Il ne se serait pas mis en danger comme ça, c'était stupide.
Sans comprendre réellement la situation, Will décida de ne plus y prêter attention. Il ne voulait pas voir ce mec se faire arrêter devant tout ce monde. Son regard se posa sur Mushu, sur Théo avant de s'arrêter au niveau d'Astrid.
« Je te raccompagne ? »
Il n'allait pas la laisser seule. Aloysius allait être occupée, apparemment et, tout en proposant cela à la jeune blonde, il invitait le reste de son ancien groupe à les suivre s'ils le souhaitaient. Il voulait juste s'en aller, c'est tout.
Sans plus attendre il sortit de la bâtisse qui avait l'air bien plus lugubre qu'auparavant, entendant vaguement les bruits de sirènes approchant, le faisait grimacer. N'ayant aucune envie de faire partie des spectateurs de cette scène grotesque, il s'éloigna le plus possible de l'entrée, remarquant après un moment la perturbation du temps.
Et les bruits, dans sa tête. Des bruits ressemblant à des paroles inaudibles.
Wilson prend sa tête dans ses mains, cherchant tout autour de lui la source de ces nuisances. Il n'a pas besoin de réfléchir longtemps, ses yeux se posant sur une ombre au loin.
Les bruits se font de plus en plus fort, de plus en plus nombreux. De plus en plus compréhensibles.
Ses pas le guident naturellement vers cette silhouette étrangère, il en a même oublié Astrid, obnubilé par cette vision. Il ne sait pas, pour l'instant, de qui, de quoi il s'agit. Mais il sait... il sait quand même.
Puis, le silence reprend dans sa tête.
Le faisant s'arrêter face au cheval blanc. Majestueux dans sa posture, se tenant immobile comme attendant un signe de lui, le rend totalement béat. Wilson pencha la tête sur le côté, tendant naturellement sa main vers l'animal qui se penche pour entrer en contact. Sa main frôle la sacoche accroché à la selle.
Chronos. Chronos. Chronos. Chronos.
Un frisson parcoure ses bras, son dos, son corps mais il n'a nulle envie de s'écarter. Même si sa tête s'embrouille, si ses pensées se dispersent et qu'il n'a aucune idée de ce qu'il fait. Il n'a jamais monté de sa vie, mais c'est sans mal qu'il se poste sur le dos de sa monture déjà scellée. On peut lire une certaine incompréhension sur son visage, il est perdu et en même temps sur de lui, difficile de savoir ce qu'il en est vraiment.
Et alors que le cheval semble suivre le chemin emprunté par les voitures de police au même instant, Will tourne la tête vers la porte du laser game encore ouverte, son air se faisant plus grave, plus tendu. Son regard se pose sur la petite brune du groupe.
« Oh non... »
Code by Silver Lungs
Jamie Skyrunner
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Garrett Hedlund
✮
- Bon les gars ... Vous arrêtez maintenant avec vos histoires de mariage avec Ava ! Vous allez lui faire peur ...
- Okay okay Jayjay ! *se tourne vers Axel* Lançons l'opération les ninjas de l'amour !
- Maiiiis moi je veux être votre témoin !
✮
- Et là ... l'autre kassos ... qui veut me caser avec ma cliente ! Non mais c'est comme cette manie de prôner l'amour à tout va !
- Hahah toi aussi tu as eu affaire aux ninjas de l'amour ?
| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
Ils avaient réussis! Purée c'était dingue, ils avaient fini ce foutu jeu! Enfin! En voyant Elliott se précipiter vers Ellie, Jamie du se retenir de pousser un cri de joie. La tension accumulée depuis le début du jeu, et la peur omniprésente de, quand même, y laisser sa peau, tout ça fût réduit à l'état de profond soupir de soulagement. Enfin tout ça prenait fin. Il eut un regard discret pour ses coéquipiers, restant appuyé contre la porte tandis qu'ils passaient devant lui. Elliott en avait presque les larmes aux yeux. Lily avait une expression du même type, à la fois ravie et soulagée. Krystal... Eh bien, Krystal n'avait pas l'air de trop comprendre ce qui se passait mais bon, c'était encore l'expression la plus normale qu'elle ai eue de tout le jeu. Quand à Robyn... Eh bien son expression oscillait entre la joie et la tristesse. Comme si elle était presque triste que le 'jeu' s'arrête. Jamie leva les yeux au ciel. Sérieusement, comment pouvait-on regretter la fin d'un tel jeu? Ils avaient tous faillis y passer un nombre de fois incalculable! Il suffisait de jeter un coup d'oeil à leur vêtement! Trempés, dans son cas. Jamie fronça les sourcils. Un partout pour le coup. Si il dégoulinait d'eau vaguement croupie, Robyn aussi. ça l'avait surpris que ce soit elle qui saute dans le bassin. Il s'était plus attendu à ce qu'Elliott joue les Princes à cheval blanc. Voir même Lily, elle et ses problèmes de personnalités -mais pas Krystal. Non si Krystal était venu à sa rescousse, ça aurait été vraiment bizarre. Déjà qu'elle l'avait mordu... Il allait relever les yeux vers elle quand soudain, il y eut une sorte de flottement. Une nausée tenace lui saisit le ventre, et l'espace autour de lui se mit à... Fondre. Enfin à s'effacer. Ce fût à peu près comme lorsque le jeu avait commencé. Sauf que c'était la fin du jeu. Avant d'avoir pu porter la main à son ventre, ils étaient de retour au point de départ. Le Hall du Lasergame, sans le moindre changement. Ah oui? En fait si. Un seul changement. De taille moyenne, blonde, plutôt jolie et... La mère d'Elliott. Nom mais c'était pas possible! Tout ces Dieux à la Noix, ils étaient tous bons à enfermés! Prenant appui sur le mur le plus proche, Jamie ferma les yeux, tandis que retentissait un bruit sourd de gifle, mêlé à la voix de leur nouveau maire qui menaçait Elliott. La nausée lui tordait le ventre. C'était étrange, compte tenu de ce qu'il venait de vivre. Une simple téléportation et... Attendez! Se redressant, il ouvrit les yeux, cherchant de tout les côtés. L'autre groupe était là! Se décollant du mur, il n'eut à faire que trois pas pour apercevoir la grande asperge en tenue de camouflage. Se foutant -il devait avouer- de ce qui arrivait à Elliott, Jamie se précipita vers Théodore, l'attrapant en passant son bras autour de son cou. -Théo! T'es en vie! Simple constatation mais un poids immense s'enlevait de ses épaules. Heureux comme un gosse, il dut se mettre sur la pointe des pieds pour lui 'passer un savon' avant de remarquer que, vu l'état de leurs fringues, il aurait peut-être dû s'abstenir. Oh et puis merde pour le côté hypocondriaque de Théodore pour une fois! -Putain t'es en vie, c'est génial! Il répétait ça comme un gamin mais c'était littéralement trop excellent pour qu'il se taise. Après tout ce qui venait d'arriver, leur 'brouille' d'un mois lui paraissait dérisoire. Il savait déjà que Théodore allait passer les prochains jours -semaine? Mois.- à lui parler de ses exploits guerriers sur le terrain et il s'en réjouissait d'avance, même si là, tout ce qu'il voulait, c'était prendre une vraie douche et dormir une longue et très calme nuit. D'ailleurs, sa nausée revint, lancinante. Elle tapait contre ses tempes, lui donnant le tournis. Heureusement que Théodore faisait contre-pied parce qu'il se sentait terriblement instable. C'était.... Désagréable. Sérieux, que plus jamais on ne le téléporte. Ja-mais. Baissant les yeux, il reprit son souffle, avant de relever les yeux. Robyn lui adressait un regard plein de jugement. Ah oui, c'était vrai. Bon après tout, il n'avait jamais été amis. Se sauver la vie mutuellement, ça ne créait pas des amis, si? Captant son regard, elle détourna le sien et Jamie fit de même. Viens. Vois. Relevant la tête, Jamie crut un instant que Théodore venait de lui dire quelque chose. C'était le cas, lui aussi s'extasiait de le revoir. Mais.... Ce n'était pas la voix de Théodore. En fait, ce n'était pas une voix qui avait chuchoter dans sa tête. C'était... Autre chose. C'était plus.... Ténu. Tendu. -Moi aussi j'ai plein de trucs à te raconter! Il l'avait probablement couper en pleine phrase, mais il savait que Théodore ne le prendrait pas mal. Cependant, la voix dans son esprit... Il fallait qu'il la fasse taire. Quoi que. Est-ce vraiment une voix lorsqu'il ne s'agit que d'un faible chuchotis? Comment appelez ça? Il faudrait qu'il demande à Lily, elle saurait sûrement. C'était bas de penser ça, mais bon. Après tout, elle avait bien sous entendu des trucs déplacés elle aussi. Théodore était encore en pleine exclamation quand, pour la plus grande joie de Jamie, le Shérif Swan débarqua. Jamie n'aimait pas Emma. Plus que ça, il éprouvait une irritation extrême en sa présence. Il jeta sur elle un regard froid, tandis qu'elle menottait Elliott. Ok, c'était mérité. Mais Jamie ne pût s'empêcher de lui adresser un vague salut du menton. Après tout, il avait été un bon leadeur. Malgré l'absence de Twinkies. Emma passa devant lui, et Jamie ne pût s'empêcher de la suivre du regard, jusqu'à ce qu'elle ai disparue dans son tacot. Non, cette fille, il ne pourrait jamais... Avec tout ce qu'elle avait.... Non. Théodore dût suivre son coup d'oeil car soudain, il se tourna vers Emma, ou plutôt vers sa voiture. Son regard pour Jamie était plein de question. -Laisse tomber mon vieux. Bon écoute, je rentre chez moi. Je suis lessivé et j'ai du jus de zombies un peu partout -Mandy va être ravie! On se voit demain soir pour discuter de tout ce qu'on a fait? Il était vraiment soulagé de retrouver son ami, mais entre la survie, son omoplate en miette, la téléportation, sa nausée et les chuchotis dans sa tête, il avait assez donné. Il fallait parfois reconnaître ses limites. Là, il avait clairement atteint les siennes. Il se demandait même si il parviendrait à conduire Mandy sans s'étaler de tout son long au milieu de la rue. Sauf que c'était hors de question, d'abord à cause du prix de sa moto ensuite parce que ça ferait trop plaisir à Mademoiselle Swan. Tapant un grand coup dans l'épaule de Théodore, il adressa un 'au revoir' général, avant de plonger les mains dans ses poches. Il eut un sourire pour Lily, avant de s'approcher d'elle. -Au fait, moi, c'est Jay, pas Beau Gosse. Il lui sourit encore une fois, avant de dépasser Robyn et Krystal, qu'il salua du menton. Puis il passa devant la mère d'Elliott, à qui il souhaitait la bonne nuit. Mais définitivement, il détestait les Dieux. Quels qu'ils soient. Une fois dehors, il se permit une large respiration. Le temps était clair, le ciel dégagé, le vent frais. Cela lui fit du bien. Il se rendit compte qu'il était en sueur. Mais c'était de la sueur froide. Il serra les dents. Sa nausée se muait doucement en fièvre. Il avait intérêt à rentrer vite. Avant de vraiment tomber malade. A califourchon sur sa moto, il réajusta son sac à dos, avant de mettre son casque. Qu'on ne lui parle plus jamais de zombies. Enfin du moins pas avant une bonne semaine. De quoi décanter. Une semaine calme, pépère, tranquille. La routine.
Ludwig T. Oakenshield
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
La thérapie de l'angoisse Part II } La fin ft les Zombies
Théodore soupira la tête en entendant les autres chanter. Comment pouvez ils en avoir envie dans un moment pareil ? Certes, ils se souvenaient des champs guerriers que son père lui a avait apprit, mais les chanter maintenant n'auraient fait sans doute qu’accroître leur peur. Parler de massacres, de tripes, de boyaux n'étaient pas la bonne solution pour redonner du baume au cœur. Regardant autour de lui, ce n'était pas normal qu'il n'y ait plus rien. Ils venaient de se faire attaquer par une meute et là, c'était comme si les zombies avaient eu peur. Un petit sourire narcissique vint de coller sur ses lèvres alors qu'il tenait fermement son bidon. Il avait envie de le faire exploser, là, pour voir l’amplitude des dégâts qu'il pouvait faire. Et puis comme ça, c'est sur qu'au moins il n'y aurait plus aucun zombie à 5 km à la ronde. Posant son arme au sol, il se gratta l’œil, s'étant projeté un gravie dedans.
Frottant de plus en plus fort, il est une sorte de vertige immense, comme s'il s'était relevé beaucoup trop vite. Fermant les yeux, il s’agrippa aux bras de Mure pour ne pas tomber. Quand cette sensation désagréable fut enfin loin, il ouvrit les yeux. La surprise pouvait se lire sur son visage. Ils étaient de retour dans le hall d'entrée, celui qu'ils avaient quittés pour rentrés dans cet enfer. Combien de temps s'étaient écoulés ? Aucune idées, des heures certainement. Mais par contre, qui était cette femme blonde ? Secouant la tête, il comprit. Elle avait la même aura que Morrigan, c'était donc une déesse. Ce qui voulait dire. Il n'eut pas le temps de terminer sa pensée qu'il se reçut quelques choses dessus. Ayant toujours ses réflexes de je suis un psychopathe tueur de zombie, il fallait foutre un coup de poing dans la tête de celui qui s'accrochait à lui quand il entendit cette voix caractéristique. « Jamie. »
Il n'avait jamais été aussi heureux de le revoir. Encore plus qu'enfants, quand ils s'étaient sauvés mutuellement des vagues. Serrant son ami aussi fort qu'il le pouvait, il se laissa même passer un savon sur la tête. Aujourd'hui, il avait le droit, ils avaient failli mourir. « Pourquoi tu en doutais ? Mais toi aussi tu es là, c'est trop bien. » C'était bon de le sentir vivant, accroché à son cou comme un koala à sa branche. Levant la tête pour voir si tout le monde il était là, il fut aussi immensément soulagé quand il vu que Lily était entière, saine et sauve, et qu'elle envoyait un regard compatissant et amoureux à l'autre débile qui se faisait taper. Heureusement que Jamie était venu, car il ne savait pas ce qu'il aurait fait. Si, comme avec le zombie qu'il avait tué, un bon coup de bidon anesthésiant dans la tête pour lui apprendre qu'on ne joue pas impudemment avec la vie des gens.
« Et tu sais quoi, avec Mure on a trop géré. C'était comme avant, avec Krokmou. Mais Mure elle est trop cool avec son sabre. » Le dresseur de dragon dans toute sa splendeur. Complimenter cette créature fantastique, puis mentionner son meilleur ami pour revenir ensuite dessus, comme ça, pas de jaloux. Il allait lui dire aussi que Wilson, au malheur avait poignardé sans le vouloir SA déesse, mais Jamie le coup dans son élan. Penchant la tête sur le coté, il reposa son ami sur le sol, qu'il avait soulever sans même le vouloir. Et puis, ils suivirent du regard la voiture de police. Comment était elle arrivée là ? Il comprit alors que c'était son doute le Maire, qui l'avait appelé, préférant coffrer le jeune homme au lieu de le laisser en pâturage aux deux groupes.
Par contre, il ne comprit pas l’œillade noire que Jamie venait de lui lancer. Il ne connaissait pas exactement Emma Swan, il ne l'avait croisé que peu de fois, dans les couloirs de la mairie. Mais apparemment ce n'était pas le cas de son ami. Que lui avait elle fait pour déclencher une haine aussi forte ? La question mériterait d'être posé, mais Théo' comprit que Jamie n'aspirait qu'a une chose rentrer. Tout comme lui d'ailleurs. Il commençait à sentir la pression retomber, la fatigue accumulé. Tapant dans la main de Jamie, il se retourna vers son petit groupe qui était vraiment très réduit. Wilson était parti avec Astrid, Aloy' en prenait le même chemin. « Bon, quand on se reverra, je te promets que je ne porterais pas cet uniforme. » Claquant une bise sur la joue du Mure, il se retourna pour partir en direction de Lily. La serrant dans ses bras, il était tout comme Jay' heureux de la revoir.
« Je te raccompagne ? Ou tu préfères rester avec belle maman ? » Un petit clin d'oeil, et finalement il parti seul. Il avait mal à la tête, à cause de ses angoisses qu'il n'avait pu exprimer. Il voulait voir Sally, pour lui dire que tout allait bien. D'accord, quand elle le verrait elle pousserait certainement un immense hurlement et lui ferait la morale, mais il ne voulait qu'une chose, la prendre dans ses bras. Tout au long de son périple, il avait pensé à elle. Que serait il passé, s'il était mort ? Ou même pire, si, elle aussi été morte ? Frissonnant à cette vision d'horreur, il salua le reste de la main, enfin surtout Lily car à part elle il n'y avait rien. Il ne connaissait pas la blonde, et la brune hystérique ne méritait pas son attention. Essayant d'enlever des bouts de cadavres qui pendaient encore de sa veste, il rigola intérieurement en pensant que les gens de la ville aurait sans doute peur en le voyant. Mais bon, sa réputation n'était plus à faire.
Le temps d'un battement de cils, et j'avais basculé dans la réalité. Tout avait une meilleure odeur, tout respirait la vérité. J'inspirai une grande bouffée d'air avant de me diriger vers un arbre et d'en caresser l'écorce, souriant rêveusement comme si je venais de retrouver un vieil ami.
Je m'étais volontairement écartée des autres. La vie reprenait son cours normal. Ils n'allaient plus se soucier de moi. Je savais qu'ils étaient restés à mes cotés uniquement parce qu'ils n'avaient pas d'autres choix. Je fis une petite moue tout en effleurant l'arbre du bout des doigts. Je n'étais pas triste. J'étais un dinosaure et eux des Deux-Jambes. Comme de là où je venais, les espèces n'avaient pas le droit de jouer ensemble. Chacun dans son coin. Je me demandais à quoi allait ressembler ma vie, à présent que j'allais être seule à nouveau. J'étais quelque peu anxieuse, mais j'acceptais mon sort. Personne n'y pouvait rien.
Aussi, je me retournai en ouvrant de grands yeux étonnés quand j'entendis Wilson me proposer de me raccompagner. J'en oubliai mon arbre pour le rejoindre en trois pas sautillants. Nous commençâmes à nous éloigner. Je me mis sur la pointe des pieds pour essayer de voir d'où venait le bruit aigu qui approchait, quand j'aperçus une lumière rouge posée sur une machine de fer qui servait à se déplacer. Je haussai les épaules et me tournai de nouveau vers Wilson. Certaines choses m'échapperaient toujours, et de toutes façons j'étais bien trop épuisée pour essayer de comprendre. "Tu veux me raccompagner où ?" demandai-je, tout sourire.
Peu importe où il irait, je le suivrai. Je n'avais rien de prévu, de toutes façons. Je ne voulais pas m'imposer, mais il était tellement gentil avec moi. En plus, je prenais très peu de place. J'étais sur le point de lui proposer ma compagnie quand j'entendis quelque chose résonner dans sa tête.
"Wil... Wilson ?" fis-je, hésitante.
Je le vis prendre la tête dans ses mains, souffrant d'une migraine très douloureuse. Je ne ressentais pas sa souffrance, mais je la partageais par sollicitude. Je posai une main réconfortante sur son bras recouvert par sa chemise ensanglantée.
Ses paroles inaudibles étaient différentes de celles prononcées par les Dents Tranchantes humains. Elles étaient plus fourbes, elles semblaient se propager à une vitesse ahurissante.
Subitement, le temps suspend son vol. Wilson se détache de moi, se dirige vers un cheval très beau, très blanc aussi. Je n'essaie pas de le retenir. Je ne peux pas. Je n'entends qu'un mot, un seul, qui se répète en écho dans mon esprit. Le mot prend de plus en plus de place, il gonfle dans mon cerveau. Il éclate en morceaux.
Je déglutis avec peine, refermant ma main tendue sur du vide. Wilson vient de monter sur le cheval. Je le regarde s'en aller.
Quelques instants plus tard, je retourne vers le reste du groupe. Le mot a pris tellement de place en moi que je dois le faire sortir. Alors je demande d'un ton ingénu, à personne en particulier :
"C'est quoi Chronos ?"
Le ciel s'assombrit de plus en plus. Au loin, le tonnerre gronde. Quelque chose me dit que je n'aurais pas du poser cette question...
Robyn W. Candy
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jennifer Lawrence.
PANIQUEZ PAS J'VIENS JUSTE CHERCHER UN TRUC DANS MA BOITE MP
(Et ouais du coup j'en profite pour faire un tour et mâter les profils, z'allez faire quoi pour m'en empêcher hein ?)
| Conte : Les mondes de Ralph. | Dans le monde des contes, je suis : : Vanellope Von Schweetz, ou la princesse d'un royaume de sucreries qui préfère conduire des voitures en gâteaux.
C'était la fin du jeu. On avait gagné. Nous la bande de fous qui aurait aussi bien pu venir d'un hôpital psychiatrique avions remporté la victoire et sauvé Ellie. J'avais un peu de mal à croire que ça s'était réellement passé. Pour tout avouer, je pensais qu'on mourrait tous avant la fin. Je sais pas, ça me semblait un scénario tellement plus plausible. Mais non, on était de retour. Au début j'avais crû à un bug du jeu. J'avais cligné plusieurs fois des yeux, en essayant de voir où on était. Ah oui le laser game ! Bienvenue dans le monde réel.
Une femme blonde super bien habillée et transpirant la classe était là aussi, et elle avait pas l'air très contente. Même moi je sursautais quand elle mit une superbe claque à Elliot. Waouh ! Au premier coup d'oeil, j'aurai dit qu'elle était pimbêche et sans intérêt. Tout à coup je la trouvais pleine d'intérêt. On avait au moins un point commun ;
Vu sa manière de parler à « l'irresponsable », j'en conclus vite qu'elle était sa mère. J'avais vu des choses bizarres toute la journée, je ne demanderais pas à voix haute pourquoi elle a l'air aussi jeune que lui. J'aurai bien dit que peut être c'était sa copine, mais vu qu'elle l'appelait « mon fils », il n'y avait aucun doute possible maintenant. Comment une aussi jolie fille avait pu donner naissance à ça ? Et surtout à quel âge ?
- Je suis d'accord, il a failli tous nous tuer. Mais on va quand même pas le conduire jusqu'à la guillotine, ça serait pas très orthodoxe.
Je lui aurai bien mis un nouveau coup de poing par contre. Mais notre nouveau maire avait déjà pris les rênes et voulait le mettre en prison. Sympa ce type, une telle sympathie pour les gens... c'était marrant de revoir l'autre groupe. Ils n'étaient pas plus épargnés que nous côté salissures et état de propreté. Dommage par contre, Théodore n'était pas mort. Si seulement on l'avait eu dans notre groupe, au moins j'aurai pu donner un coup de pouce au destin.
- Bon c'est pas que j'ai autre chose à faire, mais je vais rentrer moi ! Merci pour ce moment de dingue et d'avoir pour certains permis de remonter d'une certaine manière à l'origine même de l'identité. On se croisera peut être chez le psy !
J'adressais un signe de la main à la mère d'Elliot et fit un petit signe de la tête à tout les autres, avant de sourire à Lily la schizophrène.
- Si tu veux j'ai le nom d'un prêtre sympa qui pourrait te faire un exorcisme. Ou alors va voir Archie, il pourrait te filer des médocs pour taire ta conscience qui parle un peu trop. Allez, fais attention à toi et à ton bébé.
Je me retournais et quittais le laser game, sans prendre garde à ce que disait la petite blonde à la petite voix et en prenant une grande inspiration. Je venais de tuer des zombies avec des personnes que je reverrais sans doute jamais. Je sais pas moi, on aurait peut être vu pour se dire au revoir avec un peu plus de sincérité, non ? Et c'est l'asociale qui dit ça. Je relevais la tête vers les gros nuages gris qui cachaient le soleil et priais intérieurement pour qu'il se mette à pleuvoir. J'avais besoin de me nettoyer, vraiment. J'allais demander ma douche en mariage en rentrant. La vie reprenait, c'était juste fini. Étrangement, je pense que je reviendrais au Laser Game un jour. Mais en demandant cette fois qu'on se fasse une course virtuelle géante. Là je les exploserais tous.
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Evénement Divin #1 {5} : The Last of Us [Epilogue]