« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Between men and women there is no friendship possible. There is passion, enmity, worship, love, but no friendship. » Oscar Wilde
La bibliothèque baignait dans un silence presque méditatif. A cette heure de la journée, très peu de personnes était présente. Belle lisait derrière son comptoir, immobile comme une poupée de cire, un vieil homme était absorbé par son journal non loin de moi, un petit garçon jouait sagement à ses pieds avec un pantin de bois. Je me tenais quelque peu à l'écart. D'épais volumes m'entouraient sur la table ronde. On aurait presque dit que j'avais bâti un fort derrière lequel je me cachais.
J'étais plongé dans la lecture d'un livre sur la mythologie. Avec les récents évènements qui m'étaient arrivés, je ressentais le besoin de me rapprocher de mes racines, de comprendre ce que j'étais réellement afin de pouvoir réparer les erreurs commises.
J'étais presque allongé sur le bouquin. Je chassai les mèches brunes qui balayaient les pages et poursuivis ma lecture. Si je comprenais bien, le père des dieux, Cronos, dévora ses enfants, mais au lieu de manger le dernier-né, Zeus, il avala une pierre qui le fit vomir tout ce joyeux monde. Hadès, Déméther, Héra, Poséidon... tous sortirent de l'estomac de leur papa pour se retourner contre lui. Beurk, c'était vraiment pas ragoûtant tout ça. Je comprenais que mon père soit pas mal dérangé si à peine né, il avait été avalé puis vomis par son papounet. Ca ne devait pas être facile à vivre. ê
J'entendis quelqu'un approcher. Je levai naturellement les yeux et découvris Raiponce. Elle était là, devant moi, avec l'air de ne pas comprendre qui j'étais. Je m'attendais à ce coup-là, il faut dire que dans le sms que je lui avais envoyé, je n'avais pas été très clair.
Tu peux me rejoindre à la bibliothèque ? Je fais des recherches sur les dieux et j'ai besoin de toi. Ah oui, si tu vois une fille brune et sexy assise à notre table, c'est tout à fait normal.
Ca me faisait plaisir de la revoir. Nous nous retrouvions souvent en ce lieu. C'était ici que nous nous étions rencontrés. Quelques jours après mon arrivée, je m'étais coupé avec une feuille, entre deux rayonnages, et Raiponce avait surgi et guéri ma main avec sa chevelure. J'avais tout d'abord été surpris, puis j'avais haussé les épaules. Plus rien ne pouvait m'étonner dans cette ville. Je m'étais même empressé de lui montrer mes pouvoirs en me saisissant d'un livre au hasard et en l'enflammant simplement en le prenant en main. Il s'était avéré par la suite qu'il s'agissait d'un Stephenie Meyer, ce qui n'était pas une grande perte.
Quoi qu'il en soit, je lui devais quelques explications. Elle ne savait pas ce qui m'était arrivé, et je n'avais pas envie d'épiloguer là-dessus.
"Coucou !" lançai-je. "C'est moi, Elliot ! Oui je sais ce que tu vas dire : 'Elliot ? Mais... c'est impossible ! Tu es une fille ?' et là je vais te répliquer : 'Oui, je suis une fille, c'est tragique. Je suis mort, je suis revenu à la vie, je suis devenue une nana avec des cheveux lisses comme un miroir et j'ai même une frange !"
Je désignai la frange en question d'un index volontaire avant de poursuivre :
"Mais comme je n'ai qu'une envie : redevenir un garçon, je préfère qu'on passe tout de suite à la phase recherches intensives, histoire qu'on trouve un moyen pour que tout redevienne normal. Enfin... si tu n'as rien de prévu." ajoutai-je d'un air embarrassé.
J'avais réellement besoin d'aide, et j'espérais ne pas paraître trop pitoyable en faisant mon regard "chat potté".
« Les animaux ne demandent rien et donne tout, on devrait faire pareille. Alors peut être seulement, on arrivera à être fidèle.» ► LadyAmande
Raiponce était dans son magasin quand elle reçut un message de son ami et confident Elliot. Elle soupira en secouant la tête. « Cet Elliot alors toujours en train de faire des recherches sur ses pouvoirs et ses origines. » Rapidement, elle commença par ranger ses affaires, elle ne savait qu'elle fermait en avance mais en ce moment, elle n'avait pas vraiment la tête à travailler. Et puis le message de son ami l'avait un peu chamboulé. Elle sentait qu'il s'était passé quelque chose. En même temps il disait qu'il y avait une brune à leur table.
Tu peux me rejoindre à la bibliothèque ? Je fais des recherches sur les dieux et j'ai besoin de toi. Ah oui, si tu vois une fille brune et sexy assise à notre table, c'est tout à fait normal.
« Comment ça c'est normal, il va sérieusement falloir qu'il m'explique pourquoi c'est normal de voir une femme assise à notre table. » Tout le monde sait dans Storybrooke que quand Elliot arrivait, on lui donner la table sans rien dire. Quand elle arriva à la bibliothèque, la seule personne qu'elle vit ce fut une femme assise à leur table. Elle commença par s'approcher pour lui demander où était son ami.
-T'es sérieux .. Elliot … mmm … vous êtes sûre que vous ne vous êtes pas tapée la tête quelque part ? Non parce que vous ne ressemblez en rien à Elliot. « Je ne sais pas si c'est une blague mais elle est vraiment vraiment pas drôle. » La jeune femme soupira et s'assit à la table. Elle était a fond dans son jeu la nana. Raiponce soupira une nouvelle fois et la regarda dans les yeux.
-Ce n'est pas que ça me dérange, mais j'ai vraiment vraiment l'impression que quelque chose cloche. Comment je peux être sûre que c'est bien Elliot et pas un imposteur qui souhaite me faire du mal ? Je ne suis pas si stupide que ça vous savez.
Même si elle avait vraiment l'impression de se trouver à côté de son ami, elle préférait en avoir le cœur net, histoire qu'elle ne se réjouisse pas pour rien. Raiponce n'était pas du genre à être méfiante mais elle préférait être sûre. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'on tentait de la tuer ou du moins de lui faire mal.
-Ecoutez sérieusement, j'ai vraiment envie de vous aider mais vous êtes sûre que ce n'est pas dans un hôpital plutôt que vous devriez aller ?
Raiponce A. De Corona & Elliot Sandman
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Elliot Sandman
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J'avais voulu aller directement au coeur des choses, mais j'aurais du me douter que Raiponce ne se laisserait pas convaincre aussi facilement. C'était logique, d'un côté. Je ne pouvais pas lui en vouloir d'être si entêtée. Moi aussi, si l'un de mes amis avait changé de sexe du jour au lendemain sans passer par la case chirurgie, j'aurais des doutes quant à son identité véritable. "Si je vais à l'hôpital, les médecins vont me prendre pour un cinglé !" m'écriai-je, agacé par son étroitesse d'esprit.
Je savais que je m'adressai à une princesse, mais devant sa dernière répartie, j'avais senti mon cerveau bouillonner de rage. Malgré tout, je tentai de regarder le bon coté des choses : elle s'était installée face à moi à table, preuve donc qu'elle n'était pas butée et qu'elle cherchait à entendre des explications.
"Comment te prouver que je suis bien moi ?" me demandai-je à haute voix tout en portant un index à mes lèvres.
Je fixai le plafond comme si la réponse allait tomber du ciel mais bien entendu, absolument rien ne se produisit. Je posai de nouveau mes deux mains à plat sur l'ouvrage que j'étais en train de lire et réfléchis. Je sentis bientôt l'eau suinter entre mes doigts et mouiller abondamment les pages. Je décollai mes paumes du papier imbibé avec bien du mal et grognai en constatant que l'encre avait déteint sur ma peau. Il y avait plus stylé comme tatouage...
"Je ne peux même pas te le prouver en enflammant quelque chose parce que je n'ai plus aucun contrôle sur le feu !" fis-je, révolté contre ma propre incapacité. "C'est en ressuscitant que tout a changé ! Désormais, je me mets à mouiller n'importe quoi dès que je suis nerveux !"
Je désignai le bouquin mythologique d'un geste agacé qui envoya une salve de gouttes d'eau sur les pages, puis je le refermai brusquement.
"Ca doit être parce que je suis une fille. Franchement, j'ai bien fait de mourir, merci tonton Zeus..." grommelai-je d'un ton ironique.
Je repoussai le livre imbibé d'eau pour passer une main dans ma chevelure qui s'humidifia aussitôt. Puis, j'enlevai ma paume, réalisant que j'avais omis un détail.
"Oh, le con !" m'exclamai-je en levant les yeux au ciel.
Les rares personnes présentes levèrent la tête vers moi d'un air outré avant de se replonger dans leur lecture.
"Attends, tu vas voir ! Là si tu ne me crois pas, je ne vois vraiment pas quoi faire !"
Je fermai les yeux et me concentrai. L'exercice était ardu mais j'y parvenais de plus en plus vite chaque jour. Il suffisait de persuader l'esprit et le corps devenait malléable, il suivait le mouvement...
Je soulevai les paupières et baissai les yeux sur mes mains. Elles étaient plus carrées, elles avaient perdu leur apparente fragilité. Je n'eus pas besoin de vérifier que le reste avait suivi. Il me suffisait de parler.
"Alors ? Tu me trouves plus à ton goût comme ça ?" fis-je en haussant un sourcil canaille.
Le timbre de ma voix était plus grave, même s'il ne perdait en rien son coté chantant un peu niais. J'aimais tellement entendre cette voix-là plutôt que l'autre... Je croisai les bras sur la table, attendant sa réaction. "Je dois fournir un effort intense pour rester sous cette apparence, alors profite. Il faut que je trouve un moyen que ça soit permanent. Tu vas m'aider oui ou non ?"
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Raiponce ne voulait pas précipiter les choses. Elle avait souvent remarquer ça, si on précipite trop les choses avec une personne, on pourrait oublier les conséquences qu'il pourrait y avoir en finalité. La princesse voulait être sur de ne pas se tromper. De ne pas tomber dans un piège tendu par elle ne savait quelle force maléfique. « Comment ne pourrait-il pas penser que vous êtes cinglée ? Vous êtes une femme et vous dites être un homme … il y a forcément une problème de business. » La blonde ne dit rien, se contentant de regarder la personne en face d'elle de façons imperturbable. La jeune femme savait que la personne en face d'elle risquait sérieusement de s'énerver si elle prononçait encore une fois le mot « hôpital ». Préférant éviter un bain de sang, elle se contenta de l'écouter parler. Sauf qu'elle n'en pensait pas moins.
-Ecoutez, j'ai vraiment besoin d'une explication. Comprenez, je viens sous la demande de mon ami, je trouve une femme installée à sa place et elle me dit que c'est mon ami. Vous ne voudriez pas avoir une preuve, vous ?
Elle ne voulait pas paraître étrange ou quoi que ce soit. Mais elle ne voulait pas être tromper par une personne en qui elle avait vraiment vraiment confiance. Soudain de l'eau sortit de sa main et mouilla le livre. En découvrant le nouveau tatouage de la personne en face d'elle, la blonde ne plus s'empêcher de se mettre à rire. Elle ne savait pas si la personne en question était son ami, mais elle lui ressemblait drôlement. Mais le bruit du bouquin se refermant arrêta net le rire de la jeune femme.
-Tu devrais te faire un peu plus petite, je te signale qu'on est dans une bibliothèque. J'ai pas envie d'être privé de visite, moi !
Raiponce devint alors attentive, c'était la dernière chance pour la femme de prouver ce qu'elle disait. Après, elle ne le croirait plus et elle partirait sans un regard en arrière. Elle n'aimait pas qu'on lui fasse perdre son temps avec des âneries. La jeune femme était en train de se faire un monologue et un schéma de sa fuite intérieurement quand sa bouche s'ouvrit pour former un cercle parfait. Peu à peu, sa peau avait changé, elle était redevenue celle de l'homme qu'elle connaissait. Elle se mit à prendre la main dans la sienne et eut un sourire. Elle se leva soudainement et lui sauta dans les bras. Elle n'avait pas eut de ses nouvelles depuis longtemps et elle avait réellement commencé à s'inquiéter.
-Bien sur que je vais t'aider gros nigaud. Bon alors dit moi ce que tu cherches concrètement que je t'aide.
Elle l'embrassa sur les deux joues avant de retourner à sa place, ses cheveux légèrement ébouriffés et un énorme sourire aux lèvres.
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Hadès Bowman
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"Vous me donnez envie de vomir." avais-je dis en apparaissant entre une rangée de livre. C'était ma façon de me présenter à cette jeune femme dont on m'avait déjà parlé et qui avait sois-disant des cheveux magiques. Quand au garçon ou à la fille qui se tenait à côté d'elle, je savais déjà de qui il s'agissait, vue que j'étais un chouilla responsable de sa venue au monde.
"Tu as retrouvé ta forme masculine? Ca y est? Tes testorérones sont de retour? Tu vas pouvoir bomber une nouvelle fois tes muscles? Fait voir un peu."
J'avais fait mine de l'attaquer en brandissant mes deux poings devant moi, puis je lui avais souris avant de me reculer. Je m'étais approché de la jeune femme. Une blonde, ça le changeait, il trainait un peu trop souvent avec cette brune. Comment qu'elle s'appelait déjà? Ah oui, Lily... Trop se coller à quelqu'un n'était pas une bonne chance. J'en avais fait l'expérience avec Aphrodite et le résultat était sous mes yeux. Vous voulez mon avis sur la question ? Elle se résume en trois mots : PLUS JAMAIS ! Ca ne fait que deux mots, mais le point d'exclamation compte pour un ! Il montre bien à quel point ça sera PLUS JAMAIS ! !!
"Alors comme ça c'est toi qui est censée l'aider à aller mieux, à accepter sa situation de femme homme et à lui montrer comment mettre une serviette?"
Ben quoi, c'était le genre de choses dont il allait avoir besoin.
"Voyons voir, ce qu'il cherche c'est une solution. Pour sa mère dans un premier temps, car elle est mourrante, mais ça il ne le sait pas encore. Ensuite, il en aimerait une pour son beau père aussi qui lui c'est pire, non seulement il est mourrant, mais en plus il est plongé dans un coma dont il ne se réveillera pas. Il ne pourra même pas lui dire au revoir, c'est tristounet."
J'avais avancé ma main vers les cheveux de la jeune femme et j'avais sentis quelque chose me traversait le corps. Elle avait vraiment de la magie en elle? Si je me coupais là, elle pourrait me guérir?
"C'est de la première main ou de l'occasion? Je veux dire par là : est ce que c'est héréditaire?"
Souvent c'était de l'occasion. On pensait avoir un don, mais non, c'était celui de papa et maman. Vue la tête du spécimen, je me disais que ça devait être d'occasion. J'avais levé les yeux au ciel, puis j'avais porté toute mon attention sur Elliot.
"Va pas tomber en déprime, j'ai une bonne nouvelle pour toi, tu as tout ce qu'il faut pour empêcher miss cheveux blonds de mourir. Enfin, pas celle qui est derrière moi, mais l'autre, ta mère. Tu sais, celle qui se met dans de très mauvais pétrins dès qu'elle en a l'occasion. Si tu veux la sauver, il va falloir m'écouter attentivement. Car jusqu'à présent, personne a été sauvé après avoir fait ce qu'elle a fait, mais bon, y'a un début à tout et en plus on a un gringallet capable de choses qu'on ne pouvait pas faire par le passé. Ce qu'il te faura faire est très simple... Ramener son âme dans son corps quand elle mourra. Un jeu d'enfant, n'est ce pas? Bon, ben, tu te sens prêt? On peut aller la retrouver ou pas?"
C'est que j'avais d'autres choses à faire de ma journée que de passer mon temps à sauver des vies...
Elliot Sandman
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Ouf. J'avais mon amie de mon coté. Je me sentais prêt à braver les histoires mythologiques les plus tordues et à affronter le langage ampoulé des épais volumes de l'Histoire des dieux grecs. C'était assez bizarre de se plonger seul dans ce genre d'ouvrages. J'avais l'impression d'entrer sans frapper dans une réunion de famille. Surtout que les péripéties qui étaient arrivées à ma mère avaient de quoi me faire rougir de honte jusqu'à la fin de mes jours. Aphrodite... elle se mettait dans de sacrées affaires. A chaque fois que j'apprenais une nouvelle chose, je tentai de me convaincre que cela ne s'était pas réellement produit, que l'auteur avait forcé le trait pour révulser les lecteurs les plus assidus.
Et voilà qu'il était arrivé. Avec des répliques transcendantes de son cru. Au début, dès que je le voyais, je n'avais qu'une envie : lui faire ravaler ses paroles blessantes. Mais à la longue, ses mots déplacés ne me faisaient pas plus d'effet qu'une caresse. Je développai même une sorte d'exaspération à son égard. Il avait beau être mon géniteur, je ne le considérais pas comme mon père. Du coup, je parvenais à établir une sorte de distance entre nous.
Cependant, j'eus bien du mal à l'ignorer quand il m'annonça de but en blanc que mes parents étaient sur le point de mourir. Je tressaillis, bougeai les muscles de mon cou pour paraître décontracté, et l'écoutai parler, m'appuyant avec une fausse nonchalance contre la table. Quand il eut fini, je me grattai le front et constatai que ma frange était de retour. Et voilà, il avait dit quelque chose qui avait bousculé tous mes repères et du coup, mon coté fille refaisait surface. Je chassai la frange de mes pensées et elle disparut subitement de devant mes yeux. J'avais retrouvé ma chevelure ébouriffée de garçon.
"Euh Allo ? Ma mère est une déesse !" dis-je d'un ton que je voulais désinvolte, mais que la nervosité rendait tressautant et aigu, même si j'étais un homme. "Elle ne peut pas mourir ! Ou alors si elle meurt, elle reviendra avec une nouvelle tête, comme toi !"
C'était cool. Bon, ça serait difficile de s'y faire, mais je n'étais plus à ça près. En moins d'un mois, j'avais du faire face à mes nouveaux pouvoirs, j'avais appris que mes parents étaient des dieux, j'étais mort, j'étais devenue une fille, j'étais redevenu un mec à mi-temps, alors le changement d'apparence de ma mère, je pouvais faire face sans problème.
Mon beau-père, par contre... c'était une autre histoire. Il était un mortel pure souche, lui. Je déglutis avec peine à la pensée de le perdre. J'avais toujours dit que je le détestais pour le simple fait de m'avoir forcé à faire des claquettes quand j'avais dix ans, pour le fait d'être dentiste et d'être anti-fun, mais l'imaginer six pieds sous terre me figeait d'effroi. "François... dans le coma ?" balbutiai-je, le regard dans le vide. "Mais... tu ne peux rien faire avec tes superpouvoirs ?"
J'attaquai presque mon paternel avec ma voix pleine de reproche. Bah oui, il aurait pu faire quelque chose pour nous, une fois dans sa vie ! Pourquoi était-ce toujours aux autres de se débrouiller ? Et justement, il m'annonça que c'était à moi de sauver ma mère... mais bien sur ! Comme si j'en avais les capacités !
"Alors premièrement, tu ne t'approches pas de Raiponce." dis-je d'un ton cassant en me levant d'un bond, limite menaçant. "Elle n'a rien à voir dans tout ça et ses cheveux non plus !"
Wouah... je faisais vraiment peur. Hum... Elliot, si tu veux vraiment faire flipper, essaie de ne pas inonder la table. Je tapotai mes paumes dégoulinantes d'eau contre le bois sans cesser de fixer méchamment mon père.
"Et deuxièmement, si tu veux que j'aide maman, il faut d'abord que tu m'en dises un peu plus. Que lui est-il arrivé ? C'est une déesse, bon sang ! L'immortalité a donc une limite ? On peut mourir même en étant immortel ?"
Je n'en croyais pas un mot. Il essayait de m'effrayer. Je croisai les bras pour montrer que j'étais fermement campé sur mes positions, et tiquai en sentant ma chemise s'imbiber rapidement d'eau au contact de mes mains dégoulinantes. Vraiment antisexy, ce nouveau pouvoir...
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Raiponce s'était encore sous le choque de la révélation de son ami quand soudain, un personne apparut en la faisant sursauter. Elle fronça les sourcils mais comprit tout de suite qui était la personne qui était en face d'elle. Le père d'Elliot, son pire cauchemar. Il se rapprocha d'elle pour toucher son fils et la première chose que Raiponce voulait, c'était s'écarter de cet être étrange. Elle le connaissait pas, mais ce qui dégageait de lui ne lui disait rien qui vaille. La jeune femme se tint droite et se contenta (pour le moment) de se taire et de suivre la scène qui se passait devant elle. Arrogant fut le premier adjectif qui lui vint à l'esprit. Elle releva fièrement le menton et le regarda en répondant à sa question purement rhétorique.
-Je vais surtout l'aider à redevenir lui. Parce que personne ne veut l'aider, surtout pas sa famille et par sa famille, je vais bien entendu parler de vous, accusa-t-elle.
Elle savait qu'elle aurait du fermer son clapet, mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle réponde et qu'elle ne laisse pas cet être abominable se jouer de son ami. Une solution ? « Il est un dieu ou il est juste un beau parleur ? Parce que s'il était vraiment un dieu, il saurait comment faire pour sortir son fils de cette situation. Ou alors il est trop démoniaque pour vouloir aider la chair de sa chair. J'opte plus pour la deuxième solution. » Lentement, il approcha sa main de sa tignasse et la jeune femme se tendit, s'il faisait quoi que ce soit, elle ne pourrait même pas l'en empêcher … La blonde tenta alors de se diriger vers Elliot, dans l'intention de se protéger. Elle savait qu'il ne toucherait pas son fils à proprement parler, il était son seul bouclier.
-Je ne sais pas et je pense que ça ne vous regarde en rien.
La jeune femme laissa alors Elliot s'exprimer clairement, elle ne voulait pas avoir à faire avec cet homme qui montrer qu'agressivité et méchanceté. La jeune femme ne savait pas quoi faire, elle était au beau milieux d'une querelle parental et elle ne voulait pas qu'on l'a prenne à parti. Elle regarda son ami et s'empressa de lui faire un bisou sur la joue.
-Cette discussion ne me regarde ne rien, je vais me retirer et vous laisser la finir. Elliot appelle-moi quand tu as du temps libre. D'accord ?
Elle sourit à son ami et commença à contourner l'autre homme pour aller vers la sortie. Elle refusait de rester dans la même pièce que ce pseudo dieu du Tartare.
Raiponce A. De Corona & Elliot Sandman & Judah Weeds
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Hadès Bowman
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"Reste ici." avais-je ordonné à la jeune femme qui voulait quitter la pièce par une porte qui venait de se refermer devant elle et dont je suis persuadé qu'elle n'arriverait plus à ouvrir. Du moins pas tant que je ne l'aurais pas décidé. Pour le moment, elle m'était d'aucune utilité mais si j'avais choisi de parler à Elliot quand une de ses amis était présente, ce n'était pas pour rien. J'avais porté toute mon attention sur le jeun garçon - fille.
"Sois pas plus bête que tu en as l'air. L'immortalité n'a pas de limites, mais ta mère n'est plus immortelle."
C'était peut être un peu dur à comprendre, surtout pour un non initié, mais bon, fallait bien qu'il s'y fasse. Le mieux était qu'il me croive aveuglement. Après tout, j'en savais bien plus que lui sur toutes nos histoires de dieux.
"Ton pseudo père a eu un accident, ou un truc dans le genre, normal vue que c'est un imbécile congénitale qui n'est pas capable de traverser une rue sans se faire écraser. Bref, il était salement amoché, à deux doigts de mourir quand ton imbécile de mère n'a rien trouvé de mieux que de le maintenir en vie. Mais comme c'était déjà quasi un cadavre, la seule chose qu'elle a réussi à faire, c'est de lui donner une partie d'elle pour qu'il ne meure pas, sans même réfléchir trente secondes aux conséquences de son acte."
Il semblait vraiment rien comprendre. C'était un débile ou quoi? Cette histoire avait rien de compliqué pourtant...
"Un dieu ne peut pas ramener à la vie un mort, mais on peut empêcher un vivant de mourir en lui donnant une part de notre immortalité. Chose très rare, vue que ça nous tue. Enfin, pas vraiment, mais disons que c'est comme si notre vie était liée à celle du mortel. Cela dit, il y a un petit hic, car Dyonisos, ou plutôt François, était un dieu par le passé mais pour x raisons il est redevenu mortel! Du coup, elle a tentée de maintenir en vie quelque chose qui est déjà mort à plusieurs reprises. Même une âme comme la sienne n'est pas assez puissante pour une telle prouesse. De toute façon forte ou pas, sa décision était stupide! Elle croyait quoi? Il aurait bien fini par mourir un jour de toute façon!"
Je me sentais un peu énervé, bizarre, pourtant j'avais aucune raison de l'être. Je savais depuis longtemps que tous les gens qui m'entouraient n'avaient rien dans leur tête. Je ne voyais vraiment pas ce qui l'avait poussée à faire ça. L'amour... Pfff comme si elle pouvait aimer quelqu'un...
"Tu as beau être incapable de réussir correctement ta régénération, tu n'en es pas moins... fort..."
J'avais juste marmoné le dernier mot. Fallait pas exagérer non plus.
"J'ai vue ce que tu as fait avec Zeus. Je ne peux pas dire que tu as réalisé une prouesse, j'avais fait beaucoup mieux, mais tu as quelque chose. Pour certains, tu pourrais être le grand, olalala, le puissant, dieu de la Renaissance qui a fait perdre la tête à tonton Zeus, mais en réalité, tu es juste un enfant. Un enfant avec la puissance de milles dieux, c'est tout. La chance du débutant comme on dit. Tu finiras par perdre toute cette puissance et comme je te l'ai déjà dit, ça finira peut être même par te tuer. De toute façon tu grandis toujours, ce qui montre bien que l'immortalité ce n'est pas pour toi. Mais, tant que tu as toute cette puissance en toi qui à mon avis, te vient directement de la source même de notre pouvoir, je suppose que tu es capable de faire bien plus que de maintenir quelqu'un en vie."
Je m'étais approché de la jeune femme. C'était pas gentil de l'ignorer durant tout ce temps. Elle devait se sentir seule et tellement en... sécurité auprès d'Elliot.
"Vraiment, tes cheveux, j'aimerai beaucoup les étudier. Je suis toujours curieux de ce genre de pouvoirs qu'on des mortels. Car tu es mortelle n'est ce pas? Evidement, votre monde est peuplé de gens tellement stupides que vous ne pouvez pas avoir de dieux. Mais revenons à nos moutons."
Je m'étais tourné vers Elliot.
"Quand quelqu'un meurt, son âme quitte son corps, mais ça prend quelques minutes. En réalité, environ une petite minute, mais c'est largement suffisant pour quelqu'un d'assez puissant, d'empêcher l'âme de quitter le corps. Car je suppose en plus que seule une âme complète peut quitter un corps, donc tu bénéficieras d'un labs de temps un peu supérieur. En gros, le temps que le morceau d'âme d'Aphrodite quitte le corps de François pour revenir chez elle, sans compter la minute habituelle pour qu'elle quitte définitivement son corps à elle... Bref, tu auras deux à trois minutes pour empêcher son âme de quitter son corps. Capiche?"
C'était enfantin. Je m'étais mis derrière Raiponce et j'avais posé mes mains sur ses épaules.
"Votre parfum est un véritable délice très chère." avais-je dit avant de regarder à nouveau Elliot.
"Ramène son âme dans son corps et elle sera à nouveau elle, à part entière. Elle retrouvera son immortalité par la même occasion et comme cet idiot sera mort, elle ne commettra pas deux fois la même erreur. Ou alors tu leur dis adieu à tous les deux, mais je suppose que tu feras le bon choix. Un choix qui demande de l'entraînement, car bien entendu, on ne peut pas prendre le risque de se planter, n'est ce pas?"
J'avais relevé mes mains jusqu'au cou de la jeune femme aux longs cheveux et tandis que je sentais son poul s'accélérer, je lui avais brisé le cou, laissant son cadavre tomber à terre. Mon dieu ce que les morts pouvaient être beaux.
"Une minute mon petit, une minute!"
J'étais peut être allé trop loin, mais pour sauver sa vie, j'aurai pu aller beaucoup plus loin. Si ça ne marchait pas avec cette jeune femme, je ferai l'expérience sur quelqu'un à qui il tient bien plus, peut être que ça sera un meilleur booster. Quel que soit le nombre de cadavres qui reposeront à ses pieds, il finira bien par en sauver un.
Elliot Sandman
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Le craquement des os, sec et terrible, fit trembler mes muscles jusqu'aux fondations de mon être. Le corps de Raiponce tomba sur le sol et resta inerte, inarticulé, ses longs cheveux blonds étalés sur le plancher. J'étais resté pétrifié, la nuque contractée, comme si je venais de subir le même sort.
Bouchée bée, je fixais mon amie avec l'espoir dérisoire que ce soit une blague de mauvais goût. Judah et elle devaient s'amuser à mes dépens, ce n'était pas possible autrement !
Je tentai de relativiser. Je fixais Raiponce si fort que j'avais l'impression de la voir remuer très légèrement, mais après quelques secondes je m'aperçus que c'était en fait mes larmes qui troublaient ma vision.
"Kesketafé ?"
Ma gorge était engluée dans quelque chose de visqueux. Un souffle s'en était échappé pour former une phrase légèrement incompréhensible. Mon âme me semblait détaché de mon corps. Je ne verrai plus jamais le monde de la même façon.
"PUTAIN KESKETAFE ?!"
Heureusement, la bibliothèque était vide à cet instant. Les rares lecteurs étaient partis pour la pause déjeuner et probablement que Belle s'était absentée également. Elle me laissait fréquemment les clés du lieu pendant qu'elle grignotait quelque chose chez Granny. Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en moi, que rien de grave n'arriverait tant que j'étais là, que...
Je passai une main sur mon front fiévreux, dans mes cheveux ébouriffés, clignant des yeux sur la tragédie qui s'abattait sur moi. Puis je posai mon regard ébahi sur Judah et aussitôt, mes pupilles s'enflammèrent. Je me levai d'un bond et me précipitai sur lui pour le saisir à la gorge. Il arborait toujours ce petit sourire suffisant, bien qu'il m'observât avec un air de défi teinté d'étonnement, comme s'il m'intimait de lui réduire son compte.
En seras-tu capable ? Allez Elliot, ne fais pas ta poule mouillée. Il l'a tuée... Il le mérite... Il suffit de le vouloir suffisamment fort...
J'avais l'impression d'entendre sa voix sirupeuse à l'intérieur de mon crâne. Je secouai la tête rageusement avant de le relâcher. "Je suis incapable de la ramener !" m'écriai-je, prenant ma tête dans mes mains. "Je..."
Cependant, chaque seconde que je passais à me lamenter, l'âme de Raiponce s'éloignait. C'était étrange, comme si je pouvais la sentir. Elle était autour de nous. Elle flottait quelque part. Je tendis la main vers le vide. Non, ce n'était pas aussi simple.
Alors, je m'agenouillai près de son corps sans vie, le tournai doucement sur le dos, avant de poser mes paumes contre ses joues pales. Puis je fermai les yeux et renversai la tête en arrière.
Où chercher ? Comment faire ? Par où commencer ?
Trop de questions et si peu de temps... J'entendis Judah murmurer "Tic... tac..." très lentement et je sentis ma mâchoire se contracter. Il ne perdait rien pour attendre, mais pour l'instant, je devais me libérer de toute haine. Son tour viendrait. Un jour, je l'emmènerai dans un endroit duquel il ne pourrait jamais revenir.
Quelque chose frémit dans l'air, une chose à peine perceptible. Une seconde contenue dans une éternité. Je revenais de loin. Je savais exactement où j'étais allé. Comme quoi, je n'avais pas besoin de mon père pour visiter les enfers. Cependant, j'avais fait fausse route. Ce n'était pas en me rendant là-bas que je pourrais ramener Raiponce à la vie.
Une projection d'elle était peut-être six pieds sous terre, dans les profondeurs gardées par les chiens de Hadès, mais son âme planait toujours parmi nous, mais de plus en plus loin, de plus en plus inaccessible...
Je crispai les paupières et appuyai davantage mes paumes contre les joues froides de mon amie. Tout n'était qu'un effort mental. Je voyais son âme, ce filament de lumière qui flottait. Je parvins à le capturer entre mes doigts immatériels. C'était ardu, le filament n'était que fumée blanche. L'attraper revenait à le charmer pour qu'il accepte de me suivre...
Il me suivit. Je murmurai des choses pour le rassurer, pour lui montrer qu'il devait avoir confiance en moi. Et je flottai à mon tour... Je ne sentais plus mon corps, mes pensées étaient légères et tout baignait dans un océan de lumière...
A travers l'eau brouillée de mon regard, j'aperçus les yeux verts de Raiponce. Je sentis mes mains glisser de ses joues tandis que mon corps basculait sur le coté. Je n'avais plus mal. Je n'étais plus rien.
« Les animaux ne demandent rien et donne tout, on devrait faire pareille. Alors peut être seulement, on arrivera à être fidèle.» ► LadyAmande
Raiponce était en train de parler avec son ami et de les quitter lui et son père démoniaque quand elle s'était sentit prendre. Elle ne savait pas ce qu'il lui arrivait jusqu'à ce qu'elle se mette à sortir de son corps et à le regarder de haut. Ses jeunes membres étaient posés de manière disloqué que le sol, ils gisaient pelle-mêlé sur le sol de la bibliothèque et étrangement, ses cheveux blonds faisaient d'avantage ressortir sa peau de nacre. « Je suis morte … je suis morte, je suis enceinte et je ne verrais certainement plus jamais ma famille. » Raiponce ne pleura pas, elle ne ressentait plus rien, plus aucune joie, plus aucune peine, elle était enfin complètement sereine, bien qu'un peu triste. Mais était-ce vraiment de la tristesse ? L'ombre regarda encore une fois son corps, trouvant une certaine beauté dans ce corps tombé, elle avait l'impression de voir une photo de professionnel. Une photo d'une poupée de porcelaine dont les fils auraient été coupé.
Soudainement, elle se sentit tirer vers un lien inconnu. Elle ne pouvait aller contre cette force qui la poussait vers le centre de la terre. Raiponce jeta un dernier regard vers Elliott et partit vers le centre de cette terre qui l'avait accueilli. Elle ne s'attendait vraiment pas à mourir aussi vite. Non, elle ne s'attendait vraiment pas à mourir aussi jeune. L'ectoplasme de Raiponce passa devant les trois parques qui la regardèrent un énorme sourire aux lèvres. Elles avaient coupé le fil de sa vie et elles ne étaient fières. Puis elle atterrit parmi les autres morts. Elle ne comprenait pas pourquoi tout était si … sombre. S'était tellement sombre que elle avait l'impression d'être dans le néant, d'être dans … une boite noire, sans troue pour respirer ou avoir de la lumière.
Puis elle entendit quelqu'un parler et fit la connaissance de Sacha et … Sacha , enfin de Peine et Panique. Les deux compères de Judas. Ils lui tinrent compagnie, bon l'homme était vraiment bizarre, mais la femme, c'était quelqu'un d'un peu plus enjoué, d'un peu plus sympathique. C'est alors qu'elle sentit la présence d'Elliott. Une petite voix entra dans son crane et commença à lui parler, c'était quelque chose de tellement mélodieux, tellement charmante qu'elle ne put se résoudre à ne pas la suivre.
C'est alors qu'elle reprit conscience, elle se réveilla en toussant et en respirant bruyamment. L'air entrait de nouveau dans ses poumons et maintenant, la jeune femme se sentait réellement vivre. C'était vraiment une sensation désagréable de revenir dans son corps qu'une fois que notre âme est à nous. Cependant Raiponce était heureuse de le retrouver. Elle voulut sauter dans les bras d'Elliot pour le remercier mais le jeune homme était en train de dormir pour récupérer des forces. La blonde sourit tendrement, l'embrassa sur le front. Elle était bien décidé à attendre qu'il se réveille.