« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
A peine tout le monde termina de s'occuper de Gus qu'il était temps d'avancer vers la ville, ah bah enfin, avec tout c'est jet de flamme ils allaient finir par faire cramer ladite forêt plus ma maison et sa il n'en n'était pas question donc je suivais tout de suite Klaus quand il se mit à marcher, puis il se mit a courir donc je courue ,j'avais tout de suite peur de tomber par terre à cause de la neige , je me connaissais, j'allais finir par tomber au sol et ralentir tout le monde donc je priais intérieurement à ma grand-mère feuillage, lui demandant de m'aidez a ne pas tomber.
On était dans une ruelle quand quelque chose me passait à côté juste après avoir entendue un gros bruit, comme le bruit que faisait mon pistolet, quelqu'un venait de tirer, je m'arrêtais tout d'un coup ,essayant de voir qui avait tiré, je remarquais Gus au bout la-bas puis un grognement venant de pas loin m'indiqua qui venait de se prendre une balle, je tournais lentement la tête et je remarquais du sang qui coulais et portais mes mains à ma bouche pour couvrir le cris que j'avais envie de pousser ,j'avais failli dire "John" mais je m'étais retenue à temps, il allait s'en sortir hein ? Il allait survivre n'est-ce pas ? Je sentais les larmes me montez aux yeux, je regardais les autres l'air désespérer ,mais aucun n'avait l'air de savoir quoi faire, je reportais mon attention sur Klaus...enfin John...peut importe même amnésique je l'aimais quand même donc son nom n'avait pas d'importance.
Plusieurs minutes passèrent ,je remarquais que tout d'un coup il faisait bizarrement plus chaud, je regardais le sol et vis que la neige avait disparue, je n'eu pas le temps de me rendre compte du reste ,car Klaus venait de se redresser comme si tout allait pour le mieux, il n'avait quand même pas fait tout cela pour s'attirer la sympathie quand même ? Mais ma question eu sa réponse quand il retira son t-shirt et que je vis que sa blessure venait de guérir toute seule ,je lâchais la blessure pour regarder le reste ,je m'éclaircis la gorge et je savais qu'à la chaleur de mes joue je devais concurrencer les tomates ,mais il n'avait surement pas eu le temps de remarquer ,car il s'en allait déjà en direction de la ville, je ne réagis pas quand il parla du fait qu'il était amnésique, ça je le savais déjà, je savais même sa vraie identité ,mais se n'était pas une conversation à avoir à haute voix avec le reste et j'espérais que si quelqu'un pouvait lire dans mes pensées ,elle ne choisirait pas de révéler mon secret, enfin pas tout de suite.
Je regardais enfin autour de moi, tout avait changé, nous n'étions à présent plus a Storybrook, mais plutôt dans un village au beau milieu du désert, tout était en bois, je remarquais au loin des montagnes couleur ocre. Nous avions atterrie au beau milieu de Far West, pourquoi le Far West ? C'était une bonne question, je ne comprenais plus rien et j'étais sûr que rester en plein milieu de la rue n'allait pas répondre à mes questions. Bizarrement je n'avais pas chaud, enfin la chaleur pour moi était supportable ,après tout j'étais une indienne donc pour moi ce genre de température ce n'était rien ,mais je n'avais pas chaud dans mes vêtements, je baissais les yeux et remarquais que je portais une vraie tenue d'indienne, mes cheveux étaient séparés en deux tresses, j'avais un headband autour du crane et je pouvais sentir des plumes quand je les touchais, je regardais aussi mes chaussure qui était maintenant devenue des mocassins couleur marron.
"Pourquoi des mocassins ? Je n'ai jamais porté de mocassins... et puis d'où ça vient se costume ? J'ai l'impression d'être de retour à la maison, on n'est pas en Virginie ça c'est sûr."
Je poussais un soupire ,mes larmes avaient déjà séché, je portais mon attention sur les autres femmes, leur souriaient quand je remarquais qu'elle aussi avait changé de tenue puis je remarquais que mon pistolet était là ,mais était devenue un pistolet a six coups comme les cow-boy.
"Je n'ai jamais eu d'arme comme ça non plus..."
Je ne savais pas ou la mettre ,car je n'avais pas le ceinturon fait pour ce genre d'arme donc je la gardais en main puis je me mis à avancer en direction du centre-ville suivant de près Klaus ,car il pouvait très bien se prendre une autre balle si je regardais ailleurs, d'ailleurs monsieur arborait l'insigne du shérif maintenant. En tous les cas la ville était silencieuse, je me mis à chantonner une chanson en algonquin, langue typique de ma tribut juste pour ignorer le silence qui régnait.
Evelyn fut attirée par le bruit d’une balle tirée à bout portant. D’un geste vif de la tête, elle porta son attention sur le reste du groupe. Nikolaus venait de s’effondré au sol, visiblement touché par une balle. Vivement, la rouquine se rapprocha de la victime. Maya semblait bouleversée, elle avait les larmes aux yeux mais EVE resta impassible, sans aucune émotion. Oui ok, c’était embêtant parce que c’était celui qui semblait en connaître le plus sur ces étranges personnages mais après tout, ce n’était qu’un humain. Comme toutes les créatures vivantes, il avait une vie à durée limitée, elle était en train de s’envoler, voilà, on passait à la suite ?
C’était quoi d’ailleurs la suite ? En quelques instant, l’atmosphère avait changé, le ciel s’était dégagé, la neige avait fondu, et le soleil distillait sa douce chaleur sur la peau humaine d’Evelyn. En regardant autour d’elle, elle remarqua qu’ils étaient au Far West, bien loin de Storybrooke, a une époque reculée que la robote évaluait au XIXe siècle. Leurs armes étaient d’époques, les habitations étaient d’époque, le mec mort était d’époque… Euh… Comment ça il est plus mort ? La jeune femme reposa son attention sur Nikolaus qui semblait miraculeusement guéri. Il parlait comme si tout cela n’était jamais arrivé et il était habillé comme un shérif avec la belle étoile brillante sur l’uniforme. Maya était redevenue une indienne quant aux autres… Ils portaient des tenues de cow boys. Elle s’observa quelques temps et remarqua qu’elle portait une tenue d’homme, tant mieux pour elle. A cette époque, les femmes portaient de longues robes ou de longues jupes qu’Evelyn avait encore du mal à apprivoiser et son pantalon serré de toile lui sciaient largement mieux. Elle avait également une chemise dont les manches étaient remontées au trois quart. Elle noua le bas en un nœud afin de ne pas trop flotter dans sa chemise à carreau masculine. Les bottes, en revanche, étaient à sa taille et le holster de cuir marron attendait avec impatiences les deux nouveaux revolvers, à présent pistolets, qu’elle tenait à la main.
Elle s’était eu intéressée aux retrouvailles que les autres avaient eues avec le survivant. C’était pas un copain, elle avait donc pas à s’enthousiasmer de sa vie, Astrid ne lui avait pas dit qu’il fallait et rien ne semblait codifié de ce côté-là. En revanche, lorsqu’il proposa d’aller boire un whisky, elle s’activa le regardant s’avancer tout en ajoutant qu’il était amnésique. S’il ne voulait pas parlé, c’était son problème, mais elle, elle n’aimait pas l’idée de faire comme si rien ne s’était passé. Elle lui emboîté le pas et le stoppa de son bras.
- Stop. Tout ceci n’est pas réel. Maya le dit à juste titre, on n’est pas en Virginie, la Virginie ne possède aucun sol de ce type, le peu de verdure qu’il existe ici n’est en rien similaire à celle de la Virginie. Au vue des étranges événements je dirais même qu’on est nulle part… C’est une indienne et pourtant elle ne reconnait pas ses vêtements, tout ceci n’est qu’une farce grotesque donc à mon avis… vous feriez mieux de ne pas vous alcooliser...
L’alcool n’avait aucun effet sur elle mais elle savait que ce n’était pas le cas des humains normaux. Le « bûcheron canadien » était sans doute l’unique chance qu’ils avaient ici, il était évidemment celui qui en savait le plus sur tous ces évènements et le sol à donner des réponses cohérentes maintenant qu’ils étaient sortis de Storybrooke. Aussi, mieux valait-il éviter de le perdre une seconde fois. En constatant que la blessure de l’homme avait guéri, Evelyn se tourna vers Shéhérazade :
Elle croyait devenir folle. Vraiment, littéralement folle. Elle devait être en train de rêver. Il ne pouvait pas y avoir d’autres explications plus probables qui pourrait expliquer tout ce foutoir qui faisait rage de tous les côtés depuis qu’elle s’était levée de son lit. La neige en hiver, les hommes en noir, et maintenant ça, ce coup de feu qui semble faire s’arrêter le monde autour d’eux l’espace d’un instant. Car il ne faisait aucun doute qu’ils venaient d’assister à un meurtre, tout simplement. Car au vu de l’état de cet homme au sale caractère, la princesse des mille et une nuits doutait qu’il pourrait se relever.
Et pourtant tout ce foutoir continu, encore et encore. Il se relève, et son mauvais caractère revient au galop. D’un seul coup il semble ne plus rien avoir, et d’ailleurs, eux tous semblent avoir été transportés comme dans un autre monde. Et l’explication d’Evelyn semblait bien crédible. Rien de tout cela ne pouvait être réel. Et cette idée se confirma dans son esprit dès lors qu’elle remarqua qu’elle était devenue une véritable cow-girl. Avec un chapeau et tout ! Oh c’est sûr, ça lui allait bien et tout, mais ce n’est pas ses vêtements. Ça, ce n’est pas elle.
A l’interrogation d’Evelyn, elle dénude son épaule quelques secondes, le temps de constater que, en effet, rien de tout ça ne pouvait être réel. Il ne restait plus rien qu’une toute petite marque à peine visible.
« Elle a disparue…Je ne ressens plus rien, non plus. Bon sang mais qu’est-ce qui se passe, d’un coup ? Illusion, ou voyage entre les mondes ? »
C’est vers le magicien du groupe qu’elle se tourne, même si elle n’aime pas l’idée de lui adresser la parole lorsqu’il est de mauvaise humeur. Lui au moins s’y connait, plus qu’elle. Les voyages entre les mondes, elle connaissait un peu pour en pratiquer. Mais elle ignorait s’ils pouvaient être fait différemment de sa façon de faire, et surtout, si oui, à quel point.
Rumpelstiltskin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Chacun trouva rapidement une utilité aux armes que j'ai fait apparaître. Des hommes en noir arrivent. Des hommes en noirs sont blessés. Des hommes en noir meurt. Le jeune homme fit preuve de sagesse en me demande où aller. Instinctivement, ma boutique apparut dans mon esprit. J'y avais des armes, des objets enchantés, des potions, des sortilèges et tout un fleuron d'objets capables de nous aider. Pourtant, ce n'est pas là bas que je souhaitais nous emmener. Trop de choses pourraient être abimées. Tout du moins, je les enverrai là bas, les autres. Moi, je resterai et tendrais un piège aux hommes pour en apprendre plus sur eux et leur "armée du dragon". Mais manque de chance, cette armée en a décidé autrement. Un tir atteint l'homme au cœur. Youpi. Je levais les yeux au ciel en demandant ce qui pourrait bien arriver par la suite. Voilà notre seule piste, notre seul moyen d'avoir des informations, en train de passer l'arme à gauche. J'affiche un air déçu, mais surtout impatient. Oui, je suis impatient qu'il meurt, qu'on puisse tous avancer. Après tout, on abandonne bien les faibles, n'est-ce pas ? Pourtant, il se passe quelque chose. Au moment même où il va rendre son dernier souffle, tout change. Le décor change. Le monde change. Nos vêtements changent.
OUAT the hell ?! Klause se relève comme si de rien n'était. Il semble surpris d'être encore en vie et que sa blessure soit guérie, comme par magie. Mais pas que le décor ai changé. Il propose d'aller boire un verre. Une attitude légère qui confirme qu'il en sait plus qu'il ne veut bien le dire. Et le fait qu'il affirme être amnésique me conforte dans mon idée. Il parle de menottes, puis me regarde bizarrement. Puis il avance vers le centre ville, comme si de rien n'était. Le robot réagit bien. Visiblement, elle est arrivée au même raisonnement que moi. Je reste à ma place et observe mes habits ... Eurk, quel manque de goût. Quel manque d'élégance. Quel manque de ... de tout. Il n'y a personne en ville. Nous sommes dans une ville déserte. Shéhérazade demande s'il s'agit d'une illusion ou d'un voyage entre les mondes, tout en me regardant. Je n'aime pas ça ... Non, je n'aime pas ça du tout.Non.Ma réponse est sèche et sans équivoque. Inutile de tergiverser pendant des heures. Je suis assez calé dans le domaine des voyages inter mondes pour affirmer qu'il ne s'en agit pas. Après tout, j'ai cherché pendant près de trois cent ans comment traverser les mondes pour arriver à celui-ci.
Nous sommes toujours à Storybrook, nul doute là dessus. Si nous n'y étions plus, la malédiction vous aurait tous frappé, et vous auriez oublié votre vie pour redevenir maudit, à jamais. Notre perception des choses a été modifiée. Une illusion à aussi grande échelle demanderait une source colossale de puissance. Même un dieu aurait du mal.Mon pointe mon regard vers le seul autre homme du groupe. Un regard froid, glacial.N'est-il pas étrange que, juste au moment où vous alliez mourir, tout change autour de nous ? Que votre blessure soit guérie, comme par magie ? Qu'on se retrouve dans une ville fantôme ? Et, qui plus est, que vous incarniez l'autorité ?Mes arguments s'enchaînent, mes questions agressent et pointent des détails de plus en plus précis resserrant leur étau. Les prochaines interrogations seront plus poussées. S'il veut m'arrêter maintenant, et espérer garder certains secrets, il ferait mieux de se confesser. Sinon, je vais le secouer comme un prunier.Une autorité visiblement de mèche avec nos anciens poursuivants. Mais d'ailleurs, ils ont disparut, eux aussi, lorsque tout a changé. Comme c'est pratique, n'est-ce pas ? Plus d'ennemis, un tout autre décor sans neige, le retour à la vie ... Mais ... ce ne sont pas NOS ennemis, n'est-ce pas ?
Je t'ai laissé ta chance, mon gars. Pas saisie, tant pis pour toi. Mon esprit s'éclaire tandis que les synapse de mon cerveau accueille et relâche les informations nerveuses. Je fixe Niklaus dans les yeux.Ce sont les vôtres. Les informations que vous avez sur eux ... le fait que ce soit vous qui ait été visé, alors que toute la ville me déteste ... le fait de vous défendre immédiatement en disant être amnésique ... comme c'est pratique quand même, une amnésie ... Mais si votre subconscient a oublié, votre inconscient, lui, s'en rappelle peut-être. Il serait peut-être d'utiliser des moyens moins conventionnels ... L'heure est aux réponses. A moins que vous ne préfériez que je continue mon hypothèse ... Puisque vous seul semblez connaître cette organisation, à première vue secrète, que vous avez été leur cible, cela ne nous laisse que peu d'options.
Soit vous êtes une cible et se sont des tueurs à gage, ce dont je doute, vu leur efficacité à neutraliser trois jeunes femmes sans armes. Soit vous les avez gêné durant un de leur contrat. Ce faisant, vous seriez probablement resté caché un temps durant. Ce qui m'amène à ma troisième hypothèse ... vous avez fait parti de l'armée du dragon. En partant, vous avez renié l'organisation, ce qui leur laisse un goût amer. Et naturellement, ils cherchent à se venger. Ce qui explique votre empressement à anticiper ... à réagir avant de nous laisser le temps de penser, en vous justifiant d'être amnésique. Vos réactions dans la maison, le fait d'abandonner ceux que vous pensez faibles, de vous barricader, de courir, votre façon de regarder à la fenêtre ... Voici qui me parait la plus probable des théorie.
Ce qui n'est pas sans soulever des interrogations : avez-vous vraiment arrêté de travailler pour eux ? Et est-ce vous qui, comme je le pense, nous avez fait changé de décor ? D'une manière ou d'une autre, vous êtes la clé pour tout ceci. J'en mettrais ma main à couper.
Dans un cas comme celui-ci, avoir l'aide d'un télépathe résoudrai bien des soucis ... En un instant, la situation serait tiré au clair ... Mais alors, dis moi, t'en penses quoi, de pépé à présent ? Me sous-estimer est une erreur fatale. Tu ne la feras plus jamais. Car amnésique ou pas, j'obtiendrai mes réponses ... Rumplestiltskin gagne toujours.
Nikolaus Jamestown
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Nikolaj Coster-Waldau
"Mais ne le prends pas mal, Arès. On ne peut pas tous être beaux comme moi."
| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : John Smith
« Moi, je ne me ferai jamais sauter la cervelle pour des dettes. D'abord, je n'aurai jamais autant de cervelle que de dettes. »
Blaise Pascal
Le paysage se mit à changer. A mesure que j'avançais, je sentais mes pieds non pas crisser dans la neige, mais dans la poussière. De petits cailloux couleur sable craquaient sous mes semelles. Je fronçai les sourcils. Je ne portais plus mes vieux godillots mais des bottes de cowboy, style santiags avec l'espèce d'étoile sur le talon qui émettait un bruit métallique à chacun de mes pas. J'étais vêtu d'un pantalon marron renforcé en cuir au niveau de l'entrejambe -pratique pour monter à cheval- ainsi que d'une chemise bleue sur laquelle était passé un veston. Pour parfaire le tout, un Stetson marron foncé était posé sur mon crane. Clint Eastwood pouvait se rhabiller. J'avais totalement la classe, même si je devais avouer que tout ceci était plutôt bizarre.
Le décor autour de nous avait également changé. Nous nous trouvions dans la rue centrale d'une "ville" du Far West. Pittoresque. Sympa. Je continuai de marcher, quand soudain je m'aperçus que ma main se refermait sur du vie. Où était passé mon Beretta 92 ? Je remarquai alors un pistolet à six coups, accroché à mon ceinturon. Je fis une moue dégoutée. Dans le style antiquité, on ne pouvait pas faire pire.
Je tapotai de l'ongle sur l'insigne de shérif qui étincelait sur mon torse, dans la lumière aveuglante du soleil. Je plissai des yeux, dirigeant mon regard vers l'horizon. A première vue, la ville était inhabitée. J'avais déjà entendu parler de ces villes fantômes qu'on pouvait trouver dans des coins reculés de notre beau pays. Certains prétendaient qu'elles étaient hantées. En tous les cas, jamais des esprits auraient pris le temps de nous habiller pour l'occasion. C'était autre chose...
Evelyn avait raison, nous n'étions pas dans la réalité. Par contre, Pépé me fit douter de sa santé mentale en affirmant que nous étions toujours à Storybrooke. J'avais envie de dire qu'il était un peu gâteux, car ça ne ressemblait en rien à cette ville, mais il parlait de malédiction, de perte de mémoire... Ah bon, ça risquait de leur arriver à eux aussi ? Cette information me laissa quelque peu perplexe. Décidément, les choses qui se passaient dans cette ville dépassaient mon entendement.
Puis, Pépé commença à m'agresser vocalement. Je cessai de marcher pour me tourner vers lui d'un air lassé, remarquant qu'il me pointait méchamment du doigt. Ouuuh, j'ai peur ! Il pétait peut-être le feu par les mains, mais j'étais l'un des meilleurs tireurs d'élite du coin. J'étais curieux de voir s'il était à l'épreuve des balles...
"N'est-il pas étrange que, juste au moment où vous alliez mourir, tout change autour de nous ? Que votre blessure soit guérie, comme par magie ? Qu'on se retrouve dans une ville fantôme ? Et, qui plus est, que vous incarniez l'autorité ?"
"Oh, franchement, je suis tellement mal élevé." dis-je d'un ton faussement peiné. "Je m'excuse d’être encore en vie à l'heure actuelle, c'est affreusement grossier de ma part ! La prochaine fois, promis, je m'arrange pour mourir comme un gentleman !"
Je me penchai en avant devant Pépé, la main sur le coeur, lui offrant une révérence moqueuse avant de me redresser. Je tapotai d'un air pensif sur mon insigne de shérif tandis qu'il continuait de parler. Je me posai la même question que lui. C'était tout de même étrange que je sois le symbole de l'autorité, moi qui détestais tout ce qui s'y rattachait. Le plus grand crime que j'avais commis était de vouloir m'affranchir de l'armée du Dragon. Travailler en freelance dans ce monde était malvenu.
Je ne pus m’empêcher de rouler des yeux en l'entendant se comporter comme une victime.
"Tout le monde vous déteste, vous dites ? Pas étonnant, regardez-vous ! Je sais que la vieillesse c'est pas facile à gérer, mais un petit effort, et tout irait mieux ! Il faut savoir s'entretenir ! Je suis sur qu'il y a des tas de centres de remise en forme à Storybrooke. Maya sera ravie de vous y emmener quand on sera sorti d'ici, n'est-ce pas chérie ?"
J'adressai un clin d'oeil taquin à la jeune femme. Puis, presque par automatisme, je baissai les yeux sur ses jambes dévoilées par sa jupe assez courte d'indienne. J'avais remarqué que toutes les dames avaient des tenues d'époque et étaient très élégantes, mais chez Maya, le coté indien m'évoqua autre chose...
Je restai perdu un moment dans mes pensées, et clignai finalement des yeux sur la fin du monologue de Pépé. Je l'applaudis pour sa performance.
"Et le prix du discours le plus percutant revient à..."
Tiens je ne connaissais même pas son nom. Je n'avais pas envie de l'appeler Pépé, quelque chose me disait qu'il n'allait pas apprécier. Il était tout de même dangereux avec ses tours de passe-passe. Son regard implacable me mettait mal à l'aise, même si je n'en montrais rien. "Vous pensez que c'est moi qui nous ai embarqué dans un western ?" fis-je, les observant tour à tour. "C'est même pas mon genre de film. Je suis plus branché action, genre 'La chute de la Maison Blanche'. Vous l'avez vu ? Il est vraiment extra. Ca explose de partout, c'est vraiment..."
Je sentis brusquement quelque chose appuyer contre ma gorge. Je portai une main à mon cou mais ne trouvai rien à enlever. Je me rendis compte que Pépé serrait la main dans ma direction. Okay... puissant le gars. Le contrarier n'était vraiment pas l'idée du siècle. Une masse invisible écrasait ma pomme d'Adam, m’empêchant presque de respirer.
"Okay... O... kay ! Vais parler..."
Il relâcha la pression brusquement et je me penchai en avant, toussant plusieurs fois. Puis je me redressai, chancelant légèrement.
"Même si c'est moi qui ai organisé le voyage improvisé, je n'ai AUCUNE idée de la façon dont je m'y suis pris." dis-je d'une voix cassée. "Je déteste tout ce qui ce rapporte à la magie." ajoutai-je en jetant un coup d'oeil mauvais vers Pépé. "A mon avis, ça ne vient pas du ciel. Je n'ai aucun pouvoir. C'est quoi la suite du plan, m'ouvrir le cerveau pour regarder ce qu'il y a à l'intérieur ? Je suis sure que la donzelle sera ravie de m'éplucher la cervelle."
Je désignai Evelyn d'un geste désinvolte avant de passer une main dans mes cheveux décoiffés. J'expirai puis je lâchai dans un souffle :
"Je travaillais pour eux. Pour lui. Le Dragon. Un jour, j'ai voulu me la jouer solo, et il n'a pas apprécié. Il ne voulait pas que je vienne à Storybrooke. C'est tout ce que je sais."
Je me détournai d'eux pour me diriger vers le saloon.
"Après, peut-être qu'un verre de whisky pourrait éclaircir certaines zones d'ombres de mon passé, sait-on jamais...?" fis-je d'un air sombre.
Qu'ils essaient un peu, même si je savais que c'était sans espoir. Les vapeurs de l'alcool n'avaient jamais levé le voile sur mon passé chaotique...
Rumpelstiltskin
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
La première chose censée que j'entends depuis que nous sommes ensembles. La troisième phrase de l'homme, dont j'ignore toujours le nom, est emplie de bon sens. Il a enfin compris ce que j'attendais de lui, et des autres ici présents. Par contre, les phrases suivantes sur mon physique était d'une banalité affligeante. Je décidais de tirer parti de cette remarque en échafaudant un plan. Un plan moins ambitieux que les autres, certes, mais qui va mettre une pagaille monstre en ville. Un plan qui va viser à détruire ces maudits dieux. Pardon, à ce qu'ils se détruisent eux même. Il hésite ensuite à finir sa phrase en ne connaissant visiblement pas mon nom. Un sourire en coin orne mon visage. Oh, il va l'apprendre mon nom, comptez dessus. Sans qu'il n'ai le temps de finir sa dernière phrase, un petit tour de magie et il se retrouve étranglé par une main invisible. Curieusement, il se décide, enfin, à parler. Il avoue qu'ils sont bel et bien venu pour lui. Qu'il a quitté l'armée, comme je le pensais. Ne viendrais-je pas de gagner en crédibilité ? A la fois, en forçant l'homme qui dit ne rien savoir à parler, et en même temps en montrant que mes soupçons sont fondés et réels ? malheureusement pour lui, je sens que ce n'est pas tout. Alors finit de jouer les gentils. Je passe en mode méchant. Vous pensiez que j'étais méchant, attendez un peu ...
La prochaine fois, vous n'aurez pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit. La dernière chose que vous verrez, c'est cette charmante Maya vous tirer dessus, une balle en plein cœur. Et moi, penché sur votre cadavre fumant.D'un coup de magie, je bloque les jambes de l'homme, pour qu'il ne puisse plus bouger. Puis, curieusement, la dénommée Maya lève son arme et la pointe vers son ... ami ?Même moi, Rumplestiltskin, ne peut être assez rapide stopper une balle par magie. Voulez-vous faire l'expérience d'approcher du seuil de la mort ... trente fois de suite ? Car pour chaque balle, je peux vous faire découvrir des formes de torture dont vous n'avez probablement pas idée.
Sans prévenir, l'homme se retrouve propulsé en l'air, à cinq mètres de haut, comme si un coussin géant avait éclaté sous ses pieds. Puis, forcément, la gravité le rappelle à l'ordre, et il vient s'écraser sur le sol.Soit tu me dit ce que je veux savoir, soit ta charmante Maya va se faire sauter la cervelle. Et au moindre geste suspect de l'un de vous, elle le fera sans hésiter. N'est-ce pas, ma chère Maya ?Hop, le pistolet qu'elle pointait vers son ami est désormais pointé vers sa tête, le doigt sur la détente. Aura-t-elle la force de me résister mentalement ? Aura-t-il le courage d'avouer ce qu'il nous cache encore ? Est-ce que Shéhérazade s'est servi de son pouvoir dont je ne connais pas encore la nature ?L'un d'entre vous cache ce qui est arrivé. L'un d'entre vous est à l'origine de ce changement soudain. Si personne n'avoue dans un délai de 3 secondes, nous allons perdre un membre du groupe. A moins que mademoiselle Nichols ne se serve de ses capacités pour sonder l'esprit de nos amis comme elle l'a fait avec l'homme dans la maison, afin de nous faire gagner du temps.
Alors que j'allais prononcer d'autres mots, un homme en noir, comme les précédents, au loin avance. Il est juste en face de nous. Mais quelque chose cloche. On dirait ... On dirait qu'il ne nous voit pas. Un autre homme entre dans le saloon ... Ceci confirme mes dires, en disant que nous sommes toujours à Storybrook.Voici la preuve que nous sommes encore dans notre ville. Par contre ... ... Il se peut que nous soyons dans une dimension parallèle invisible à la nôtre. Qu'une illusion berce les hommes en noirs, même si c'est peu probable. Avant de trouver quoi, tâchons de trouver qui, voulez-vous ?
Spoiler:
Maya : pour te laisser une chance quand même, tu peux briser le sort de Rumple par ta volonté
J'était toujours entrain de chantonner quand tout le monde s'arrêta en plein milieu de la rue ,apparemment le propriétaire de la ville était en colère contre Klaus,je poussait un soupire agacer,on avait vraiment pas le temps de rejeter la faute sur l'un ou sur l'autre ,il était temps de trouver un endroit calme pour éviter de se faire coincer par Gus et ses groupes.Ensuite vint le faite que nous avions changer d'endroit et de savoir si tout ceci réel ou si nous avions changer de monde,je jetait un coup d’œil a la blessure de Shéhérazade qui avait aussi disparue et Mr Gold indiqua qu'un changement de monde était impossible a cause de cette histoire de malédiction et que si nous avions changer de ville ,nous serions de retour a l'état d'amnésie qui nous avait prit durant la malédiction ,personnellement sa me dérangeait pas tant que cela mais oublier Klaus ...enfin John encore une fois était hors de question .
La discussion tournais mal ,j'ignorais Klaus qui venait de m'adresser la parole tout en me faisant un clin d’œil ,je levais les yeux au ciel a moitié amusée et a moitié agacer,puis tentais de baisser ma jupe quand je remarquais qu'il s'attardais sur mes jambes,j'aurais vraiment préférer un pantalon sa aurait éviter de se genre de situation.
Je me décide a ouvrir la bouche pour intervenir ,leur dire qui il est vraiment mais soudain je ne peut plus parler,quelque chose m'en empêché,j'ouvre de grand yeux horrifier quand je constate que mon bras se lève tout seul pour pointer mon arme sur Klaus ,je tente de secouer la tête,je tente de parler mais rien ne bouge,je ne veut pas lui tirer dessus ,pourquoi ? S'il vous plais arrêter se cauchemars.La suite m'horrifie encore plus quand John se met a voler dans les airs puis a retomber sur le sol puis le pistolet se retrouve pointé en direction de sa propre tête ,j'ai comme une envie de crier,comme une envie de vomir ,c'est comme une violation,j'ai l'impression d'être une marionnette diriger par un espèce de fou,je sens les larmes me monter au yeux et couler sur mes joue.Je ferme les yeux ,me concentre et tente de bouger le bras ,il me faut un peut de temps puis je peut enfin le bouger,j'abaisse tout de suite mon bras et me tourne vers Gold,tirant une balle juste a côté de sa jambe,l'air meurtrier.
"Je me fiche complètement que vous soyer tout puissant,je me fiche royalement que vous soyer le propriétaire de la ville ,sa ne vous donne pas le droit de me contrôler ni de contrôler qui que se soit d'autre,refaite cela et je trouverais un moyen de vous faire payer."
J'avais presque envie de lui cracher dessus mais sa serait pas classe et puis il en vaut même pas la peine,espèce de sale type.Je me tournais vers Klaus ,mais avant de faire quoi que se soit je remarquais qu'un type en noir était juste en face de nous mais il ne semblait pas nous voir ,pourtant il nous regardait ,je bougeais la main pour lui faire signe mais c'était comme si nous étions invisible,du coin des yeux je remarque qu'un type en noir vient d'entrer dans le saloon mais lui aussi ne nous a pas vue.Comment tout ceci est possible ? Magie ? Probablement.Je reniflais discrètement a cause de mes larmes qui coulait toujours,je n'avais pas de mouchoir et j'était secoué,j'avais envie de m'asseoir.
"J'ai faim,je mangerais bien des fraises."
Je ne réalisait pas que j'avais dit cela a haute voix et ne m'en préoccupais pas,je me tournais de nouveau vers Klaus-le-sans-abris et m'avançait près de lui,m’arrêtant a côté de lui je le regarde,penchant la tête sur le côté.
"On va où maintenant ?."
Je renifle encore une fois,les yeux rougit et la voix légèrement tremblante ,j'ai eu peur pour ma vie mais aussi pour la sienne.
Je sus que ça allait mal tourner à partir du moment où je me sentis attiré vers le ciel par une force invisible, avant de retomber brutalement sur le ventre. Je lâchai un grognement et crachai un petit filet de sang sur le sol. Puis je passai lentement la langue contre les parois de ma bouche en grimaçant. Cet enfoiré m'avait ouvert la gencive...
Je tapai du poing dans la poussière, ne parvenant à ne rien faire d'autre pendant quelques instants. Une chose était sure : ce n'était vraiment pas mon jour. On m'avait tué, et maintenant on me torturait limite pour obtenir des informations.
"Tu perds ton temps, vieillard..." fis-je en ricanant avec peine. "Je suis entrainé pour résister à toutes formes de tortures, magiques ou non. Tu peux t'amuser à me transformer en chair à saucisse, je ne balancerai rien... Amnésie."
Je prononçai le dernier mot en plaquant mon index contre ma tempe.
"Mon patron a trouvé le moyen infaillible de faire en sorte que ses petits soldats ne le trahissent jamais..."
Mon front heurta le sol, mes cheveux se mêlèrent à la poussière sèche. Je toussai plusieurs fois. J'étais quand même un peu sonné. Pépé ne perdit pas de temps. Comme il voyait que je n'allais pas parler, il commença par me menacer, le coup classique. Constatant que cela ne me faisait ni chaud ni froid, il s'en prit à Maya. Je relevai la tête, me redressant légèrement pour observer la jeune femme qui pointait son propre revolver vers sa boite crânienne. Elle avait l'air terrifié, des larmes roulaient sur ses joues. Je serrai des poings dans la terre desséchée. Non. Il ne s'en prendrait pas à elle. Je ne la connaissais pas, mais je détestais qu'on mêle des innocents à ce genre d'histoires. Elle ne serait pas un dommage collatéral de plus. Je ne l'accepterai pas.
Trois secondes... Un délai qui ne me convenait vraiment pas. Du coin de l'oeil, j'aperçus un homme en noir entrer dans le saloon. Un autre marchait vers nous, mais venant de très loin, d'un air tranquille, aucunement menaçant... J'avais l'impression d’être perdu dans un cauchemar, sauf qu'aucune jeune femme ne courait en chantant dans la foret d'or et de lumière...
"Laissez-la tranquille..." grognai-je, et je me sentis misérable.
Je fermai les yeux brièvement, cherchant une échappatoire. Mon flingue m'avait échappé des mains quand j'avais volé dans les airs, il était tombé trop loin, hors de portée...
Subitement, j'entendis un coup de feu. Je sursautai et levai aussitôt les yeux vers Maya, redoutant le pire. Cependant, un sourire surpris naquit à la commissure de mes lèvres en voyant qu'elle s'était libérée du sort qui la contrôlait, et qu'elle venait de tirer à quelques centimètres du pied de Pépé. Je lui lançai un regard neuf, à la fois grisé, perplexe et charmé. Le coup de feu venait de faire éclater quelque chose en moi, mais je ne parvenais pas à définir de quoi il s'agissait.
Puis elle se pencha vers moi, des larmes ruisselant sur ses joues. Elle était sur les nerfs, elle n'arrivait pas à se calmer. Sa remarque sur les fraises me fit froncer les sourcils. Elle était quand même sacrément étrange.
"On va où maintenant ?"
Bonne question. Sa voix tremblait tellement que je ne savais pas trop comment m'y prendre. J'étais stupéfait par sa réaction. Elle semblait dévastée à l'idée de me perdre. Je ne comprenais pas pourquoi. Je savais que je faisais de l'effet aux femmes, mais à ce point... C'était une première. Il y avait autre chose... Que me cachait-elle ?
Je me remis sur mes jambes, grimaçant à cause de mes membres endoloris et passai un revers de manche sur ma bouche pour en essuyer le sang qui avait à moitié séché, mêlé à la poussière. D'ailleurs, j'en étais couvert de la tête aux pieds. Jamais je n'avais eu autant la dégaine d'un cowboy. "Je veux mon verre de whisky, je l'ai bien mérité, celui-là." fis-je, chancelant quelque peu.
Je surveillai Pépé du coin de l'oeil. Je n'avais pas envie qu'il me fasse voler encore une fois. Je me penchai pour récupérer mon arme et la gardai au poing.
"On arrête les tours de magie." lui dis-je en levant mon flingue vers lui. "Si on veut trouver ce qu'on fout ici, le plus simple c'est de se serrer les coudes. Et ne croyez pas que ça me fasse plaisir. Je détester coopérer, faire équipe, tout ça. Si je fais le boulot que je fais, c'est justement pour côtoyer le moins de monde possible."
C'est sur qu’être tueur à gages, c'est génial quand on est misanthrope. Je me détournai de lui pour entrer dans le saloon. L'homme en noir à l'intérieur semblait chercher quelque chose sans le trouver. Il ne broncha pas en nous voyant. Rien que par provocation, je m'élançai vers lui et lui fis une super grimace. Il n'eut aucune réaction.
"Ouais. C'est comme s'il était dans une autre ligne de temps. C'est bizarre... Bon !"
Tranquille, je m'assis à une table sur laquelle était posés une bouteille de whisky ainsi que cinq petits verres. Je débouchai la bouteille et versai le liquide dans les récipients.
"Je pense pas qu'ils aient des fraises ici." dis-je à Maya. "Mais essaie ça, ça t'aidera à relativiser !"
Et peut-être que tu finiras par me dire ce que tu me caches.
Je poussai un verre vers elle avant de claquer brutalement la bouteille contre la table. Le bruit fit tourner brusquement la tête de l'homme en noir vers notre nous. Et merd...
Discrètement, j'armai le chien de mon pistolet, caché sous la table.
"Au Far West, ça finit toujours par une baston. Si vous voulez vous défouler sur quelqu'un, j'ai le candidat idéal." dis-je à tout le monde, mais plus particulièrement à Pépé qui avait de la rage à revendre.
Eh bien si on peut accorder une chose à Rumple, c’est qu’il se donne les moyens d’avoir ce qu’il veut. Shéhérazade n’avait pas été surprise, en premier lieu. Pas avant que le ton monte et qu’il ne commence à contrôler Maya. Mais sa volonté était plus forte, au final. Même si elle ne semblait pas aller bien. La pauvre, elle l’aurait volontiers prise dans ses bras pour la réconforter un peu. Mais c’était vers Klaus qu’elle allait. Et lui ? C’est son verre, qu’il voulait, visiblement. Silencieusement elle soupira. Cette façon d’agir avait le ton d’être agaçante. Un homme en noir avait déjà pénétré dans le saloon. Mais ils ne semblaient pas les voir de toute façon alors pourquoi pas ?
Se disant qu’elle n’avancerait à rien à rester ici et encore moins à rester seule elle les avait suivis, glissant au passage un paquet de mouchoir dans les mains de Maya avec un petit clin d’œil pendant que l’autre imbécile grimaçait devant l’homme en noir. Bah oui, une fille qui n’est pas habituée au froid, ça se prépare à toute éventualité ! Et visiblement son paquet de mouchoir était resté dans sa poche malgré les…Changements notables. Je recule ensuite d’un pas, alors qu’il lui propose un verre. La bouteille claque contre le bar, et l’homme réagit.
Elle aussi aurait pensé qu’il les voyait et les avaient entendus. Mais non, un autre bruit se fait entendre à l’étage, et il décide de monter. Avec un petit sourire, elle se tourne vers les autres.
« Je suis curieuse. Pas vous ? »
De toute façon, puisqu’ils ne les voient pas, autant monter. La suivra qui le voudra, elle s’en moque. Elle monte à son tour les escaliers, et suit l’homme en noir à l’étage…
Evelyn Nichols
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Scarlett Johansson
Je sens que ça va mal finir mais c'est pour une bonne cause... alors...
TechnoDino, rassemblement
| Conte : Wall-E | Dans le monde des contes, je suis : : EVEEEEE
L’humanoïde le plus vieux semblait avoir pris les devants avec une facilité déconcertante. Toujours aussi calme, Evelyn les laissa faire, silencieusement, bien plus occupée à réfléchir qu’à se joindre à la cohue générale. Nikolaus ne voulait pas parler ? Rumplestilskin allait s’en charger… La rouquine ne fit rien pour l’en empêcher mais c’est lorsqu’il se dirigea vers Maya que la robot décida de réagir. L’indienne n’avait strictement rien fait et la biologiste trouvait cela parfaitement stupide de s’en prendre à une innocente pour le simple plaisir de voir la véritable cible souffrir. Décidément, ces humains étaient bien primaires, un manque d’intelligence incroyable qu’elle ne pouvait tolérer. Avec une rapidité fulgurante, elle dégaina et pointa ses armes sur le sorcier :
- Lâchez-là, elle n’a rien fait.
C’était un ordre froid et direct, pourtant il n’avait rien de menaçant. Elle n’avait pas élevé la voix, elle l’avait juste prévenu. Maya semblait être la seule à connaître Wall-E… En plus d’être innocente, elle pouvait se révéler extrêmement utile, ce n’était pas le moment de tout gâcher. Pourtant, l’indienne, parvint, semblait-il, à se dégager seule de l’emprise du plus vieux et Evelyn rangea ses armes sans cérémonie. Nikolaus avait raison, elle n’hésiterait aucunement à éplucher la cervelle de qui que ce soit si c’était nécessaire mais pour le moment, elle concéda qu’il valait mieux le laisser en paix et tous se dirigèrent vers le bar. Evelyn récupéra un verre de Whisky qu’elle but d’une traite. Le breuvage était pas des meilleurs, il était fortement tourbé mais pas spécialement de la meilleure façon qu’il soit, sentant fortement la paille mouillée… Ce genre de Whisky, on en trouvait plus depuis quelques centaines d’années… Aucun doute, ils n’étaient plus à leur époque…
L’alcool ne produisait sur elle absolument aucun effet mais ce n’était sans doute pas le cas de Jamestown qui reposa maladroitement et brutalement la bouteille sur le comptoir. Un homme tourna la tête et se dirigea vers eux. Evelyn entendit alors le chien de l’arme du plus jeune des mâles se déverrouiller et la jeune femme en fit de même. Elle n’avait pas envie de se battre une fois de plus, cela ne mènerait à rien, elle avait une mission à terminer, elle en avait rien à faire d’être là… pourtant, la bestiole tourna la tête et monta à l’étage à l’entente d’un nouveau bruit. C’est alors Shéhérazade qui pose une question et la rouquine dirige son regard vers elle plus vite qu’un coup de fouet.
- Je suis d’accord, je suis curieuse aussi.
Sans cérémonie et sans attendre de voir si quelqu’un la suivait, elle commença son ascension sans un bruit.